De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
17 suivre et
13, s’accorder aux autres, s’entendre avec eux ou
cultiver la concorde.
Dans l’ordre de succession il est dit des 16, 17 et 18 que :
" L’enthousiasme (H16), la satisfaction ont le pouvoir de suivre (H17)
et à force d’enthousiasme (H16) on élimine le corrompu ou
les erreurs d'être corrigées. (H18) ".
https://astropalais.forumactif.com/t1344-17-l-entourage
17. Suivre ou suite. En chinois SUI, c’est presque suivre.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.
Les mots : loyauté – adaptabilité – coopération – confiance – fiabilité – sensibilité aux autres – service – obtention de conseils.
Mais aussi :
Suivre, se conformer à.
Suivant, selon, d’après, conformément à.
Au gré de. Au fur et à mesure…etc.
Autres symboles :
Découper de la viande de façon rituelle – se laisser glisser,
se faufiler dans les interstices – accompagner un mouvement – sans motif, sans cause, sans précédent.
Le Ricci : conformité au déroulement, moment où l’on s’insère dans le développement universel.
Le ciel antérieur du H17 est le H63 après la traversée.
SUIVRE est le dispositif idéal où tout est en ordre et à sa place,
ainsi d’aller dans le sens du courant puisque tout est OK.
Impétueuse la volonté – poussée par le désir de la découverte – bataille, tâtonne, travaille les ingrédients d’une maturité futur.
Arrive un temps où l’effort n’est plus de mise, où c’est en lâchant prise que l’on trouve confiance et évolue un peu plus souplement.
SUI, le ferme descend en dessous du souple, le mouvement est dans la Joie, Suite.
Grande prospérité, la persévérance permet de demeurer hors d’atteinte et ce qui est sous le Ciel correspond au moment opportun.
Grands sont la signification et le moment de Suite.
Alice Miller de nous apporter une belle pensée liée à ce H17 :
" C'est dans l'accès direct et naturel à ses propres sentiments
et à ses propres désirs que l'homme trouve le soutien dont il a besoin
et surtout la source du respect qu'il éprouve pour lui-même."
Suite : un " Tonnerre " le trigramme Tchen du bas
sort de la Brume le trigramme Touei du haut.
Ainsi le Sage, à la tombée de la nuit, se repose dans la sérénité.
SUI est un mouvement souple, comme si le mouvement conduisait à une allure simple,
plus ouverte,
plus diffuse,
comme si l’impulsivité (du tonnerre) le cédait à cette légèreté (de la brume) qui permet aux forces de s’assembler, se rassembler.
SUI est un souffle dynamique, jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer.
Cette vitalité doit être accompagnée avec constance et ardeur, tant elle peut devenir fructueuse pour qui est prêt à se laisser conforter par les énergies qui l’entourent puis
investir totalement par celles qui l’habitent.
Le guide H13, assure à quiconque est dans le SUIVRE, de lr faire participer à un projet commun. Un potentiel d’être déployé à plusieurs et progressivement de satisfaire une communauté de personnes qui se mette,t à SUIVRE.
Ce guide d’être le soutien idéal pour permettre à une vraie synergie de se mettre en place " au bon moment, au bon endroit."
On se retrouve porté par une sensation fluide, naturelle, entière, qu’il suffit d’accompagner.
“SUIVRE” notre vérité intérieure dans tout ce que nous entreprenons, c’est le sens cosmique donné par le Sage à cet hexagramme Nous dit Carol.K Anthony et Hanna Moog et encore ceci:”La vérité intérieure est notre mémoire du sentiment d’Harmonie cosmique.”
Le texte ancien du Yi King recommande de savoir comment suivre,
si l’on veut diriger.
L’homme de bien ne craint pas l’obscurité (voiler l’ombre) car il connaît la valeur de l’abandon, de la retraite :
qu’après les difficultés des premières expériences survient une phase
où la conscience claire s’estompe et renonce à ses prérogatives.
