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24 Mai 2024 à 23:44:16

Izazen  |  Messages récents
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 1 
 le: Aujourd'hui à 01:56:06 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

  7, maître d’armes ou l’armée et sa discipline et
1, l’élan créatif ou Ciel redoublé.


Rassembler des énergies très fortes et par une discipline exubérante
de faire venir à l’existence une créativité
moment essentiel d’une éducation Yang.


https://astropalais.forumactif.com/t1334-07-l-armee-populaire

7, l’armée ou discipline.  CHEU..

  Ou éduquer la multitude.
Le trigramme Eau en bas et la Terre en haut qui recouvre l’eau…
l’eau se trouve au milieu de la terre, de là naît la multitude
regroupée puis du pouvoir exercé sur elle.
Tout comme l’armée.

Les mots : exercice de l’autorité – mise en place de limites – prise du taureau par les cornes – élaboration d’une stratégie – mobilisation des forces.

Mais aussi :
Corps de troupes de 2500 soldats ; division. Armée, troupe, multitude. Général. Maître qui enseigne, professeur ; quelqu’un passé maître dans son art, artisan qualifié, artiste.

Autres symboles :
Discipline – général – professeur – maître – un drapeau sur les murs du camp annonce que le général est dedans – tristesse.

Le Ricci : ralliement, moment où, face au danger, on rassemble les énergies et établit la discipline.

Le ciel antérieur du H7 est le H20 LE REGARD ou LA VUE.
Afin de prendre conscience d’une discipline qui portera ses fruits, il faut prendre de la hauteur, élargir sa vision (de la discipline comme d’une stratégie guerrière) et comme de s’élever sur une montagne, de profiter d’un point de vue idéal, dédié à l’observation, une vue d’ensemble du
 " paysage " de s’offrir
 ainsi mieux s’adapter à cette discipline.


Le caractère chinois est imagé par deux dessins :

à gauche, un mur, mais ce mur est petit comme inachevé : c’est la fondation,
à droite sont des racines sous terre.

CHEU est le " maître "fondement et racine de toute connaissance.
(J’ouvre une parenthèse, car cela me fait penser au plus grand stratège politique et militaire de tous les temps : 
Sun Tsé qui composa un ouvrage appelé les 13 articles de Sun Tsé,
un chef d’œuvre de stratégie encore enseigné dans les écoles militaires
des grandes puissances notamment en Chine.)

La sentence qui illumine ce H7:

 "Un vieux maître, qui possède une longue expérience, ne peut se tromper."

D’une armée on dit qu’elle est un regroupement de foule,
une communauté de gens qui est à la fois disciplinée (il vaut mieux)
mais cantonnée dans une caserne ?
Les troupes restent inoffensives, par contre en cas de conflit,
" sortant " des casernes là est le danger en tant que potentiel guerrier.
D'ailleurs cite C.Javary, les soldats sortent au son Yang !

C’est pour cela que le trigramme du bas (le danger)
 est en dessous de celui de la terre (passive).
Donc en dedans de l’armée un potentiel guerrier est
 menaçant mais vue extérieurement,
 l’armée semble être paisible,
 presque faisant partie du paysage et parfois très discrète.

Les différents sens du H7 :

- La tendance à laisser envahir et désorganiser son territoire.
- La nécessité de se prendre en main pour se défendre.
- Une guerre, qui demande courage et combativité.
- La discipline, la ténacité, la rigueur.
- L’abandon aux forces profondes, à l’émotivité, aux pulsions inconscientes.
- La réticence à mettre en œuvre sa force personnelle.
- La possibilité d’accumuler du pouvoir par l’obéissance, la répétition, l’exercice (militaire).


Ces gens en armes réclament d’être disciplinés
 les éléments ou les personnes qui constituent la situation et
de les diriger vers la réalisation de l’objectif,
dans les meilleures conditions possibles.
(J’ajoute sans trop de " casse " en pertes humaines.)

En résumé, l’armée n’est pas trop la chose facile à diriger,
 mais présage une heureuse fortune pour le chef de l’armée
qui la discipline.
Car sans discipline, les communautés versent dans le chaos ;
et sans autodiscipline, l’individu va droit à l’éparpillement
sinon à l’éclatement.

La discipline marche main dans la main avec les facultés de jugement,
 de méthode et d’organisation : ce sont les meilleures armes
dont nous disposons pour résister aux bombardements d’informations,
de sollicitations et de pressions en tout genre que nous devons subir jour après jour.
Terre et Eau, l’image est symbolique :
 la terre morcelée image de la multitude et
l’eau symbolise la force cachée qu’elle recèle.

L’homme de bien connaît le courage du peuple
mais n’ignore pas la dureté qui lui est sous-jacente.
A même de percevoir le potentiel de violence
d’une vigueur mal maîtrisée,
 il en comprend les ressorts,
 et plutôt que de condamner sa sauvagerie latente,
 il la prend en charge pour en faire la substance d’un ensemble organisé.
Ce qui vaut d’apprendre pour un chef militaire cela vaut pour l’individu.

Robert Van Gulik écrit à propos de l’un de ses personnages :
"  Sa sauvagerie primitive était tenue en respect
 par la noblesse de son esprit,
 tandis que sa violence se sublimait
pour devenir un courage presque surhumain. "


Cet hexagramme " événementiel ",
révèle qu’il appartient à chacun de soi de prendre en charge
les forces immatures qu’il abrite,
de reconnaître et d’accepter le farouche pour le civiliser et le guider.

A chacun de transformer sa brutalité native en spontanéité fugace,
c’est montrer subtilement que toute impulsivité immodérée
peut-être maîtrisée.

Jean Lévi écrit :

"[Telles sont] les vertus que l’on prête au grand chef militaire :
l’intelligence pour échafauder des plans et répartir ses forces,
la compassion pour partager les peines et les fatigues
de ses soldats, la résolution pour trancher
 rapidement de la conduite à tenir."


Fort de ces conseils, quel guide
d’apporter un bienfait à un travail de discipline ?
Qu'une énergie yang hors norme soit-elle disciplinée ou désorganisée
 (par des gens en armes) se développe, on obtient subtilement une créativité. H1.


https://astropalais.forumactif.com/t1328-01-la-sublime-reussite

1, l’élan créatif ou le Ciel redoublé.

De François Cheng
" Il s’élance, fulgurant, et virevolte, superbe.
Tantôt il fait briller ses écailles, tantôt il laisse deviner sa queue.
C’est par son double aspect visible-invisible que le dragon exerce son infini pouvoir de fascination. A la fois visible et invisible, voilà le charme inépuisable de la Nature."


"Être créatif, c’est se laisser investir par le souffle qui préside à l’apparition des phénomènes, être porté par cette force première et entière qui impulse le mouvement de la vie et le pousse à déployer dans la multiplicité des formes.
C’est aussi trouver la capacité à mener cet élan généreux au terme où il donne tous ses fruits et, par-delà la récolte, savoir revenir en son for intérieur préparer d’autres germinations futures. "

De Pierre Faure en son « Classique des Mutations. »

Ciel répété, les six traits sont yang,
ces deux mêmes trigrammes du Ciel
évoquent une force dynamique redoublée, multipliée, hors norme.

