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18 Mai 2024 à 23:49:18

Izazen  |  Messages récents
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 le: Aujourd'hui à 17:32:36 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
 


26, le grand apprivoise ou grande accumulation et
1, le créatif ou Ciel redoublé.


Deux hexagrammes qui vont très bien ensemble,
 des énergies très fortes de faire venir à l’existence: la créativité.
La retenue du grand est un moment essentiel de l’éducation du Yang.




https://astropalais.forumactif.com/t1353-26-le-pouvoir-du-fort

Le 26, la retenue, grande accumulation ou grand apprivoise.

Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Montagne.
Rien n’est plus grand que le Ciel, mais il peut être enserré dans les montagnes.
Cela signifie que l’Homme sage pénètre en la Montagne
et se remplit de la Voie et de la Vertu. Le Tao.

Il est fait référence ici à l’aptitude à rester attentif tout en
 " communiquant ".

Dans l’ordre de succession H25. Il y a absence du mal qui constitue la réalité ou la sincérité.
Dès lors il y a regroupement.
Regroupement, afin de réaliser une ambition, un projet (H26) c’est
"rassembler en arrêtant"
Symboliquement ciel et montagne de s’accorder agréablement et
de convenir à « donner une forme à son intériorité .

La retenue du GRAND est un moment essentiel de l’éducation du Yang.../… c’est de prendre en main cette intensité pour l’apprivoiser,
la civiliser et la transformer en agressivité saine.
» Pierre Faure.

Dès que les êtres sont stoppés il faut ensuite relâcher du yang qui va permettre de dénouer pas mal de situations. Cette forte poussée de procéder à l’union prospère d’éléments opposés et complémentaires.

De Carl Gustav Jung:
" S’il n’y a pas une forme qui contienne en elle le désir et le comprime,
celui-ci ne peut parvenir à un niveau plus élevé."


Ce H26 est l’antichambre – comme telle antichambre dans le Ciel antérieur de la parole qui s’imposera pour une union printanière.
Le ciel enserré dans les montagnes est pris dans le sens de rassembler
les paroles yang qui plus tard seront bien utiles comme
 de nourrir autant par des silences.

Et un poème d'apparaître !

Les mots : autodiscipline – concentration – renforcement du caractère – conscience de soi – réalisation du potentiel.

Mais aussi :
Grand. Important, grandir. Adulte. Noble. Aîné.
Faire paître, élever du bétail. Nourrir des animaux. Prendre soin de,
Entretenir, recueillir, supporter, tolérer.

Autres symboles :
Élever de gros animaux – fermeté – accumulation – de grands pâturages - prendre soin de ce qui est grand – ce qui vient à point.

Le Ricci : Grand rassemblement de force, moment où la puissance se nourrit amplement et règne avec tranquillité.
Le ciel antérieure au H26 est le H62 : l’antichambre du H63 ou bien l’ EXCÈS DE PETIT. C’est un passage qui peut s’avérer bénéfique si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre. Revenir dans le concret car seules de petites affaires sont possibles. Et donc s’avancer avec une retenue de ne pas aller plus vite que la musique.
Concentrer sa force et pouvoir réellement se confronter aux difficultés en restant en cette antichambre propice à la réflexion.


En ce H26 on trouve le Ciel au cœur d’une montagne.
 Ce dur (la montagne) et ce lumineux (le ciel), qui donc les contiendrait ?
Le symbole de la montagne au-dessus du ciel est un conseil :
 se contenir de tout excès yang et donc ne pas faire feu de tout bois.
C’est dompter une énergie et de gagner en force et équilibre pour la déployer.
Le H54, hexagramme nucléaire nous rappelle qu'une force peut provoquer une perte de contrôle au cœur de la situation. Toute impulsivité ne doit être que très fugace.
Ce H26 dans le texte :
Fondamentalement ouvert.
Il est avantageux de passer le grand fleuve.
D’aller vers d’autres rives.


La montagne est ce qui finit les êtres et les commence.
Elle est le seuil, la porte, le passage.
Elle est la stature et la mémoire, elle est le temps.
Elle exerce une retenue par laquelle s’effectuent la régulation et la mise en ordre.
Elle ralentit l’action (d’unir) pour l’inscrire dans la durée.
Qui ne se soumettrait à cette contrainte par quoi tout gagne en densité et en constance ?

Le ciel est créativité, laquelle s’exprime en actes et en paroles.
En ce H26 les signes d’union sont forts,
car la force yang est présente et persiste,
 se maintient dans l’Unique,
poursuit dans une seule direction.

 Au point aussi d’être emporté
 par la certitude de sa toute-puissance,
qu’on ne soit plus très conscient de son action.
 La montagne est cette aide précieuse pour apprivoiser.

Ce H26 traite aussi de la nécessité de freiner et d’éduquer ses pulsions
 lorsqu’elles sont excessivement vigoureuses et débridées.

Comme les pulsions sexuelles quand elles compromettent
 l’équilibre personnel et les relations harmonieuses (amoureuses) avec l’entourage.

Et donc ce H26 incite à déplorer parfois
 ceux qui ont consumé tant de temps
 à la recherche du plaisir en tant que tel,
au détriment de leur vie intérieure et de leur évolution personnelle.

Grand apprivoise, c’est apprivoiser une énergie puissante yang,
la retenir fermement, c’est alors l’éduquer et lui donner une orientation harmonieuse, tel un Sage de libérer une énergie transformée à un moment précis, approprié afin d’exercer un effet harmonieux.


Confucius a eu une réponse toute pleine de philosophie quoique taoïste
par la citation suivante concernant une énergie débridée yang :
" Il n’y a pas à sortir de là.
Je n’ai jamais vu quelqu’un
qui aimât la vertu autant que le sexe."


De là aussi à voir en cet H26, un encouragement à la chasteté,
laquelle était prônée par les alchimistes taoïstes pour atteindre l’immortalité.

Ce H26, incite plutôt à suggérer une petite réflexion quant à la supériorité de l’érotisme,
(résultant d’un raffinement des pulsions et d’une éducation au plaisir)
sur la satisfaction immédiate et brutale de l’instinct sexuel.
C’est ce qui est dit par une sentence du Yi King :
" …/...faire attention aux roues du charriot, l’une pouvant casser".

D’où la puissance qui ne se régule pas, court le risque de la brutalité,
la force qui ne s’éduque pas tourne rapidement au narcissisme.
D’où en participant à élever son idéal on progresse vers d’avantage d’harmonie.

La montagne est passage : par la contention qu’elle exerce,
la force brute évolue en talent véritable;
par l’affinement qu’elle produit,
on donne forme à la force intérieure afin de ne pas lui rester assujetti.   
Comment accomplir un travail de freiner avec fermeté ?

Et quel guide pour accomplir ce travail de freiner avec fermeté ?
Comme guide pour comprendre de freiner avec fermeté,
paradoxalement exprimer une logique d’activité qui en découle : le H1
du YANG en voilà !

Le H1 invite à déployer une énergie yang au-delà de la norme.
Voilà comme préambule à cette étude,
connaître les périodes justes pour agir,
d’arriver à mettre en haut de l’affiche un projet,
puis de le faire advenir puisque
le H1 de fournir une puissante inspiration.



https://astropalais.forumactif.com/t1328-01-la-sublime-reussite

1, l’élan créatif ou le Ciel redoublé.

