Bienvenue, Invité. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
05 Mai 2024 à 11:17:16

Izazen  |  Messages récents
Pages: [1] 2 3 ... 10

 1 
 le: Aujourd'hui à 06:53:01 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H




De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

17 suivre et
13, s’accorder aux autres, s’entendre avec eux ou
cultiver la concorde.


Dans l’ordre de succession il est dit des 16, 17 et 18 que :
" L’enthousiasme (H16), la satisfaction ont le pouvoir de suivre (H17)
et à force d’enthousiasme (H16) on élimine le corrompu ou
 les erreurs d'être corrigées. (H18) ".



https://astropalais.forumactif.com/t1344-17-l-entourage

17. Suivre ou suite.  En chinois SUI, c’est presque suivre.

Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.

Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.

Les mots : loyauté – adaptabilité – coopération – confiance – fiabilité – sensibilité aux autres – service – obtention de conseils.

Mais aussi :
Suivre, se conformer à.
Suivant, selon, d’après, conformément à.
 Au gré de. Au fur et à mesure…etc.

Autres symboles :
Découper de la viande de façon rituelle – se laisser glisser,
 se faufiler dans les interstices – accompagner un mouvement – sans motif, sans cause, sans précédent.

Le Ricci : conformité au déroulement, moment où l’on s’insère dans le développement universel.

Le ciel antérieur du H17 est le H63 après la traversée.
 SUIVRE est le dispositif idéal où tout est en ordre et à sa place,
 ainsi d’aller dans le sens du courant puisque tout est OK.


Impétueuse la volonté – poussée par le désir de la découverte – bataille, tâtonne, travaille les ingrédients d’une maturité futur.
Arrive un temps où l’effort n’est plus de mise, où c’est en lâchant prise que l’on trouve confiance et évolue un peu plus souplement.

SUI, le ferme descend en dessous du souple, le mouvement est dans la Joie, Suite.
Grande prospérité, la persévérance permet de demeurer hors d’atteinte et ce qui est sous le Ciel correspond au moment opportun.
Grands sont la signification et le moment de Suite.

Alice Miller de nous apporter une belle pensée liée à ce H17 :
" C'est dans l'accès direct et naturel à ses propres sentiments
et à ses propres désirs que l'homme trouve le soutien dont il a besoin
et surtout la source du respect qu'il éprouve pour lui-même."


Suite : un " Tonnerre " le trigramme Tchen du bas
sort de la Brume le trigramme Touei du haut.
Ainsi le Sage, à la tombée de la nuit, se repose dans la sérénité.

SUI est un mouvement souple, comme si le mouvement conduisait à une allure simple,
 plus ouverte,
 plus diffuse,
comme si l’impulsivité (du tonnerre) le cédait à cette légèreté (de la brume) qui permet aux forces de s’assembler, se rassembler.

SUI est un souffle dynamique, jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer.
 Cette vitalité doit être accompagnée avec constance et ardeur, tant elle peut devenir fructueuse pour qui est prêt à se laisser conforter par les énergies qui l’entourent puis
 investir totalement par celles qui l’habitent.

Le guide H13, assure à quiconque est dans le SUIVRE, de lr faire participer à un projet commun. Un potentiel d’être déployé à plusieurs et progressivement de satisfaire une communauté de personnes qui se mette,t à SUIVRE.

Ce guide d’être le soutien idéal pour permettre à une vraie synergie de se mettre en place " au bon moment, au bon endroit."
On se retrouve porté par une sensation fluide, naturelle, entière, qu’il suffit d’accompagner.

“SUIVRE” notre vérité intérieure dans tout ce que nous entreprenons, c’est le sens cosmique donné par le Sage à cet hexagramme Nous dit Carol.K Anthony et Hanna Moog et encore ceci:”La vérité intérieure est notre mémoire du sentiment d’Harmonie cosmique.”

Le texte ancien du Yi King recommande de savoir comment suivre,
 si l’on veut diriger.
L’homme de bien ne craint pas l’obscurité (voiler l’ombre) car il connaît la valeur de l’abandon, de la retraite :
qu’après les difficultés des premières expériences survient une phase
où la conscience claire s’estompe et renonce à ses prérogatives.

Le vouloir laisse alors place à une activité plus fluide, plus relâchée,
et ainsi plus entière.
Le savoir de l’homme de bien l’amène à utiliser son non-agir.
Et d'aller comme cette autre définition du H17 par Nathalie Chassériau :
"... dans le sens du courant !

L’hexagramme évoque une situation de mouvement qui ne rencontre
 aucun obstacle sérieux.
 On ressemble à un nageur expérimenté qui peut tranquillement se permettre de faire la planche, ne courant aucun risque de faire du surplace, le courant se charge de vous faire arriver à bon port."


Alors qu’une impulsion a été donnée, suivre c’est savoir abandonner le volontarisme et laisser le mouvement se poursuivre de façon naturelle
(on peut dire) et laisser s'installer, passer l’émotion .

Faire la différence entre être emporté émotionnellement par ses propres besoins
ou d’être à l’écoute de la voix intérieure qui guide sincèrement
 exigeant une parfaite honnêteté et une introspection impartiale, un respect.

D’ordinaire une bonne dose d’éducation donne du courage dans la manière
de SUIVRE.
Et c’est ce qui se produit lorsqu’un apprentissage a été mené à bien :
 les éléments nécessaires ayant été intégrés,
 l’activité est en mesure de s’exercer par elle-même,
 sans que nous ayons davantage à intervenir.
On fait et d’exceller ensuite !

Nous ne cherchons plus à contrôler,
 une confiance s'installe.
Paco Alpi et Alain Constantin en leur « Mémoire de la Mue » ajoutent :
" Après, l’orage, tumultueux,
vient la pluie, tranquillement.
Le flot s’apaise, et vient le soir.
Il est temps de songer
à trouver le repos, le plaisir et le calme.
Les choses s’enchaînent, se suivent,
et se font pas à pas.
Dans l’espace et dans le temps,
toute chose trouve sa mesure. "


Jean-François Billeter apporte une autre approche de SUIVRE. :
"L’oubli est lié à la maîtrise,
il se produit lorsque les forces profondes prennent le relais :
la conscience peut oublier de diriger les opérations
comme elle le faisait jusque-là et s’oublier elle-même."


J’aime bien ce SUIVRE il en vient même à nous donner une méthode
pour déployer nos connaissances acquises ...
puis après de nous permettre d'enseigner !

