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01 Juin 2024 à 13:41:31

Izazen  |  Messages récents
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 le: Hier à 01:45:41 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

58, le joyeux ou joie partagée et
45, rassemblement, réunion.


L'image du H58 représente l’humain par non pas son visage mais sa bouche qui s’exprime.
C’est rassembler des paroles justes et de fait la communication d’exister.
Ne dit-on pas de bonnes paroles dissipent la mauvaise humeur et réjouissent l’auditeur.
Belle opportunité à des échanges joyeux, des partages francs et sincères alors comme avoir un vent en poupe pour une belle destination.



https://astropalais.forumactif.com/t1103-58-le-serein-le-joyeux-le-lac

58, le joyeux, échange amical ou joie dans le partage.

Ce H58 est le symbole de la Brume d’un lac paisible,
le trigramme Brume est en bas comme en haut,
l’action d’échanger est doublement renforcée.
De la pure communication.

 En cet hexagrammes il y a cinq traits où le mot : ECHANGE est inscrit.
 Sauf le cinquième trait qui doit être le « ministre ».
"La confiance va vers l’USURE.
Il y a danger. "

En tout propos, discussion, échanges qui parfois sont véhéments, la légèreté des échanges peut se révéler à double tranchant.
Quand on laisse à la bouche la première place, elle risque de donner dans le superficiel, de se perdre dans de vains bavardages, d’en rester à la simple séduction.

De Pierre Faure qui ajoute :

" Comme un beau parleur qui sait habilement embrumer son auditoire, ou lorsque l’on s’abuse soi-même en se voilant ses propres motivations, la tendance est de se laisser aller sans réfléchir à ce qui semble fiable parce que facile. Lèvres scellées
C’est en prenant conscience du réel danger qui se cache derrière ces penchants que l’on pourra s’appuyer sur la droiture appropriée à la place souveraine. "


Carol K.Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage Yi King Oracle de la Voie du Cosmos abordent ce cinquième trait ainsi :
" La sincérité envers les influences séparatrices, désigne une personne qui juge la nature des choses en termes de « bien » et de « mal ».
Cela divise l’entièreté de la Nature en parties opposées luttant l’une contre l’autre. Le Cosmos est un système d’harmonie. "


Les mots : bonheur – ravissement – interaction – bonne volonté – franche communication – persuasion amicale – expression de soi –

Mais aussi :
Échanger, troquer. Transvaser (un liquide), échanger (de l’argent).

Autres symboles :
Le frère aîné est apte à intercéder auprès des ancêtres – aptitude au rituel – l’échange entre plusieurs plans – la prière – la joie – l’enchantement – la pratique des souhaits.

Le Ricci : joie, moment où la progression douce et joyeuse développe la conformité avec le Ciel et la concorde avec l’homme.

Le ciel antérieur au H58, l’ échange ou joie est H29 Entraînements aux abîmes ,danger. Ce H29 suscite souvent une inquiétude et paradoxalement à une joie cela favorise des échanges scabreux par des réseaux sociaux particuliers.
Il est propagé des liens provenant de « pirates » sur le Net, œuvrant dans le « Dark net » et causant des dégâts importants, fraudes, rançons réclamées.

C’est le début d’autres échanges, qui demandent une grande vigilance à en créer d’autres échanges, nouveaux complètement différents, la mise en service de l’ IA apporte déjà ses bouleversements.
Ce ciel antérieur propose de s’entraîner à ses futurs abîmes avant d’échanger.


Dui est la sérénité redoublée, les chinois disent que :
 " la sérénité conduit à tous les biens ". 

Le H57 étant , le vent répété, le doux (ou bois) est pénétrant, il incite à la patience et à la répétition.
Le H58, c’est la brume (du lac) qui s’étend et évoque la sérénité, la joie.

La joie n’est pas la naïveté ;
elle est l’expression extériorisée d’un esprit libre,
de l’innocence, de la pureté, du sourire intérieur comme celui des enfants.

Puisque la joie pétille de l’intérieur,
elle est indépendante des circonstances extérieures,
et n’a nullement besoin de reconnaissance ou de gratification.

Tel un parfum, la joie imprègne subtilement
tout ce qui entre en contact avec elle et,
comme l’affirme ce vieux dicton :
" quand vous souriez, le monde entier sourit avec vous ! "

En son ouvrage « Le Yi King du thérapeute » Claude Pipitone offre une belle version de ce H58: …/… il est important de faire part de ses émotions, de ses ressentis, de ses sentiments.
Le passage de la parole entre l’intérieur et l’extérieur, comme le souffle, permet d’accueillir l’esprit et les expériences.
Il est alors impératif d’être vigilant quant à ce qui pourrait entrer.
La thyroïde veille, elle mesure la sécurité du périmètre.
L’oxygène absorbé représente la joie et le gaz carbonique rejeté évoque l’espérance de la vie.

La respiration est fondamentale à l’expression de la joie.
Dans ce « pas-sage », la personne porteuse de cette configuration sera passionnée, intense, enjouée.
Le danger est alors qu’elle soit trop sur ses gardes, en particulier chez les femmes.
Les hommes seront au contraire intrépides, dotés d’un instinct fort du danger, donc attirés et performants dans les sports extrêmes.
Chez les deux sexes, le regard scrutateur est important car il permet de guetter la dangerosité et de partager la passion.
La sécurité dont a besoin la thyroïde peut également être blessée par le manque de temps …/… (et de trouver la bonne mesure, notamment par rapport à ce temps) .


" Cependant, la vie invite à stimuler, à inspirer et à diffuser une ardeur joyeuse dans les échanges. "

Dans des circonstances d’aussi bon augure,
on ne peut qu’accepter ce rôle d'être dans la joie
puisque ce H58 est un moment dédié à l’expression de soi dans le présent. Vivre un fort moment d’ « ici et maintenant » quoi de plus réjouissant !

On pourrait dire que l’amabilité joue un rôle de lubrifiant aux relations humaines.
Sans elle, bien des interactions ne pourraient se faire harmonieusement.
Chacun connaît de ces personnes toujours chaleureuses qui s’attirent la sympathie d’autrui
et à qui toutes portes semblent ouvertes.
A contrario, d’autres personnes sont toujours renfrognées
et ne parviennent pas à trouver leur place dans le monde des humains,
ou bien est-ce avec leur soi (d'autres d'avancer le mot âme) ?

Ce H58, représente dans le caractère chinois un gosier
 (cou avec pomme d’Adam) surmonté d’une bouche qui tranche une question,
 rend justice, soit en partageant quelque chose en deux portions égales,
 soit en les renvoyant dos à dos.
C’est par ailleurs un cou, dont on voit la glotte, tendu sous une bouche :
c’est le sens d’échanger.

Et au-dessus, deux traits dont le sens est la fluidité de la parole ou
des mots inscrits sur un réseau social actuel.
En quelque sorte ce H58 parle de s’accaparer toute forme de communication, d’échanges harmonieux, d’apparaître et se manifester.