"Être créatif, c’est se laisser investir par le souffle qui préside à l’apparition des phénomènes, être porté par cette force première et entière qui impulse le mouvement de la vie et le pousse à déployer dans la multiplicité des formes.
C’est aussi trouver la capacité à mener cet élan généreux au terme où il donne tous ses fruits et, par-delà la récolte, savoir revenir en son for intérieur préparer d’autres germinations futures. "

De Pierre Faure en son « Classique des Mutations. »

Ciel répété, les six traits sont yang,
ces deux mêmes trigrammes du Ciel
évoquent une force dynamique redoublée, multipliée, hors norme.

 Les mots : principe actif yang  - force – ténacité – dynamisme – inspiration – ciel – masculinité – autorité – père .

Mais aussi :
Ciel, firmament. Masculin. Le souverain.
Prononcé Gan : sec, séché par le soleil.

Autres symboles :
Le soleil réveille brumes et germes enfouis dans le sol – évaporation – séchage – le ciel – le souverain – ferme.

Le Ricci : l’élan, le dynamisme fondamental, la puissance active de transformation, considéré comme l’attribut du Ciel.

SIX hexagrammes dérivés de nous donner une étendue de l’action yang de
ce  UN par six phases proposées par Pierre Faure
en son « Classique des Mutations ».

-H44, la rencontre est un temps de retenue, dédié à la conception et à la gestation.
-   H13, s’accorder aux autres avec nos semblables,
-   H10, une marche rituelle, décrivant une avancée audacieuse,
-   H9, apprivoisement par le Petit, est une retenue permettant de tempérer la force yang (nous dépassons la moitié de l’hexagramme).
-   H14, le grand Advenir, un moment (en ce 5èm dérivé) d’intense créativité,
-   H43, la résolution est un contexte d’une grande pression intérieure
 (Yang bien sûr).


Ces six traits Yang qui composent le UN, c’est la manifestation du YANG  résumée ainsi : conception, gestation, s’accorder, marche rituelle, retenue, faire advenir et en apprécier une résolution.

L’origine de toutes choses, avancement jusqu’à l’état de perfection.
Son origine, provient de la Montagne. Un trait yang surmontant deux yin.
Le ciel se trouve en liaison direct avec la Montagne d’où ce lieu pour transmettre son potentiel yang.
Et lorsque l'on regarde une montagne au loin,
 il n'apparaît que son sommet pas sa base.

L’énergie vitale exprimée par ce H1 est à l’origine de tout commencement d’activité.
"La marche du Ciel est puissante
ainsi l’homme de bien se fortifie sans cesse."


L’image de cet hexa UN est un soleil, symbole de Vie et de Lumière,
se lève et perce à travers les branches.
Il réchauffe l’atmosphère.
L’humidité, appelée par le haut, quitte le bas et monte en vapeurs.
L’un et l’autre s’attirent, l’un montant, l’autre descendant.
Ce soleil va absorber l’humidité de la terre, comme le mâle
 met en mouvement le féminin qui lui répond.

Ce UN montre que quelque chose de nouveau est en train de naître,
En ce UN on doit y mettre une grande intelligence, de la fermeté et beaucoup d’activité.

Le Ciel est le souffle inépuisable de l’infini.
Esprit d’émergence et force de renouvellement,
aptitude à concevoir, à initier, à orienter,
 le Ciel est l’image d’un souffle créateur qui possède en lui-même
 la ressource nécessaire pour aller de l’avant et se perpétuer sans cesse.

Ce quotidien YANG surprend par une activité au-delà de la norme.
C’est un " souffle " nouveau dont les effets visibles font
un peu partie de soi.

François Cheng dit à propos de ce "souffle" :

 "Quelque part, un souffle d’avant vie cherche à se muer en chant.
A cet effet ce souffle a besoin de prendre possession  parmi les hommes,
de quelques êtres assez résistants pour supporter
sa terrifiante pression,
assez tenaces pour se laisser pousser plus loin qu’eux-mêmes."


Deux traits du H26 de changer en yang pour obtenir le H1 en guide,
 les 4èm, 5èm et de contenir cette poussée yang, et la Montagne
de se transformer en Ciel.

Les hexagrammes dérivés donnant les H14 et H9 :
Par deux fois le mot FASTE de jouer un grand rôle dans la canalisation de la force yang
 et de déployer des facultés créatives. Une confiance yang s’exprime.

Le dragon vole dans le ciel : l’Être Grand crée.

Volant dans l’azur, soutenu par le souffle céleste, le dragon file à toute allure.

Emporté par le mouvement fluide et puissant du vivant, il est
  " à la place même de la puissance céleste"
 en adéquation totale avec l’émergence des phénomènes.

Ce cinquième trait du H1 parle du dragon comme un élan très puissant
 qui pousse à créer – inventer – fonder – établir - construire.

Cette étude de ces H26 et H1 est significative :
de parvenir à la bonne heure et au bon moment pour
voir les énergies se déployer dans le sens d’union ,
 d’aider son prochain.
A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard d'une tierce personne)
 on vibre alors à l’écho de ce moment crucial.

Plonger en cet immense harmonie
fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
 à tout ce qui est partagé.
 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang.

Le flux vital poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.

Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global.
Et par un retour à la simplicité n’en sera qu’harmonieux.

Cela est contenu aussi en l’arcane majeur 6 du tarot : l’ Amoureux.
La signification première de cet arcane est que rien n’est possible sur un plan initiatique
 – d’une manière plus générale sur le plan spirituel –
sans un élément affectif.
Parmi tout ce qui touche l’Amoureux, il est des sensations éphémères qui s’estompent sitôt apparues, d’autres laissent une trace plus durable comme les imprégnations profondes de l’Amour.

Se tenir en tout moment et s’approcher d’une harmonie, la faire advenir.
Comment ? Le ciel de pourvoir et fait se coller les êtres avec ce flux cosmique,
ainsi de le pratiquer comme tout jardinier, agriculteur, éleveur,
aimant la nature.
C’est coller à la constance des changements de l’univers.

Symbolisme des trigrammes.

H26 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Montagne.
H1 : le trigramme Ciel est en bas comme en haut.

H26 : Un ciel et son énergie yang sous une montagne et tout s'écroule.
Eh bien, non !
Le ciel s’interpose, avance par-dessus les montagnes, même de les déplacer mais pas de suite.
Le ciel peut également découvrir un chemin nouveau non pas pour renverser la montagne mais lui ordonner de retenir le yang inspiré par le ciel,
la montagne alors bien qu’étant au dessus de l’hexagramme, d’obéir au ciel.

H1 : Une dynamique hors norme déplace les montagnes et les vallées.
L’action du Ciel dépasse l’entendement. Le dragon animal céleste de "  s’élever jusqu’aux nuages azurés et devenir le messager du ciel."

Tous les traits yang en action, c’est : " Une troupe de dragons " qui apparaît :" Qu’aucun ne soit en tête est faste "
Et veillant  à ne pas s’imposer de façon outrancière, le Ciel ne succombe pas
à cet écueil du dirigisme, il connaît la souplesse discrète et fluide qui permet des réalisations.
L’adaptabilité caractéristique du Yin permet au Ciel de ne pas se mettre:" en avant " comme attendre au Yin de s’installer.

Ayant son hexagramme nucléaire en lui, comme lui, ce Créatif est élan, impulsion, puissance d’activation, dans le domaine de l’unique et de l’entièreté.

