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03 Juin 2024 à 20:05:54

Izazen  |  Messages récents
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 1 
 le: Aujourd'hui à 09:49:42 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

54, l’épousée ou mariage de la cadette
mais encore concubine et  44, la rencontre.



https://astropalais.forumactif.com/t1381-54-l-epouse

 54 le mariage de la cadette , jeune fille à marier
ou une situation intenable.


Le trigramme du bas est la Brume (du lac), surmonté
par celui de la Foudre ou tonnerre.

Le tonnerre vibre et l’eau frémit.
La génération des êtres signifie la transmission
des souffles et la continuité de l’espèce.

En la Grande Image d’offrir un résumé judicieux à ce H54 :

D’abord séduit par la légèreté de la brume, le tonnerre l’emporte dans ses secousses et en déchire bientôt les voiles.
La réalité apparaît alors sous un jour plus cru, voire plus cruel.
Cela se traduit chez l’être humain par les démentis sévères que le temps vient infliger aux croyances initiales :
c’est peu à peu que l’on prend conscience des conséquences
de ce qui s’est noué à la hâte.


Ainsi averti, l’Être de valeur tente de percevoir les défauts, illusions et travers avant que les effets n’en soient définitivement apparus :
il apprend, avant de s’engager, à faire la part entre exaltation éphémère et association solide, ferme.
Autrement dit : l’Être de valeur
mesure ce qui se délabre à l’aune de ce qui perdure.


Les mots : situation compromettante – subordination – victime de la séduction – manipulation – faible estime de soi.

Mais aussi :
Gui : revenir, rentre, retourner à. Se marier (en parlant d’une jeune fille). Rendre, restituer. Appartenir à. Annexer. Donner.
Mei : Sœur cadette. (Par extension) cousine plus jeune que soi.

Autres symboles :
Un mur – les pieds ne vont pas au-delà – une femme et les attributs représentant son pouvoir – une fille, une sœur, une cousine – une épouse et une jeune femme – retour ou apparition d’une jeune femme – désir hors norme.

Le Ricci : engagement de la cadette, mariage mal assorti, moment où les êtres n’étant pas à leur place, rien ne peut progresser.

Le ciel antérieur du H54 est le H64.
Normal qu’un tel mariage qui débute soit le dernier hexagramme du Livre
qui est aussi ce H zéro ou s'amorce le départ de tout un cycle. Il se construit un arbre généalogique par les curseurs d’une union responsable et
 de partir d’un " bon pied".


Si Brume et Tonnerre donnent l’épousée, cet hexa  dit " évènementiel " est imagé par deux grandes idées.

  "KUEIMEI" :  " Kuei " montre la fiancée
 qui marche hors des murs de sa maison
afin que l’époux en prenne la main : c’est la jeune mariée.

Et "Mei " se compose d’une femme et d’un grand arbre,
symbole de la famille (arbre généalogique)
dont le dernier produit est un cadet, ici une cadette.

Keui mei est une cadette jeune mariée.
Souvent ce H54 est lié à des fiançailles, un mariage,
 une union déclarée ou fusion (à assouvir ?), les deux éthers s'influencent
 et se correspondent sympathiquement.

Les chinois ne disent-ils pas qu’épouser une jeune fille est la joie de l’homme,
et sa raison d’être ?
C’est toutefois ce que l’hexagramme nucléaire (le cœur de l’hexa est le 63)
suggère car il est l’harmonie parfaite
alors que certaines conséquences sont inévitables, intenables aussi pour des personnes qui sont hors harmonie.

HARMONIE. Il est besoin de découvrir ce que l’on entend par harmonie.
Jacques .E. Deschamps dans "  64 réponses pour ouvrir sur soi
et la vie les portes de la sagesse " aux Ed.Axiome.
« Le visible ouvre nos regards sur l’invisible. »
Anaxagore.

Mille chemins menant en terre de lumière et cependant l’aveugle est le seul à les voir !
Mille remparts cernant le château de l’amour et pourtant aucun mur, pourtant aucune porte !
Mille arbres constituant la forêt du savoir et l’on n’y voit jamais que mille grains de sable !
Mille fois mille voix qui chantent la sagesse et l’on n’entend jamais que l’écho du silence !
Mille fois mille mots dans le livre du Verbe, mille fois mille mots sur mille pages blanches !

Marcher sur un chemin invisible et, pourtant, garder en son esprit le but de son voyage, boire l’eau du désert, franchir le mur sans porte, écouter le silence et le chant du silence, se taire et, se taisant, être l’écho du Verbe, voici ce que le sage ou l’enfant malhabile accomplit sans effort et sans même y penser.

Tout cela peut sembler un peu trop mystérieux.
En vérité, c’est simple : il suffit de sentir, de ne pas trop penser, d’entendre son instinct.
Pourquoi do, pourquoi mi, pourquoi blanc, pourquoi noir ?
Pourquoi le cœur bat-il quand les poumons respirent ?
Pourquoi le feu et l’eau, pourquoi l’homme et la femme ?
Une ligne brisée, deux carrés s’entrechoquent, une ligne courbée, deux cercles s’entremêlent, une sinusoïde et deux formes s’emboîtent, les contraires sont faits pour s’engendrer l’un l’autre.

Être soi, ce n’est pas s’imposer à autrui, c’est se sentir en lui et le sentir en soi.
Quand l’esprit et le cœur deviennent ennemis, on en perd le sommeil, le corps tombe malade.
Quand la cime et l’abîme ensemble se confondent, la glace fond et l’eau va nourrir l’océan.
Engendre l’harmonie du seul fait d’être soi,
Tout cela est aussi simple que RESPIRER.


Carol Anthony et Hanna Moog de citer en tout début du Jugement en leur ouvrage « Yi King ou Oracle de la Voie du Cosmos ». 
" Le Sage utilise cet hexagramme pour illustrer le Principe cosmique selon lequel, si nous sommes en harmonie avec le Cosmos, celui-ci nous apporte tout ce dont nous avons besoin pour vivre."

D’où si l’harmonie n’est pas ou n’est plus et que l’on ne maîtrise pas tous les paramètres d’une situation d’union, l’Univers de ne plus répandre son Aide !

L’image du H54.
Lac ou brume du lac et sa légèreté d’être secouée par le tonnerre qui l’emporte et en déchire le voile. Ainsi l’Être de valeur apprend avant de s’engager, à faire la part entre exaltation éphémère et association solide.

Si le conseil donné est d’avoir une vision que
 cette tranquillité du Lac sera perturbée par
l’agitation et l’impulsivité du Tonnerre :
 alors oui, les recommandations sont utiles
pour se préoccuper de l’avenir car se laisser emporter peut
par la suite avoir une portée positive comme négative dans l’avenir.

Allons au cœur du sujet, au cœur d’un apprentissage de l’union.


1) L’impulsion satisfaite fait prendre conscience
qu’il ne faut pas s’engager plus avant.
2) L’engagement est accompli, mais la situation qui en découle est loin
 de correspondre aux attentes.
3) L’impulsion seule est satisfaite, sans aller plus loin pour le moment.
4) Le désir une fois satisfait, le calme revient et tout rentre dans l’ordre.


Cette progression des évènements en ce H54 fait penser
au côté éphémère d’une première relation
 qui a lieu entre des " jeunes " qui s’aiment.
Il est donc donné un conseil bien littéraire :


"  l’homme de bien mesure l’éphémère
à l’aune de ce qui perdure " et non pas
 rester dans  " l’oubli du temps dans l’instant ".


