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17 Mai 2024 à 23:56:14

Izazen  |  Messages récents
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 1 
 le: Aujourd'hui à 03:38:46 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne. P162 : Grandir avec Confucius.

11, paix, prospérité, union printanière
et 18, les affaires empoisonnées, remédier au corrompu
 ou nettoyer les plaies.


Tournés l’un vers l’autre, Ciel et Terre, Yin et Yang additionnent leurs désirs et s’imprègnent mutuellement de leurs souffles, se cherchent, se complètent, s’unissent.

De ces deux hexagrammes, il se trouve une double dynamique importante,
puisqu’un mot se retrouve, celui d’essor.
 
  " Le Petit s’en va, le Grand s’en vient. Faste. Essor. "
 puis " Le fondamental prend son essor. "

Puis en H18 : Il est avantageux de franchir le grand fleuve.
H11 et H18 un changement de niveau a lieu et
- on est en plein équinoxe de printemps,
- on est au stade de remédier à des affaires empoisonnées
 de longue date.

Et se permettre d'ajouter que:
"Selon Laozi, s'il est aisé de décrire le jour et le nuit,
il est difficile de peindre l'aube car il faut y transcrire le mouvement du jour naissant.../...
De plus, les jours de se rallonger et les nuits de se raccourcir lentement..../..."




https://astropalais.forumactif.com/t1338-11-la-concorde

11, la Paix, concorde, union printanière ou prospérité.

Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Terre.
Les éthers du ciel et de la terre s’unissent et s’harmonisent.
Nous sommes dans l’émerveillement de l’harmonie.

Les mots : harmonie – équilibre- perfection- stabilité – sentiment de bien-être- conditions favorables- expansion.

Mais aussi :
Grand, éminent. Suprême, extrême. Très. Paisible. Excessif, fastueux, prodigue.

Autres symboles :
Fluidité – extrême – de l’eau coule entre les mains – fluidité et stagnation alternent naturellement.

Le Ricci : prospérité – développement harmonieux, moment où les contraires communiquent.

Le Ciel antérieur au H11 est le H53 qui représente
 le progrès graduel.C’est une prospérité réelle dont il est question ayant pour
 finalité les épousailles, celui du Yang avec le Yin, alors que Ciel et Terre
sont inversés par nature.


Quelle bien belle image ce H11.
http://www.thetaooracle.com/print-peace.htm

Image à visionner sur le site de Ma Deva Padma, puis cliquer sur sample cards et ouvrir la carte Peace ou une toute autre,
elles sont toutes à visionner sur le site.

D’abord visualiser les deux éléments qui composent cet hexagramme.
En bas ; dans les trois traits du bas, que des traits Yang, se trouve l’image du Ciel
et en haut dans les trois traits yin, c’est l’image de la Terre.

En ce H11 la position inversée des éléments naturels de la vie est subtile.
Le H10 a permis de différencier le haut du bas, ici le yang de s'installer
 dans le domaine du Yin et inversement pour le Yin qui veut redevenir à sa place naturelle.

Comme la nature du Ciel et son mouvement est d’aller vers le haut,
 et la nature de la Terre a son mouvement de s’enfoncer en terre,
ces deux éléments fondamentaux s’épousent le plus harmonieusement
 si harmonieux ce mouvement d'être créateur de prospérité.

On dit qu’il y a une harmonie complète et tout expansion
est favorisée, les éléments néfastes
sont refoulés naturellement et rien ne favorise leur développement.

Un adage soufi d’apporter une belle image à ce H11 :
Pourquoi les orages existent-ils ?
A cause de la passion du ciel pour la terre !


Autre belle citation de Jean Lévi dans  " Les Fonctionnaires divins" :

  " La seule conformité aux rythmes saisonniers le métamorphose en roi,
car il accomplit par ce seul geste un acte de gouvernement."


L’idéogramme chinois très beau, enseigne de grandes idées.
Un homme en haut dispose de ses deux mains pour cultiver (son champ)
 et d’eau ( en bas de l’idéogramme) pour l’ irriguer.
C’est là le symbole de la  "paix dans le travail ".
Est-ce la définition de gouverner ?

D’où la Grande Image.
Ciel et terre s’unissent.
UNION PRINTANIÈRE.
Ainsi le Souverain, par son attitude à parfaire la marche de l’univers
et à seconder l’accord du Ciel et de la Terre,
assiste et soutien le peuple.


Quand le grand et le petit vont devant l’un de l’autre, c’est l’harmonie générale.
Ciel et Terre communiquent, les rapports de force Yin et Yang s'interpénètrent,
 favorisant la floraison de tout ce qui pousse à travers les saisons. C’est la prospérité.

" La prospérité ne vient pas d’un remplacement du Yin par le Yang, mais de la compénétration féconde entre le souffle créateur du Ciel et le pouvoir germinateur de la Terre."

Cette prospérité qui est liée à ce moment parfait " d’épousailles "
 entre ces deux éléments forts, est décrite comme un moment
riche de possibilités et de tranquillité.

C'est gouverner les éléments Yin et Yang, les plus opposés et complémentaires.
Et œuvrer face aux forces de méditation qui s’engagent n’est pas perçu au premier
abord pour tout un chacun.

Le conseil donné par le H11 est un parfait équilibre qui s’instaure
 entre les polarités Yin et Yang du printemps.
Le cycle poursuit son déroulement jusqu’à ce que les positions
s’inversent lors de la séparation automnale.

La configuration finit ainsi par se renverser :
 les deux figures ne sont pas seulement en opposition,
elles sont le retournement et l’aboutissement l’une de l’autre, comme avec les H23 et H24.

Ce retournement est annoncé dans chacun des deux hexagrammes.
 H11 et H12…et H23 et H24.
En résumé dans l’usure (H23) est liée une mutation importante
et la prospérité en est l’aboutissement en retour. (H24).
Si l’on use de trop de discipline on obtient l’effet inverse que celui qui était recherché à l’initial.

Prospérité est un contexte d’échange, où la rencontre entre
 Ciel et Terre permet l’exubérance printanière (un peu de folie ne nuit pas)
puis, les relations se durcissent
 (comme les conflits, quelque fois des débordements)
 et au fil du temps, les difficultés apparaissent,
 d’où des récoltes bonnes ou mauvaises.

D’où des considérations de ce que l’homme a fait de la nature.
Pierre Rhabi apporte une tonalité à la prospérité sur cette planète.

"Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation
qui n’est pas de produire et de consommer sans fin,
 mais d’aimer, d’admirer
 et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes !"


Carol.K.Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage " Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos" cernent le problème lié à une prospérité débridée:

" Le Sage nous apprend, en cet hexagramme, que le « petit » doit tout d’abord
 "s’éloigner " pour que le « grand » puisse approcher, sous la forme d’harmonie, de paix et de prospérité.

Le « petit » désigne ici les idées de base, ou prémisses, inventées par l’ego collectif,
qui sont les « meneurs » du désordre.
Nous sommes guidés afin de les identifier, puis de les éliminer.
La première d’entre elles est l’idée que les humains sont spéciaux au sein de la création
 et que l’univers tourne autour d’eux. Cette idée de base
 a généré la « bande de gazon » de croyances erronées sur la Nature
 lesquelles sont responsables du désordre.

