Bienvenue, Invité. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
04 Mai 2024 à 08:11:55

Izazen  |  Messages récents
Pages: [1] 2 3 ... 10

 1 
 le: Hier à 23:20:59 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H





De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

20, voir, la contemplation, nouveau regard ou
 vue sur les choses, modèle, vision sacrée
et 48, le puits.


La vue (ce qui se voit et ne se voit pas), amplifiée par la contemplation
permet de mettre en lumière tout ce qui vient d’une source indispensable à la vie.   
La vue (celle qui se voit et celle que l'on refuse de voir),
de procurer des dispositions saines si elle est alimentée par l’harmonie venant d’une source.




https://astropalais.forumactif.com/t1347-20-l-observation-objective

20, voir, la contemplation, regard ou vision sacrée.  KUAN.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Vent ou bois.
Le Vent court sur la Terre atteignant et touchant toute chose.
C’est l’image symbolique du regard circulaire.

Les mots : obtention d’une vision d’ensemble – observation libre d’attachements – compréhension accrue – solitude –
intégration grâce à la réflexion.

Autres symboles :
Une chouette – l’œil capable de voir dans le noir – le regard de la chouette – regarder l’invisible de la situation – contempler – observer – un monastère – un belvédère.

Mais aussi :
Regarder au loin, observer d’un lieu élevé. Contempler, examiner. Parcourir et visiter un pays. Aspect, vue, apparence. Juger, conjecturer, deviner. Conception, point de vue, idée. Faire voir, faire connaître, instruire, informer.
Lieu élevé d’où l’on peut voir de loin, belvédère.
Monastère, temple taoïste.

Ricci : perception de l’invisible, moment où l’on saisit
 l’influx des énergies cachées.
Le ciel antérieur du H20 est le H28 EXCÈS de GRAND.
On a trop de choses à voir, sous différents aspects, angles
ce qui peut aussi nous donner le vertige.
Trop de visions de nous envahir et de devenir insupportables.
Ce qui ne doit pas nous fait pas perdre de VUE, d’exprimer malgré tout véritablement notre potentiel.


 Cet hexagramme est particulièrement
imagé par les traits (yin et yang)
 deux traits yang surmontent 4 yin.
 Cette image est une tour,
depuis laquelle il est possible de voir loin mais
d’où depuis le lointain, de servir de repère pour continuer son chemin.
La vision est dite circulaire.

On en vient à la nécessité de choisir ce qui est important de voir
et l’importance de voir le sacré ou bien la fin de l’hiver ou bien comment se sont nouer des relations matrimoniales.

Nathalie Chassériau de préciser cette importance de voir autrement :
" Un regard perçu par les autres :
Ceux qui savent vraiment voir ce qui les entoure et en perçoivent les aspects cachés
ont souvent un regard plus brillant et plus perçant que celui des autres ;
cette intensité n’échappe pas à ceux qui les entourent.


Élever son point de vue traite aussi du charisme, celui d’une personnalité dont le rayonnement
 peut influencer l’entourage et qui se doit d’en tenir compte. "


Carol K.Anthony et Hanna Moog en leur “Yi King, l’Oracle de la Voie du Cosmos” propose que “ Le Sage indique que cet hexagramme
 a pour thème la manière dont nous nous ” voyons”, ainsi que la manière dont nous voyons les autres et les situations.”.../… et d’ajouter plus loin : de par son thème, VOIR nous permet de prendre conscience que notre façon de percevoir les choses, révèle si nous sommes en harmonie ou non avec notre vraie nature.


Autre image par l’idéogramme, à gauche,
 est celle d’un héron, oiseau criard portant une aigrette.
C’est un animal grave et digne et
l’idéogramme qui représente cet animal,
lui donne deux bouches comme pour inciter sur sa voix
 dont la puissance attire la femelle. Les deux bouches sont à la fois le regard et les paroles.
Ces deux bouches insistent sur la douceur de la voix qui peut être fascinante,
tout comme une belle parole ou un poème si bien écrit.

A droite de l’idéogramme,
un œil immense, placé sur un homme
qui fait l'effort pour voir au-dessus de la foule et
cet œil montre que l’homme est fasciné et attiré
 … peut-être par l’envie car tourné vers l’intérieur,
son intérieur comme également celui d’autres qui l’accompagnent.
Ainsi dit-on un tel œil est absorbé par la contemplation de cette beauté :
la nature !

 KUAN est " la dignité que l’on regarde ".
Double vision si j’ose dire.
Il est dit, tout le monde regarde
mais les uns regardent dans l’attente de quelque chose et
les autres à la recherche du moyen d’obtenir ce quelque chose.

Dans tous les cas ce n’est pas au présent
 qu’il faut conjuguer l’objectif mais au futur.
Un auteur par son ouvrage " Les mémoires akashiques ", Don Ernesto Ortiz
apporte un plus à la VUE.
" Lorsque nous ouvrons nos archives akashiques, nous avons la possibilité d’accéder à la vue en d’autres plans ou champs d’énergie.
La vue fait référence à la capacité à voir les choses telles qu’elles sont réellement dans notre vie.

Nous pouvons prendre conscience de l’état absolu de notre mental et réaliser que toutes les autres distractions sont des jeux auxquels nous avons laissé notre mental jouer.
Nous apprenons aussi sur la vraie nature de notre mental parce que nous entrons dans un espace où il n’y a ni jugement ni critique.

Nous entrons dans l’espace de la compassion et de l’amour,
 un amour si grand qu’il a la capacité de dissoudre les douleurs
et les peines du passé.


[Aparté : et d’ajouter]Lorsque nous apprenons à utiliser les archives akashiques pour exercer la vue, nous pouvons avoir une compréhension claire de la réalité telle qu’elle est
 et la conscience de tout ce qui est contenu en nous,
la perception sensorielle et l’existence phénoménale de l’intérieur dont nous avons accès.


Regarder en ce H20, c’est élever son point de vue à d’autres Visions.

Ce H20 est un hexagramme à la forme d’un temple ou d’une ancienne tour taoïste, symbole également de l’aspect évolutif par étapes des différents corps de l’être humain :
 physique, astral, mental, âme et spirituel.

Le temple permet de voir et d’être visible, tel un phare ou un modèle,
 soit depuis son portail, soit de puis son sommet.
 Le portail permettant de focaliser la vision.
Le sommet lui, de représenter le chemin permettant d’élever sa vision afin d’acquérir la clarté d’esprit.
La vision sacrée est alors mise en éveil.

Cela réclame aussi d’avoir une attitude grave, réfléchie dans la contemplation,
où chaque geste, parole, et action concrète aura un sens et des conséquences.
C’est également le temps de faire un bilan…
bilan de ce qui a été accompli et
donc vu sous un autre regard que l’initial.
Voir autrement qu’hier.