Sans prendre garde à ce qui, peut-être, à ce moment s’enclenche.
Un présent comme éternel, qui densifie le temps et l’annule, impérieusement.
Ivresse et promesses de l’union, mais courte vue de l’ivresse !
Prémices de l’enfantement, avec pour horizon la gestation et
peut-être d’autres souffrances.

Imprudences, aveuglement ?
Comment savoir d’emblée ce qui se noue dans la passion commune
ou l’échange fervent, comment contenir ce vent de fol espoir
qui brouille l’horizon et abolit la distance ?
Cruauté du temps.

Des lendemains qui déchantent.
Des unions qui se délabrent et se vident.
Des incompréhensions qui peu à peu se révèlent.
Des défections en germe pourtant
 dans l’empressement du contrat initial.
Alors la liaison devient contrainte,
 avec obligation de conduire à leur terme
 les conséquences de ce marché de dupes.

Tiraillements, contretemps, servitudes,
pour assumer ce qui s’est tissé dans la hâte
 et prenait pour longtemps en otage comme un orage qui éclate
sans s’annoncer.

L’homme de bien n’est pas dupe des emballements du départ,
il sait qu’en menant les affaires à leur terme
 se départageront
de ce qui se détériore et
 ce qui trouve consistance :
ce que l’instant a suscité, c’est le temps qui en révèle
le bien-fondé et la teneur.


Le délitement et la démission ne le surprendront pas.
Mais retenant les alliances incertaines et
 des positions secondaires,
il appréciera l’éphémère à sa simple mesure
 sans plus en faire l’étalon d’une longue échéance.

Le H63 en hexagramme nucléaire donne à ce " mariage de la cadette "
un côté œuvre accomplie en harmonie patente.
D'où pour certains une relation enfin traversée, un ordre retrouvé.

J’ajouterai qu’à chaque fois que
l’on compromet son identité
 et sa vérité, le premier symptôme
 est généralement un sentiment de vide intérieur.

La citation de Robert Musil est significative pour ce H54.
" Une fois tranquillisés, les protagonistes de ce drame
ne se reconnaissent plus.
Ce qu’ils ont en commun leur échappant, ils ne voient plus
que ce qui les sépare. "


Chacun de nous, à un moment ou à un autre,
 a été déstabilisé par un puissant désir d’amour,
 de sécurité ou de reconnaissance.
Nous vivons dans un monde qui encourage et
 récompense l’ingéniosité et le paraître,
et qui, dans une soif de nouveauté,
vénère les tendances les plus " modes ", ou " in."

Mais vivre ainsi dans un univers de faux-semblants
empêche de mûrir et
ceux qui persistent dans cette vie factice
perdent peu à peu contact avec ce qu’ils sont réellement.
C'est ainsi perdre de vue les tenants et aboutissants.

La seule façon de mettre un terme à la douleur
 de la compromission est d’accepter
de la ressentir et d’assumer sa part de responsabilité.
Ce premier pas est essentiel si l’on souhaite être soulagé
et retrouver le respect de soi-même.

De ce H54, où il y a transmission des souffles et
une continuité de l’espèce… cette impulsivité ,
maîtrisée, non maîtrisée, heureuse ou moins heureuse…
il est toujours question d’établir l’harmonie avec soi-même,
 avec ses compagnons et avec la Nature.

Nous avons besoin de renforcer notre réflexion,
par une puissante dynamique
qui ressurgit alors paradoxalement il faut patienter !
Est-ce une des définitions de l'impulsivité ?

A la vue de cette impulsivité,
maîtrisé, non maîtrisée,
 heureuse ou moins heureuse,
 où il y a transmission des souffles et
une continuité de l’espèce…,
il est toujours question d’établir l’harmonie avec soi-même,
 avec ses compagnons, avec la nature.
Se doter ainsi d’une réflexion afin qu’une puissante dynamique surgisse…
c’est la procréation.

Alors s’opère une transition radicale entre une dynastie appelée à disparaître,
(on peut dire aussi une lignée) et celle qui lui succédera.
La DIXIEME AILE de  marquer ce H54 :
Le mariage de la jeune sœur
c’est l’aboutissement du féminin.


Les êtres doivent-ils alors se rencontrer ?
Cette aspiration est guidée par
UNE RENCONTRE, H44 parfois fortuite.

Tous les souffles étant ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine
 la germination survient. Le Yin d’être à l’œuvre par ce H44 !


 “ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi,
mais sa floraison.”

“ Whisper in the dark.”.Felicia Simion.


https://astropalais.forumactif.com/t1371-44-la-rencontre

44, venir à la rencontre ou attraction des opposés,
être accueillant et résister à la tentation.


Le trigramme Vent en bas est surmonté du trigramme Ciel.
Le vent parcourt l’univers et bouleverse tout ce qu’il rencontre sous le ciel.

Les mots : séduction – tentation – magnétisme – rencontre passionnelle –
 moitié-moitié – mariage – union sexuelle.

Mais aussi :
Rencontre, rencontrer, trouver sur son chemin. Fortuit, bon vertueux.

Autres symboles :
Une femme se penche pour nourrir ceux qui sont au-dessous d’elle
 – une femme impressionnée – rencontre – c’est le souple qui rencontre le ferme.

Le Ricci : rencontre, moment où l’élément faible vient affronter l’élément fort.


Le ciel antérieur du H44 est le H41 DIMINUTION.
La puissance d’attraction de la Terre et la personne qui symbolise l’engendrement : la femme évoquent tous les souffles ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. C’est une expansion appelée à se poursuivre à l’intérieur et donc à se diminuer avant tout essor, toute attraction.
Cette diminution est appelée à s’augmenter H42, la patience est requise avant de se rencontrer.


Les deux trigrammes composant ce H44 sont
 l’image du Ciel sous lequel, un Vent souffle.
L’image est un prince à droite, qui se penche et écoute la voix (bouche) de son peuple.
A gauche se trouve dessinée une femme,
c’est la rencontre du prince et de la bergère.

En Chine on dit
" ordre et paix quand les femmes sont à la maison ".C’est dire non pas de rester cloîtrer mais d’apporter un Yin d’organisation sociale au foyer. Même que cela va de soit pour un homme au caractère Yin.

Ici dans l’image, en voici une au dehors de la maison: est-ce une erreur ?
Elle est auprès d’un prince qu’elle essaie d’enjôler
 en s’adaptant aux circonstances et
aux dispositions de l’homme qu’elle veut conquérir et utiliser.

Mais le prince est celui qui dispense ses ordres et
 les proclame aux  quatre orients.

Le ciel est la force qui habite les êtres et les anime sans relâche ;
Le vent est le souffle qui les plie et les contraint à s’établir dans leur forme
Le vent comme le prince sont des messagers du ciel.

Il en traduit l’ardeur et freine son élan pour mieux
 le diffuser vers les quatre horizons.
Prodigalité du Ciel, dont le Vent apporte le germe
 que chacun déploiera selon son orient.

En résumé, ce guide suggère qu’il faut aller son chemin,
parfois énergiquement,
rencontrer les gens et les choses
sous un autre éclairage
et écouter l’avertissement
que donne le réalisme des situations problématiques
dans le travail ou les relations sociales.

