Bienvenue, Invité. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
29 Mai 2024 à 07:48:52

Izazen  |  Messages récents
Pages: [1] 2 3 ... 10

 1 
 le: Aujourd'hui à 01:04:28 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

10, la marche rituelle (ou démarche) et
52, immobilisation, stabilité voire même méditation,
ou pause salutaire.



https://astropalais.forumactif.com/t1337-10-la-morale

10 la marche ou marche rituelle , démarche.

Lac ou Brume est surmonté du Ciel,
le supérieur et l'inférieur se conforment à
l'ordre naturel des choses.
Cela implique de reconnaître ce que nous ne pouvons
ni voir, ni percevoir, ni concevoir,
seulement par la perception des changements,
ainsi de vibrer à l’écho de ce qui ne change pas.
Paradoxalement.

Les mots : conduite – conscience de soi – progression avec prudence et sensibilité – comportement correct – action responsable.

Mais aussi :
Soulier. Marcher, marcher sur les pas de quelqu’un. Bonheur, chance. Accomplir, pratiquer. Rite. Conduite.

Autres symboles : chaussure – marcher – revenir au corps – acte sexuel – rituel – rituel de régénération du corps – ne pas s’arrêter.

Le Ricci : marche périlleuse, moment où l’on conjure les dangers
Le ciel antérieur du H10 est le H4 le jeune ignorant ou folie juvénile.
C’est normal qu’un jeune novice d’être sourd sinon obtus, dépasse ses peurs,
des faux-fuyants, son insouciance…….quoi de plus normal que de marcher,
droit ou maladroitement sur la queue d’un Tigre !


  " Le destin d’un homme se reconnaît à sa marche. "
Jean Lévi.
Le nom de cette figure signifie à la fois chaussure et rite.
Ce qui me fait écrire que fondamentalement il y a deux façons
 de se conduire dans la vie :
 l’une provient de l’égo,
l’autre de ce qui est essentiel.

Tout est donc dans la marche avec un conseil d'importance à lire plus tard :
" une marche sur la queue du tigre, animal royal. "

Si acquérir une conscience intérieure, se centrer et intégrer
ce qui rend apte à agir en fonction de l’essence ,
nécessite parfois
l’effort de tout une vie........un destin,
l’hexagramme de " la marche " traduit une situation
 dans laquelle la différence entre ces deux modes intérieur extérieur
 est perceptible.

C’est aussi ce que nous retrouvons dans l’image du caractère chinois,
 un homme qui suit son chemin,
et se trouve devant plusieurs voies possibles,
dont une seule doit être choisie.
Il s’agit donc de  "bien choisir son chemin ",
le cours de la vie étant l'enjeu...…d’une destinée !


Les deux trigrammes en bas la Brume (du lac) et le Ciel si haut.
Brouillard et ciel, légèreté de la brume et fermeté du ciel, flou du brouillard et clarté du ciel voici, il n’en fallait pas autant pour se mettre en chemin.

Les voiles incertains de la brume commandent-ils au souffle continu du ciel ?

Alors que le ciel éclaire un chemin,
le brouillard par contre de l’obscurcir.
Notre démarche sera d’y voir plus clair et évidement d’emprunter le bon chemin.[/u]

Il est dit : implacable, le ciel ordonne et suit son cours,
peu enclin à s’attarder sur ce qui musarde ou le freine.
Vive et légère, la brume entête et séduit,
comme une parole qui insinue ou insiste, et finirait par l’emporter.

L’Être de valeur ne mêle pas le flou du brouillard à la clarté du ciel.
Si légitime que soit le désir de s’élever, il reste conscient de l’inconstance humaine,
ne nourrit pas lui-même de prétentions exagérées, et veille à ce que l’on tienne compte des hiérarchies. Pour se faire un guide, d’expliquer la nécessité qu’en pareille  " marche "
 d’être en symbiose avec la nature, être à son écoute puis s’entendre avec elle.
Et ne plus marcher, faire pause.


Donc d’un côté, une rigueur qui peut être cruelle,
de l’autre une insouciance qui frôle l’arrogance :
 une telle rencontre appelle à s’entourer de précautions d’où une démarche responsable.
Car attention !
MARCHER sur la queue du tigre
Sans qu’il morde l’homme : essor.


Le tigre enseigne le respect.
Qui se trouve amené à côtoyer cette force supérieure
 doit être conscient du risque qu’il encourt :
 l’expression marcher sur la queue du tigre a pour sens braver le danger.

S’agit-il pour autant cesser toute marche en avant ?
Non, seulement de trouver le moyen d’avancer sans dommage.

Une inconduite risquant d’entraîner des conséquences plutôt funestes !
L’être humain n’a pas toujours conscience de cacher lui-même en son for intérieur
une force du même acabit qu’un tigre et hélas bien moins maîtrisée.

Il est donc impératif d’adopter une marche rituelle, calme, un sang-froid sans égal,
ainsi la marche devient prudente, souple et d’avoir un regard perçant tel celui
du royal animal et la nature de devenir un bien indispensable à tout humain en marche.

L’idéogramme signifie aussi décider, régler, prendre des mesures.
  C’est l’autre tentation à laquelle il faut résister,
 celle de vouloir s’affirmer brutalement sans tenir compte
du contexte ou des usages,
 alors qu’il s’agit d’avancer sans se raidir en veillant à conserver l’attitude harmonieuse requise.

Car si nous nous approchons du Ciel,
cela ne doit pas se faire de manière désinvolte mais
 en respectant les rituels.
On n’approche pas impunément la puissance du Ciel.
On n’éveille pas ingénument le tigre en soi.

Tutoyer la souveraineté exige acuité et souplesse,
seul l’Être grand
 sait transformer l’aspiration en véritable vouloir,
dès lors il sait qu’en l’ère de s’accorder entre tous les " marcheurs "
il est bon de trouver son chemin dans " la complexité labyrinthique du monde horizontal " comme le dit James Hillman.

 Quel guide pour nous emmener vers plus d’authenticité ?
Un merveilleux guide pour une pause salutaire H52.




https://astropalais.forumactif.com/t1379-52-le-calme

52, immobilisation, stabilité voire même méditation,
ou pause salutaire.


Est répété le trigramme Montagne.
 L’arrêt répété deux fois indique un repos par la nature même des choses, et l’on ajoute :
la voie de l’arrêt dépend essentiellement du moment.


Les mots : méditation – renouvellement automatique – sang-froid – détachement – acceptation de soi – équanimité – sérénité.

Mais aussi:
Refuser d'avancer, résister.
Prononcé au troisième ton chinois : Ferme, solide, dur, inébranlable, franc, droit, simple dans sa mise.