L’objet ou le but visé (en cet hexa) doit occuper
tout notre esprit et rien ne doit le distraire
 s’il l’on veut réussir.
Ici ce n’est pas la réalisation
ou le but qui sont importants, mais ce qui les précède.
On va donc servir de point de mire à des regards
et il nous faut agir en conséquence,
 attentif à nos moindres actes.

Et si notre vision s’élargit parce qu’au "cœur"
  de l’hexagramme se trouve  le 23, l’éclatement…
une vision nouvelle a besoin d’abord
que l’ancienne s’effondre , vole en éclats.
Ainsi on change ou bien comme avoir endossé un nouveau vêtement.

Comme si le temps de la disparition
 (de l’ancienne vision) est propice à l’élévation du regard.

Des hexagrammes dérivés du H20 nous pouvons entrevoir
le comment regardons-nous :
H42 augmenter
H59, dénouer
 H53 progresser pas à pas
 H12, adversité
H23 usure
 et H8 alliance.
Six hexagrammes pour parvenir à plonger dans les différents aspects du regard,
d’une vision à plusieurs angles.

Regarder, augmenter nos observations, ensuite dénouer ce que nous avons reconnu,
pas à pas notre regard change jusqu’à faire venir de l’adversité, parfois un effroi.
Cela démontre que nos regards tombés en usure demandent à être satisfaits
et d'aboutir à des alliances, des unions (dans le regard) bienvenues.

D’ailleurs en une vision nouvelle, d’inspirer à la contemplation du spirituel
et de se doter d’un pouvoir
celui d’émettre, d’irradier de l’harmonie.
Droiture et fermeté de s’imposer.

Cet hexagramme a une importance particulière
 car il plonge dans le regard,
celui de tous les jours et
 manifestement cette plongée en
ce regard renseigne, enseigne…pourquoi pas par des visions très anciennes
voire au-delà de la vie actuelle !

Celui qui a une vision éclairée ne fait pas la différence
 entre lui-même et le reste de l’existence. Le tout devient lumineux.
Pierre Faure de préciser: 
  " qu’il faut revenir au corps et, plutôt que de chercher secours ou consolation à l’extérieur de soi, lui donner la stature, la dignité, la verticalité qui, entre présence et détachement, permettent de se dresser et d’entrer dans une perception autre."

Pour un petit "plus" dans le même sens comme écrit Tchouang-tseu:
" Redresse ton corps, unifie ta vision et l’accord céleste viendra.
Rentre ton intelligence, unifie ta tenue et
l’activité merveilleuse viendra se loger en toi."


Il n’y a aucune frontière, son point de vue est :
  "Je suis tout ce que je perçois et tout ce qui existe est en moi. "
On dit que celui qui voit loin et dont la pensée est profonde,
inspire le respect et influence les êtres sans qu’ils le sachent.

Au cœur du regard porté sur le quotidien……
 est venu l’instant de réfléchir à la vie,
 de prendre du recul par rapport à l’activité et
à l’emprise d’un esprit affairé,
 et d’expérimenter la nature profonde d’un détachement serein.

 François Roustang écrit ceci sur le regard :

"  Lorsqu’on fixe un objet, on supprime l’environnement
dans lequel il se situe. Mais alors il devient impossible de voir.
Le rapport de la figure au fond est nécessaire pour qu’il y ait
perception; si le fond est effacé, la figure l’est aussi."


  " Ô quand tu nous tiens, tu apportes souplesse et don de soi. "
Cette citation incite à se limiter à l’instant présent et de contempler ce qui va encore déranger l'ancien regard par la nouvelle perception.
Et à l’aide d’une perception intuitive on en vient d’être aidé
pour forger notre regard dans l'harmonie.

Ce regard de changer et d’être en mesure de déployer un potentiel venant du puits, H48. Un guide indispensable pour mieux VOIR.

On ne peut s’empêcher (à plusieurs)
 d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même
et d’aller puiser à la source en allant au puits. H48.

Voyons cela avec une belle citation idéale pour cette étude.

 “ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi, mais sa floraison.”
“ Whisper in the dark.”. Felicia Simion.



https://astropalais.forumactif.com/t273-48-le-puits

48, le puits, source de vie.

Le trigramme Bois soulève celui de l’Eau, c’est le puits.
Le bois pénètre au fond de l’eau et la remonte en surface.

Les mots : quête de la vérité – sagesse – vision – connaissance intuitive – retour à la source – accès au fond des choses.

Mais aussi :
Puits. En bon ordre, régulièrement. Terrain carré divisé en neuf parties égales, comme le caractère Jing.
Autres symboles :
Le puits et ses huit familles - un terrain divisé en neuf parties égales avec le puits au centre - l'espace vide autour duquel s'organise la vie - organisation, ordre et partage des taches - pénétrer, communiquer, traverser librement.

Le Ricci : le puits, moment où il faut descendre dans les profondeurs où il faut capter
 ce qui vivifie sans s’épuiser.
Le Ciel antérieur du H48 est le H19 , l’approche, une approche appropriée, aller à la source
et Carl Gustave Jung d’avoir une belle citation de ce que l’on peut faire remonter d’une source intérieur:

" De sa main m’est venu tout l’inattendu, tout le vivant.
C’est cet enfant que je sens en moi comme source éternelle de jeunesse."


Le Livre présente seulement deux hexagrammes-outils.
H48 le puits H50 le chaudron.

Succession des hexas : le H47 l’accablement ou épuisement a fait suite
à une trop grande élévation (H46) car en montant sans cesse le malheur doit nécessairement survenir…qui appelle au H48
  car la misère en haut doit retomber sur ce qui est bas
 de toutes les choses qui sont basses, aucune ne l’est autant
 que le puits et d’en affronter les profondeurs.
Comme après tout épuisement, une grande soif apaise.

Comme toute lumière doit se ressourcer,
 pas le temps pour se reposer,
 et se préparer à plonger en cette eau du puits !
Il n’y a rien à créer mais de puiser et entretenir ce puits.
Le puits est une structure collective à garder intacte comme une corne d’abondance à préserver.

En la Grande Image on lit :
"LE PUITS.
L’Être de valeur
réconforte le peuple
et l'exhorte à l'entraide.

Comme le seau de bois descend au fond du puits pour en remonter une eau roborative, l’Être de valeur pénètre le cœur du peuple et l'encourage dans ses efforts pour extraire de son environnement naturel la nourriture qu'elle recèle.

Extrait du " Classique des mutations " de Pierre Faure.