Au moment d’ "Être accueillant", l’élan change de nature, il devient concentration.
Il faut accompagner ce renversement en sachant embrasser la situation,
 c’est-à-dire à la fois s’ouvrir et éclore.

Karol Anthony précise que : " venir à la rencontre " désigne le Principe cosmique (Yin-Yang)
selon lequel l’attraction attire les aspects complémentaires les uns vers les autres.
Cela s’accomplit en temps voulu, sans besoin de pression ni d’effort.
Lorsque les choses prennent le temps dont elles ont besoin et suivent leur cours naturel,
elles mûrissent et s’accomplissent de la meilleure manière possible.
Le tout se déroule à l’échelle de l’atome, par transformation – ce qui crée une unité durable -, jusqu’à ce que l’objectif soit atteint. "

Évidente allusion au Dao.

Les êtres doivent se rencontrer pour fixer des règles,
donner des ordres, recevoir des instructions,
mettre des frontières, nourrir des êtres, et par
ces échanges les amener à  " avancer dans l’harmonie . "

Nécessaire est cette avancée primordiale vers un nouveau cycle
même si affronter les antagonismes peut effrayer.
Ce qui inspire à comprendre les complémentarités,
un sens universel doit traverser nos regards, la paix de s’installer !


" Deux oiseaux, dès le lever du soleil,
 viennent sur la terre picorer.
Le soleil s’élève et devient de plus en plus brillant.
Grandeur de l’éclat "
disent les textes.

Et pour image une citation pleine de sagesse, profonde de Zhong Yong XIV. :

"  L’homme de bien se conduit selon la place où il se trouve
sans rien désirer en dehors…[…]
 Rien ne pénètre en lui au point
qu’il ne se trouverait plus lui-même."


C’est aussi plonger en cet immense harmonie qui bouscule
 tellement lumineuse elle est. Les propos du mental sont comme
 « désorganisés »
et de se rattacher qu’à ce qui n’a pas d’importance.

Accueillir autrement comme développer par la parole
 un art de la modération permet
d’épanouir au mieux de nouveaux talents qui viennent à point nommé.
On parvient à accueillir les émotions dans l’instant harmonieux.

Ce n’est pas si simple sous le coup des émotions de les accueillir !
Parfois de se replier sur soi, en méditation on se met à l’abri de tout éventuel blocage.

Une rencontre peut devenir une confrontation menaçante.
Une rencontre peut révéler un problème de communication.
Une rencontre peut permettre une transformation féconde.
Une rencontre peut être si accueillante qu’elle dépasse la mesure.

Toute cela est une transformation à vivre, une de plus
 et créatrice d’inspirations magiques,
et les incertitudes de s’effacer naturellement.
Les hexagrammes dits « dérivés » apportent un éclairage à comment devenir accueillant :

1) H1, activité hors norme, de la lumière à tous les étages, là c’est du yang.
2) H33, le repli est utile, rencontre ou pas rencontre, dilemme.
3) H6, et si se rencontrer serait pour se confronter ?
4) H57, se modeler est préférable, les circonstances d’imposer une belle diplomatie.
5) H50, se rencontrer moment où les énergies circulent, tels des ingrédients utiles.
6) H28, Grand excès moment de la démesure en la rencontre et la capacité
 à y faire face sans l’effondrer.


 Cela se fait en un lieu stratégique d’harmonie.
Cela peut être son foyer, celui d’autrui ou un lieu propice
 où l’on régénère ses forces mais pas seul.

" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
 les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."

Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique.

A chacun d’en ressentir ces moments subtils
comme des mémoires de survenir en un regard agréable
lorsqu’il reflète un espoir, une paix, une sérénité.
 Il est prêt à regarder l’harmonie avec un œil tout neuf
comme sortant après une rencontre heureuse, moins heureuse.


Symbolisme des trigrammes.
H54 : le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Tonnerre.
H44: le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Ciel.
 
H 54 : Une brume qui se diffuse accompagnée d’un fracas devient un bouleversement.
C’est de l’impulsivité pure, un embrasement tout de même fugace
et pour d’autres il n’est pas prêt de s’arrêter à la manière d’un tonnerre couvant.

D’abord séduit par la légèreté de la brume, le tonnerre l’emporte dans ses secousses et en déchire les voiles.
La réalité apparaît alors sous un jour plus cru,
de prendre conscience des conséquences
de ce qui s’est noué à la hâte.  

H44: la place du vent est de se répandre tous azimuts sous le ciel.
Dispenser du Yin, le vent est expert et de ressentir ses effets sur terre.
On dit que ce vent venu du ciel, il y retourne.
C’est aussi un arbre et sa progression en terre
comme est aussi l’image de l’humain qui vit sur cette planète et
de faire face à des moments de difficultés voire de se défaire d’une rencontre- adversité (s’ancrer en terre et en sortir).
Une poussée (Yin) vers le "haut" l’arbre de trouver son espace pour croître. Il est question d’une constance ou flux continuel, universel.
L’arbre de progresser avec le temps, par tout temps qu’il pleuve ou qu’il fasse soleil.

Le ciel d’y pourvoir, la terre de vivre pleinement sa réceptivité et
 de faire circuler la précieuse sève accueillante en l’arbre.

De contrarier alors la réalisation du H54, une transition de ne pas s’effectuer à la hâte.
Cependant il est question d’une constance au flux continuel, universel, d’avancer en confiance, garder une grande foi
dans les changements incessant Yin-Yang.

Deux traits du H54, ne se transformant pas pour devenir le H44.
A lire les traits 2 et 4 , il importe qu’un ébranlement, une secousse violente
provoque une injonction à agir. C’est un moment d’éveil et d’accueil de forces neuves. Chaotiques, parfois difficiles à canaliser, elles ont l’avantage d’être tournées vers le futur.

Qu’une union grandiose soit à vivre, une de plus, qu’elle soit enclenchée,
il y a des jours qui donnent envie de partager non plus seul cette dynamique
et de penser à rayonner de tous ses feux.

Rendre visible l’invisible prospérité, s’enrober de confiance
car même sur le point d’arriver à un sommet, toute apogée ne nous fait pas perdre la confiance.

Connaître les transformations auxquelles nous faisons face chaque jour,
 c’est prévoir et
lorsque toute les conditions sont propices au changement,
 un courant de renouvellement s'installe
 et de prendre à " bras-le-corps " l’harmonie à instaurer.
Toute impulsivité devenant sereine.

De cette étude, que dire :
L’entente entre Yin et Yang donne la mesure de nos pas
à la fois yin comme yang,
 C’est une pleine expression de l’unicité,
 et quoi de plus beau que d’aller en un pas naturel vers l’uni vert,
comme si déjà une rive nouvelle d’un immense océan s’ouvrait à nos pas.
Moment idéal d'aller.

Cela invite à percevoir cette immense " boucle du temps "
en suivant un rituel dont le secret est bien gardé: la méditation qui permet
d’ouvrir une nouvelle page blanche d’un livre en
renonçant à lire une ancienne page déjà écrite.


Une fois en liaison avec le flux dit " originel",
en contact avec un trésor essentiel,
 d’avoir assurée la lignée,
 aucune difficultés à l’horizon,
l’impulsivité n’étant plus de mise,
la rencontre a lieu ainsi de se trouver
au diapason de ce qui surgit.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.