Cyrille Javary apporte une note importante du pictogramme du haut :
le chiffre huit, emblème de tout ce qui est bien rangé, ordonné de manière fluide et féconde (Huit traits forment le caractère durable).
Le signe du bas est le caractère frère aîné.

 Idéogramme formé du signe de la bouche et en sa partie inférieure le signe général de l’être humain.
 En résumé, ce frère aîné instaure l’échange entre le monde des vivants et des défunts…par le terme DUI, est associé à la fois la bouche et
le chamane intercesseur entre les mondes.


"Quand le soleil chauffe le sol humide, la brume s’élève peu à peu, comme une trace de l’échange agréable qui s’établit entre ciel et terre
(et l’homme au milieu).

La brume se diffuse, légère, douce, voilant les oppositions,
adoucissant les contours, tissant les liens entre ce qui est morcelé.
Nous avons là tous les caractères essentiels de la communication."


Il est dit dans le Shua Gua :  Dui c’est la bouche et la langue. Le redoublement du trigramme (brume) fait alors songer à deux bouches qui se rapprochent par la parole ou par le plaisir.

Aux deux premiers traits du H58 Paco Alpi et Alain Constantin en la version
« Mémoire de la Mue » apportent cette précision :
Trait 2 :
"Echange attentif,
L’alliance est amicale,
L’amitié est alliance.
Le plaisir est sincère.
Ainsi l’harmonie est puissante.
Que vienne l’amitié,
Onde profonde, eau vive.
Trait 3 :
Plaisir et abandon,
Mais reste-t-il du désir ?
Ne rien attendre de qui ne pense
qu’à son propre plaisir.
Rencontre sans lendemain.
Ou quête aveugle. "


Le caractère jian, pour utiliser l’échange le définit sous l’angle de la visibilité, ce caractère chinois signifie couramment voir ainsi que :
 aller voir, rendre ou recevoir une visite…prononcé xian le sens devient apparaître,  se manifester.

Échanger est du domaine de l’apparaître, de l’extériorisation,
d’une mise au jour mutuel qui favorise l’amitié.  Lèvres scellées

La bouche est symbole de la matrice où se préparent les forces accumulées
 par le dynamisme de la pensée qui les livrera en paroles.
Cette forme de vie est le Verbe.

Si l’être humain est représenté par la bouche,
le quotidien de cette situation H58, c’est prendre la parole,
 un voisin ou voisine en a tant envie.
(Surtout après un isolement prolongé.)

L’homme doué conseille d’acquérir la maîtrise du souffle
pour communiquer harmonieusement, joyeusement avec autrui.

Mais échanger peut-être vu sous une autre forme,
notamment comme une menace, même une perversion,
une pensée dévoyée, voire même une transformation liée à des jugements erronés.

Plonger en l’enthousiasme, la joie en famille pour assurer une cohésion n’est pas simple, alors ne pas hésiter dans les échanges.
Il y a de quoi alimenter et l’homme doué conseille d’acquérir
la maîtrise du souffle pour communiquer harmonieusement avec autrui.

Mais échanger peut-être vu sous une autre forme,
 notamment comme une menace, une transformation liée à des jugements erronés,
aussi d’une prolifération des réseaux sociaux.

Autre bel exemple d’échange, celui de Robin Crusoé
se parler d'abord à lui-même longtemps
 puis avec Vendredi dès sa rencontre, une nouvelle voie de s’ouvrir !

La vie sur Terre semble divine avec un guide qui d’une manière constante
invite à s’engager par une approche conviviale et l’ingénuité
sera de faire naître de joyeux rassemblements. Lèvres scellées

Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique.
Réharmoniser un rassemblement,
 une union, en commençant par prendre sur soi la direction.


https://astropalais.forumactif.com/t1372-45-le-rassemblement

45, rassemblement, réunion.

Le trigramme Terre est surmontée du trigramme Brume ou Lac.
L’eau du lac est au-dessus de la terre, d’où l’image
de rassemblement des eaux.

Les mots : amoncellement – convergence – unification – assemblage – combinaisons de forces –
 supériorité de l’ensemble par rapport aux parties.

Autres symboles :
Une foule dense se rassemble – une manifestation – des soldats aussi nombreux que des herbes dans la plaine –
 un rassemblement – gestion d’une énergie puissante et versatile.

Mais aussi :
Dense, touffu, épais. Se réunir, se rassembler. Foule, multitude.

Le Ricci : concentration, moment où tout se regroupe autour du fort et en conformité avec le Ciel.

Le ciel antérieur du H45 est le H48 LE PUITS  où y puiser. Normal qu’autour d’un puits, c’est déjà un rassemblement de gens qui viennent à la source. Se nourrir d’une source c’est déjà penser à tout autre rassemblement et de les penser harmonieux car provenant de ce puits.

De Boris Cyrulnik "Tout homme se trouve entraîné par deux besoins contraires :
devenir lui-même, ce qui l’arrache à son groupe,
 et appartenir à un groupe,
ce qui l’ampute d’une partie de ses potentialités en lui donnant
 une personnalité collective. "


Des forces veulent s’entraider puisque rassemblées, cependant
elles doivent être organisées si on veut éviter le désordre et les rendre utiles.
De plus si cela doit affecter un retrait d’une situation autant parer tout imprévu.

L'harmonie étant un bien précieux, tout rassemblement peut en être inspiré à la participation d’une méditation en soi puis en d’autres.

S’il y a des évènements plus ou moins fous qui sont en marche
ils bénéficient de convergences.
Ces combinaisons de forces sont bien utiles, nécessaires
 pour adhérer à une action et de s'organiser (avant de rassembler)
 ou de reculer (paradoxal n’est-ce pas ?).
Est-ce de d’apprendre un art martial, une discipline ?
Le Taï chichuan, judo, kendo, voire même le tir à l’arc ?

Si une ou des actions sont parfois déconcertantes il est nécessaire d’avoir une haute vue d’ensemble de ce que cela enclenche et d'avoir une réflexion supplémentaire
comme appréhender les éventuels effets à toute action précipitée.

C'est une retenue à adopter dans le quotidien…….
c'est aussi faire confiance au présent!
Ce guide rassembleur, ne peut qu’enrichir un nouveau cycle d’advenir.
Mettre en route un projet tant souhaité pour qu’il débute avec un optimisme,
c’est une belle "traversée" toute proche dont il est question.


Le lâcher prise Lèvres scellées
 peut rafraîchir une vision d’ensemble
à toute émotion cela allège le cœur. Lèvres scellées
C’est décanter puis de déployer en soi un souffle originel pour rassembler.

Une pleine réceptivité permet d’être au bon moment et au
bon endroit.