Si l'eau est au-dessus du bois, c'est un seau qui remonte du puits l'élément essentiel à la vie.
Le partage se fera en dehors du puits, cependant la source partage déjà en ce puits, son fluide.
Cependant avant de puiser à chacun d'attendre son tour pour puiser et d'occuper ce temps d'attente pour palabrer.

Ces lieux d'aller à la source sont propices à des échanges tout autre que celui de l'eau.
Eau et palabres devenant en ces puisages un potentiel qui devient source véritable,
comme sont expliqués les différents sens du puits par Pierre Faure
 en son dernier ouvrage :


Une mise en forme d'un potentiel informel, l'organisation des ressources.
Un territoire à construire, des capacités à mettre en œuvre.
Un travail en commun autour d'une source, d'un centre, d'un projet.
Un établissement de relations en vue d'un partage des tâches et des moyens.
Une communication entre les ressources internes et l'extérieur.
Un accès mutuel : comment la collectivité profite des richesses de chacun.
Une solidarité possible, nécessaire ou effective.
Un établissement de liens donnant accès à une nourriture partagée.


Carol K.Anthony et Hanna Moog apportent un plus à la phrase du livre :
" ils vont et viennent et puisent au puits ", indique que le Yi King est une source sûre de nourriture, auprès de laquelle on peut aller et venir librement.
Qu’une personne « puise au puits » dépend entièrement de son libre arbitre.
 C’est une source sûre, car y puiser requiert de
« se tourner vers l’intérieur » afin de découvrir ce qui est harmonieux et
 ce qui ne l’est pas. "


Soit on pense en sa vérité intérieure, soit en celles des traditions et
 la pensée de ses ancêtres.


Le puits symbolise plus largement le centre autour duquel se met en place un réseau de relations, de communication, de solidarité qui permet une saine circulation du vivant.

Depuis tous les temps, l’eau, c’est le sentiment d’une appartenance commune pour tous.
De plus en ce lieu, le puits où tout le monde vient y puiser son eau quotidienne,
est un centre caché qui sécrète des liens,

il y a un pouvoir manifeste avant de puiser, celui d’échanger,
on communique avec tous ceux qui viennent aussi puiser,
attendant leur tour de plonger leur seau (de bois) signe de vie.

En tout point d'eau, des personnes qui attendant leur tour,
palabrent et de communiquer sur tout et de rien, ils puisent en eux
avant même de puiser concrètement.

Rober Fisher de faire un rapprochement avec un pommier :
"Ce pommier est beau, épanoui et porte des fruits qu’il donne librement.  Il fait exactement ce que les pommiers sont supposés faire,
 il réalise son potentiel au bénéfice de tous. "


Le puits, son image est symbolisée par un treuil et son bâti.
Tout peut changer de place, excepté le puits,
le plus précieux des biens dans un village.
Une grille composée de deux traits horizontaux et deux verticaux, symbolise aussi ce H48, une division de parcelles de terrains et au milieu le puits qui ne sera plus déplacé, on peut déplacer un village mais pas le puits.
Cette division est également un partage dont la seule parcelle centrale est
réservée pour installer ce puits.

Le but du puits est d’être utile aux êtres, il détient la Source de la Vie.
Comme l’eau monte dans la plante et lui permet de se développer.
Elle s’élève cette eau de même le long du puits
pour se répandre à l’extérieur.

Ainsi la vie se propage-t-elle
au dehors tout en gardant le lien avec les profondeurs ?

Dans la société humaine, l’eau ne devient pas nourriture sans effort.
Le travail des hommes est nécessaire
pour que les puits soient construits
 et toutes irrigations mises en place.
Le puits est ainsi le symbole de l’organisation collective
 qui semble avoir prévalu dans l’ancienne Chine.

Marguerite de Surany en « Le perpétuel devenir » apporte un plus à ce puits : "Dans l’antiquité on s’établissait autour d’un puits et l’on partageait les lots de terrain qui l’entouraient entre huit familles.
Huit étant le nombre symbolique de l’équilibre cosmique.
[chiffre emblématique en Chine]
Le puits est le symbole de la permanence de la forme :
« on ne déplace pas le puits » et
« il ne perd pas et ne gagne rien », disent les textes.
Par contre, « le hameau ou village lui peut être déplacé »,
et voici les forces de ceux qui habitent le village d’entrer en mouvement.


De plus si les lots en un village étaient divisés en neuf parties
 (si possible égales) avec une place réservée au puits
on dit que l’ordre est respecté, la place du puits dans le village est comme sanctuarisée.

Si l’eau est donc le sentiment d’une appartenance commune –
 encore faut-il transformer cette intuition en communauté effective.
Tout pays est comme un corps dont les forces œuvrent en symbiose,
 où chaque être a sa place
en tant que source et soutien pour les autres.

Dans le Zohar, un puits alimenté par un ruisseau symbolise l’union de l’homme
 et de la femme. Le puits possède en hébreu le sens de la femme,
 d’Épouse. (Elif 42)
Le dictionnaire des symboles à propos du puits : c’est le secret, la dissimulation, notamment celle de la vérité, dont on sait qu’elle en sort nue.

Pour résumer en ce Jing , H48 d’apprendre qu’un puits bien rempli d’eau et non recouvert est l’emblème de la sincérité, la droiture et un symbole de bonheur.
Les Bambaras font du puits le symbole de la Connaissance, dont le bord est secret et la profondeur silence.

Atteindre cette source dans un but d’harmoniser une union en devenir ?
En se mettant en retrait concrètement éloigné, secrètement à l’abri,
 on la  conditionne cette source.
Une méditation en est nécessaire pour connaitre la nature de la source !

De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste est développé,
qu'une prospérité de paraître lorsqu'un " un puisage " voit le jour.
Agir au " bon moment " pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante. 

Un symbolisme limpide est très fort évoquant le flux universel
comme en beaucoup d’autres hexagrammes, ce flux qui traverse plusieurs protagonistes
 et puiseront encore plus en ce flux .

L’association H20 et H48 est significative
de mûrir une nouvelle vision et d’adopter une direction, un cap,
une destination très claire inspirée par plusieurs puisements et
 d’étancher la soif de VOIR.

Le symbolisme des trigrammes est évocateur d’une nouvelle vision pour entrevoir une union, solide ou éphémère dans le temps.
L’Eau ingrédient indispensable à la vision.

H20 :  le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H48 : le trigramme Vent (ou bois) est surmonté du trigramme Eau.

De ces deux hexagrammes il est à noter que la terre en bas est réceptacle et porte une réceptivité essentielle puis va transformer, changer les comportements, les visions, par l’action d’avoir puisé.
Le bois de croître en toute confiance, les vents de mener leur action en toute circonstance.

H20 : La terre opaque est amenée à recevoir des messages venus d’en haut, venus du vent, un souffle qui pénètre partout et va courber les herbes, la terre de se laisser modeler pour le plus grand bien de la nature.