Autres symboles :
Arrêt – cesser d’avancer à l’issue d’une prise de conscience – l’être en marche se retourne et regarde – se tenir immobile – se détourner – stabiliser et prendre appui sur…

Ricci : Stabilité, moment où s’affirme la continuité dans le repos comme dans le mouvement.

Le Ciel antérieur du H52 est le H51, l’éveilleur qui après son " coup de tonnerre" une période de calme devient toute naturelle.
 
De François Cheng.
"Le vrai silence vient au bout des mots,
mais les mots justes ne naissent qu’au sein du silence. "


Fermeté et droiture sont associés à cet hexa avec cette sentence :
 "  L’homme ferme et droit s’ignore lui-même,
et ne tient aucun compte des à-côtés dans ses actes. "


Pour aller à l’essentiel, c'est être constant dans la maîtrise de soi,
 cela réclame de se reposer
avant de se mettre en mouvement (surtout si une retraite est en jeu)
mais rien ne doit être définitif.

Le Ciel en trigramme supérieur au-dessus de la Montagne donnait : le Retrait H33, un repli nécessaire, ici la Montagne prend la place du Ciel et de s'imposer comme de dire
"je suis l'abri idéal afin de méditer " et donc pas besoin de se replier
plutôt au grand jour d'entrer dans le recueillement !

Et la première étape d’une stabilisation
est l’arrêt par la méditation qui n’est pas forcément une affaire sérieuse,
 difficile à gérer ; elle est au contraire,
aussi naturelle que la respiration et aussi vivifiante
 que l’air frais de la montagne.

Ce n’est pas de l’ascétisme pur et dur réclamé en ce H52,
 mais un repos, une pause bien légitime
face aux événements comme un grand ou petit voyage.

Souvent les ermites vont dans la montagne pour s’isoler et méditer
 car ils voient en elle une force silencieuse qui soutient,
 rassemble et concentre les forces.
La montagne qui symbolise la fermeté qui empêche, arrête, met à l’écart ce qui divise,
et la rigueur de tenir en respect les perturbations.

Voici une précision capitale apportée par Nathalie Chassériau en ce H52 :
"Faire une pause salutaire, c’est aussi vous efforcer de limiter vos pensées à la situation telle qu’elle se configure ici et maintenant,
 en cessant de ressasser les expériences passées ou de faire des spéculations hasardeuses sur ce qui pourrait arriver.

Il faut stopper le bavardage intérieur, qui caractérise souvent les moments de stress et
 consiste à tourner mentalement en rond ,
en revenant constamment sur les mêmes raisonnements stériles,
les mêmes attentes et les mêmes craintes,
et nullement avancer d’un pas dans la recherche d’une solution.

L’INSTANT présent recèle beaucoup plus que ce que nous percevons la plupart du temps.
Mais pour être à même de capter les possibilités qu’il nous offre,
 il faut commencer par se détendre."


Non seulement on garde le calme que l’on a installé à l’intérieur mais on imprègne l’environnement :
 on peut intervenir dans le monde sans se laisser troubler,
avoir le geste sûr et la parole cohérente.
Parfois dit-on la nuit porte conseil, les montagnes aussi.  Lèvres scellées

" L’idéogramme chinois représente un immense œil au-dessus d’un être humain.
Or, le mouvement de ce dernier est inversé. L’ensemble exprime donc une prise de conscience provoquant un arrêt."

Nous dit Dominique Bonpaix en son " Yi Jing pour les nuls ".

Et ce qui permet cet arrêt, c’est la rigueur, et le retour à soi.
D’autant plus que s’entraîner à accomplir (même dans les petites actions) nécessite une bonne réflexion,
 une étude de la faisabilité de comment renverser une discorde sans risque.
Une méditation opportune envers un guide met l'accent sur une séparation de points de vues divergents.

Autre idée à partager, celle de Claude Pipitone en son livre :
" Le Yi King du thérapeute ".
  C’est un grand œil qui se retourne pour regarder.
La vue se donne alors soit derrière lui, soit à l’intérieur de lui.
C’est le pictogramme par excellence de la méditation qui permet à l’œil interne
 de se manifester.

 Comme le signifiait le maître soufi Rùmi :
"Deviens vision, perds la tête, décapite-toi. "
Est-ce décapiter l’ego ?

Et pour image une dernière citation de Zhong Yong XIV. :

 "  L’homme de bien se conduit selon la place où il se trouve
sans rien désirer en dehors…[…]
 Rien ne pénètre en lui au point
qu’il ne se trouverait plus lui-même."
et, "Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance. "

J’ajoute telle est l’action d’une montagne qui apaise, stabilise…
calme, arrivé à son sommet.


Le livre des transformations est si changeant...
-   la montagne et son assise pour y méditer,
 autant de subtilités pour bénéficier d’arguments utiles
plus à favoriser une détente que d’amplifier une éventuelle discorde en famille.

Toutes méditations apportent un bienfait et permettent à quiconque d’accueillir
ce qui vient.
Le H52, est tout indiqué pour réfléchir à comment accroître une élévation de VUE pour marcher,
en ne marchant plus comme avant.
Carol Anthony et Hanna Moog en leur Yi King Oracle de la Voie du Cosmos
indiquent :
" La méditation du Yi King est un exercice qui permet à une personne de découvrir
 ce qui la préoccupe le plus. Lèvres scellées
L’objectif est de l’amener à considérer ses préoccupations à la lumière
de sa vérité intérieure. "
Lèvres scellées

Le symbolisme des trigrammes.
H10 : le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H52 : le trigramme Montagne est en bas comme en haut.

H10 : La brume de rester en bas de l’hexa, le ciel est à sa place, très haut.
Une force de persuasion est opportune comme la brume d’un étang va entourer
les rives de façon paisible, une endurance sans égale puisque le ciel pourvoit à cette constance !

La brume a un rôle déterminant, découvrir des espaces nouveaux et
 d’entreprendre la marche du " ciel "
promettant la découverte d’autres horizons, d'autres situations et
de pénétrer dans la mémoire (pourquoi pas d’un ou de plusieurs karmas).

H52 : Une terre sur une autre terre, c’est une montagne se dressant et
 d’être un promontoire.
En ce sommet un grand œil se retourne pour regarder,
la vue se donne alors soit derrière lui, soit à l’intérieur de lui.
Vaste panoramique pour méditer ! Il n’erre plus il sait
où son ŒIL doit l’emmener.

A défaut d’un troisième œil, de lire cette citation de François Cheng :
" Le vrai silence vient au bout des mots,
mais les mots justes ne naissent qu’au sein du silence. "

Et de Abd-Allah Ibn Mukaffa.
 " La condition souveraine du savoir est le silence. "

Ainsi sortir d’une discorde aisément.
   
Le plus significatif des six traits est le quatrième où
L’ON MARCHE sur la queue du tigre.
La panique alerte, elle est finalement faste.

 Comment est-ce possible ?