 2 
 le: Hier à 11:42:56 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne. P162 : Grandir avec Confucius.

2, l’élan réceptif ou éternel féminin
qui habite autant l'homme que la femme  et 35, le progrès ou avancer au grand jour,
avancée éclairée ou lumière progressant.



https://i.servimg.com/u/f31/11/72/14/99/02_iii10.jpg

2, le réceptif ou élan réceptif, la terre ou matrice originelle ou encore, la NATURE.

Les deux trigrammes Terre sont redoublés, six traits Yin,
c’est le Yin en puissance ou élan réceptif.

Les mots : principe passif yin- dévouement- patience- soutien- obéissance- réceptivité- intuition- terre- mère.

Mais aussi :
Réponse à l’appel, vertus féminines. Femme, féminin.

Autres symboles :
un autel en pierre - une pierre dressée - la terre qui s'étend et donne sans fin - espace qui permet à tout ce qui est de germer - aptitude à recevoir et recueillir - vertus féminines - souple.

Le Ricci : accueil docile, repos fondamental, puissance passive de réalisation, considéré comme l’attribut de la terre.

Le ciel antérieur du H2 est le H57. LA CONTRAINTE ou vent redoublé.
Une idée claire de la direction que l’on veut imprimer à sa réalité et comprendre les ressorts des conditionnements dont le Yin cherche à se dégager.
Une transition est tout de suite trouvée par un soutien de l’Être Grand Réceptif qui s’imprègne du souffle et de le restituer avec un Yin extrême, tel un vent qui couche les herbes, ployer les arbres et les redresse aussitôt.


De Philippe Jaccottet.
" La force qu’ici l’hiver célèbre,
ce n’est pas celle qui triomphe par le fracas et la rapidité des armes, celle qui,
survenue d’en haut, fauche et piétine avec des étendards, des trompes,
des panaches, des trophées ; c’est la force d’en bas, patiente, immobile, recueille,
portant couleurs de bure et de buis, d’humilité et de silence. "


En ce H2 on voit toute la réceptivité dans son éclat par les six traits Yin.
Elle se révèle en son plus simple appareil, la force de la terre.

La réceptivité est un équilibre subtil,
elle est docile, ouverte, nourricière,
 tout en étant intensément dévouée et
 suffisamment forte pour persévérer,
même durant les périodes les plus difficiles.
La force de la réceptivité réside dans sa profondeur,
dans sa capacité infinie à absorber une dynamique et à lui servir de support.

La terre, immense et malléable,
 est l’image même de la largesse et de la générosité.
Se conformant à la nature de chaque être particulier,
 la Terre accueille en son sein tout ce qui cherche abri et soutien
pour croître (décroître) et s’accomplir.

La terre possède la force subtile de la flexibilité
et de la soumission docile.

Elle se laisse manier
(comme un carré de tissu dans le creux de la main)
 mais qu’on ne se laisse pas prendre aux reflets des apparences.

En être animé, elle annonce ce qui va se produire,
 ce qui va se développer en son temps,
c’est pourquoi il convient de marcher avec elle puis en elle.
Pour certains de l’avoir « humée - aimée ».

Force paisible et souple qui se donne et s’active d’un côté et de l’autre,
 la Terre est le modèle même de la réceptivité :
de ce qui prête assistance et concours quels que soient l’orientation ou le désir.

La différence entre les deux forces fondamentales (Yin Yang) est là.

Alors que le Ciel jamais ne dévie de la direction une et constante
que lui dicte son entièreté, la souplesse caractéristique de la terre
 lui donne la mobilité nécessaire pour s’adapter à toute situation.

Cette répétition du trigramme terre, les 6 traits sont Yin,
 dans la figure de la réceptivité suggère cette adaptabilité.
En la Grande Image du livre :
La terre manifeste l’Élan réceptif,
l’Être Accompli ainsi
par une attitude ouverte et cordiale
soutient tous les êtres vivants.


La propension naturelle au don de soi se prolonge dans l’aptitude
 à se laisser altérer par les flux du dehors.
Être à même de les recevoir et de leur donner forme, exige
 une endurance certaine, dont la contrepartie est une fertilité inépuisable.

Tel est l’exemple qui s’offre à l’homme de bien.
Les textes donnent un éclairage capital de ce H2:

" Kouen attend la mesure et s’y accorde. "

Il est à noter la mention NATURE.
Cette proposition nous vient de Carol. K. Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage :
Yi King  l’Oracle de la Voie du Cosmos.

"La NATURE est grande de par son interpénétration avec la Conscience cosmique ; elle discerne ce qui est ressenti comme harmonieux et le laisse diriger,
 avec la fermeté d’une jument.


[Aparté : La « jument » (et la personne supposée coopérer avec la jument) est également une métaphore de la coopération correcte entre l’être humain et la NATURE (y compris les autres êtres humains).

Cette coopération requiert que l’humain soit respectueux de la Nature et sensible à son égard…./…Cet hexagramme nous apprend comment notre nature originelle coopère avec 
l’intelligence de la Nature.

Si une personne tente de diriger, elle s’égare, mais si elle suit, elle est guidée.
Il est favorable de trouver des amis à l’ouest et au sud
et de se passer d’amis à l’est et au nord.
La persévérance apporte une bonne fortune. "


Sylvie Verbois d’ajouter au sens oraculaire :
" La vache est le corps du ciel et le nuage gonflé de pluie.
La vache féconde (ou fécondée) symbolise la pleine lune.

Elle possède la force subtile de la flexibilité et de la soumission docile.
Elle se laisse manier (comme un carré de tissu dans le creux de la main) mais qu’on ne se laisse pas prendre aux reflets des apparences.
 Être animé, elle annonce ce qui va se produire,
ce qui va se développer en son temps.
C’est pourquoi il convient de marcher comme elle."


C’est ainsi que le réceptif à en lui une maxime qui le fait  " vivre ",
rayonner de son influence personnelle,
 ne pas s’isoler et s’occuper …des autres.

L’image de l’idéogramme chinois donne
 toute la mesure de cette réceptivité ou élan réceptif.

Une plante commence à s’élever de terre et donne l’idée de développement.
A côté d’elle deux mains pendent ; elles semblent passives et pourtant il n’en est rien.
Un petit trait vertical, les sépare, s’insinue entre elles deux,
 est le symbole de l’Influx Céleste qu’elles accueillent,
en servant de canal à la manifestation.
Cette force céleste nourrie la plante et elle de s’élever naturellement.
DE FLEURIR.

Dans la Dixième Aile du Livre les mots les plus simples de nous apporter
de bonnes réflexions à savoir :Le RECEPTIF est souplesse.

Yin est un état de réceptivité exposé comme une nature sans artifice.
Un guide essentiel au Yin suprême est fort bienvenu. Le H35.

Suivre devient une avancée éclairée qui progresse, circule, monte.

Le Sage dit-on illumine sa brillante vertu.
Le H35, est ce guide qui conduit ce H17, s’y révélant.
Les êtres doivent-ils se révéler au bon moment, au bon endroit ?

Carl Gustave Jung d’apporter une très jolie image pour ce guide:
"Sa vie est lutte continuelle avec la disparition,
délivrance violente et momentanée de la nuit
perpétuellement aux aguets."



https://astropalais.forumactif.com/t1126-35-le-progres

35, le progrès ou avancer au grand jour, avancée éclairée.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Feu.
Par ce feu il faut y voir la clarté sortir de terre.
Toute chose se développe et se perfectionne peu à peu.