" En s’asseyant dans le silence, détendu et confortable,
observant simplement la respiration et les pensées,
 on vide l’esprit et les tensions qui affectent le bien-être.
C’est une manière de puiser intérieurement en son soi. "

Mais il n’est pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique.

Le symbolisme maintenant des trigrammes.
H58 : le trigramme Brume (du lac) est en bas comme en haut.
H45 : le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac), autre forme d’eau.

H58 L’action de la brume, une eau en suspension est d’une efficacité pour s’étaler en de vastes étendues. Telle une communication hors pair employée par tous les moyens possibles et parfois de submerger ou d’en être submergé à l’approche d’une IA, par exemple.

C’est au grand jour que le Yin apparaît avec de la souplesse, de la docilité,
une capacité de sérénité.

H45 : Une terre rassemble tandis que l’eau (sur la terre) court en un flux continu, (et même sous terre par des nappes phréatiques)
ce flux rassemble les cours d’eau, rivières, fleuves, océan .
La brume, elle, suit le même parcours et se diffuse en étendue,
 en un rassemblement ininterrompu occupant tous les recoins…
sur l’eau, sur terre et les montagnes.

Ce côté fluidique évoque une identité de vue partagée, des convergences, des opportunités à s’assembler avec des personnes de tout horizon n’ayant pas forcément une identité de vue commune. Cela sous-tend un rassemblement parfois hétéroclite. 

Petite allégorie de ces H58 et H45.

Au creux de l’hiver, le monde est enveloppé de nuit et de réduire les échanges, on sort moins, de rester à communiquer en moins de déplacements
" moment de communion où tout
 est fondu dans la confidence et le rêve." Lèvres scellées


Entraînons-nous à être constamment à l’écoute
de toutes les palpitations de la Nature
même que celle-ci soit au ralenti.
Même que le chemin est très long.

Et de balbutier les échanges au travers de ces hexas.
Cela peut apparaître comme appréhender le présent par une vision fugace,
un regard nouveau qui se fait dans la souplesse,
la sérénité et parfois d’ébranler le mental.  Lèvres scellées
De vivre également une émotion, un échange tout autre.

De cette étude, se dégage une idée forte d’approcher harmonieusement tout échange. Se refaire des forces, laisser mûrir un retour à un ordre universel équilibré et donc rassembler.

A chacun de se mettre à la baguette tel un maestro, un peintre et son pinceau,
un poète et son stylo,
aux commandes d’une belle symphonie, peinture, poésie.
De Guo Xi :
  "Un poème est une peinture invisible,
Une peinture est un poème visible. "


Comme ce Haïku de ma part :

En un poème
Chaque mot est pesé.
Qui les mesure ?
Une jolie âme.


A cette étude,
 si échanger pour certains peut être aisé,
pour d’autres il y aura la manière
confiante qui s’installe sur le moment…mais
dans la difficulté!
 C’est comme suspendre notre incrédulité,
l’espace d’un instant et œuvrer au collectif
sans se perdre dans le fusionnel.  Lèvres scellées

Comme révélatrice en cette étude,
 c’est l’occasion de se laisser parfois " aller selon ".
à des paroles engageant l'avenir,
 alors d’être un communiquant de valeur, harmonieux
et de balbutier un souffle magique en cet avenir
par un poème…….ENFIN.  Lèvres scellées



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 2 
 le: 30 Mai 2024 à 09:22:07 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


57, le vent, le doux, le pénétrant et
48, le puits.


Le vent a la manière de se modeler en toute situation et en toutes contrées,
ne dit-on pas : "la sérénité (du vent) conduit à tous les biens ".
et parfois de surgir d''un puits.

Un flux Yin accompagné d'un guide qui va étancher une soif en allant
à une source inépuisable.



https://astropalais.forumactif.com/t1384-57-la-douceur

57, contrainte, le vent, le doux, le pénétrant,
 adaptation sociale conforme ou se modeler.


Les mots : pénétration - approche en douceur - influence subtile mais profonde – modération – compréhension – non-violence.

Mais aussi :
XUN : soumis, docile, complaisant, humble. Céder, concéder.

Autres symboles :
Deux mains tendent un plateau sur lequel se trouvent placés des insignes honorifiques, des arcs, des sceptres – accepter les choses comme elles viennent et non pas comme on voudrait qu’elles soient – se soumettre car calculer ne change rien au sort.

Le Ricci : douce pénétration, moment où l’on progresse insensiblement sans aucune violence.

Le ciel antérieur du H57 est le H58 est-ce à dire que ce qui est en avant revient à l’arrière ? Une disposition légère à l’échange ouvre la porte à la bonne humeur pour rencontrer l’Être Grand, d’apporter une constance dans la réflexion.
L’Être Grand et ses conseils d’être comme l’homme qui « tombe à pic ».


De Carl Gustav Jung ; "Toutes les formes sont soumises à l’action du temps,
elles vieillissent, soufrent, s’écroulent,
 à moins qu’elles ne se métamorphosent. "


La CONTRAINTE (ou se modeler)
est un mouvement impérieux qui oblige à fléchir, une force qui s’impose du dehors
et amène à plier (se plier).
Quand des pressions s’exercent de manière répétée, elles entraînent hésitation et incertitude : le plus souvent on souffre et peine à accepter
 l’épreuve d’une contrainte.

" Cependant, ce trouble participe aussi d’un processus de régulation que rend bien le terme anglais to comply, qui signifie se conformer, s’adapter aux circonstances,
 à une règle, à une nécessité.

Si la contrainte impose le changement en effet, elle apprend aussi à l’imposer :
à modifier les contours d’une situation,
 à remodeler le passé en un sens nouveau, à actualiser la forme
 de son être-au-monde. "


En le " JUGEMENT " du livre, sont écrites quatre phrases principales :
SE MODELER
Petit favorisant
Profitable d'avoir où aller
Profitable d'aller voir quelqu'un d’envergure.


Lorsqu’il s’agit de modeler, a fortiori de SE MODELER, une intervention de type Yang, vive et rapide, est moins appropriée qu’une attitude Yin de consentement et de disponibilité.

La phrase « rien qui ne soit profitable » au 5èm trait implique de ne pas considérer le « pourquoi » mais le « comment » !
Comment accéder à profiter d’être en harmonie avec soi-même, avec autrui, l’univers.
Les différents sens de la CONTRAINTE peuvent nous apporter un éclairage :
   -  L’allégeance, l’acceptation, le consentement, l’adaptabilité, le moment où on se plie à une règle, obéit à une loi, se conforme à une obligation, consent à des conditions.
  -  Une pression répétée, une force qui s’impose de manière continue et insistante.
  -  Un rapport de force, où l’on cherche à se faire obéir, à faire plier.
  -  Le pouvoir : celui que l’on subit, celui que l’on exerce.
  -  Les efforts à déployer pour changer profondément la forme d’un dispositif.
  -  Le virage à imposer à l réalité dont j’ai hérité.
  -  L’intelligence, la capacité de comprendre une situation, la force de pénétration dans ce qui est caché.