Si la puissance était si redoutée des anciens Chinois, cette puissance était placée
 dans les tombes par l’effigie du tigre et de protéger les défunts que
pour garder les vivants à distance.

Plus de panique mais de provoquer une heureuse et
rapide prise de conscience.
Même si le cœur bat la chamade, on reprend ses esprits et de se replacer
 dans une marche plus respectable, on apporte une certaine déférence à l’animal.

Dès lors afin de ne pas défendre seul, âprement son point de vue de marcher
 selon son désir, on décide " une marche à plusieurs."
On ne mène pas une marche sur la queue d’un tigre
si l’on n’est pas un peu tigre soi-même.

Ce qui fait dire à C.G. Jung dans « la Réalité de l’âme »
" devenir un homme entièrement unifié. "
Il n’écrit pas le mot tigre..
Cheminer seul, s’armer d’un courage exceptionnel,
c’est un tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers,
le lâcher-prise est la condition d’une marche rituelle et pérenne.

Une agréable prise de conscience de survenir,
d’où une première réflexion de ne pas trop s’emballer en propos décousus.
On se dit : STOP ! Lèvres scellées

En toute marche qui débute, n’avait-il pas été produit un avertissement
à ne pas marcher sur la queue du tigre ?
Et d’être conseillé de marcher sans déclencher le courroux du Tigre.

L’idéogramme chinois représente un pied qui ne va pas au-delà de la limite
mais s’arrête à l’endroit correct.
 Et ce qui permet c’est arrêt, c’est la rigueur, et le retour à soi.
Et pour image une citation de Zhong Yong XIV. :


"  L’homme de bien se conduit selon la place
où il se trouve sans rien désirer en dehors…[…]
 Rien ne pénètre en lui au point
qu’il ne se trouverait plus lui-même. "


Belles réflexions pour tous, marcher ou faire pause ?
face à une démarche qui parfois nous dépasse.
Cependant des atouts manifestes sont à nos côtés :
délicatesse, écoute, et prudence tout cela par la pratique
 d’une méditation toute yin.


Tout Être de valeur possède ce savoir
d’entamer une marche harmonieuse,
simple, subtile, nouvelle de naître.
Résultante agréable de s’être entendu
auparavant avec un Tigre en pleine montagne.




Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 2 
 le: Aujourd'hui à 00:07:47 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

H41, diminuer ou décroître avec
la nécessité du retrait stratégique ou faire retraite et méditer H33.



https://astropalais.forumactif.com/t1368-41-le-juste-equilibre

  Le 41, diminuer ou diminution, décroissance et amoindrissement, décanter, retenue ou réserve.

Le trigramme Brume (du lac) est surmonté du trigramme Montagne.
Si la montagne est élevée et le lac profond, la voie de la " diminution "
demande confiance et sincérité.

Les mots : déclin – réduction – frugalité – contraction – lâcher prise – moins égale plus -  ingéniosité – sacrifice.

Mais aussi :
Diminuer, amoindrir, décroître, abaisser, affaiblir, etc.

Autres symboles :
La main renverse le vase afin que son contenu s’écoule – extraire du vase, du chaudron – abaisser – diminution – concentration – distillation – affaiblir.

Le Ricci : diminution, moment où ce qui est en bas,
 en décroissant, favorise le progrès de ce qui est en haut.

Le ciel antérieur du H41 est le H40 LA DÉLIVRANCE ou libération.
C’est un grand lâcher-prise qui permet de se dire de diminuer.
Se diminuer c’est avant tout de se libérer des tensions qui font d’hésiter à se diminuer. On plonge tout de go par une résolution, une décision.
Et oui répandre des cauris c’est les lâcher avec conviction.


La diminution est parfois naturelle, parfois volontaire et imposée par les circonstances, quelque fois par le fait d'une maladie.
Quel drôle de guide qui en fait veut amoindrir, réduire, diminuer tout dynamisme yin,
l’image de ce H41 est révélatrice.

Description du pictogramme chinois.
Une main très active dite " agissante "
 (car avec tous ses doigts),
puis à gauche de l’idéogramme une bouche (ou vase)
au dessus d'une ouverture (en haut à droite)
par où s’écoulent des choses précieuses des coquillages
(en Chine antique des cauris servaient de monnaie et d’échanges).
Ici ce sont des paroles de sagesse qui réconfortent tant par les mains que la parole.

L’humilité est une parole discrète qui se délivre avec déférence.

Il y a une analogie avec l’arcane majeur 12 du Tarot, le Pendu.
Le Pendu est devenu Magicien et laisse échapper des pièces d’argent
d’une bourse bleu clair (yin)
 et de la bourse rose (yang) des pièces d’or.
Si l’homme a grimpé les six niveaux de l’arbre, il dut apprendre à les connaître :
 physique-matériel, végétatif, animal, mental, causal et le sixième, purement spirituel.
Or, à ce sixième degré, l’homme n’a plus de volonté personnelle, il agit selon
une volonté divine, dans le sens de « cachée. »
Et grâce à sa position inversée, les trésors amassés s’échappent des deux bourses afin que d’autres puissent en profiter.

La retenue ou réserve en ce H41, n’ont de sens qu’au moment où elles servent,
et où les ressources préservées sont distribuées, réparties, partagées.
En temps de disette, offrir un bol de riz, si tu n’as rien d’autre,
c’est déjà bon signe.
Le sage modère justement son appétit, et contient son mécontentement,
avec retenue.

" Cette main tente de toutes ses forces de retenir de tous ses doigts la fortune,
qui s’échappe, et ainsi diminue.
Une main retient quelque menue monnaie,
main tendue, comme un appel à l’aide,
ainsi faire contre mauvaise fortune,
bon cœur. "
Paco Alpî et Alain Constantin en  la version :
" Le Mémoire de la Mue. "

C'est encore un appel à agir mais de manière souple
par des paroles modérées.
On ne harangue pas une foule pour la précipiter
dans le chaos, mais des paroles appropriées font leur chemin utile
pour engager une transformation réfléchie.

Cette ouverture par où s’écoule des choses précieuses
serait un vase sacrificiel surmonté de son ouverture.
Idée de voir ce qu’il y a dedans.
Des cauris (coquillages) s’échappent selon une version et de l’autre c'est un ensemble signifiant l’effort pour renverser le vase dont le contenu est précieux.
L’hexagramme a pour sens les mots
"réfréner, réprimer, réserver, préserver".

Ce H41 est à même d'aider " encore "
 à communiquer par des paroles de paix,
mesurées sans s’y accrocher mais de s’accrocher au présent.

Par l’exploitation du Yin, c’est œuvrer au rééquilibrage parfaitement symbolisé dans le texte de cette figure par le nombre deux.
Le deux est le nombre Yin par excellence, le partenaire du un,
qui vient mettre un holà à son omnipotence et rappeler la complémentarité indispensable au fonctionnement du vivant.