 Ironiquement, les versions traditionnelles de cet hexagramme considèrent ces croyances comme des vérités ancestrales, alors que c’est précisément sur elles que l’ego collectif fonde son autorité pour établir et maintenir sa domination sur la Nature et la société…/…


[deux phrases à retenir des versions traditionnelles.]
 « l’homme à pour destinée de représenter la volonté du ciel et de la terre » et
« l’homme a pour tâche d’ordonner la Nature. »
Version Wilhelm
qui devient dans la « brique rouge » de C.Javary et P.Faure :

  " Les Souverains ainsi
par leur capacité à parachever
le Dao du Ciel-Terre
accompagnaient l’adéquation
du Ciel-Terre
et aidaient ainsi au bien-être de tout
le peuple. "


Tshou Hi lui d'évoquer: " Une libre pénétration.
Le Yang du ciel et le yin de la terre s'unissent et dont les éthers se pénètrent librement ;
c'est pour cela qu'il est considéré comme exprimant la prospérité.

Version de Paul-Louis-Félix Philastre, tout premier traducteur français du Yi King.

Ce H11 parle d’un courant d’énergie [entre ciel et terre] qui doit être régi grâce au partage.
La créativité humaine est toujours un partenariat avec l’Aide de la Créativité, à laquelle nous accédons par le biais de notre vérité intérieur avec sa compagne, une confiance partagée.
Cette Aide est activée lorsque nous instaurons une relation sensible entre nous-mêmes
et la conscience des choses avec lesquelles nous travaillons.

C’est y voir automatiquement un rapprochement avec la pratique du Reiki.
 
Et cela débouche sur une antique citation (énigmatique qui nécessite une explication)
Au sixième trait du H11:

  " …/…le rempart fait retour au fossé. "
Plus loin à la fin de cette étude ce "rempart" sera évoqué.

C.Javary et P.Faure apportent cette explication.
"A ce niveau (de la prospérité), comme souvent au niveau de sortie d’un hexagramme,
 la situation bascule et un mouvement de repli se manifeste.

Après avoir culminé à la ligne précédente, la PROSPÉRITÉ « se fane » par l’arrivée de l’ADVERSITE (H12) ou séparation automnale, ce qui est évoqué c’est la communication ou non communication entre les contraires.
L’Union est le temps où les souffles se rencontrent, ce qui signifie échange fluide
 et fécondité.
La séparation est le temps où ils se dissocient, ce qui entraîne flétrissure et décadence.

C’est deux saisons sont nécessaires et complémentaires.
Un temps pour l’association avec l’autre, un temps pour le renforcement en soi-même.
Savoir s’allier suppose de savoir dire non à ce qui ne convient pas."
De Mounir Hafez
: " Un oui fort nécessite un non fort. "

L’interaction entre souffles créatif et réceptif cesse de se produire.
Récepteur et émetteur de ne plus fonctionner vient alors le H12.
L’échange se sclérose et tourne au rapport de force en chacun chacune (ciel et terre.de regagner leur domaine).

Les relations se transforment en rigidités défensives symbolisées par le rempart, dont l’écroulement évoque une retombée à la mesure de la position élevée atteinte au stade précédent du 5èm trait où tout était faste.

Cela se termine (cette prospérité) par une appréciation mantique négative
en ce H11 par un « présage de gêne ! »
 C'est si peu dire lorsque l'écologie est au cœur de cette gêne !

Toutefois, un nouvel espoir est né, la paix est la bienvenue et de fait réclame une patience.
Le cycle du temps met en valeur le bien-fondé et l’unité des contraires.
C'est ce qui guide de ne pas faire d’effort pour surmonter une oppression.

Persévérer dans une réflexion fait qu’elle aboutit au concret.

C’est qu’il est bon de méditer à propos de situations paradoxales présentées
 par le Livre des Changements,
développer du Yin mais en garder très haut du Yang,
c’est un peu la description d’un sentiment d’impatience
mais l’être de valeur de se montrer « vaillant » et de n’être pas affecté par le paradoxal
qui peut jouer des tours inopinés.

Ces périodes d’harmonie constatées au printemps
sont la marque de la délicate
 phase de transition entre l’obscurité et la lumière,
 l’aube et le crépuscule,
quand tout semble être à sa juste place dans le monde et
que l’on expérimente un sentiment profond de bien-être et de liberté.
De tels moments rayonnent et étincellent de promesses.
Le Ciel se manifeste sur Terre et la vie semble divine.

C'est un moment de grande fluidité entre créativité et réceptivité.
Une paix de renvoyer à des leçons apprises par le passé
et de les avoir gardées en mémoire.

On peut être empêché d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même.

Quel guide apporte son aide pour réaliser une prospérité potentielle si forte ?
Un comportement est en mesure d’appréhender un flot de problèmes
du passé, présent, avenir. Le facteur temps de jouer son rôle avec le H18.

Un redémarrage est nécessaire, avec le H18,
 on trouve une sublime sentence
 dans le Jugement du Livre : "  Il est avantageux de franchir le grand fleuve. "

 Ce qui implique de prendre à cœur le rétablissement d’une harmonie,
l’enjeu est d’importance, une difficulté initiale ne doit pas devenir un empêchement à l’essor,
 la traversée d’un grand fleuve est possible
avec une aide précieuse contenue en ce H18, les énergies sont là !
C'est le moment de les employer.



https://astropalais.forumactif.com/t1345-18-eliminer-la-corruption

18. Le travail sur ce qui a été corrompu,
 remédier, réparer les fautes ou nettoyer les plaies.


Le trigramme Vent est surmonté du trigramme Montagne.
Le vent au pied de la montagne, se heurte à elle, alors il repart en sens opposé.
Bouleversement, inquiétude, trouble, il est temps de revenir à l’ordre naturel.
Et remettre de l’ordre à ce qui a été corrompu n’est pas aisé.
L’harmonie ayant été dispersée à la suite d’un travail de sape.

 Les mots : guérison – réparation – corrections des erreurs passées – épuration de la corruption – restauration de l’équilibre – action responsable.

Mais aussi :
Venin, poison, sortilège. Séduire, ensorceler.
Cause de désordre, affaire.

Autres symboles :
Un vase dans lequel se trouvent trois insectes venimeux – poison – venin – périmé – sortilège – séduire – ensorceler – nettoyer et canaliser – remettre de l’ordre.

Le Ricci : passage à l’action, moment où l’on entre en action.

Le ciel antérieur au H18 est le H54.
Quelle idée ? Est-ce par un mariage une union concrétisée dans la hâte que tout a commencé ? Dans l’antiquité les entremetteuses en mariage de mettre
« leur grain de sel » dans le rapprochement des familles, des futurs époux,
 en vigueur semble-t-il de nos jours aussi.
Et parfois d’aller trop vite dans la mise en place des préparatifs nuptiaux.
Donc cela de favoriser déjà des affaires dites "empoisonnées "
 pour l'avenir.