Le vouloir laisse alors place à une activité plus fluide, plus relâchée,
et ainsi plus entière.
Le savoir de l’homme de bien l’amène à utiliser son non-agir.
Et d'aller comme cette autre définition du H17 par Nathalie Chassériau :
"... dans le sens du courant !
L’hexagramme évoque une situation de mouvement qui ne rencontre
aucun obstacle sérieux.
On ressemble à un nageur expérimenté qui peut tranquillement se permettre de faire la planche, ne courant aucun risque de faire du surplace, le courant se charge de vous faire arriver à bon port."
Alors qu’une impulsion a été donnée, suivre c’est savoir abandonner le volontarisme et laisser le mouvement se poursuivre de façon naturelle
(on peut dire) et laisser s'installer, passer l’émotion .
Faire la différence entre être emporté émotionnellement par ses propres besoins
ou d’être à l’écoute de la voix intérieure qui guide sincèrement
exigeant une parfaite honnêteté et une introspection impartiale, un respect.
D’ordinaire une bonne dose d’éducation donne du courage dans la manière
de SUIVRE.
Et c’est ce qui se produit lorsqu’un apprentissage a été mené à bien :
les éléments nécessaires ayant été intégrés,
l’activité est en mesure de s’exercer par elle-même,
sans que nous ayons davantage à intervenir.
On fait et d’exceller ensuite !
Nous ne cherchons plus à contrôler,
une confiance s'installe.
Paco Alpi et Alain Constantin en leur « Mémoire de la Mue » ajoutent :
" Après, l’orage, tumultueux,
vient la pluie, tranquillement.
Le flot s’apaise, et vient le soir.
Il est temps de songer
à trouver le repos, le plaisir et le calme.
Les choses s’enchaînent, se suivent,
et se font pas à pas.
Dans l’espace et dans le temps,
toute chose trouve sa mesure. "
Jean-François Billeter apporte une autre approche de SUIVRE. :
"L’oubli est lié à la maîtrise,
il se produit lorsque les forces profondes prennent le relais :
la conscience peut oublier de diriger les opérations
comme elle le faisait jusque-là et s’oublier elle-même."
J’aime bien ce SUIVRE il en vient même à nous donner une méthode
pour déployer nos connaissances acquises ...
puis après de nous permettre d'enseigner !
Au troisième trait une précision utile à joindre à cette étude du H17
- s’attacher à l’homme d’expérience
- d'aspirer à renoncer à ce qui est inférieur, le texte de ce trait:
"Il suit l’homme d’expérience, c’est perdre le petit enfant.
En SUIVANT , on sollicite et on obtient.
La constance de ce qui se tient à son assise est avantageuse."
Suivre est aussi en rapprochement avec l’image du tout premier vol des oiseaux.
Comment apprennent-ils à voler ? En suivant un autre oiseau ?
En s’élançant dans le ciel en totale innocence ou innocence confiante ?
Voler dans le Ciel en suivant les courants du vent est comme une libération.
C’est comme savoir faire du vélo, cela ne s’oublie pas.
Le tonnerre et brume ont-ils toutes les qualités requises pour
persévérer dans le SUIVRE ?
Le tonnerre devient Feu, la Brume d’être remplacée par le Ciel.
UN accord de découler après l’action de SUIVRE.
Suivre devient une avancée éclairée qui déclenche un accord parfait
pour s’investir en une organisation, un projet en commun.
Le Sage dit-on illumine sa brillante vertu, d’un feu qui monte haut dans le ciel.
Le H13 est ce guide qui révèle à ce H17, sa nature.
Les êtres doivent-ils se révéler au bon moment, au bon endroit ?
Pour accomplir LE SUIVRE quoi de plus normal
que de concrétiser un projet comme traverser un grand fleuve mais
à plusieurs avec les précieux conseils du H13.
https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle
13, s’entendre avec tous ou s’accorder aux autres, ou bien la communauté des hommes.
