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05 Mai 2024 à 01:23:00

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1  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes à lire / Patience et usure pour s’entendre entre tous. le: Hier à 19:09:39


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

13, s’entendre avec tous ou communauté des hommes
et 23, usure, éclatement, cycle finissant.




https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle

13, s’entendre avec tous ou la communauté des hommes.

H13, s’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux qui se sont rassemblés pour un but commun.

 Ce but commun étant plutôt une identité de vue, un projet partagé,
un ensemble qui retient l’attention de plusieurs devenant ensuite le bien commun
dans l’intérêt de tous. Ici le puits est en toutes les pensées des participants.

Belle succession des hexagrammes :
après l’hexa 11, la paix et prospérité vient le 12, la stagnation,
un moment de réflexion propice pour arriver à ce point central concernant
 les relations humaines, c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser son potentiel individuel avec le 13 , au sein d’une relation amoureuse,
 d’une famille ou d’une communauté plus large, une entreprise 
et comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
 et fonctionner comme un ensemble harmonieux car voulu harmonieux.
Il est dit, celui qui s’unit aux autres est celui vers qui les autres viennent.
En ce H13 les trigrammes Feu et Ciel de s’inverser en H14. Le ciel en bas plus un feu, cinq positivités viennent vers un seul trait yin, le cinquième.
En ce H14 réside la grandeur de l’avoir ou réalisation du Grand.


13 . T’ONG JEN.
" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas devenir nous-mêmes. "
Boris Cyrulnik.

S’affirmer face à l’autre et articuler nos différences,
tel est le défi à relever avec ce H13 et le décortiquer par cette étude.

Résumé.
S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
 Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
  deviendra ensuite le bien commun dans l’intérêt de tous.

13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.
T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
 idée de  "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.

T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule. Un bol a son couvercle qui s'ajuste parfaitement.

"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "

Préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "

Sentence chinoise :
L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
 et les sages y atteindront leur perfection.

Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .

Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
Être humain, personne, les gens.

Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.

Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.

Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne comme étant tempéré.
Comment est-ce possible qu’une action céleste soit retenue pour le plus grand bien ?
 Il est demandé à plusieurs de franchir un grand fleuve et de garder en mémoire les paroles et actions du passé afin d’éduquer leur pouvoir.
La connaissance est transmise, un arrêt et une prise de conscience sont nécessaires par ceux animés d’un même et grand projet.


Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):

    " Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .

Ciel et Feu sont d’une même espèce,
 où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.

L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
 le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !

L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.

Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.


L’apparition simultanée de forces vigoureuses
 appelle distinction,
répartition,
 organisation.
L’homme de bien, régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun avec un guide de rappeler que l’objectif élaboré en commun est d’aller puiser à une source parfaitement reconnue.

Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre
qu’avec ceux de son espèce,
arrive le temps d’une nécessaire extériorisation.
Et celle-ci amène inévitablement à quitter les personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
on découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement
sur les mêmes critères que soit.

Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place parmi la multitude.
Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue autour d’un puits.


De Pierre Faure,voyons les différents sens de « s’accorder aux autres » :
1) La confrontation à une réalité différente de celle connue.
2) La difficulté de se situer face à l’autre.
3) L’abandon des espoirs fusionnels, de la recherche naïve
 « du tout amour sans conflit ».
4) La nécessité de l’affirmation personnelle face aux autres.
5) La reconnaissance de points de vue différents.
6) La recherche de la concorde.
7) L’apprentissage de relations harmonieuses par l’articulation des différences.


    " Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
 la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.
Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "

Le couvercle s’adapte exactement au récipient.
Ce récipient idéal pour convenir d’accorder une robustesse à toute réalisation commune.

A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
entre semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes.

Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents en accord.
Mozart a dit, écrit : " je mets des notes de musique ensemble
et elles s’aiment ."

 Il a su composer de très belles musiques mais surtout d’en avoir emportées
d’autres en ses mémoires infinies.

De regrouper autour de ce qui est commun,
et de trouver sa place est en l’Homme Valeureux
il excelle par son attitude
à se mettre au diapason avec ce qui est usant ou qui va le devenir.

Le guide à la vue de cette communauté des hommes émettant de l’harmonie et
pour se donner du cœur à l’ouvrage, apporte le conseil de vivre une usure en patience.

C'est un moment de grande fluidité entre créativité et réceptivité.


On ne peut s’empêcher (à plusieurs)
 d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même
et de vouloir aller trop vite (comme un petit défaut),
 l’impatience donc nécessite d’être contrôlée à la mesure de son usure.

celle de passer par une usure, prendre conscience de la fatigue présente par une situation (celle de la confusion des débuts) où l’on se doit d’accepter que
QUELQUE CHOSE se termine et qu’une solution soit inéluctablement plus harmonieuse.
Voyons ce H23. Usure.
Comme un art de déposer les " vieux vêtements "
 car trop usés, voyons cela de plus près.


“ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi,
mais sa floraison.”

“ Whisper in the dark.” Felicia Simion.


https://astropalais.forumactif.com/t1350-23-l-effondrement

23, l’éclatement ou usure, fatigue, déclin, effondrement,
passage à un autre niveau et aussi diviser.


Le trigramme Terre est surmonté par celui de la Montagne.
Cinq traits Yin repoussent l’ultime trait Yang.
Un but user, désagréger et dissoudre.

Les mots : impermanence – effondrement – détérioration – séparation – abandon-  capitulation -  élimination de ce qui est vieux – mort.

Mais aussi :
Mauvais, mal, malheur, infortune, bouché, obstrué, ne pas pouvoir avancer, ne pas pouvoir réussir, etc.
Prononcé FOU : Dénier, refuser, dire non, non, est-ce que…ou non ?

Autres symboles :
Érosion – élagage –une hache qui entaille branches et écorces – dépouillement – fragiliser – abuser – tirer sur la corde comme si on voulait qu’elle se casse – période avant le solstice d’hiver – désagrégation.

Le Ricci : Décadence, moment où les éléments de faiblesse se rassemblent pour ruiner ce qui est fort.

Le ciel antérieur du H23 est le H62 qui invite à patienter par un arrêt nécessaire, on se trouve dans l’antichambre du H63 (merveilleux aboutissement du LIVRE et la porte d’accès est proche)
il est utile de se REPOSER
car il n’y a pas de lieu où aller.


En ce H23 les cinq traits Yin sont sur le point d’éjecter le seul Yang au sommet,
 il est fait mention d’un travail de " sape " qui s’est infiltré et
 par une usure constante parvenant au sommet de sa puissance
indique que quelque chose dans la vie prend fin.

J’aime à dire qu’il n’y a pas d’hexa négatifs puisque l’harmonie œuvre
 en tous points du globe et tous les instants dans un univers de dualité et
évidemment d’adversité. C’est naturel.

Il y a toutefois à vivre des moments plus difficiles que d’autres et déjà en soi,
il est utile de penser aux moyens d’appréhender l’adversité produite par cette usure. (H23)
 qui en fait n’est qu’un " passage"
 obligé comme 
" " patienter en une antichambre "  (H62)
.
Ceci de se produire totalement de manière allègre,
de passer à d'autres sentiments en changeant son regard,
regarder autrement
 l’hexagramme dérivé du 5èm trait en ce H23 est le H20. « Regarder ».
 C’est intégrer différemment une situation nouvelle et non pas comme on voudrait qu’elle soit.
Ah l'ego lorsqu'il est tenace !
On adopte la position à prendre de la hauteur, d’élargir la perception de ce H23 et tourner sereinement la page en vue des cycles à venir.
"C'est la fin de la fatigue.
Accès au ressourcement.
Toute est en place pour un regain.
Force d'endurance.
Fort potentiel d'action, grande aptitude à œuvrer au renouvellement."


Serait-ce l’influence de la planète Mars avec ses vibrations et secousses qui s’avance à pas comptés ?

Les émotions produites de par une angoisse, une dépression
deviennent des avertissements importants à saisir.
Le Chaudron est l’outil idéal pour endurer l’usure du temps.


L’"usure " , indique dit-on de déposer les vêtements usés et d’en revêtir des neufs comme il est fait mention de déposer aussi l’ancien regard sur le quotidien.
Entrevoir en tout obstacle de reprendre une sérénité on ne dissout pas
les rigidités
si facilement des uns, des autres, de soi-même.

La fin de toute chose doit son existence à un renouveau, une vie nouvelle
et surtout de ne pas retomber dans l’usure soit passée ou à venir.
 
Tout se rénove de manière cyclique en se défaisant de ce qui est ancien.
Nous aimons les couleurs du printemps, de l’été et de l’automne,
 quand l’hiver s’installe et que les arbres sont dénudés,
 il devient plus difficile d’en apprécier la beauté austère.

Tout comme l’hiver est la saison de la vérité nue ,
 sans fioritures, le temps de voir se renverser les 5 traits yin
et d’être basculés au printemps, (H24, le retour)
poussés en base par un seul trait dynamique yang .

Le temps d’usure lancinante doit être compris avec
détachement par un lâcher-prise nécessaire et subtile.

Arrive donc une nouvelle compréhension en soi
ainsi d’entrevoir les deux côtés d’une situation,
 selon l’objectivité ou la subjectivité.
En cet avertissement du Yi King par cette association
H50 et H23, l'heure est de prendre à bras le corps la maîtrise de soi,
Se TENIR en toute situation même la plus problématique, la plus paroxysmique .

C’est comme s’ouvrir à un subtil ailleurs,
et de commencer par gravir une montagne.

GH.

L’essentiel est de restaurer tout équilibre
 en tempérant constance et inconstance,
cela réclame de ressentir ces moments subtils
qui font qu’un regard stabilisé est agréable à vivre et porte un espoir
de paix, sérénité, d’enracinement de l’harmonie.

L’accroissement de tensions de s’effacer et faire place
à un regard de l’harmonie avec un œil tout neuf.
En de telles circonstances, l’unique option est
de laisser la nature suivre son cours (en son chaudron)
l’usure aidant.

" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
 les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."

Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique.


En la Grande Image pour le H23,
la montagne s’appuie sur la terre c’est l’ USURE.
Ainsi le haut consolide le bas
en une demeure paisible.


J.F. Billeter d’écrire, "Depuis les temps les plus anciens, les Chinois ont vu dans les montagnes non pas des accidents du relief terrestre mais des corps pesant sur le monde et le tenant en place.
Par une autorité qui était en fonction de leur masse, elles faisaient échec aux forces de désordre qui habitaient la terre. "


Face à des réunions d'énergies et leurs échanges, en trigramme supérieur
la montagne voile tous les talents potentiels contenus en soi.
C'est en quelque sorte un temps nécessaire à appréhender
 la destinée du Yin comme celle du Yang.

Ainsi il est aisé de plonger en cette immense harmonie qui peu à peu
fait entrevoir un gage de réussite à tout ce qui germe en son Chaudron.