J’ai eu souvent à recommander à des personnes qui se trouvaient confrontées à
ce H18, de rompre rapidement avec leurs habitudes casanières.
Pas simple de leur avouer qu’une solution à leur problème est de
prendre à cœur le rétablissement d’une harmonie en eux
alors qu’il y avait un réel désordre.


Un vase est rempli de vers ou d’insectes grouillants c’est l’image des "soucis ".
En fait les soucis sont utiles, car ils incitent à la réflexion,
ce qui permet de les surmonter. Pierre Faure en son ouvrage « le Classique des Mutations » donne une autre définition à ce H18 :
« Les affaires empoisonnées. »
Quand les affaires sont si empoisonnées

"…/…il faut regarder en face ce qui a été altéré et y porter remède. Que les choses se soient peu à peu dégradées avec le temps ou qu’il y ait des causes plus profondes, il s’agit de mettre toute son énergie à nettoyer ce qui a été abîmé…/…"

L’image est Vent en bas et Montagne en haut.
Le vent tournoie au pied de la montagne,
ses bourrasques entêtantes tourmentent les êtres, les plantes dépérissent, les hommes sont énervés, tout semble à la fois agité et retenu dans une atmosphère lourde et délétère.

De Ma Deva Padma : ".../...  Si vous placez les restes de votre dîner dans le réfrigérateur et les y laissez plusieurs jours, ils finissent par moisir et sentir mauvais.
La même chose se produit avec les erreurs et les difficultés que nous refusons de regarder en face.
Nous pouvons prétendre n’en rien savoir ou les couvrir du parfum de situations plus plaisantes.
Mais toutes nos erreurs et difficultés sont des opportunités pour apprendre et,
 quand la date de péremption est dépassée,
 l’odeur de pourriture trouve toujours le moyen de se répandre
jusque dans les moindres recoins de la maison.

Quand cela se produit, il est temps de regarder la réalité en face.
Tout nouvel effort visant à couvrir de fleurs cette putréfaction ou
 la justifier sera vain.
L’instant de vérité est arrivé et il n’est plus possible de vous y soustraire : la situation doit cesser.
En premier lieu, il convient de regarder à l’intérieur de soi-même,
 sans rien nier ni embellir,
 pour voir la part qui vous revient dans la dégénérescence actuelle.

Il est de la plus grande importance de prendre le temps d’identifier soigneusement,
dans votre manière de penser,
toute habitude malsaine ayant contribué à cette spirale descendante car,
 tant que ce travail n’est pas accompli en premier,
rien d’autre ne peut changer.
En corrigeant votre tendance à faire des suppositions,
à remettre à demain ou à prétendre être indifférent,
 vous commencez à rétablir l’équilibre.

Du plus profond de votre être,
 une onde se propage et rayonne vers l’extérieur,
le processus de guérison peut alors commencer.

Trouver la façon de remédier aux situations malsaines
exige d’être patient (vu que l’état de corruption a des années d’existence)
et tolérant à l’égard des insuffisances et
des limites qui sont les vôtres ou celles des autres.

Si la négligence d’autrui a, en partie, contribué à cette décadence ou dégradation,
il est sage d’éviter des confrontations directes.
 (Pot de terre contre pot de fer, pas simple pour le juvénile)
Il revient à chacun, à sa manière, d’apprendre sa propre leçon…/..."


Le message de ce H18,
s’adresse en premier lieu à celui qui le reçoit et
 l’invite à accomplir ce travail intérieur nécessaire
 pour éviter qu’à l’avenir cette situation ne se reproduise.

Le mot guérison d’apparaître.
Ainsi Nathalie Chassériau en son ouvrage :
« Prenez les bonnes décisions avec le Yi King » de définir le H18 comme
 « Nettoyer les plaies » et de proposer un plan d’action en trois phases car cela comporte toujours une part de risque.

1)   Avant de soigner une plaie, il faut savoir ce qui l’a provoquée et identifier clairement ce qui a mené à la dégradation actuelle.
2)   La plaie doit ensuite être vigoureusement nettoyée ; cette phase centrale est la plus délicate, celle qui « fait mal » :
il faut avoir le courage d’affronter des vérités pénibles et de renoncer à des habitudes ou à des modes de comportement qui ne vous correspondent plus.
3)   Pour finir, il faut suivre pas à pas le processus de « cicatrisation » pour éviter tout risque de rechute dans la corruption du passé.


Après un examen attentif, basé sur le détachement, le lâcher-prise,
 il est manifestement nécessaire de prendre du recul vis-à-vis
de l’ensemble de la situation,
cela ne doit pas être par colère ou par vengeance.
Prendre contacte avec une source intérieure et détenir une partie des solutions
à envisager pour rétablir un ordre, faire jaillir de l’harmonie.

Au lieu de cela, considérez
ce repli comme une période reconstituante ,
destinée à faire le ménage en soi.

En s’attelant sincèrement à cette tâche (ou cicatrisation) on favorise,
sur une plus grande échelle,
 le retour à l’équilibre et ainsi servir à d’autres,
 d’exemple positif.

Notre attitude intérieure induit notre réalité.

Nous créons des marées noires dans nos relations et
 laissons des produits toxiques se répandre dans nos esprits.
Nous déversons nos ordures mentales sur les êtres
 que nous aimons, sur nos amis et nos voisins.
Nous permettons au feu de nos émotions de se propager,
 détruisant tout sur son chemin.

Un travail de nettoyage doit être déclenché
comme le retour à l’équilibre dans son petit égo.
La montagne s’impose et son pouvoir stabilisateur d’œuvrer.

Arlette de Beaucorps et Dominique Bonpaix en leur ouvrage
«  Le Yi Jing pratique et interprétation pour la vie quotidienne »
d’apporter un résumé de ce H18 par l’analyse des trigrammes (parfois présent parfois absent dans l’hexagramme)
" Afin de remédier à une situation dégradée avec le temps, accepter d’être modelé par le (VENT) vécu permet de renouer avec soi-même dans une communication bienveillante.
Cette démarche permet d’impulser un mouvement volatile
et demande un apaisement apportant la stabilité (MONTAGNE).
Celle-ci ouvre le passage à une identité propre. "


La situation de ce H18 est à l’image de ces vers grouillants dans un récipient
 (vers, serpents et scorpions).
 Les difficultés, la confusion baigne en ce H18
" le délabrement est à son comble ", dit le Yi King.
"  Toutes choses sont secouées et bouleversées ".
La personne commence d’abord à réfléchir et
 à revenir en arrière pour analyser les causes qui ont produit ce résultat.
Quelles sont les erreurs à ne pas répéter ?

C’est dans la paix et le repos qu’il est possible de comprendre
 les erreurs passées et retrouver une harmonie.
A partir de là, afin de ne pas s’exposer à tomber rapidement
 dans une nouvelle période de décadence,
on trouve comment mener son action
 en prévoyant les conséquences logiques.
Une cicatrisation réelle.

Il convient de remédier et le désordre redevient ordre.