S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
deviendra le bien commun dans l’intérêt de tous.
Après l’hexa 11, la paix puis le 12, la stagnation,
un moment de réflexion a été propice pour arriver à ce point central concernant les relations humaines c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser son potentiel individuel
au sein d’une relation amoureuse,
d’une famille ou d’une communauté plus large et
comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
et fonctionner comme un ensemble harmonieux.
" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas
devenir nous-mêmes. " Boris Cyrulnik.
13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.
T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
idée de "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.
T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule.
"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "
C’est le préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "
Sentence chinoise :
"L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
et les sages y atteindront leur perfection."
Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .
Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
être humain, personne, les gens.
Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.
Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.
Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne : la retenue du Grand.
Comment est-ce possible qu’une action céleste soit retenue
pour le plus grand bien ?
Plusieurs sens représentent des situations défavorables qui alertent.
États brutes, sauvages, non-domestiqués, colère, comportement compulsif, forte tension, risque de violence. La maîtrise d’une retenue dans la marche que l’on désir adopter est recommandée.
Dès lors on se résigne à s’accorder à plusieurs pour une marche appropriée, lucide, coordonnée.
Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):
" Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .
Ciel et Feu sont d’une même espèce,
où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.
L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !
L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.
Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.
L’apparition simultanée de forces vigoureuses
appelle distinction,
répartition,
organisation.
Il régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun, c’est là qu’une maîtrise des émotions a lieu.
Le texte de Pierre Faure est extrêmement juste :
"Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre qu’avec ceux de son espèce, arrive le temps d’une extériorisation.
Et celle-ci amène inévitablement à quitter des personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
On découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes critères que nous…./…Une fois acceptée la disparité des points de vue, on devient capable d’assumer sa différence, de reconnaître celle de l’autre, et de les faire coexister.
Ysé Tardan-Masquelier dans cette visée d’écrire à propos d’Elie Humbert :
« Il lui était arrivé cette aventure qui consiste à s’accomplir et, s’accomplissant, à se ressembler de plus en plus, à se différencier au plus haut point de l’autre pour mieux s’accorder à lui. » "
Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place dans la multitude.
Dès lors il comprend les mécanismes qui ont été à l’origine des
« affaires empoisonnées ».
Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue entre différents.
" Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.
Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "
Le couvercle s’adapte exactement au récipient.
A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
avec nos semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes.
Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents.
Mozart a dit, écrit :
" je mets des notes de musique ensemble et elles s’aiment ."
Précieuse est l’action si l’harmonie est présente.
Pour cette association nous pouvons avancer qu’en tout « point focal au-delà duquel on ne peut aller » (A.Cheng) on détient la capacité à assumer une lourde charge puisque ayant atteint une extrême confiance
partagée, un souffle de produire un essor résolu.
Parfois on demande de s’entourer de conseillers et les plus proches sont ceux
qui inscrivent l'harmonie en leur foi,
et plus besoin de prendre un temps de réflexion.
On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée d'une vérité intérieure.
Et tout fardeau de s'évanouir,
le lâcher-prise est la condition d’une paix pérenne.
Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
et pointent déjà le bout du nez.
Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente
dès lors qu’un besoin de se faire sentir :
rassembler dans la confiance et d’œuvre à remédier.
C'est ainsi que le Livre donne cet avertissement :
restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance,
cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer en soi
d’abord puis avec d’autres.
De l’association de ces deux H17 et H13 :
il en ressort ceci par leur symbolisme :
H17 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H13 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H17 : Ce qui surprend est ce Tonnerre en bas avec cette Brume étendue de finir en harmonie.
Force est de constater qu’un tonnerre secoue, la brume lieu d'échanges et de rendre plus doux toute secousse.
Une communication propice (utile) à la fusion d’un élément peut ébranler
mais est si nécessaire à une vie nouvelle.....une brume épaisse devenant très fine
s’impose.