Franchir toutes les appréhensions que l’on peut avoir de la vie,
 sauter le pas comme installer en soi un grand lâcher-prise.

Le flux vital (ou souffle) poursuit un éternel chemin…
 puis si l’harmonie est présente,
un nouveau regard, une vue nouvelle prend corps progressivement par
un atout de taille : se refaire des forces prendre le temps alors de se reposer suffisamment.

Cependant si le H23 engendre parfois des situations scabreuses
d’incertitudes, de mal-être, d’appréhension, on cède facilement à la confusion, l’hésitation, l’éparpillement.

A chacun d’en ressentir ces moments subtils
comme des mémoires de survenir en une vision agréable
lorsqu’il reflète un espoir, une paix, une sérénité.


 C’est être prêt à regarder l’harmonie avec un œil tout neuf.

L’association H13 et H23 est significative de patienter avant de mûrir
un nouveau cycle et de réaliser un objectif noble, à plusieurs.
Le potentiel de quelques uns de s’user, cela les fait partir et donc d’autres à convaincre pour se rallier au (x) projet (s).

 Ce guide préconise de s’employer à faire patienter le déploiement
 de ces énergies yin-yang, ce qui réclame le besoin de développer une perception intuitive (cet autre regard du chaman)
qui fait que l'on vibre à l’écho bruyant (ou Influx) de l’univers en constant bouleversement,
 constant changement, passant par des cycles ininterrompus.

Symbolisme des trigrammes :
H13:  le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H23 : le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Montagne.

H13 : le Feu se transforme du bas par le Ciel. On peut évoquer l’idée
d’une musique jouée à plusieurs produisant des émotions
puis devenir un chef d’orchestre et musicien à la fois,
une symphonie de s’accorder entre tous et d’être grandiose.
Projet bien préparé, réussite assurée.

H23  :La montagne vaste terre imposante réduit toutes les impulsions yang.
Elle parvient très haut, sa masse de terre est importante.
Masse de terre " nourricière " le yin qui finalise un partage et encourage le « attendre ».

La terre en sa pleine représentation de réceptivité à l’extrême,
la terre est ce sol qui donne une leçon de constance
 de germinations, fécondations successives,
acceptant tout ce qui va et vient en elle.

Si à l’équinoxe de printemps, les souffles s’attirent, se croisent,
s’unissent, une belle prolifération des échanges à lieu,
telle que " la nature est hors de contrôle"

Ce [s’entendre avec d’autres] d’évoquer une musique jouée à plusieurs produisant des émotions
en devenant un chef d’orchestre et musicien à la fois, dès lors
une symphonie de s’accorder entre tous.

Pour construire de nouveaux rapports harmonieux,
il y a-t-il une manière idéale de se tenir auprès de ceux,
celles qui ne demandent qu'à partager ?

De là d’éprouver en un souffle bienfaiteur
une impulsion pour fonctionner autrement, être au diapason à plusieurs. 
Ce qui donne comme perspective :
d’avoir un impact approprié sur le long terme
voire même trois longues années comme il est dit au
3èm trait du H13, le temps d’une transition effective
et un travail sur soi-même.

On accompagne sereinement le flux qui se présente,
cela requiert un état d’esprit confiant et détendu,
le plus harmonieux qui soit à plusieurs.

En cette étude, s’il est question d’un projet (ou de plusieurs)
en commun, de le planifier,


L’harmonie qui s’exprime par des baguettes d’achillée,
 serait-ce les contours de l’existence en suspens ?
Et d’apporter de quoi réussir (par des efforts) un potentiel de transformation
en accord à plusieurs. Et donc de s’arrêter un temps pour faire le point et contempler ce récipient et son couvercle, ne seraient-ils pas  déjà USES ?


De suite de nouveaux talents
sont prêts comme s’il y avait un plan B.
Et puisque les " accords entre tous sont "
 les paroles et les écrits de paraître au grand jour
après une nuit qui porte conseil "

Toute construction de relations sociales nouvelles
ne se fait pas en un coup de baguette magique mais
avec un besoin de faire patienter les acteurs de cette construction
et ainsi éviter de petits défauts comme un excès d’impatience.

Un couvercle idéal
 de se poser exactement sur un vase merveilleux
 de quoi contempler patiemment son ouverture prochaine.  Lèvres scellées


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel. Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
2  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes à lire / Visions et puiser. le: 03 Mai 2024 à 23:20:59





De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

20, voir, la contemplation, nouveau regard ou
 vue sur les choses, modèle, vision sacrée
et 48, le puits.


La vue (ce qui se voit et ne se voit pas), amplifiée par la contemplation
permet de mettre en lumière tout ce qui vient d’une source indispensable à la vie.   
La vue (celle qui se voit et celle que l'on refuse de voir),
de procurer des dispositions saines si elle est alimentée par l’harmonie venant d’une source.




https://astropalais.forumactif.com/t1347-20-l-observation-objective

20, voir, la contemplation, regard ou vision sacrée.  KUAN.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Vent ou bois.
Le Vent court sur la Terre atteignant et touchant toute chose.
C’est l’image symbolique du regard circulaire.

Les mots : obtention d’une vision d’ensemble – observation libre d’attachements – compréhension accrue – solitude –
intégration grâce à la réflexion.

Autres symboles :
Une chouette – l’œil capable de voir dans le noir – le regard de la chouette – regarder l’invisible de la situation – contempler – observer – un monastère – un belvédère.

Mais aussi :
Regarder au loin, observer d’un lieu élevé. Contempler, examiner. Parcourir et visiter un pays. Aspect, vue, apparence. Juger, conjecturer, deviner. Conception, point de vue, idée. Faire voir, faire connaître, instruire, informer.
Lieu élevé d’où l’on peut voir de loin, belvédère.
Monastère, temple taoïste.

Ricci : perception de l’invisible, moment où l’on saisit
 l’influx des énergies cachées.
Le ciel antérieur du H20 est le H28 EXCÈS de GRAND.
On a trop de choses à voir, sous différents aspects, angles
ce qui peut aussi nous donner le vertige.
Trop de visions de nous envahir et de devenir insupportables.
Ce qui ne doit pas nous fait pas perdre de VUE, d’exprimer malgré tout véritablement notre potentiel.


 Cet hexagramme est particulièrement
imagé par les traits (yin et yang)
 deux traits yang surmontent 4 yin.
 Cette image est une tour,
depuis laquelle il est possible de voir loin mais
d’où depuis le lointain, de servir de repère pour continuer son chemin.
La vision est dite circulaire.

On en vient à la nécessité de choisir ce qui est important de voir
et l’importance de voir le sacré ou bien la fin de l’hiver ou bien comment se sont nouer des relations matrimoniales.

Nathalie Chassériau de préciser cette importance de voir autrement :
" Un regard perçu par les autres :
Ceux qui savent vraiment voir ce qui les entoure et en perçoivent les aspects cachés
ont souvent un regard plus brillant et plus perçant que celui des autres ;
cette intensité n’échappe pas à ceux qui les entourent.


Élever son point de vue traite aussi du charisme, celui d’une personnalité dont le rayonnement
 peut influencer l’entourage et qui se doit d’en tenir compte. "


Carol K.Anthony et Hanna Moog en leur “Yi King, l’Oracle de la Voie du Cosmos” propose que “ Le Sage indique que cet hexagramme
 a pour thème la manière dont nous nous ” voyons”, ainsi que la manière dont nous voyons les autres et les situations.”.../… et d’ajouter plus loin : de par son thème, VOIR nous permet de prendre conscience que notre façon de percevoir les choses, révèle si nous sommes en harmonie ou non avec notre vraie nature.


Autre image par l’idéogramme, à gauche,
 est celle d’un héron, oiseau criard portant une aigrette.
C’est un animal grave et digne et
l’idéogramme qui représente cet animal,
lui donne deux bouches comme pour inciter sur sa voix
 dont la puissance attire la femelle. Les deux bouches sont à la fois le regard et les paroles.
Ces deux bouches insistent sur la douceur de la voix qui peut être fascinante,
tout comme une belle parole ou un poème si bien écrit.

A droite de l’idéogramme,
un œil immense, placé sur un homme
qui fait l'effort pour voir au-dessus de la foule et
cet œil montre que l’homme est fasciné et attiré
 … peut-être par l’envie car tourné vers l’intérieur,
son intérieur comme également celui d’autres qui l’accompagnent.
Ainsi dit-on un tel œil est absorbé par la contemplation de cette beauté :
la nature !

 KUAN est " la dignité que l’on regarde ".
Double vision si j’ose dire.
Il est dit, tout le monde regarde
mais les uns regardent dans l’attente de quelque chose et
les autres à la recherche du moyen d’obtenir ce quelque chose.

Dans tous les cas ce n’est pas au présent
 qu’il faut conjuguer l’objectif mais au futur.
Un auteur par son ouvrage " Les mémoires akashiques ", Don Ernesto Ortiz
apporte un plus à la VUE.
" Lorsque nous ouvrons nos archives akashiques, nous avons la possibilité d’accéder à la vue en d’autres plans ou champs d’énergie.
La vue fait référence à la capacité à voir les choses telles qu’elles sont réellement dans notre vie.

Nous pouvons prendre conscience de l’état absolu de notre mental et réaliser que toutes les autres distractions sont des jeux auxquels nous avons laissé notre mental jouer.
Nous apprenons aussi sur la vraie nature de notre mental parce que nous entrons dans un espace où il n’y a ni jugement ni critique.

Nous entrons dans l’espace de la compassion et de l’amour,
 un amour si grand qu’il a la capacité de dissoudre les douleurs
et les peines du passé.


[Aparté : et d’ajouter]Lorsque nous apprenons à utiliser les archives akashiques pour exercer la vue, nous pouvons avoir une compréhension claire de la réalité telle qu’elle est
 et la conscience de tout ce qui est contenu en nous,
la perception sensorielle et l’existence phénoménale de l’intérieur dont nous avons accès.


Regarder en ce H20, c’est élever son point de vue à d’autres Visions.

Ce H20 est un hexagramme à la forme d’un temple ou d’une ancienne tour taoïste, symbole également de l’aspect évolutif par étapes des différents corps de l’être humain :
 physique, astral, mental, âme et spirituel.

Le temple permet de voir et d’être visible, tel un phare ou un modèle,
 soit depuis son portail, soit de puis son sommet.
 Le portail permettant de focaliser la vision.
Le sommet lui, de représenter le chemin permettant d’élever sa vision afin d’acquérir la clarté d’esprit.
La vision sacrée est alors mise en éveil.

Cela réclame aussi d’avoir une attitude grave, réfléchie dans la contemplation,
où chaque geste, parole, et action concrète aura un sens et des conséquences.
C’est également le temps de faire un bilan…
bilan de ce qui a été accompli et
donc vu sous un autre regard que l’initial.
Voir autrement qu’hier.