Pour accomplir le travail de remettre de l’ordre,
il y a nécessité de rétablir de l’harmonie en soi.
Chaque jour il y a une leçon nouvelle à apprendre en regardant autrement le travail
à fournir et de rétablir une harmonie. On ne répète plus les erreurs.
Mais avec une belle recommandation :
 à tout moment libre à soi de lâcher prise par un regard différent d’hier.

Le H18 représente un temps de pourrissement et de dégradation, mais qui contient malgré tous les ingrédients d’une régénération à venir.
Alors l’homme de bien en stimulant le peuple engendre le pouvoir.

Le nom de cette figure évoque un poison, un venin, un maléfice mais ce peut-être aussi un remède,
 et l’on sait bien que les potions les plus amères sont parfois des traitements puissants et efficaces.
Le vent est tourbillon, mais aussi force de persuasion ;
 la montagne est retenue mais aussi force d’élévation, de méditation.

Nous avons donc en ce H18, le travail ardu de surmonter toute corruption
celle qui a œuvré depuis longtemps, usé petit à petit,
cette situation dégradée n’affaiblit pas l’homme de bien qui
 ne se lamente pas ni ne s’irrite.
Puisqu'il impose aussi le pardon.

Prenant à cœur son rôle qui consiste à éduquer le peuple,
(par le pardon) l'homme de bien incite à se défaire des éléments de corruption;
 le peuple s’en trouve réveillé, stimulé, tel le Vent,
il le guide et l’élève, telle la Montagne.

En procédant d’un côté par la répétition et l’incitation,
de l’autre par le calme et la détermination,
il aide à engendrer une capacité nouvelle,
 potentielle chez tout être humain : celle qui consiste à faire éclore
un talent personnel dans une belle action conséquente, remédier, réparer, guérir.
Souvent c’est d'une justice dont il est question en ce H18.

Commençons d’abord par un travail de nettoyage et
de retour à l’équilibre dans notre petit ego.
Accordons-lui tout notre amour et tout un enthousiasme naîtra.
Le monde et soi-même ne s’en sentiront que mieux.

Un long travail progressif peut mener à des confusions.
Un long moment d’exubérance aussi.
Des vers ou insectes venimeux, des serpents peuvent en surgir même.

Sylvie Verbois apporte une image très juste en écrivant :
" Les insectes ont été nombreux à certaines époques en Chine ; géants ils annonçaient des règnes longs.
Êtres mutants de par le mouvement circulaire, ils se glissent dans la peau d’être vivants.
Ainsi, venant des marais, ils deviennent sangsues ; venant des monts, ce sont des vampires venant du sud, ce sont des insectes dévoreurs de récoltes…/…
L’insecte est transition : s’il s’immisce dans le corps de l’homme, par le biais du sang, c’est que l’organisme doit être remanié ; signe avertisseur que quelque chose de corrompu ou d’invisible évolue silencieusement
 dans un organe (ou dans un état d’être). "


Agir au " bon moment " pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante. 

En cette association H11 et H18 sont contenues des poussées
d'énergie exceptionnelles, voyons le symbolisme des trigrammes :

H11 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Terre.
H18 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Montagne

H11 : Le ciel est en accord parfait avec la terre, une union s'en trouve établie.
Une prospérité de prendre un essor comme la venue d'une saison propice :
 le printemps. C’est le plein essor de la nature.

H18  : Vent et Montagne ingrédients inestimables d’un puissant pouvoir :
l’endurance.
L’apport du vent, transporteur particulier alimenté par la stabilité de la montagne
 est d’un partage fructueux, indispensable et confèrent de solides liens constants emprunts de confiance.
Constance et confiance sont assurées.
Les saisons se succèdent sans discontinuer, la prospérité de même, montagne et vent sont les compagnons de route à toute situation
qui peut en déboussoler plus d’un.
A commencer par le mental.

Cette étude de nous permettre d’être un élément d’inspiration et
dès lors qu’une harmonie est ressentie par l'accueil des éléments fondamentaux de la nature,
un irrésistible besoin de puiser en soi, en l'autre survient.
L'Être de valeur d'être cette inspiration par ses conseils, tel le LIVRE.

Si à l’équinoxe de printemps, les souffles s’attirent, se croisent,
s’unissent, une belle prolifération des échanges à lieu,
telle que " la nature est hors de contrôle"
(R.J.Lynn) , les moments de réparer, nettoyer, sont nécessaires et de privilégier
 à s’en occuper rapidement.

Alors des paroles harmonieuses peuvent être partagées
puisque venant des profondeurs, est provoqué un remue-ménage
qui apprend aux forces du printemps à se mobiliser.
L’objectif est d’établir une prospérité, un objectif qui ne doit pas être entaché de choses tues.

Gaston Bachelard d’avoir cette sublime citation :
" Où est notre première souffrance ?
C'est que nous avons hésité à dire.
Elle est née dans les heures où nous avons entassé en nous des choses tues."

         
Le retour sur le passé est le moment utile pour avaler une potion, un remède
sachant que certains sont désagréables au goût.
Le monde et soi-même ne s’en sentira que mieux.


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 2 
 le: Hier à 14:12:53 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne. P162 : Grandir avec Confucius.

34, la puissance du grand ou force du grand et
29,  entraînement aux abîmes, au passage des ravins
ou danger répété d’où gérer celui-ci.


Le premier hexa H34, évoque un tonnerre dans le ciel, la terre en a besoin pour être éveillée, lui, l’homme d’apporter l’inspiration du ciel. On retrouve le besoin de lumière, d’engagement, d’aller jusqu’au bout des choses.
 C’est que le fondamental prend son essor, la constance est avantageuse et
 parfois de faire face à des discordes.

Si ce H34, est une grande FORCE du printemps
 (la déployer ou la retenir) qui s’exprime,
ou que des sentiments trop forts vont se disperser ou se dénouer,
le guide H29 évoque l’idée d’œuvrer, d’aller « selon » avec un effort particulier pour franchir des situations difficiles.

On est proche de la réalité en définissant ce guide comme la traversée de situations obscures, incertaines, difficiles, profondes.

L’expérience humaine est une donnée inévitable par l’épreuve qui conduit ordinairement à se laisser désagréger par le doute ou tétaniser par la peur.
Parfois des circonstances évoquant la présence d’un danger
 comme un traquenard de se transformer par une observation franche et saine.

Pouvoir et puissance sont alors des énergies canalisées et de faire face à ces situations certaines, parfois paralysantes.




https://astropalais.forumactif.com/t1361-34-la-puissance

34, TA  TCH’ OUANG.
 grande robustesse, grande puissance, force, pouvoir, maîtriser son énergie.


Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Foudre, Tonnerre.
L’activité yang très énergique engendre le mouvement, expansion et croissance
s’appliquant à ce H34.

Les mots :  force de caractère – autorité – dignité – influence –confiance en soi – direction – condition maximale – puissance.

Mais aussi :
Da : Grand. Important, grandir. Adulte. Noble. Aîné.