 Les mots : principe actif yang  - force – ténacité – dynamisme – inspiration – ciel – masculinité – autorité – père .

Mais aussi :
Ciel, firmament. Masculin. Le souverain.
Prononcé Gan : sec, séché par le soleil.

Autres symboles :
Le soleil réveille brumes et germes enfouis dans le sol – évaporation – séchage – le ciel – le souverain – ferme.

Le Ricci : l’élan, le dynamisme fondamental, la puissance active de transformation, considéré comme l’attribut du Ciel.
Le ciel antérieur du H1 est le H52.
Comment ? Une montagne est naturellement stable, inactive, promontoire, lieu de contemplation, méditation et de n’être point Yang. Voilà de quoi se métamorphoser pour faire naître du Yang, car la montagne est heureuse de " toucher " ce Ciel.


Ce H1 par six traits yang est agrémenté de six hexagrammes dits
" dérivés " de nous apporter une étendue de l’action yang de
ce  UN par six phases proposées par Pierre Faure
en son
« Classique des Mutations ».

-H44, la rencontre est un temps de retenue, dédié à la conception et à la gestation.
-   H13, s’accorder aux autres avec nos semblables,
-   H10, une marche rituelle, décrivant une avancée audacieuse,
-   H9, apprivoisement par le Petit, est une retenue permettant de tempérer la force yang (nous dépassons la moitié de l’hexagramme).
-   H14, le grand Advenir, un moment (en ce 5èm dérivé) d’intense créativité,
-   H43, la résolution est un contexte d’une grande pression intérieure
 (Yang bien sûr).


Ces six traits Yang qui composent le UN, c’est la manifestation du YANG  résumée ainsi : conception, gestation, s’accorder, marche rituelle, retenue, faire advenir et en apprécier une résolution.
Cela par une organisation maîtrisée, une discipline.

L’origine de toutes choses, avancement jusqu’à l’état de perfection.
Son origine, provient de la Montagne.[Hexagramme ciel antérieur.
Le ciel se trouve en liaison direct avec la Montagne d’où ce lieu
pour transmettre son potentiel yang.
Et lorsque l'on regarde une montagne au loin,
 il n'apparaît que son sommet pas sa base.

L’énergie vitale exprimée par ce H1 est à l’origine de tout commencement d’activité.
"La marche du Ciel est puissante
ainsi l’homme de bien se fortifie sans cesse."


L’image de cet hexa UN est un soleil, symbole de Vie et de Lumière,
se lève et perce à travers les branches.
Il réchauffe l’atmosphère.
L’humidité, appelée par le haut, quitte le bas et monte en vapeurs.
L’un et l’autre s’attirent, l’un montant, l’autre descendant.
Ce soleil va absorber l’humidité de la terre, comme le mâle
 met en mouvement le féminin qui lui répond.

Ce UN montre que quelque chose de nouveau est en train de naître,
En ce UN on doit y mettre une grande intelligence, de la fermeté et beaucoup d’activité.

Le Ciel est le souffle inépuisable de l’infini.
Esprit d’émergence et force de renouvellement,
aptitude à concevoir, à initier, à orienter,
 le Ciel est l’image d’un souffle créateur qui possède en lui-même
 la ressource nécessaire pour aller de l’avant et se perpétuer sans cesse.

Ce quotidien YANG surprend par une activité au-delà de la norme.
C’est un " souffle " nouveau dont les effets visibles font
un peu partie de soi.

François Cheng dit à propos de ce "souffle" :

 "Quelque part, un souffle d’avant vie cherche à se muer en chant.
A cet effet ce souffle a besoin de prendre possession  parmi les hommes,
de quelques êtres assez résistants pour supporter
sa terrifiante pression,
assez tenaces pour se laisser pousser plus loin qu’eux-mêmes."


Du H7, un seul trait (à la deuxième place) d’être Yang, les cinq autres de changer en yang pour obtenir le H1 en guide.
Ce deuxième trait subtil du H4 est laconique :
" Se trouver au cœur de l’armée est faste. Pas de faute.
Le Roi donne trois fois mandat."

C’est recevoir les dons du ciel.
C’est la position d’un commandant au cœur de ses troupes.
C’est de l’intelligence et du dévouement de ce grand serviteur que tout dépend.
Par une discipline appropriée.
En hexagramme dérivé au H7, le H2. LE RÉCEPTIF.
C’est l’obscure et l’indéterminé, mais aussi la force de porter une bienveillance au potentiel immense pour l’organiser et l’aider à prendre forme.

C’est de la discipline apportée à ce commandant.

Et de retrouver le H2. LE RÉCEPTIF comme hexagramme dérivé du H1 à son sixième trait.
Le réceptif est la situation même où l’on apprend à accomplir sa tâche en se tenant en seconde position : en se mettant en avant, il s’égare nous indique le Jugement de l(hexagramme.
Ainsi :
Le dragon vole dans le ciel : l’Être Grand crée.

Volant dans l’azur, soutenu par le souffle céleste, le dragon file à toute allure.

Emporté par le mouvement fluide et puissant du vivant, il est
  " à la place même de la puissance céleste"
 en adéquation totale avec l’émergence des phénomènes.

Ce cinquième trait du H1 parle du dragon comme un élan très puissant
 qui pousse à créer – inventer – fonder – établir - construire.

Cette étude de ces H7 et H1 est significative :
de parvenir à la bonne heure et au bon moment pour
voir les énergies se déployer car le présage est faste pour un être d’expérience
discipliné.
A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard d'une tierce personne)
 on vibre alors à l’écho de ce moment crucial pour être créatif.

Plonger en cet immense harmonie
fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
 à tout ce qui est partagé.
 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang.

Le flux vital poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.

Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global.
Et par un retour à la simplicité n’en sera qu’harmonieux.

Cela est contenu aussi en l’arcane majeur 6 du tarot : l’ Amoureux.
La signification première de cet arcane est que rien n’est possible sur un plan initiatique
 – d’une manière plus générale sur le plan spirituel –
sans un élément affectif.
Parmi tout ce qui touche l’Amoureux, il est des sensations éphémères qui s’estompent sitôt apparues, d’autres laissent une trace plus durable comme les imprégnations profondes de l’Amour.

Se tenir en tout moment et s’approcher d’une harmonie, la faire advenir.
Comment ? Le ciel de pourvoir et fait se coller les êtres avec ce flux cosmique,
ainsi de le pratiquer comme tout jardinier, agriculteur, éleveur,
aimant la nature.
C’est coller à la constance des changements de l’univers.

De cette étude il y a un déclic qui s’opère,
à vivre un changement heureux (cependant avec vigueur)
le langage d’être discipliné par une indicible création dans le
 "le ici et maintenant."