Une symbiose est perçue comme un accomplissement
par le diffuseur et la dissipe,
une harmonie de s'amplifier en tout
suiveur-suiveuse.
Un souffle impérieux qui effraie et qui brouille les cœurs,
sans doute pour mieux en disposer......la communication si rapide,
ne doit pas nous laisser être manipulés par de belles paroles,
de plus beaux discours.
C'est reconnaître alors la sincérité des paroles échangées,
le stricte nécessaire d’être diffusé.
H13 : Feu et ciel prennent alors de la consistance, un éclair, une lumière dynamique s’opère,
un accord s’est constitué pour œuvrer en un projet commun,
faire s’entendre les humains entre eux, ceci de façon durable,
dans la constance comme un feu haut dans le ciel.
Ainsi on se sent résolu de l’objectif commun, humain par excellence,
à mettre en route.
Cette constance est à rapprocher d'une phrase hermétique concernant les émotions.
"Et toujours changer de rive avec sa barque. "
Instinctivement de s’armer, le feu de nous donner du "punch"
d’un courage exceptionnel,
ne plus avoir peur d’avoir marché sur la queue du tigre
et de se sentir capable de franchir le grand fleuve.
H17 et H13 s’accordent ensemble pour devenir le sublime portail de toute union avec l’Univers, le Cosmos.
La vie invite toujours à stimuler,
à inspirer et donner un cap, une ligne de conduite en un projet parfois grandiose
alors d'accepter coûte que coûte le rôle de SUIVEUR.
La soumission contenue en ce H17
ne produisant que des effets favorables,
c’est être en confiance entre tonnerre et brume puis entre feu et ciel.
On se dote d’une intelligence capable
de s’affirmer, de gouverner
et d’éclairer toute situation de manière impartiale.
Apparaît une concorde unanime pour déployer d’infinies ressources
qui ne sont plus enfouies
mais préparée en un profond sentiment d’harmonie .
Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
13, s’accorder aux autres, s’entendre avec eux ou
cultiver la concorde.
Dans l’ordre de succession il est dit des 16, 17 et 18 que :
" L’enthousiasme (H16), la satisfaction ont le pouvoir de suivre (H17)
et à force d’enthousiasme (H16) on élimine le corrompu ou
les erreurs d'être corrigées. (H18) ".
https://astropalais.forumactif.com/t1344-17-l-entourage
17. Suivre ou suite. En chinois SUI, c’est presque suivre.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.
Les mots : loyauté – adaptabilité – coopération – confiance – fiabilité – sensibilité aux autres – service – obtention de conseils.
Mais aussi :
Suivre, se conformer à.
Suivant, selon, d’après, conformément à.
Au gré de. Au fur et à mesure…etc.
Autres symboles :
Découper de la viande de façon rituelle – se laisser glisser,
se faufiler dans les interstices – accompagner un mouvement – sans motif, sans cause, sans précédent.
Le Ricci : conformité au déroulement, moment où l’on s’insère dans le développement universel.
Le ciel antérieur du H17 est le H63 après la traversée.
SUIVRE est le dispositif idéal où tout est en ordre et à sa place,
ainsi d’aller dans le sens du courant puisque tout est OK.
Impétueuse la volonté – poussée par le désir de la découverte – bataille, tâtonne, travaille les ingrédients d’une maturité futur.
Arrive un temps où l’effort n’est plus de mise, où c’est en lâchant prise que l’on trouve confiance et évolue un peu plus souplement.
SUI, le ferme descend en dessous du souple, le mouvement est dans la Joie, Suite.
Grande prospérité, la persévérance permet de demeurer hors d’atteinte et ce qui est sous le Ciel correspond au moment opportun.
Grands sont la signification et le moment de Suite.