L’hexagramme opposé le H2 de rappeler à ce YANG plein sa complémentarité
au " cœur de la famille de l’ordre" son accueil son engendrement des formes et accomplissement. Le Yin redoublé étant du domaine du multiple et de l’altérité.

Cela invite à méditer sur ce flux vital, universel et
de reconnaître qu’il est éternel, comme gorgé par autant de Yang que de Yin.
 Ce flux nous apportant tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre,
entraînant des multitudes de vies, des générations de familles.

Cette association fait rappeler
à ne pas trop s’emballer par une activité yang redoublée.
L’impulsion d’aller en avant (H1) est si forte que des alliances comme
 les illusions font partie de situations problématiques.
Icare ne s’est-il pas brûlé les ailes ?
Une puissance incommensurable (yang) se doit d’être économisée et seulement libérée " bon moment et au bon endroit. "

Pour avoir été trop dans le Ciel, un retour sur Terre est nécessaire
comme aller à l’essen-Ciel ainsi l’on soupèse ce qui se précipite comme
une alliance prolifique autour d'un projet, d'un avenir,
 d'une créativité à construire
 comme étant à fleur de peau !

 Et en cet ouvrage d’ajouter à cette étude une conclusion :
de coller à la constance des changements de l’univers.
Ne nous verrions nous pas un peu en cette étude
devenir un des jardiniers Yang de l’hiver Yin !



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, (quoique)  cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées
 apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]


 2 
 le: Hier à 03:38:46 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne. P162 : Grandir avec Confucius.

11, paix, prospérité, union printanière
et 18, les affaires empoisonnées, remédier au corrompu
 ou nettoyer les plaies.


Tournés l’un vers l’autre, Ciel et Terre, Yin et Yang additionnent leurs désirs et s’imprègnent mutuellement de leurs souffles, se cherchent, se complètent, s’unissent.

De ces deux hexagrammes, il se trouve une double dynamique importante,
puisqu’un mot se retrouve, celui d’essor.
 
  " Le Petit s’en va, le Grand s’en vient. Faste. Essor. "
 puis " Le fondamental prend son essor. "

Puis en H18 : Il est avantageux de franchir le grand fleuve.
H11 et H18 un changement de niveau a lieu et
- on est en plein équinoxe de printemps,
- on est au stade de remédier à des affaires empoisonnées
 de longue date.

Et se permettre d'ajouter que:
"Selon Laozi, s'il est aisé de décrire le jour et le nuit,
il est difficile de peindre l'aube car il faut y transcrire le mouvement du jour naissant.../...
De plus, les jours de se rallonger et les nuits de se raccourcir lentement..../..."




https://astropalais.forumactif.com/t1338-11-la-concorde

11, la Paix, concorde, union printanière ou prospérité.

Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Terre.
Les éthers du ciel et de la terre s’unissent et s’harmonisent.
Nous sommes dans l’émerveillement de l’harmonie.

Les mots : harmonie – équilibre- perfection- stabilité – sentiment de bien-être- conditions favorables- expansion.

Mais aussi :
Grand, éminent. Suprême, extrême. Très. Paisible. Excessif, fastueux, prodigue.

Autres symboles :
Fluidité – extrême – de l’eau coule entre les mains – fluidité et stagnation alternent naturellement.

Le Ricci : prospérité – développement harmonieux, moment où les contraires communiquent.

Le Ciel antérieur au H11 est le H53 qui représente
 le progrès graduel.C’est une prospérité réelle dont il est question ayant pour
 finalité les épousailles, celui du Yang avec le Yin, alors que Ciel et Terre
sont inversés par nature.


Quelle bien belle image ce H11.
http://www.thetaooracle.com/print-peace.htm

Image à visionner sur le site de Ma Deva Padma, puis cliquer sur sample cards et ouvrir la carte Peace ou une toute autre,
elles sont toutes à visionner sur le site.

D’abord visualiser les deux éléments qui composent cet hexagramme.
En bas ; dans les trois traits du bas, que des traits Yang, se trouve l’image du Ciel
et en haut dans les trois traits yin, c’est l’image de la Terre.

En ce H11 la position inversée des éléments naturels de la vie est subtile.
Le H10 a permis de différencier le haut du bas, ici le yang de s'installer
 dans le domaine du Yin et inversement pour le Yin qui veut redevenir à sa place naturelle.

Comme la nature du Ciel et son mouvement est d’aller vers le haut,
 et la nature de la Terre a son mouvement de s’enfoncer en terre,
ces deux éléments fondamentaux s’épousent le plus harmonieusement
 si harmonieux ce mouvement d'être créateur de prospérité.

On dit qu’il y a une harmonie complète et tout expansion
est favorisée, les éléments néfastes
sont refoulés naturellement et rien ne favorise leur développement.

Un adage soufi d’apporter une belle image à ce H11 :
Pourquoi les orages existent-ils ?
A cause de la passion du ciel pour la terre !


Autre belle citation de Jean Lévi dans  " Les Fonctionnaires divins" :

  " La seule conformité aux rythmes saisonniers le métamorphose en roi,
car il accomplit par ce seul geste un acte de gouvernement."


L’idéogramme chinois très beau, enseigne de grandes idées.
Un homme en haut dispose de ses deux mains pour cultiver (son champ)
 et d’eau ( en bas de l’idéogramme) pour l’ irriguer.
C’est là le symbole de la  "paix dans le travail ".
Est-ce la définition de gouverner ?

D’où la Grande Image.
Ciel et terre s’unissent.
UNION PRINTANIÈRE.
Ainsi le Souverain, par son attitude à parfaire la marche de l’univers
et à seconder l’accord du Ciel et de la Terre,
assiste et soutien le peuple.


Quand le grand et le petit vont devant l’un de l’autre, c’est l’harmonie générale.
Ciel et Terre communiquent, les rapports de force Yin et Yang s'interpénètrent,
 favorisant la floraison de tout ce qui pousse à travers les saisons. C’est la prospérité.

" La prospérité ne vient pas d’un remplacement du Yin par le Yang, mais de la compénétration féconde entre le souffle créateur du Ciel et le pouvoir germinateur de la Terre."

Cette prospérité qui est liée à ce moment parfait " d’épousailles "
 entre ces deux éléments forts, est décrite comme un moment
riche de possibilités et de tranquillité.

C'est gouverner les éléments Yin et Yang, les plus opposés et complémentaires.
Et œuvrer face aux forces de méditation qui s’engagent n’est pas perçu au premier
abord pour tout un chacun.

Le conseil donné par le H11 est un parfait équilibre qui s’instaure
 entre les polarités Yin et Yang du printemps.
Le cycle poursuit son déroulement jusqu’à ce que les positions
s’inversent lors de la séparation automnale.

La configuration finit ainsi par se renverser :
 les deux figures ne sont pas seulement en opposition,
elles sont le retournement et l’aboutissement l’une de l’autre, comme avec les H23 et H24.

Ce retournement est annoncé dans chacun des deux hexagrammes.
 H11 et H12…et H23 et H24.
En résumé dans l’usure (H23) est liée une mutation importante
et la prospérité en est l’aboutissement en retour. (H24).
Si l’on use de trop de discipline on obtient l’effet inverse que celui qui était recherché à l’initial.

Prospérité est un contexte d’échange, où la rencontre entre
 Ciel et Terre permet l’exubérance printanière (un peu de folie ne nuit pas)
puis, les relations se durcissent
 (comme les conflits, quelque fois des débordements)
 et au fil du temps, les difficultés apparaissent,
 d’où des récoltes bonnes ou mauvaises.