Symbolisme des trigrammes.
H7 : le trigramme Eau en bas est surmonté par le trigramme Terre.
H1 : le trigramme Ciel est en bas comme en haut.

H7  :Une dynamique yang hors norme s’exprime, se manifeste tous azimuts , le yang "s’éclate" il est question d’actions stratégiques d’harmonie à produire,
essentiellement pour résoudre des problèmes majeurs.
 Eau et Terre d'être au cœur de cette dynamique.

H1 : Une dynamique hors norme déplace les montagnes et les vallées.
L’action du Ciel dépasse l’entendement. Le dragon animal céleste de "  s’élever jusqu’aux nuages azurés et devenir le messager du ciel."

Tous les traits yang en action, c’est : " Une troupe de dragons " qui apparaît :" Qu’aucun ne soit en tête est faste "
Et veillant  à ne pas s’imposer de façon outrancière, le Ciel ne succombe pas
à cet écueil du dirigisme, il connaît la souplesse discrète et fluide qui permet des créativités.
L’adaptabilité caractéristique du Yin permet au Ciel de ne pas se mettre:" en avant " et de s’adapter au Yin de la Terre et de l’Eau.
Ayant son hexagramme nucléaire en lui, comme lui, ce Créatif est élan, impulsion, puissance d’activation, dans le domaine de l’unique et de l’entièreté.
Il est discipliné.

Une connivence secrète comme une sympathie des contraires.
En cette étude il est utile de se fier à la nature fluide de la vie
cette dynamique ininterrompue et équilibrée de changements
dont la fonction consiste à réduire les excès et combler les vides.

Par la suite de trouver de la compagnie sur le chemin engagé et partager agréablement.

C'est un moment idéal de vibrer à l’écho de cet ordre naturel éternel, le flux cosmique.
Et à la mesure d’un cœur battant
on commence à installer un silence précieux en soi,
pour soi et autrui.

Cette association est subtile, son étude revient à démontrer que lorsqu’un manque de discipline est manifeste, cela peut compromettre tout projet de créativité.
D’où la formule consacrée d’obtenir l’effet inverse que celui initialement
envisagé, partagé.
 
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique. La discipline d’être indispensable.


Tel un parfum venant de la brume d’un lac ou de la rosée des campagnes,
 la joie imprègne subtilement avec un sourire enfantin et
comme l’affirme ce vieux dicton :
 " quand vous souriez, le monde entier sourit avec vous ! "

La vie nous invite à stimuler une multitude de personnes inspirées
et par une certaine discipline de fer,
c'est un saut dans la créativité, l’expansion d’un art qui en découle.

Sans pour cela de se mettre en marche au pas cadencé comme à l’armée,
on devient vigilant quant aux paroles qui sortent de la bouche,
et d'être modéré dans son action qui ne peut être décousue
ainsi d'apprendre la grande leçon du dragon :
pas de fermeté sans souplesse, pas de déploiement sans adaptabilité.
"Le dragon c’est l’infinité des métamorphoses.
L’esprit, c’est l’imprévisibilité du Yin et du Yang. Voilà pourquoi la voie de l’épanouissement de l’esprit prend modèle sur les cinq dragons."



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent
chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 2 
 le: Hier à 17:17:43 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


29, l’Eau, ABYSSE, ou s’entraîner au passage des ravins
 et 28, excès et même l’excès de grand.


On est proche de la réalité en définissant l’hexa 29 comme :
l’entraînement au passage des ravins,
avec des circonstances évoquant la présence d’un danger comme un traquenard.
Mais quoi de plus enseignant que de se dire en pratique :
et bien la dernière fois, je m’en suis bien sorti ".

 Le H28, est une circonstance inhabituelle qui vient ajouter à la situation: un excès.
L’excès de tout, d’actions, de paroles, d’inactions et de silences et de précipices.
Belle opportunité pour en apprendre davantage sur ce H29.



https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete

K’AN. Entraînement aux abîmes, au passage des ravins.

Le trigramme Eau est répété deux fois, les gouffres sont le domaine de l’eau :
mouvante, insaisissable, mystérieuse, insondable, c’est l’alliée des profondeurs.
Ce H29 est la répétition d’un danger comme un vide qui s’ouvre sous nos pas !

Les mots: danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .

Mais aussi :
S’exercer, s’entraîner à, apprendre, pratiquer, se familiariser avec, répéter un exercice, habitude, entraînement.

Autres symboles :
Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.

Le Ricci : Abîme, successions de dangers, moment où les difficultés multiples suscitent un redoublement d’effort pour atteindre au but.

Le ciel antérieur du H29 est le [H2]. La Terre porte toute chose.
Elle est le lieu du recueil, de la gestation, de la naissance, du soutien.. A son image, l’Être de valeur cultive en lui-même de la force et l’infinie patience qui permettent de supporter êtres et situations tels qu’ils se présentent, tel qu’un ravins ou abysses.


" C’est sagesse que d’avoir peur. "
Carl Gustav Jung.

Xi K’an , l’image comprend deux caractères.
Le premier dessin sont des plumes et le mot blanc ou soleil levant, à son début du jour.
La combinaison des plumes et du « début » a le sens de s’exercer, s’entraîner à apprendre, se familiariser avec, pratiquer allant à répéter un exercice comme pour l’oiseau à son premier vol.

Dessous ce premier caractère, le second a le radical « terre »
mais cette terre est un endroit qui fait défaut, où l’on s’enfonce comme dans une fosse,
 un piège, un abîme, un trou, un précipice où le sol se dérobe sous les pas.
Peurs, vertiges angoisses et d’autres ravins du cœur sont à vivre d’une part puis à franchir.
Autre pensée sur le sujet
 de Sylvie Verbois."Ce qui s’enfonce brusquement : l’être touche les profondeurs du doute et du désespoir."

En la Grande Image est écrit :
L’eau par un cours continuel atteint son but :
l’entraînement aux abîmes.
Ainsi l’Être de valeur,
agissant avec un zèle réitéré,
S’ENTRAÎNE à l’apprentissage des affaires redoutables .
L’homme se sent piégé par un élément qu’il ne contrôle pas.

Alors une expérience passée est à remettre en mémoire, ce qui vient du passé :
 se tenir immobile.
Et si cet hexagramme présente des aspects de crainte,
 il n’en est pas moins un hexagramme
 où se trouve la solution,
 de s’en sortir par un entraînement
à ces "passages" difficiles, une vigilance est de mise !
[Le H27, nucléaire, NOURRIR, se nourrir de cette vigilance, prudence.]

Et oui, plus l’adversité nous atteint et plus
d’expériences de l’adversité sont amassées.

Et quels que soient les dangers encourus,
 il faut garder confiance.

En fait ce H29 des "abysses"
 revient souvent lorsqu’ une expérience passée
nous fait TILT.


Le petit travail d’observation de la situation,
cette expérience qui  "reviendrait" :
 permet d’élever un obstacle pour s’en protéger et
 ne pas retomber dans le danger qui se présente.
 C’est de l’entraînement sans plus.