Les mots : avancement – obtention de la reconnaissance – appréciation – accomplissements – accélération – gains réguliers – clarté accrue.

Mais aussi :
Avancer, progresser, s’élever, être promu.

Autres symboles :
Le soleil arrive tel une flèche ou un oiseau qui s’apprête à toucher le sol – image d’émergence – image d’un pouvoir approchant – au grand jour.

Le Ricci : Expansion progressive, moment où ce qui est lumineux se répand sur l’obscur.

Le ciel antérieur du H35 l’ AVANCÉE est le H44 LA RENCONTRE !
 C’est le temps du contact, de la conception, de la gestation, en résumé une progression qui conduit à se révéler . C’est ainsi lors d’une rencontre, tous les souffles sont ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. En toute rencontre l’usage du Yin est prépondérant.


Le trigramme feu se trouve placé dessus celui de la terre…
il est évoqué en cette image, une belle idée,
l’éclat de la lumière au-dessus de la terre, c’est le jour qui croît et de paraître par l’orient.

S’arracher à la nuit qui enveloppe et protège,
 en extraire un improbable éclat, tel est le modèle
 qui s’offre aux humains à chaque lever du jour.
Et de prendre un petit-déjeuner.

Ce guide tend à faire observer un enjeu.
Cet enjeu est la disposition requise
pour faire s’éloigner une oppression et d’installer une lumière accueillante.

La terre est le domaine de la nuit.
Elle est l’abri obscur où les forces se reposent et se fondent,
 les formes s’y préparent en une lente gestation.
La lumière de se porter au-dessus de la terre.

La lumière est pouvoir d’apparaître, de révéler, de resplendir.
Quand la lumière s’élève au-dessus de la terre,
elle s’en dégage comme d’un giron, qui la nourrit mais la retient aussi.
Tiraillement, résistance, difficile ascension
par où une force secrète cherche à se transformer en clarté véritable.

Faire éclore un talent qui n’a pas été jusqu’alors ressenti…
est sous-jacent.


Faut-il attendre d’être sûr de soi comme l’apparition d’une émotion soudaine, imprévue, spontanée pour l’exprimer ?
Bien évidemment que non !
S'arracher à la nuit, c’est là où se niche
 la difficulté de faire jaillir la lumière en soi,
 celle qui a été sous terre ou bien attendre un jaillissement naturel
 venant au bon moment.

J’aime bien ce guide de progrès et la succession des H34 et H35
 se résume ainsi : le parfait épanouissement de la grande force (H34)
conduit à un progrès efficace le H35.
Il est d’une grande utilité face à une situation où spontanément,
on va de l’avant et de réaliser ses aspirations, inspirations.
Jour après jour, par un effort persévérant,
 « on écarte le voile et d’étendre sa connaissance.»

Progressivement d’emmagasiner de l’harmonie en soi
puis de la transmettre aux alentours.

Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King...
est contenu l’idée de s’accorder un temps de pensée utile-subtil ;
en quelque sorte c’est préparer la force universelle Yin-Yang en soi.

C’est une belle manière qu’a ce guide de
rendre palpable subtilement qu’en toute force à déployer
une observation supplémentaire est la bienvenue,
observer ce qui « arrive ».
Réfléchir soigneusement à tout acte à prendre lorsque nous sommes assaillis
par l’inattendu.
Certains textes taoïstes d’évoquer une question :
serait-ce le Tao qui par trois fois s’insinue ?
Il y aurait-il dans " l’air du temps " des changements qui s’annoncent ?

Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ?
Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître.
En faire une discipline à parfaire n’est pas un impossible rêve.
J’ajoute…qu’avec la méditation tout s’accroît.

C’est à chacun d’œuvrer par soi-même à l’émergence
 de potentiels nouveaux et d’expérimenter cette règle :
on trouve les choses en les faisant et de subtiles mémoires de renaître
spontanément par le Yin.

Commençons alors par dégager une confiance très forte rien
qu’en soi.
J’aime bien ce guide de progrès et de le partager à d’autres
ce qui a été appris auprès du Sage que je nomme : le Livre !

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
Lors de tout instant présent ressenti comme harmonieux,
une modification du regard fait qu’une forte teneur de Yin est acceptée.

Cette association H2 et H35, incite à avoir une hauteur de vue,
puisqu’une pleine expression de l’unicité se joue, le yin de la terre et celle du feu.
Un réel besoin d’observer tout ce qui contribue
à harmoniser la vie et d’obtenir une avancée, un pas manifeste
pour promouvoir ses vues, alors un silence précieux commence de s’installer
 en soi, pour soi et autrui.
"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "

Le symbolisme des trigrammes est évocateur :
H2 :   le trigramme Terre est en bas comme en haut.
H35 : le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Feu.

H2 : Terre redoublée, en bas et en haut.
L’action de la terre est efficace et parfois submerge, c’est le cas
pour ces deux hexagrammes, la réceptivité est à tous les niveaux jusqu’à ce qu’un feu apporte un éclat singulier et d’avancer au rythme de la terre.

H35 : De nouveau la Terre d’être en base et un Feu de flamboyer, une flamme qui ne la dévore pas mais qui la nourrit.
La terre apprenant à manier son feu avec mesure et le feu d’apporté clarté, chaleur nécessaire à l’expansion du Yin.
Chauffant, brûlant cet élément troublant a du Yin en son intérieur, le Yin de stabiliser et tranquilliser.
Le feu se fait « voyageur » H56 lorsqu’il est sur la montagne et s’entendre avec elle. Sa proximité sur terre fait savoir qu’il va s’entendre autrement.

A l’habitude, le feu de s’enflammer trop vite et de courir les étendues
 parfois trop vite.
Ce feu de sortir de terre, se dégage du giron de la terre, qui le protège mais l’emprisonne aussi.
En fait la terre de lui dire au feu, :
 " - je t’apporte une réceptivité au-delà de la norme, au-delà de l’entendement humain, avec un pouvoir clairement exprimé" , des talents de se révéler.

La terre a du YIN à toute épreuve.
On résume du H2, l’utile H35 fait office de spectacle.

On ne s’abandonne plus à cette toute puissance (du Yin), on se libère du pouvoir que l’on donne à la personne qui protège maternellement et garde sous son emprise. Le H2 excelle en ce rôle.

De coller à la constance des changements de l’univers,
est une belle attraction et d’approcher l’harmonie, la faire advenir.

Comment ?
Faire se ressentir ces moments subtils YIN

au guide de se persuader de vivre l’instant d’arrêt au présent.
 Sortir de ces conseils serait ne pas être en harmonie,
 ne pas être en harmonie,
 d’apporter alors le lot quotidien d’ennuis dont on se serait bien passé.

Cette réceptivité toujours en éveil,
un conseil, la laisser se reposer un peu puis se manifester le plus souplement
 en sa réceptivité, sa fécondité exceptionnelle.

Sachant qu’au tout début d’un élan yin si fort manifesté,
il est utile de conserver cette dynamique pour l’exposer au grand jour
 au moment propice.
Une réflexion s’impose et un partage d’idées progresse.
La confiance s’installe à tout spectateur de ce flamboiement Yin,
une belle réceptivité-fécondité de prendre un essor grandiose.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 01 Juin 2024 à 18:16:27 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H

 



De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

15 Se tenir , la modestie, humilité ou réserve
 et 62, la beauté de ce qui est petit ou l’excès de petit,
 voire même le petit défaut.