Alice Miller de nous apporter une belle pensée liée à ce H17 :
" C'est dans l'accès direct et naturel à ses propres sentiments
et à ses propres désirs que l'homme trouve le soutien dont il a besoin
et surtout la source du respect qu'il éprouve pour lui-même."
Suite : un " Tonnerre " le trigramme Tchen du bas
sort de la Brume le trigramme Touei du haut.
Ainsi le Sage, à la tombée de la nuit, se repose dans la sérénité.
SUI est un mouvement souple, comme si le mouvement conduisait à une allure simple,
plus ouverte,
plus diffuse,
comme si l’impulsivité (du tonnerre) le cédait à cette légèreté (de la brume) qui permet aux forces de s’assembler, se rassembler.
SUI est un souffle dynamique, jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer.
Cette vitalité doit être accompagnée avec constance et ardeur, tant elle peut devenir fructueuse pour qui est prêt à se laisser conforter par les énergies qui l’entourent puis
investir totalement par celles qui l’habitent.
Le guide H13, assure à quiconque est dans le SUIVRE, de lr faire participer à un projet commun. Un potentiel d’être déployé à plusieurs et progressivement de satisfaire une communauté de personnes qui se mette,t à SUIVRE.
Ce guide d’être le soutien idéal pour permettre à une vraie synergie de se mettre en place " au bon moment, au bon endroit."
On se retrouve porté par une sensation fluide, naturelle, entière, qu’il suffit d’accompagner.
“SUIVRE” notre vérité intérieure dans tout ce que nous entreprenons, c’est le sens cosmique donné par le Sage à cet hexagramme Nous dit Carol.K Anthony et Hanna Moog et encore ceci:”La vérité intérieure est notre mémoire du sentiment d’Harmonie cosmique.”
Le texte ancien du Yi King recommande de savoir comment suivre,
si l’on veut diriger.
L’homme de bien ne craint pas l’obscurité (voiler l’ombre) car il connaît la valeur de l’abandon, de la retraite :
qu’après les difficultés des premières expériences survient une phase
où la conscience claire s’estompe et renonce à ses prérogatives.
Le vouloir laisse alors place à une activité plus fluide, plus relâchée,
et ainsi plus entière.
Le savoir de l’homme de bien l’amène à utiliser son non-agir.
Et d'aller comme cette autre définition du H17 par Nathalie Chassériau :
"... dans le sens du courant !
L’hexagramme évoque une situation de mouvement qui ne rencontre
aucun obstacle sérieux.
On ressemble à un nageur expérimenté qui peut tranquillement se permettre de faire la planche, ne courant aucun risque de faire du surplace, le courant se charge de vous faire arriver à bon port."
Alors qu’une impulsion a été donnée, suivre c’est savoir abandonner le volontarisme et laisser le mouvement se poursuivre de façon naturelle
(on peut dire) et laisser s'installer, passer l’émotion .
Faire la différence entre être emporté émotionnellement par ses propres besoins
ou d’être à l’écoute de la voix intérieure qui guide sincèrement
exigeant une parfaite honnêteté et une introspection impartiale, un respect.
D’ordinaire une bonne dose d’éducation donne du courage dans la manière
de SUIVRE.
Et c’est ce qui se produit lorsqu’un apprentissage a été mené à bien :
les éléments nécessaires ayant été intégrés,
l’activité est en mesure de s’exercer par elle-même,
sans que nous ayons davantage à intervenir.
On fait et d’exceller ensuite !
Nous ne cherchons plus à contrôler,
une confiance s'installe.
Paco Alpi et Alain Constantin en leur « Mémoire de la Mue » ajoutent :
" Après, l’orage, tumultueux,
vient la pluie, tranquillement.
Le flot s’apaise, et vient le soir.
Il est temps de songer
à trouver le repos, le plaisir et le calme.
Les choses s’enchaînent, se suivent,
et se font pas à pas.