C’est comprendre les bienfaits qu’apporte
toujours un lâcher prise  Lèvres scellées
en pareille situation ! Une belle décantation a lieu.

 Le lâcher prise peut rafraîchir une vision d’ensemble
de toute évolution à envisager cela allège le cœur. Lèvres scellées

" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance et
 non en plein désarroi. "


La vie devient une opportunité de découvrir un sens caché en soi,
 on parvient à s'approcher de ce que vit en tout chaman qui s'ignore.
Comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan
 avec un art de s’accorder aux mouvements de l’univers…
c’est la condition d’une croissance pérenne.
Le Ciel d'y pourvoir par une bienveillance.

Précieuse est l’action de se préparer à sauter de niveau,
on se laisse parfois à engager sur une moindre échelle,
des paroles sur l'avenir.
Développer par la parole un art de la modération permet
d’épanouir au mieux de nouveaux talents qui viennent à point nommé.

J’ajoute de satisfaire avec subtilité, intelligence et responsabilité,
un moment de partage harmonieux.

C’est une dynamique ininterrompue et équilibrée de changements
dont la fonction consiste à réduire les excès et combler les vides.
Avec cette allégorie : aplanir les montagnes, remplir les vallées.
" Qui est dans la diminution augmentera,
qui est dans l’augmentation diminuera."
Lit-on dans le Tao Te King.

Le H41 aide encore à communiquer par des paroles mesurées, des discernements subtils provenant d'une méditation et pourquoi pas avec les conseils du guide.

"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance".
" On décide un changement, se diminuer. "Kong Yinqda auteur du VII siècle d’avancer : " Lorsqu’un individu placé dans une postition élevée est cependant capable de se restreindre et de se diminuer lui-même, personne dans le monde ne manquera
 de venir à lui et de l’augmenter. "


Et tout dépend de ne pas se croire invincible et de
 se tenir en toutes circonstances.
C’est cela que de faire vivre ce Yin-Yang en soi,
on découvre petit à petit le devenir.
Aussi sachant que tout évolue comme il se doit,
de manière parfaite comme imparfaite
les forces font reprendre progressivement
confiance dans le dépassement des difficultés.

Voici un petit exercice bien simple à faire en un lieu élevé par exemple
 une colline, une montagne ou la tour Eiffel, s’allonger :
" En vous asseyant dans le silence et d’être à son écoute, détendu et confortable,
observant simplement votre respiration et vos pensées,
 vous pouvez videz votre esprit des tensions qui affectent votre bien-être.
Quand une pensée qui captive
 votre attention s’élève,
respirez calmement, laissez cette tension se relâcher et
 revenez à la neutralité.
C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne."


Décider un temps pour s’engager qu’un bouillonnement se manifeste
au cœur de la réceptivité  
de parler plus avec le cœur,
et, de consommer avec son cœur
 il se libère de l’harmonie…
on se gonfle d’une grande confiance et l'on en vient à ÉCRIRE !
Prendre à " bras-le-corps " toute impulsivité naissante
requiert qu'une sérénité s'installe auparavant.
En fait c’est une transformation à vivre, une de plus.
C’est décanter.

L’émotion peut établir un équilibre harmonieux.
Nous touchons là à cette étude, l’explication (tout à fait paradoxale en ce H41)
par le cinquième trait du H41,
Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » avance ce passage du trait ministre, le cinquième, il est écrit :
" AUGMENTATION indéfinissable
Dix couples de tortues
sont incapables de faire dévier
Fondamentalement ouvert.

La perte n’est pas ressentie comme telle dans une situation de certitude intérieure où la préoccupation des résultats n’a que peu d’importance.
Il y a ici une grande capacité à initialiser une nouvelle organisation des choses d’un point de vue qualitatif."


L’hexa dérivé H61 « Juste confiance », c’est la certitude d’être à la place juste, en pleine confiance. [/i]
Hexagramme extrêmement confiant et
de rendre palpable subtilement qu’en toute force yin à déployer
une observation supplémentaire est la bienvenue comme un retrait judicieux.

 On peut apparenter cette situation comme réfléchir soigneusement à
tout acte à prendre et faire retour à de l’harmonie.
Parfois de remuer plusieurs fois sa langue avant de parler est bien utile.

Tout comme l’eau accueille joyeusement et sereinement
 la stimulation soudaine
 qui la réveille de sa torpeur
sans menacer son équilibre intrinsèque,
 il convient d’accueillir sans se laisser déstabiliser
 les secousses bénéfiques
qui nous arrivent parfois de l’extérieur,
en nous efforçant d’utiliser les énergies
que cet impact a libérées !

J’aime le son du "ricochet" !
Rien n’est précipité,
 s’attacher à sa réceptivité est d’effectuer un pas réfléchi
 avant d’en entamer un autre.
Ce H41, cette diminution ou décroissance
 est à prendre comme une exhortation à simplifier une vie trop pleine
ou trop chaotique, en élaguant le superflu pour mieux
se concentrer sur l’essentiel...et  la " contention de l'émotionnel, la retenue des passions." Précision du Livre rouge,
 Yi Jing de C.Javary et P.Faure.

Et comment une reconstruction (une diminution reconstruite) en soi peut-elle se faire ?
Le H41 lié à l’idée d’entreprendre par exemple un projet,
cela demande d’éveiller la conscience de ceux, celles qui sont enfin
 " prêts(es) " à se retirer, procéder à un retrait
" bienvenu, propice, stratégique. "
 
H33. En se mettant en retrait, concrètement éloigné, secrètement à l’abri,
 est conditionnée une élévation de la personne, une méditation est tellement
 nécessaire avant d'entrevoir de profonds changements harmonieux par la diminution.


 

https://astropalais.forumactif.com/t1360-33-le-repli

Nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.

Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Ciel.
Le ciel par sa nature est au-dessus.
Néanmoins la montagne demeure immuable
et conserve ses forces, même si elle est dominée.

La réflexion de faire retraite passe à la
dimension des actes à accomplir,
d’un retrait ou de plusieurs.

Guidé par la manière d’établir une feuille de route pour
 faire retraite en ne s’exposant pas, l’homme de bien connaît le temps.
Pas de mouvement sans retrait,
 pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour.
Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan,
ainsi de faire face à une controverse dans la sérénité.

Les mots : départ à point nommé – lâcher prise – repli – réévaluation – retrait – conseil de s’en aller sans la moindre hésitation (de la situation).

Mais aussi :
S’enfuir, s’échapper. Se cacher, se dérober, disparaître. Tromper.

Autres symboles :
Le porcelet qui s’enfuit ou se cache à l’approche du danger – reculer – s’enfuir – se cacher – céder – se retirer.

Le Ricci : retraite, moment de recul qui permet de l’emporter sur les forces adverses.