Le H15, parle du respect de soi et la manière de se tenir,
ce qui a pour effet de convenir à des moments paisibles, s’approprier de la douceur en ses propos, quant au H62 on en profite à s’installer pour résoudre de petites choses, d’entrer en une antichambre. Passage qui peut s’avérer bénéfique si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre et s’y tenir.

Guide fabuleux pour s’en tenir à la destination initiale, accéder au H63 avec modestie.
Selon Pierre Faure ".../… Évitant le défaut typiquement Yin de se prêter à tout et de se disperser dans des directions multiples, il resserre ses objectifs et cadre moins son action : en faisant moins, il le fait bien. "

Lao tseu d’ajouter à cette Réserve.
" Le sage ne s’exhibe pas et rayonnera,
il ne s’affirme pas et s’imposera.
Il ne se glorifie pas et son mérite sera reconnu.
Comme il ne rivalise avec personne, personne au monde ne rivalisera avec lui."
Essor.
Pour l’Homme Valeureux , il y a un terme.


Première phrase mantique du Jugement.
Et d’être capable de mener ses opérations à bien,
cet Homme Valeureux ne prétend pas à plus que ce qu’il peut accomplir…...
un accord tant espéré !
 Et la réserve, l’humilité d’être favorisées.




https://astropalais.forumactif.com/t1342-15-la-modestie

15, l’ Humilité ou modestie, se tenir, réserve.

Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Terre.
Le danger de « l’avoir » (avec le H14) est d’engendrer l’orgueil et la suffisance.
L’homme sage doit faire en sorte de se restreindre…ou autrement écrit
 de se tenir en toutes circonstances, le H15 le permet.


Les mots : modération – humilité – simplicité – absence de prétention – respect de soi – sincérité – respectabilité.

Mais aussi :
Respectueux. Qui cède volontiers aux autres. Qui se met au-dessous des autres. Poli, humble, modeste.

Autres symboles :
Parole – gerbe de céréales tenue en main – paroles ordonnées comme les tiges tenues en main – respectueux – vif.
Le Ricci : Insuffisance, moment où le manque tend à être comblé.

Le ciel antérieur du H15 est le H42 c’est tout à l’apanage
d’un Être de valeur qui s’il voit le bien, l’encourage
et s’il y a un EXCÈS, le corrige. Ainsi d’exprimer la réserve.
Il ne peut qu’exprimer qu’un épanouissement.


  TCHIEN a une image double.
A gauche du pictogramme chinois, un caractère :
 la parole et, par extension, celui qui parle et qu’on écoute.
Un maître.
A droite une main réunit deux tiges de céréales, en fait une botte,
allusion aux champs.
Donc celui qui parle, qu’on écoute, n’hésite pas à accomplir de rudes travaux.

Une autre définition de l’image nous est donnée par : une fleur sortant de la bouche ;
" dites-le avec des fleurs " est la formule employée pour " faire plaisir " en mélangeant flatterie, simplicité ou séduction.
C’est une conduite légère qui doit déployer des forces intérieures réelles pour passer d’une légèreté inoffensive à une aisance consistante et fluide.

L’image du H15, à droite une main active (on retrouvera la main en H14) saisit deux tiges de javelle.
Deux est le nombre de l’équilibre car il peut faire une Unité.
La céréale est le symbole de richesse ;
ses tiges représentent le profit et l’intérêt.
L’irréel, l’astral, se manifestent et les formes deviennent saisissables.
La Terre va en profiter. La prédominance en ce H15 est le Yin.

Mais comme on dit au Tibet, " le réel c’est l’insaisissable " , et l’irréel est la matière dense qui est la magie de la Forme.

Et là à ce niveau du H15, est décrit des valeurs sacrées inestimables
 car à la base des fondements de ce que les hommes (les religieux)
 ont construit par la suite…les religions.

Donc, TCHIEN est la modestie ou réserve
vertu dominante du sage même si au dehors tout n’est pas embellie.
L’humilité ou réserve enseigne à résumer ses forces et à tenir sa place.
C'est-à-dire : trouver l’équilibre entre le dedans et le dehors.
Concentrer sa force intérieure afin de pouvoir s’affirmer avec le dehors.
Équilibrer l’excès et le manque, réduire ses prétentions et travailler à ses insuffisances.

Deux trigrammes presque de même nature composent cet hexagramme.
Terre en haut et Montagne en bas, c’est du yin qui recouvre du yin, mais la montagne est en base.
Cette prédominance yin implique un informel qui induit les deux cas une tendance à la dispersion,
A l’hésitation, voire à l’inconstance.

Wieger de suggérer " d’examiner les veines souterraines "
c’est déployer des forces intérieures réelles pour passer d’une légèreté inoffensive à une aisance consistante et fluide.

 D’où : au cœur de ce qui est en bas se cache ce qui est élevé :
 la terre qui s'accumule devient montagne qui se dresse.

Terre et Montagne ne font qu'un seul corps,
où se concentrent les forces que leur commune modestie rassemble.
On peut dire : du Yin pure !
 
Mais l'une est souplesse : la terre s'offre et s'abandonne à tout ce qui la sollicite.
L'autre est fermeté, c'est en se dessinant une limite que la montagne arrête et préserve.

Et comme l’écrit Jung, le besoin de connaître tes limites, L’Homme Valeureux allie le discernement
 au courage, il respecte les limites,
aussi bien les siennes propres que celle du contexte où il se trouve, et les fait respecter.
Il s’investit calmement sans se laisser envahir.
Il a conscience de la juste mesure de ses forces.

Sa citation exacte : " Tu as besoin de connaître tes limites.
Si tu ne les connais pas, tu es tenu dans les bornes artificielles de ton imagination et de l’attente de tes semblables. ON ne les connaît jamais d’avance, on ne les voit et on ne les comprend que lorsqu’on les atteint. "


Intelligence secrète de la base et des crêtes :
émanation de la terre, la montagne met fin avec autorité aux désordres auxquels trop de largesse expose.


Alors l’homme de bien aussi connaît ses limites :
 il craint autant la mollesse que l’arrogance,
 la démission que la prétention, la suffisance que l’insuffisance.
La limite, il se l’impose à lui-même autant qu’à l’autre.

D’ailleurs cinq traits sur six en H15 de changer pour devenir H58 .
Seul le dernier trait est identique aux deux hexagrammes et qu’indique-t-il ?
Une STABILISATION. LA RÉSERVE de retentir.
C’est dire non au monde extérieur et se tourner vers soi, mettre fermement le holà à la dispersion pour consolider son dispositif personne.

C’est rester simple et conscient de ses limites,
c’est le privilège des forts (en modestie) comme de certains experts en diplomatie.
La montagne se dresse fièrement de YIN à sa base comme
l’Homme Valeureux alors
…s’il retient ses paroles, c’est pour leur donner plus de consistance :
 gommer la prétention.

Mais lorsqu’il s’ouvre au monde,
c’est en exigeant – en s’obligeant à exiger –
le respect de son territoire propre :
 être conscient de ses faiblesses.
Il réduit l’excessif et augmente l’insuffisant,
évalue les choses et les déploie également.