Au troisième trait une précision utile à joindre à cette étude du H17
- s’attacher à l’homme d’expérience
- d'aspirer à renoncer à ce qui est inférieur, le texte de ce trait:
"Il suit l’homme d’expérience, c’est perdre le petit enfant.
En SUIVANT , on sollicite et on obtient.
La constance de ce qui se tient à son assise est avantageuse."


Suivre est aussi en rapprochement avec l’image du tout premier vol des oiseaux.
Comment apprennent-ils à voler ? En suivant un autre oiseau ?
En s’élançant dans le ciel en totale innocence ou innocence confiante ?
Voler dans le Ciel en suivant les courants du vent est comme une libération.

C’est comme savoir faire du vélo, cela ne s’oublie pas.

Le tonnerre et brume ont-ils toutes les qualités requises pour
 persévérer dans le SUIVRE ?
Le tonnerre devient Feu, la Brume d’être remplacée par le Ciel.
UN accord de découler après l’action de SUIVRE.

Suivre devient une avancée éclairée qui déclenche un accord parfait
 pour s’investir en une organisation, un projet en commun.


Le Sage dit-on illumine sa brillante vertu, d’un feu qui monte haut dans le ciel.
Le H13  est ce guide qui révèle à ce H17, sa nature.
Les êtres doivent-ils se révéler au bon moment, au bon endroit ?

Pour accomplir LE SUIVRE quoi de plus normal
que de concrétiser un projet comme traverser un grand fleuve mais
à plusieurs avec les précieux conseils du H13.


https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle

13, s’entendre avec tous ou s’accorder aux autres, ou bien la communauté des hommes.

S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
 Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
 deviendra le bien commun dans l’intérêt de tous.

Après l’hexa 11, la paix puis le 12, la stagnation,
un moment de réflexion a été propice pour arriver à ce point central concernant les relations humaines c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser son potentiel individuel
 au sein d’une relation amoureuse,
 d’une famille ou d’une communauté plus large et
comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
 et fonctionner comme un ensemble harmonieux.

" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas
 devenir nous-mêmes. "
Boris Cyrulnik.

13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.

T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
 idée de  "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.
T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule.

"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "

C’est le préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "
Sentence chinoise :
"L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
 et les sages y atteindront leur perfection."


Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .

Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
être humain, personne, les gens.

Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.

Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.

Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne : la retenue du Grand.
Comment est-ce possible  qu’une action céleste soit retenue
 pour le plus grand bien ?
Plusieurs sens représentent des situations défavorables qui alertent.
États brutes, sauvages, non-domestiqués, colère, comportement compulsif, forte tension, risque de violence. La maîtrise d’une retenue dans la marche que l’on désir adopter est recommandée.
 Dès lors on se résigne à s’accorder à plusieurs pour une marche appropriée, lucide, coordonnée.
 

Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):

    " Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .

Ciel et Feu sont d’une même espèce,
 où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.

L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
 le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !

L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.
Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.


L’apparition simultanée de forces vigoureuses
 appelle distinction,
répartition,
 organisation.
Il régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun, c’est là qu’une maîtrise des émotions a lieu.

Le texte de Pierre Faure est extrêmement juste :
"Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre qu’avec ceux de son espèce, arrive le temps d’une extériorisation.

Et celle-ci amène inévitablement à quitter des personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
On découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes critères que nous…./…Une fois acceptée la disparité des points de vue, on devient capable d’assumer sa différence, de reconnaître celle de l’autre, et de les faire coexister.

Ysé Tardan-Masquelier dans cette visée d’écrire à propos d’Elie Humbert :

« Il lui était arrivé cette aventure qui consiste à s’accomplir et, s’accomplissant, à se ressembler de plus en plus, à se différencier au plus haut point de l’autre pour mieux s’accorder à lui. » "

Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place dans la multitude.
Dès lors il comprend les mécanismes qui ont été à l’origine des
 « affaires empoisonnées ».

Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
 à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue entre différents.


    " Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
 la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.

Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "

Le couvercle s’adapte exactement au récipient.

A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
avec nos semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes.
Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents.
Mozart a dit, écrit :

" je mets des notes de musique ensemble et elles s’aiment ."

Précieuse est l’action si l’harmonie est présente.
Pour cette association nous pouvons avancer qu’en tout « point focal au-delà duquel on ne peut aller » (A.Cheng) on détient la capacité à assumer une lourde charge puisque ayant atteint une extrême confiance
partagée, un souffle de produire un essor résolu.

Parfois on demande de s’entourer de conseillers et les plus proches sont ceux
qui inscrivent l'harmonie en leur foi,
et plus besoin de prendre un temps de réflexion.
On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée d'une vérité intérieure.
Et tout fardeau de s'évanouir,
le lâcher-prise est la condition d’une paix pérenne.

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
et pointent déjà le bout du nez.
Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente
dès lors qu’un besoin de se faire sentir :
rassembler dans la confiance et d’œuvre à remédier.


C'est ainsi que le Livre donne cet avertissement :
 restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance,
cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer en soi
d’abord puis avec d’autres.

De l’association de ces deux H17 et H13 :
 il en ressort ceci par leur symbolisme :

H17 : le trigramme Tonnerre en  bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H13 : le trigramme  Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.

H17 : Ce qui surprend est ce Tonnerre en bas avec cette Brume étendue de finir en harmonie.
Force est de constater qu’un tonnerre secoue, la brume lieu d'échanges et de rendre plus doux toute secousse.
Une communication propice (utile) à la fusion d’un élément peut ébranler
 mais est si nécessaire à une vie nouvelle.....une brume épaisse devenant très fine
s’impose.

Une symbiose est perçue comme un accomplissement
par le diffuseur et la dissipe,
une harmonie de s'amplifier en tout
suiveur-suiveuse.

Un souffle impérieux qui effraie et qui brouille les cœurs,
sans doute pour mieux en disposer......la communication si rapide,
 ne doit pas nous laisser être manipulés par de belles paroles,
de plus beaux discours.
 C'est reconnaître alors la sincérité des paroles échangées,
le stricte nécessaire d’être diffusé.

H13 : Feu et ciel prennent alors de la consistance, un éclair, une lumière dynamique s’opère,
un accord s’est constitué pour œuvrer en un projet commun,
 faire s’entendre les humains entre eux, ceci de façon durable,
dans la constance comme un feu haut dans le ciel.
Ainsi on se sent résolu de l’objectif commun, humain par excellence,
à mettre en route.

Cette constance est à rapprocher d'une phrase hermétique concernant les émotions.
 "Et toujours changer de rive avec sa barque. "

 Instinctivement de s’armer, le feu de nous donner du "punch"
d’un courage exceptionnel,

ne plus avoir peur d’avoir marché sur la queue du tigre
et de se sentir capable de franchir le grand fleuve.