Dans l’espace et dans le temps,
toute chose trouve sa mesure. "
Jean-François Billeter apporte une autre approche de SUIVRE. :
"L’oubli est lié à la maîtrise,
il se produit lorsque les forces profondes prennent le relais :
la conscience peut oublier de diriger les opérations
comme elle le faisait jusque-là et s’oublier elle-même."
J’aime bien ce SUIVRE il en vient même à nous donner une méthode
pour déployer nos connaissances acquises ...
puis après de nous permettre d'enseigner !
Au troisième trait une précision utile à joindre à cette étude du H17
- s’attacher à l’homme d’expérience
- d'aspirer à renoncer à ce qui est inférieur, le texte de ce trait:
"Il suit l’homme d’expérience, c’est perdre le petit enfant.
En SUIVANT , on sollicite et on obtient.
La constance de ce qui se tient à son assise est avantageuse."
Suivre est aussi en rapprochement avec l’image du tout premier vol des oiseaux.
Comment apprennent-ils à voler ? En suivant un autre oiseau ?
En s’élançant dans le ciel en totale innocence ou innocence confiante ?
Voler dans le Ciel en suivant les courants du vent est comme une libération.
C’est comme savoir faire du vélo, cela ne s’oublie pas.
Le tonnerre et brume ont-ils toutes les qualités requises pour
persévérer dans le SUIVRE ?
Le tonnerre devient Feu, la Brume d’être remplacée par le Ciel.
UN accord de découler après l’action de SUIVRE.
Suivre devient une avancée éclairée qui déclenche un accord parfait
pour s’investir en une organisation, un projet en commun.
Le Sage dit-on illumine sa brillante vertu, d’un feu qui monte haut dans le ciel.
Le H13 est ce guide qui révèle à ce H17, sa nature.
Les êtres doivent-ils se révéler au bon moment, au bon endroit ?
Pour accomplir LE SUIVRE quoi de plus normal
que de concrétiser un projet comme traverser un grand fleuve mais
à plusieurs avec les précieux conseils du H13.
https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle
13, s’entendre avec tous ou s’accorder aux autres, ou bien la communauté des hommes.
S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
deviendra le bien commun dans l’intérêt de tous.
Après l’hexa 11, la paix puis le 12, la stagnation,
un moment de réflexion a été propice pour arriver à ce point central concernant les relations humaines c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser son potentiel individuel
au sein d’une relation amoureuse,
d’une famille ou d’une communauté plus large et
comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
et fonctionner comme un ensemble harmonieux.
" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas
devenir nous-mêmes. " Boris Cyrulnik.
13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.
T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
idée de "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.
T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule.
"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "
C’est le préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "
Sentence chinoise :
"L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
et les sages y atteindront leur perfection."
Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .
Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
être humain, personne, les gens.
Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.
Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.
Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne : la retenue du Grand.
Comment est-ce possible qu’une action céleste soit retenue
pour le plus grand bien ?
Plusieurs sens représentent des situations défavorables qui alertent.
États brutes, sauvages, non-domestiqués, colère, comportement compulsif, forte tension, risque de violence. La maîtrise d’une retenue dans la marche que l’on désir adopter est recommandée.
Dès lors on se résigne à s’accorder à plusieurs pour une marche appropriée, lucide, coordonnée.
Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):
" Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .
Ciel et Feu sont d’une même espèce,
où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.
L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !
L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.
Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.
L’apparition simultanée de forces vigoureuses
appelle distinction,
répartition,
organisation.
Il régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun, c’est là qu’une maîtrise des émotions a lieu.
Le texte de Pierre Faure est extrêmement juste :
"Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre qu’avec ceux de son espèce, arrive le temps d’une extériorisation.
Et celle-ci amène inévitablement à quitter des personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
On découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes critères que nous…./…Une fois acceptée la disparité des points de vue, on devient capable d’assumer sa différence, de reconnaître celle de l’autre, et de les faire coexister.