Revenons à l’image K’AN.
Deux auteurs en parlent de manière identique.

En premier Claude Pipitone en son "Yi King du thérapeute."
"…deux êtres vivent en symbiose, voire en interdépendance.
La plante à gauche inspire du gaz carbonique et expire de l’oxygène et l’homme inspire de l’oxygène et expire du gaz carbonique.
La plante trouve à côté de cet homme ce dont elle a besoin de vivre.
Ce pictogramme au sens littéral du dessin pourrait s’appeler le souffle de l’homme,
 du père…./…"


Marguerite de Surany aborde aussi cette image de Khan en son " Perpétuel Devenir. "
" La petite plante à gauche vient de sortir de terre et commence à croître. Elle assimile et capte l’énergie d’activité Yang solaire et astrale et la distribue.
Le jour elle exhale l’oxygène, la nuit du gaz carbonique. Un circuit s’organise qui va du ciel à la terre et de la terre au ciel.

Cet homme à droite (de l’image) respire ; il prend de l’oxygène et rejette le gaz carbonique. Ses pieds sont sur la terre, sa tête vers le ciel. En lui aussi s’organise un circuit intégration/rejet qui entretient la vie. C’est l’interlude subtil de la force vitale qui comprend le flux et le reflux, le stimulant et la réaction…./…
Cet immense circuit magnétique qui est la Vie est une Chose Unique. Il n’y a pas de matière, il n’y a pas d’esprit, mais seulement une lumière qui en crée une autre, la nourrit qui en recrée une autre…/…"


Et maintenant un plus apparaît en des ouvrages comme ceux de C.D.Javary et D.Bonpaix.
Des plumes, oui qui n’apparaissent pas en d’autres ouvrages !
Ces plumes au-dessus d’un soleil levant signifie le début d’un mouvement d’ailes.
Un apprentissage du vol.
A droite du dessin le signe de la terre et une gorge dont on voit la glotte surmontée de trois traits horizontaux : signe de déficit, du manque. Ces deux parties accolées donnent le sens de " gouffre à franchir ".
Et pour y arriver dans le Jugement du H29 sont écrites quatre phrases :
Il y a onde porteuse.
Unifier le cœur.
Favorisant.
Agir amène à se surpasser.


On en vient de suite aux différents sens du H29 selon Pierre Faure :

-   La peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies.
-   La mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression.
-   Une épreuve émotionnellement fatigante.
-    Une difficulté à avancer.
-   Un blocage intérieur, le manque de confiance.
-   La tendance à dramatiser.
-   La traversée nécessaire de l’obscurité ou de la nuit intérieure.

L’insistance de l’eau : par la reprise incessante de son mouvement,
finit toujours par vaincre.


D’où une insistance à vouloir franchir les obstacles,
 ils n’en seront que plus faciles par la suite à franchir dès lors
qu’ils se présenteront en une même teneur ;
seulement il est important de ne pas atteindre un seuil critique pour ne pas plonger dans l’inconnu.

L’eau qu’elle s’accumule patiemment dans les creux
ou bien revienne par vagues répétées,
 c’est de son obstination que lui naît sa force,
 par la persévérance qu’elle détermine son chemin.
L’humain d’en garder un excellent conseil comme
de faire face à l'emportement de l'eau jusqu'à des catastrophes
comme les inondations.

Sombre comme les ravins où elle s’assemble,
 lourde comme la peine que demande leur franchissement,
l’eau est alliée à l’obscur.
Elle est pourtant source de fécondité.

Telle une lumière céleste, elle agit dans ce qui est
"caché et dissimulé, "
mais aussi dans ce qui a
" le cœur dense ".

Son écoulement continu est l’image
de l’opiniâtreté nécessaire à qui veut sortir de la confusion.
C’est ainsi que l’homme de bien connaît l’importance de la pratique,
qui discipline les forces sauvages et
 rassemble les énergies en une orientation claire.

Cette leçon, il l’étend à ceux qu’il a en charge de guider :
son enseignement ne fait qu’imiter l’écoulement continuel de l’eau et delà
mettre à profit les risques répétés inhérents au moment.
Un mouvement se produit celui de juguler ses peurs.

Et six hexagrammes dérivés aident à apporter un complément bien utile
comme des « compagnons » de route à ces entraînements
 au franchissement des ravins.

H60 : la limitation.
H8 : la solidarité ou alliance.
H48, le puits ou source.
H47, l’accablement ou épuisement.
H7, l'armée ou discipline.
H59, la dissolution ou dénouer.

Voici proposé les six conseils prioritaires !
D’abord trouver une juste mesure des capacités à avoir pour cet entraînement.
Dépasser ses peurs en se recentrant sur de solides appuis et se sortir de toute inquiétude.
Une aide extérieure de venir qui nous enseigne à rechercher en soi une énergie
sachant qu’une contrainte en découlera,
un épuisement ou fatigue.
Vient la volonté de rassembler des forces dans un but de dissoudre en soi des rigidités,
 des blocages, les évacuer alors par une discipline efficace.

Comme l’écrivait Zhu Xi :

" Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes,
il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ;
ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "
   

Le guide de cet "abysse"
est celui qui porte en lui des dispositions fortes,
 grandes pour traverser toute épreuve périlleuse.
Alors, freiner ou franchir les ravins tout-de même ?

 Le H28. L’excès de grand devient un guide tel un avertissement
« le point focal au-delà duquel on ne peut aller ».
Alors franchir ou s’arrêter à un point limite ?
Le guide détient un réel potentiel, une forte aide.
De fait, on se calme, se détend avant de se projeter dans le grand excès.



https://astropalais.forumactif.com/t293-28-la-faille

28, l’excès ou l’excès de grand...ou dépassement,
 déséquilibre.


Au-dessus du trigramme Bois ou Vent se trouve le trigramme Brume (du lac).
Au milieu de 4 traits yang, de chaque côté se trouvent deux traits yin qui sont à des places extérieures, comme le milieu est en excès, les extrêmes ne peuvent supporter cette force interne, une charge trop lourde est en excès.

Les mots: stress – surcharge – épuisement – obsession – gloutonnerie – fardeau – inquiétude – point de rupture .

Mais aussi :
Da : Grand. Important, grandir. Adulte ? Noble. Aîné.
Guo : traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute.
Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou tout simplement du temps.

Autres symboles :
Grand, important, déployé – traverser, franchir, aller au-delà – dépasser une limite – la grande traversée – aller au-delà de la carapace – grand mouvement de dépassement des normes – c’est l’apogée, le renversement.   
 
Le Ricci : dépassement, moment où une grande puissance surmonte les obstacles pour atteindre son but.

Le ciel antérieur du H28 est le H60 la MESURE ou les limites.
Qu’un point important de tenir toute la structure d’une situation soit apprécié, il est nécessaire d’avoir conscience des limites à se donner en ce Grand Excès. Faire acte  de modération devient une tempérance efficace à tout excès.