 H17 et H13 s’accordent ensemble pour devenir le sublime portail de toute union avec l’Univers, le Cosmos.

La vie invite toujours à stimuler,
 à inspirer et donner un cap, une ligne de conduite en un projet parfois grandiose
alors d'accepter coûte que coûte le rôle de SUIVEUR.

La soumission contenue en ce H17
ne produisant que des effets favorables,
c’est être en confiance entre tonnerre et brume puis entre feu et ciel.
On se dote d’une intelligence capable
de s’affirmer, de gouverner
et d’éclairer toute situation de manière impartiale.

Apparaît une concorde unanime pour déployer d’infinies ressources
 qui ne sont plus enfouies
 mais préparée en un profond sentiment d’harmonie .



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 2 
 le: 03 Mai 2024 à 23:20:59 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H





De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

20, voir, la contemplation, nouveau regard ou
 vue sur les choses, modèle, vision sacrée
et 48, le puits.


La vue (ce qui se voit et ne se voit pas), amplifiée par la contemplation
permet de mettre en lumière tout ce qui vient d’une source indispensable à la vie.   
La vue (celle qui se voit et celle que l'on refuse de voir),
de procurer des dispositions saines si elle est alimentée par l’harmonie venant d’une source.




https://astropalais.forumactif.com/t1347-20-l-observation-objective

20, voir, la contemplation, regard ou vision sacrée.  KUAN.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Vent ou bois.
Le Vent court sur la Terre atteignant et touchant toute chose.
C’est l’image symbolique du regard circulaire.

Les mots : obtention d’une vision d’ensemble – observation libre d’attachements – compréhension accrue – solitude –
intégration grâce à la réflexion.

Autres symboles :
Une chouette – l’œil capable de voir dans le noir – le regard de la chouette – regarder l’invisible de la situation – contempler – observer – un monastère – un belvédère.

Mais aussi :
Regarder au loin, observer d’un lieu élevé. Contempler, examiner. Parcourir et visiter un pays. Aspect, vue, apparence. Juger, conjecturer, deviner. Conception, point de vue, idée. Faire voir, faire connaître, instruire, informer.
Lieu élevé d’où l’on peut voir de loin, belvédère.
Monastère, temple taoïste.

Ricci : perception de l’invisible, moment où l’on saisit
 l’influx des énergies cachées.
Le ciel antérieur du H20 est le H28 EXCÈS de GRAND.
On a trop de choses à voir, sous différents aspects, angles
ce qui peut aussi nous donner le vertige.
Trop de visions de nous envahir et de devenir insupportables.
Ce qui ne doit pas nous fait pas perdre de VUE, d’exprimer malgré tout véritablement notre potentiel.


 Cet hexagramme est particulièrement
imagé par les traits (yin et yang)
 deux traits yang surmontent 4 yin.
 Cette image est une tour,
depuis laquelle il est possible de voir loin mais
d’où depuis le lointain, de servir de repère pour continuer son chemin.
La vision est dite circulaire.

On en vient à la nécessité de choisir ce qui est important de voir
et l’importance de voir le sacré ou bien la fin de l’hiver ou bien comment se sont nouer des relations matrimoniales.

Nathalie Chassériau de préciser cette importance de voir autrement :
" Un regard perçu par les autres :
Ceux qui savent vraiment voir ce qui les entoure et en perçoivent les aspects cachés
ont souvent un regard plus brillant et plus perçant que celui des autres ;
cette intensité n’échappe pas à ceux qui les entourent.


Élever son point de vue traite aussi du charisme, celui d’une personnalité dont le rayonnement
 peut influencer l’entourage et qui se doit d’en tenir compte. "


Carol K.Anthony et Hanna Moog en leur “Yi King, l’Oracle de la Voie du Cosmos” propose que “ Le Sage indique que cet hexagramme
 a pour thème la manière dont nous nous ” voyons”, ainsi que la manière dont nous voyons les autres et les situations.”.../… et d’ajouter plus loin : de par son thème, VOIR nous permet de prendre conscience que notre façon de percevoir les choses, révèle si nous sommes en harmonie ou non avec notre vraie nature.


Autre image par l’idéogramme, à gauche,
 est celle d’un héron, oiseau criard portant une aigrette.
C’est un animal grave et digne et
l’idéogramme qui représente cet animal,
lui donne deux bouches comme pour inciter sur sa voix
 dont la puissance attire la femelle. Les deux bouches sont à la fois le regard et les paroles.
Ces deux bouches insistent sur la douceur de la voix qui peut être fascinante,
tout comme une belle parole ou un poème si bien écrit.

A droite de l’idéogramme,
un œil immense, placé sur un homme
qui fait l'effort pour voir au-dessus de la foule et
cet œil montre que l’homme est fasciné et attiré
 … peut-être par l’envie car tourné vers l’intérieur,
son intérieur comme également celui d’autres qui l’accompagnent.
Ainsi dit-on un tel œil est absorbé par la contemplation de cette beauté :
la nature !

 KUAN est " la dignité que l’on regarde ".
Double vision si j’ose dire.
Il est dit, tout le monde regarde
mais les uns regardent dans l’attente de quelque chose et
les autres à la recherche du moyen d’obtenir ce quelque chose.

Dans tous les cas ce n’est pas au présent
 qu’il faut conjuguer l’objectif mais au futur.
Un auteur par son ouvrage " Les mémoires akashiques ", Don Ernesto Ortiz
apporte un plus à la VUE.
" Lorsque nous ouvrons nos archives akashiques, nous avons la possibilité d’accéder à la vue en d’autres plans ou champs d’énergie.
La vue fait référence à la capacité à voir les choses telles qu’elles sont réellement dans notre vie.

Nous pouvons prendre conscience de l’état absolu de notre mental et réaliser que toutes les autres distractions sont des jeux auxquels nous avons laissé notre mental jouer.
Nous apprenons aussi sur la vraie nature de notre mental parce que nous entrons dans un espace où il n’y a ni jugement ni critique.

Nous entrons dans l’espace de la compassion et de l’amour,
 un amour si grand qu’il a la capacité de dissoudre les douleurs
et les peines du passé.


[Aparté : et d’ajouter]Lorsque nous apprenons à utiliser les archives akashiques pour exercer la vue, nous pouvons avoir une compréhension claire de la réalité telle qu’elle est
 et la conscience de tout ce qui est contenu en nous,
la perception sensorielle et l’existence phénoménale de l’intérieur dont nous avons accès.


Regarder en ce H20, c’est élever son point de vue à d’autres Visions.