L’objet ou le but visé (en cet hexa) doit occuper
tout notre esprit et rien ne doit le distraire
 s’il l’on veut réussir.
Ici ce n’est pas la réalisation
ou le but qui sont importants, mais ce qui les précède.
On va donc servir de point de mire à des regards
et il nous faut agir en conséquence,
 attentif à nos moindres actes.

Et si notre vision s’élargit parce qu’au "cœur"
  de l’hexagramme se trouve  le 23, l’éclatement…
une vision nouvelle a besoin d’abord
que l’ancienne s’effondre , vole en éclats.
Ainsi on change ou bien comme avoir endossé un nouveau vêtement.

Comme si le temps de la disparition
 (de l’ancienne vision) est propice à l’élévation du regard.

Des hexagrammes dérivés du H20 nous pouvons entrevoir
le comment regardons-nous :
H42 augmenter
H59, dénouer
 H53 progresser pas à pas
 H12, adversité
H23 usure
 et H8 alliance.
Six hexagrammes pour parvenir à plonger dans les différents aspects du regard,
d’une vision à plusieurs angles.

Regarder, augmenter nos observations, ensuite dénouer ce que nous avons reconnu,
pas à pas notre regard change jusqu’à faire venir de l’adversité, parfois un effroi.
Cela démontre que nos regards tombés en usure demandent à être satisfaits
et d'aboutir à des alliances, des unions (dans le regard) bienvenues.

D’ailleurs en une vision nouvelle, d’inspirer à la contemplation du spirituel
et de se doter d’un pouvoir
celui d’émettre, d’irradier de l’harmonie.
Droiture et fermeté de s’imposer.

Cet hexagramme a une importance particulière
 car il plonge dans le regard,
celui de tous les jours et
 manifestement cette plongée en
ce regard renseigne, enseigne…pourquoi pas par des visions très anciennes
voire au-delà de la vie actuelle !

Celui qui a une vision éclairée ne fait pas la différence
 entre lui-même et le reste de l’existence. Le tout devient lumineux.
Pierre Faure de préciser: 
  " qu’il faut revenir au corps et, plutôt que de chercher secours ou consolation à l’extérieur de soi, lui donner la stature, la dignité, la verticalité qui, entre présence et détachement, permettent de se dresser et d’entrer dans une perception autre."

Pour un petit "plus" dans le même sens comme écrit Tchouang-tseu:
" Redresse ton corps, unifie ta vision et l’accord céleste viendra.
Rentre ton intelligence, unifie ta tenue et
l’activité merveilleuse viendra se loger en toi."


Il n’y a aucune frontière, son point de vue est :
  "Je suis tout ce que je perçois et tout ce qui existe est en moi. "
On dit que celui qui voit loin et dont la pensée est profonde,
inspire le respect et influence les êtres sans qu’ils le sachent.

Au cœur du regard porté sur le quotidien……
 est venu l’instant de réfléchir à la vie,
 de prendre du recul par rapport à l’activité et
à l’emprise d’un esprit affairé,
 et d’expérimenter la nature profonde d’un détachement serein.

 François Roustang écrit ceci sur le regard :

"  Lorsqu’on fixe un objet, on supprime l’environnement
dans lequel il se situe. Mais alors il devient impossible de voir.
Le rapport de la figure au fond est nécessaire pour qu’il y ait
perception; si le fond est effacé, la figure l’est aussi."


  " Ô quand tu nous tiens, tu apportes souplesse et don de soi. "
Cette citation incite à se limiter à l’instant présent et de contempler ce qui va encore déranger l'ancien regard par la nouvelle perception.
Et à l’aide d’une perception intuitive on en vient d’être aidé
pour forger notre regard dans l'harmonie.

Ce regard de changer et d’être en mesure de déployer un potentiel venant du puits, H48. Un guide indispensable pour mieux VOIR.

On ne peut s’empêcher (à plusieurs)
 d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même
et d’aller puiser à la source en allant au puits. H48.

Voyons cela avec une belle citation idéale pour cette étude.

 “ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi, mais sa floraison.”
“ Whisper in the dark.”. Felicia Simion.



https://astropalais.forumactif.com/t273-48-le-puits

48, le puits, source de vie.

Le trigramme Bois soulève celui de l’Eau, c’est le puits.
Le bois pénètre au fond de l’eau et la remonte en surface.

Les mots : quête de la vérité – sagesse – vision – connaissance intuitive – retour à la source – accès au fond des choses.

Mais aussi :
Puits. En bon ordre, régulièrement. Terrain carré divisé en neuf parties égales, comme le caractère Jing.
Autres symboles :
Le puits et ses huit familles - un terrain divisé en neuf parties égales avec le puits au centre - l'espace vide autour duquel s'organise la vie - organisation, ordre et partage des taches - pénétrer, communiquer, traverser librement.

Le Ricci : le puits, moment où il faut descendre dans les profondeurs où il faut capter
 ce qui vivifie sans s’épuiser.
Le Ciel antérieur du H48 est le H19 , l’approche, une approche appropriée, aller à la source
et Carl Gustave Jung d’avoir une belle citation de ce que l’on peut faire remonter d’une source intérieur:

" De sa main m’est venu tout l’inattendu, tout le vivant.
C’est cet enfant que je sens en moi comme source éternelle de jeunesse."


Le Livre présente seulement deux hexagrammes-outils.
H48 le puits H50 le chaudron.

Succession des hexas : le H47 l’accablement ou épuisement a fait suite
à une trop grande élévation (H46) car en montant sans cesse le malheur doit nécessairement survenir…qui appelle au H48
  car la misère en haut doit retomber sur ce qui est bas
 de toutes les choses qui sont basses, aucune ne l’est autant
 que le puits et d’en affronter les profondeurs.
Comme après tout épuisement, une grande soif apaise.

Comme toute lumière doit se ressourcer,
 pas le temps pour se reposer,
 et se préparer à plonger en cette eau du puits !
Il n’y a rien à créer mais de puiser et entretenir ce puits.
Le puits est une structure collective à garder intacte comme une corne d’abondance à préserver.

En la Grande Image on lit :
"LE PUITS.
L’Être de valeur
réconforte le peuple
et l'exhorte à l'entraide.

Comme le seau de bois descend au fond du puits pour en remonter une eau roborative, l’Être de valeur pénètre le cœur du peuple et l'encourage dans ses efforts pour extraire de son environnement naturel la nourriture qu'elle recèle.

Extrait du " Classique des mutations " de Pierre Faure.

Si l'eau est au-dessus du bois, c'est un seau qui remonte du puits l'élément essentiel à la vie.
Le partage se fera en dehors du puits, cependant la source partage déjà en ce puits, son fluide.
Cependant avant de puiser à chacun d'attendre son tour pour puiser et d'occuper ce temps d'attente pour palabrer.

Ces lieux d'aller à la source sont propices à des échanges tout autre que celui de l'eau.
Eau et palabres devenant en ces puisages un potentiel qui devient source véritable,
comme sont expliqués les différents sens du puits par Pierre Faure
 en son dernier ouvrage :


Une mise en forme d'un potentiel informel, l'organisation des ressources.
Un territoire à construire, des capacités à mettre en œuvre.
Un travail en commun autour d'une source, d'un centre, d'un projet.
Un établissement de relations en vue d'un partage des tâches et des moyens.
Une communication entre les ressources internes et l'extérieur.
Un accès mutuel : comment la collectivité profite des richesses de chacun.
Une solidarité possible, nécessaire ou effective.
Un établissement de liens donnant accès à une nourriture partagée.


Carol K.Anthony et Hanna Moog apportent un plus à la phrase du livre :
" ils vont et viennent et puisent au puits ", indique que le Yi King est une source sûre de nourriture, auprès de laquelle on peut aller et venir librement.
Qu’une personne « puise au puits » dépend entièrement de son libre arbitre.
 C’est une source sûre, car y puiser requiert de
« se tourner vers l’intérieur » afin de découvrir ce qui est harmonieux et
 ce qui ne l’est pas. "


Soit on pense en sa vérité intérieure, soit en celles des traditions et
 la pensée de ses ancêtres.


Le puits symbolise plus largement le centre autour duquel se met en place un réseau de relations, de communication, de solidarité qui permet une saine circulation du vivant.

Depuis tous les temps, l’eau, c’est le sentiment d’une appartenance commune pour tous.
De plus en ce lieu, le puits où tout le monde vient y puiser son eau quotidienne,
est un centre caché qui sécrète des liens,

il y a un pouvoir manifeste avant de puiser, celui d’échanger,
on communique avec tous ceux qui viennent aussi puiser,
attendant leur tour de plonger leur seau (de bois) signe de vie.

En tout point d'eau, des personnes qui attendant leur tour,
palabrent et de communiquer sur tout et de rien, ils puisent en eux
avant même de puiser concrètement.

Rober Fisher de faire un rapprochement avec un pommier :
"Ce pommier est beau, épanoui et porte des fruits qu’il donne librement.  Il fait exactement ce que les pommiers sont supposés faire,
 il réalise son potentiel au bénéfice de tous. "


Le puits, son image est symbolisée par un treuil et son bâti.
Tout peut changer de place, excepté le puits,
le plus précieux des biens dans un village.
Une grille composée de deux traits horizontaux et deux verticaux, symbolise aussi ce H48, une division de parcelles de terrains et au milieu le puits qui ne sera plus déplacé, on peut déplacer un village mais pas le puits.
Cette division est également un partage dont la seule parcelle centrale est
réservée pour installer ce puits.

Le but du puits est d’être utile aux êtres, il détient la Source de la Vie.
Comme l’eau monte dans la plante et lui permet de se développer.
Elle s’élève cette eau de même le long du puits
pour se répandre à l’extérieur.

Ainsi la vie se propage-t-elle
au dehors tout en gardant le lien avec les profondeurs ?

Dans la société humaine, l’eau ne devient pas nourriture sans effort.
Le travail des hommes est nécessaire
pour que les puits soient construits
 et toutes irrigations mises en place.
Le puits est ainsi le symbole de l’organisation collective
 qui semble avoir prévalu dans l’ancienne Chine.

Marguerite de Surany en « Le perpétuel devenir » apporte un plus à ce puits : "Dans l’antiquité on s’établissait autour d’un puits et l’on partageait les lots de terrain qui l’entouraient entre huit familles.
Huit étant le nombre symbolique de l’équilibre cosmique.
[chiffre emblématique en Chine]
Le puits est le symbole de la permanence de la forme :
« on ne déplace pas le puits » et
« il ne perd pas et ne gagne rien », disent les textes.
Par contre, « le hameau ou village lui peut être déplacé »,
et voici les forces de ceux qui habitent le village d’entrer en mouvement.


De plus si les lots en un village étaient divisés en neuf parties
 (si possible égales) avec une place réservée au puits
on dit que l’ordre est respecté, la place du puits dans le village est comme sanctuarisée.

Si l’eau est donc le sentiment d’une appartenance commune –
 encore faut-il transformer cette intuition en communauté effective.
Tout pays est comme un corps dont les forces œuvrent en symbiose,
 où chaque être a sa place
en tant que source et soutien pour les autres.

