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28 Mai 2024 à 04:09:05

Izazen  |  Messages récents
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 le: Hier à 10:06:54 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H




63, l’accomplissement réalisé,
 avoir accompli, déjà traversée ou après l'achèvement,
et 13, s’accorder aux autres, s’entendre avec tous ou cultiver la concorde.


Deux hexagrammes presque identiques l’un parlant d’un accomplissement réussi, final et le second parlant de buts communs, de projets identiques à réaliser par des personnes en accord total.



https://astropalais.forumactif.com/t1390-63-mutation-apres-la-realisation

63, déjà traversé, accomplissement réalisé ou repas avalé.

Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Eau.
L’Eau et le Feu s’unissent, ils joignent leurs effets,
La symbiose est établie.

Les mots : réalisation finale – victoire crescendo – travail bien fait –perfection – performance optimale – prudence.

Mais aussi :
(Marque du passé, de l’accompli) déjà fini, achevé, écoulé, cela étant, ensuite.

Autres symboles :
Le riz est déjà consommé – la rivière est déjà traversée – les épis sont ordonnés – l’ordre – fin de l’aventure, début des déboires – pacifié.

Le Ricci : terme de l’accomplissement, moment où tout est achevé mais où l’inaction peut entraîner un retour du désordre.
Le ciel antérieur du H63 est le H11 Ciel et Terre de s’épouser, milieu fortement prospère, les souffles Yin et Yang vont à la rencontre l’un de l’autre et se compénètrent, c’est l’essor et l’abondance comme « arrivé » à la subtile et finale harmonie.



Tchi Tchi.
Le premier Tchi montre le grain d’une céréale dont la soupe est humée et avalée par l’image du gosier.
On a avalé la soupe, le repas est " terminé. "
Le second Tchi comporte à gauche le cours d’eau,
à droite des épis de céréales bien rangés.
Ce caractère évoque l’idée d’une récolte achevée.
Tchi Tchi est l’achèvement accompli.

D’ailleurs les six traits qui composent ce H63, sont dits être à la bonne place c’est-à-dire : Yang- Yin- Yang- Yin- Yang- Yin-, l'harmonie est réalisée.


Cet hexa est l’avant dernier du livre celui qui aboutit à la suite d’un long chemin,
un long périple passant par les 62 autres plus un le H64(ou hexa zéro) .
Ce H63 est la réalisation, l’union du feu (trigramme du bas) et de l’eau (trigramme du haut)... union impensable.
(On peut y voir aussi en cet hexa l'image du parcours de la Kundalini).

Cela ne s’est pas fait sans mal, hâte et ou précipitation, retenue et engagement,
tel a été le lot de tous les hexagrammes précédents.

L’idée de repas avalé, d’achèvement montre un être arrivé par les difficultés
 diverses de sa vie à ressentir le "accompli. "

Cet homme est dit "de bien " que l’on retrouve souvent dans les hexagrammes, homme de bien pour ses qualités morales et sa sagesse acquise.
 
Mais cet état d’être accompli par les épreuves ne sont que provisoires
 comme s’il était nécessaire de redonner un " tour " de roue, par d’autres épreuves
de la vie , comme repartir tout de même avec le H64 ou H zéro.

Et qui de plus " accompli " pouvait donner une citation de sagesse à ce H63… ?
Lao zi :

"   Ce qui est en repos est facile à tenir
Ce qui n’a point éclos est facile à prévenir […]
Sois attentif au terme comme au germe
Jamais tu ne connaîtras l’échec. "


Dans ce H63, 
« après la traversée » c’est un dispositif où tout est en ordre, à sa place.
Moment fragile aussi où prévaut l’impression que « dans ce monde, le haut et le bas, le clair et l’obscur, l’éternel et l’éphémère se tiennent dans un équilibre parfait. » (J.Arp)

Cependant, notre univers étant habité d’un constant désir d’évolution,
cette harmonie peine à se maintenir et bascule tôt ou tard verts une fin,
 laquelle débouchera nécessairement sur d’autres agencements, vers d’autres horizons. Il est temps d’harmoniser l’extériorité et l’intériorité.

Un départ vers de nouvelles rives à aborder, ceci en accord avec d’autres animés d’une même conviction pour un projet identique.
Aider à rendre harmonieuse la vie sur cette planète.

 Le trigramme de l’eau est au-dessus de celui du feu.
C’est le " Déjà traversée ".
Rivière, épreuve, vie ?
On dit qu’ainsi l’homme de bien se souvient du malheur afin de s’en prémunir. Il anticipe les difficultés à venir et lui permet d’en identifier les prémices.

Le feu brille au-dedans et la flamme s’élève.
L’eau est à l’extérieur et s’écoule vers le bas.
Eau et feu se croisent et s’accordent,
se contenant paisiblement l’un l’autre.
En fait c’est la fusion.
Yin et Yang en une heureuse disposition :
chaud et froid les énergies s’équilibrent,
 dynamisme et flexibilité s’harmonisent,
 le clair et le caché se tiennent en respect.

Comme une cuisson tranquille qui se prolongerait sur un feu bien réglé,
l’humide absorbe la chaleur, le sec trouve un lieu où se résorbe sa fièvre.

Dedans et dehors en accord.
Moment précieux où la clarté personnelle profite aux relations,
 où le sentiment partagé n’est pas prétexte à sombrer dans la confusion.
Tant de luttes et d’épreuves sont nécessaires
 pour atteindre cette juste répartition des places, des tâches, des esprits !

Enfin un ordonnancement calme où la vitalité s’épanouit dans des relations fluides.
L’eau et le feu pour un temps alliés, en une fragile symétrie… !
Ce n’est pas commun que deux antagonistes pareils peuvent s’épouser,
s'entremêler !

Cet achèvement (si fugace), l’homme de bien s’emploie à le savourer
comme un trop rare présent, sans pour autant se laisser endormir.
Il se souvient des batailles et des calamités, si promptes à resurgir.
Il connaît l’eau sournoise qui s’insinue et attend ;
il se méfie du feu qui éclaire, réchauffe, puis soudain, aveugle et brûle.
Ainsi l’homme de bien ou sage alors que tout est en ordre
est conscient des risques inhérents à toute situation arrivée à son apogée.

Savoir maintenir la quiétude est un art.
Trop de langueur et l’apathie s’installe, trop de vivacité et
 le sentiment s’évapore.

Fugacité de l’instant, fragilité de ce présent que tout menace !
Et comme présence en ce H63, au cœur est induit de repartir de zéro.
L’hexagramme nucléaire est le H64
le pas encore accompli est de circonstance, il colle au H63.