Le pictogramme est significatif d’un excès de yang qui donne aussi l’indication d’un dépassement et d’autres d’y voir la prépondérance de ce qui est Grand.
Une poutre faîtière d’être si lourde et de craindre, de risquer qu’elle échappe
à son poids !

Si l’excès est un poids qui devient insupportable, il réclame tant d’efforts que cela entraîne lassitude, tristesse, sentiment de combat solitaire et d’épuisement.
Cependant ce fardeau peut être supporté et supportable par tout temps.

 Premier conseil du H28 afin de n’être pas pris au dépourvu en toute action de gouverner
être averti que :"Le danger est grand. (aussi dans le franchissement des ravins)
Il faut faire preuve de qualités et d'initiatives exceptionnelles pour le surmonter.
Une position de repli est à envisager."


Carl Gustav Jung a une belle citation concernant tout fardeau :
" L’homme doit être seul pour découvrir ce qui le porte
lorsqu’il n’est plus en état de se porter lui-même. "

Période difficile où la désolation est à un point ultime autrement écrit une phrase qui :
 " s’appelle la nuit noire de l’âme."

C’est aussi ce que l’on apprend en traversant le H47 l’accablement, période où il est utile de se ressourcer intérieurement et d’autres d’écrire de retrouver son Soi !

L’idéogramme qui définit le caractère chinois désigne le sommet de la tête.
Un point au-delà duquel on ne peut aller – pour l’acupuncteur, ce point se situe tout en haut du crâne et se définit comme celui où toutes les énergies Yang se rassemblent.
Le terme a plus largement le sens, de sommet, cime, faîte,
et celui plus abstrait d’origine, d’essentiel, et par où s’évade l’âme du taoïste
« pour aller vaquer hors du corps » selon Wieger.

Ce H28 d’apporter sa sagesse,
 par la tête c'est-à-dire l’essentiel.
Est concentré en lui un plein de possibilités pour faire face au danger
 induit par l’image de cette poutre faîtière.
 L’enjeu est d’exprimer un souffle vibrant intérieur.

En ce H28 on y lit les mots absence de faute et absence d’éloge.
Une poutre faîtière qui ploie au point de rupture mais qui ne s’écroule pas.
C'est possible par une maîtrise de l'interaction des deux trigrammes
vent et brume.
Explorons cette interaction.

L'action de la brume est d'envelopper, d’entourer et de diffuser
 aux alentours une confiance, l’assurance de bien faire.
 Aller dans l’excès permet aussi d’être
 dans une créativité hors norme et de faire face idéalement à un trop-plein d’émotions.
La brume où la parole est d’une grande importance, la communication de parcourir des étendues comme au travers des médias.

 Le bois ou vent intervient, son action apporte souplesse, la brume d'échanger le plus haut et le plus loin possible jusqu'à un excès, incluant toutefois une fragilité.

Dans les difficultés puis dans la crainte que
le "toit" d’une confiance éclate,
 ne doit pas faire défaillir, puisqu’en nucléaire, le cœur du H28,
 il y a l’hexagramme H1, du yang hors norme , le ciel pourvoit en bien.
 Pas de faute mais aussi pas d’éloge.
Condition exceptionnelle pour trouver un accord à des oppositions
voire de graves divergences .

De revenir à une partie du pictogramme,
si le bec de lièvre marque une mesure qui ne peut être totalement exprimée par la bouche,
 il désigne en outre, il révèle une autre interprétation :
celle d’être une cupule divinatoire fraisée dans une omoplate animal.

Le chaman approchait un stylet chauffé qui faisait apparaître des craquelures.
Apparaissaient des signes interprétés yin ou yang.
L’homme qui sait lire le message du ciel, est ce chaman avec une parole sacrée,
 mystérieuse même et d’être dévouée au ciel,
puisqu’ accompagnée par lui.

"Il y a tout en soi pour voir les débuts "porteurs" de fruits bénéfiques, prometteurs, tout un essor d’une marche d’approche
 au bon moment, au bon endroit……"


S’approcher lorsqu’une poutre faîtière est sur le point
de déséquilibrer tout un ensemble,
 est d’avancer en communiquant avec souplesse par du Yin.

Un conseil par ce H28, est apporté par Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » par le premier trait explicatif, résumant ces deux hexagrammes :
" C'est un moment où une attitude souple et naturelle permet de bien gérer la situation et de prévenir les excès. Il faut continuer dans ce sens sans hésitation."

Sachant que la brume submerge les arbres, elle se propage avec aisance.
Savoir s’enraciner, le bois creuse obstinément son chemin dans la terre.
L’Être de valeur, seul sans crainte ne se laisse pas écarteler entre ces deux tendances.
Il réalise ses aspirations et revient se ressourcer en lui-même.

Cette étude, invite à modifier la manière de percevoir,
 ressentir intérieurement qu’un excès débordant
est parfois salutaire et la prospérité d’advenir.
Il est ce souffle plein, entier, intense qu’il se manifeste au printemps.

Et d’émettre cette pensée :
Ô qu'il est bon de se libérer avec modération. "
s’accorder aux mouvements de l’univers,
 comme de s’emporter en un merveilleux
bonheur de vivre.

Le lâcher prise sait rafraîchir une vision d’ensemble de tout EXCES,
et le le cœur de s’en trouver allégé.

SEPT défis dans l’Excès DE GRAND à relever selon Pierre Faure :

-   Ne pas tout prendre sur ses épaules.
-   Gérer la force personnelle avec plus de souplesse et d’habileté.
-   Ne pas se laisser tétaniser par la difficulté.
-   Sortir de son isolement en acceptant du soutien.
-   Relever le défi de ce à quoi l’on prétend.
-   Donner toute sa mesure à son énergie.
-   Redéfinir son orientation et aller bravement de l’avant.


" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance et non en plein désarroi. "
La vie devient une opportunité de découvrir un sens caché en soi,
 on parvient à s'approcher de ce que vit en tout chaman qui s'ignore
et de ne pas échapper à exprimer cette confiance d’émotions.

Comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan
 avec un art de s’accorder aux mouvements de l’univers…
c’est la condition d’une croissance pérenne.
Le Ciel d'y pourvoir par une bienveillance.

Petit conseil :
"Lorsque nous voulons modeler quelque chose, ou quelqu’un,
commençons par adopter en soi une extrême souplesse,
puis trouvant une communauté de gens empruntant ce même chemin,
c’est de concert que le groupe à son tour apprend en toute confiance à se modeler !"

Manière de se comporter en harmonie au franchissement des abîmes.

Ces H29 et H28, proposent une réflexion par l’image des trigrammes et
de comment ils s'influencent entre eux.

Le H 29 le trigramme Eau est redoublée en bas comme en haut
Le H 28 le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac) .

H29 : L’eau se trouve redoublée en ce H29, elle apporte son côté insondable voire même inquiétant.
Elle suit continuellement son cours, patiemment mais obstinément elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle ou de le contourner.
L’eau se trouvent redoublée en ce H29, elle apporte son côté insondable voire même inquiétant
 et le H28 présente un point de déséquilibre qui n’aide pas au franchissement de ravins mais en
ajoute des difficultés.