H48  : Le bois est passé sous l'eau et la remonte. Tel un arbre qui après avoir puisé l'eau sous terre
 il en vient à croître, l'eau devenant sève et de monter jusqu'à la surface.
Aller à la source intérieure
est un moment propice à la communication.
Lieu où l’on palabre, avant de puiser et après la Source de se révéler.

Cette étude de nous permettre d’être un élément d’inspiration et
dès lors qu’une harmonie est ressentie par l'accueil des éléments fondamentaux de la nature,
un irrésistible besoin de puiser en soi, en l'autre survient.

Si à l’équinoxe de printemps, les souffles s’attirent, se croisent,
s’unissent, une belle prolifération des échanges à lieu,
telle que " la nature est hors de contrôle, "
(R.J.Lynn) , les puisages d'en devenir prospères
et tout devient pétillant à l’œil mais à mesure
 d’une planification de projets trop bien " huilée "
on s’en trouve "stupéfait" à ce qui arrive d’avoir puisé,
un silence.

De Abd-Allah Ibn Mukaffa.
 " La condition souveraine du savoir est le silence. "


De cette étude, il y a deux idées fortes:
- celle d’une énergie développée par un œil immense,
comme s’il s’agissait de métamorphoser son regard,
- celle d’une source inépuisable.

Cette étude nous donne l’occasion d’orienter notre vision
à ce qui survient dans l’instant présent
jusqu’à modifier ce qui doit arriver :
une destination mesurée.

Voir autrement, apprendre,
avant de s'engager et faire la part entre exaltation et essor à engager.
Appétence bien légère quand il s’agit
de découvrir son talent et d’en affirmer les contours.

De cette étude, il convient d’appréhender
toutes les observations-visions possibles dans le quotidien et
du mélange de celles-ci,
d’en puiser une belle alchimie
de surprendre agréablement lorsque le rythme juste est là
 sous nos yeux.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 2 
 le: 02 Mai 2024 à 15:36:30 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)


62, la beauté de ce qui est petit ou l’excès du petit, une antichambre du H63 et le 35, marque une progression, lascive, lancinante un pas à pas, de ces feux qui courent lentement
 vers d’autres attaches sur terre.




https://astropalais.forumactif.com/t1389-62-le-petit-detail

62, la beauté de ce qui est petit, l’excès de petit
 ou voire même le petit défaut.


Les mots : découverte de l’extraordinaire dans l’ordinaire – maintien de la simplicité – ralentissement – grande attention – discrétion – sensibilité aux détails.

Mais aussi :
Xia : Petit, menu, mince. Peu, un peu de. Rapetisser, diminuer, s’amenuiser.
Guo : Traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute. Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou simplement du temps.

Autres symboles :
Petit, germes – traversée – la petite traversée – ce qui est petit, en germe, traverse, va au-delà – au-delà des limites temporelles.

Le Ricci : prépondérance du petit, moment où la puissance en voie de développement reste faible et ne permet que de faibles résultats.

Le ciel antérieur du H62 est le H21 MORDRE et UNIR.
" Couper avec les dents et joindre les mâchoires."
Il s’agit donc de mâcher et mastiquer jusqu’à ce que les données d’un problème soient suffisamment disséquées pour pouvoir trancher, autrement dit :
accomplir les efforts nécessaires pour clarifier une situation afin d’aboutir à une position ferme et à des décisions nettes. C’est aussi de se donner du temps pour prononcer un NON et l’antichambre d’être bienvenue pour y patienter avant de pénétrer en ce H63

Au sommet d’une montagne, un tonnerre s’exprime !
Le tonnerre est mouvement, secousse, avancée, désir !
Alors que la montagne est rigueur, fermeté, sagesse, stabilité.
L’écartèlement est complet entre ces deux courants opposés,
 dont la disposition et le rythme sont à contretemps l’un de l’autre.

Siao est " petit "
Kouo est le " défaut ", cela devient alors " les défauts du petit ".

En ce H62 une image triple y est contenue, plus loin une autre approche d'image est donnée par Dominique Bonpaix.
 -Premier dessin, celui du haut que l’on retrouve dans le H9,
est un trait vertical entre deux autres qui lui servent de canal,
 est le symbole de l’ Influx de l’impulsion pure de la Cause Initiale
qui vient stimuler l’univers pour tisser la toile de la Manifestation ;
 il  " traverse "  dit le dessin.

-Deuxième image, un bec de lièvre : déjà vu
 en H28 où le " Souffle créateur
 traverse le Principe des idées archétypes et
leur donne la vie."


-Et le troisième, une bouche et son mouvement
à ce H62, il anime les formes et
crée le Principe du langage qui sert à communiquer. »

Ce pouvoir est l’expression dynamique de la Cause Initiale :
si lui est pur (le trait vertical), la forme ne l’est pas (bec de lièvre).
Canal, souffle, mouvement, on approche du H63, avec ces trois conditions réunies.

Ce H62 est en fait l’antichambre du H63, hexagramme le plus en harmonie c’est
 l' accomplissement le déjà traversé ,
il y a tout un chemin pour y parvenir avec beaucoup de pérégrinations.

Ce H62 a le goût du parfait mais pas loin puisqu’encore avec de petits défauts.
Le H61 nous avait presque expliqué (même salivé) le H63,
 en ce H62 il y a comme un défaut.... qu'il faut surmonter…passer...
par un arrêt qui nous fait voir, entrevoir
les détails à retenir, notamment le son.

 C’est encore un hexagramme de patience mais plus d’inquiétude dès lors on reste dans "le petit."

Pierre Faure d'avancer de suite que l' EXCES de PETIT
 "est un passage qui peut s'avérer bénéfique si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre, toutefois l'heure n'est pas
à des entreprises grandioses, ni aux espoirs démesurés qui portent à des perspectives irréalisables. "


En effet en cet EXCES de petit, y règne, l’incertitude, l’hésitation, l’appréhension, la défiance, il est donc raisonnable de s’en tenir à l’instant présent sans plus.

Ces sentiments de doute qui prédominent engendre des situations scabreuses.
René Char en donne une belle citation :
"Il faut savoir se composer une santé du malheur.

Si le son a existé avant la parole il n’en est
 qu’un reflet de plus en plus imparfait à mesure
 que les plans se diversifient car il perd à chaque fois de sa puissance.

Dans le sens divinatoire de l’image,
 on a un objet ténu de sa nature et partagé en deux
 dans le dessin du haut de cet hexagramme,
 il attire l’attention sur tout ce qui est de peu d’importance.
En dessous, ce bec de lièvre ne donne pas l’aisance pour s’exprimer.