" La tristesse survient quand la joie est à son comble "
dit un proverbe chinois.
Il ne faudra pas la laisser s’installer :
que la fluidité demeure,
que rien ne s’épuise ni ne se fige.

 « Be water »!
 Fameux mantra de Bruce Lee !
Etre comme l’eau, c’est-à-dire sans forme rigide prédéterminée, afin de déjouer la dépression.
Épouser la contrainte, comme l’eau coule dans un bol, mais la contrer aussi :
quand on frappe l’eau, c’est toujours elle qui gagne.

À l’origine de cette maxime mondialement célèbre, il y a une épiphanie, racontée par Lee dans une dissertation de philosophie à l’université de Washington, alors qu’il vient d’arriver sur la côte ouest des États-Unis.
Revenant sur son apprentissage du kung-fu auprès du grand maître Yip Man,
lequel lui reproche alors sa « fureur », qui lui fait oublier le relâchement nécessaire à l’artiste martial.

Bruce Lee de se souvenir :
 " Après des heures passées à méditer et m’entraîner, j’ai tout lâché pour aller naviguer seul sur une jonque.
Sur la mer j’ai pensé à tout ce temps passé à l’entraînement :
 je m’en voulais tellement que j’ai frappé l’eau avec mon poing !
 C’est alors — à ce moment précis — qu’une pensée m’a saisi :
l’eau n’était-elle pas l’essence par excellence du kung-fu ?

 N’avait-elle pas illustré à l’instant son principe même ?
 Je l’avais frappée mais elle n’avait pas souffert. (…)
 Cette substance, la plus souple du monde, pouvant être contenue dans le plus petit des bocaux, semblait si faible. En réalité, elle pouvait pénétrer la substance la plus dure du monde.
 Voilà ! Je chercherais désormais à être comme l’eau. "


Lucide comme le feu, profond comme l’eau,
l’homme de bien veille à tenir le danger à distance.
Il détecte les maux qui se profilent derrière les apparences :
un peu d’inertie, un rien de complaisance, un brin de suffisance,
alors que paradoxalement les tendances de se porter en avant sont vives et décidées.

Dans le livre du prince Shang, on peut lire une citation très claire sur le " achevé " :
" Le sot ne voit même pas ce qui est achevé,
le sage voit ce qui n’est pas encore germe."


Et encore cette ultime maxime, en final du Livre des Transformations,version Wilhelm :
" Si l’on comprend la manière dont l’arbre
se concentre dans la graine,
On comprend le déploiement futur
 de la graine en l’arbre. "


Ce H63 peut être interprété comme une métaphore de l’âge mûr,
 juste avant " l’entrée en vieillesse"
plus précisément le moment où l’on est sur le point de prendre une retraite ;
où l’on devrait profiter de ce moment de plénitude où tout
est à sa place comme on se l’imaginait. Succès.

Carol K.Anthony et Hanna Moog d’exprimer un avis à ce
 « Après l’achèvement » en une question sibylline ;
Qu’est-ce qui, au juste, rend le succès durable ?

Le Sage aborde la question dans cet hexagramme, lequel est décrit ce qui permet d’inscrire dans la durée le succès auquel nous sommes parvenus grâce à nos efforts.
C’est là le sens cosmique de « l’achèvement ».
Ici, comme dans l’hexagramme 64, le mot « achèvement » désigne l’étape finale
de l’accomplissement,
par transformation, d’une tâche qui est en accord avec l’harmonie cosmique.
Toute tentative d’atteindre un objectif requiert l’Aide de la Transformation…./…


Et qui d’autre de s’être harmonisé avec le cosmos ?
Qui d’autre a déjà traversé et accompli ?
 
L’arcane majeur du Tarot de nous apporter un des réponses possibles de manière singulière :
le Mat, le fou, ou plutôt l'arcane sans nom ni numéro.
représente cet homme accompli.
Un Fou accompli comment cela ?
Arrivé/achevé est le mot double approprié.

 En sa main droite il tient un bâton de pèlerin,
 baguette magique de couleur rouge symbolisant l’aide spirituelle accordée
tout au long du chemin.
Bizarrement il tient en sa main gauche un autre bâton de couleur verte
 qu’il passa sur son épaule droite,
il a donc fait passer tout le négatif sur le côté positif et
à bien regardé l’image il n’y a plus rien à sa gauche
 car même sa main gauche est figurée à droite.

Au bout de son bâton, le balluchon représentant toutes les possessions du FOU qui, comme la couleur en témoigne, sont spirituelles.
Ce MAT ayant passé par toutes les étapes possibles de son développement
sur terre, est parvenu à l’échelon supérieur.
Sa conscience s’est unie à la conscience divine.
Sa phrase clé pourrait être " tous les chemins sont mon chemin."
 C’est ainsi qu’il porte un masque car son réel visage si illuminé ne peut être vu
 par le commun des mortels. Il évoque un énorme élan d’énergie.
 Où qu’il aille, il apporte avec lui cette impulsion vitale.


Est-ce le point d’avoir accompli devenant un point de non-retour ?
Si tout est à sa place un guide peut paraître inutile.
Un moment propice fait comprendre qu’un seuil est proche d’un point accompli. Lèvres scellées

" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas devenir nous-mêmes. "
Boris Cyrulnik.
le H13 s’y trouve en accord.


https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle

13, s’entendre avec tous ou s’accorder aux autres, ou bien la communauté des hommes.

S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
 Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
 deviendra le bien commun dans l’intérêt de tous.

Après l’hexa 11, la paix puis le 12, la stagnation,
un moment de réflexion a été propice pour arriver à ce point central concernant les relations humaines c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser
 son potentiel individuel
 au sein d’une relation amoureuse,
 d’une famille ou d’une communauté plus large et
comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
 et fonctionner comme un ensemble harmonieux.

" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas
 devenir nous-mêmes. "
Boris Cyrulnik.

13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.

T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
 idée de  "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.
T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule.

"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "

C’est le préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "
Sentence chinoise :
"L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
 et les sages y atteindront leur perfection."


Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .

Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
être humain, personne, les gens.

Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.

Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.

Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne : la retenue du Grand.
Comment est-ce possible qu’une action céleste soit retenue
 pour le plus grand bien ?
Plusieurs sens représentent des situations défavorables qui alertent.
États brutes, sauvages, non-domestiqués, colère, comportement compulsif, forte tension, risque de violence. La maîtrise d’une retenue dans la marche que l’on désir adopter est recommandée.
 Dès lors on se résigne à s’accorder à plusieurs pour une marche appropriée, lucide, coordonnée dans la retenue.

Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):

    " Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .

Ciel et Feu sont d’une même espèce,
 où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.

L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
 le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !

L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.
Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.


L’apparition simultanée de forces vigoureuses
 appelle distinction,
répartition,
 organisation.
Il régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun,
 c’est là qu’une maîtrise des émotions a lieu. Lèvres scellées

Le texte de Pierre Faure est extrêmement juste :
"Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre qu’avec ceux de son espèce, arrive le temps d’une extériorisation.

Et celle-ci amène inévitablement à quitter des personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
On découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes critères que nous…./…Une fois acceptée la disparité des points de vue, on devient capable d’assumer sa différence, de reconnaître celle de l’autre, et de les faire coexister.

Ysé Tardan-Masquelier dans cette visée d’écrire à propos d’Elie Humbert :

« Il lui était arrivé cette aventure qui consiste à s’accomplir et, s’accomplissant, à se ressembler de plus en plus, à se différencier au plus haut point de l’autre pour mieux s’accorder à lui. » "

Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place dans la multitude.
Dès lors il comprend les mécanismes qui ont été à l’origine des
 « affaires empoisonnées ».

Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
 à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue entre différents.


Précieuse est l’action si l’harmonie est présente.
Pour cette association nous pouvons avancer qu’en tout « point focal au-delà duquel on ne peut aller » (A.Cheng) on détient la capacité à assumer une lourde charge puisque ayant atteint une extrême confiance
partagée, un souffle de produire un essor résolu.

Parfois on demande de s’entourer de conseillers et les plus proches sont ceux
qui inscrivent l'harmonie en leur foi,
et plus besoin de prendre un temps de réflexion.
On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée d'une vérité intérieure.
Et tout fardeau de s'évanouir,
le lâcher-prise est la condition d’une paix pérenne.

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
et pointent déjà le bout du nez.
Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente
dès lors qu’un besoin de se faire sentir :
rassembler dans la confiance et d’œuvre à remédier.


  " Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
 la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.

Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "

Le couvercle s’adapte exactement au récipient.

A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
avec nos semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes. Lèvres scellées

Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents.
Mozart a dit, écrit : " je mets des notes de musique ensemble
et elles s’aiment ."

Alors une méditation parvient au cœur : tenir bon durant toute traversée.

L’association H63 et H13
conserve une capacité d'harmonie exceptionnelle.

H63: le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Eau.
H13 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.

H63 : Eau et feu s’entendent très bien lorsque le feu est dessous l’eau.
Si un feu est trop fort l’eau s’évapore, s’il est trop faible les bouillons s’échappent par petites doses
 et finissent par éteindre le feu.
 Le H63 démontre que les curseurs des éléments vitaux à la vie sont harmonieux,
d’être très bien ensemble, de réussir à fusionner agréablement
(voir le ciel antérieur H11) et de s’apprêter à reprendre « la route ».

H13] : Feu et ciel prennent alors de la consistance, un éclair, une lumière dynamique s’opère, un accord de réussir un projet, faire s’entendre les humains entre eux, ceci de façon durable, en un accord mutuel résolu puisque c’est le Ciel qui donne mandat.
Une constance à rapprocher d’une phrase hermétique concernant les émotions.
 "Et toujours changer de rive avec sa barque. "

Tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers,
le lâcher-prise est la condition d’une croissance pérenne.

 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
 alors tout est en place, dans l’instant présent.
Tout devient aisé d’accomplir en un accord anticipé et de devenir réalité.

Des exemples de surgir par exemple, lorsqu’un défunt cause un vide
dans un couple, une famille, un clan,
faire face à une absence durable demande surtout
 une « conscience salutaire » et une "aide" de se manifester malgré tout en pareille épreuve de deuil.

A cette étude, le principal conseil émis est de travailler à aller sans cesse vers l’harmonie
 qui sommeille ou qui s’exprime en tout un chacun.

La travailler à la racine de soi-même c'est-à-dire dans le coeur
dont le potentiel est inépuisable. La source en est pure.
Lieu où tout s’épanouit. Ensuite l’obstruction/épreuve est mieux comprise
et de ce fait des possibilités s’entrouvrent pour assurer une alliance, union, accord.

Et de se trouver immanquablement
" bon moment et au bon endroit ".
Ce qui donne comme perspective :
de s’accorder avec harmonie aux saisons,
se doter d’une extrême patience puisque le constance est avantageuse.

Échanges de paroles, d'actions, d'expériences
comme si l’eau coulait alors qu’elle avait été gelée.
Cela ne demande pas un trop gros effort
que celui de patienter la saison à venir......
et de faire naître l’accomplissement d'une harmonie
 tant souhaitée. Lèvres scellées



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]



 2 
 le: 26 Mai 2024 à 08:58:44 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H



48, le puits et
56, le voyageur.


En cette étude, l'idée première est de puiser à une source,
la seconde idée c'est qu'il en ressort de quoi parcourir toutes les contrées à visiter comme une belle quête de vérité.



https://astropalais.forumactif.com/t273-48-le-puits

48, le puits, source de vie.

Le trigramme Bois soulève celui de l’Eau, c’est le puits.
Le bois pénètre au fond de l’eau et la remonte en surface.

Les mots : quête de la vérité – sagesse – vision – connaissance intuitive – retour à la source – accès au fond des choses.

Mais aussi : Puits. En bon ordre, régulièrement. Terrain carré divisé en neuf parties égales, comme le caractère Jing.

Autres symboles :
Le puits et ses huit familles - un terrain divisé en neuf parties égales avec le puits au centre - l'espace vide autour duquel s'organise la vie - organisation, ordre et partage des taches - pénétrer, communiquer, traverser librement.

Le Ricci : le puits, moment où il faut descendre dans les profondeurs
 où il faut capter ce qui vivifie sans s’épuiser.

Le Ciel antérieur du H48 est le H19, l’approche,
une douce approche appropriée d'aller à la source est indispensable
et Carl Gustave Jung d’avoir une belle citation de ce que l’on peut faire remonter d’une source intérieur:

" De sa main m’est venu tout l’inattendu, tout le vivant.
C’est cet enfant que je sens en moi comme source éternelle de jeunesse."


Le Livre présente seulement deux hexagrammes-outils.
H48 le puits H50 le chaudron.