Franchir des ravins est une manière d’avancer à la façon Yin.
et paradoxalement à ce yin, le 28
 possède l’hexagramme le plus yang  nucléaire 1.

H28 : Un vent stagnant, une brume qui s’élève, d’où l’idée d’un flottement intérieur.
C’est aussi ne pas voir et entendre ce qui n’est pas,
l’appréhension d’un état hors norme, en excès.
Le vent comme la brume disparaissant,
apparaît souvent un manque de contrôle de soi,
 la poutre faîtière en soi bien trop pesante.
Lorsque la brume submerge les arbres,
 il faut revenir aux qualités premières de ces deux symboles.
Savoir s’exposer, telle la brume qui se propage avec aisance ET savoir s’enraciner,
tel le bois qui creuse obstinément son chemin dans le yin de la terre.
 
La réflexion à avoir est qu’en toute dynamique,
une énergie se concentre puis se libère
et induit la rencontre avec un danger menaçant.
Une poutre faîtière de rompre pas forcément
si l’on persévère car « avancer est propice  » paradoxalement.

Un conseil par ce H28, est apporté par Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » par le premier trait explicatif, résumant ces deux hexagrammes : " C'est un moment où une attitude souple et naturelle permet de bien gérer la situation et de prévenir les excès. Il faut continuer dans ce sens sans hésitation."

Tout de même une menace réside en cette association,
où toute l’attention à apprendre à franchir des ravins
est impactée par un excès, à la fois du vent et brume.

Lorsqu’il est question d’actions de franchir, de passer par-dessus des ravins,
 des réactions énergiques se préparent, condensées, tout projet sont déjà dans les tiroirs
 alors pourquoi s’en inquiéter ?

Le " bon moment " à choisir n’échappe pas à celui qui est adepte
du franchissement des "ravins " il doit s’en satisfaire et ne pas en être contrarié.

Comme l’écrivait Zhu Xi :
"Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes,
il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ;
ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "


Une finalité heureuse à pareille situation est possible
à qui sait utiliser son pouvoir de retenue même
lorsque l’excès vient en contrecarrer une résolution harmonieuse.
Et ce n’est pas un jeu d’enfants.


 

Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 22 Mai 2024 à 11:09:59 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H




De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

25, l’inattendu, l’innocence ou agir dans la spontanéité et
38, discorde, opposition, divergence, contradiction, séparation.


 Les H25 et H38 invitent à ce que le spontané soit
perçu comme une situation à ne pas avoir d’attentes ni de projeter,
 pas simple de saisir un côté paradoxal d’intervenir malgré tout avec
" ce qui survient "
d’où des discordances, des différences d’être apaisées par une méditation appropriée.



https://astropalais.forumactif.com/t1352-25-la-purete

Prévoir l'imprévu est aussi comme prévoir
le début d'une mélodie et d'en émettre les contours
jusqu'à la note juste produite par un précieux instrument
 venant de l'Harmonie comme tombé du Ciel.

Un chant Yin d’en sortir.
L’imprévu, l’inattendu, le spontané est parfois quelque chose
 qui nous saisit et emprisonne.
Comment le faire s’épanouir ?
Par le vivre de suite en l’instant présent, sans attendre.

Une poésie de naître en un haïku
" Sur la plus haute branche,
un superbe chant,
il perce les cœurs cet été. "

Guy  H


25, l’innocence, agir avec spontanéité, intuition connectée, pureté du cœur.

Le trigramme Tonnerre ou Foudre est surmonté du trigramme Ciel.
Le tonnerre exprime le mouvement (parfois fort)
or le mouvement obéissant au Ciel est dans l’ordre du monde,
tandis que le mouvement brusque ou l’acte né du désir humain
engendre le plus souvent désordre et peine.

Ce H25 est celui de l’extrême sincérité…ou Wou Wang.

Les mots : nature confiante – originalité – spontanéité – franchise – simplicité – inattendu.

Mais aussi :Wu :Non, ne…pas. Négation.
Wang : vain, téméraire, mensonger. A tort, à la légère, sans fondement. Désordonné. Insensé, déraisonnable.

Autres symboles :
Ne pas laisser la femme disparaître - ne pas se couper du réel par la culture de certitudes erronées – fantasmes – attitude libre de préjugés favorisant attention et intuition – ne rien attendre – inattendu.

Le Ricci : Non errance, moment où la fidélité des êtres leur permet de procéder avec assurance.

Le Ciel antérieur du H25 est le H22, la beauté, la grâce tient donc !
" La beauté est un invité qu’on aime accueillir partout." Écrivait Goethe.
 En ce H22 on tient compte des images, des représentations de la vie, de la nature, c’est le paraître, comme ce qui survient dans le soudain.
La grâce dotée d’une force incommensurable d’apparaître comme inattendue.


Wou, nous est imagé par un homme faisant des efforts pour dépasser
 une ligne horizontale au-dessus de lui,
univers impénétrable par l’homme
c’est le domaine du non manifesté.

 Un domaine impénétrable, en dehors de l’univers sensible.
Donc le mot ainsi dégagé est " impossibilité ".
Wang montre en haut un homme qui se cache dans un coin,
 avec une femme en bas, d’où l’idée d'
" une mauvaise conduite ".

Les deux images réunies donnent :
 " l’impossibilité de se mal conduire ou de mal faire "
d’où une " l’honnêteté morale d’être."

Le Jugement du Livre est très direct :
L’innocence rencontre le succès suprême.
Ou écrit autrement : Le fondamental prend son essor, la constance est avantageuse.

En fait cette situation (l’hexa 25) est la seule qui soit nommée par une négation,
comme si ce dont il s’agit, dépassant le cadre de notre entendement usuel,
ne pouvait pas être cerné que par la description de
 " ce qui n’est pas."

En fait, Wou Wang, son nom se présente donc comme " négation de l’errance "
 ou non divagation ou non désordre.
Et c’est pour cela que le mot spontanément fut retenu pour souligner
la stratégie qui découle de cette perspective de non errance…
ou dit autrement : extrême sincérité.

Heinrich Zimmer d’apporter sa note personnelle de l’inattendu :
" C’est l’involontaire, l’accidentel qui perpétuellement l’emporte sur tout ce qui avait pu faire l’objet d’un plan[…].
Ce qui de prime abord semble désordonné et déconcertant s’avère avec le temps avoir été le facteur bienfaisant et nécessaire."


Le H25 conseille de ne pas avoir d’attentes, ne pas projeter, demeurer en un état d’esprit naturel. Demeurer en son centre, d’où jaillit spontanément le discernement issu de notre sentiment de ce qui est harmonieux et de ce qui est concordant.

Une autre vision personnelle de Carol K.Anthony et Hanna Moog :
" Une telle situation est en harmonie avec le Cosmos et attire l’aide cosmique en toutes circonstances même les plus imprévues.
Ne pas avoir d’attentes signifie approcher le Sage, ou une personne, une situation en étant exempt de préjugés, d’images préconçues, de croyances inflexibles d’exigences intérieures, de peur et de doutes.
Est innocent, au sens ancien, celui qui ne sait pas,
qui ne  " voit pas le mal."