Zhuang : Grand, beau, éminent. Exalter, louer. Fort, vigoureux, robuste. Fortifier. Gros,gras. Âgé de vingt-cinq à quarante ans, dans la force de l’âge. Florissant, fertile.

Autres symboles :
De la terre et du bois – un coffrage – un coffrage de bois exerçant une forte pression sur la terre – grande force – grande volonté – la force et la volonté à l’état brut.

Le Ricci : Non-errance, moment où la fidélité des êtres leur permet de procéder avec assurance.
Le ciel antérieur du H34 est le H56 le voyageur qui avec son intensité de découvrir
tant de contrées emporte tout sur son passage,
une intense vigueur le poussant à agir au-delà de la norme.
" Le fondamental prend son essor et la constance est avantageuse." Le voyageur d’exploiter le souffle vital et de le déployer en soi, un temps souvent situé entre printemps et été.


Ta signifie " grand ".
Tch’ouang, on voit à droite un sage.
A sa gauche figure une solide pièce de bois, 
constituée de la moitié d’un arbre :
 c’est " la force tant physique (la pièce de bois) que morale "(le sage).
Ta Tch’ouang est une " grande force ".

Le Tonnerre (trigramme du haut) agit au-dessus du Ciel : grande force.
L’homme de bien n’adopte pas une démarche contraire aux rites.
Le tonnerre est la voix du ciel.
Il en exprime la puissance lorsqu’il prend l’aspect effrayant de la foudre.
Il en traduit les desseins lorsqu’il réveille brutalement la nature assoupie.
Il est la volonté qui s’affirme dans un geste résolu,
 la décision par où le monde va encore se réinventer.
 
Orages d'automne, poussée impétueuse qui traverse les êtres, 
désir soudain de se dresser quand on se sent habité par une force invisible…
Lorsque que le souffle de la créativité cherche à se traduire immédiatement en actes,
il prend aussitôt des allures impérieuses et 
vous emporte comme un courant.
 
Qui donc retiendrait la marche du Ciel ?
Un Tonnerre qui gronde au loin dans le Ciel ?

De Jean Anouil cette citation qui illustre cette force prodigieuse :
" Tu imagines un monde où les arbres auraient dit non à la sève. "
 
Lorsque le souffle de la créativité cherche à se traduire
 immédiatement en actes,
 il prend aussitôt des allures impérieuses 
et vous emporte comme dans un courant.

L’homme de bien ne confond pas fermeté et rigidité, 
affirmation et dureté,
 puissance et autorité. 
Il est arbre.

Il maîtrise la force et l'impulsivité afin de ne pas blesser.
Il sait combien le respect des usages, 
le soin porté aux convenances atténuent l’impact de la force, 
améliorant les chances de réalisation.

 Car les rites ne sont pas que théâtre : en ramenant les actions à des formes reconnues ,
 ils instaurent un jeu de relations qui permet à chacun de réguler son pas.
 Ce H34 invite à une liberté de choix : 
 fougue, obstination mais l’aveuglement guette l’être 
s’il ne sublime pas ses ardeurs.
 
Cette liberté est ambivalente, 
elle peut fertiliser ou blesser. 
Plus la poussée est forte et plus il importe de veiller aux usages : 
les rites sont les garde-fous du chemin qui va de la résolution 
à la réalisation.

Deux traits (les 2èm et 5èm) du H34 de changer et d’apporter deux importants conseils :
- Maîtriser toute action en se référant à sa boussole intérieure.
- A toute forte pression intérieure, en canaliser son expression dans une vraie détermination, permet d’éviter des comportements et des décisions irréfléchies.

Exprimer les rites c’est revenir à un travail réclamant toute notre attention, 
cela peut-être aussi revenir à une méditation
qui nous était familière car gardée en des mémoires
et que nous avions abandonnée. 
 
Ce retour aux " rites " est un accord 
et comme les circonstances sont idéales, 
il faut en être convaincu en s’installant 
dans les relations familiales ou associatives. 
 
Attentifs à la saison, et au comportement 
que chacune d'elle appelle à 
l’être " accompli "
enseigne à calquer toutes actions sur le cours du ciel, le flux
et cet accord avec le temps permet 
à chacun d’épanouir sa nature propre,
 même de faire face à l'adversité. C’est alors recourir a emmagasiner de l’harmonie.

C’est ce que nous pouvons approcher
 par la phrase certes ésotérique :
vivre une "ouverture d’harmonie " dans le "ici et maintenant ".
 
Avec quel guide d’aller vers plus d’authenticité à cette énergie yang ?
Faut-il ne rien faire pour la maîtriser ?
Se maîtrise-elle d’elle-même ?
Comment la gérer pour arriver à des fins harmonieuses ?

Si savoir s’affirmer avec aisance et sans brutalité, c’est tout le défi du Yang,
l’homme de valeur (ou de bien) sait que force n’est pas puissance,
qu’une transformation grandiose devient essentielle et
qu’un guide d’en appeler à d’imposantes épreuves. H29.

L’EAU redooublée, est l’épreuve des épreuves.


Merci à Nietzsche comme avant-propos à ce guide.
"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ! "

On y décrit souvent au premier abord
un danger de l’Eau redoublée.
L’eau dont le trigramme possède un trait yang interne (le flux yang)
 englobé par deux traits yin l’aspect extérieur de l’eau.
Par ce lien en l’ouvrant on visionne une belle image de l’eau en chinois !

http://www.youtube.com/watch?v=qlRULR89cP8

Un merci spécial  à Izazen pour cette imagerie.


https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete

  K’AN. Entraînement au passage des ravins, maîtrise des abîmes,
 danger répété d’où gérer celui-ci.


Avant-propos, le H29 et H30 ne sont pas antagonistes.
Ces deux hexagrammes expriment le milieu du Livre et en cette moitié du livre d’avoir présenté les hexagrammes élémentaires. Puis dirions-nous les 34 suivants exposent des situations plus particulières contenant en eux les ingrédients mêlés des trente premiers hexagrammes.
Petite synthèse des deux derniers hexas de la moitié du Livre.

H 29, le trigramme Eau est répété en bas comme en haut.
H30, le trigramme Feu est répété en bas comme en haut.


Le trigramme EAU, présente un trait Yang insérés par deux Yin
(formule chimique H 2 0).
Difficultés par l’élément eau, mais le symbolisme contient l’idée de voir en cette eau le moyen de se faufiler en toutes situations et trouver son chemin.
 Le yang l’y aidera.
Cependant si l’eau est douce extérieurement, elle recèle du yang à l’intérieur, une profondeur, parfois un danger imminent, c’est son côté insondable.

Le trigramme FEU lui, possède deux traits yang qui englobent le trait yin.
 L’éclat et sa chaleur du feu est extérieur, la chaleur est yang mais le vide yin est en son intérieur (formule chimique C 0 2). C’est ce côté extérieur yang qui fait que le feu
" s’attache " et qu’il brille d’un Yin lumineux.

Ces deux éléments indispensables à la vie terminent la liste des éléments
 fondamentaux du Livre.

Les mots:
danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .

Mais aussi :
Précipice, escarpement, lieu dangereux. Fosse, cavité, creux.
Talus, terrasse, levée de terre à travers champs. Onomatopée d’un bruit de coup violent.

Autres symboles :
Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.

Ricci : Abîme, succession de dangers, moment où
 les difficultés multiples suscitent
un redoublement d’effort pour atteindre au but.

Le ciel antérieur du H29 est le [H2] .La terre est du Yin plus, intimement liée à l’eau. Le Yin absolu porte en lui la mémoire[:color] de la terre et possède le cycle des saisons, les cycles solaires, lunaires, la révolution terrestre.
 Le Yin de l’eau est composé de deux traits yin qui encadrent le trait yang du milieu, le flux.
Dans la tradition mongole, il est dit que les rivières charrient les âmes des ancêtres.
Et donc ces âmes sont des mémoires enterrées.


L’image de cet hexagramme est le sol, d’où sort une plante.
Mais, ce sol à droite de la plante,
exhale des souffles comme le ferait un gosier.
Le jour la plante donne de l’oxygène, la nuit du gaz carbonique.
Il s’agit d’une faille ou d’une caverne émettant des vapeurs délétères.

K’an évoque un contenant (caverne, lit de rivière)
 et à la fois un contenu dangereux (courant, gaz mortel) .
De là l’implication de précipitation, de perturbation,
d’embûche, de détour, d’indécision, de danger,
de chute, d’enfoncement, de secret.

Ce guide qui a de l’ "expérience" ,
incite à ne pas s’endormir dans la sécurité.
Même si l’apparence est chatoyante
 (on lève la tête au ciel pour un cri entendu …ce héron)
et agréable (le plumage de l’oiseau soit-il) ,
il se cache un piège.
Serait-ce dans les petites choses ?

Notre regard alors va s’orienter sur une expérience passée
ou récente des épreuves
qui reviennent en mémoire,
comme si elles avaient dormi au fond des abysses (certains de parler de karmas).

Ce nouveau regard de la situation passée permet
de lever un obstacle pour se protéger
 et de ne pas retomber dans le danger qui précède.
Comme si tant d’épreuves passées, du passé revenaient en souvenir et
de nous servir encore ou plutôt d’être resservis comme des avertisseurs.

L’eau passe toujours.
Inlassablement, les gouffres sont le domaine de l’eau, l’insondable. L’eau mouvante, insaisissable, mystérieuse, alliée des profondeurs. Elle pénètre, envahit, entraîne vers le bas, dissolvant lentement le rigide et le dur pour tout ramener dans les plus obscurs de la terre, pour tout confondre en un seul flux.

L’eau est insondable et requiert des avertissements, des mises en garde,
 resituant ce qui se passe lorsqu’une angoisse survient (dans l’eau ou hors de l’eau comme être noyé)
(aucune parole ne vient, alors qu’on a tant à dire)
il faut se souvenir des crises passées et
calmer l’énergie de la pensée pour lui barrer la route.


C'est ainsi que toute perception est dite, "de l'invisible "
il en dépendra de la faire éclore par l’action en toutes circonstances,
d’agir avec une subtilité non contraignante, à commencer petit.

Trouver des explications face à la reconnaissance
 des "ravins et précipices" à franchir.

Tout simplement prendre conscience que si nous sommes
  au bon endroit au bon moment,
nous sommes capables de savoir nager toutes les nages.

A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard)
 on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel
appelé Harmonie pour s’entraîner, s’initier.
La source de ne pas nous faire peur pour y puiser même si profonde.
Toute personne éveillée par la source est en mesure de passer le grand fleuve,
même y plonger.

L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.
Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine. Les ravins de ne plus être des obstacles insurmontables.

Obstacles comme énumérés les différents sens de ces entraînements aux abîmes exposés par Pierre Faure en son dernier ouvrage :
Yi Jing le Classique des Mutations.

-   la peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies
-   la mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression
-   une épreuve émotionnellement fatigante
-   une difficulté à avancer
-   un blocage intérieur, le manque de confiance
-   la tendance à dramatiser
-   la traversée nécessaire de l’obscurité et de la nuit intérieure


A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard)
 on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel
appelé Harmonie et de franchir des ravins, des torrents allègrement .

Plonger en cet immense entraînement
journalier fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
 à toutes circonstances périlleuses.

Ainsi l’homme de bien se retire en son for intérieur,
car il possède une qualité éminente,
celle de voir la réalité au-delà de l’instant immédiat ,
cela demande à s'installer dans le flux naturel
même en des circonstances périlleuses.

Savoir plier sans perdre de sa force tel est un peu
 ce qu’il faut ressortir de la situation, être un peu bambou Lèvres scellées
comme l'étaient beaucoup de sages.
Se montrer, robuste et souple à la fois et vivre les instants
 "comme ils viennent".


Un moment à vivre en ce flux vitale
où tout ce qui éveille s'exprime.
A souhait est proposé en cette association
 de faire patienter le déploiement des énergies .
Ce plongeon en cette immense harmonie
 fait retrouver une parole sereine.

Le flux vital poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé, de fluidité.

Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine. On se coule dans l’Eau. Lèvres scellées

L’association invite à rendre efficace cet initiation au franchissement des ravins.
Précieuse est l’action qui permet de se tenir en dehors des conflits afin de
les comprendre en un premier temps puis les appréhender efficacement par la suite.

"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "

Ces H34 et H29  proposent une réflexion par l’image des trigrammes et
de comment ils s'influencent entre eux.
Que nous apprennent les trigrammes respectifs et leur position.
 
H34 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Tonnerre.
H29: le trigramme Eau est en bas comme en haut.

H34 : L’action du ciel va actionner celle du tonnerre, libérant une énergie prodigieuse et d’exprimer une parole du H1  :
" je règne partout tel un dragon haut dans le ciel ."

Ainsi est précisé de se retirer avec prudence, prendre de la distance avec un fardeau (la Force)
 qui n’en sera plus un après une patiente réflexion de surseoir à toute action.

En H34, le ciel transmet une énergie au-delà de la norme ajoutée au fracas,
 cela secoue et provoque une attention spectaculaire remarquée,
voire provoquant un désarroi légitime et (en cette étude) une énergie assez forte (yang) peut devenir impulsive,
tendant à déborder ou devenir blessante.

Réguler cette force résolument est une tâche pour le sage
 comme nécessitant un orage d’été, une délivrance d’eau sous un ciel observateur.
 Les tensions se libèrent. C’est une qualité Yin.

C’est en cela que l’Être de valeur sait s’arrêter quand on ne se contrôle pas et donc on attend la pluie, autre image d’accord fertile.

H29 : L’eau d’être redoublée, redoutée.
L’Eau en son aspect originel, est une force manifeste (parfois menaçante)
 d’irriguer l’être humain ,
à lui d’accepter de la reconnaître
comme endurante au fond de lui
puis se laisser porter par elle, même soit-elle inondable-insondable.
En fait l'humain apprends toute sa vie à nager en elle, être à ses côtés,
soit-elle calme ou tumultueuse. Lèvres scellées

D’ailleurs persévérer en l’apprentissage d’une nage fait qu’elle aboutit à
une meilleur connaissance de la nature de l’Eau .
C’est qu’il est bon de s’approprier toutes les possibilités offertes
à commencer par développer du Yin mais en garder très haut du Yang.