D’où des considérations de ce que l’homme a fait de la nature.
Pierre Rhabi apporte une tonalité à la prospérité sur cette planète.

"Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation
qui n’est pas de produire et de consommer sans fin,
 mais d’aimer, d’admirer
 et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes !"


Carol.K.Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage " Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos" cernent le problème lié à une prospérité débridée:

" Le Sage nous apprend, en cet hexagramme, que le « petit » doit tout d’abord
 "s’éloigner " pour que le « grand » puisse approcher, sous la forme d’harmonie, de paix et de prospérité.

Le « petit » désigne ici les idées de base, ou prémisses, inventées par l’ego collectif,
qui sont les « meneurs » du désordre.
Nous sommes guidés afin de les identifier, puis de les éliminer.
La première d’entre elles est l’idée que les humains sont spéciaux au sein de la création
 et que l’univers tourne autour d’eux. Cette idée de base
 a généré la « bande de gazon » de croyances erronées sur la Nature
 lesquelles sont responsables du désordre.

 Ironiquement, les versions traditionnelles de cet hexagramme considèrent ces croyances comme des vérités ancestrales, alors que c’est précisément sur elles que l’ego collectif fonde son autorité pour établir et maintenir sa domination sur la Nature et la société…/…


[deux phrases à retenir des versions traditionnelles.]
 « l’homme à pour destinée de représenter la volonté du ciel et de la terre » et
« l’homme a pour tâche d’ordonner la Nature. »
Version Wilhelm
qui devient dans la « brique rouge » de C.Javary et P.Faure :

  " Les Souverains ainsi
par leur capacité à parachever
le Dao du Ciel-Terre
accompagnaient l’adéquation
du Ciel-Terre
et aidaient ainsi au bien-être de tout
le peuple. "


Tshou Hi lui d'évoquer: " Une libre pénétration.
Le Yang du ciel et le yin de la terre s'unissent et dont les éthers se pénètrent librement ;
c'est pour cela qu'il est considéré comme exprimant la prospérité.

Version de Paul-Louis-Félix Philastre, tout premier traducteur français du Yi King.

Ce H11 parle d’un courant d’énergie [entre ciel et terre] qui doit être régi grâce au partage.
La créativité humaine est toujours un partenariat avec l’Aide de la Créativité, à laquelle nous accédons par le biais de notre vérité intérieur avec sa compagne, une confiance partagée.
Cette Aide est activée lorsque nous instaurons une relation sensible entre nous-mêmes
et la conscience des choses avec lesquelles nous travaillons.

C’est y voir automatiquement un rapprochement avec la pratique du Reiki.
 
Et cela débouche sur une antique citation (énigmatique qui nécessite une explication)
Au sixième trait du H11:

  " …/…le rempart fait retour au fossé. "
Plus loin à la fin de cette étude ce "rempart" sera évoqué.

C.Javary et P.Faure apportent cette explication.
"A ce niveau (de la prospérité), comme souvent au niveau de sortie d’un hexagramme,
 la situation bascule et un mouvement de repli se manifeste.

Après avoir culminé à la ligne précédente, la PROSPÉRITÉ « se fane » par l’arrivée de l’ADVERSITE (H12) ou séparation automnale, ce qui est évoqué c’est la communication ou non communication entre les contraires.
L’Union est le temps où les souffles se rencontrent, ce qui signifie échange fluide
 et fécondité.
La séparation est le temps où ils se dissocient, ce qui entraîne flétrissure et décadence.

C’est deux saisons sont nécessaires et complémentaires.
Un temps pour l’association avec l’autre, un temps pour le renforcement en soi-même.
Savoir s’allier suppose de savoir dire non à ce qui ne convient pas."
De Mounir Hafez
: " Un oui fort nécessite un non fort. "

L’interaction entre souffles créatif et réceptif cesse de se produire.
Récepteur et émetteur de ne plus fonctionner vient alors le H12.
L’échange se sclérose et tourne au rapport de force en chacun chacune (ciel et terre.de regagner leur domaine).

Les relations se transforment en rigidités défensives symbolisées par le rempart, dont l’écroulement évoque une retombée à la mesure de la position élevée atteinte au stade précédent du 5èm trait où tout était faste.

Cela se termine (cette prospérité) par une appréciation mantique négative
en ce H11 par un « présage de gêne ! »
 C'est si peu dire lorsque l'écologie est au cœur de cette gêne !

Toutefois, un nouvel espoir est né, la paix est la bienvenue et de fait réclame une patience.
Le cycle du temps met en valeur le bien-fondé et l’unité des contraires.
C'est ce qui guide de ne pas faire d’effort pour surmonter une oppression.

Persévérer dans une réflexion fait qu’elle aboutit au concret.

C’est qu’il est bon de méditer à propos de situations paradoxales présentées
 par le Livre des Changements,
développer du Yin mais en garder très haut du Yang,
c’est un peu la description d’un sentiment d’impatience
mais l’être de valeur de se montrer « vaillant » et de n’être pas affecté par le paradoxal
qui peut jouer des tours inopinés.

Ces périodes d’harmonie constatées au printemps
sont la marque de la délicate
 phase de transition entre l’obscurité et la lumière,
 l’aube et le crépuscule,
quand tout semble être à sa juste place dans le monde et
que l’on expérimente un sentiment profond de bien-être et de liberté.
De tels moments rayonnent et étincellent de promesses.
Le Ciel se manifeste sur Terre et la vie semble divine.

C'est un moment de grande fluidité entre créativité et réceptivité.
Une paix de renvoyer à des leçons apprises par le passé
et de les avoir gardées en mémoire.

On peut être empêché d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même.

Quel guide apporte son aide pour réaliser une prospérité potentielle si forte ?
Un comportement est en mesure d’appréhender un flot de problèmes
du passé, présent, avenir. Le facteur temps de jouer son rôle avec le H18.

Un redémarrage est nécessaire, avec le H18,
 on trouve une sublime sentence
 dans le Jugement du Livre : "  Il est avantageux de franchir le grand fleuve. "

 Ce qui implique de prendre à cœur le rétablissement d’une harmonie,
l’enjeu est d’importance, une difficulté initiale ne doit pas devenir un empêchement à l’essor,
 la traversée d’un grand fleuve est possible
avec une aide précieuse contenue en ce H18, les énergies sont là !
C'est le moment de les employer.



https://astropalais.forumactif.com/t1345-18-eliminer-la-corruption

18. Le travail sur ce qui a été corrompu,
 remédier, réparer les fautes ou nettoyer les plaies.


Le trigramme Vent est surmonté du trigramme Montagne.
Le vent au pied de la montagne, se heurte à elle, alors il repart en sens opposé.
Bouleversement, inquiétude, trouble, il est temps de revenir à l’ordre naturel.
Et remettre de l’ordre à ce qui a été corrompu n’est pas aisé.
L’harmonie ayant été dispersée à la suite d’un travail de sape.

 Les mots : guérison – réparation – corrections des erreurs passées – épuration de la corruption – restauration de l’équilibre – action responsable.

Mais aussi :
Venin, poison, sortilège. Séduire, ensorceler.
Cause de désordre, affaire.

Autres symboles :
Un vase dans lequel se trouvent trois insectes venimeux – poison – venin – périmé – sortilège – séduire – ensorceler – nettoyer et canaliser – remettre de l’ordre.