Aujourd’hui les petites choses l’emportent sur les grandes
 que la situation actuelle rend incapable de réaliser.
Il faut laisser de côté pour l’instant les affaires graves
et importantes pour s’occuper des détails.
Dans le vocabulaire du Yi Jing, les mots
 petit, détail désignent la polarité Yin qui prédomine en cet antichambre.

Le H2 le RÉCEPTIF avec la formule : " en se mettant en avant il s’égare, "
propose un conseil au H62 : se placer dans la secondarité, la modération,
la juste place du Yin et son efficacité à ne pas être en avant, exposé.

" Si le bruit des ailes de l’oiseau, contrairement à la loi naturelle,
 monte et s’élève, cela indique une difficulté ;
 si, au contraire, il se conforme passivement à cette loi et
 descend, ce sera l’indication d’une chose aisée et facile.
Descendre constitue la grandeur du présage heureux. "


Descendre et ne pas gaspiller des paroles précieuses.
On dit que l’heure est au petit, à la défiance.
La place est occupée par ceux qui prétendent,
 mais chez qui le talent fait défaut.

Chez l’impulsif (ve) ou l’extravagant (e),
les échecs répétés renforcent l’arrogance,
 la folie pousse à oublier les plus élémentaires convenances.
L’homme de peu s’empêtre dans ses errances, il perd le Nord et le sens commun.

Se refusant à entrer dans ces jeux où le mesquin le dispute au prétentieux,
l’homme de bien rappelle au petit la modestie 
tout en le tenant à distance.
Distance d’acteur, qui offre au vulgaire le reflet amplifié de sa duplicité.

Ce H62 éclaire une situation «  de porte-à-faux, où il s'agit de revoir ses objectifs à la baisse, il importe d'avoir une solide cohésion interne permettant de garder les pieds sur terre ».
C’est d’un dialogue intérieur qui s’exprime en ces deux trigrammes.

S’il y a des petits défauts et de se diminuer c’est s’adapter qu’il faut,
 en s’imprégnant des tensions possibles. Un temps pour les analyser un temps pour les résoudre ou les décanter. Cela fait qu’une émotion qui survient est vécue pleinement.

« Le yi Jing pratique et interprétation pour la vie quotidienne » d'Arlette de Beaucorps et Dominique Bonpaix. Cette dernière auteure en son
« Yi Jing pour les nuls »
 donne une image du caractère ancien de ce H62.

" Pictogramme en deux parties : à gauche, sont dessinés trois petits traits verticaux représentant des graines. Trois ayant le sens de " grand nombre ", suggère la force germinatrice de ce qui est encore petit.
 C’est-à-dire la force du Yin. Lèvres scellées

Dans la seconde partie du pictogramme des traces sont dessinées au-dessus d'un pied,
 donnant l'idée générale du mouvement.
A droite, un trou (ressemblant à une bouche) est surmonté de lignes courbes.
Le sens global de tous ces caractères est celui de « passer à travers »,
 d' aller au-delà ,
 de « dépassement ». C’est l'excès de Yin.


En ce H62 des événements marquent un apprentissage quotidien
nécessaire et c’est en soi d’en trouver leur explication.
Le Tao de restaurer constamment l’équilibre
en tempérant les excès (Yin ou Yang) et parfois les manques.
Une marque de tempérance
même en période de pleine lune.

Dans certains domaines de la vie,
 dépasser la mesure appelle à temps à ralentir toute action et
de reprendre contact avec l’ Être intérieur ou le Soi .
Cela est comparable avec un contrôle obligé du mental, de l'ego qui disperse.

L’être intérieur jaillit en un éclat comme le jour qui naît, par un coup de Tonnerre.
Comment rechercher en son for intérieur une grande détermination à révéler cet Être,
sans fracas, en douceur ? Par le Yin inspiré en tout devin.

S’attacher à sa réceptivité
 est d’effectuer un pas réfléchi
 avant d’en entamer un autre, tout comme se nourrir naturellement
de ce qui est petit, simple.

Comment donc cet hexa  " évènementiel",
 ce petit défaut peut-il être canalisé ?

Le H35 est tout indiqué comme une nouvelle progression de la patience en l’antichambre.

Carl Gustave Jung d’apporter une très jolie image pour ce guide:
"Sa vie est lutte continuelle avec la disparition,
délivrance violente et momentanée de la nuit
perpétuellement aux aguets."



https://astropalais.forumactif.com/t1126-35-le-progres

35, le progrès ou avancer au grand jour, avancée éclairée.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Feu.
Par ce feu il faut y voir la clarté sortir de terre.
Toute chose se développe et se perfectionne peu à peu.

Les mots : avancement – obtention de la reconnaissance – appréciation – accomplissements – accélération – gains réguliers – clarté accrue.

Mais aussi :
Avancer, progresser, s’élever, être promu.

Autres symboles :
Le soleil arrive tel une flèche ou un oiseau qui s’apprête à toucher le sol – image d’émergence – image d’un pouvoir approchant – au grand jour.

Le Ricci : Expansion progressive, moment où ce qui est lumineux se répand sur l’obscur.

Le ciel antérieur du H35 l’ AVANCÉE est le H44 LA RENCONTRE ! C’est le temps du contact, de la conception, de la gestation, en résumé une progression qui conduit à se révéler . C’est ainsi lors d’une rencontre, tous les souffles sont ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. Sous-entendue celle de l’antichambre.

Le trigramme feu se trouve placé dessus celui de la terre…
il est évoqué en cette image, une belle idée,
l’éclat de la lumière au-dessus de la terre, c’est le jour qui croît et de paraître par l’orient.

S’arracher à la nuit qui enveloppe et protège,
 en extraire un improbable éclat, tel est le modèle
 qui s’offre aux humains à chaque lever du jour.
Et de prendre un petit-déjeuner.

Ce guide tend à faire observer un enjeu.
Cet enjeu est la disposition requise
pour faire s’éloigner une oppression et d’installer une lumière accueillante.

La terre est le domaine de la nuit.
Elle est l’abri obscur où les forces se reposent et se fondent,
 les formes s’y préparent en une lente gestation.
La lumière de se porter au-dessus de la terre.

La lumière est pouvoir d’apparaître, de révéler, de resplendir.
Quand la lumière s’élève au-dessus de la terre,
elle s’en dégage comme d’un giron, qui la nourrit mais la retient aussi.
Tiraillement, résistance, difficile ascension
par où une force secrète cherche à se transformer en clarté véritable.

Faire éclore un talent qui n’a pas été jusqu’alors ressenti…
est sous-jacent.