Ce H20 est un hexagramme à la forme d’un temple ou d’une ancienne tour taoïste, symbole également de l’aspect évolutif par étapes des différents corps de l’être humain :
 physique, astral, mental, âme et spirituel.

Le temple permet de voir et d’être visible, tel un phare ou un modèle,
 soit depuis son portail, soit de puis son sommet.
 Le portail permettant de focaliser la vision.
Le sommet lui, de représenter le chemin permettant d’élever sa vision afin d’acquérir la clarté d’esprit.
La vision sacrée est alors mise en éveil.

Cela réclame aussi d’avoir une attitude grave, réfléchie dans la contemplation,
où chaque geste, parole, et action concrète aura un sens et des conséquences.
C’est également le temps de faire un bilan…
bilan de ce qui a été accompli et
donc vu sous un autre regard que l’initial.
Voir autrement qu’hier.

L’objet ou le but visé (en cet hexa) doit occuper
tout notre esprit et rien ne doit le distraire
 s’il l’on veut réussir.
Ici ce n’est pas la réalisation
ou le but qui sont importants, mais ce qui les précède.
On va donc servir de point de mire à des regards
et il nous faut agir en conséquence,
 attentif à nos moindres actes.

Et si notre vision s’élargit parce qu’au "cœur"
  de l’hexagramme se trouve  le 23, l’éclatement…
une vision nouvelle a besoin d’abord
que l’ancienne s’effondre , vole en éclats.
Ainsi on change ou bien comme avoir endossé un nouveau vêtement.

Comme si le temps de la disparition
 (de l’ancienne vision) est propice à l’élévation du regard.

Des hexagrammes dérivés du H20 nous pouvons entrevoir
le comment regardons-nous :
H42 augmenter
H59, dénouer
 H53 progresser pas à pas
 H12, adversité
H23 usure
 et H8 alliance.
Six hexagrammes pour parvenir à plonger dans les différents aspects du regard,
d’une vision à plusieurs angles.

Regarder, augmenter nos observations, ensuite dénouer ce que nous avons reconnu,
pas à pas notre regard change jusqu’à faire venir de l’adversité, parfois un effroi.
Cela démontre que nos regards tombés en usure demandent à être satisfaits
et d'aboutir à des alliances, des unions (dans le regard) bienvenues.

D’ailleurs en une vision nouvelle, d’inspirer à la contemplation du spirituel
et de se doter d’un pouvoir
celui d’émettre, d’irradier de l’harmonie.
Droiture et fermeté de s’imposer.

Cet hexagramme a une importance particulière
 car il plonge dans le regard,
celui de tous les jours et
 manifestement cette plongée en
ce regard renseigne, enseigne…pourquoi pas par des visions très anciennes
voire au-delà de la vie actuelle !

Celui qui a une vision éclairée ne fait pas la différence
 entre lui-même et le reste de l’existence. Le tout devient lumineux.
Pierre Faure de préciser: 
  " qu’il faut revenir au corps et, plutôt que de chercher secours ou consolation à l’extérieur de soi, lui donner la stature, la dignité, la verticalité qui, entre présence et détachement, permettent de se dresser et d’entrer dans une perception autre."

Pour un petit "plus" dans le même sens comme écrit Tchouang-tseu:
" Redresse ton corps, unifie ta vision et l’accord céleste viendra.
Rentre ton intelligence, unifie ta tenue et
l’activité merveilleuse viendra se loger en toi."


Il n’y a aucune frontière, son point de vue est :
  "Je suis tout ce que je perçois et tout ce qui existe est en moi. "
On dit que celui qui voit loin et dont la pensée est profonde,
inspire le respect et influence les êtres sans qu’ils le sachent.

Au cœur du regard porté sur le quotidien……
 est venu l’instant de réfléchir à la vie,
 de prendre du recul par rapport à l’activité et
à l’emprise d’un esprit affairé,
 et d’expérimenter la nature profonde d’un détachement serein.

 François Roustang écrit ceci sur le regard :

"  Lorsqu’on fixe un objet, on supprime l’environnement
dans lequel il se situe. Mais alors il devient impossible de voir.
Le rapport de la figure au fond est nécessaire pour qu’il y ait
perception; si le fond est effacé, la figure l’est aussi."


  " Ô quand tu nous tiens, tu apportes souplesse et don de soi. "
Cette citation incite à se limiter à l’instant présent et de contempler ce qui va encore déranger l'ancien regard par la nouvelle perception.
Et à l’aide d’une perception intuitive on en vient d’être aidé
pour forger notre regard dans l'harmonie.

Ce regard de changer et d’être en mesure de déployer un potentiel venant du puits, H48. Un guide indispensable pour mieux VOIR.

On ne peut s’empêcher (à plusieurs)
 d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même
et d’aller puiser à la source en allant au puits. H48.

Voyons cela avec une belle citation idéale pour cette étude.

 “ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi, mais sa floraison.”
“ Whisper in the dark.”. Felicia Simion.



https://astropalais.forumactif.com/t273-48-le-puits

48, le puits, source de vie.

Le trigramme Bois soulève celui de l’Eau, c’est le puits.
Le bois pénètre au fond de l’eau et la remonte en surface.

Les mots : quête de la vérité – sagesse – vision – connaissance intuitive – retour à la source – accès au fond des choses.

Mais aussi :
Puits. En bon ordre, régulièrement. Terrain carré divisé en neuf parties égales, comme le caractère Jing.
Autres symboles :
Le puits et ses huit familles - un terrain divisé en neuf parties égales avec le puits au centre - l'espace vide autour duquel s'organise la vie - organisation, ordre et partage des taches - pénétrer, communiquer, traverser librement.

Le Ricci : le puits, moment où il faut descendre dans les profondeurs où il faut capter
 ce qui vivifie sans s’épuiser.
Le Ciel antérieur du H48 est le H19 , l’approche, une approche appropriée, aller à la source
et Carl Gustave Jung d’avoir une belle citation de ce que l’on peut faire remonter d’une source intérieur:

" De sa main m’est venu tout l’inattendu, tout le vivant.
C’est cet enfant que je sens en moi comme source éternelle de jeunesse."


Le Livre présente seulement deux hexagrammes-outils.
H48 le puits H50 le chaudron.

Succession des hexas : le H47 l’accablement ou épuisement a fait suite
à une trop grande élévation (H46) car en montant sans cesse le malheur doit nécessairement survenir…qui appelle au H48
  car la misère en haut doit retomber sur ce qui est bas
 de toutes les choses qui sont basses, aucune ne l’est autant
 que le puits et d’en affronter les profondeurs.
Comme après tout épuisement, une grande soif apaise.