Des énergies qu’elles soient convergentes-divergentes elles créent
une adversité parfois complexe. En la Grande Image il est imprimé la réflexion imagée de L’Eau.
L’eau passe toujours. Inlassablement, patiemment, obstinément, elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle.

Il y a matière à entendre qu’en cette étude une situation de puissance,
de grande force permet d’engager une renaissance harmonieuse,
 paré d’une puissante volonté (H34)
on s’en trouve être comme un " soleil " en plein midi et les abysses
d’être allègrement franchies.




 Guy H


 
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 15 Mai 2024 à 09:55:51 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

14, la prospérité, le grand réalise
ou grand advenir et 46, poussée vers le haut, croissance, ascension, montée,
 élévation vers le succès suprême.


De ces deux hexagrammes, il se trouve une double dynamique importante,
un changement de niveau a lieu et
- fait passer le projet à la réalisation,
- fait passer à un état durable.
Concrètement en cette étude, est contenu un essor dans les deux hexagrammes, avec une même formule que l’on retrouve à la toute première
 du Yi Jing en le H1.
" Le fondamental prend son essor." 
Puis en H46:
Le fondamental prend son essor.../…
Il est faste de partir en campagne vers le Sud. "



https://astropalais.forumactif.com/t307-14-force-beaute-sagesse

14, grand réalise, prospérité ou grand advenir.

Le trigramme du bas en le ciel surmonté par celui du feu.
La position élevée du feu fait briller la lumière au loin.

Les mots : richesse – heureuse fortune – succès – expression de gratitude en aidant autrui – biens matériels -

Mais aussi :
Grand. Important, grandir. Adulte. Noble. Aîné.
Autres symboles :
Un grand potentiel – grande capacité à faire advenir – un œil au-dessus de la foule.

Le Ricci: grande accumulation, moment où les êtres concordent spontanément en répondant à la sollicitation de la douceur.

Le ciel antérieur au H14 est le H33 , faire retraite, le retrait est tellement évident pour le Grand Advenir. Il invite à prendre un temps favorable à réfléchir de comment s’appuyer
sur des qualités d’adaptation et de souplesse, toutes Yin ?


D’où cette citation de Carl Gustave Jung :

" Le soleil aussi sacrifie sa force la plus grande pour se hâter d’avancer vers les fruits de l’automne, qui sont semence et renaissance."

" Peux-tu, en embrassant l’unité, porter et disposer
la multiplicité des âmes sans qu’elles ne se séparent ?
Peux-tu ouvrir et fermer les portes du Ciel en jouant le rôle féminin ? "

Lao-Tseu.

Ainsi l’homme de bien en atténuant le négatif et encourageant le bienfaisant,
 œuvre en conformité avec le bienveillant mandat du ciel.

Anne Cheng à propos de Mencius a eu de bons mots résumant ce guide.

"  Notre potentiel, qui est bon,
ne demande qu’à se réaliser,
il est prêt à le faire à tout moment.

C’est ce que C.Javary émet en première phrase dans sa version :

"  Grand réalise, c’est rendre réel. "

Nous ne devenons mauvais qu’à force de l’oublier ou
 de le perdre de vue…le présent se charge de nous le rappeler.
Mais, à la différence de la chute et de la perte du paradis
qui nous sont contés dans la Bible,
il n’y a là rien de définitif.

Autant la réalisation de notre potentiel
n’est jamais acquise une fois pour toutes,
autant sa perte n’est jamais irrémédiable.

Entourant un regard subtil pour "construire"
 et redémarrer une vie,
le guide veille à apporter à tout moment
 une prospérité utile comme si un " feu " dans le " ciel "
donnerai puissance et éclat.

Le guide ne subit pas le déroulement des phénomènes qui assaillent,
 il en côtoie l’émergence .
Il est acteur pour le plus grand bien qui se concrétise.
Et l’art de s’accorder aux temps d’activité, réactivité.

Comme le ferait celui qui efface
l'écrit sur une ardoise
pour y écrire du nouveau.
Il suffit de s’occuper à préparer, organiser des projets salutaires,
sociaux et de penser grand.

Parfois de retrouver une paix en un pays où les hostilités
de part et d’autre font rage.
Tout sage reste contenu en réflexions subtiles
et ne dévoile rien de sa stratégie.

Une perception dite intuitive (cet autre regard) est nécessaire pour ne pas y voir un signe défavorable.
Le ciel d’y pourvoir et le feu d’enflammer, de satisfaire un éclairage.
La prospérité est favorisée.
Dans le jugement de simples mots y figurent.
GRAND RÉALISE
Fondamentalement favorisant.


Sublime jugement,
ce ciel veille à apporter à tout moment
 une prospérité utile, durable comme si un " feu "
est allumé pour éclairer CE (ou son) " ciel ",
ce qui donne grandeur, puissance et éclat.

Lorsque la clarté du feu est en accord avec les mouvements du ciel,
l’intelligence guide l’action.

Cette prospérité bienvenue a un réel pouvoir :
celui d’apporter son lot de leçons précieusement préparées
par une grande stabilité intérieure,
ainsi faire advenir.

Et que nous disent les différents sens du GRAND ADVENIR ?
-   Un grand potentiel et l’injonction de faire le nécessaire pour le réaliser.
-   Le déploiement de la force personnelle en lien avec l’environnement.
-   Le défi de prendre en main ses capacités créatives et relationnelles.
-   Une possibilité de pas en avant déterminant dans le rapport au monde et aux autres.
-   La nécessité de l’engagement, de la responsabilité, de l’investissement, de la présence.
-   La tendance à s’en demander beaucoup, à en faire de trop.
-   Un défaut d’engagement, une indécision dans laquelle tout reste à l’état de projet.


Si une prouesse doit se faire jour (comme s'éveiller),
seul l’être grand (sage ou homme de valeur)
sait alors transformer l’aspiration en véritable vouloir…
ce vouloir fait qu’une marche est retardée (à bon escient)
afin d’appréhender un futur succès.
C'est vibrer alors à l’écho de cet ordre naturel, un chemin merveilleux appelé
Harmonie.
En ce H14 est écrit dans le Jugement :
LE GRAND ADVENIR ,
le fondamental prend son essor.


Quand le Yang se laisse porter par le Ciel, il en traduit instantanément les orientations ;
quand il sait rester en relation, il en concrétise les désirs avec aisance et fluidité
 au profit de tous……et le guide d’apporter des mots importants :
avoir une destination.

Quel guide apporte son aide pour réaliser un potentiel si fort ?
Un compagnon de route évident et d’apprendre de sa part,
 le facteur yang au cœur de la terre,
(qui est consentement) naît le bois.
Des ressources nécessaires pour s’élever par le H46,
une croissance assez prodigieuse de s’accomplir.



https://astropalais.forumactif.com/t1373-46-l-ascension

La poussée vers le haut, croissance ou ascension.