Faut-il attendre d’être sûr de soi comme l’apparition d’une émotion soudaine, imprévue, spontanée pour l’exprimer ?
Bien évidemment que non !
S'arracher à la nuit, c’est là où se niche
 la difficulté de faire jaillir la lumière en soi,
 celle qui a été sous terre ou bien attendre un jaillissement naturel
 venant au bon moment.

J’aime bien ce guide de progrès et la succession des H34 et H35
 se résume ainsi : le parfait épanouissement de la grande force (H34)
conduit à un progrès efficace le H35.
Il est d’une grande utilité face à une situation où spontanément,
on va de l’avant et de réaliser ses aspirations, inspirations.
Jour après jour, par un effort persévérant, « on écarte le voile et étendre sa connaissance.»

Progressivement d’emmagasiner de l’harmonie en soi
puis de la transmettre aux alentours.

Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King...
est contenu l’idée de s’accorder un temps de pensée utile-subtil ;
en quelque sorte c’est préparer la force universelle Yin-Yang en soi.

C’est une belle manière qu’a ce guide de
rendre palpable subtilement qu’en toute force à déployer
une observation supplémentaire est la bienvenue,
observer ce qui « arrive ».
Réfléchir soigneusement à tout acte à prendre lorsque nous sommes assaillis
par l’inattendu.

Certains textes taoïstes d’évoquer une question :
serait-ce le Tao qui par trois fois s’insinue ?
Il y aurait-il dans " l’air du temps " des changements qui s’annoncent ?

Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ?
Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître.
En faire une discipline à parfaire n’est pas un impossible rêve.
J’ajoute…qu’avec la méditation tout s’accroît.

C’est à chacun d’œuvrer par soi-même à l’émergence
 de potentiels nouveaux et d’expérimenter cette règle :
on trouve les choses en les faisant et de subtiles mémoires de renaître
spontanément.

Commençons alors par dégager une confiance très forte rien
qu’en soi.
J’aime bien ce guide de progrès et de le partager à d’autres
ce qui a été appris auprès du Sage que je nomme : le Livre !

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"

En cet avertissement du Yi King par cette association
H62 et H35.
L'heure est de prendre à bras le corps la maîtrise de soi.
Une méditation est nécessaire pour ressentir ces moments subtils
de paix et de sérénité.
  Devenir prêt à les regarder chez l'autre avec un œil tout neuf.

Lors de tout instant présent ressenti comme harmonieux,
une modification du regard fait que la situation (du H62) est acceptée
en toute circonstance bonne ou moins bonne.

Cette association H62 et H35, incite à avoir une hauteur de vue,
puisqu’une pleine expression de l’unicité se joue.

Un réel besoin de patienter et restant en de possibles petites entreprises on ne s’aventure pas dans les grandes.
Harmoniser la vie et obtenir une avancée (objectif le H63) par de petits pas à commencer par installer un silence précieux
 en soi, pour soi et autrui.
"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "

Le symbolisme des trigrammes est évocateur :
H62 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Tonnerre.
H35: le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Feu.

La montagne vaste terre imposante réduit les impulsions du tonnerre.
C’est ainsi que l’Être de valeur est plus porté à économiser sa force et
sans la gaspiller, il trouve un refuge idéal, son soi.

H62 : le tonnerre est stabilisé par la montagne qui demeure en base.
Cette montagne résistante au sol se découvre un tonnerre qui tonne mais au loin,
et lui confère le nom de porte, de passage à cette
antichambre du « accompli » hexagramme final du Livre.

H35 : La Terre d’évincer Montagne et Tonnerre, le Feu remplace
un tonnerre qui ne tonnera plus.
Le feu de se faire « voyageur » H56 lorsqu’il est sur la montagne.
Là, de s’entendre avec elle,
 sa proximité avec la terre le fait savoir, le feu de se régaler de toute l’étendue offerte. 
Bien sûr qu’à son habitude, le feu de s’enflammer trop vite et de courir la lande.
En ce H35, le feu de sortir de terre, de se dégager du giron de la terre, qui le protège mais l’emprisonne aussi. Il s’arrache à la nuit se prend en main pour faire émerger son pouvoir propre, s’attacher à la terre.

Mais avant, penser à entrevoir, appréhender un passage en antichambre
comme à l’approche d’une émotion à venir (celle d’y penser à ce H63),
une force de méditation apporte sa part à cet instant.
Naît une intelligence des émotions et nous armer de précautions face
à cet ordinaire si extraordinaire.

H62 et H35 s’accordent ensemble pour entrevoir pas à pas le portail sublime
 de l’Univers si l’on observe divers paramètres, notamment celui de gérer les petits défauts.
La force de tout dynamisme est d’appréhender ce qui survient.
L’unique conseil est qu’à toute situation compliquée, embarrassante,
une force d’acceptation est bien plus utile que celle d’affrontement !

Commencer PETIT en ce qui va poindre est une belle expérience proposée par cette étude, c’est s'en tenir à vivre l’émotion comme elle vient tout en visitant une antichambre.

En avançant progressivement on trouve des ressources qui n’apparaissaient pas,
des capacités en suspend car elles n’existaient auparavant
 qu’à l’état informe de potentiel.
Passés les petits défauts, on ne s’égare plus avant d’accéder au sublime.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 30 Avril 2024 à 12:07:31 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

40 la libération ou délivrance et 
20, la contemplation - méditation, regard ou modèle.


L’étude de cette association H40 et H20, fait apparaître deux hexagrammes
dont le premier parle d’une euphorie et le second de se donner le temps d’un regard tout neuf comme une expérience opportune.

Cela commence par la vision des trigrammes Eau et Tonnerre
puis Terre et Vent.
La libération permet de contenir un réel besoin comme la nécessité de
 "ne pas s’exalter !"
Quoi de plus normal et d’aborder alors le comment regarder « la page qui se tourne », tel un dénouement, une libération !



https://astropalais.forumactif.com/t1367-40-la-delivrance

40 la libération ou délivrance.

Le trigramme Eau est surmonté du trigramme Foudre ou Tonnerre.
Si le tonnerre exprime l’ébranlement, le trigramme eau évoque le danger ou un insondable obstacle,
cela devient l’image symbolique de l’évanouissement des difficultés comme explosées.

Les mots : libération – soulagement – approche nouvelle – fin des obstacles – découverte d’une solution – euphorie.

Mais aussi :
Diviser, détacher, délivrer, dénouer.
Expliquer, comprendre. Opinion. Dissiper, dissoudre. Décharger, débarrasser de.
Se soulager, besoin naturel.

Autres symboles :
Une corne – un couteau – des bovins – dénouer – un couteau servant à dénouer les nœuds fortement serrés – délivrer – décharger – détente – relâchement.

Le Ricci : libérations des tensions, moment où l’obstruction cesse et où les forces inhibées retrouvent leur liberté d’action.