Comme toute lumière doit se ressourcer,
 pas le temps pour se reposer,
 et se préparer à plonger en cette eau du puits !
Il n’y a rien à créer mais de puiser et entretenir ce puits.
Le puits est une structure collective à garder intacte comme une corne d’abondance à préserver.

En la Grande Image on lit :
"LE PUITS.
L’Être de valeur
réconforte le peuple
et l'exhorte à l'entraide.

Comme le seau de bois descend au fond du puits pour en remonter une eau roborative, l’Être de valeur pénètre le cœur du peuple et l'encourage dans ses efforts pour extraire de son environnement naturel la nourriture qu'elle recèle.

Extrait du " Classique des mutations " de Pierre Faure.

Si l'eau est au-dessus du bois, c'est un seau qui remonte du puits l'élément essentiel à la vie.
Le partage se fera en dehors du puits, cependant la source partage déjà en ce puits, son fluide.
Cependant avant de puiser à chacun d'attendre son tour pour puiser et d'occuper ce temps d'attente pour palabrer.

Ces lieux d'aller à la source sont propices à des échanges tout autre que celui de l'eau.
Eau et palabres devenant en ces puisages un potentiel qui devient source véritable,
comme sont expliqués les différents sens du puits par Pierre Faure
 en son dernier ouvrage :


Une mise en forme d'un potentiel informel, l'organisation des ressources.
Un territoire à construire, des capacités à mettre en œuvre.
Un travail en commun autour d'une source, d'un centre, d'un projet.
Un établissement de relations en vue d'un partage des tâches et des moyens.
Une communication entre les ressources internes et l'extérieur.
Un accès mutuel : comment la collectivité profite des richesses de chacun.
Une solidarité possible, nécessaire ou effective.
Un établissement de liens donnant accès à une nourriture partagée.


Carol K.Anthony et Hanna Moog apportent un plus à la phrase du livre :
" ils vont et viennent et puisent au puits ", indique que le Yi King est une source sûre de nourriture, auprès de laquelle on peut aller et venir librement.
Qu’une personne « puise au puits » dépend entièrement de son libre arbitre.
 C’est une source sûre, car y puiser requiert de
« se tourner vers l’intérieur » afin de découvrir ce qui est harmonieux et
 ce qui ne l’est pas. "


Soit on pense en sa vérité intérieure, soit en celles des traditions et
 la pensée de ses ancêtres.


Le puits symbolise plus largement le centre autour duquel se met en place un réseau de relations, de communication, de solidarité qui permet une saine circulation du vivant.

Depuis tous les temps, l’eau, c’est le sentiment d’une appartenance commune pour tous.
De plus en ce lieu, le puits où tout le monde vient y puiser son eau quotidienne,
est un centre caché qui sécrète des liens,

il y a un pouvoir manifeste avant de puiser, celui d’échanger,
on communique avec tous ceux qui viennent aussi puiser,
attendant leur tour de plonger leur seau (de bois) signe de vie.

En tout point d'eau, des personnes qui attendant leur tour,
palabrent et de communiquer sur tout et de rien, ils puisent en eux
avant même de puiser concrètement.

Rober Fisher de faire un rapprochement avec un pommier :
"Ce pommier est beau, épanoui et porte des fruits qu’il donne librement.  Il fait exactement ce que les pommiers sont supposés faire,
 il réalise son potentiel au bénéfice de tous. "


Le puits, son image est symbolisée par un treuil et son bâti.
Tout peut changer de place, excepté le puits,
le plus précieux des biens dans un village.
Une grille composée de deux traits horizontaux et deux verticaux, symbolise aussi ce H48, une division de parcelles de terrains et au milieu le puits qui ne sera plus déplacé, on peut déplacer un village mais pas le puits.
Cette division est également un partage dont la seule parcelle centrale est
réservée pour installer ce puits.

Le but du puits est d’être utile aux êtres, il détient la Source de la Vie.
Comme l’eau monte dans la plante et lui permet de se développer.
Elle s’élève cette eau de même le long du puits
pour se répandre à l’extérieur.

Ainsi la vie se propage-t-elle
au dehors tout en gardant le lien avec les profondeurs ?

Dans la société humaine, l’eau ne devient pas nourriture sans effort.
Le travail des hommes est nécessaire
pour que les puits soient construits
 et toutes irrigations mises en place.
Le puits est ainsi le symbole de l’organisation collective
 qui semble avoir prévalu dans l’ancienne Chine.

Marguerite de Surany en « Le perpétuel devenir » apporte un plus à ce puits : "Dans l’antiquité on s’établissait autour d’un puits et l’on partageait les lots de terrain qui l’entouraient entre huit familles.
Huit étant le nombre symbolique de l’équilibre cosmique.
[chiffre emblématique en Chine]
Le puits est le symbole de la permanence de la forme :
« on ne déplace pas le puits » et
« il ne perd pas et ne gagne rien », disent les textes.
Par contre, « le hameau ou village lui peut être déplacé »,
et voici les forces de ceux qui habitent le village d’entrer en mouvement.


De plus si les lots en un village étaient divisés en neuf parties
 (si possible égales) avec une place réservée au puits
on dit que l’ordre est respecté, la place du puits dans le village est comme sanctuarisée.

Si l’eau est donc le sentiment d’une appartenance commune –
 encore faut-il transformer cette intuition en communauté effective.
Tout pays est comme un corps dont les forces œuvrent en symbiose,
 où chaque être a sa place
en tant que source et soutien pour les autres.

Dans le Zohar, un puits alimenté par un ruisseau symbolise l’union de l’homme
 et de la femme. Le puits possède en hébreu le sens de la femme,
 d’Épouse. (Elif 42)
Le dictionnaire des symboles à propos du puits : c’est le secret, la dissimulation, notamment celle de la vérité, dont on sait qu’elle en sort nue.

Pour résumer en ce Jing , H48 d’apprendre qu’un puits bien rempli d’eau et non recouvert est l’emblème de la sincérité, la droiture et un symbole de bonheur.
Les Bambaras font du puits le symbole de la Connaissance, dont le bord est secret et la profondeur silence.

Atteindre cette source dans un but d’harmoniser une union en devenir ?
En se mettant en retrait concrètement éloigné, secrètement à l’abri,
 on la  conditionne cette source.
Une méditation en est nécessaire pour connaitre la nature de la source !

De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste est développé,
qu'une prospérité de paraître lorsqu'un " un puisage " voit le jour.
Agir au " bon moment " pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante. 

Un symbolisme limpide est très fort évoquant le flux universel
comme en beaucoup d’autres hexagrammes, ce flux qui traverse plusieurs protagonistes
 et puiseront encore plus en ce flux .