Le Ricci : passage à l’action, moment où l’on entre en action.

Le ciel antérieur au H18 est le H54.
Quelle idée ? Est-ce par un mariage une union concrétisée dans la hâte que tout a commencé ? Dans l’antiquité les entremetteuses en mariage de mettre
« leur grain de sel » dans le rapprochement des familles, des futurs époux,
 en vigueur semble-t-il de nos jours aussi.
Et parfois d’aller trop vite dans la mise en place des préparatifs nuptiaux.
Donc cela de favoriser déjà des affaires dites "empoisonnées "
 pour l'avenir.


J’ai eu souvent à recommander à des personnes qui se trouvaient confrontées à
ce H18, de rompre rapidement avec leurs habitudes casanières.
Pas simple de leur avouer qu’une solution à leur problème est de
prendre à cœur le rétablissement d’une harmonie en eux
alors qu’il y avait un réel désordre.


Un vase est rempli de vers ou d’insectes grouillants c’est l’image des "soucis ".
En fait les soucis sont utiles, car ils incitent à la réflexion,
ce qui permet de les surmonter. Pierre Faure en son ouvrage « le Classique des Mutations » donne une autre définition à ce H18 :
« Les affaires empoisonnées. »
Quand les affaires sont si empoisonnées

"…/…il faut regarder en face ce qui a été altéré et y porter remède. Que les choses se soient peu à peu dégradées avec le temps ou qu’il y ait des causes plus profondes, il s’agit de mettre toute son énergie à nettoyer ce qui a été abîmé…/…"

L’image est Vent en bas et Montagne en haut.
Le vent tournoie au pied de la montagne,
ses bourrasques entêtantes tourmentent les êtres, les plantes dépérissent, les hommes sont énervés, tout semble à la fois agité et retenu dans une atmosphère lourde et délétère.

De Ma Deva Padma : ".../...  Si vous placez les restes de votre dîner dans le réfrigérateur et les y laissez plusieurs jours, ils finissent par moisir et sentir mauvais.
La même chose se produit avec les erreurs et les difficultés que nous refusons de regarder en face.
Nous pouvons prétendre n’en rien savoir ou les couvrir du parfum de situations plus plaisantes.
Mais toutes nos erreurs et difficultés sont des opportunités pour apprendre et,
 quand la date de péremption est dépassée,
 l’odeur de pourriture trouve toujours le moyen de se répandre
jusque dans les moindres recoins de la maison.

Quand cela se produit, il est temps de regarder la réalité en face.
Tout nouvel effort visant à couvrir de fleurs cette putréfaction ou
 la justifier sera vain.
L’instant de vérité est arrivé et il n’est plus possible de vous y soustraire : la situation doit cesser.
En premier lieu, il convient de regarder à l’intérieur de soi-même,
 sans rien nier ni embellir,
 pour voir la part qui vous revient dans la dégénérescence actuelle.

Il est de la plus grande importance de prendre le temps d’identifier soigneusement,
dans votre manière de penser,
toute habitude malsaine ayant contribué à cette spirale descendante car,
 tant que ce travail n’est pas accompli en premier,
rien d’autre ne peut changer.
En corrigeant votre tendance à faire des suppositions,
à remettre à demain ou à prétendre être indifférent,
 vous commencez à rétablir l’équilibre.

Du plus profond de votre être,
 une onde se propage et rayonne vers l’extérieur,
le processus de guérison peut alors commencer.

Trouver la façon de remédier aux situations malsaines
exige d’être patient (vu que l’état de corruption a des années d’existence)
et tolérant à l’égard des insuffisances et
des limites qui sont les vôtres ou celles des autres.

Si la négligence d’autrui a, en partie, contribué à cette décadence ou dégradation,
il est sage d’éviter des confrontations directes.
 (Pot de terre contre pot de fer, pas simple pour le juvénile)
Il revient à chacun, à sa manière, d’apprendre sa propre leçon…/..."


Le message de ce H18,
s’adresse en premier lieu à celui qui le reçoit et
 l’invite à accomplir ce travail intérieur nécessaire
 pour éviter qu’à l’avenir cette situation ne se reproduise.

Le mot guérison d’apparaître.
Ainsi Nathalie Chassériau en son ouvrage :
« Prenez les bonnes décisions avec le Yi King » de définir le H18 comme
 « Nettoyer les plaies » et de proposer un plan d’action en trois phases car cela comporte toujours une part de risque.

1)   Avant de soigner une plaie, il faut savoir ce qui l’a provoquée et identifier clairement ce qui a mené à la dégradation actuelle.
2)   La plaie doit ensuite être vigoureusement nettoyée ; cette phase centrale est la plus délicate, celle qui « fait mal » :
il faut avoir le courage d’affronter des vérités pénibles et de renoncer à des habitudes ou à des modes de comportement qui ne vous correspondent plus.
3)   Pour finir, il faut suivre pas à pas le processus de « cicatrisation » pour éviter tout risque de rechute dans la corruption du passé.


Après un examen attentif, basé sur le détachement, le lâcher-prise,
 il est manifestement nécessaire de prendre du recul vis-à-vis
de l’ensemble de la situation,
cela ne doit pas être par colère ou par vengeance.
Prendre contacte avec une source intérieure et détenir une partie des solutions
à envisager pour rétablir un ordre, faire jaillir de l’harmonie.

Au lieu de cela, considérez
ce repli comme une période reconstituante ,
destinée à faire le ménage en soi.

En s’attelant sincèrement à cette tâche (ou cicatrisation) on favorise,
sur une plus grande échelle,
 le retour à l’équilibre et ainsi servir à d’autres,
 d’exemple positif.

Notre attitude intérieure induit notre réalité.

Nous créons des marées noires dans nos relations et
 laissons des produits toxiques se répandre dans nos esprits.
Nous déversons nos ordures mentales sur les êtres
 que nous aimons, sur nos amis et nos voisins.
Nous permettons au feu de nos émotions de se propager,
 détruisant tout sur son chemin.

Un travail de nettoyage doit être déclenché
comme le retour à l’équilibre dans son petit égo.
La montagne s’impose et son pouvoir stabilisateur d’œuvrer.

Arlette de Beaucorps et Dominique Bonpaix en leur ouvrage
«  Le Yi Jing pratique et interprétation pour la vie quotidienne »
d’apporter un résumé de ce H18 par l’analyse des trigrammes (parfois présent parfois absent dans l’hexagramme)
" Afin de remédier à une situation dégradée avec le temps, accepter d’être modelé par le (VENT) vécu permet de renouer avec soi-même dans une communication bienveillante.
Cette démarche permet d’impulser un mouvement volatile
et demande un apaisement apportant la stabilité (MONTAGNE).
Celle-ci ouvre le passage à une identité propre. "


La situation de ce H18 est à l’image de ces vers grouillants dans un récipient
 (vers, serpents et scorpions).
 Les difficultés, la confusion baigne en ce H18
" le délabrement est à son comble ", dit le Yi King.
"  Toutes choses sont secouées et bouleversées ".
La personne commence d’abord à réfléchir et
 à revenir en arrière pour analyser les causes qui ont produit ce résultat.
Quelles sont les erreurs à ne pas répéter ?