Le ciel antérieur du H33 est le 27 NOURRITURE, toute administration d’une nourriture de se formaliser, s’organiser et d’aboutir par un grand retrait.
On choisit de se nourrir autrement.
Rechercher ce qui remplit l’humain, une nourriture harmonieuse prospère
en une retraite magnifiée.


Après avoir capté le fait de se tenir à une direction établie clairement, la destination de faire retraite est dans l’ordre naturel de se contenir en son être intérieur.

"Le retrait.../...Non pas un sauve-qui-peut qui s’installe
 mais par un retrait
on n’abandonne pas purement et simplement le champ de bataille à l’adversaire.
 On lui rend plutôt l’avance difficile en manifestant encore
 de la résistance en des point isolés.
De cette manière on prépare déjà la contre-offensive dans la retraite. "
 
R.Wilhelm.

Cette première phrase citée est l’une
des plus prisée pour désigner une décision
 difficile à prendre car elle demande d’agir
par une mise en route calme et maîtrisée.

Cela jusqu’à désarçonner l’entourage immédiat.
Entamer un repli mais pourquoi faire ?
Adoucir la contrainte du vent ?
Rendre encore plus doux le vent ?

Carol K.Anthony et Hanna Moog de conseiller de se « retirer », « se cacher ».
Leur explication : " Cet hexagramme conseille à une personne de « se retirer » de certaines idées erronées qui la maintiennent attachée à la réalité parallèle créée par l’ego collectif.

Ces idées se fondent sur deux mots ne possédant aucun fondement cosmique :
 « coupable » et « faute ».
Bien qu’ils semblent « petits », ces mots ont un impact important s’ils ne sont pas éliminés
 par un Non intérieur.
Dire le Non intérieur est le sens « d’être fermement correct ».


Voyons l’image de ce TOUN.
De droite à gauche, un sanglier au clair de lune marche lentement.
L’idée suggérée est celle de "dissimulation" dans le sens que :

  "C’est dans une vie sans éclat que le petit réussit. "

Et par extension un vieil adage chinois invoque par :
"Mieux vaut attendre longtemps pour s’unir que mal s’unir."
C’est ce qui est contenu dans la manière d’agir d’un chamane,
qui s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine,
mais sans sévérité.

Se tenir en retrait est devenu nécessaire face à
 l’arrivée d’éléments perturbateurs dans la situation alors d’abord mettre de l’ordre dans les possibilités confuses d’un démarrage.

 Mais il s’agit d’un acte volontaire car comprendre
 la loi d’une telle retraite active n’est pas aisé
 voire même pour des stratèges militaires, c’est inacceptable.
En fait dans le but du retrait est de conserver sa propre liberté
et de ne rien se laisser imposer……
même lorsqu’une union est proche.

Sous le Ciel il y a la Montagne… retrait.
Le ciel est la fermeté par qui le monde suit son cours.
Son mouvemente est fluide ; il s’éloigne et revient,
de déploiement en repli,
 s’imposant des détours pour mieux
 inscrire sa course dans une longue échéance.

La montagne touche au ciel.
C’est pour toucher au ciel que les ermites s’y retirent,
préférant au contact des hommes la proximité de ce qui préside
au fonctionnement des choses.

La montagne est la gardienne du ciel, idéal abri de terre sous le ciel.
Par sa masse importante, elle arrête,
oblige à la hauteur qui voudrait s’aventurer par-delà cette porte.
C’est un surplomb qu’elle propose,
qui mène à replacer la perspective dans le paysage,
 l’instant dans la saison,
invite à percevoir l’immense boucle du  temps.

Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps. Lèvres scellées
Et d’assurer l’avenir avec une grande responsabilité.

L’homme de bien se voit confronté à l’homme de peu qui
lui est dans l’incapacité à voir au-delà de la circonstance immédiate
alors qu’un retrait lui serait idéal pour prendre une décision idéale.

Nous arrivons à un point cruciale de la situation TOUN.
Lorsqu’il arrive le moment de s’engager dans un projet,
 l’homme de bien ne se laisse pas dicter sa conduite
par ceux que leur intérêt (parfois uniquement financier) et leur petitesse aveugle.
Il se retire donc.

L’homme de bien ou de valeur apprend qu’en des temps propices
au retrait il n’est pas avantageux de se lancer en de grands projets
mais plutôt de les organiser sur le papier. C’est aussi sur le papier que l’on trouve à se diminuer.


Étant à lui-même sa propre référence,
 il sait garder son orientation sans perdre sa stabilité ;
 il ne subit pas la relation.
Il comprend la nécessité du recul, se détache, et fait confiance au Ciel.
Il fait remarquer que puiser à la source lorsqu’on devient libre
de choisir les moyens opportuns pour organiser des projets.

Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour,
c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle"
alors nous sommes parfois décontenancés
cependant il est bon de demeurer en confiance puisque l'on devient
" chaman-sourcier ".

Secouer sa torpeur,
épurer son regard,
rectifier sa posture,
c’est comme si notre esprit avait mué…
alors qu’il était oppressé.

En fait c’est une transformation à vivre, une de plus,
un changement par le retrait……décidé à s’engager que plus tard.

" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance sous la montagne. "

La vie devient une opportunité de découvrir un sens caché en soi comme un mystère,
 on parvient à s'approcher de ce que vit en tout chaman qui s'ignore,
le sens de commencer petit par un lâcher prise bienvenu.
Pour un temps se mettre à l’abri en un retrait décidé.
Le chaman devient un voyageur du temps et de l’espace.

Comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan
 avec un art de s’accorder aux mouvements de l’univers…
c’est la condition d’une croissance pérenne.

 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
 alors tout est en place, dans l’instant présent.

Une transformation à vivre, une de plus
 est créatrice d’inspirations magiques,
c’est effacer les incertitudes ou du moins les éloigner.

De manière fluide comme la préparation de réflexions judicieuses
 en l’instant présent.
Une alchimie s’impose, bien puiser, remonter beaucoup de cette eau limpide.
Et pourquoi pas d’écrire, une nouvelle, un roman,
du moment que la nature s’en mêle.

Il y a une nécessité de doigté, de l’intelligence, de la responsabilité,
de la mise en ordre car la vraie force du ciel n’est pas d’outrepasser son pouvoir
mais de s’imposer un temps de préparation,
par le repli d’où les difficultés sont apprivoisées.

Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique qui s'imprègne en tout hexagramme du Livre.

" En s’asseyant dans le silence, détendu et confortable,
observant simplement la respiration et les pensées,
 on vide l’esprit et les tensions qui affectent le bien-être.
C’est une manière de puiser intérieurement.

Quand une pensée qui captive l’attention s’élève,
on respire alors calmement, cette tension se relâche et
l’on revient à la neutralité.
C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne."