Le ciel antérieur du H40 est le H35 L’ AVANCÉE C’est l’éclat d’une disposition intérieure manifestement lumineuse, un feu au dessus de la terre devenant une pluie et son tonnerre comme pour détendre une atmosphère d’été trop lourde. Le lumineux yang chauffe une terre qui supporte cette chaleur jusqu’au point où une pluie est manifestement la bienvenue.


L’image à gauche, un homme se penche sur un enchevêtrement,
à droite, il emploi un poinçon en corne de bœuf
(c’est le caractère du mot manifestation).

Il s’agit donc de " démêler un enchevêtrement. "
"La tolérance aplanit maintes difficultés.
L'obstacle est surmonté."


La place est au courage et réellement il est possible de se libérer, ce qui annonce une autre réalité : on se délie de ce qui n’a plus lieu d’être et des lendemains plus légers de se profiler.

Se libérer, c’est sortir d’une situation contraignante et pénible.
Et comme l’explique très bien Dominique Bonpaix :
" - C’est un moment où il ne faut pas hésiter à profiter de la délivrance.
-   Pour se libérer d’un poids, il s’agit dans cette situation, de passer à l’action de manière concrète.
-   Il est nécessaire de faire preuve d’habileté afin de mettre la main sur des éléments cachés pour leur faire perdre leur emprise.
-   La situation est caractérisée par un comportement contradictoire et inadéquat.

Continuer à porter un fardeau alors que cela n’a pas lieu d’être,
 par peur de perdre un acquis ou par griserie,
rend vulnérable et attire des problèmes.
L’évolution est promise au freinage. "


Mettre fin aux tensions et connaître enfin les joies de la détente,
fait que plus rien ne doit nous retenir,
c’est le détachement total. Et lorsque ce moment arrive,
naît en abondance souvent l’idée d’une solution ou de plusieurs.

Donc au cœur de la libération réside le H63,
l’hexa le plus harmonieux : l’ accomplissement.
Après l’accomplissement de toutes les obligations,
 il sera possible de se libérer.
Un conseil d'agir sans attendre vers le renouveau.

Tonnerre et Pluie se stimulent : délivrance.
Ainsi l’homme de bien absout les excès et pardonne les fautes.

Tonnerre et Pluie violente : c’est l’orage, qui libère les tensions et détend l’atmosphère,
 la pluie qui vient laver de ce qui entravait et
le tonnerre qui secoue pour emporter ailleurs.
(C’est le seul trigramme où le mot eau est employée par le mot pluie),

Éclairs et bourrasques : euphorie de l’orage, qui dissipe les lourdeurs,
 épure l’atmosphère, allège enfin de ce qui encombrait.

Seul l’homme de bien sait voir le lointain et, pour mieux l’inviter,
faire preuve de largesse.
Imitant la pluie qui nettoie et le tonnerre qui réveille,
il absout les fautes, afin que l’inquiétude et le ressentiment s’apaisent.

Face aux excès qui ont généré les tensions,
 qu’il soit le fruit de l’exigence ou d’une illusion répétée ,
l'homme de bien pratique le pardon et l’oubli,
 car il connaît la difficulté d’éviter aussi bien l’exagération que le manque.

Se montrer indulgent, avec autrui comme avec soi,
et voir les complications se dissoudre.
Dénouer, départager : en dégageant le présent du passé,
L’homme de bien lui insuffle déjà un air neuf.

" Ô vous que rafraîchit l’orage,
fraîcheur et gage de fraîcheur…"
  Saint-John Perse.

Quel guide peut-il bien participer à cette libération ?
Un important changement celui d’avoir une vision toute autre
que celle du quotidien. H20.
Est proposé de regarder autrement que par le mental.
Une méditation est-elle possible depuis une hauteur ou un précipice de nous faire face ?
Cette citation de nous donner une belle perception VOIR.

“ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi,
mais sa floraison.”

“ Whisper in the dark.”.Felicia Simion.


[/color]

https://astropalais.forumactif.com/t1347-20-l-observation-objective

20, voir, la contemplation, regard ou modèle.  KUAN.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Vent,
le vent court sur la terre atteignant et touchant toute chose.
C’est faire courir aussi le regard.

Les mots : obtention d’une vision d’ensemble – observation libre d’attachements – compréhension accrue – solitude –
intégration grâce à la réflexion.

Mais aussi :
Regarder au loin, observer d’un lieu élevé. Contempler, examiner. Parcourir et visiter un pays. Aspect, vue, apparence. Juger, conjecturer, deviner. Conception, point de vue, idée. Faire voir, faire connaître, instruire, informer.
Lieu élevé d’où l’on peut voir de loin, belvédère.
Monastère, temple taoïste.

Autres symboles : une chouette – l’œil capable de voir dans le noir – le regard de la chouette –
regarder l’invisible de la situation – contempler – observer – un monastère – un belvédère.

Ricci : perception de l’invisible,
 moment où l’on saisit l’influx des énergies cachées .

Le ciel antérieur du H20 est le H7 des gens en arme, l’armée où une discipline
y est appliquée afin d’avoir une visionnaire stratégie.


Cet hexagramme est particulièrement
imagé par les traits (Yin et yang)
 deux traits yang surmontent 4 yin.
 Voici une tour,
de laquelle on peut voir au loin et d’où
également depuis le lointain,
cette tour sert de repère dans la direction à prendre.

Comme dans le passé les habitations ne cachaient pas les églises,
elles étaient vues de loin, de leur observation servait à reconnaître le chemin à suivre.

Autre image par l’idéogramme, à gauche,
 est celle d’un héron, oiseau criard portant une aigrette.
C’est un animal grave et digne et
l’idéogramme qui représente cet animal,
lui donne deux bouches comme pour inciter
 sur sa voix dont la puissance attirera la femelle.

A droite un œil est immense, placé sous un homme
qui fait effort pour voir au-dessus de la foule et
cet immense œil montre que l’homme est fasciné et attiré
 … peut-être par l’envie.
 KUAN est
" la dignité que l’on regarde."

Regarder ce qui survient est une double vision si j’ose dire.
 Il est dit, tout le monde regarde et de voir le visible comme l'invisible.

Mais les uns regardent dans l’attente de quelque chose et
les autres à la recherche du moyen d’obtenir ce quelque chose.
Dans tous les cas ce n’est pas au présent
 qu’il faut conjuguer l’objectif mais au futur.

Cela réclame aussi d’avoir une attitude grave, réfléchie dans la contemplation,
où chaque geste aura un sens et des conséquences.