Succession des hexas : le H47 l’accablement ou épuisement a fait suite
à une trop grande élévation (H46) car en montant sans cesse le malheur doit nécessairement survenir…qui appelle au H48
  car la misère en haut doit retomber sur ce qui est bas
 de toutes les choses qui sont basses, aucune ne l’est autant
 que le puits et d’en affronter les profondeurs.
Comme après tout épuisement, une grande soif apaise.

Comme toute lumière doit se ressourcer,
 pas de temps pour se reposer,
 et se préparer à plonger en cette eau du puits !
Il n’y a rien à créer mais de puiser et entretenir ce puits.
Le puits est une structure collective à garder intacte comme une corne d’abondance à préserver.

L’eau, c’est le sentiment d’une appartenance commune pour tous.
De plus en ce lieu, le puits où tout le monde vient y puiser son eau quotidienne,
tel un centre caché qui sécrète des liens,
il y a un pouvoir manifeste avant de puiser, celui d’échanger,
on communique avec tous ceux qui viennent aussi puiser,
attendant leur tour de plonger leur seau de bois, signe de vie.

Il y a aussi à tout point d'eau des personnes qui attendant leur tour,
palabrent et de communiquer sur tout et de rien.
Ils puisent en eux
avant même de puiser concrètement à leur source, d’en remontent de quoi nourrir les personnes patientant.

L’eau (ou toute parole) va devenir nourriture et se diffuse déjà par la communication.

A défaut de lumière partageons l’eau de clarté….
Ma Deva Padma écrit ainsi :
 
" Boire à la source de la clarté
qui se trouve dans les profondeurs de l’être,
 c’est connaître le goût du Tao.
Il est accessible à tous ceux qui ont soif et acceptent
de plonger au cœur d’eux-mêmes pour s’y désaltérer.
Une fois que vous aurez goûté aux eaux claires de la source,
 vous y reviendrez souvent.

Elle est la source qui désaltère et rafraîchit,
celle qui coule éternellement comme une fontaine limpide
tout au long de l’existence. "


L’eau est le bien partagé de tous les êtres,
 leur ressource cachée, leur nourriture.
Le bois est la constance qui pousse à croître et à s’établir dans la forme.
Le bois est à l’intérieur : pression insistante de ce qui dure et
 par quoi on s’élève.
L’eau est au-dessus (du trigramme bois) : convergence silencieuse de ce qui travaille et qui peine.

H48. Le puits, son image est symbolisée par un treuil et son bâti.
Tout peut changer de place, excepté le puits,
le plus précieux des biens dans un village.
Une grille symbolise aussi ce H48, c’est la division de parcelles de terrains et au milieu le puits qui ne sera plus déplacé, on peut déplacer un village mais pas le puits. Cette division est également un partage dont la seule division centrale est pour installer ce puits.

Le but du puits est d’être utile aux êtres, il détient la Source de la Vie.
Comme l’eau monte dans la plante et lui permet de se développer.
Elle s’élève cette eau de même le long du puits
pour se répandre à l’extérieur.

Ainsi la vie se propage-t-elle
au dehors tout en gardant le lien avec les profondeurs ?

Dans la société humaine, l’eau ne devient pas nourriture sans effort.
Le travail des hommes est nécessaire
pour que les puits soient construits
 et l’irrigation mise en place.
Le puits est ainsi le symbole de l’organisation collective
 qui semble avoir prévalu dans l’ancienne Chine.

Marguerite de Surany en « Le perpétuel devenir » apporte un plus à ce puits :
"Dans l’antiquité on s’établissait autour d’un puits et l’on partageait les lots de terrain qui l’entouraient entre huit familles.
Huit étant le nombre symbolique de l’équilibre cosmique.
[chiffre emblématique en Chine]
Le puits est le symbole de la permanence de la forme :
« on ne déplace pas le puits » et
« il ne perd pas et ne gagne rien », disent les textes.
Par contre, « le hameau ou village peut être déplacé »,
Et voici les forces de ceux qui habitent le village entrant en mouvement.


Le PUITS est le symbole de l’organisation collective
 qui semble avoir prévalu dans l’ancienne Chine, les lots en un village étaient divisés en neuf parties  (si possible égales)
le lot central étant réservé au puits ainsi l’ordre était respecté,
son appartenance partagée par tout le village était comme sanctuarisée.

L’ EAU est le sentiment d’une appartenance commune –
 encore faut-il transformer cette intuition en communauté effective.
Tout pays est comme un corps dont les forces œuvrent en symbiose,
 où chaque être a sa place
en tant que source et soutien pour les autres.

Vient alors un guide apportant un fort potentiel pour s’engager à voyager : le H56 donne le conseil de faire  " retour à la source de ces voyages passés, présents et à venir, de quoi forger sa conscience intuitive."

Le H56 va s'y employer en allant par monts et par vaux, diffuser de l’harmonie détenue en tout vrai routard-devin, tout chemin ne lui fait point peur.



https://astropalais.forumactif.com/t1383-56-le-voyageur

56, le voyageur.

De Christian Bobin un joli préambule de correspondre à la quête d’un voyageur.
 " Nous n'habitons pas des régions,
nous n'habitons même pas la terre.
 Le cœur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure."


Le trigramme montagne est surmonté du trigramme feu.
La montagne arrête tandis que le feu ne cesse de courir
puis d’aller à la recherche d’autres foyers.

Les mots : voyage – aventure – mouvement - confrontation à l’inconnu – pèlerinage – solitude – élargissement des perspectives

Mais aussi :
Troupe de 500 ou 1 000 hommes.
Brigade. Voyager, séjourner hors de chez soi, voyageur. Nombreux, une foule de.
Suivre l’ordre de préséance, placer, disposer. Ensemble, en commun.

Autres symboles :
Des soldats en campagne s’abritent sous des branchages – voyage – voyager – touriste (dans tous les sens du terme) – peu d’intimité.

Le Ricci : Errant, moment où les êtres n’étant plus à leur place appropriée, ils cherchent un appui avec persévérance.

Le ciel antérieur du H56 est le H25. L’INATTENDU.
L’imprévu, le soudain est le lot coutumier pour tout voyageur qui demeure aussi dans le spontané.


Retenir de ce voyageur, ce guide,
qui vagabonde de ci de là et qu’il chemine
 par monts et vallées là où la paix se transmet
et là où elle fait défaut !
Voyager est un présage d’ouverture.