Ce n’est pas par la fermeté mais la souplesse et la répétition patiente qu’il est possible de se vaincre soi-même ou de convaincre autrui,
 puis de faire prendre à la situation une tournure nouvelle……différente de celle que l’on avait imaginé au départ.

Hanna Moog et Karol Anthony de confirmer plusieurs idées sur ce PÉNÉTRANT : " - La « pénétration » est le mode par lequel nos pensées parviennent jusqu’au Sage, à travers la lumière, lorsque nous demandons de l’aide.

C’est aussi le mode par lequel les pensées du Sage parviennent jusqu’à nous sous la forme de prises de conscience, d’intuitions, d’illuminations de l’esprit,
et de réponses correctes aux situations urgentes.
-   C’est le mode par lequel nos pensées remontent jusqu’aux causes-racines des problèmes.
-   C’est la manière dont nos pensées communiquent avec la vérité intérieure d’autrui.
-   C’est le mode par lequel les Oui et Non intérieurs accèdent à tous les endroits de notre psychisme et de notre corps.
-   C’est la manière dont le Oui intérieur ou le Non intérieur, lorsqu’ils sont dits aux autres, sont communiqués à leur vérité intérieure.
-   C’est la manière dont le Non intérieur corrige les projections, les sorts, les flèches empoisonnées et les pensées négatives dans le domaine de la conscience, ce qui amorce la transformation de la situation.
-   C’est le mode par lequel le chi est transmis de la source cosmique jusqu’à notre cœur, afin de renouveler notre force vitale. "


Cela comporte un aspect contraignant qui peut décourager, voire provoquer des réactions d’incertitude et d’hésitation analogues à celles évoquées
pour un voyageur choisissant un chemin plutôt qu’un autre et
de faire naître, doute, peur ou culpabilité.

En ce H57, il y a tout un programme parlant d'acceptation à être modelé ou contraint,
cela est profitable.
Redoublement du trigramme Vent.
L’idée exprimée est d’entrer, de pénétrer.
Le supérieur se conforme à sa voie en donnant des ordres,
L’inférieur se conforme à la sienne avec le sourire.
Entrer en soi évite les combats intérieurs destructeurs.
Il y a avantage à entrer en gestation et accéder au retrait par le Sud-Ouest.

Ce H57 incite à réfléchir et d'user de douceur.
Nous pouvons dire qu’il agit avec un tact subtil et naturel tel un vent
qui ne doit être ni sirocco ni cyclone.

Seul dépend un but commun
nécessitant de s’adapter parfaitement à l’environnement ambiant,
 à l’instant présent, à toutes les situations qui surgissent et même dans l’adversité, les difficultés, les problèmes créés par l’usure, le temps.

L’image de l’idéogramme est d’entrer puis suivre mutuellement.
Y figurent deux sceaux, deux mains, une table.
Voilà de quoi est composée cette image qui indique
des fonctionnaires investis d’un pouvoir (les sceaux) donnant des instructions.

Claude Pipitone en son : " Yi King du thérapeute" donne un éclairage plus détaillé à cette image de deux mains qui déposent sur une table officielle,
deux sceaux de bois ou de jade , il ajoute:

" Dans l'antiquité, lors d'une cérémonie d'investiture, un sceau était remis au fonctionnaire et l'autre sceau (identique au premier) servait de preuve pour authentifier ledit fonctionnaire à une époque où les télécommunications n'existaient pas.

Le pictogramme présente ici cette idée de vérité autant que d'harmonie, de paix, de partage.
Il devient important de trouver la personne qui possède un sceau identique, celle qui me ressemble.
Le besoin de faire les choses à deux se fait sentir.
On trouve sa propre valeur à travers la relation à deux."


Ce vent répété est aussi l’image de ces rites
 qui s’insinuent dans la population.
On retrouve aussi le rite d’alliance entre humain et le divin
dans la consécration du vin par le rite de la messe.

Il y a un respect des usages, des lois !
Parfois un vent violent vient emporter les évidences et balaie les modèles.
Moment critique où les règles sont caduques,
où les barrières s’estompent.
Il y a aussi le symbole du bois, qui pénètre avec lenteur à la fois
 en la terre et en le ciel.
Il s’adapte au vent.

Le redoublement du vent en cet hexagramme permet d'être
 ni violent ni trop doux et de "coller " à la nature de ce vent
transporter, modeler. Dans la mesure où nous sommes attachés au vent et sa douceur, nous contribuons au mouvement qui soulève l’humain tout entier pour le porter vers un avenir lumineux.

D’où si nous devons nous impliquer dans un vaste projet,
il est utile d'accepter la différence (ou les différents) comme le suggère le H38,
l’hexa nucléaire "l’opposition" ou "discorde" d’où qu’elle vienne.

Étant le noyau du H57, une discorde de devenir constructive et de permettre
 de "passer" en douceur tout propos ou sujet délicat voire controversé.

Tout diplomate excelle en la matière et de n’être jamais coléreux.
«  La colère n’a pas de vraie force,
 elle se gonfle de vide. »

Sénèque.

De Jacques.E.Deschamps petite poésie dans "  64 réponses pour ouvrir sur soi
et la vie les portes de la sagesse. " Extrait de la " Douceur".

"…/…Grand vent brise le chêne et détruit les moissons,
vent léger sent les fleurs et caresse la peau.
C’est la douceur du vent qui porte sur la terre
le pollen de la fleur et son parfum subtil.

Là où l’épée se rompt sur le roc des falaises,
l’eau creuse son chemin sans violence et sans bruit.
C’est la douceur de l’eau qui façonne les berges et
le cours sinueux des rivières paisibles.

La force du bélier court souvent à l’échec,
la douceur de l’amour ouvre toutes les portes.
La rose ne peut pas abattre les murailles
mais son parfum s’envole et ignore les murs.

La douceur d’une main efface la raideur,
la douceur d’un regard efface le chagrin et
la douceur d’un mot ouvre le cœur fermé,
tout cela est aussi simple que RESPIRER. "


Ce H57, demande à se modeler, c’est aussi l’action de se plier.
Mouvement de contrainte certes sans se rebeller,
sans rechigner mais sans perdre de vue l'objectif que l’on se donne et
sans se décourager pour l'atteindre.
Après s'être plié, on se relève !

Le Vent dans la nature est ce qui courbe les êtres et pénètre l’intérieur
 des situations cachées pour en remettre la forme à jour
et le retour à l'ordre de s'établir.

Comment une telle aptitude à égaler l’action du vent, peut-elle être guidée ?
Par une invitation autour du puits H 48.
Qu’y-a-t-il à apprendre de cette plongée dans le puits ?



https://astropalais.forumactif.com/t273-48-le-puits

48, le puits, source de vie.