C’est dans la paix et le repos qu’il est possible de comprendre
 les erreurs passées et retrouver une harmonie.
A partir de là, afin de ne pas s’exposer à tomber rapidement
 dans une nouvelle période de décadence,
on trouve comment mener son action
 en prévoyant les conséquences logiques.
Une cicatrisation réelle.

Il convient de remédier et le désordre redevient ordre.


Pour accomplir le travail de remettre de l’ordre,
il y a nécessité de rétablir de l’harmonie en soi.
Chaque jour il y a une leçon nouvelle à apprendre en regardant autrement le travail
à fournir et de rétablir une harmonie. On ne répète plus les erreurs.
Mais avec une belle recommandation :
 à tout moment libre à soi de lâcher prise par un regard différent d’hier.

Le H18 représente un temps de pourrissement et de dégradation, mais qui contient malgré tous les ingrédients d’une régénération à venir.
Alors l’homme de bien en stimulant le peuple engendre le pouvoir.

Le nom de cette figure évoque un poison, un venin, un maléfice mais ce peut-être aussi un remède,
 et l’on sait bien que les potions les plus amères sont parfois des traitements puissants et efficaces.
Le vent est tourbillon, mais aussi force de persuasion ;
 la montagne est retenue mais aussi force d’élévation, de méditation.

Nous avons donc en ce H18, le travail ardu de surmonter toute corruption
celle qui a œuvré depuis longtemps, usé petit à petit,
cette situation dégradée n’affaiblit pas l’homme de bien qui
 ne se lamente pas ni ne s’irrite.
Puisqu'il impose aussi le pardon.

Prenant à cœur son rôle qui consiste à éduquer le peuple,
(par le pardon) l'homme de bien incite à se défaire des éléments de corruption;
 le peuple s’en trouve réveillé, stimulé, tel le Vent,
il le guide et l’élève, telle la Montagne.

En procédant d’un côté par la répétition et l’incitation,
de l’autre par le calme et la détermination,
il aide à engendrer une capacité nouvelle,
 potentielle chez tout être humain : celle qui consiste à faire éclore
un talent personnel dans une belle action conséquente, remédier, réparer, guérir.
Souvent c’est d'une justice dont il est question en ce H18.

Commençons d’abord par un travail de nettoyage et
de retour à l’équilibre dans notre petit ego.
Accordons-lui tout notre amour et tout un enthousiasme naîtra.
Le monde et soi-même ne s’en sentiront que mieux.

Un long travail progressif peut mener à des confusions.
Un long moment d’exubérance aussi.
Des vers ou insectes venimeux, des serpents peuvent en surgir même.

Sylvie Verbois apporte une image très juste en écrivant :
" Les insectes ont été nombreux à certaines époques en Chine ; géants ils annonçaient des règnes longs.
Êtres mutants de par le mouvement circulaire, ils se glissent dans la peau d’être vivants.
Ainsi, venant des marais, ils deviennent sangsues ; venant des monts, ce sont des vampires venant du sud, ce sont des insectes dévoreurs de récoltes…/…
L’insecte est transition : s’il s’immisce dans le corps de l’homme, par le biais du sang, c’est que l’organisme doit être remanié ; signe avertisseur que quelque chose de corrompu ou d’invisible évolue silencieusement
 dans un organe (ou dans un état d’être). "


Agir au " bon moment " pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante. 

En cette association H11 et H18 sont contenues des poussées
d'énergie exceptionnelles, voyons le symbolisme des trigrammes :

H11 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Terre.
H18 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Montagne

H11 : Le ciel est en accord parfait avec la terre, une union s'en trouve établie.
Une prospérité de prendre un essor comme la venue d'une saison propice :
 le printemps. C’est le plein essor de la nature.

H18  : Vent et Montagne ingrédients inestimables d’un puissant pouvoir :
l’endurance.
L’apport du vent, transporteur particulier alimenté par la stabilité de la montagne
 est d’un partage fructueux, indispensable et confèrent de solides liens constants emprunts de confiance.
Constance et confiance sont assurées.
Les saisons se succèdent sans discontinuer, la prospérité de même, montagne et vent sont les compagnons de route à toute situation
qui peut en déboussoler plus d’un.
A commencer par le mental.

Cette étude de nous permettre d’être un élément d’inspiration et
dès lors qu’une harmonie est ressentie par l'accueil des éléments fondamentaux de la nature,
un irrésistible besoin de puiser en soi, en l'autre survient.
L'Être de valeur d'être cette inspiration par ses conseils, tel le LIVRE.

Si à l’équinoxe de printemps, les souffles s’attirent, se croisent,
s’unissent, une belle prolifération des échanges à lieu,
telle que " la nature est hors de contrôle"
(R.J.Lynn) , les moments de réparer, nettoyer, sont nécessaires et de privilégier
 à s’en occuper rapidement.

Alors des paroles harmonieuses peuvent être partagées
puisque venant des profondeurs, est provoqué un remue-ménage
qui apprend aux forces du printemps à se mobiliser.
L’objectif est d’établir une prospérité, un objectif qui ne doit pas être entaché de choses tues.

Gaston Bachelard d’avoir cette sublime citation :
" Où est notre première souffrance ?
C'est que nous avons hésité à dire.
Elle est née dans les heures où nous avons entassé en nous des choses tues."

         
Le retour sur le passé est le moment utile pour avaler une potion, un remède
sachant que certains sont désagréables au goût.
Le monde et soi-même ne s’en sentira que mieux.


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 16 Mai 2024 à 14:12:53 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne. P162 : Grandir avec Confucius.

34, la puissance du grand ou force du grand et
29,  entraînement aux abîmes, au passage des ravins
ou danger répété d’où gérer celui-ci.


Le premier hexa H34, évoque un tonnerre dans le ciel, la terre en a besoin pour être éveillée, lui, l’homme d’apporter l’inspiration du ciel. On retrouve le besoin de lumière, d’engagement, d’aller jusqu’au bout des choses.
 C’est que le fondamental prend son essor, la constance est avantageuse et
 parfois de faire face à des discordes.

Si ce H34, est une grande FORCE du printemps
 (la déployer ou la retenir) qui s’exprime,
ou que des sentiments trop forts vont se disperser ou se dénouer,
le guide H29 évoque l’idée d’œuvrer, d’aller « selon » avec un effort particulier pour franchir des situations difficiles.

On est proche de la réalité en définissant ce guide comme la traversée de situations obscures, incertaines, difficiles, profondes.

L’expérience humaine est une donnée inévitable par l’épreuve qui conduit ordinairement à se laisser désagréger par le doute ou tétaniser par la peur.
Parfois des circonstances évoquant la présence d’un danger
 comme un traquenard de se transformer par une observation franche et saine.

Pouvoir et puissance sont alors des énergies canalisées et de faire face à ces situations certaines, parfois paralysantes.




https://astropalais.forumactif.com/t1361-34-la-puissance

34, TA  TCH’ OUANG.
 grande robustesse, grande puissance, force, pouvoir, maîtriser son énergie.


Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Foudre, Tonnerre.
L’activité yang très énergique engendre le mouvement, expansion et croissance
s’appliquant à ce H34.

Les mots :  force de caractère – autorité – dignité – influence –confiance en soi – direction – condition maximale – puissance.

Mais aussi :
Da : Grand. Important, grandir. Adulte. Noble. Aîné.

Zhuang : Grand, beau, éminent. Exalter, louer. Fort, vigoureux, robuste. Fortifier. Gros,gras. Âgé de vingt-cinq à quarante ans, dans la force de l’âge. Florissant, fertile.