En terre étrangère, le voyageur n’a aucun repère ou point d’appui, c’est un étranger avec toutefois ce qui demeure en lui est un potentiel informel.
La quête du voyageur est de mettre en œuvre ses capacités à construire
son territoire puis son foyer.
Cependant lors des rencontres en des pays variés, la dépendance vis-à-vis d'autrui
passe par un travail en commun, et cela le voyageur en a conscience.

De fait, il n’erre plus, des solidarités de naître,
 divers foyers de se découvrir,
 le voyageur peut enfin déposer sa valise et d’installer en une demeure dans l'harmonie.
Il a beaucoup à raconter.

Tout comme lorsque le rêve nous emmène en des chemins et de rencontrer des péripéties sur la route. Voyage autour des pourtours de la forme et l’intérieur d’un monde nouveau jamais rencontré auparavant même que cela soit une antichambre.

C'est un autre apprentissage que de visiter le ailleurs en dysharmonie comme sous sa forme dans la nature, rationnelle, cartésienne gonflée d’ego (3D).

Et si l’harmonie était-elle à rétablir en ce monde sous l'ego collectif,
de se prendre du temps pour imaginer un autre pays,
 un autre foyer, une ère nouvelle
à faire pousser en toutes contrées découvertes ?
 
Voyage, voyage éternellement…
Voyage, voyage vole dans les hauteurs…
Voyage, voyage plus loin que la nuit et le jour…
Voyage, voyage dans tout le royaume…
Voyage, voyage dans l’espace inouï de l’amour…

Comme le chante Désireless.

Et d’apporter la bonne humeur là elle fait défaut,
de démontrer que le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas, malgré tout ?

La montagne et le feu représentent un lieu escarpé,
le feu de s’emparer à tout sommet pour le changer radicalement
à commencer par éliminer une végétation comme des broussailles envahissantes.

En ce H56, le feu qui prend place au sommet un éclairage se produit, on prend une route lumineuse !

Les voyages permettraient-ils de faire progresser les pensées venues d’ailleurs ?
Le voyageur adopte d'aller à la rencontre de paysages nouveaux utiles,
et ses précieux habitants, il en découvre aussi l’adversité.
Il est investi d’une mission, diffuser ce qu’il a fait remonter du puits.

C’est ainsi qu’il est donné à tout voyageur de prendre conscience
 qu’il y a matière à offrir le meilleur de soi-même
le voyageur responsable démontre qu’il apporte en des terres nouvelles
 un réel savoir-faire au-delà des frontières.

D'où une belle citation de Nicolas Bouvier :
" C'est le propre des longs voyages que d'en ramener
autre chose que ce qu'on y est allé chercher."
Ou y enseigner.

Si la lumière est aussi bien sur Terre que dans le Ciel
elle vient surplomber une Montagne, se figer sur celle-ci ?
 Non, il y a une soif de vagabonder encore et encore vers d’autres sommets
 et de parcourir des aventures, des situations même les plus compliquées.
Il mesure le temps et l’espace, il a pris conscience de l’aspect universel des changements
puis d’appliquer la constance des émotions. Elles sont maîtrisées.

Saint John Perse écrivait :
"  Ô chercheurs de points d’eau sur l’écorce du monde
Ô chercheurs,
ô trouveurs de raisons pour s’en aller ailleurs. "


J'ajoute qu'en tout voyageur des capacités nouvelles de se faire jour
et d'en finir avec l'idéalisme creux et les illusions engendrées par celui
qui se donne à tout et d'accueillir en soi n'importe quoi .

Le voyageur routard-devin, d'avoir une préoccupation plus haute,
celle d’arriver à produire en tout temps et par tout temps
des changements harmonieux .

Lorsque vous vous sentez étranger dans un pays étranger,
 il est judicieux de vous souvenir que le minimum
 essentiel est de garder un mode de vie simple.
Par les voyages nous nous " augmentons" en paix intérieure, en soi et chez autrui
c’est ainsi de trouver des partages enthousiasmant, surtout lorsque nous échangeons de nouvelles recettes originales, personnelles !

Seulement là, il est utile d’allier cette simplicité à notre comportement en terre étrangère,
 c'est ne plus être emmuré dans ce qui nous retient (le casanier)
 il est bon de revenir aux conseils subtils du Yi King.

Adopter une manière idéale de se tenir en cette bonne humeur,
comme de vibrer alors à l’écho de cet ordre naturel,
un chemin merveilleux appelé
Harmonie……et faire preuve d’audace dans les voyages :
 " se tenir pour avoir ensuite un juste comportement,
en un discours partageur. "


Le voyageur va prendre le pouls du monde
 afin de connaître les périodes justes pour diffuser son savoir.

Cette association est subtile, son étude revient à exploiter
les précieuses capacités que détient le routard-devin-chaman !
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique qui s'imprègne en tout hexagramme.

Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour,
c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle"
d’engendrer un discernement particulier
 et par un pas de plus on franchit les frontières.

Une belle tranche de vie harmonieuse s’échange chaque jour par un ou des hexagrammes, présage de ce qui vient l’émotion : d’un bien-être.
Les rêves ont aussi la capacité de secouer, éveiller, réveiller.

" Accepter de persévérer, quoi qu’il advienne,
est la marque d’une maturité qui ne peut naître que de l’expérience."


De cette association H48 et H56
Les trigrammes ont un symbolisme très fort.
H48 : le trigramme Vent (ou bois) est en bas surmonté du trigramme Eau.
H26 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Feu.

H48Un seau en bois remontant de l’eau, image trop simple et au figuré,
on remonte la vie mais encore faut-il descendre en un puits
 (au préalable nettoyé),
descendre à la source,
cela va secouer l’entendement humain,
y descendre certes mais pour en remonter quoi ?

Pas seulement pour étancher une soif pour plusieurs,
mais préparer une organisation de voyages.

H56 d’une part solidité intérieur (stabilité de la montagne) et d’autre part action rapide dirigée vers l'extérieur, s'exprime le feu, en fait une prise de conscience
 et de ne pas connaître ni la peur ni toute inquiétude d’un voyage en préparation.

Cette combinaison d’hexagrammes indique
que lorsque la confiance est partagée après avoir puisé,
 est exploitée une capacité au-delà de la norme,
celle de voyager en toute confiance.

Le privilège des voyages est d’apporter un flot d’épreuves, d’expériences nouvelles et
d’être constant dans une quête qui n’est plus errance.
Précieuse est l’action faite en toute confiance, en ayant bu à la source
d’une lumière sincère.

A-t-on assez plongé en la source ?
C’est par un plongeon en l'immense flux universel
que l’on trouve une énergie à prendre un bâton de pèlerin
et parcourir un éternel chemin de changements.