Associés H41 et H33 on assiste à deux jolies danses symboliques en ces trigrammes .

H41 : le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Montagne.
H33: le trigramme Montagne surmonté du trigramme Ciel.

H41 : Brume et Montagne de s’accorder, légère elle atténue les excès
à toutes les rigidités.
Solide, la montagne dit-on de bloquer ce qui s'égare dans la facilité,
trop de communication de devenir faible, faire preuve de régulation alors.
La brume d’être propice à resserrer toute expansion, la montagne de déterminer un nouvel équilibre à qui veut la gravir.

H33 : La montagne vaste terre imposante réduit les impulsions
 mais pas celle du Ciel.
C’est ainsi que l’Être de valeur est plus porté à économiser
 sa force (provenant du ciel)
et sans la gaspiller, il trouve un refuge idéal pour y méditer. Lèvres scellées
Cette montagne (porte, passage) aidée du ciel produit toutes les forces nécessaires
 et de faire patienter sereinement une progression,
 un essor futur, une énergie yang réfléchie qui était diminuée.

Brume et montagne puis la Montagne d’être en bas le Ciel d’être au-dessus.
Magique danse d’un brume passant du sol au ciel et d’aller là où
 la destinée est programmée par le mandat du ciel.
Être en harmonie, c’est être attentif à tout ce qui décroît comme
à toutes forces montantes (Yin) maîtrisées.
Deux énergies imbriquées (brume et montagne) contraires complémentaires "s'expliquent".

Voici une note toute taoïste en forme de conclusion à cette étude
d'après Lao tseu.
L'étude, tous les jours un peu plus
le Tao, tous les jours un peu moins
de moins en moins
jusqu'au non-agir.

De là d’éprouver en un souffle bienfaiteur
une impulsion pour fonctionner autrement,
être au diapason de la brume, d’une montagne et un impact approprié pour la réalisation de tout projet sur le long terme.

On accompagne sereinement le flux qui se présente,
cela requiert un état d’esprit confiant et détendu,
le plus harmonieux qui soit, même après un ébranlement de circonstance.

En cette étude, il est question de redistribuer les énergies,
en se tenant à sa lueur personnelle d’apprendre à faire ma distinction
entre diminution subie et diminution productive.

Et le Livre de nous en apprendre chaque jour à penser
" autrement  par la méditation".
Magique retrait.

 



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 

 3 
 le: 27 Mai 2024 à 10:06:54 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H




63, l’accomplissement réalisé,
 avoir accompli, déjà traversée ou après l'achèvement,
et 13, s’accorder aux autres, s’entendre avec tous ou cultiver la concorde.


Deux hexagrammes presque identiques l’un parlant d’un accomplissement réussi, final et le second parlant de buts communs, de projets identiques à réaliser par des personnes en accord total.



https://astropalais.forumactif.com/t1390-63-mutation-apres-la-realisation

63, déjà traversé, accomplissement réalisé ou repas avalé.

Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Eau.
L’Eau et le Feu s’unissent, ils joignent leurs effets,
La symbiose est établie.

Les mots : réalisation finale – victoire crescendo – travail bien fait –perfection – performance optimale – prudence.

Mais aussi :
(Marque du passé, de l’accompli) déjà fini, achevé, écoulé, cela étant, ensuite.

Autres symboles :
Le riz est déjà consommé – la rivière est déjà traversée – les épis sont ordonnés – l’ordre – fin de l’aventure, début des déboires – pacifié.

Le Ricci : terme de l’accomplissement, moment où tout est achevé mais où l’inaction peut entraîner un retour du désordre.
Le ciel antérieur du H63 est le H11 Ciel et Terre de s’épouser, milieu fortement prospère, les souffles Yin et Yang vont à la rencontre l’un de l’autre et se compénètrent, c’est l’essor et l’abondance comme « arrivé » à la subtile et finale harmonie.



Tchi Tchi.
Le premier Tchi montre le grain d’une céréale dont la soupe est humée et avalée par l’image du gosier.
On a avalé la soupe, le repas est " terminé. "
Le second Tchi comporte à gauche le cours d’eau,
à droite des épis de céréales bien rangés.
Ce caractère évoque l’idée d’une récolte achevée.
Tchi Tchi est l’achèvement accompli.

D’ailleurs les six traits qui composent ce H63, sont dits être à la bonne place c’est-à-dire : Yang- Yin- Yang- Yin- Yang- Yin-, l'harmonie est réalisée.


Cet hexa est l’avant dernier du livre celui qui aboutit à la suite d’un long chemin,
un long périple passant par les 62 autres plus un le H64(ou hexa zéro) .
Ce H63 est la réalisation, l’union du feu (trigramme du bas) et de l’eau (trigramme du haut)... union impensable.
(On peut y voir aussi en cet hexa l'image du parcours de la Kundalini).

Cela ne s’est pas fait sans mal, hâte et ou précipitation, retenue et engagement,
tel a été le lot de tous les hexagrammes précédents.

L’idée de repas avalé, d’achèvement montre un être arrivé par les difficultés
 diverses de sa vie à ressentir le "accompli. "

Cet homme est dit "de bien " que l’on retrouve souvent dans les hexagrammes, homme de bien pour ses qualités morales et sa sagesse acquise.
 
Mais cet état d’être accompli par les épreuves ne sont que provisoires
 comme s’il était nécessaire de redonner un " tour " de roue, par d’autres épreuves
de la vie , comme repartir tout de même avec le H64 ou H zéro.

Et qui de plus " accompli " pouvait donner une citation de sagesse à ce H63… ?
Lao zi :

"   Ce qui est en repos est facile à tenir
Ce qui n’a point éclos est facile à prévenir […]
Sois attentif au terme comme au germe
Jamais tu ne connaîtras l’échec. "


Dans ce H63, 
« après la traversée » c’est un dispositif où tout est en ordre, à sa place.
Moment fragile aussi où prévaut l’impression que « dans ce monde, le haut et le bas, le clair et l’obscur, l’éternel et l’éphémère se tiennent dans un équilibre parfait. » (J.Arp)

Cependant, notre univers étant habité d’un constant désir d’évolution,
cette harmonie peine à se maintenir et bascule tôt ou tard verts une fin,
 laquelle débouchera nécessairement sur d’autres agencements, vers d’autres horizons. Il est temps d’harmoniser l’extériorité et l’intériorité.

Un départ vers de nouvelles rives à aborder, ceci en accord avec d’autres animés d’une même conviction pour un projet identique.
Aider à rendre harmonieuse la vie sur cette planète.

 Le trigramme de l’eau est au-dessus de celui du feu.
C’est le " Déjà traversée ".
Rivière, épreuve, vie ?
On dit qu’ainsi l’homme de bien se souvient du malheur afin de s’en prémunir. Il anticipe les difficultés à venir et lui permet d’en identifier les prémices.