Autres symboles :
De la terre et du bois – un coffrage – un coffrage de bois exerçant une forte pression sur la terre – grande force – grande volonté – la force et la volonté à l’état brut.

Le Ricci : Non-errance, moment où la fidélité des êtres leur permet de procéder avec assurance.
Le ciel antérieur du H34 est le H56 le voyageur qui avec son intensité de découvrir
tant de contrées emporte tout sur son passage,
une intense vigueur le poussant à agir au-delà de la norme.
" Le fondamental prend son essor et la constance est avantageuse." Le voyageur d’exploiter le souffle vital et de le déployer en soi, un temps souvent situé entre printemps et été.


Ta signifie " grand ".
Tch’ouang, on voit à droite un sage.
A sa gauche figure une solide pièce de bois, 
constituée de la moitié d’un arbre :
 c’est " la force tant physique (la pièce de bois) que morale "(le sage).
Ta Tch’ouang est une " grande force ".

Le Tonnerre (trigramme du haut) agit au-dessus du Ciel : grande force.
L’homme de bien n’adopte pas une démarche contraire aux rites.
Le tonnerre est la voix du ciel.
Il en exprime la puissance lorsqu’il prend l’aspect effrayant de la foudre.
Il en traduit les desseins lorsqu’il réveille brutalement la nature assoupie.
Il est la volonté qui s’affirme dans un geste résolu,
 la décision par où le monde va encore se réinventer.
 
Orages d'automne, poussée impétueuse qui traverse les êtres, 
désir soudain de se dresser quand on se sent habité par une force invisible…
Lorsque que le souffle de la créativité cherche à se traduire immédiatement en actes,
il prend aussitôt des allures impérieuses et 
vous emporte comme un courant.
 
Qui donc retiendrait la marche du Ciel ?
Un Tonnerre qui gronde au loin dans le Ciel ?

De Jean Anouil cette citation qui illustre cette force prodigieuse :
" Tu imagines un monde où les arbres auraient dit non à la sève. "
 
Lorsque le souffle de la créativité cherche à se traduire
 immédiatement en actes,
 il prend aussitôt des allures impérieuses 
et vous emporte comme dans un courant.

L’homme de bien ne confond pas fermeté et rigidité, 
affirmation et dureté,
 puissance et autorité. 
Il est arbre.

Il maîtrise la force et l'impulsivité afin de ne pas blesser.
Il sait combien le respect des usages, 
le soin porté aux convenances atténuent l’impact de la force, 
améliorant les chances de réalisation.

 Car les rites ne sont pas que théâtre : en ramenant les actions à des formes reconnues ,
 ils instaurent un jeu de relations qui permet à chacun de réguler son pas.
 Ce H34 invite à une liberté de choix : 
 fougue, obstination mais l’aveuglement guette l’être 
s’il ne sublime pas ses ardeurs.
 
Cette liberté est ambivalente, 
elle peut fertiliser ou blesser. 
Plus la poussée est forte et plus il importe de veiller aux usages : 
les rites sont les garde-fous du chemin qui va de la résolution 
à la réalisation.

Deux traits (les 2èm et 5èm) du H34 de changer et d’apporter deux importants conseils :
- Maîtriser toute action en se référant à sa boussole intérieure.
- A toute forte pression intérieure, en canaliser son expression dans une vraie détermination, permet d’éviter des comportements et des décisions irréfléchies.

Exprimer les rites c’est revenir à un travail réclamant toute notre attention, 
cela peut-être aussi revenir à une méditation
qui nous était familière car gardée en des mémoires
et que nous avions abandonnée. 
 
Ce retour aux " rites " est un accord 
et comme les circonstances sont idéales, 
il faut en être convaincu en s’installant 
dans les relations familiales ou associatives. 
 
Attentifs à la saison, et au comportement 
que chacune d'elle appelle à 
l’être " accompli "
enseigne à calquer toutes actions sur le cours du ciel, le flux
et cet accord avec le temps permet 
à chacun d’épanouir sa nature propre,
 même de faire face à l'adversité. C’est alors recourir a emmagasiner de l’harmonie.

C’est ce que nous pouvons approcher
 par la phrase certes ésotérique :
vivre une "ouverture d’harmonie " dans le "ici et maintenant ".
 
Avec quel guide d’aller vers plus d’authenticité à cette énergie yang ?
Faut-il ne rien faire pour la maîtriser ?
Se maîtrise-elle d’elle-même ?
Comment la gérer pour arriver à des fins harmonieuses ?

Si savoir s’affirmer avec aisance et sans brutalité, c’est tout le défi du Yang,
l’homme de valeur (ou de bien) sait que force n’est pas puissance,
qu’une transformation grandiose devient essentielle et
qu’un guide d’en appeler à d’imposantes épreuves. H29.

L’EAU redooublée, est l’épreuve des épreuves.


Merci à Nietzsche comme avant-propos à ce guide.
"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ! "

On y décrit souvent au premier abord
un danger de l’Eau redoublée.
L’eau dont le trigramme possède un trait yang interne (le flux yang)
 englobé par deux traits yin l’aspect extérieur de l’eau.
Par ce lien en l’ouvrant on visionne une belle image de l’eau en chinois !

http://www.youtube.com/watch?v=qlRULR89cP8

Un merci spécial  à Izazen pour cette imagerie.


https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete

  K’AN. Entraînement au passage des ravins, maîtrise des abîmes,
 danger répété d’où gérer celui-ci.


Avant-propos, le H29 et H30 ne sont pas antagonistes.
Ces deux hexagrammes expriment le milieu du Livre et en cette moitié du livre d’avoir présenté les hexagrammes élémentaires. Puis dirions-nous les 34 suivants exposent des situations plus particulières contenant en eux les ingrédients mêlés des trente premiers hexagrammes.
Petite synthèse des deux derniers hexas de la moitié du Livre.

H 29, le trigramme Eau est répété en bas comme en haut.
H30, le trigramme Feu est répété en bas comme en haut.


Le trigramme EAU, présente un trait Yang insérés par deux Yin
(formule chimique H 2 0).
Difficultés par l’élément eau, mais le symbolisme contient l’idée de voir en cette eau le moyen de se faufiler en toutes situations et trouver son chemin.
 Le yang l’y aidera.
Cependant si l’eau est douce extérieurement, elle recèle du yang à l’intérieur, une profondeur, parfois un danger imminent, c’est son côté insondable.

Le trigramme FEU lui, possède deux traits yang qui englobent le trait yin.
 L’éclat et sa chaleur du feu est extérieur, la chaleur est yang mais le vide yin est en son intérieur (formule chimique C 0 2). C’est ce côté extérieur yang qui fait que le feu
" s’attache " et qu’il brille d’un Yin lumineux.

Ces deux éléments indispensables à la vie terminent la liste des éléments
 fondamentaux du Livre.

Les mots:
danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .

Mais aussi :
Précipice, escarpement, lieu dangereux. Fosse, cavité, creux.
Talus, terrasse, levée de terre à travers champs. Onomatopée d’un bruit de coup violent.

Autres symboles :
Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.

Ricci : Abîme, succession de dangers, moment où
 les difficultés multiples suscitent
un redoublement d’effort pour atteindre au but.