L’association H20 et H48 est significative
de mûrir une nouvelle vision et d’adopter une direction, un cap,
une destination très claire inspirée par plusieurs puisements et
 d’étancher la soif de VOIR.

Le symbolisme des trigrammes est évocateur d’une nouvelle vision pour entrevoir une union, solide ou éphémère dans le temps.
L’Eau ingrédient indispensable à la vision.

H20 :  le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H48 : le trigramme Vent (ou bois) est surmonté du trigramme Eau.

De ces deux hexagrammes il est à noter que la terre en bas est réceptacle et porte une réceptivité essentielle puis va transformer, changer les comportements, les visions, par l’action d’avoir puisé.
Le bois de croître en toute confiance, les vents de mener leur action en toute circonstance.

H20 : La terre opaque est amenée à recevoir des messages venus d’en haut, venus du vent, un souffle qui pénètre partout et va courber les herbes, la terre de se laisser modeler pour le plus grand bien de la nature.

H48  : Le bois est passé sous l'eau et la remonte. Tel un arbre qui après avoir puisé l'eau sous terre
 il en vient à croître, l'eau devenant sève et de monter jusqu'à la surface.
Aller à la source intérieure
est un moment propice à la communication.
Lieu où l’on palabre, avant de puiser et après la Source de se révéler.

Cette étude de nous permettre d’être un élément d’inspiration et
dès lors qu’une harmonie est ressentie par l'accueil des éléments fondamentaux de la nature,
un irrésistible besoin de puiser en soi, en l'autre survient.

Si à l’équinoxe de printemps, les souffles s’attirent, se croisent,
s’unissent, une belle prolifération des échanges à lieu,
telle que " la nature est hors de contrôle, "
(R.J.Lynn) , les puisages d'en devenir prospères
et tout devient pétillant à l’œil mais à mesure
 d’une planification de projets trop bien " huilée "
on s’en trouve "stupéfait" à ce qui arrive d’avoir puisé,
un silence.

De Abd-Allah Ibn Mukaffa.
 " La condition souveraine du savoir est le silence. "


De cette étude, il y a deux idées fortes:
- celle d’une énergie développée par un œil immense,
comme s’il s’agissait de métamorphoser son regard,
- celle d’une source inépuisable.

Cette étude nous donne l’occasion d’orienter notre vision
à ce qui survient dans l’instant présent
jusqu’à modifier ce qui doit arriver :
une destination mesurée.

Voir autrement, apprendre,
avant de s'engager et faire la part entre exaltation et essor à engager.
Appétence bien légère quand il s’agit
de découvrir son talent et d’en affirmer les contours.

De cette étude, il convient d’appréhender
toutes les observations-visions possibles dans le quotidien et
du mélange de celles-ci,
d’en puiser une belle alchimie
de surprendre agréablement lorsque le rythme juste est là
 sous nos yeux.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 02 Mai 2024 à 15:36:30 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)


62, la beauté de ce qui est petit ou l’excès du petit, une antichambre du H63 et le 35, marque une progression, lascive, lancinante un pas à pas, de ces feux qui courent lentement
 vers d’autres attaches sur terre.




https://astropalais.forumactif.com/t1389-62-le-petit-detail

62, la beauté de ce qui est petit, l’excès de petit
 ou voire même le petit défaut.


Les mots : découverte de l’extraordinaire dans l’ordinaire – maintien de la simplicité – ralentissement – grande attention – discrétion – sensibilité aux détails.

Mais aussi :
Xia : Petit, menu, mince. Peu, un peu de. Rapetisser, diminuer, s’amenuiser.
Guo : Traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute. Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou simplement du temps.

Autres symboles :
Petit, germes – traversée – la petite traversée – ce qui est petit, en germe, traverse, va au-delà – au-delà des limites temporelles.

Le Ricci : prépondérance du petit, moment où la puissance en voie de développement reste faible et ne permet que de faibles résultats.

Le ciel antérieur du H62 est le H21 MORDRE et UNIR.
" Couper avec les dents et joindre les mâchoires."
Il s’agit donc de mâcher et mastiquer jusqu’à ce que les données d’un problème soient suffisamment disséquées pour pouvoir trancher, autrement dit :
accomplir les efforts nécessaires pour clarifier une situation afin d’aboutir à une position ferme et à des décisions nettes. C’est aussi de se donner du temps pour prononcer un NON et l’antichambre d’être bienvenue pour y patienter avant de pénétrer en ce H63

Au sommet d’une montagne, un tonnerre s’exprime !
Le tonnerre est mouvement, secousse, avancée, désir !
Alors que la montagne est rigueur, fermeté, sagesse, stabilité.
L’écartèlement est complet entre ces deux courants opposés,
 dont la disposition et le rythme sont à contretemps l’un de l’autre.

Siao est " petit "
Kouo est le " défaut ", cela devient alors " les défauts du petit ".

En ce H62 une image triple y est contenue, plus loin une autre approche d'image est donnée par Dominique Bonpaix.
 -Premier dessin, celui du haut que l’on retrouve dans le H9,
est un trait vertical entre deux autres qui lui servent de canal,
 est le symbole de l’ Influx de l’impulsion pure de la Cause Initiale
qui vient stimuler l’univers pour tisser la toile de la Manifestation ;
 il  " traverse "  dit le dessin.

-Deuxième image, un bec de lièvre : déjà vu
 en H28 où le " Souffle créateur
 traverse le Principe des idées archétypes et
leur donne la vie."


-Et le troisième, une bouche et son mouvement
à ce H62, il anime les formes et
crée le Principe du langage qui sert à communiquer. »

Ce pouvoir est l’expression dynamique de la Cause Initiale :
si lui est pur (le trait vertical), la forme ne l’est pas (bec de lièvre).
Canal, souffle, mouvement, on approche du H63, avec ces trois conditions réunies.

Ce H62 est en fait l’antichambre du H63, hexagramme le plus en harmonie c’est
 l' accomplissement le déjà traversé ,
il y a tout un chemin pour y parvenir avec beaucoup de pérégrinations.

Ce H62 a le goût du parfait mais pas loin puisqu’encore avec de petits défauts.
Le H61 nous avait presque expliqué (même salivé) le H63,
 en ce H62 il y a comme un défaut.... qu'il faut surmonter…passer...
par un arrêt qui nous fait voir, entrevoir
les détails à retenir, notamment le son.

 C’est encore un hexagramme de patience mais plus d’inquiétude dès lors on reste dans "le petit."