De cette étude c’est le " bon moment " de déclencher une organisation de puiser, la rattacher à un vaste projet de voyages, rencontrer des gens inspirés
d’avoir cœur à plonger " leur seau " et viendra leur tour de voyager!

C’est un art que de s’accorder aux mouvements débordant de l’univers,
faire accepter l’harmonie de toute part et
de voir en chaque jour un pas nouveau posé,
contemplant autrement celui d’hier puis de grandir.

Puiser une eau, la remonter des profondeurs et de la voir exposée au grand jour
 étancher une soif mais pas seulement……
Il est induit de devoir plonger le seau de la vie à plusieurs reprises
tel un nouveau karma.

Seulement après avoir atteint une source comme celle issue du Livre
une joie de vivre des instants merveilleux dans les voyages !
 


 

Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]




 3 
 le: 25 Mai 2024 à 10:26:41 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

44, rencontre ou attraction des opposés,
être accueillant ou résister à la tentation
et H20, la contemplation - méditation, regard ou modèle.



https://astropalais.forumactif.com/t1371-44-la-rencontre

 44, La rencontre, être accueillant ou attraction des opposés.

Le trigramme Vent en bas est surmonté du trigramme Ciel.
Le vent parcourt l’univers et bouleverse tout ce qu’il rencontre sous le ciel.

Les mots : séduction – tentation – magnétisme – rencontre passionnelle – moitié-moitié – mariage – union sexuelle.

Mais aussi : Rencontre, rencontrer, trouver sur son chemin. Fortuit, bon vertueux.

Autres symboles :
Une femme se penche pour nourrir ceux qui sont au-dessous d’elle – une femme impressionnée – rencontre – c’est le souple qui rencontre le ferme.

Le Ricci : rencontre, moment où l’élément faible vient affronter l’élément fort.


Le ciel antérieur du H44 est le H41 DIMINUTION.
La puissance d’attraction de la Terre et la personne qui symbolise l’engendrement : la femme évoquent tous les souffles ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. C’est une expansion appelée à se poursuivre à l’intérieur et donc à se diminuer avant tout essor, toute attraction. Cette diminution est appelée à s’augmenter H42,
 mais patience avant de se rencontrer.


Les deux trigrammes composant ce H44 donne l’image
 du Ciel sous lequel, le Vent souffle. On dit qu’il descend du ciel pour modeler.
Ce vent de diffuser les grains aux quatre orients de la terre,
 la puissance du ciel les répand partout sur la planète.

Quand une conscience silencieuse ou un dirigeant exerce une influence,
 en propageant sa volonté, des ordres clairs et des lois
en harmonie avec le ciel,
il est dans un lien juste avec le peuple,
 les réalités matérielles et le corps physique,
cela génère un développement harmonieux.

L’image est un prince à droite, qui se penche et écoute la voix (bouche)
de son peuple.
A gauche se trouve dessinée une femme – une bouche – et un symbole de royauté.
C’est la rencontre du prince et de la bergère.

Autre image donnée par Dominique Bonpaix en sa version « le Yi Jing pour les nuls » :
 ".../...à côté un être humain penché, à la rencontre d'un appel, prêt à nourrir la bouche figurée au-dessous de lui.
 L'ensemble prend le sens d'attitude "souveraine de qui sait accueillir ".


Est-ce aussi un premier baiser ?
Ce H44 est un retournement qui demande d'accepter ce qui commence à se produire et que l'on aurait tendance à refuser de voir ou à sous-estimer.
La rencontre doit s'envisager sous l'angle de la complémentarité et non de l'adversité,
 c'est pourquoi toute intervention intempestive serait mal venue.

 
En Chine antique on a dit
 " ordre et paix quand les femmes sont à la maison."

Et ne pas y voir le sens d’être cantonnée à la maison aux tâches ménagères
mais en fait,
 d’être là où une organisation a lieu sous le règne du Yin, la maison.
Ici dans l’image du H44, voici une femme au dehors : est-ce une erreur ?

Elle est auprès d’un prince qu’elle essaie d’enjôler
 en s’adaptant aux circonstances et
aux dispositions de l’homme
 qu’elle veut conquérir et utiliser.

Le prince est celui qui dispense ses ordres et
les proclame aux  quatre orients.
Le ciel est la force qui habite les êtres et les anime sans relâche ;
le vent est le souffle qui les plie et
les contraint à s’établir dans leur forme
le vent devenant le messager du ciel.

Il en traduit l’ardeur et freine son élan pour mieux le diffuser vers les quatre horizons.
Prodigalité du Ciel, dont le vent apporte le germe que chacun
déploiera selon son orient.

Par la souplesse, l’adaptabilité, le consentement,
 on apprend à calquer son action sur le fonctionnement du monde
 (ou dit le Ciel).
De là à ressentir les soubresauts de l’univers, les palpitations de son cœur.
En " le Mémoire de la Mue" Paco Alpi et Alain Constantin donnent un joli regard de ce H44 :
"Écoutez la belle histoire
du prince et de la bergère…
C’est un prince, doux et charmant,
qui tente de séduire une jeune et jolie fille
qui l’a séduit, par son charme subtil.
Qui séduira qui ? L’histoire ne le dit pas.
Tendres murmures, doux chuchotements. "


L’attirance mutuelle est une indication de compatibilité mais elle ne la garantit pas nécessairement. De manière inexplicable, l’attraction peut disparaître aussi facilement qu’elle est apparue, laissant les deux parties en cause se demander ce qui s’est passé.

Quand deux personnes sont attirées l’une par l’autre, l’idéal serait qu’elles se rencontrent sur un pied d’égalité et en toute indépendance.
 Quand la force de l’attraction s’accompagne d’une patience suffisante pour laisser les choses se développer naturellement cela peut déboucher
en une amitié sincère et durable.

Les contraires se rejoignent et se rencontrent de façon inévitable.
Ils doivent se supporter sans pour autant fusionner,
c’est-à-dire épouser les vues de l’un et de l’autre.

Autre aspect du H44 avec ce Jugement très direct :
" La femme est PUISSANTE.
Ne pas la prendre pour femme."


Pierre Faure d’ajouter, c’est se libérer du pouvoir que l’on donne à la personne qui protège et ainsi garde sous son emprise.
C’est s’arracher aux forces maternelles le pouvoir que nous leur attribuons,
 c’est refuser de rester dans le giron de la mère ou de la personne qui la représente

 "celle à qui, enfant abandonné on a été confié mais aussi livré à merci."