Ysé Tardan-Masquelier dans cette visée d’écrire à propos d’Elie Humbert :
« Il lui était arrivé cette aventure qui consiste à s’accomplir et, s’accomplissant, à se ressembler de plus en plus, à se différencier au plus haut point de l’autre pour mieux s’accorder à lui. » "
Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place dans la multitude.
Dès lors il comprend les mécanismes qui ont été à l’origine des
« affaires empoisonnées ».
Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue entre différents.
" Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.
Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "
Le couvercle s’adapte exactement au récipient.
A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
avec nos semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes.
Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents.
Mozart a dit, écrit :
" je mets des notes de musique ensemble et elles s’aiment ."
Précieuse est l’action si l’harmonie est présente.
Pour cette association nous pouvons avancer qu’en tout « point focal au-delà duquel on ne peut aller » (A.Cheng) on détient la capacité à assumer une lourde charge puisque ayant atteint une extrême confiance
partagée, un souffle de produire un essor résolu.
Parfois on demande de s’entourer de conseillers et les plus proches sont ceux
qui inscrivent l'harmonie en leur foi,
et plus besoin de prendre un temps de réflexion.
On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée d'une vérité intérieure.
Et tout fardeau de s'évanouir,
le lâcher-prise est la condition d’une paix pérenne.
Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
et pointent déjà le bout du nez.
Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente
dès lors qu’un besoin de se faire sentir :
rassembler dans la confiance et d’œuvre à remédier.
C'est ainsi que le Livre donne cet avertissement :
restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance,
cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer en soi
d’abord puis avec d’autres.
De l’association de ces deux H17 et H13 :
il en ressort ceci par leur symbolisme :
H17 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H13 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H17 : Ce qui surprend est ce Tonnerre en bas avec cette Brume étendue de finir en harmonie.
Force est de constater qu’un tonnerre secoue, la brume lieu d'échanges et de rendre plus doux toute secousse.
Une communication propice (utile) à la fusion d’un élément peut ébranler
mais est si nécessaire à une vie nouvelle.....une brume épaisse devenant très fine
s’impose.
Une symbiose est perçue comme un accomplissement
par le diffuseur et la dissipe,
une harmonie de s'amplifier en tout
suiveur-suiveuse.
Un souffle impérieux qui effraie et qui brouille les cœurs,
sans doute pour mieux en disposer......la communication si rapide,
ne doit pas nous laisser être manipulés par de belles paroles,
de plus beaux discours.
C'est reconnaître alors la sincérité des paroles échangées,
le stricte nécessaire d’être diffusé.
H13 : Feu et ciel prennent alors de la consistance, un éclair, une lumière dynamique s’opère,
un accord s’est constitué pour œuvrer en un projet commun,
faire s’entendre les humains entre eux, ceci de façon durable,
dans la constance comme un feu haut dans le ciel.
Ainsi on se sent résolu de l’objectif commun, humain par excellence,
à mettre en route.
Cette constance est à rapprocher d'une phrase hermétique concernant les émotions.
"Et toujours changer de rive avec sa barque. "
Instinctivement de s’armer, le feu de nous donner du "punch"
d’un courage exceptionnel,
ne plus avoir peur d’avoir marché sur la queue du tigre
et de se sentir capable de franchir le grand fleuve.
H17 et H13 s’accordent ensemble pour devenir le sublime portail de toute union avec l’Univers, le Cosmos.
La vie invite toujours à stimuler,
à inspirer et donner un cap, une ligne de conduite en un projet parfois grandiose
alors d'accepter coûte que coûte le rôle de SUIVEUR.
La soumission contenue en ce H17
ne produisant que des effets favorables,
c’est être en confiance entre tonnerre et brume puis entre feu et ciel.
On se dote d’une intelligence capable
de s’affirmer, de gouverner
et d’éclairer toute situation de manière impartiale.
Apparaît une concorde unanime pour déployer d’infinies ressources
qui ne sont plus enfouies
mais préparée en un profond sentiment d’harmonie .
Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]