Le feu brille au-dedans et la flamme s’élève.
L’eau est à l’extérieur et s’écoule vers le bas.
Eau et feu se croisent et s’accordent,
se contenant paisiblement l’un l’autre.
En fait c’est la fusion.
Yin et Yang en une heureuse disposition :
chaud et froid les énergies s’équilibrent,
 dynamisme et flexibilité s’harmonisent,
 le clair et le caché se tiennent en respect.

Comme une cuisson tranquille qui se prolongerait sur un feu bien réglé,
l’humide absorbe la chaleur, le sec trouve un lieu où se résorbe sa fièvre.

Dedans et dehors en accord.
Moment précieux où la clarté personnelle profite aux relations,
 où le sentiment partagé n’est pas prétexte à sombrer dans la confusion.
Tant de luttes et d’épreuves sont nécessaires
 pour atteindre cette juste répartition des places, des tâches, des esprits !

Enfin un ordonnancement calme où la vitalité s’épanouit dans des relations fluides.
L’eau et le feu pour un temps alliés, en une fragile symétrie… !
Ce n’est pas commun que deux antagonistes pareils peuvent s’épouser,
s'entremêler !

Cet achèvement (si fugace), l’homme de bien s’emploie à le savourer
comme un trop rare présent, sans pour autant se laisser endormir.
Il se souvient des batailles et des calamités, si promptes à resurgir.
Il connaît l’eau sournoise qui s’insinue et attend ;
il se méfie du feu qui éclaire, réchauffe, puis soudain, aveugle et brûle.
Ainsi l’homme de bien ou sage alors que tout est en ordre
est conscient des risques inhérents à toute situation arrivée à son apogée.

Savoir maintenir la quiétude est un art.
Trop de langueur et l’apathie s’installe, trop de vivacité et
 le sentiment s’évapore.

Fugacité de l’instant, fragilité de ce présent que tout menace !
Et comme présence en ce H63, au cœur est induit de repartir de zéro.
L’hexagramme nucléaire est le H64
le pas encore accompli est de circonstance, il colle au H63.


" La tristesse survient quand la joie est à son comble "
dit un proverbe chinois.
Il ne faudra pas la laisser s’installer :
que la fluidité demeure,
que rien ne s’épuise ni ne se fige.

 « Be water »!
 Fameux mantra de Bruce Lee !
Etre comme l’eau, c’est-à-dire sans forme rigide prédéterminée, afin de déjouer la dépression.
Épouser la contrainte, comme l’eau coule dans un bol, mais la contrer aussi :
quand on frappe l’eau, c’est toujours elle qui gagne.

À l’origine de cette maxime mondialement célèbre, il y a une épiphanie, racontée par Lee dans une dissertation de philosophie à l’université de Washington, alors qu’il vient d’arriver sur la côte ouest des États-Unis.
Revenant sur son apprentissage du kung-fu auprès du grand maître Yip Man,
lequel lui reproche alors sa « fureur », qui lui fait oublier le relâchement nécessaire à l’artiste martial.

Bruce Lee de se souvenir :
 " Après des heures passées à méditer et m’entraîner, j’ai tout lâché pour aller naviguer seul sur une jonque.
Sur la mer j’ai pensé à tout ce temps passé à l’entraînement :
 je m’en voulais tellement que j’ai frappé l’eau avec mon poing !
 C’est alors — à ce moment précis — qu’une pensée m’a saisi :
l’eau n’était-elle pas l’essence par excellence du kung-fu ?

 N’avait-elle pas illustré à l’instant son principe même ?
 Je l’avais frappée mais elle n’avait pas souffert. (…)
 Cette substance, la plus souple du monde, pouvant être contenue dans le plus petit des bocaux, semblait si faible. En réalité, elle pouvait pénétrer la substance la plus dure du monde.
 Voilà ! Je chercherais désormais à être comme l’eau. "


Lucide comme le feu, profond comme l’eau,
l’homme de bien veille à tenir le danger à distance.
Il détecte les maux qui se profilent derrière les apparences :
un peu d’inertie, un rien de complaisance, un brin de suffisance,
alors que paradoxalement les tendances de se porter en avant sont vives et décidées.

Dans le livre du prince Shang, on peut lire une citation très claire sur le " achevé " :
" Le sot ne voit même pas ce qui est achevé,
le sage voit ce qui n’est pas encore germe."


Et encore cette ultime maxime, en final du Livre des Transformations,version Wilhelm :
" Si l’on comprend la manière dont l’arbre
se concentre dans la graine,
On comprend le déploiement futur
 de la graine en l’arbre. "


Ce H63 peut être interprété comme une métaphore de l’âge mûr,
 juste avant " l’entrée en vieillesse"
plus précisément le moment où l’on est sur le point de prendre une retraite ;
où l’on devrait profiter de ce moment de plénitude où tout
est à sa place comme on se l’imaginait. Succès.

Carol K.Anthony et Hanna Moog d’exprimer un avis à ce
 « Après l’achèvement » en une question sibylline ;
Qu’est-ce qui, au juste, rend le succès durable ?

Le Sage aborde la question dans cet hexagramme, lequel est décrit ce qui permet d’inscrire dans la durée le succès auquel nous sommes parvenus grâce à nos efforts.
C’est là le sens cosmique de « l’achèvement ».
Ici, comme dans l’hexagramme 64, le mot « achèvement » désigne l’étape finale
de l’accomplissement,
par transformation, d’une tâche qui est en accord avec l’harmonie cosmique.
Toute tentative d’atteindre un objectif requiert l’Aide de la Transformation…./…


Et qui d’autre de s’être harmonisé avec le cosmos ?
Qui d’autre a déjà traversé et accompli ?
 
L’arcane majeur du Tarot de nous apporter un des réponses possibles de manière singulière :
le Mat, le fou, ou plutôt l'arcane sans nom ni numéro.
représente cet homme accompli.
Un Fou accompli comment cela ?
Arrivé/achevé est le mot double approprié.

 En sa main droite il tient un bâton de pèlerin,
 baguette magique de couleur rouge symbolisant l’aide spirituelle accordée
tout au long du chemin.
Bizarrement il tient en sa main gauche un autre bâton de couleur verte
 qu’il passa sur son épaule droite,
il a donc fait passer tout le négatif sur le côté positif et
à bien regardé l’image il n’y a plus rien à sa gauche
 car même sa main gauche est figurée à droite.

Au bout de son bâton, le balluchon représentant toutes les possessions du FOU qui, comme la couleur en témoigne, sont spirituelles.
Ce MAT ayant passé par toutes les étapes possibles de son développement
sur terre, est parvenu à l’échelon supérieur.
Sa conscience s’est unie à la conscience divine.
Sa phrase clé pourrait être " tous les chemins sont mon chemin."
 C’est ainsi qu’il porte un masque car son réel visage si illuminé ne peut être vu
 par le commun des mortels. Il évoque un énorme élan d’énergie.
 Où qu’il aille, il apporte avec lui cette impulsion vitale.