Pierre Faure d'avancer de suite que l' EXCES de PETIT
 "est un passage qui peut s'avérer bénéfique si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre, toutefois l'heure n'est pas
à des entreprises grandioses, ni aux espoirs démesurés qui portent à des perspectives irréalisables. "


En effet en cet EXCES de petit, y règne, l’incertitude, l’hésitation, l’appréhension, la défiance, il est donc raisonnable de s’en tenir à l’instant présent sans plus.

Ces sentiments de doute qui prédominent engendre des situations scabreuses.
René Char en donne une belle citation :
"Il faut savoir se composer une santé du malheur.

Si le son a existé avant la parole il n’en est
 qu’un reflet de plus en plus imparfait à mesure
 que les plans se diversifient car il perd à chaque fois de sa puissance.

Dans le sens divinatoire de l’image,
 on a un objet ténu de sa nature et partagé en deux
 dans le dessin du haut de cet hexagramme,
 il attire l’attention sur tout ce qui est de peu d’importance.
En dessous, ce bec de lièvre ne donne pas l’aisance pour s’exprimer.

Aujourd’hui les petites choses l’emportent sur les grandes
 que la situation actuelle rend incapable de réaliser.
Il faut laisser de côté pour l’instant les affaires graves
et importantes pour s’occuper des détails.
Dans le vocabulaire du Yi Jing, les mots
 petit, détail désignent la polarité Yin qui prédomine en cet antichambre.

Le H2 le RÉCEPTIF avec la formule : " en se mettant en avant il s’égare, "
propose un conseil au H62 : se placer dans la secondarité, la modération,
la juste place du Yin et son efficacité à ne pas être en avant, exposé.

" Si le bruit des ailes de l’oiseau, contrairement à la loi naturelle,
 monte et s’élève, cela indique une difficulté ;
 si, au contraire, il se conforme passivement à cette loi et
 descend, ce sera l’indication d’une chose aisée et facile.
Descendre constitue la grandeur du présage heureux. "


Descendre et ne pas gaspiller des paroles précieuses.
On dit que l’heure est au petit, à la défiance.
La place est occupée par ceux qui prétendent,
 mais chez qui le talent fait défaut.

Chez l’impulsif (ve) ou l’extravagant (e),
les échecs répétés renforcent l’arrogance,
 la folie pousse à oublier les plus élémentaires convenances.
L’homme de peu s’empêtre dans ses errances, il perd le Nord et le sens commun.

Se refusant à entrer dans ces jeux où le mesquin le dispute au prétentieux,
l’homme de bien rappelle au petit la modestie 
tout en le tenant à distance.
Distance d’acteur, qui offre au vulgaire le reflet amplifié de sa duplicité.

Ce H62 éclaire une situation «  de porte-à-faux, où il s'agit de revoir ses objectifs à la baisse, il importe d'avoir une solide cohésion interne permettant de garder les pieds sur terre ».
C’est d’un dialogue intérieur qui s’exprime en ces deux trigrammes.

S’il y a des petits défauts et de se diminuer c’est s’adapter qu’il faut,
 en s’imprégnant des tensions possibles. Un temps pour les analyser un temps pour les résoudre ou les décanter. Cela fait qu’une émotion qui survient est vécue pleinement.

« Le yi Jing pratique et interprétation pour la vie quotidienne » d'Arlette de Beaucorps et Dominique Bonpaix. Cette dernière auteure en son
« Yi Jing pour les nuls »
 donne une image du caractère ancien de ce H62.

" Pictogramme en deux parties : à gauche, sont dessinés trois petits traits verticaux représentant des graines. Trois ayant le sens de " grand nombre ", suggère la force germinatrice de ce qui est encore petit.
 C’est-à-dire la force du Yin. Lèvres scellées

Dans la seconde partie du pictogramme des traces sont dessinées au-dessus d'un pied,
 donnant l'idée générale du mouvement.
A droite, un trou (ressemblant à une bouche) est surmonté de lignes courbes.
Le sens global de tous ces caractères est celui de « passer à travers »,
 d' aller au-delà ,
 de « dépassement ». C’est l'excès de Yin.


En ce H62 des événements marquent un apprentissage quotidien
nécessaire et c’est en soi d’en trouver leur explication.
Le Tao de restaurer constamment l’équilibre
en tempérant les excès (Yin ou Yang) et parfois les manques.
Une marque de tempérance
même en période de pleine lune.

Dans certains domaines de la vie,
 dépasser la mesure appelle à temps à ralentir toute action et
de reprendre contact avec l’ Être intérieur ou le Soi .
Cela est comparable avec un contrôle obligé du mental, de l'ego qui disperse.

L’être intérieur jaillit en un éclat comme le jour qui naît, par un coup de Tonnerre.
Comment rechercher en son for intérieur une grande détermination à révéler cet Être,
sans fracas, en douceur ? Par le Yin inspiré en tout devin.

S’attacher à sa réceptivité
 est d’effectuer un pas réfléchi
 avant d’en entamer un autre, tout comme se nourrir naturellement
de ce qui est petit, simple.

Comment donc cet hexa  " évènementiel",
 ce petit défaut peut-il être canalisé ?

Le H35 est tout indiqué comme une nouvelle progression de la patience en l’antichambre.

Carl Gustave Jung d’apporter une très jolie image pour ce guide:
"Sa vie est lutte continuelle avec la disparition,
délivrance violente et momentanée de la nuit
perpétuellement aux aguets."



https://astropalais.forumactif.com/t1126-35-le-progres

35, le progrès ou avancer au grand jour, avancée éclairée.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Feu.
Par ce feu il faut y voir la clarté sortir de terre.
Toute chose se développe et se perfectionne peu à peu.

Les mots : avancement – obtention de la reconnaissance – appréciation – accomplissements – accélération – gains réguliers – clarté accrue.

Mais aussi :
Avancer, progresser, s’élever, être promu.

Autres symboles :
Le soleil arrive tel une flèche ou un oiseau qui s’apprête à toucher le sol – image d’émergence – image d’un pouvoir approchant – au grand jour.

Le Ricci : Expansion progressive, moment où ce qui est lumineux se répand sur l’obscur.

Le ciel antérieur du H35 l’ AVANCÉE est le H44 LA RENCONTRE ! C’est le temps du contact, de la conception, de la gestation, en résumé une progression qui conduit à se révéler . C’est ainsi lors d’une rencontre, tous les souffles sont ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. Sous-entendue celle de l’antichambre.

Le trigramme feu se trouve placé dessus celui de la terre…
il est évoqué en cette image, une belle idée,
l’éclat de la lumière au-dessus de la terre, c’est le jour qui croît et de paraître par l’orient.