Le trigramme Bois soulève celui de l’Eau, c’est le puits.
Le bois pénètre au fond de l’eau et la remonte en surface.

Les mots : quête de la vérité – sagesse – vision – connaissance intuitive – retour à la source – accès au fond des choses.

Mais aussi :
Puits. En bon ordre, régulièrement. Terrain carré divisé en neuf parties égales, comme le caractère Jing.
Autres symboles :
Le puits et ses huit familles - un terrain divisé en neuf parties égales avec le puits au centre - l'espace vide autour duquel s'organise la vie - organisation, ordre et partage des taches - pénétrer, communiquer, traverser librement.

Le Ricci : le puits, moment où il faut descendre dans les profondeurs où il faut capter
 ce qui vivifie sans s’épuiser.

Le Ciel antérieur du H48 est le H19 , l’approche, une approche appropriée, aller à la source
et Carl Gustave Jung d’avoir une belle citation de ce que l’on peut faire remonter d’une source intérieur:

" De sa main m’est venu tout l’inattendu, tout le vivant.
C’est cet enfant que je sens en moi comme source éternelle de jeunesse."


Le Livre présente seulement deux hexagrammes-outils.
H48 le puits H50 le chaudron.

Succession des hexas : le H47 l’accablement ou épuisement a fait suite
à une trop grande élévation (H46) car en montant sans cesse le malheur doit nécessairement survenir…qui appelle au H48
  car la misère en haut doit retomber sur ce qui est bas
 de toutes les choses qui sont basses, aucune ne l’est autant
 que le puits et d’en affronter les profondeurs.
Comme après tout épuisement, une grande soif apaise.

Comme toute lumière doit se ressourcer,
 pas le temps pour se reposer,
 et se préparer à plonger en cette eau du puits !
Il n’y a rien à créer mais de puiser et entretenir ce puits.
Le puits est une structure collective à garder intacte comme une corne d’abondance à préserver.

En la Grande Image on lit :
"LE PUITS.
L’Être de valeur
réconforte le peuple
et l'exhorte à l'entraide.

Comme le seau de bois descend au fond du puits pour en remonter une eau roborative, l’Être de valeur pénètre le cœur du peuple et l'encourage dans ses efforts pour extraire de son environnement naturel la nourriture qu'elle recèle.

Extrait du " Classique des mutations " de Pierre Faure.

Si l'eau est au-dessus du bois, c'est un seau qui remonte du puits l'élément essentiel à la vie.
Le partage se fera en dehors du puits, cependant la source partage déjà en ce puits, son fluide.
Cependant avant de puiser à chacun d'attendre son tour pour puiser et d'occuper ce temps d'attente pour palabrer.

Ces lieux d'aller à la source sont propices à des échanges tout autre que celui de l'eau.
Eau et palabres devenant en ces puisages un potentiel qui devient source véritable,
comme sont expliqués les différents sens du puits par Pierre Faure
 en son dernier ouvrage :


Une mise en forme d'un potentiel informel, l'organisation des ressources.
Un territoire à construire, des capacités à mettre en œuvre.
Un travail en commun autour d'une source, d'un centre, d'un projet.
Un établissement de relations en vue d'un partage des tâches et des moyens.

Une communication entre les ressources internes et l'extérieur.
Un accès mutuel : comment la collectivité profite des richesses de chacun.
Une solidarité possible, nécessaire ou effective.
Un établissement de liens donnant accès à une nourriture partagée.


Carol K.Anthony et Hanna Moog apportent un plus à la phrase du livre :
" ils vont et viennent et puisent au puits ", indique que le Yi King est une source sûre de nourriture, auprès de laquelle on peut aller et venir librement.
Qu’une personne « puise au puits » dépend entièrement de son libre arbitre.
 C’est une source sûre, car y puiser requiert de
« se tourner vers l’intérieur » afin de découvrir ce qui est harmonieux et
 ce qui ne l’est pas. "


Soit on pense en sa vérité intérieure, soit en celles des traditions et
 la pensée de ses ancêtres.


Le puits symbolise plus largement le centre autour duquel se met en place un réseau de relations, de communication, de solidarité qui permet une saine circulation du vivant.

Depuis tous les temps, l’eau, c’est le sentiment d’une appartenance commune pour tous.
De plus en ce lieu, le puits où tout le monde vient y puiser son eau quotidienne,
est un centre caché qui sécrète des liens,

il y a un pouvoir manifeste avant de puiser, celui d’échanger,
on communique avec tous ceux qui viennent aussi puiser,
attendant leur tour de plonger leur seau (de bois) signe de vie.

En tout point d'eau, des personnes qui attendant leur tour,
palabrent et de communiquer sur tout et de rien, ils puisent en eux
avant même de puiser concrètement.

Rober Fisher de faire un rapprochement avec un pommier :
"Ce pommier est beau, épanoui et porte des fruits qu’il donne librement.  Il fait exactement ce que les pommiers sont supposés faire,
 il réalise son potentiel au bénéfice de tous. "


Le puits, son image est symbolisée par un treuil et son bâti.
Tout peut changer de place, excepté le puits,
le plus précieux des biens dans un village.
Une grille composée de deux traits horizontaux et deux verticaux, symbolise aussi ce H48, une division de parcelles de terrains et au milieu le puits qui ne sera plus déplacé, on peut déplacer un village mais pas le puits.
Cette division est également un partage dont la seule parcelle centrale est
réservée pour installer ce puits.

Le but du puits est d’être utile aux êtres, il détient la Source de la Vie.
Comme l’eau monte dans la plante et lui permet de se développer.
Elle s’élève cette eau de même le long du puits
pour se répandre à l’extérieur.

Ainsi la vie se propage-t-elle
au dehors tout en gardant le lien avec les profondeurs
voire même l'hérédité ?

Dans la société humaine, l’eau ne devient pas nourriture sans effort.
Le travail des hommes est nécessaire
pour que les puits soient construits
 et toutes irrigations mises en place.
Le puits est ainsi le symbole de l’organisation collective
 qui semble avoir prévalu dans l’ancienne Chine.

Marguerite de Surany en « Le perpétuel devenir » apporte un plus à ce puits : "Dans l’antiquité on s’établissait autour d’un puits et l’on partageait les lots de terrain qui l’entouraient entre huit familles.
Huit étant le nombre symbolique de l’équilibre cosmique.
[chiffre emblématique en Chine]
Le puits est le symbole de la permanence de la forme :
« on ne déplace pas le puits » et
« il ne perd pas et ne gagne rien », disent les textes.
Par contre, « le hameau ou village lui peut être déplacé »,
et voici les forces de ceux qui habitent le village d’entrer en mouvement.


De plus si les lots en un village étaient divisés en neuf parties
 (si possible égales) avec une place réservée au puits
on dit que l’ordre est respecté, la place du puits dans le village est comme sanctuarisée.