Ajuster le rapport avec le dehors requiert du courage,
celui de se prêter au jeu du monde sans mettre en péril
la demeure qui l’accueille.

Réduire l’excessif : la dispersion Yin et le besoin de l’autre.
Augmenter l’insuffisant :
la cohésion Yang et la présence à soi.
Trop de retenue confine au manque d’audace,
ou au refus de prendre sa place :
 il s’agit d’oser et de savoir s’avancer.

Trop de réceptivité devient laxisme, ou inconscience de la limite :
 il s’agit de se poser et de savoir dire non.
L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient.
Il trouve l’équilibre entre le dedans et le dehors,
entre la réserve et l’affirmation,
entre l’excès et le manque,
entre la parole et le silence.
Le manque est en voie d’être comblé, ce qui requiert de se " TENIR. "

L’humilité, réserve ou modestie est l’apprentissage de la limite
par où se définissent les territoires.
Territoires de soi, et celui d’autrui.

Ainsi de résumer ses forces et à tenir sa place.
Ainsi se départagent la disponibilité ou le refus.
Ainsi se régulent les relations humaines.

Et si la modestie est une vertu hautement respectée chez les chefs,
leur retenue œuvre pour le bien de tous et
l’on peut compter dessus en toutes circonstances.
Conséquence naturelle de leur nature équilibrée,
 les individus modérés ont un respect d’eux-mêmes tout à fait sain :
 ils prennent non seulement soin des autres mais aussi de leurs propres besoins.

Ma Deva Padma ajoute à ceux qui œuvrent avec humilité, ils maintiennent leur...

"…/… conscience sur l’instant présent mettant fin à l’agitation intérieure…".
De façon douce et subtile,
 la méditation engendre
les qualités nourricières de l’acceptation de soi et du pardon,
 tout en s’attaquant aux habitudes négatives,
comme celle de se considérer victimes des circonstances.

Toute transformation exige une bonne dose d’humilité,
 de vigilance, de patience, la méditation développe ces qualités
et si l’on se trouve un lieu de calme et y méditer, en ces temps d’usure
 c’est encore appréciable.


Et quel guide pour s’en aller en une quête d’humilité indispensable?
Et se tenir autrement. Le H62 d’être l’idéal au H15.

Le H62 à tous les attributs du Yin et d’être un passage qui peut s’avérer bénéfique
 si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre.
Et donc l’heure n’est pas d’entreprendre tous azimuts,
ni d’échafauder des espoirs démesurés.
La connaissance intuitive,
le retrait d'une action s’impose et il convient de se l’appliquer.

C’est se placer dans l’antichambre du H63.

Aboutissement funeste ou éclairement divinatoire ?


62, la beauté de ce qui est petit ou l’excès de petit,
 voire même le petit défaut.


Les mots : découverte de l’extraordinaire dans l’ordinaire – maintien de la simplicité – ralentissement – grande attention – discrétion – sensibilité aux détails.

Mais aussi :
Xiao : Petit, menu, mince. Peu, un peu de. Rapetisser, diminuer, s’amenuiser.
Guo : traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute. Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou simplement du temps.

Autres symboles :
Petit, germes – traversée – la petite traversée – ce qui est petit, en germe, traverse, va au-delà – au-delà des limites temporelles.

Le Ricci : prépondérance du petit, moment où la puissance en voie de développement reste faible et ne permet que de faibles résultats.

Le ciel antérieur du H62 est le H21 MORDRE et UNIR.
" Couper avec les dents et joindre les mâchoires."
Il s’agit donc de mâcher et mastiquer jusqu’à ce que les données d’un problème soient suffisamment disséquées pour pouvoir trancher, autrement dit :
accomplir les efforts nécessaires pour clarifier une situation afin d’aboutir à une position ferme et à des décisions nettes. De se donner alors du temps et l’antichambre d’être bienvenue pour y patienter. Et de prononcer un NON !


A noter que les deux traits du milieu (3em et 4èm) sont yang et tiennent tout l'ensemble. Montagne et tonnerre de se repousser et l’éloignement de ces énergies ne permet pas une grande expansion,
mais un temps est propice à régler les petites choses.
Ou autrement écrit : « …de montrer comment l’attention portée
 aux « petites » graines à l’origine des événements entraîne le « succès ».


Au sommet d’une montagne, un tonnerre s’exprime !
Le tonnerre est mouvement, secousse, désir !
Alors que la montagne est rigueur, fermeté, sagesse.

L’écartèlement est complet entre ces deux courants opposés,
 dont la disposition et le rythme sont à contretemps l’un de l’autre.
Si les forces se contrarient celle du tonnerre en perd une partie de son élan car en base
 c'est la montagne qui domine.
La montagne, son calme d’en être toutefois perturbé passablement.
On dit que le Yang est totalement enveloppé par le Yin (deux traits du bas, deux traits du haut) et c’est ce dernier qui l’emporte.

Siao est " petit "
Kouo est le " défaut ", ou alors " les défauts du petit ".
Une autre définition aussi acceptable est le petit excès.

Mais c’est une image triple que cet idéogramme montre.
Premier dessin, celui du haut que l’on retrouve dans l’hexa 9,
 est un trait vertical entre deux autres qui lui servent de canal,
est le symbole de l’ Influx de l’impulsion pure de la Cause Initiale
qui vient stimuler l’univers pour tisser la toile de la Manifestation ;
il " traverse"  dit le dessin.

Deuxième dessin, un bec de lièvre :
nous l’avons déjà vu au H28 où
le  " Souffle créateur traverse le Principe
des idées archétypes et leur donne la vie.
"

Et le dernier dessin, une bouche et son mouvement,
à ce H62, il anime les formes et
crée le Principe du langage servant à communiquer.

"  L’influx céleste descendant en trois rayons n’est pas sans rappeler
 le triban lumineux et sonores des druides, créateur de vie.

Effectivement, ici cette énergie est porteuse d’un message du ciel puisqu’elle se cristallise dans des oracles divinatoires.
Il en est ainsi des trois feuillets embryologiques à la base de la constitution de l’embryon.
Le besoin de spiritualité va de pair avec celui de la démonstration d’affection.
Une attention importante est donnée aux petites choses, aux petits gestes.
C’est en eux que résident les sentiments profonds. "

 Claude Pipitone dans le "Yi King du thérapeute."

 En haut du caractère, il y a trois traits : sens de petit.
En bas du trigramme, deux parties. Sur celle de gauche des traces sont laissées par un pied : signe général du mouvement. Sur celle de droite en bas un trou : idée de passage au travers, de dépassement.
Ce pouvoir est l’expression dynamique de la Cause Initiale :
si lui est pur (le trait vertical), la forme ne l’est pas (bec de lièvre).

Donc, le son a existé avant la parole
qui n’en est qu’un reflet de plus en plus imparfait
à mesure que les plans se diversifient
car il perd à chaque fois de sa puissance.

Dans le sens divinatoire de l’image, on a un objet ténu de sa nature et partagé en deux.
" Si le bruit des ailes de l’oiseau, contrairement à la loi naturelle, monte et s’élève,
 cela indique une difficulté ; si, au contraire,
 il se conforme passivement à cette loi et descend,
 ce sera l’indication d’une chose aisée et facile.
Descendre constitue la grandeur du présage heureux. "
dit le Yi-King.

 On dit que l’heure est au petit, à la défiance et de ne pas voir "grand" !
La place est occupée par ceux qui prétendent,
 mais chez qui le talent fait défaut dit une citation.