Est-ce le point d’avoir accompli devenant un point de non-retour ?
Si tout est à sa place un guide peut paraître inutile.
Un moment propice fait comprendre qu’un seuil est proche d’un point accompli. Lèvres scellées

" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas devenir nous-mêmes. "
Boris Cyrulnik.
le H13 s’y trouve en accord.


https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle

13, s’entendre avec tous ou s’accorder aux autres, ou bien la communauté des hommes.

S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
 Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
 deviendra le bien commun dans l’intérêt de tous.

Après l’hexa 11, la paix puis le 12, la stagnation,
un moment de réflexion a été propice pour arriver à ce point central concernant les relations humaines c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser
 son potentiel individuel
 au sein d’une relation amoureuse,
 d’une famille ou d’une communauté plus large et
comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
 et fonctionner comme un ensemble harmonieux.

" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas
 devenir nous-mêmes. "
Boris Cyrulnik.

13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.

T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
 idée de  "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.
T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule.

"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "

C’est le préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "
Sentence chinoise :
"L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
 et les sages y atteindront leur perfection."


Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .

Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
être humain, personne, les gens.

Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.

Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.

Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne : la retenue du Grand.
Comment est-ce possible qu’une action céleste soit retenue
 pour le plus grand bien ?
Plusieurs sens représentent des situations défavorables qui alertent.
États brutes, sauvages, non-domestiqués, colère, comportement compulsif, forte tension, risque de violence. La maîtrise d’une retenue dans la marche que l’on désir adopter est recommandée.
 Dès lors on se résigne à s’accorder à plusieurs pour une marche appropriée, lucide, coordonnée dans la retenue.

Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):

    " Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .

Ciel et Feu sont d’une même espèce,
 où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.

L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
 le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !

L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.
Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.


L’apparition simultanée de forces vigoureuses
 appelle distinction,
répartition,
 organisation.
Il régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun,
 c’est là qu’une maîtrise des émotions a lieu. Lèvres scellées

Le texte de Pierre Faure est extrêmement juste :
"Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre qu’avec ceux de son espèce, arrive le temps d’une extériorisation.

Et celle-ci amène inévitablement à quitter des personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
On découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes critères que nous…./…Une fois acceptée la disparité des points de vue, on devient capable d’assumer sa différence, de reconnaître celle de l’autre, et de les faire coexister.

Ysé Tardan-Masquelier dans cette visée d’écrire à propos d’Elie Humbert :

« Il lui était arrivé cette aventure qui consiste à s’accomplir et, s’accomplissant, à se ressembler de plus en plus, à se différencier au plus haut point de l’autre pour mieux s’accorder à lui. » "

Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place dans la multitude.
Dès lors il comprend les mécanismes qui ont été à l’origine des
 « affaires empoisonnées ».

Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
 à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue entre différents.


Précieuse est l’action si l’harmonie est présente.
Pour cette association nous pouvons avancer qu’en tout « point focal au-delà duquel on ne peut aller » (A.Cheng) on détient la capacité à assumer une lourde charge puisque ayant atteint une extrême confiance
partagée, un souffle de produire un essor résolu.

Parfois on demande de s’entourer de conseillers et les plus proches sont ceux
qui inscrivent l'harmonie en leur foi,
et plus besoin de prendre un temps de réflexion.
On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée d'une vérité intérieure.
Et tout fardeau de s'évanouir,
le lâcher-prise est la condition d’une paix pérenne.

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
et pointent déjà le bout du nez.
Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente
dès lors qu’un besoin de se faire sentir :
rassembler dans la confiance et d’œuvre à remédier.


  " Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
 la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.

Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "

Le couvercle s’adapte exactement au récipient.

A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
avec nos semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes. Lèvres scellées

Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents.
Mozart a dit, écrit : " je mets des notes de musique ensemble
et elles s’aiment ."

Alors une méditation parvient au cœur : tenir bon durant toute traversée.

L’association H63 et H13
conserve une capacité d'harmonie exceptionnelle.

H63: le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Eau.
H13 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.

H63 : Eau et feu s’entendent très bien lorsque le feu est dessous l’eau.
Si un feu est trop fort l’eau s’évapore, s’il est trop faible les bouillons s’échappent par petites doses
 et finissent par éteindre le feu.
 Le H63 démontre que les curseurs des éléments vitaux à la vie sont harmonieux,
d’être très bien ensemble, de réussir à fusionner agréablement
(voir le ciel antérieur H11) et de s’apprêter à reprendre « la route ».

H13] : Feu et ciel prennent alors de la consistance, un éclair, une lumière dynamique s’opère, un accord de réussir un projet, faire s’entendre les humains entre eux, ceci de façon durable, en un accord mutuel résolu puisque c’est le Ciel qui donne mandat.
Une constance à rapprocher d’une phrase hermétique concernant les émotions.
 "Et toujours changer de rive avec sa barque. "

Tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers,
le lâcher-prise est la condition d’une croissance pérenne.

 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
 alors tout est en place, dans l’instant présent.
Tout devient aisé d’accomplir en un accord anticipé et de devenir réalité.

Des exemples de surgir par exemple, lorsqu’un défunt cause un vide
dans un couple, une famille, un clan,
faire face à une absence durable demande surtout
 une « conscience salutaire » et une "aide" de se manifester malgré tout en pareille épreuve de deuil.

A cette étude, le principal conseil émis est de travailler à aller sans cesse vers l’harmonie
 qui sommeille ou qui s’exprime en tout un chacun.

La travailler à la racine de soi-même c'est-à-dire dans le coeur
dont le potentiel est inépuisable. La source en est pure.
Lieu où tout s’épanouit. Ensuite l’obstruction/épreuve est mieux comprise
et de ce fait des possibilités s’entrouvrent pour assurer une alliance, union, accord.

Et de se trouver immanquablement
" bon moment et au bon endroit ".
Ce qui donne comme perspective :
de s’accorder avec harmonie aux saisons,
se doter d’une extrême patience puisque le constance est avantageuse.

Échanges de paroles, d'actions, d'expériences
comme si l’eau coulait alors qu’elle avait été gelée.
Cela ne demande pas un trop gros effort
que celui de patienter la saison à venir......
et de faire naître l’accomplissement d'une harmonie
 tant souhaitée. Lèvres scellées



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]



Pages: [1] 2 3 ... 10
Izazen  |  Messages récents


Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session

Propulsé par MySQL Propulsé par PHP Powered by SMF 1.1.2 | SMF © 2006, Simple Machines LLC
SMF Theme © Gaia
XHTML 1.0 Transitionnel valide ! CSS valide !
Page générée en 0.14 secondes avec 15 requêtes.