Si l’eau est donc le sentiment d’une appartenance commune –
 encore faut-il transformer cette intuition en communauté effective.
Tout pays est comme un corps dont les forces œuvrent en symbiose,
 où chaque être a sa place
en tant que source et soutien pour les autres.

Dans le Zohar, un puits alimenté par un ruisseau symbolise l’union de l’homme
 et de la femme. Le puits possède en hébreu le sens de la femme,
 d’Épouse. (Elif 42)
Le dictionnaire des symboles à propos du puits : c’est le secret, la dissimulation,
notamment celle de la vérité, dont on sait qu’elle en sort nue.


Pour résumer en ce " Jing "  le H48 d’apprendre qu’un puits bien rempli d’eau et non recouvert est l’emblème de la sincérité, la droiture et un symbole de bonheur.

Les Bambaras font du puits le symbole de la Connaissance , dont le bord est secret et la profondeur silence.

Atteindre cette source dans un but d’harmoniser une union en devenir ?
Secret et silence lors de la puisée.
En se mettant en retrait concrètement éloigné, secrètement à l’abri,
 on la  conditionne cette source.
Une méditation en est nécessaire pour connaître la nature de la source !

De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste est développé,
qu'une prospérité de paraître lorsqu'un " un puisage " voit le jour.
Agir au " bon moment " pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante.

Un symbolisme limpide est très fort évoquant le flux universel
comme en beaucoup d’autres hexagrammes, ce flux qui traverse plusieurs générations
et de puiser encore et encore plus en ce flux .
Un flux qui persiste par le même trigramme VENT à ces deux hexagrammes en un fort point d’appui de modeler, de contraindre et mieux se resourcer à ce flux .

Que dire de ces H57 et H48 et le symbolisme ?
H57 : le trigramme Vent (ou bois) est en bas comme en haut.
H48 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Eau.

Le vent de se diffuser aux alentours parfois à de grandes distances parfois langoureusement.
Nathalie Chassériau donne une belle image du H57 :

" Le vent est un transporteur, il modèle en courbant les herbes,
 il peut être très doux comme apportant aussi la tempête.
Invisible il est et ses effets se perçoivent très nettement.
Comme l’eau, il épouse les contours de ce qu’il rencontre,
 il peut s’infiltrer dans les moindres interstices.

Sans forme ni couleur, il agit sur tout ce qu’il touche, y compris sur l’humeur des êtres vivants, qu’il influence selon la façon dont il décide de se manifester :
le sirocco énerve, le mistral tonifie, la brise du soir détend et rafraîchit.

Mais le vent a un pouvoir fécondateur, bien connu de ceux qui vivent à la campagne ;
inlassablement, il transporte les graines des herbes, le pollen des fleurs , des arbres,
 les semant quand bon lui semble, là où bon lui semble….
(transportant même un sable du désert et de le déposer après avoir traversé la mer)

En ce H57  le vent a besoin de la terre, des montagnes qu'il contourne et des fleuves pour devenir couloir du vent. Il a besoin de yin où tout devient agréable à transporter.
 Il lui est nécessaire d’avoir une qualité yin qui lui apporte ce don de modeler.
Sur terre le vent prodigue la continuité du yin allègrement.
Douceur et inattendu vont très bien ensemble.

A son heure tel un vent qui se lève, l'harmonie est enclenchée,
ceci n’est possible que dans une attitude réceptive bien entendu
 car si fermé soit-on intérieurement
comment pourrions-nous alors entendre le conseil
de se fondre et en ce vent et d’aller puiser à une source infinie ?

H48 Le bois est passé sous l'eau et la remonte. Tel un arbre qui après avoir puisé l'eau par ses racines sous terre,
 il en vient à croître, l'eau devenant sève et de monter jusqu'à la surface.
Aller à la source intérieure
est un moment propice à la communication.
Le puits est un lieu où l’on palabre avant de puiser puis après la Source de se révéler. Lèvres scellées

Cette étude invite à puiser dans un potentiel sans fin.
Cela exige un travail de communication,
(le vent redoublé est un transporteur idéal)
d’échanges réguliers puisés à la source.
Nos émotions se transforment, nous ne "partons " plus au quart de tour.
Nos émotions se transforment, nous mûrissons à la source.

On en vient à apprendre à comment puiser dans l’excès de forces
unifiées- unificatrices qui s’emploient et parfois se contrarient.  Lèvres scellées

Belle manière en fait par ce puits d’approcher des capacités yin
et de ce fait se pencher sur les demandes parfois les suppliques
des uns et des autres.
A cette association voici une pensée émise:


" Ô qu'il est bon de s’approcher en toute confiance "
de la source d’abondance !

 Une abondance entre Yin et Yang produit des changements dans la façon
de communiquer.
Et la douceur peut secouer l’entendement humain et pénétrer
 (au fond d’une source)
au-delà du pensable ou conscience intuitive.  Lèvres scellées



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel. Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 29 Mai 2024 à 01:04:28 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

10, la marche rituelle (ou démarche) et
52, immobilisation, stabilité voire même méditation,
ou pause salutaire.



https://astropalais.forumactif.com/t1337-10-la-morale

10 la marche ou marche rituelle , démarche.

Lac ou Brume est surmonté du Ciel,
le supérieur et l'inférieur se conforment à
l'ordre naturel des choses.
Cela implique de reconnaître ce que nous ne pouvons
ni voir, ni percevoir, ni concevoir,
seulement par la perception des changements,
ainsi de vibrer à l’écho de ce qui ne change pas.
Paradoxalement.

Les mots : conduite – conscience de soi – progression avec prudence et sensibilité – comportement correct – action responsable.

Mais aussi :
Soulier. Marcher, marcher sur les pas de quelqu’un. Bonheur, chance. Accomplir, pratiquer. Rite. Conduite.

Autres symboles : chaussure – marcher – revenir au corps – acte sexuel – rituel – rituel de régénération du corps – ne pas s’arrêter.

Le Ricci : marche périlleuse, moment où l’on conjure les dangers
Le ciel antérieur du H10 est le H4 le jeune ignorant ou folie juvénile.
C’est normal qu’un jeune novice d’être sourd sinon obtus, dépasse ses peurs,
des faux-fuyants, son insouciance…….quoi de plus normal que de marcher,
droit ou maladroitement sur la queue d’un Tigre !


  " Le destin d’un homme se reconnaît à sa marche. "
Jean Lévi.
Le nom de cette figure signifie à la fois chaussure et rite.
Ce qui me fait écrire que fondamentalement il y a deux façons
 de se conduire dans la vie :
 l’une provient de l’égo,
l’autre de ce qui est essentiel.