L’homme de peu s’empêtre dans ses errances,
 il perd le Nord et le sens commun, il y a un trop plein de luminosité,
cela induit un aveuglement ou blocage imminent…plus rien ne fonctionne de façon normale.

Et s'il révisait ses objectifs à la baisse ?

Se refusant à entrer dans ces jeux où le mesquin le dispute au prétentieux,
l’homme de bien rappelle au petit la modestie
 tout en le tenant à distance.
Distance d’acteur, qui offre au vulgaire
le reflet amplifié de sa duplicité .

C’est en s’enracinant dans le possible par un terre à terre, le petit à petit,
 la répétition, la méticulosité, que l’on retourne à son avantage les forces Yin
et de traverser la situation sans grandes difficultés.

D’Eric Jackson Perrin il mentionne ceci sur le H62 :
"Seule une personne se faisant suffisamment petite, acceptant totalement sa petitesse, bien ancrée dans la matière et incarnant son humanité peut parvenir et accéder ensuite à sa grandeur suprême,
à l’éveil au sommet de la grande montagne."


On note que deux traits yang sont au cœur du H62, comme encerclés,
ce qui ne leur permet pas d’avancer. La prudence est de mise.
Le trigramme surplombe le tonnerre, c’est un signe évident de retenue.
Un pareil guide, invite à ne pas trop engager
des forces yang dynamiques de retour comme l’est le Printemps.

Comme le guide est composé d'un élément faible situé
 à une place forte,
 il est contraint d'établir une relation avec l'extérieur.
Il ne doit pas se prendre pour ce qu'il n'est pas,
ni se perdre dans la folie des grandeurs en toute innocence,
même si une "Grande force " est potentiellement présente.

Et donc les divergences, les oppositions semblent vouloir s’aplanir et pourquoi pas s’effacer.
Il est fait mention à se tourner vers des voix simples (du petit peuple)
qui ne s’étaient jamais exprimées.

Toutefois le Livre donne cet avertissement :
que l'heure n'est pas aux grandes réalisations
et que celui qui n'est pas à la hauteur doit se montrer humble
et se concentrer sur les petites choses.
Pas simple connaissant les réactions toutes juvéniles au début de la vie.
Donc s'il est besoin d'user que cela soit en commençant petit.

Comme le Tao restaure constamment
l’équilibre en tempérant les excès,
dans certains domaines de la vie,
après avoir dépassé la mesure,
il est bon de réduire ses ambitions,
il est temps de ralentir
et de reprendre contact
avec son Être intérieur.

A Chacun d’en ressentir ces moments subtils de la vie,
 ce H62 est un passage étroit donnant accès au H63, accomplir.


Échanges de paroles, d'actions, d'expériences
comme si l’eau coulait alors qu’elle avait été gelée.
Suivre le dégel et l’écoulement ne demande pas un trop gros effort.

 Et le H62 préconise de s’employer à faire patienter le déploiement
 de ces énergies yin-yang, ce qui réclame le besoin de développer une perception intuitive
 (cet autre regard du chaman)
qui fait que l'on vibre à l’écho bruyant (ou Influx) de l’univers en constant bouleversement,
 constant changement, passant par des cycles ininterrompus.
Ce H62 devient une belle antichambre au H63.

De coller à la constance des changements de l’univers,
 est-ce possible de les maîtriser ou du moins une partie ?


En fait se tenir en tout moment
 et s’approcher d’une harmonie, la faire advenir. Comment ?
En collant avec ce flux cosmique comme le pratique tout jardinier,
agriculteur, éleveur, aimant la nature.
Ne nous verrions nous pas un peu en cette étude
devenir un des jardiniers de l’hiver ?

Il est dit :"... implacable, le ciel ordonne et suit son cours,
peu enclin à s’attarder sur ce qui musarde ou le freine.
Vive et légère, la lumière séduit,
comme une parole qui insinue ou insiste, et finit par l’emporter. "


Une belle étude de ces hexas et d'en dégager de la lumière,
de l’observation du ou des petits défauts survenant dans le quotidien
de devenir une aide précieuse, providentielle.
A notre œil de le (les) cerner (discerner) au bon moment.
Comme par exemple un souvenir égaré de ressurgir.

Les H15 et H62 invitent à la fois à chercher en soi l’authenticité intérieure
la communication de trouver sa place, ou le silence
alors qu’on ne l’attendait plus !

Et le symbolisme des trigrammes d’apporter sa lumière :
H15 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Terre.
H62 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Tonnerre.

H15 : La puissance du Yin se trouve être très haut, bien plus haut qu’au-dessus des montagnes
toujours de terre.
Une impulsion énergétique stabilisée, puissante du yin, c’est la disponibilité à développer de la modestie.

H62 : La montagne demeurant en base va stabiliser le tonnerre.
Cette montagne résistante au sol se découvre un tonnerre qui tonne mais au loin,
et lui confère le nom de porte, de passage à cette
antichambre du « accompli » hexagramme final du Livre.

La pluie battante fait que l’on se met à l’abri sous la montagne, de plus si le tonnerre secoue, il cogne à cette porte du H63.

Cette étude conseille de se soumettre aux convenances de l’instant présent,
développer une conscience intuitive pour connaître ses limites afin de déterminer ses objectifs. Et attendant qu’une porte s’ouvre il est approprié de descendre et non monter. Cette attitude est dite FASTE.

Sachant que retrancher ce qui sème le désordre est facteur de clarté,
c’est assurer un retour à un équilibre sain, ce qui fait dire à C.G. Jung dans
 « la Réalité de l’âme » et selon Origène ,
« devenir un homme entièrement unifié. »
Et d’accéder à la porte où l’Ordre sera établi.

La maîtrise des émotions n’est pas simple lorsque l’on est confronté aux difficultés d’une longue traversée de tout le Livre. D’être entrer en une grande confiance [H61] ensuite de devoir se doter d’une grande constance est favorable.
C’est la détermination animant le cœur qui permet de persévérer en une même direction. 

On émet l’idée de procéder avec une conviction très forte
pour transformer les êtres et les choses !
C’est ainsi qu’il est fait mention en la Grande Image du H15 :
Ainsi l’ Être de valeur
réduit l’excessif et augmente l’insuffisant,
évalue les choses et les déploie également.


Cette montagne aidée de la terre produit toutes les forces nécessaires et de faire patienter l’accès ultime d’un domaine grandiose un accord ou alliance à épanouir.
Belle invitation à percevoir cette immense " boucle du temps "
progressivement…avec cette formule:
" Déployer les ailes, ouvre des fenêtres "…
Toute personne sur la réserve ou modestie de déployer des « ailes » harmonieuses.

Cette étude permet d’avancer en confiance par les changements qui se produisent puisque ceux-ci font partie des saisons naturelles.

Qu’une transformation grandiose soit à vivre,
qu’un grand fleuve soit à franchir,
il y a des jours qui donnent envie de supporter seul
une réserve sans penser à briller de tous les feux,
parfois c’est une belle opportunité de s’inviter à plonger en un flux régénérateur avant d’accomplir agréablement.

C’est se tenir en toute confiance dans le devenir d’une destinée. 
D’autres d’écrire qu’avoir confiance en soi
c’est de laisser son cœur se nourrir de sa générosité et modestie

.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette é

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