Entrons dans le sujet d’ : agir spontanément.

La spontanéité est le contraire de la préméditation.
La parole ou l’action ne se base pas sur un long raisonnement
 mais sur l’intuition claire et immédiate
du comportement juste en fonction des circonstances.

Ce H25 conseille à la personne qui le reçoit de vérifier si elle est exempte des attentes ou des projections mentionnées.
Il est essentiel en cette étude de faire face à des points de vues différents, voire totalement divergents et donc de demeurer dans la spontanéité.

Ajoutons cette citation de Ma Deva Padma sur ce H25.
 "Chez l’adulte, l’innocence n’est pas la même chose
que la crédulité ou la naïveté ;
c’est une qualité qui accompagne la maturité et qui provient de l’expérience,
tout au long de la vie, du fait que se fier aux conseils de son propre cœur
s’est toujours révélé être la meilleure façon de faire face aux aléas de l’existence.

L’innocence est la capacité de prêter attention à la voix de l’intérieure de l’intuition
 et de répondre avec spontanéité à ce que la vie
 nous réserve à chaque instant… "


Qui agit spontanément ne se préoccupe pas d’être raisonnable, mais plus simplement d’être en accord avec soi-même.

Au sens cosmique, le mot " innocence " décrit la nature humaine dans sa condition originelle
(avant qu’elle ne soit envahie par l’ego collectif) : en parfaite harmonie avec le Cosmos et entièrement suffisante pour permettre à une personne de vivre une vie heureuse.
C’est inventer son attitude en fonction des circonstances.
Être à l’écoute de l’instant présent, agir sans préconçu,
se départir de toute idée préalable de manière
à pouvoir répondre avec justesse aux sollicitations de cet instant.

Bien que faire confiance à son intuition dans des contextes
dont on ne peut rien prévoir ne soit guère rassurant,
 pareille attitude ne débouche sur des catastrophes que
si l’on est pas en harmonie avec sa nature propre.

D’où la Voie du Ciel produit tous les êtres et les transforme selon leur nature.

Les Chinois font confiance au flux vital , (chi)
même lorsque son fonctionnement prend des formes inattendues ou scandaleuses.
Leur langue reflète ce point de vue :
 une même expression signifie à la fois nature,
ce qui est par soi-même,
et spontané , ce qui a pour origine soi-même.

Version P.Faure & C.Javary.

C’est là que le mot errance est prononcé.
Cependant le fonctionnement aléatoire de la nature n’est pas une errance,
mais au contraire l’expression d’un ordre sous-jacent,
dont la permanence et la finalité se maintiennent,
quelque soit la diversité des êtres
ou des situations, sans s’opposer à la créativité ni à la liberté.

Ma belle phrase ajoutée à ce texte, résume ce H25: 
" L’attitude à adopter ici n’est pas basée
sur l’innocence,
au sens de simplicité d’esprit ou non culpabilité,
 mais plutôt sur l’aptitude à se mettre
 au diapason de ce qui surgit. "


C’est se mettre en adéquation totale avec des circonstances nouvelles.
Faire confiance à un ordre des choses dépassant l’entendement
 est-ce le début de pénétrer en une Grande Énergie ?

Faire confiance au Flux vital à la Grande Énergie de l’Univers
mais avec tous.

"  Ce qui est départi à chacun, quel que soit son énormité ou sa ténuité,
correspond dans chaque cas exactement à la raison d’être de sa destinée
 sans qu’il y ait jamais d’erreur ."


L’hérédité cosmique et individuelle est donnée par l’Énergie Antérieure
 qui crée, façonne, discipline, conditionne,
nul n’y échappe puisque chaque être, chaque chose est
 cette Énergie Antérieure.

Un commentaire à cette étude :
Les êtres doivent-ils se rencontrer dans l’inattendu ?
La vie est-elle une suite incessante de croissances spontanées ?

Quel guide à ce "spontané",
 à ce "ne pas avoir d’attente" ,
à " l’inattendu-soudain ?"

Pour pouvoir y répondre, le H38.

Regardons de plus près ce guide, comme pour écrire une poésie (voir plus loin).
Discorde et recherche d’entente ou renversement d’un désaccord
résume ce H38 sans pour cela qu’il en découle un préjudice,
 et ce n’est pas si simple de voir une solution en des temps de désaccord :
 faire retour à soi.
Lèvres scellées


https://astropalais.forumactif.com/t1123-38-l-opposition

38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte, séparation.

Le trigramme Brume est surmonté par celui du Feu.
La flamme qui monte et l’humidité qui descend, opposés par nature ils sont,
ces deux trigrammes évoquent le sens d’opposition, de séparation, désunion, divergence ouverte.

Les mots : points de vue opposés – différences personnelles – rupture de communication – disharmonie – malentendus – désunion.

Mais aussi :
Divergence au niveau des yeux, différent, discordant, étrange, s’opposer, être en désaccord, éloigné, séparé.

Autres symboles :
Œil – bigler – regard divergent – temps intermédiaire entre la fin et le début de l’année – vaincre sa peur du surnaturel – réaliser que les extrêmes sont en fait les extrémités d’un même ensemble – extérieur.

Le Ricci : opposition, moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde.

Le Ciel antérieur du H38 est le H6 CONFLIT ou résoudre les conflits.
Quoi de plus normal de voir un conflit être à l’origine d’une discorde.
Il y a avantage à voir l’Être Grand, cependant il n’est pas possible de franchir un grand fleuve mais de s’accorder tout de même en une séparation planifiée.
Quoi de plus normal que ce ciel antérieur au H38, les divergences ne peuvent qu’aboutir à la suite d’un conflit ouvert. Toutefois ce qui est possible est d’exprimer une capacité à sortir d’un litige, trouver à tout prix un accord lors de divergences d’opinions exprimées.


Voyons un peu l’image du H38.
Le pictogramme représente à gauche le soleil vivifiant,
à droite le soleil desséchant sous la figure d’un rond en paille
ou en rameaux sur lequel on versait des libations
puis que l’on brûlait pour le faire disparaître.

Cette figure était fréquente sur les bronzes antiques.
Elle est importante car pour la première fois
 on montre l’opposition d’un même état :
le soleil donneur de vie ou de mort.

Ces deux essences semblent s’opposer
mais elles ont, en réalité,
la même identité car la dualité vient d’une UNITÉ.

"  Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé,
 comprendre l’harmonie de la vie,
même dans son aspect qui nous semble destructeur, "

dit l’homme doué du Yi Jing (ou homme de bien, de valeur).

La lumière est constante mais en descendant tout au long des étapes de la manifestation,
 son expansion la canalise,
 la coagule petit à petit et lui donne des aspects qui semblent différents;
 le sens " loucher de deux côtés à la fois "
 donne assez bien l’idée de la vue et de ses yeux divergents…
le strabisme progresse jusqu’à la divergence d’esprit, le mental s’interroge.