Tout est donc dans la marche avec un conseil d'importance à lire plus tard :
" une marche sur la queue du tigre, animal royal. "

Si acquérir une conscience intérieure, se centrer et intégrer
ce qui rend apte à agir en fonction de l’essence ,
nécessite parfois
l’effort de tout une vie........un destin,
l’hexagramme de " la marche " traduit une situation
 dans laquelle la différence entre ces deux modes intérieur extérieur
 est perceptible.

C’est aussi ce que nous retrouvons dans l’image du caractère chinois,
 un homme qui suit son chemin,
et se trouve devant plusieurs voies possibles,
dont une seule doit être choisie.
Il s’agit donc de  "bien choisir son chemin ",
le cours de la vie étant l'enjeu...…d’une destinée !


Les deux trigrammes en bas la Brume (du lac) et le Ciel si haut.
Brouillard et ciel, légèreté de la brume et fermeté du ciel, flou du brouillard et clarté du ciel voici, il n’en fallait pas autant pour se mettre en chemin.

Les voiles incertains de la brume commandent-ils au souffle continu du ciel ?

Alors que le ciel éclaire un chemin,
le brouillard par contre de l’obscurcir.
Notre démarche sera d’y voir plus clair et évidement d’emprunter le bon chemin.[/u]

Il est dit : implacable, le ciel ordonne et suit son cours,
peu enclin à s’attarder sur ce qui musarde ou le freine.
Vive et légère, la brume entête et séduit,
comme une parole qui insinue ou insiste, et finirait par l’emporter.

L’Être de valeur ne mêle pas le flou du brouillard à la clarté du ciel.
Si légitime que soit le désir de s’élever, il reste conscient de l’inconstance humaine,
ne nourrit pas lui-même de prétentions exagérées, et veille à ce que l’on tienne compte des hiérarchies. Pour se faire un guide, d’expliquer la nécessité qu’en pareille  " marche "
 d’être en symbiose avec la nature, être à son écoute puis s’entendre avec elle.
Et ne plus marcher, faire pause.


Donc d’un côté, une rigueur qui peut être cruelle,
de l’autre une insouciance qui frôle l’arrogance :
 une telle rencontre appelle à s’entourer de précautions d’où une démarche responsable.
Car attention !
MARCHER sur la queue du tigre
Sans qu’il morde l’homme : essor.


Le tigre enseigne le respect.
Qui se trouve amené à côtoyer cette force supérieure
 doit être conscient du risque qu’il encourt :
 l’expression marcher sur la queue du tigre a pour sens braver le danger.

S’agit-il pour autant cesser toute marche en avant ?
Non, seulement de trouver le moyen d’avancer sans dommage.

Une inconduite risquant d’entraîner des conséquences plutôt funestes !
L’être humain n’a pas toujours conscience de cacher lui-même en son for intérieur
une force du même acabit qu’un tigre et hélas bien moins maîtrisée.

Il est donc impératif d’adopter une marche rituelle, calme, un sang-froid sans égal,
ainsi la marche devient prudente, souple et d’avoir un regard perçant tel celui
du royal animal et la nature de devenir un bien indispensable à tout humain en marche.

L’idéogramme signifie aussi décider, régler, prendre des mesures.
  C’est l’autre tentation à laquelle il faut résister,
 celle de vouloir s’affirmer brutalement sans tenir compte
du contexte ou des usages,
 alors qu’il s’agit d’avancer sans se raidir en veillant à conserver l’attitude harmonieuse requise.

Car si nous nous approchons du Ciel,
cela ne doit pas se faire de manière désinvolte mais
 en respectant les rituels.
On n’approche pas impunément la puissance du Ciel.
On n’éveille pas ingénument le tigre en soi.

Tutoyer la souveraineté exige acuité et souplesse,
seul l’Être grand
 sait transformer l’aspiration en véritable vouloir,
dès lors il sait qu’en l’ère de s’accorder entre tous les " marcheurs "
il est bon de trouver son chemin dans " la complexité labyrinthique du monde horizontal " comme le dit James Hillman.

 Quel guide pour nous emmener vers plus d’authenticité ?
Un merveilleux guide pour une pause salutaire H52.




https://astropalais.forumactif.com/t1379-52-le-calme

52, immobilisation, stabilité voire même méditation,
ou pause salutaire.


Est répété le trigramme Montagne.
 L’arrêt répété deux fois indique un repos par la nature même des choses, et l’on ajoute :
la voie de l’arrêt dépend essentiellement du moment.


Les mots : méditation – renouvellement automatique – sang-froid – détachement – acceptation de soi – équanimité – sérénité.

Mais aussi:
Refuser d'avancer, résister.
Prononcé au troisième ton chinois : Ferme, solide, dur, inébranlable, franc, droit, simple dans sa mise.

Autres symboles :
Arrêt – cesser d’avancer à l’issue d’une prise de conscience – l’être en marche se retourne et regarde – se tenir immobile – se détourner – stabiliser et prendre appui sur…

Ricci : Stabilité, moment où s’affirme la continuité dans le repos comme dans le mouvement.

Le Ciel antérieur du H52 est le H51, l’éveilleur qui après son " coup de tonnerre" une période de calme devient toute naturelle.
 
De François Cheng.
"Le vrai silence vient au bout des mots,
mais les mots justes ne naissent qu’au sein du silence. "


Fermeté et droiture sont associés à cet hexa avec cette sentence :
 "  L’homme ferme et droit s’ignore lui-même,
et ne tient aucun compte des à-côtés dans ses actes. "


Pour aller à l’essentiel, c'est être constant dans la maîtrise de soi,
 cela réclame de se reposer
avant de se mettre en mouvement (surtout si une retraite est en jeu)
mais rien ne doit être définitif.

Le Ciel en trigramme supérieur au-dessus de la Montagne donnait : le Retrait H33, un repli nécessaire, ici la Montagne prend la place du Ciel et de s'imposer comme de dire
"je suis l'abri idéal afin de méditer " et donc pas besoin de se replier
plutôt au grand jour d'entrer dans le recueillement !

Et la première étape d’une stabilisation
est l’arrêt par la méditation qui n’est pas forcément une affaire sérieuse,
 difficile à gérer ; elle est au contraire,
aussi naturelle que la respiration et aussi vivifiante
 que l’air frais de la montagne.

Ce n’est pas de l’ascétisme pur et dur réclamé en ce H52,
 mais un repos, une pause bien légitime
face aux événements comme un grand ou petit voyage.

Souvent les ermites vont dans la montagne pour s’isoler et méditer
 car ils voient en elle une force silencieuse qui soutient,
 rassemble et concentre les forces.
La montagne qui symbolise la fermeté qui empêche, arrête, met à l’écart ce qui divise,
et la rigueur de tenir en respect les perturbations.

Voici une précision capitale apportée par Nathalie Chassériau en ce H52 :
"Faire une pause salutaire, c’est aussi vous efforcer de limiter vos pensées à la situation telle qu’elle se configure ici et maintenant,
 en cessant de ressasser les expériences passées ou de faire des spéculations hasardeuses sur ce qui pourrait arriver.