Dans le Zohar, un puits alimenté par un ruisseau symbolise l’union de l’homme
 et de la femme. Le puits possède en hébreu le sens de la femme,
 d’Épouse. (Elif 42)
Le dictionnaire des symboles à propos du puits : c’est le secret, la dissimulation, notamment celle de la vérité, dont on sait qu’elle en sort nue.

Pour résumer en ce Jing , H48 d’apprendre qu’un puits bien rempli d’eau et non recouvert est l’emblème de la sincérité, la droiture et un symbole de bonheur.
Les Bambaras font du puits le symbole de la Connaissance, dont le bord est secret et la profondeur silence.

Atteindre cette source dans un but d’harmoniser une union en devenir ?
En se mettant en retrait concrètement éloigné, secrètement à l’abri,
 on la  conditionne cette source.
Une méditation en est nécessaire pour connaitre la nature de la source !

De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste est développé,
qu'une prospérité de paraître lorsqu'un " un puisage " voit le jour.
Agir au " bon moment " pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante. 

Un symbolisme limpide est très fort évoquant le flux universel
comme en beaucoup d’autres hexagrammes, ce flux qui traverse plusieurs protagonistes
 et puiseront encore plus en ce flux .

L’association H20 et H48 est significative
de mûrir une nouvelle vision et d’adopter une direction, un cap,
une destination très claire inspirée par plusieurs puisements et
 d’étancher la soif de VOIR.

Le symbolisme des trigrammes est évocateur d’une nouvelle vision pour entrevoir une union, solide ou éphémère dans le temps.
L’Eau ingrédient indispensable à la vision.

H20 :  le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H48 : le trigramme Vent (ou bois) est surmonté du trigramme Eau.

De ces deux hexagrammes il est à noter que la terre en bas est réceptacle et porte une réceptivité essentielle puis va transformer, changer les comportements, les visions, par l’action d’avoir puisé.
Le bois de croître en toute confiance, les vents de mener leur action en toute circonstance.

H20 : La terre opaque est amenée à recevoir des messages venus d’en haut, venus du vent, un souffle qui pénètre partout et va courber les herbes, la terre de se laisser modeler pour le plus grand bien de la nature.

H48  : Le bois est passé sous l'eau et la remonte. Tel un arbre qui après avoir puisé l'eau sous terre
 il en vient à croître, l'eau devenant sève et de monter jusqu'à la surface.
Aller à la source intérieure
est un moment propice à la communication.
Lieu où l’on palabre, avant de puiser et après la Source de se révéler.

Cette étude de nous permettre d’être un élément d’inspiration et
dès lors qu’une harmonie est ressentie par l'accueil des éléments fondamentaux de la nature,
un irrésistible besoin de puiser en soi, en l'autre survient.

Si à l’équinoxe de printemps, les souffles s’attirent, se croisent,
s’unissent, une belle prolifération des échanges à lieu,
telle que " la nature est hors de contrôle, "
(R.J.Lynn) , les puisages d'en devenir prospères
et tout devient pétillant à l’œil mais à mesure
 d’une planification de projets trop bien " huilée "
on s’en trouve "stupéfait" à ce qui arrive d’avoir puisé,
un silence.

De Abd-Allah Ibn Mukaffa.
 " La condition souveraine du savoir est le silence. "


De cette étude, il y a deux idées fortes:
- celle d’une énergie développée par un œil immense,
comme s’il s’agissait de métamorphoser son regard,
- celle d’une source inépuisable.

Cette étude nous donne l’occasion d’orienter notre vision
à ce qui survient dans l’instant présent
jusqu’à modifier ce qui doit arriver :
une destination mesurée.

Voir autrement, apprendre,
avant de s'engager et faire la part entre exaltation et essor à engager.
Appétence bien légère quand il s’agit
de découvrir son talent et d’en affirmer les contours.

De cette étude, il convient d’appréhender
toutes les observations-visions possibles dans le quotidien et
du mélange de celles-ci,
d’en puiser une belle alchimie
de surprendre agréablement lorsque le rythme juste est là
 sous nos yeux.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
3  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes à lire / Jolie progression de l’extraordinaire dans l’ordinaire. le: 02 Mai 2024 à 15:36:30


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)


62, la beauté de ce qui est petit ou l’excès du petit, une antichambre du H63 et le 35, marque une progression, lascive, lancinante un pas à pas, de ces feux qui courent lentement
 vers d’autres attaches sur terre.




https://astropalais.forumactif.com/t1389-62-le-petit-detail

62, la beauté de ce qui est petit, l’excès de petit
 ou voire même le petit défaut.


Les mots : découverte de l’extraordinaire dans l’ordinaire – maintien de la simplicité – ralentissement – grande attention – discrétion – sensibilité aux détails.

Mais aussi :
Xia : Petit, menu, mince. Peu, un peu de. Rapetisser, diminuer, s’amenuiser.
Guo : Traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute. Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou simplement du temps.

Autres symboles :
Petit, germes – traversée – la petite traversée – ce qui est petit, en germe, traverse, va au-delà – au-delà des limites temporelles.

Le Ricci : prépondérance du petit, moment où la puissance en voie de développement reste faible et ne permet que de faibles résultats.

Le ciel antérieur du H62 est le H21 MORDRE et UNIR.
" Couper avec les dents et joindre les mâchoires."
Il s’agit donc de mâcher et mastiquer jusqu’à ce que les données d’un problème soient suffisamment disséquées pour pouvoir trancher, autrement dit :
accomplir les efforts nécessaires pour clarifier une situation afin d’aboutir à une position ferme et à des décisions nettes. C’est aussi de se donner du temps pour prononcer un NON et l’antichambre d’être bienvenue pour y patienter avant de pénétrer en ce H63

Au sommet d’une montagne, un tonnerre s’exprime !
Le tonnerre est mouvement, secousse, avancée, désir !
Alors que la montagne est rigueur, fermeté, sagesse, stabilité.
L’écartèlement est complet entre ces deux courants opposés,
 dont la disposition et le rythme sont à contretemps l’un de l’autre.

Siao est " petit "
Kouo est le " défaut ", cela devient alors " les défauts du petit ".

En ce H62 une image triple y est contenue, plus loin une autre approche d'image est donnée par Dominique Bonpaix.
 -Premier dessin, celui du haut que l’on retrouve dans le H9,
est un trait vertical entre deux autres qui lui servent de canal,
 est le symbole de l’ Influx de l’impulsion pure de la Cause Initiale
qui vient stimuler l’univers pour tisser la toile de la Manifestation ;
 il  " traverse "  dit le dessin.

-Deuxième image, un bec de lièvre : déjà vu
 en H28 où le " Souffle créateur
 traverse le Principe des idées archétypes et
leur donne la vie."


-Et le troisième, une bouche et son mouvement
à ce H62, il anime les formes et
crée le Principe du langage qui sert à communiquer. »

Ce pouvoir est l’expression dynamique de la Cause Initiale :
si lui est pur (le trait vertical), la forme ne l’est pas (bec de lièvre).
Canal, souffle, mouvement, on approche du H63, avec ces trois conditions réunies.

Ce H62 est en fait l’antichambre du H63, hexagramme le plus en harmonie c’est
 l' accomplissement le déjà traversé ,
il y a tout un chemin pour y parvenir avec beaucoup de pérégrinations.

Ce H62 a le goût du parfait mais pas loin puisqu’encore avec de petits défauts.
Le H61 nous avait presque expliqué (même salivé) le H63,
 en ce H62 il y a comme un défaut.... qu'il faut surmonter…passer...
par un arrêt qui nous fait voir, entrevoir
les détails à retenir, notamment le son.

 C’est encore un hexagramme de patience mais plus d’inquiétude dès lors on reste dans "le petit."

Pierre Faure d'avancer de suite que l' EXCES de PETIT
 "est un passage qui peut s'avérer bénéfique si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre, toutefois l'heure n'est pas
à des entreprises grandioses, ni aux espoirs démesurés qui portent à des perspectives irréalisables. "


En effet en cet EXCES de petit, y règne, l’incertitude, l’hésitation, l’appréhension, la défiance, il est donc raisonnable de s’en tenir à l’instant présent sans plus.

Ces sentiments de doute qui prédominent engendre des situations scabreuses.
René Char en donne une belle citation :
"Il faut savoir se composer une santé du malheur.

Si le son a existé avant la parole il n’en est
 qu’un reflet de plus en plus imparfait à mesure
 que les plans se diversifient car il perd à chaque fois de sa puissance.

Dans le sens divinatoire de l’image,
 on a un objet ténu de sa nature et partagé en deux
 dans le dessin du haut de cet hexagramme,
 il attire l’attention sur tout ce qui est de peu d’importance.
En dessous, ce bec de lièvre ne donne pas l’aisance pour s’exprimer.

Aujourd’hui les petites choses l’emportent sur les grandes
 que la situation actuelle rend incapable de réaliser.
Il faut laisser de côté pour l’instant les affaires graves
et importantes pour s’occuper des détails.
Dans le vocabulaire du Yi Jing, les mots
 petit, détail désignent la polarité Yin qui prédomine en cet antichambre.

Le H2 le RÉCEPTIF avec la formule : " en se mettant en avant il s’égare, "
propose un conseil au H62 : se placer dans la secondarité, la modération,
la juste place du Yin et son efficacité à ne pas être en avant, exposé.

" Si le bruit des ailes de l’oiseau, contrairement à la loi naturelle,
 monte et s’élève, cela indique une difficulté ;
 si, au contraire, il se conforme passivement à cette loi et
 descend, ce sera l’indication d’une chose aisée et facile.
Descendre constitue la grandeur du présage heureux. "


Descendre et ne pas gaspiller des paroles précieuses.
On dit que l’heure est au petit, à la défiance.
La place est occupée par ceux qui prétendent,
 mais chez qui le talent fait défaut.

Chez l’impulsif (ve) ou l’extravagant (e),
les échecs répétés renforcent l’arrogance,
 la folie pousse à oublier les plus élémentaires convenances.
L’homme de peu s’empêtre dans ses errances, il perd le Nord et le sens commun.

Se refusant à entrer dans ces jeux où le mesquin le dispute au prétentieux,
l’homme de bien rappelle au petit la modestie 
tout en le tenant à distance.
Distance d’acteur, qui offre au vulgaire le reflet amplifié de sa duplicité.

Ce H62 éclaire une situation «  de porte-à-faux, où il s'agit de revoir ses objectifs à la baisse, il importe d'avoir une solide cohésion interne permettant de garder les pieds sur terre ».
C’est d’un dialogue intérieur qui s’exprime en ces deux trigrammes.

S’il y a des petits défauts et de se diminuer c’est s’adapter qu’il faut,
 en s’imprégnant des tensions possibles. Un temps pour les analyser un temps pour les résoudre ou les décanter. Cela fait qu’une émotion qui survient est vécue pleinement.