Le ciel antérieur du H29 est le [H2] .La terre est du Yin plus, intimement liée à l’eau. Le Yin absolu porte en lui la mémoire[:color] de la terre et possède le cycle des saisons, les cycles solaires, lunaires, la révolution terrestre.
 Le Yin de l’eau est composé de deux traits yin qui encadrent le trait yang du milieu, le flux.
Dans la tradition mongole, il est dit que les rivières charrient les âmes des ancêtres.
Et donc ces âmes sont des mémoires enterrées.


L’image de cet hexagramme est le sol, d’où sort une plante.
Mais, ce sol à droite de la plante,
exhale des souffles comme le ferait un gosier.
Le jour la plante donne de l’oxygène, la nuit du gaz carbonique.
Il s’agit d’une faille ou d’une caverne émettant des vapeurs délétères.

K’an évoque un contenant (caverne, lit de rivière)
 et à la fois un contenu dangereux (courant, gaz mortel) .
De là l’implication de précipitation, de perturbation,
d’embûche, de détour, d’indécision, de danger,
de chute, d’enfoncement, de secret.

Ce guide qui a de l’ "expérience" ,
incite à ne pas s’endormir dans la sécurité.
Même si l’apparence est chatoyante
 (on lève la tête au ciel pour un cri entendu …ce héron)
et agréable (le plumage de l’oiseau soit-il) ,
il se cache un piège.
Serait-ce dans les petites choses ?

Notre regard alors va s’orienter sur une expérience passée
ou récente des épreuves
qui reviennent en mémoire,
comme si elles avaient dormi au fond des abysses (certains de parler de karmas).

Ce nouveau regard de la situation passée permet
de lever un obstacle pour se protéger
 et de ne pas retomber dans le danger qui précède.
Comme si tant d’épreuves passées, du passé revenaient en souvenir et
de nous servir encore ou plutôt d’être resservis comme des avertisseurs.

L’eau passe toujours.
Inlassablement, les gouffres sont le domaine de l’eau, l’insondable. L’eau mouvante, insaisissable, mystérieuse, alliée des profondeurs. Elle pénètre, envahit, entraîne vers le bas, dissolvant lentement le rigide et le dur pour tout ramener dans les plus obscurs de la terre, pour tout confondre en un seul flux.

L’eau est insondable et requiert des avertissements, des mises en garde,
 resituant ce qui se passe lorsqu’une angoisse survient (dans l’eau ou hors de l’eau comme être noyé)
(aucune parole ne vient, alors qu’on a tant à dire)
il faut se souvenir des crises passées et
calmer l’énergie de la pensée pour lui barrer la route.


C'est ainsi que toute perception est dite, "de l'invisible "
il en dépendra de la faire éclore par l’action en toutes circonstances,
d’agir avec une subtilité non contraignante, à commencer petit.

Trouver des explications face à la reconnaissance
 des "ravins et précipices" à franchir.

Tout simplement prendre conscience que si nous sommes
  au bon endroit au bon moment,
nous sommes capables de savoir nager toutes les nages.

A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard)
 on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel
appelé Harmonie pour s’entraîner, s’initier.
La source de ne pas nous faire peur pour y puiser même si profonde.
Toute personne éveillée par la source est en mesure de passer le grand fleuve,
même y plonger.

L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.
Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine. Les ravins de ne plus être des obstacles insurmontables.

Obstacles comme énumérés les différents sens de ces entraînements aux abîmes exposés par Pierre Faure en son dernier ouvrage :
Yi Jing le Classique des Mutations.

-   la peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies
-   la mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression
-   une épreuve émotionnellement fatigante
-   une difficulté à avancer
-   un blocage intérieur, le manque de confiance
-   la tendance à dramatiser
-   la traversée nécessaire de l’obscurité et de la nuit intérieure


A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard)
 on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel
appelé Harmonie et de franchir des ravins, des torrents allègrement .

Plonger en cet immense entraînement
journalier fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
 à toutes circonstances périlleuses.

Ainsi l’homme de bien se retire en son for intérieur,
car il possède une qualité éminente,
celle de voir la réalité au-delà de l’instant immédiat ,
cela demande à s'installer dans le flux naturel
même en des circonstances périlleuses.

Savoir plier sans perdre de sa force tel est un peu
 ce qu’il faut ressortir de la situation, être un peu bambou Lèvres scellées
comme l'étaient beaucoup de sages.
Se montrer, robuste et souple à la fois et vivre les instants
 "comme ils viennent".


Un moment à vivre en ce flux vitale
où tout ce qui éveille s'exprime.
A souhait est proposé en cette association
 de faire patienter le déploiement des énergies .
Ce plongeon en cette immense harmonie
 fait retrouver une parole sereine.

Le flux vital poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé, de fluidité.

Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine. On se coule dans l’Eau. Lèvres scellées

L’association invite à rendre efficace cet initiation au franchissement des ravins.
Précieuse est l’action qui permet de se tenir en dehors des conflits afin de
les comprendre en un premier temps puis les appréhender efficacement par la suite.

"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "

Ces H34 et H29  proposent une réflexion par l’image des trigrammes et
de comment ils s'influencent entre eux.
Que nous apprennent les trigrammes respectifs et leur position.
 
H34 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Tonnerre.
H29: le trigramme Eau est en bas comme en haut.

H34 : L’action du ciel va actionner celle du tonnerre, libérant une énergie prodigieuse et d’exprimer une parole du H1  :
" je règne partout tel un dragon haut dans le ciel ."

Ainsi est précisé de se retirer avec prudence, prendre de la distance avec un fardeau (la Force)
 qui n’en sera plus un après une patiente réflexion de surseoir à toute action.

En H34, le ciel transmet une énergie au-delà de la norme ajoutée au fracas,
 cela secoue et provoque une attention spectaculaire remarquée,
voire provoquant un désarroi légitime et (en cette étude) une énergie assez forte (yang) peut devenir impulsive,
tendant à déborder ou devenir blessante.

Réguler cette force résolument est une tâche pour le sage
 comme nécessitant un orage d’été, une délivrance d’eau sous un ciel observateur.
 Les tensions se libèrent. C’est une qualité Yin.

C’est en cela que l’Être de valeur sait s’arrêter quand on ne se contrôle pas et donc on attend la pluie, autre image d’accord fertile.

H29 : L’eau d’être redoublée, redoutée.
L’Eau en son aspect originel, est une force manifeste (parfois menaçante)
 d’irriguer l’être humain ,
à lui d’accepter de la reconnaître
comme endurante au fond de lui
puis se laisser porter par elle, même soit-elle inondable-insondable.
En fait l'humain apprends toute sa vie à nager en elle, être à ses côtés,
soit-elle calme ou tumultueuse. Lèvres scellées

D’ailleurs persévérer en l’apprentissage d’une nage fait qu’elle aboutit à
une meilleur connaissance de la nature de l’Eau .
C’est qu’il est bon de s’approprier toutes les possibilités offertes
à commencer par développer du Yin mais en garder très haut du Yang.

Des énergies qu’elles soient convergentes-divergentes elles créent
une adversité parfois complexe. En la Grande Image il est imprimé la réflexion imagée de L’Eau.
L’eau passe toujours. Inlassablement, patiemment, obstinément, elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle.

Il y a matière à entendre qu’en cette étude une situation de puissance,
de grande force permet d’engager une renaissance harmonieuse,
 paré d’une puissante volonté (H34)
on s’en trouve être comme un " soleil " en plein midi et les abysses
d’être allègrement franchies.




 Guy H


 
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

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