L’hexagramme Vent est surmonté de l’hexagramme Terre, nous obtenons l’image symbolique du Bois qui naît en terre.
On dit que les êtres et les choses, s’assemblent, grandissent, avancent.

Les mots : évolution constante – gain de confiance – acceptation de défis – promotion – reconnaissance.

Mais aussi :
Monter, s’élever. Monter en grade, être promu. Sheng est une ancienne mesure de capacité, environ un dixième de litre.

Autres symboles :
Des céréales à l’intérieur d’un boisseau – une mesure à grain – ascension – monter – promotion – les céréales dans le boisseau se déversent et s’élèvent en un tas.

Le Ricci : promotion, moment où l’élément faible fait effort pour s’élever à un niveau supérieur.
Le ciel antérieur du H46 est le H61 .
Quoi de plus normal que d’émerger de terre, déployer un essor en étant accompagné d’une extrême confiance. Tout est disposé pour qu’un développement intérieur s’opère
en une très belle harmonie.


Deux traits composent cette image.
Une côte abrupte, sur laquelle les pas laissent leur trace.
C’est une " ascension lente ".
Ce H46 impose une ascension lente à tout premier moment de croissance.


" Ce qui est petit grandira un jour !" la ferveur juvénile en est un exemple.

Poussée vers le haut, monter, naissance, croissance  sheng. est un guide comme pourrait l’être un objet indispensable, le bâton , celui du Bateleur (arcane majeur 1) dans le Tarot ou celui de l’Ermite (arcane 9), bâton comme aide mais qui sonde la terre.

Au cœur de la terre naît le bois. croissance.
Ainsi l’homme de bien grâce à sa nature docile accumule
peu à peu pour s’élever et grandir.
Au cœur de l’hexagramme un autre, le H54,
 l’épousée qui est celle qui veut satisfaire son ambition
(avec impulsivité)
et s’élever dans la société, mais cela implique des devoirs.

Regardons alors cette complicité de la terre et du bois :
L’une incarne la malléabilité par laquelle on s’adapte,
 l’autre tire de la souplesse son endurance et sa force.

Le caractère du guide
est cette harmonie parvenue en soi;
un caractère empli d’abnégation.

Et rien ne sera précipité,
 la croissance est d’effectuer un pas réfléchi
 avant d’en entamer un autre.
Et ne pas réfléchir est ce qui fait la désinvolture de toute personne jeune.
L’arbre est un guide, se nourrissant d’une sève abondante, voyons cela de plus près.

La terre est le centre, le cœur, le vide, où la naissance s’ébauche.
Le bois est l’image de l’effort patient par lequel
ce qui veut apparaître finit par prendre forme.
Par leurs actions combinées, les forces se concentrent à l’intérieur,
 forgeant dans les profondeurs la puissance tenace qui pousse à grandir.
On se forge une confiance sans faille.

Le temps est long avant que l’on perçoive la lumière et finisse par percer.
Un temps où chaque effort est un pas supplémentaire vers le Sud.
Un  temps de rudesse, où il faut consentir, faire confiance sans savoir.
Au bout de tout effort la connaissance intuitive.
Jusqu’à ce que peu à peu, à force de don et de courage,
 on gagne en solidité,
 en densité, en ampleur et nait une confiance intérieur inébranlable.

Jusqu’à ce que l’abnégation conduise à la hauteur.
Il faut pour cela comprendre la qualité première de la terre,
(hexagramme 2)
toute de docilité, de flexibilité, d’abandon, de réceptivité, de fécondité.


Et si il est bon de se libérer, j’ajoute progressivement
comme le fait faune et flore dans la nature,
de s’accorder ainsi aux mouvements de l’univers,
c’est s’emporter dans un merveilleux maelstrom libératoire.
Une émergence à rapprocher avec l’essor rapide du champignon en forêt.

Une poussée vers le haut, c’est la vie de s’épanouir par un effort intérieur mental associé à une action extérieure.

" Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance."
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
 les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."


De cette association H14 et H46,
il y a une idée forte d’une maîtrise de soi pour exprimer un grand potentiel
d’une situation en expansion et pour d’autres éprouvante.

En cette association H14 et H46 sont contenues des poussées d'énergie exceptionnelles, voyons le symbolisme des trigrammes :

H14 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Feu.
H46 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Terre

Le ciel avec au-dessus un feu puis tonnerre et montagne.
Quatre forts éléments, puissants qui s’intériorisent et s’extériorisent.

Il y a toute une alchimie pour prospérer et de faire advenir souvent des projets grandioses, des réalisations universelles comme nourrir cette planète et ses habitants.

H14 : Lorsque la clarté du feu est en accord avec les mouvements du ciel, l’intelligence guide l’action d’éclairer et de faire durer la lumière.

H46 : Vent et terre ingrédients inestimables d’un puissant pouvoir :
l’enracinement patient. Accumuler des forces et se dresser peu à peu, naître, grandir tel un végétal.

Les saisons se succèdent sans discontinuer, la prospérité de même, ciel et vent sont les compagnons de route à toute situation qui peut en déboussoler plus d’un.
A commencer par le mental.

Une méditation parvient au cœur de ces hexagrammes,
 les échanges d’être encore plus manifestes.
C’est le ciel qui domine dans un premier temps, le vent (bois) de lui succéder
et savourer l’éloignement du feu, remplacé par la terre nourricière.


Être en harmonie, c’est être attentif à tout ce qui décroît comme
à toutes forces montantes (Yin) maîtrisées.
Deux énergies imbriquées contraires complémentaires "s'expliquent".

Sachant que tout évolue comme il se doit, de manière parfaite (et imparfaite),
ces forces font reprendre progressivement… … de l’harmonie en soi.
Il y a alors une transformation symbolique
croissance et décroissance ne font plus qu’un.

Voici une note toute taoïste en forme de conclusion d'après Lao tseu.

L'étude, tous les jours un peu plus
Le Tao, tous les jours un peu moins
de moins en moins
jusqu'au non-agir.

Voici la plus belle explication de tout ancrage.

De ces deux hexagrammes : une conclusion.
Être en plein soleil comme à midi est un point culminant dans le ciel
Ou du ciel, imprégnons nous de ce moment …durable dans la douceur !

Les énergies qui bouillonnent sont canalisées
pour en tisser la trame de nouvelles aventures,
c’est transformer un imbroglio en mise en route sereine.
Les potentiels s’ordonnent pour devenir fondamentalement ESSOR.

De cette association des deux hexagrammes nous retiendrons ceci :
qu’à chaque transformation qui survient, soit-elle pleine d’adversité
 c’est un courant de renouvellement qui nous fait face.

A nous de le prendre à " bras-le-corps " puisque tout nous pousse
à aller de l’avant en toute sérénité.
Et si tout nous pousse à nous contenter des "petites choses" autant
les accomplir de suite car nous avons tout de même un vent portant,
un ancrage stimulant.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel, cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

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