« Le yi Jing pratique et interprétation pour la vie quotidienne » d'Arlette de Beaucorps et Dominique Bonpaix. Cette dernière auteure en son
« Yi Jing pour les nuls »
 donne une image du caractère ancien de ce H62.

" Pictogramme en deux parties : à gauche, sont dessinés trois petits traits verticaux représentant des graines. Trois ayant le sens de " grand nombre ", suggère la force germinatrice de ce qui est encore petit.
 C’est-à-dire la force du Yin. Lèvres scellées

Dans la seconde partie du pictogramme des traces sont dessinées au-dessus d'un pied,
 donnant l'idée générale du mouvement.
A droite, un trou (ressemblant à une bouche) est surmonté de lignes courbes.
Le sens global de tous ces caractères est celui de « passer à travers »,
 d' aller au-delà ,
 de « dépassement ». C’est l'excès de Yin.


En ce H62 des événements marquent un apprentissage quotidien
nécessaire et c’est en soi d’en trouver leur explication.
Le Tao de restaurer constamment l’équilibre
en tempérant les excès (Yin ou Yang) et parfois les manques.
Une marque de tempérance
même en période de pleine lune.

Dans certains domaines de la vie,
 dépasser la mesure appelle à temps à ralentir toute action et
de reprendre contact avec l’ Être intérieur ou le Soi .
Cela est comparable avec un contrôle obligé du mental, de l'ego qui disperse.

L’être intérieur jaillit en un éclat comme le jour qui naît, par un coup de Tonnerre.
Comment rechercher en son for intérieur une grande détermination à révéler cet Être,
sans fracas, en douceur ? Par le Yin inspiré en tout devin.

S’attacher à sa réceptivité
 est d’effectuer un pas réfléchi
 avant d’en entamer un autre, tout comme se nourrir naturellement
de ce qui est petit, simple.

Comment donc cet hexa  " évènementiel",
 ce petit défaut peut-il être canalisé ?

Le H35 est tout indiqué comme une nouvelle progression de la patience en l’antichambre.

Carl Gustave Jung d’apporter une très jolie image pour ce guide:
"Sa vie est lutte continuelle avec la disparition,
délivrance violente et momentanée de la nuit
perpétuellement aux aguets."



https://astropalais.forumactif.com/t1126-35-le-progres

35, le progrès ou avancer au grand jour, avancée éclairée.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Feu.
Par ce feu il faut y voir la clarté sortir de terre.
Toute chose se développe et se perfectionne peu à peu.

Les mots : avancement – obtention de la reconnaissance – appréciation – accomplissements – accélération – gains réguliers – clarté accrue.

Mais aussi :
Avancer, progresser, s’élever, être promu.

Autres symboles :
Le soleil arrive tel une flèche ou un oiseau qui s’apprête à toucher le sol – image d’émergence – image d’un pouvoir approchant – au grand jour.

Le Ricci : Expansion progressive, moment où ce qui est lumineux se répand sur l’obscur.

Le ciel antérieur du H35 l’ AVANCÉE est le H44 LA RENCONTRE ! C’est le temps du contact, de la conception, de la gestation, en résumé une progression qui conduit à se révéler . C’est ainsi lors d’une rencontre, tous les souffles sont ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. Sous-entendue celle de l’antichambre.

Le trigramme feu se trouve placé dessus celui de la terre…
il est évoqué en cette image, une belle idée,
l’éclat de la lumière au-dessus de la terre, c’est le jour qui croît et de paraître par l’orient.

S’arracher à la nuit qui enveloppe et protège,
 en extraire un improbable éclat, tel est le modèle
 qui s’offre aux humains à chaque lever du jour.
Et de prendre un petit-déjeuner.

Ce guide tend à faire observer un enjeu.
Cet enjeu est la disposition requise
pour faire s’éloigner une oppression et d’installer une lumière accueillante.

La terre est le domaine de la nuit.
Elle est l’abri obscur où les forces se reposent et se fondent,
 les formes s’y préparent en une lente gestation.
La lumière de se porter au-dessus de la terre.

La lumière est pouvoir d’apparaître, de révéler, de resplendir.
Quand la lumière s’élève au-dessus de la terre,
elle s’en dégage comme d’un giron, qui la nourrit mais la retient aussi.
Tiraillement, résistance, difficile ascension
par où une force secrète cherche à se transformer en clarté véritable.

Faire éclore un talent qui n’a pas été jusqu’alors ressenti…
est sous-jacent.


Faut-il attendre d’être sûr de soi comme l’apparition d’une émotion soudaine, imprévue, spontanée pour l’exprimer ?
Bien évidemment que non !
S'arracher à la nuit, c’est là où se niche
 la difficulté de faire jaillir la lumière en soi,
 celle qui a été sous terre ou bien attendre un jaillissement naturel
 venant au bon moment.

J’aime bien ce guide de progrès et la succession des H34 et H35
 se résume ainsi : le parfait épanouissement de la grande force (H34)
conduit à un progrès efficace le H35.
Il est d’une grande utilité face à une situation où spontanément,
on va de l’avant et de réaliser ses aspirations, inspirations.
Jour après jour, par un effort persévérant, « on écarte le voile et étendre sa connaissance.»

Progressivement d’emmagasiner de l’harmonie en soi
puis de la transmettre aux alentours.

Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King...
est contenu l’idée de s’accorder un temps de pensée utile-subtil ;
en quelque sorte c’est préparer la force universelle Yin-Yang en soi.

C’est une belle manière qu’a ce guide de
rendre palpable subtilement qu’en toute force à déployer
une observation supplémentaire est la bienvenue,
observer ce qui « arrive ».
Réfléchir soigneusement à tout acte à prendre lorsque nous sommes assaillis
par l’inattendu.

Certains textes taoïstes d’évoquer une question :
serait-ce le Tao qui par trois fois s’insinue ?
Il y aurait-il dans " l’air du temps " des changements qui s’annoncent ?

Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ?
Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître.
En faire une discipline à parfaire n’est pas un impossible rêve.
J’ajoute…qu’avec la méditation tout s’accroît.

C’est à chacun d’œuvrer par soi-même à l’émergence
 de potentiels nouveaux et d’expérimenter cette règle :
on trouve les choses en les faisant et de subtiles mémoires de renaître
spontanément.

Commençons alors par dégager une confiance très forte rien
qu’en soi.
J’aime bien ce guide de progrès et de le partager à d’autres
ce qui a été appris auprès du Sage que je nomme : le Livre !

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"

En cet avertissement du Yi King par cette association
H62 et H35.
L'heure est de prendre à bras le corps la maîtrise de soi.
Une méditation est nécessaire pour ressentir ces moments subtils
de paix et de sérénité.
  Devenir prêt à les regarder chez l'autre avec un œil tout neuf.

Lors de tout instant présent ressenti comme harmonieux,
une modification du regard fait que la situation (du H62) est acceptée
en toute circonstance bonne ou moins bonne.

Cette association H62 et H35, incite à avoir une hauteur de vue,
puisqu’une pleine expression de l’unicité se joue.

Un réel besoin de patienter et restant en de possibles petites entreprises on ne s’aventure pas dans les grandes.
Harmoniser la vie et obtenir une avancée (objectif le H63) par de petits pas à commencer par installer un silence précieux
 en soi, pour soi et autrui.
"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "

Le symbolisme des trigrammes est évocateur :
H62 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Tonnerre.
H35: le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Feu.

La montagne vaste terre imposante réduit les impulsions du tonnerre.
C’est ainsi que l’Être de valeur est plus porté à économiser sa force et
sans la gaspiller, il trouve un refuge idéal, son soi.

H62 : le tonnerre est stabilisé par la montagne qui demeure en base.
Cette montagne résistante au sol se découvre un tonnerre qui tonne mais au loin,
et lui confère le nom de porte, de passage à cette
antichambre du « accompli » hexagramme final du Livre.

H35 : La Terre d’évincer Montagne et Tonnerre, le Feu remplace
un tonnerre qui ne tonnera plus.
Le feu de se faire « voyageur » H56 lorsqu’il est sur la montagne.
Là, de s’entendre avec elle,
 sa proximité avec la terre le fait savoir, le feu de se régaler de toute l’étendue offerte. 
Bien sûr qu’à son habitude, le feu de s’enflammer trop vite et de courir la lande.
En ce H35, le feu de sortir de terre, de se dégager du giron de la terre, qui le protège mais l’emprisonne aussi. Il s’arrache à la nuit se prend en main pour faire émerger son pouvoir propre, s’attacher à la terre.

Mais avant, penser à entrevoir, appréhender un passage en antichambre
comme à l’approche d’une émotion à venir (celle d’y penser à ce H63),
une force de méditation apporte sa part à cet instant.
Naît une intelligence des émotions et nous armer de précautions face
à cet ordinaire si extraordinaire.

H62 et H35 s’accordent ensemble pour entrevoir pas à pas le portail sublime
 de l’Univers si l’on observe divers paramètres, notamment celui de gérer les petits défauts.
La force de tout dynamisme est d’appréhender ce qui survient.
L’unique conseil est qu’à toute situation compliquée, embarrassante,
une force d’acceptation est bien plus utile que celle d’affrontement !

Commencer PETIT en ce qui va poindre est une belle expérience proposée par cette étude, c’est s'en tenir à vivre l’émotion comme elle vient tout en visitant une antichambre.

En avançant progressivement on trouve des ressources qui n’apparaissaient pas,
des capacités en suspend car elles n’existaient auparavant
 qu’à l’état informe de potentiel.
Passés les petits défauts, on ne s’égare plus avant d’accéder au sublime.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
4  Au jardin des échanges / Au jour le jour... / haïku du jour le: 09 Septembre 2023 à 20:53:24
Un haïku
C'est où quoi
et comment
En un coup
On est Soi
Et content.


G H
5  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Re : Dimanche 11 juillet 2021 le: 12 Juillet 2021 à 11:04:52
Izazen

fort justement ce clip correspond au "coeur" du sujet .
Merci infiniment.


Guy H
6  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Dimanche 11 juillet 2021 le: 11 Juillet 2021 à 07:37:04

11, harmonie, paix, concorde ou prospérité et
33, nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.


Une première d'un titre appuyant une idée, celle de l'instant.




11, la Paix, concorde ou prospérité.

Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Terre.
Les éthers du ciel et de la terre s’unissent et s’harmonisent.
Nous sommes dans l’émerveillement de l’harmonie.

Les mots : harmonie – équilibre- perfection- stabilité – sentiment de bien-être- conditions favorables- expansion.

Mais aussi :
Grand, éminent. Suprême, extrême. Très. Paisible. Excessif, fastueux, prodigue.

Autres symboles :
Fluidité – extrême – de l’eau coule entre les mains – fluidité et stagnation alternent naturellement.

Le Ricci : prospérité – développement harmonieux, moment où les contraires communiquent.