Il faut stopper le bavardage intérieur, qui caractérise souvent les moments de stress et
 consiste à tourner mentalement en rond ,
en revenant constamment sur les mêmes raisonnements stériles,
les mêmes attentes et les mêmes craintes,
et nullement avancer d’un pas dans la recherche d’une solution.

L’INSTANT présent recèle beaucoup plus que ce que nous percevons la plupart du temps.
Mais pour être à même de capter les possibilités qu’il nous offre,
 il faut commencer par se détendre."


Non seulement on garde le calme que l’on a installé à l’intérieur mais on imprègne l’environnement :
 on peut intervenir dans le monde sans se laisser troubler,
avoir le geste sûr et la parole cohérente.
Parfois dit-on la nuit porte conseil, les montagnes aussi.  Lèvres scellées

" L’idéogramme chinois représente un immense œil au-dessus d’un être humain.
Or, le mouvement de ce dernier est inversé. L’ensemble exprime donc une prise de conscience provoquant un arrêt."

Nous dit Dominique Bonpaix en son " Yi Jing pour les nuls ".

Et ce qui permet cet arrêt, c’est la rigueur, et le retour à soi.
D’autant plus que s’entraîner à accomplir (même dans les petites actions) nécessite une bonne réflexion,
 une étude de la faisabilité de comment renverser une discorde sans risque.
Une méditation opportune envers un guide met l'accent sur une séparation de points de vues divergents.

Autre idée à partager, celle de Claude Pipitone en son livre :
" Le Yi King du thérapeute ".
  C’est un grand œil qui se retourne pour regarder.
La vue se donne alors soit derrière lui, soit à l’intérieur de lui.
C’est le pictogramme par excellence de la méditation qui permet à l’œil interne
 de se manifester.

 Comme le signifiait le maître soufi Rùmi :
"Deviens vision, perds la tête, décapite-toi. "
Est-ce décapiter l’ego ?

Et pour image une dernière citation de Zhong Yong XIV. :

 "  L’homme de bien se conduit selon la place où il se trouve
sans rien désirer en dehors…[…]
 Rien ne pénètre en lui au point
qu’il ne se trouverait plus lui-même."
et, "Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance. "

J’ajoute telle est l’action d’une montagne qui apaise, stabilise…
calme, arrivé à son sommet.


Le livre des transformations est si changeant...
-   la montagne et son assise pour y méditer,
 autant de subtilités pour bénéficier d’arguments utiles
plus à favoriser une détente que d’amplifier une éventuelle discorde en famille.

Toutes méditations apportent un bienfait et permettent à quiconque d’accueillir
ce qui vient.
Le H52, est tout indiqué pour réfléchir à comment accroître une élévation de VUE pour marcher,
en ne marchant plus comme avant.
Carol Anthony et Hanna Moog en leur Yi King Oracle de la Voie du Cosmos
indiquent :
" La méditation du Yi King est un exercice qui permet à une personne de découvrir
 ce qui la préoccupe le plus. Lèvres scellées
L’objectif est de l’amener à considérer ses préoccupations à la lumière
de sa vérité intérieure. "
Lèvres scellées

Le symbolisme des trigrammes.
H10 : le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H52 : le trigramme Montagne est en bas comme en haut.

H10 : La brume de rester en bas de l’hexa, le ciel est à sa place, très haut.
Une force de persuasion est opportune comme la brume d’un étang va entourer
les rives de façon paisible, une endurance sans égale puisque le ciel pourvoit à cette constance !

La brume a un rôle déterminant, découvrir des espaces nouveaux et
 d’entreprendre la marche du " ciel "
promettant la découverte d’autres horizons, d'autres situations et
de pénétrer dans la mémoire (pourquoi pas d’un ou de plusieurs karmas).

H52 : Une terre sur une autre terre, c’est une montagne se dressant et
 d’être un promontoire.
En ce sommet un grand œil se retourne pour regarder,
la vue se donne alors soit derrière lui, soit à l’intérieur de lui.
Vaste panoramique pour méditer ! Il n’erre plus il sait
où son ŒIL doit l’emmener.

A défaut d’un troisième œil, de lire cette citation de François Cheng :
" Le vrai silence vient au bout des mots,
mais les mots justes ne naissent qu’au sein du silence. "

Et de Abd-Allah Ibn Mukaffa.
 " La condition souveraine du savoir est le silence. "

Ainsi sortir d’une discorde aisément.
   
Le plus significatif des six traits est le quatrième où
L’ON MARCHE sur la queue du tigre.
La panique alerte, elle est finalement faste.

 Comment est-ce possible ?

Si la puissance était si redoutée des anciens Chinois, cette puissance était placée
 dans les tombes par l’effigie du tigre et de protéger les défunts que
pour garder les vivants à distance.

Plus de panique mais de provoquer une heureuse et
rapide prise de conscience.
Même si le cœur bat la chamade, on reprend ses esprits et de se replacer
 dans une marche plus respectable, on apporte une certaine déférence à l’animal.

Dès lors afin de ne pas défendre seul, âprement son point de vue de marcher
 selon son désir, on décide " une marche à plusieurs."
On ne mène pas une marche sur la queue d’un tigre
si l’on n’est pas un peu tigre soi-même.

Ce qui fait dire à C.G. Jung dans « la Réalité de l’âme »
" devenir un homme entièrement unifié. "
Il n’écrit pas le mot tigre..
Cheminer seul, s’armer d’un courage exceptionnel,
c’est un tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers,
le lâcher-prise est la condition d’une marche rituelle et pérenne.

Une agréable prise de conscience de survenir,
d’où une première réflexion de ne pas trop s’emballer en propos décousus.
On se dit : STOP ! Lèvres scellées

En toute marche qui débute, n’avait-il pas été produit un avertissement
à ne pas marcher sur la queue du tigre ?
Et d’être conseillé de marcher sans déclencher le courroux du Tigre.

L’idéogramme chinois représente un pied qui ne va pas au-delà de la limite
mais s’arrête à l’endroit correct.
 Et ce qui permet c’est arrêt, c’est la rigueur, et le retour à soi.
Et pour image une citation de Zhong Yong XIV. :


"  L’homme de bien se conduit selon la place
où il se trouve sans rien désirer en dehors…[…]
 Rien ne pénètre en lui au point
qu’il ne se trouverait plus lui-même. "


Belles réflexions pour tous, marcher ou faire pause ?
face à une démarche qui parfois nous dépasse.
Cependant des atouts manifestes sont à nos côtés :
délicatesse, écoute, et prudence tout cela par la pratique
 d’une méditation toute yin.


Tout Être de valeur possède ce savoir
d’entamer une marche harmonieuse,
simple, subtile, nouvelle de naître.
Résultante agréable de s’être entendu
auparavant avec un Tigre en pleine montagne.




Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

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