écrit Jung – et dont on doit se séparer.

Et une très belle citation de Carl Gustav Jung est ajoutée :
"Idéalisée car elle réfère aux mémoires de non-dualité.
Diabolisée car elle renvoie au temps où nous étions totalement dépendants d’elle."


Chacun doit conserver son indépendance.
Et tel le souverain qui, en premier lieu, obéit au ciel,
 il en observe les instructions et les transmet,
 proclamant ses ordres afin que chacun se conforme à la saison.

Mais ce n’est pas assez, que se conformer à la saison :
il importe que chaque être reflète l’ordre de l’univers dans sa nature propre.

Aussi le Souverain assigne-t-il à chacun la place qui lui revient,
la fonction qu’il est à même de remplir ?
Instruisant chaque être de son mandat céleste (ciel et vent composent le H44).

Comme il appartient à la Terre de recevoir le Ciel
et de veiller à l’accomplissement de ce qu’il suscite,
il appartient au Souverain de contribuer à mettre en ordre
l’espace du monde,
 et à l’humain d’accueillir le souffle qui se diffuse en lui,
d’œuvrer à sa forme, de se donner à son engendrement.

C’est alors qu’entre en jeu la notion de " mandat "
 se trouvant englobée dans ce H44,
" Être accueillant ou rencontre ou venir à la rencontre ",

Toute rencontre ou doit se faire ou ne pas avoir lieu.
Un seul mandat le libre arbitre…
dans la manière d’accueillir ce qui arrive !
Le guide d’avoir toute la latitude en ce domaine et de prendre son temps.

Prenons les hexagrammes dans leur succession.
Le H43 parle de décision, détermination qui fait suite d’aller vers le
 H44, la rencontre…et les rencontres aboutissent à des rassemblement H45,
ensuite de développer une poussée vers le haut avec le H46,
d’avoir le vent en poupe alors tout de " pousser en harmonie. "

Sachant cela, comment une telle " rencontre "
 (ou être accueillant) peut-elle être guidée ?
Par la contemplation, un regard différent, subtile.

Voici un très beau rapprochement d’une rencontre par un film tant harmonieux :
" Les ailes du désir " de Wim Wenders où un ange résigne à son état d'invisibilité et de s’ouvrir au réel sur terre par l’attirance d’une belle trapéziste,
 tous deux retenus entre ciel et terre.

C’est dire qu’en cette romance le visible pousse à rechercher, (rencontrer) découvrir l’invisible sur terre et de s’approcher d’une femme idéalement choisie.
C’est découvrir une alliance d’un autre type, serait-elle provoquée
 par un regard différent ?

Un chemin (la rencontre) devenant le plus fini, et harmonieusement
une alliance certes de voir le jour, concrétisation d'une alliance réfléchie
 comme la réalisation du vœu de l’ange,
 dans le film.
L’épilogue est de demeurer manifestement dans l’épreuve d’une éternelle rencontre.

En toute expansion d’une rencontre passionnelle, magnétisme,
il s’ensuit une satisfaction, on est parvenu à accepter une source agréable :
 il y a contact -  conception – gestation, de se laisser porter par elle.

 Se bercer de l’enfant intérieur contenu en tout être.
Quoi de plus normal que d’aborder alors le comment tourner « la page ».
Cette alliance - rencontre d’être guidée par un regard neuf.
Ce sera le H20.
Le guide propose de regarder autrement que par le mental.
Une méditation est-elle possible depuis une hauteur ou un précipice de nous faire face ?
Cette citation de nous donner une belle perception du VOIR.


“ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi,
mais sa floraison.”

“ Whisper in the dark.”.Felicia Simion.


[/color]

https://astropalais.forumactif.com/t1347-20-l-observation-objective

20, la contemplation, regard ou modèle.  KUAN.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Vent,
le vent court sur la terre atteignant et touchant toute chose.
C’est faire courir aussi le regard.

Les mots : obtention d’une vision d’ensemble – observation libre d’attachements – compréhension accrue – solitude –
intégration grâce à la réflexion.

Mais aussi :
Regarder au loin, observer d’un lieu élevé. Contempler, examiner. Parcourir et visiter un pays. Aspect, vue, apparence. Juger, conjecturer, deviner. Conception, point de vue, idée. Faire voir, faire connaître, instruire, informer.
Lieu élevé d’où l’on peut voir de loin, belvédère.
Monastère, temple taoïste.

Autres symboles : une chouette – l’œil capable de voir dans le noir – le regard de la chouette –
regarder l’invisible de la situation – contempler – observer – un monastère – un belvédère.

Ricci : perception de l’invisible,
 moment où l’on saisit l’influx des énergies cachées .

Le ciel antérieur du H20 est le H7 des gens en arme. L’armée où une discipline d’être appliquée afin d’avoir une stratégie visionnaire.


Cet hexagramme est particulièrement
imagé par les traits (Yin et yang)
 deux traits yang surmontent 4 yin.
 Voici une tour,
de laquelle on peut voir au loin et d’où
également depuis le lointain,
cette tour sert de repère dans la direction à prendre.

Comme dans le passé les habitations ne cachaient pas les églises,
elles étaient vues de loin, de leur observation servait à reconnaître le chemin à suivre.

Autre image par l’idéogramme, à gauche,
 est celle d’un héron, oiseau criard portant une aigrette.
C’est un animal grave et digne et
l’idéogramme qui représente cet animal,
lui donne deux bouches comme pour inciter
 sur sa voix dont la puissance attire la femelle.

A droite un œil est immense, placé sous un homme
qui fait effort pour voir au-dessus de la foule et
cet immense œil montre que l’homme est fasciné et attiré
 … peut-être par l’envie.
 KUAN est
" la dignité que l’on regarde."

Regarder ce qui survient est une double vision si j’ose dire.
 Il est dit, tout le monde regarde et de voir le visible comme l'invisible.

Mais les uns regardent dans l’attente de quelque chose et
les autres à la recherche du moyen d’obtenir ce quelque chose.

Dans tous les cas ce n’est pas au présent
 qu’il faut conjuguer l’objectif mais au futur.

Cela réclame aussi d’avoir une attitude grave, réfléchie dans la contemplation,
où chaque geste aura un sens et des conséquences.

L’objet ou le but visé (en ce H20) doit occuper
tout notre esprit et rien ne doit le distraire
 s’il l’on veut réussir. Ici ce n’est pas la réalisation
ou le but qui sont importants, mais ce qui les précède...
une concorde à établir pour démarrer un projet.