Quelle bien belle image ce H11.

http://www.thetaooracle.com/print-peace.htm

Image à visionner sur le site de Ma Deva Padma, puis cliquer sur sample cards et ouvrir la carte Peace ou une toute autre
elles sont toutes à visionner sur le site.

D’abord visualiser les deux éléments qui composent cet hexagramme.
En bas ; dans les trois traits du bas, que des traits Yang, se trouve l’image du Ciel
et en haut dans les trois traits yin, c’est l’image de la Terre.

Comme la nature du Ciel et son mouvement est d’aller vers le haut,
 et la nature de la Terre a son mouvement de s’enfoncer en terre,
ces deux éléments fondamentaux s’épousent la plus harmonieusement si harmonieux ce mouvement est créateur de prospérité.

On dit qu’il y a une harmonie complète et tout expansion
est favorisée alors que les éléments néfastes
sont refoulés naturellement et rien ne favorise leur développement.

Une belle citation de Jean Lévi dans  " Les Fonctionnaires divins" :

  " La seule conformité aux rythmes saisonniers le métamorphose en roi,
car il accomplit par ce seul geste un acte de gouvernement."


L’idéogramme chinois très beau, enseigne de grandes idées.
Un homme en haut dispose de ses deux mains pour cultiver (son champ)
 et d’eau ( en bas de l’idéogramme) pour l’ irriguer.
C’est là le symbole de la  "paix dans le travail ".
Est-ce la définition de gouverner ?

Quand le grand et le petit vont devant l’un de l’autre, c’est l’harmonie générale.
Ciel et Terre communiquent, les rapports de force Yin et Yang s'interpénètrent,
 favorisant la floraison de tout ce qui pousse à travers les saisons.

Cette prospérité qui est liée à ce moment parfait " d’épousailles "
 entre ces deux éléments forts, est décrite comme un moment
riche de possibilités et de tranquillité.

C'est gouverner les éléments Yin et Yang, les plus opposés et complémentaires.
D'œuvrer face aux forces de méditation qui s’engagent n’est pas perçu au premier abord pour un jeune.

Le conseil donné par le H11 est un parfait équilibre qui s’instaure
 entre les polarités Yin et Yang du printemps.
Le cycle poursuit son déroulement jusqu’à ce que les positions
s’inversent lors de la séparation automnale.

La configuration finit ainsi par se renverser :
 les deux figures ne sont pas seulement en opposition,
elles sont le retournement et l’aboutissement l’une de l’autre, comme avec les H23 et H24.

Ce retournement est annoncé dans chacun des deux hexagrammes.
 H11 et H12…ete H23 et H24.
En résumé dans l’usure (H23) est liée une mutation importante
et la prospérité en est l’aboutissement en retour. (H24).
Si l’on use de trop de discipline on obtient l’effet inverse que celui qui était recherché à l’initial.

Prospérité est un contexte d’échange, où la rencontre entre
 Ciel et Terre permet l’exubérance printanière (un peu de folie ne nuit pas)
puis, les relations se durcissent
 (comme les conflits, d’où parfois l’intervention de gens armés)
 et au fil du temps, les difficultés apparaissent,
 d’où des récoltes bonnes ou mauvaises.

D’où des considérations de ce que l’homme a fait de la nature.
Pierre Rhabi apporte une tonalité à la prospérité sur cette planète.

"Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation
Qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes !"


Carol.K.Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage " Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos" cernent le problème lié à une prospérité débridée:
" Le Sage nous apprend, dans cet hexagramme, que le « petit » doit tout d’abord « s’éloigner » pour que le « grand » puisse approcher, sous la forme d’harmonie, de paix et de prospérité.
Le « petit » désigne ici les idées de base, ou prémisses, inventées par l’ego collectif, qui sont les « meneurs » du désordre.
Nous sommes guidés afin de les identifier, puis de les éliminer.
La première d’entre elles est l’idée que les humains sont spéciaux au sein de la création et que l’univers tourne autour d’eux. Cette idée de base a généré la « bande de gazon » de croyances erronées sur la Nature, lesquelles sont responsables du désordre.
 Ironiquement, les versions traditionnelles de cet hexagramme considèrent ces croyances comme des vérités ancestrales, alors que c’est précisément sur elles que l’ego collectif fonde son autorité pour établir et maintenir sa domination sur la Nature et la société…./…

[deux phrases à retenir des versions traditionnelles.]
 « l’homme à pour destinée de représenter la volonté du ciel et de la terre » et
« l’homme a pour tâche d’ordonner la Nature. »
Version Wilhelm qui devient dans la « brique rouge » de C.Javary :

  " Les Souverains ainsi
par leur capacité à parachever
le Dao du Ciel-Terre
accompagnaient l’adéquation
du Ciel-Terre
et aidaient ainsi au bien-être de tout
le peuple. "

 
Et cela débouche sur une antique citation (énigmatique qui nécessite une explication)
Au sixième trait du H11:

  " …/…le rempart fait retour au fossé. "
C.Javary et P.Faure apportent cette explication.

"A ce niveau (de la prospérité), comme souvent au niveau de sortie d’un hexagramme, la situation bascule et un mouvement de repli se manifeste.
Après avoir culminé à la ligne précédente, la PROSPERITE « se fane » comme l’ADVERSITE (H12) au dernier trait de l’hexagramme opposé H12…/…
L’interaction entre souffles créatif et réceptif cesse de se produire.
L’échange se sclérose et tourne au rapport de forces.
Les relations se transforment en rigidités défensives symbolisées par
 le rempart, dont l’écroulement évoque une retombée
à la mesure de la position élevée atteinte au stade précédent (5èm trait). "


Cela se termine (cette prospérité) par une appréciation mantique négative en ce H11
 par « présage de gêne ! »
 C'est si peu dire lorsque l'écologie est au cœur de cette gêne !

Toutefois, un nouvel espoir est né, la paix est la bienvenue.
Le cycle du temps met en valeur le bien-fondé et l’unité des contraires.
C'est ce qui guide de ne pas faire d’effort pour surmonter une oppression.
Persévérer dans une réflexion fait qu’elle aboutit au concret.
C’est qu’il est bon de méditer à propos de situations paradoxales présentées
 par le Livre des Changements,
développer du Yin mais en garder très haut du Yang.

Ces périodes d’harmonie constatées
sont la marque de la délicate
 phase de transition entre l’obscurité et la lumière,
 l’aube et le crépuscule,
quand tout semble être à sa juste place dans le monde et
que l’on expérimente un sentiment profond de bien-être et de liberté.

De tels moments rayonnent et étincèlent de promesses.
Le Ciel se manifeste sur Terre et la vie semble divine.
C'est un moment de grande fluidité entre créativité et réceptivité.

Et cette paix renvoie à des leçons apprises.
On ne peut être empêché
 d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même et
paradoxalement si tous les feux semblent être au vert,
on manifeste la nécessité de faire retraite avant de changer de cycle.
Le H33 est recommandé.



Nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.

Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Ciel.
Le ciel par sa nature est au-dessus.
Néanmoins la montagne demeure immuable
et conserve ses forces, même si elle est dominée.

La réflexion de faire retraite passe à la
dimension des actes à accomplir,
d’un retrait ou de plusieurs .
Guidé par la manière d’inciter autrui, cela induit
un cycle naturel des choses, nouveau, celui de faire retraite
en ne s’exposant pas.

Les mots : départ à point nommé – lâcher prise – repli – réévaluation – retrait – conseil de s’en aller sans la moindre hésitation (de la situation).
Mais aussi :
S’enfuir, s’échapper.
Se cacher, se dérober, disparaître. Tromper.

Autres symboles :
Le porcelet qui s’enfuit ou se cache à l’approche du danger – reculer – s’enfuir – se cacher – céder – se retirer.

Le Ricci : retraite, moment de recul qui permet de l’emporter sur les forces adverses.


Après avoir duré, enduré, la manière dont notre endurance (H32) a duré… … vient le retrait.
".../...Non pas un sauve-qui-peut qui s’installe
 mais ainsi par un retrait
on abandonne pas purement et simplement le champ de bataille à l’adversaire.
 On lui rend plutôt l’avance difficile en manifestant encore
 de la résistance en des point isolés.
De cette manière on prépare déjà la contre-offensive dans la retraite "
 
R.Wilhelm.
Cette première phrase citée est l’une
des plus prisée pour désigner une décision
 difficile à prendre car elle demande d’agir
de manière paradoxale à l’endurance.
Cela jusqu’à désarçonner l’entourage.
Même des généraux lors de batailles.

Voyons l’image de ce TOUN.
De droite à gauche, un sanglier au clair de lune marche lentement.
L’idée suggérée est celle de "dissimulation" dans le sens que :

  "C’est dans une vie sans éclat que le petit réussit. "

Et par extension un vieil adage chinois invoque par :
"Mieux vaut attendre longtemps pour s’unir que mal s’unir."

C’est ce qui est contenu dans la manière d’agir d’un chamane,
qui s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine,
 mais sans sévérité.

Si se tenir en retrait est devenu nécessaire face à
 l’arrivée d’éléments perturbateurs dans la situation,
 il s’agit d’un acte volontaire car comprendre
 la loi d’une telle retraite active n’est pas aisé
 voire même pour des stratèges militaires, c’est inacceptable.
En fait le but du retrait est de conserver sa propre liberté
et de ne rien se laisser imposer .

Sous le Ciel il y a la Montagne… retrait.
Le ciel est la fermeté par qui le monde suit son cours.
Son mouvemente est fluide ; il s’éloigne et revient,
de déploiement en replis,
 s’imposant des détours pour mieux
 inscrire sa course en une patiente échéance.

La montagne touche au ciel.
C’est pour toucher au ciel que les ermites trouve ce lieu montagnard,
idéal à s’y retirer,
préférant au contact des hommes la proximité de ce qui préside
au fonctionnement des choses.

La montagne est la gardienne du ciel.
Par sa masse importante, elle arrête,
oblige à la hauteur qui voudrait s’aventurer par-delà cette porte.
C’est un surplomb qu’elle propose,
qui mène à replacer la perspective dans le paysage,
 l’instant dans la saison,
c’est une belle invitation à percevoir l’immense boucle du  temps.

Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps.
Pas de mouvement sans retrait,
 pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour.
Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan.

Et donc l’homme de bien se voit confronté à l’homme de peu qui
lui est dans l’incapacité à voir au-delà de la circonstance immédiate.

Nous arrivons à un point cruciale de la situation TOUN.
Lorsqu’arrive le moment de se désengager de l’œuvre accomplie,
 l’homme de bien ne se laisse pas dicter sa conduite
par ceux que leur intérêt et leur petitesse aveugle.

Étant à lui-même sa propre référence,
 il sait garder son orientation sans perdre sa stabilité ;
 il ne subit pas la relation.

Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour,
c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle"
alors nous sommes parfois décontenancés et sans réaction,
sinon celle de se mettre en retrait, d’autres d’écrire à l’abri.