S’arracher à la nuit qui enveloppe et protège,
 en extraire un improbable éclat, tel est le modèle
 qui s’offre aux humains à chaque lever du jour.
Et de prendre un petit-déjeuner.

Ce guide tend à faire observer un enjeu.
Cet enjeu est la disposition requise
pour faire s’éloigner une oppression et d’installer une lumière accueillante.

La terre est le domaine de la nuit.
Elle est l’abri obscur où les forces se reposent et se fondent,
 les formes s’y préparent en une lente gestation.
La lumière de se porter au-dessus de la terre.

La lumière est pouvoir d’apparaître, de révéler, de resplendir.
Quand la lumière s’élève au-dessus de la terre,
elle s’en dégage comme d’un giron, qui la nourrit mais la retient aussi.
Tiraillement, résistance, difficile ascension
par où une force secrète cherche à se transformer en clarté véritable.

Faire éclore un talent qui n’a pas été jusqu’alors ressenti…
est sous-jacent.


Faut-il attendre d’être sûr de soi comme l’apparition d’une émotion soudaine, imprévue, spontanée pour l’exprimer ?
Bien évidemment que non !
S'arracher à la nuit, c’est là où se niche
 la difficulté de faire jaillir la lumière en soi,
 celle qui a été sous terre ou bien attendre un jaillissement naturel
 venant au bon moment.

J’aime bien ce guide de progrès et la succession des H34 et H35
 se résume ainsi : le parfait épanouissement de la grande force (H34)
conduit à un progrès efficace le H35.
Il est d’une grande utilité face à une situation où spontanément,
on va de l’avant et de réaliser ses aspirations, inspirations.
Jour après jour, par un effort persévérant, « on écarte le voile et étendre sa connaissance.»

Progressivement d’emmagasiner de l’harmonie en soi
puis de la transmettre aux alentours.

Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King...
est contenu l’idée de s’accorder un temps de pensée utile-subtil ;
en quelque sorte c’est préparer la force universelle Yin-Yang en soi.

C’est une belle manière qu’a ce guide de
rendre palpable subtilement qu’en toute force à déployer
une observation supplémentaire est la bienvenue,
observer ce qui « arrive ».
Réfléchir soigneusement à tout acte à prendre lorsque nous sommes assaillis
par l’inattendu.

Certains textes taoïstes d’évoquer une question :
serait-ce le Tao qui par trois fois s’insinue ?
Il y aurait-il dans " l’air du temps " des changements qui s’annoncent ?

Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ?
Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître.
En faire une discipline à parfaire n’est pas un impossible rêve.
J’ajoute…qu’avec la méditation tout s’accroît.

C’est à chacun d’œuvrer par soi-même à l’émergence
 de potentiels nouveaux et d’expérimenter cette règle :
on trouve les choses en les faisant et de subtiles mémoires de renaître
spontanément.

Commençons alors par dégager une confiance très forte rien
qu’en soi.
J’aime bien ce guide de progrès et de le partager à d’autres
ce qui a été appris auprès du Sage que je nomme : le Livre !

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"

En cet avertissement du Yi King par cette association
H62 et H35.
L'heure est de prendre à bras le corps la maîtrise de soi.
Une méditation est nécessaire pour ressentir ces moments subtils
de paix et de sérénité.
  Devenir prêt à les regarder chez l'autre avec un œil tout neuf.

Lors de tout instant présent ressenti comme harmonieux,
une modification du regard fait que la situation (du H62) est acceptée
en toute circonstance bonne ou moins bonne.

Cette association H62 et H35, incite à avoir une hauteur de vue,
puisqu’une pleine expression de l’unicité se joue.

Un réel besoin de patienter et restant en de possibles petites entreprises on ne s’aventure pas dans les grandes.
Harmoniser la vie et obtenir une avancée (objectif le H63) par de petits pas à commencer par installer un silence précieux
 en soi, pour soi et autrui.
"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "

Le symbolisme des trigrammes est évocateur :
H62 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Tonnerre.
H35: le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Feu.

La montagne vaste terre imposante réduit les impulsions du tonnerre.
C’est ainsi que l’Être de valeur est plus porté à économiser sa force et
sans la gaspiller, il trouve un refuge idéal, son soi.

H62 : le tonnerre est stabilisé par la montagne qui demeure en base.
Cette montagne résistante au sol se découvre un tonnerre qui tonne mais au loin,
et lui confère le nom de porte, de passage à cette
antichambre du « accompli » hexagramme final du Livre.

H35 : La Terre d’évincer Montagne et Tonnerre, le Feu remplace
un tonnerre qui ne tonnera plus.
Le feu de se faire « voyageur » H56 lorsqu’il est sur la montagne.
Là, de s’entendre avec elle,
 sa proximité avec la terre le fait savoir, le feu de se régaler de toute l’étendue offerte. 
Bien sûr qu’à son habitude, le feu de s’enflammer trop vite et de courir la lande.
En ce H35, le feu de sortir de terre, de se dégager du giron de la terre, qui le protège mais l’emprisonne aussi. Il s’arrache à la nuit se prend en main pour faire émerger son pouvoir propre, s’attacher à la terre.

Mais avant, penser à entrevoir, appréhender un passage en antichambre
comme à l’approche d’une émotion à venir (celle d’y penser à ce H63),
une force de méditation apporte sa part à cet instant.
Naît une intelligence des émotions et nous armer de précautions face
à cet ordinaire si extraordinaire.

H62 et H35 s’accordent ensemble pour entrevoir pas à pas le portail sublime
 de l’Univers si l’on observe divers paramètres, notamment celui de gérer les petits défauts.
La force de tout dynamisme est d’appréhender ce qui survient.
L’unique conseil est qu’à toute situation compliquée, embarrassante,
une force d’acceptation est bien plus utile que celle d’affrontement !

Commencer PETIT en ce qui va poindre est une belle expérience proposée par cette étude, c’est s'en tenir à vivre l’émotion comme elle vient tout en visitant une antichambre.

En avançant progressivement on trouve des ressources qui n’apparaissaient pas,
des capacités en suspend car elles n’existaient auparavant
 qu’à l’état informe de potentiel.
Passés les petits défauts, on ne s’égare plus avant d’accéder au sublime.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

Pages: [1] 2 3 ... 10
Izazen  |  Messages récents


Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session

Propulsé par MySQL Propulsé par PHP Powered by SMF 1.1.2 | SMF © 2006, Simple Machines LLC
SMF Theme © Gaia
XHTML 1.0 Transitionnel valide ! CSS valide !
Page générée en 0.353 secondes avec 15 requêtes.