Ce H38 montre la séparation des principes opposés (yin-yang)
empêchant le mélange (de se réaliser) et
 faisant paradoxalement perdre à chacun d’eux son individualité première.

Chacun gardant son point de vue, il y a même absence de partage pour l’instant.
Cette absence de partage de faire craindre aussitôt une menace voire un danger
comme si une l’EAU insondable devait poindre en catastrophe annoncée.

La difficulté consiste à bien comprendre ce qui différencie le H38 du H39 à commencer par
penser que notre point de vue n’est pas « juste »
tandis que celui de l’autre le serait « faux »;

c‘est la coexistence des deux qui est utile.
Il ne s’agit donc pas ni de céder
ni de triompher d’un adversaire.
Il est plutôt question d’une opposition susceptible d’évoluer
et d’envisager un entraînement plus subtil que de traverser des ravins,
traverser une controverse.
Et de loucher.

Souvent ce H38 vient en réponse à des situations de négociations lorsque
 les deux parties sont égales.
Une conciliation est nécessaire, la concorde n’empêche nullement l’affirmation des particularités individuelles.
La discorde relate les difficultés de l’extériorisation et donc il s’agit comme par un nouveau cycle de se préoccuper de l’intérieure.
Le dedans et le dehors d’être cités par ce guide.

Pierre Faure en son dernier ouvrage, d’apporter un plus par l’énumération de sept défis à relever en ce H38 :
– savoir traverser les difficultés relationnelles
- apprendre à ne pas alimenter les tensions
- trouver la manière juste de s’affirmer, même dans un contexte pénible
- tenter de trouver des points de concorde dans les situations les plus inextricables
- sortir des désaccords et des complications, résoudre les tensions
- rechercher détente, modus vivendi, apaisement
- ne pas nier les désaccords mais ne pas en faire un obstacle.


En haut le trigramme feu se place au-dessus de la brume. Divergence.
Ainsi l’homme de bien en assemblant (tout de même) en vient à différencier
et d’être inspiré par le SOUDAIN.

La brume qui s’étend sur le paysage excelle à fondre les matières
 et tamiser les couleurs,
tel un voile qui annule les différences,
 elle répand ce petit d’air d’entente qui enchante et rassemble.
Alors que le feu enflamme.

Tout individu cherchant sa place dans le monde s’efforce
 de se rapprocher de ce qui le ressemble.
Comportement mimétique, qui stimule et rassure à la fois.
Enfin je rencontre cet autre moi-même, parfaitement identique !
Mais l’illusion ne dure pas, et le mélange
 se défait bientôt sous les feux cruels de la réalité :

de Boris Cyrulnik dans Les Nourritures affectives d’écrire ceci :
" Si l’autre introduit le même monde que le mien,
notre monde interpersonnel sera d’emblée familier.
Ce comportement mimétique crée d’emblée
un monde interpersonnel heureux,
car il stimule sans angoisser.

Mais cette condition du bonheur implique
 que l’autre soit parfaitement identique
car la moindre variation crée une sensation d’étrangeté angoissante
qui risque de nous faire basculer de l’extase
 à l’horreur en nous poussant à éliminer
celui dont la minuscule différence vient de gâcher notre bonheur."


Dès que l’on se confronte au monde extérieur, la tension est inévitable.
D’où ce qui fait écrire Winnicott :
"L’acceptation de la réalité est une tâche sans fin, et nul être humain ne parvient à se libérer complètement de la tension suscitée,
par la mise en relation de la réalité du dedans
 et la réalité du dehors. "

 Belle définition des différences de point de vue mais également du SPONTANÉ ou dedans et dehors se conjuguent.

L’innocence de la brume ne résiste pas longtemps à la clarté du feu.
S’ensuivent des désaccords et les disputes,
qui ne font pas la part entre la remontrance superficielle et le vrai différent.

"C’est au cœur d’une dispute que l’on apprend sa genèse."

" A la fin de l'année , la Lune et le Soleil
donnent une lueur brève,
sur le seuil extrême de ce monde
le givre et la neige éclairent la nuit froide.

Durant la cinquième heure des tambours et des cors
retentissent avec une puissance mélancolique,
sur les Trois Abîmes, le Fleuve d' Étoiles
scintille merveilleusement. "

Poésie Tang.

Cette association H25 et H38
 suscite des réflexions et seulement à l’aide d’une perception intuitive,
(parvenu à une honnêteté morale)
 on vibre alors à l’écho d’un ordre naturel appelé Chi, Flux ou Harmonie du Cosmos, une augmentation précieuse qui n’échappe pas à celui-celle qui veut apprendre des différences, des points de vue parfois divergents dans l’ INATTENDU.


H25 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H38 : le trigramme Brume en bas est surmonté du trigramme Eau.

H25 : un fracas sort de terre, yang une dynamique qui s’échappe de terre et prend naissance,
 se précipitant vers le ciel, apparition fugace, jaillissant spontanément comme inattendu. La Foudre exprimant le mouvement or le mouvement obéissant au Ciel est dans l’ordre du monde.
Comme un Ciel qui ordonne soudainement : " tiens un peu d’imprévu ! "

H38 : La brume, face à un feu qui plus est, est violent,
il dévoile, il accentue les angles,
il distingue les êtres qui, par ce feu,
prennent conscience de ce qui les sépare
et va les réunir tout de même. Lèvres scellées

Cette brume ne se trouve pas en accord avec le feu,
celui-ci veut illuminer à sa façon,
la brume elle, d’avoir peu de moyen pour voir ce feu intrépide, s’éteindre.

On dit que la parole retentit au-dehors à partir d’une lumière.  Lèvres scellées
C’est un message qui en ressort et d’agir sur d’autres jusqu’à l’apparition
des divergences dans tous leurs états.

Et les paroles de s'enflammer, d’attacher et de se consumer aussitôt.
On dit bien alors que les paroles s’envolent.

Là, la brume en base, entre en action par une instruction à dispenser,
faire baisser l’intensité du feu, d’arrêter son emballement.
Parvenir à un " cessez le feu " ! Lèvres scellées
Ou bien en un JOYEUX lâcher-prise opportun.

Cela procure une perception du Ciel et du Vent comme étant l’immense
 " boucle du temps "
en suivant un rituel dont le secret est bien gardé par la nature !

Une fois en contact avec un trésor essentiel de l’INATTENDU
il n’est plus besoin de prévoir ni de s’attendre. C'est d'une profondeur indéfinissable.
Une harmonie d'imprégner tout méditant.

D’éprouver une illumination d’un souffle bienfaiteur.
De Claude Pipitone en son " Yi King du thérapeute" ajoute :
" Bienheureux les simples d’esprits " :
ils trouvent leur foi dans une certaine vision panoramique de la vie sans peur,
en toute confiance envers la nature.
Accueillir les différences et divergences, de suite, angoisses, inquiétudes et craintes du soudain de disparaître Lèvres scellées 



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

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