Secouer sa torpeur,
épurer son regard,
rectifier sa posture,
c’est comme si notre esprit avait mué…
alors qu’il était oppressé.
En fait c’est une transformation à vivre, une de plus,
un changement par le retrait……décidé.
 De Confucius :

" L’homme de bien connaît le juste,
l’homme de peu ne connaît que le profit. "


Par l’image de la montagne
est toujours proposé l’exercice d’une méditation.
Cela permet à tout un chacun de se découvrir ou bien de se retrouver......
se maîtriser.
C’est sur le faîte d'une montagne à gravir que les vallées
 de la conscience sont remplies comme celles de la confiance.

" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance une retraite. "

Symbolisme des trigrammes,
un symbolisme très fort évoquant le flux universel
comme en beaucoup d’autres hexagrammes .

H11 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Terre.
H33 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Ciel.

Voici une énergie yang et son complément yin, ciel et terre, ce qui produit
une prodigieuse prospérité.
En cette prospérité garante d’une bonne marche, une ascension se prépare,
celle de la montagne et une inspiration (espérance) de voir le jour, atteindre le ciel,
mais pas de suite.
Seulement après un lent, patient retrait qui prépare une créativité.

Quoi de plus beau que d’aller en un pas nouveau
à la construction de relations sociales nouvelles
comme si déjà un immense océan était à franchir,
une montagne à gravir,
sortir d’une coquille,
ou bien gréer un navire.

Ces H11 et H33 permettent cependant d’avancer en confiance
et de toucher le ciel seulement arrivé au sommet d’une montagne.

Jolie conclusion à cette étude.

Comprendre la nécessité d’un retrait ou de prendre du recul, se détache,
faire confiance au ciel ayant gardé une foi dans les changements,
on demeure libre de choisir
les moyens opportuns suivant les circonstances
sans miroiter de grandes réussites pour l’instant.

Quand arrive l’heure du retrait,
 des forces se rassemblent et de songer déjà aux cycles futurs.
Solidité de la montagne qui maintient à distance,
aisance du ciel qui ne s’éloigne dans l’obscur
que pour mieux demeurer  LUMINEUX.


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
7  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Se tenir dans les divergences. le: 08 Juin 2021 à 12:15:15



38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte
et 15, se tenir ou la modestie, humilité.


Cette étude du H38 et H15 apporte des informations sur l’apparition de discordes, de différents expliqués non expliqués, des points de vue divergents,
 certains de ne déboucher sur aucun accord et
d’autres par contre de sortir par le haut après des partages opportuns.
Après une décision mûrement réfléchie, acceptée et une attitude harmonieuse, se tenir..

C’est ainsi qu’en fin d’étude de ces hexas, je suis allé retrouver une très ancienne anecdote chinoise du début de notre ère. Une belle illustration à cette association avec l’exemple de Huineng devenant le 6èm patriarche de l’école Tch’an.



38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte.

Le trigramme Brume est surmonté par celui du Feu.
La flamme qui monte et l’humidité qui descend, opposés par nature,
ces deux trigrammes évoquent le sens d’opposition, de séparation, désunion, divergence ouverte.

Les mots : points de vue opposés – différences personnelles – rupture de communication – disharmonie – malentendus – désunion.

Mais aussi :
Divergence au niveau des yeux, différent, discordant, étrange, s’opposer, être en désaccord, éloigné, séparé.

Autres symboles :
Œil – bigler – regard divergent – temps intermédiaire entre la fin et le début de l’année – vaincre sa peur du surnaturel – réaliser que les extrêmes sont en fait les extrémités d’un même ensemble – extérieur.

Le Ricci : opposition, moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde.


Voyons un peu l’image du H38.
Le pictogramme représente à gauche le soleil vivifiant,
à droite le soleil desséchant sous la figure d’un rond en paille
ou en rameaux sur lequel on versait des libations
puis que l’on brûlait pour le faire disparaître.

Cette figure était fréquente sur les bronzes antiques.
Elle est importante car pour la première fois
 on montre l’opposition d’un même état :
le soleil donneur de vie ou de mort.

Ces deux essences semblent s’opposer
mais elles ont, en réalité,
la même identité car la dualité vient d’une UNITÉ.

"  Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé,
 comprendre l’harmonie de la vie,
même dans son aspect qui nous semble destructeur "
,
dit l’homme doué du Yi Jing (ou homme de bien).

La lumière est constante mais en descendant tout au long des étapes de la manifestation, son expansion la canalise,
 la coagule petit à petit et lui donne des aspects qui semblent différents;
 le sens " loucher de deux côtés à la fois "
 donne assez bien l’idée de la vue et de ses yeux divergents…
le strabisme progresse jusqu’à la divergence d’esprit, le mental s’interroge.

Ce H38 montre la séparation des principes opposés (yin-yang)
empêchant le mélange (de se réaliser) et
 faisant perdre à chacun d’eux son individualité première.
Chacun gardant son point de vue, il y a même absence de partage pour l’instant.

La difficulté consiste à bien comprendre ce qui différencie le H38 du H39 à commencer par
penser que notre point de vue n’est pas « juste »
tandis que celui de l’autre serait « faux » ;
c‘est la coexistence des deux qui est utile. Il ne s’agit donc pas ni de céder
ni de triompher d’un adversaire.
Il est plutôt question d’une opposition susceptible d’évoluer.

Souvent ce H38 vient en réponse à des situations de négociation lorsque les deux parties sont égales.
En haut le trigramme feu se place au-dessus de la brume. Divergence.
Ainsi l’homme de bien en assemblant (tout de même) en vient à différencier.

La brume qui s’étend sur le paysage excelle à fondre les matières
 et tamiser les couleurs.
Tel un voile qui annule les différences,
 elle répand ce petit d’air d’entente qui enchante et rassemble.

Le feu est plus violent : il dévoile, il accentue les angles,
il distingue les êtres qui , par lui,
prennent conscience de ce qui les sépare.
Et des paroles de s'enflammer, d’attacher.

Deux désirs donc, mais des allures opposées, des menées différentes :
 il y aura bientôt divergence entre le diaphane et le dur.
Il n’est pas question de fusionner entre eau et feu comme avec le H63.

Tout individu cherchant sa place dans le monde s’efforce
 de se rapprocher de ce qui le ressemble.
Comportement mimétique, qui stimule et rassure à la fois.
Enfin je rencontre cet autre moi-même, parfaitement identique !
Mais l’illusion ne dure pas, et le mélange
 se défait bientôt sous les feux cruels de la réalité :

Boris Cyrulnik dans Les Nourritures affectives écrit ceci :

" Si l’autre introduit le même monde que le mien,
notre monde interpersonnel sera d’emblée familier.
Ce comportement mimétique crée d’emblée
un monde interpersonnel heureux,
car il stimule sans angoisser.

Mais cette condition du bonheur implique
 que l’autre soit parfaitement identique
car la moindre variation crée une sensation d’étrangeté angoissante
qui risque de nous faire basculer de l’extase
 à l’horreur en nous poussant à éliminer
celui dont la minuscule différence vient de gâcher notre bonheur."


L’innocence de la brume ne résiste pas longtemps à la clarté du feu.
S’ensuivent des désaccords et les disputes,
qui ne font pas la part entre la remontrance superficielle et le vrai différent.

Quand notre façon de penser diffère de celle d’un autre,
 chacun doit prendre du recul vis-à-vis du sujet de controverse
 pour avoir une vision d’ensemble plus nette.


Lors d’un conflit entre l’intuition et la rationalité,
le plus sage est de se dégager d’abord des frictions trop rapides,
 de s’éloigner des points d’achoppement afin de retrouver un terrain d’entente.
Pas de précipitation dans une résolution à envisager.

 Cette approche intelligente de l’opposition consiste tout d’abord à le définir
 ce terrain neutre et ensuite s’y rencontrer.

C’est peut-être une démarche difficile à entreprendre mais, en persévérant,
l’effort en vaut largement la peine car il peut apporter des bienfaits inattendus.

Et comme les difficultés de communications peuvent toujours être surmontées
quand il y a un désir sincère de parvenir à l’harmonie,
nous devons en premier et le premier, assouplir notre mode de pensée
qui parfois est rigide.

De véritables résonances deviennent alors perceptibles,
 des harmoniques communes redessinent le chemin d’une unité possible.
mieux : établir le domaine partagé conduit bientôt à percevoir la différence.
Mais elle n’est plus un obstacle à l’entente.

Ce qui heurtait prend tout son sens,
ce qui était refus de se laisser altérer apparaît peu à peu
comme une nécessité au vu de chaque identité.
La vision des oppositions, des différences dans le quotidien,
ne peut être poussée trop loin afin qu’elle ne se transforme pas
en incompréhension puisqu’elle porte en elle de l’ harmonie.

 Afin de ne pas "tomber " dans une divergence stérile un guide est tout à fait approprié : l’hexagramme 15.
Celui qui s'adapte en toutes circonstances.

Ce guide  incontournable vise à nous faire découvrir ce qui,
 en nous, est opposable…. même un pouvoir, celui de dire non !
Ce guide se le permet… puisqu’il se tient en toute circonstances.



15, l’humilité, modestie ou se tenir.

Les mots : modération – humilité – simplicité – absence de prétention – respect de soi – sincérité – respectabilité .

Mais aussi :
Respectueux. Qui cède volontiers aux autres. Qui se met au-dessous des autres. Poli, humble, modeste.

Autres symboles:
Parole - gerbes de céréales tenue en main - paroles ordonnées comme les tiges tenues en main - respectueux et vif.

Le Ricci : insuffisance, moment où le manque tend à être comblé.


La modestie est la vertu dominante du sage.
L’art de la parole juste est aussi employé par tout diplomate.
Ne dit-on pas la parole est d'argent mais le silence est d'or.

En ce H15, modeste guide une image double :
à gauche du caractère, la parole et, par extension,
celui qui parle et qu’on écoute.
Un maître.
A droite une main réunit deux tiges de céréales,
 en fait, une botte,
 allusion aux travaux des champs.
Donc, celui qui parle et qu’on écoute n’hésite pas à accomplir
les rudes travaux.

L’humilité ou réserve enseigne à résumer
ses forces et à tenir sa place.
Se tenir ainsi dans et par la communication.
Trouver l’équilibre entre le dedans et le dehors.
Toute progression, " poussée vers le haut ",
sera harmonieuse car emprunte de cette humilité qui fait défaut
aux " juvéniles ".

Entre la réserve et l’affirmation, entre l’excès et le manque,
 le guide apprend qu’en certaines circonstances subtiles,
 il est recommandé de dire :  non
 et cela sans que nous rejetions
la différence exprimée par autrui.
Peut-être faut-il en ces deux hexas avoir la présence d'exprimer
 un non paisiblement manifesté ?

La modestie implique d’être sûr de soi.
A quoi sert d’en « rajouter » lorsqu’on a une idée précise
 de sa valeur ?
Si nous évitons de les souligner, nos talents seront plus facilement acceptés par les autres.