On va donc servir de point de mire à des regards
et agir en conséquence, être attentif aux moindres actes.
On devient un modèle regardé à son tour.

Notre vision de s’élargir car au "cœur"
  de l’hexagramme se trouve  le 23,
 l’éclatement, l’usure, un travail de sape…
 et si une vision nouvelle aurait-elle besoin d’abord
que l’ancienne s’effondre ?
De voler en éclats.
Comme si le temps de la disparition
 (de l’ancienne vision) est propice à l’élévation du regard.


Des hexagrammes dérivés du H20 nous pouvons entrevoir
le comment regardons-nous :
H42 augmenter
H59, dénouer
 H53 progresser pas à pas
 H12, adversité
H23 usure
 et H8 alliance.
Six hexagrammes pour parvenir à plonger dans les différents aspects du regard,
d’une vision sous plusieurs angles.

Regarder, augmenter nos observations, ensuite dénouer ce que nous avons reconnu,
pas à pas notre regard change jusqu’à faire venir de l’adversité,
 parfois de l’effroi.
Cela démontre que nos regards tombés en usure demandent à être satisfaits
et d'aboutir à des alliances, des unions (dans le regard) bienvenues.

[Aparté : et d’ajouter]Lorsque nous apprenons à utiliser les archives akashiques pour exercer la vue, nous pouvons avoir une compréhension claire de la réalité telle qu’elle est
 et la conscience de tout ce qui est contenu en nous,
la perception sensorielle et l’existence phénoménale de l’intérieur.


Regarder en ce H20, c’est élever son point de vue à d’autres visions.
Ce H20 a une importance particulière
 car il plonge le regard,
dans celui de tous les jours et
 manifestement d’aller au cœur de ce qui survient.
Cela interroge sur toute intervention spontanée et de la savoir pourquoi pas programmée comme prévue.
 Cela change notre regard et d’y voir une synchronicité plutôt qu’un hasard.

Tolkien d’apporter un plus à REGARDER.
" Elle était jeune et pourtant ne l’était pas.
Le savoir et l’intelligence habitaient son regard, comme chez ceux
et celles qui ont connu tout ce qu'apportent les années."


Ces réflexions mènent au cœur d'un regard
 porté sur le quotidien et celui de notre alimentation.
Le moment est venu de réfléchir à la vie en harmonie,
de prendre du recul par rapport à l’activité et à l’emprise d’un esprit affairé,
 d’expérimenter la nature profonde du manger et boire,
en un détachement serein cela efface ce qui était une nourriture
 toute compulsive. Lèvres scellées

François Roustang écrit ceci sur le regard :

" Lorsqu’on fixe un objet, on supprime l’environnement
dans lequel il se situe. Mais alors il devient impossible de voir.
Le rapport de la figure au fond est nécessaire pour qu’il y ait
perception ; si le fond est effacé, la figure l’est aussi. "


C'est un avertissement du Yi Jing que cette association H44 et H20.
Associés, ces deux hexagrammes impliquent
un franchissement d’épreuves émotionnelles
qu'une nouvelle vision permet aussi de se contenir
 en toutes situations même les plus attractives d’où un regard original.

La contemplation est précieuse avec le symbolisme des trigrammes
 qui composent ces deux hexas.
Petit conseil :
"Lorsque nous voulons modeler quelque chose, ou quelqu’un,
commençons par adopter en soi une extrême souplesse,
puis trouvant une communauté de gens empruntant ce même chemin,
c’est de concert que le groupe à son tour apprend en toute confiance à se modeler !"


Manière suave d'observer afin d’avoir une rencontre au " bon moment "
et d’établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés puisque constante.

Ces H44 et H20  proposent une réflexion par l’image des trigrammes et
de comment ils s'influencent entre eux.
Que nous apprennent les trigrammes respectifs et leur position ?

H44 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H20 : le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).

H44 : Un vent soufflant sur terre, venant du ciel poursuit sans relâche son action de modeler tout ce qui est sur terre. De faire se rencontrer, se plier,
on dit que le ciel régule le vent sur terre comme le canaliser puis de poursuivre une progression dite « bienvenue ».

Le ciel maintient le vent SUR TERRE et fait se rencontrer les gens.

Le 44 de passer au H20, terre et vent de se connaître.
Un arbre de progresser sur la terre et de s’en nourrir, se nourrir par le REGARD.
Quel changement surprenant.

H20 : la terre de receler de précieux biens, le vent de les mettre à jour.
Ainsi par une modification de notre regard on cherche à se rapprocher
 de sources invisibles et cachées dans le visuel du moment.
L’heure n’est pas de lever les yeux vers le ciel, mais à percevoir
 ce qui nous échappe en mettant l’accent sur la concentration,
 la méditation et le regard intérieur, le détachement, seront de la partie.

Telle est la voie qui s’offre à l’Être de valeur : savoir comme le vent pénétrer partout,
 la terre opaque est amenée à recevoir ces messages d’en haut et à se laisser modeler.

Se soumettre aux convenances de l’instant présent,
développer une conscience intuitive par le regard
et savoir que retrancher ce qui sème le désordre est facteur de clarté et
un retour à un équilibre sain, ce qui fait dire à C.G. Jung
dans « la Réalité de l’âme » et selon Origène ,
« devenir un homme entièrement unifié. »

C'est vibrer alors à l’écho de cet ordre naturel, un chemin merveilleux appelé
Harmonie.

A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard d'une tierce personne)
 on vibre alors à l’écho de ce moment crucial pour déployer des énergies afin d’aider son prochain,
lui apprendre à plonger en cette immense harmonie.
Ainsi cela fait, fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
 à tout ce qui est partagé.
 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang.

Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ?
Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître.
En faire une discipline et parfaire un rêve, une rencontre-rêve.
Tout arbre est une rencontre entre le bois et la SEVE transformatrice.

Les rencontres permettent de se sentir en harmonie ainsi de ne plus se poser de questions.

Cette étude est significative de mûrir en soi le paradoxe entre désir d’être protégé
et le refus d’être enfermé.
Cela implique une discipline et pour tout ignorant d’aboutir
 à la découverte de son soi,
ceci à l’aide d’une perception intuitive,
 d’un puissant regard intérieur
on en déclenche une prodigieuse découverte.
Souvent c'est en sortant d'un surplace stérile que l'on déploie réellement sa force personnelle.
" Ô qu'il est bon de patienter pour retrouver confiance en soi ! "
Ou son enfant intérieur.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]


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