Carol K.Anthony et Hanna Moog de définir ce VOIR ainsi en leur ouvrage Yi King, l’Oracle de la Voir du Cosmos :
".../...cet hexagramme a pour thème la manière dont nous nous voyons, ainsi que la manière dont nous voyons les autres et les situations.../…[et plus loin]
Cela consiste plutôt à déprogrammer l’ego de façon systématique, puis à laisser le vrai soi, ainsi libéré, apprendre à diriger la personnalité en partenariat avec les Aides. C’est ainsi que le vrai soi atteint sa plaine maturité. "


L’objet ou le but visé (en ce H20) doit occuper
tout notre esprit et rien ne doit le distraire
 s’il l’on veut réussir. Ici ce n’est pas la réalisation
ou le but qui sont importants, mais ce qui les précède...
une concorde à établir pour démarrer un projet.

On va donc servir de point de mire à des regards
et agir en conséquence, être attentif aux moindres actes.
On devient un modèle regardé à son tour.

Notre vision de s’élargir car au " cœur "
  de l’hexagramme se trouve  le 23,
 l’éclatement, l’usure, un travail de sape…
 et si une vision nouvelle aurait-elle besoin d’abord
que l’ancienne s’effondre ?
De voler en éclats.
Comme si le temps de la disparition
 (de l’ancienne vision) est propice à l’élévation du regard.


De Pierre Faure en son Yi Jing Classique des Mutations.
Les six temps du REGARD :
regard immature – furtif - fluctuant sur ma vie – élargi – élevé sur ma vie,
élevé sur la vie.


Des hexagrammes dérivés du H20 nous pouvons entrevoir
le comment regardons-nous :
H42 augmenter
H59, dénouer
 H53 progresser pas à pas
 H12, adversité
H23 usure
 et H8 alliance.
Six hexagrammes pour parvenir à plonger dans les différents aspects du regard,
d’une vision sous plusieurs angles.

Regarder, augmenter nos observations, ensuite dénouer ce que nous avons reconnu,
pas à pas notre regard change jusqu’à faire venir de l’adversité opportune,
 parfois de l’effroi.
Cela démontre que nos regards tombés en usure demandent à être satisfaits
et d'aboutir dans le regard à des alliances, des unions bienvenues.

[Aparté : et d’ajouter]Lorsque nous apprenons à utiliser les archives akashiques pour exercer la vue, nous pouvons avoir une compréhension claire de la réalité telle qu’elle est
 et la conscience de tout ce qui est contenu en nous,
la perception sensorielle et l’existence phénoménale de l’intérieur.


Regarder en ce H20, c’est élever son point de vue à d’autres visions.
Ce H20 a une importance particulière
 car il plonge le regard,
dans celui de tous les jours et
 manifestement d’aller au cœur de ce qui survient.
Cela interroge sur toute intervention spontanée et de la savoir pourquoi pas programmée comme prévue.
 Cela change notre regard et d’y voir une synchronicité plutôt qu’un hasard.

Ces réflexions mènent au cœur d'un regard
 porté sur le quotidien, porté sur notre alimentation.
Le moment est venu de réfléchir à la vie en harmonie,
de prendre du recul par rapport à l’activité et à l’emprise d’un esprit affairé,
 et d’expérimenter la nature profonde de manger et boire,
en un détachement serein.

François Roustang écrit ceci sur le regard :

" Lorsqu’on fixe un objet, on supprime l’environnement
dans lequel il se situe. Mais alors il devient impossible de voir.
Le rapport de la figure au fond est nécessaire pour qu’il y ait
perception ; si le fond est effacé, la figure l’est aussi. "


C'est un avertissement du Yi Jing que cette association H40 et H20.
Associés, ces deux hexagrammes impliquent d’avoir un Un regard original.

La contemplation est précieuse avec le symbolisme des trigrammes
 qui composent ces deux hexas.
Petit conseil :
"Lorsque nous voulons modeler quelque chose, ou quelqu’un,
commençons par adopter en soi une extrême souplesse,
puis trouvant une communauté de gens empruntant ce même chemin,
c’est de concert que le groupe à son tour apprend en toute confiance à
 regarder autrement !"
Manière suave d'observer.


Cette association H40 et H20,
 contient de fortes énergies. 
Voyons le symbolisme des trigrammes.
H40 : le trigramme Eau est en bas surmonté du trigramme Tonnerre.
H20 : le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).

A la vision des quatre trigrammes, on y voit la permanence universelle des changements.
La danse harmonieuse de l'eau mêlée au tonnerre puis de la voir métamorphosée en une terre dont le vent se régal à la parcourir sous tous les angles.
Cela a l’avantage d’entrer dans une perception nouvelle de cette libération du H40.

H40 : L’eau de couler à la base de l’hexagramme base et
le tonnerre comme l’exécutant autoritaire,
sa dynamique que de bouleverser l’atmosphère et de faire venir l’eau sous la forme d’une pluie battante agréable. La révolution s’engage sous les meilleurs auspices.
De fait on se met à l’abri, de plus si le tonnerre secoue, on ne craint plus rien,
 une délivrance de paraître. C’est l’orage salvateur comme ceux qui éclatent en été.

H20 : la terre de receler des biens précieux, le vent de les mettre à jour.
Ainsi par une modification de notre regard on cherche à se rapprocher de sources invisibles et cachées dans le visuel du moment.
L’heure n’est pas de lever les yeux vers le ciel, mais à percevoir ce qui nous échappe en mettant l’accent sur la concentration, le regard intérieur et le détachement sont de la partie.

C’est un moment où par une aide inopinée, celle du Livre
on se trouve en affinité ou en compatibilité à la fois avec une délivrance
 et le besoin d’avoir à prendre de la hauteur et d’élargir sa propre vision des choses.

Cette étude, invite à modifier la manière de percevoir,
 ressentir intérieurement, toute délivrance trop éclatante,
tout excès débordant et de le réduire, l’hexagramme suivant étant H41, diminution. C’est dans l’ordre des changements.

Il est bon de se libérer,
j’ajoute progressivement non pas par une manifestation outrancière
non, mais comme le fait faune et flore dans la nature s’accordant ainsi aux mouvements des saisons, de l’univers,
 comme pour plonger en un merveilleux maelstrom vibratoire.
Humble association.

De ces deux hexagrammes
nous pouvons émettre cette pensée:
" Ô qu'il est bon de se libérer avec modération. "
s’accorder aux mouvements de l’univers,
 comme pour s’emporter en un merveilleux
 bonheur de VOIR une libération.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent
chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]


Pages: [1] 2 3 ... 10
Izazen  |  Messages récents


Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session

Propulsé par MySQL Propulsé par PHP Powered by SMF 1.1.2 | SMF © 2006, Simple Machines LLC
SMF Theme © Gaia
XHTML 1.0 Transitionnel valide ! CSS valide !
Page générée en 0.131 secondes avec 15 requêtes.