A cette étude des H38 et H15,
il est proposé que tonnerre brume-eau, montagne et terre trouvent à s'accorder.
Ils réclament cet accord disons naturellement.

Voyons les trigrammes et leur symbolisme.
H38 : trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté par le trigramme Feu.
H15: trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Terre.

Il y a deux façons de s’adapter en cette association :
1) la méthode douce du lac qui fait s’estomper celle yang du feu,
2) puis celle de la stabilité de la montagne avec la fécondité de la terre.
En filigrane nous avons une cohésion harmonieuse par les différences.

La montagne se met à « parler », la terre de la magnifier.
Si la montagne représente une stabilité, un promontoire fait de terre,
elle permet à tout un chacun d'observer tout azimut et par-dessus,
 une autre terre qui féconde,
 permet de se tenir dans le Yin.
Inexprimable Yin à suivre.

D’exprimer un yin de manière humble puis d’apprivoiser à une petite échelle.

Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King...
est contenu le temps de penser utile pour inspirer l’harmonie
 aux alentours de soi et d’agir en un déclic lors d'une divergence qui survient.

L’approche judicieuse de la brume en éloignant l'énergie du feu permet de réaliser
 un projet colossal d'une concorde et des chances d’aboutir . Ce H15 expose cette manière d'agir subtilement en harmonie.

On émet l’idée de procéder avec une conviction très forte
pour transformer les êtres et les choses !
Pour construire de nouveaux rapports harmonieux,
souvent cela commence par apporter un bouquet de fleurs inattendu.

L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient…
(celle de dire non)
il aura exprimé un non qui n’est plus dualité,
puisqu’il l’aura exprimé avec un grand sentiment d’humilité et de vibrer à l’écho de cet ordre naturel appelé Harmonie.

Un plongeon en cette immense flux universel
 fait retrouver une parole sereine... dans un éternel chemin de changements.



L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient…
(celle de dire non)
 même avec un enthousiasme certain…
 il aura exprimé un non qui n’est plus dualité,
puisqu’il l’aura exprimé avec un grand sentiment,
paradoxalement celui de réunir les avis de chacun.

Je reproduis le début du H38, par la définition du Ricci :
moment où les forces contraires se complètent mutuellement
dans une action féconde puisque la nature nous apprend à se tenir.

Mon propos fait suite à une relecture d’un plus bel effet de la compréhension du taoïsme.

Anecdote.
En Chine lors de la désignation du 6èm patriarche Tch‘an,
Huineng (638-713 de notre ère) simple assistant cuisinier auteur d’un poème de quatre vers,
poème devenu légendaire par la suite.

L’histoire est qu’il était temps de céder la place du 5èm patriarche dans un monastère Tch’an.
Shenxiu fin lettré du monastère, proche d’accéder au patriarcat se lance et à la porte de la chambre du patriarche vieillissant, dépose le poème suivant qui doit refléter l’entendement zen.

Le corps est l’arbre de l’éveil
Le cœur est comme le support d’un clair miroir
Sans cesse il faut l’épousseter avec vigilance
Afin de ne pas attirer les poussières du monde.

Et tous les moines de réciter par cœur ce quatrain de celui qu’ils estimaient devenir leur futur patriarche.
Le lendemain certains disent deux jours après, Huineng qui ne savait pas écrire, affecté aux cuisines de se faire aider fut l’auteur d’un second quatrain remis au patriarche.

Au fondement de l’éveil il n’y a pas d’arbre.
Un clair miroir, lui non plus n’a pas de support.
Fondamentalement il n’y a aucun être,
Où donc attirer les poussières du monde ?

Le patriarche avait compris que Shenxiu n’avait pas franchi la porte de l’Illumination et ne connaissait pas sa nature propre. Les moines eux ne le comprirent pas.

Le patriarche clandestinement remit le bol et la robe symboles de son autorité à Huineng.
Cela provoqua une bronca et Huineng dut s’enfuir.
Le monastère se divisa en deux.
L’école du Nord qui défendit suivant la logique de son quatrain, l’éveil graduel.
Et l’école du Sud qui défendit l’éveil subit.

En conclusion le Zen est comme un miroir.
Le miroir n’est jamais souillé par le reflet.

Huineng étant celui qui par son humilité extrême (et illumination)
a su faire comprendre au patriarche qu’il était nécessaire de se TENIR !
Huineng revint au monastère et entouré par des moines (dont Shenxiu) s’ouvrait une nouvelle ère du taoïsme zen. Ce n’est qu’après sa mort qu’il devint le 6èm patriarche Tch’an puisqu’il refusa d’en endosser le titre de son vivant.


H38 et H15 belle inspiration.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
8  Au jardin des pensées et philosophies / Vos inspirations personnelles ou autres et poèmes / Re : François Cheng le: 07 Avril 2021 à 20:26:16
Hou la la !

Que de belles images ajoutées d'un poème savoureux ......
encore encore !

Et d'accompagner ces mots et images d'une pensée subtile à partager.

Merci Izazen !

Guy H
9  Au jardin des pensées et philosophies / ☯ Méditations du TAO ☯ / Re : ☯ Méditations du TAO ☯ rassemblées par Jean-Paul Bourre le: 02 Mai 2020 à 18:03:40
Depuis le 30 mars, nous sommes le 2 mai 2020

Je découvre cette rubrique et vais donc la suivre doré navant !

Des événements actuels de cette pandémie, un sujet si exceptionnel fait l'objet d'une recherche parmi les chapitres du Dao de Jing.

Je l'intitule :



FAUSSE ROUTE

«Les hommes sont égarés et cela dure depuis longtemps»
 trouve-t-on dans le Dao de jing (chap. 58, trad. Daniel Nazir).

Quelle est donc cette erreur commune à tous les hommes ?
Le Dao de Jing donne quelques éléments de réponse.

- «Quand le grand Tao fut délaissé… les Etats souffrirent de la corruption, du désordre»
(chap. 18, idem);

- «Lorsque le Tao fut délaissé il y eut... désordre»
 (chap. 38, idem);

- «Il n’est pas de plus grande erreur que de vouloir satisfaire ses désirs» (chap. 46, idem);

- «Le moi est ce par quoi on a des tribulations» (chap. 13, idem).;.

- «Connaître la loi éternelle (tout retourne toujours au Dao*),
 c’est être éclairé; l’ignorer est un aveuglement qui rend malheureux»

(chap. 16, idem).

D’où il ressort que l’erreur constante de l’homme est de se prendre pour une entité (assimilation à l’ego désirant) séparée du Tout - le Dao - par méconnaissance de soi.
«Celui qui se connaît lui-même est réellement éclairé» (chap. 33, idem).

Mieux vaut donc, pour l’être humain, suivre le conseil du chapitre 41 du Dao de Jing:
«Le lettré supérieur écoute la Voie et la met en pratique»
 (trad. James TAPP/Christine Destruhaut).

Quelle est la pratique du sage taoïste ?

Pour lui, il s’agit de «n’agir que par le non-agir» (chap. 63, trad. Rémi Mathieu).

 «L’homme prend modèle sur la terre...» (chap. 25, idem).

 Il est «telle une femelle» (chap. 10, idem).

Il «se place en arrière» (chap. 7, idem),

«éclairant mais non point éblouissant» (chap.58, idem).

 Il «désire être sans désir» (chap. 64, idem)
 car «celui qui agit selon la voie diminue chaque jour» (chap. 48, idem).

Pour «retrouver» le Dao, la Voie,
 on pourrait résumer la pratique du daoïsme ainsi :
Derrière, Dessous, Dedans.

A chacun d’y voir ce que contient le Livre et de ne pas faire fausse route
 en ces temps de pandémie !

Guy H



10  Au jardin des échanges / Psychologie / Re : Quand ça va trop vite... le: 28 Mars 2020 à 11:33:32
" nous avons profondément besoin de vivre à notre rythme "

11  La vie du site / Aux présentations / Re : Anniversaires le: 21 Mars 2020 à 12:40:05
J'adore les pandas

Guy H
12  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue Licorne le: 21 Mars 2020 à 12:39:01
COUCOU   Licorne…

heureux de ta présence en ces lieux
  tellement il y a à découvrir !



Guy H
13  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue Pepi le: 22 Octobre 2017 à 14:50:30
Bien venue  Pepi


J'ajoute Pepi tôt c'est mieux que tard.... Lèvres scellées


14  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue izz871 le: 19 Octobre 2015 à 20:19:29
 Souriant

BIENVENUE à toi izz871........

Ô grand Bern art de poster........!

Plin de belles chauses ici..........et notamment lortau  graf
permet de sans tendre ! Tu voua ce ke je resang !

Amitiés 

15  Au jardin des échanges / Au café du jardin / Re : à tous :-) le: 25 Décembre 2014 à 10:25:33
Merci Izazen

Les fêtes, les fêtes... chaque jour est une fête !
OUI c'est possible.

Bonnes fêtes !

Guy H
16  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue TaoSeul le: 02 Décembre 2014 à 11:28:09
Petite info...
3 000 ans avant notre ère sous Babylone, les chiffres étant connus,
l'idée du zéro était née,
mais pas sous une forme......elle était née sans plus.
Alors pour se satisfaire du zéro non créé,
exemple l'écriture de 103... on créa
le BLANC !

Un espace entre le 1 et 3.

De là à y voir que le zéro prenait forme venant du  vide !

Etonnant non ?

Guy H
17  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue TaoSeul le: 01 Décembre 2014 à 11:19:06
Bonjour TaoSeul, soulate, louates, touales, etc.....

" le rien en fait l'utilité "  chapitre 11....

" Mais qui tiens la souris du grand Ordinateur Universel ?
Celui qui ouvre toutes les windows ?"

Belle journée à toi  Guy H
18  Au jardin des pensées et philosophies / Textes à méditer / Re : L'Amour selon Osho le: 21 Juillet 2014 à 09:42:13
 
Puiser en soi ces phrases concrètes,
 puiser en soi la nature des mots,
 ensuite que d'harmonie échangée !

Du bonheur pour la journée !

 Guy H
19  Au jardin des échanges / Psychologie / Re : Les 15 choses que vous devez abandonner pour être heureux le: 13 Mars 2014 à 11:16:57
Le flux universel est amour.
Ah le mot est parfois si beau que peu l'emprunte
ou à qui "mieux mieux "!

Ataraxie ? Stoïcisme ? Ni l'un ni l'autre.
S'attacher aux mots pourquoi pas mais
 parfois s'en libérer est gage d'en comprendre d'autres !
Les plus simples qui remontent jusqu'au subconscient.

Bonne réflexion à toi Moguilev, paix en retour !

Guy H
20  La vie du site / Aux présentations / Re : Anniversaires le: 04 Mars 2014 à 11:07:13
Merci à toi Mogui !  Vais de ce pas boire une Leffe  Moguilev !

belle journée à toi !

Guy H
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