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26 Mai 2024 à 00:11:42

Izazen  |  Messages récents
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 1 
 le: Hier à 10:26:41 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

44, rencontre ou attraction des opposés,
être accueillant ou résister à la tentation
et H20, la contemplation - méditation, regard ou modèle.



https://astropalais.forumactif.com/t1371-44-la-rencontre

 44, La rencontre, être accueillant ou attraction des opposés.

Le trigramme Vent en bas est surmonté du trigramme Ciel.
Le vent parcourt l’univers et bouleverse tout ce qu’il rencontre sous le ciel.

Les mots : séduction – tentation – magnétisme – rencontre passionnelle – moitié-moitié – mariage – union sexuelle.

Mais aussi : Rencontre, rencontrer, trouver sur son chemin. Fortuit, bon vertueux.

Autres symboles :
Une femme se penche pour nourrir ceux qui sont au-dessous d’elle – une femme impressionnée – rencontre – c’est le souple qui rencontre le ferme.

Le Ricci : rencontre, moment où l’élément faible vient affronter l’élément fort.


Le ciel antérieur du H44 est le H41 DIMINUTION.
La puissance d’attraction de la Terre et la personne qui symbolise l’engendrement : la femme évoquent tous les souffles ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. C’est une expansion appelée à se poursuivre à l’intérieur et donc à se diminuer avant tout essor, toute attraction. Cette diminution est appelée à s’augmenter H42,
 mais patience avant de se rencontrer.


Les deux trigrammes composant ce H44 donne l’image
 du Ciel sous lequel, le Vent souffle. On dit qu’il descend du ciel pour modeler.
Ce vent de diffuser les grains aux quatre orients de la terre,
 la puissance du ciel les répand partout sur la planète.

Quand une conscience silencieuse ou un dirigeant exerce une influence,
 en propageant sa volonté, des ordres clairs et des lois
en harmonie avec le ciel,
il est dans un lien juste avec le peuple,
 les réalités matérielles et le corps physique,
cela génère un développement harmonieux.

L’image est un prince à droite, qui se penche et écoute la voix (bouche)
de son peuple.
A gauche se trouve dessinée une femme – une bouche – et un symbole de royauté.
C’est la rencontre du prince et de la bergère.

Autre image donnée par Dominique Bonpaix en sa version « le Yi Jing pour les nuls » :
 ".../...à côté un être humain penché, à la rencontre d'un appel, prêt à nourrir la bouche figurée au-dessous de lui.
 L'ensemble prend le sens d'attitude "souveraine de qui sait accueillir ".


Est-ce aussi un premier baiser ?
Ce H44 est un retournement qui demande d'accepter ce qui commence à se produire et que l'on aurait tendance à refuser de voir ou à sous-estimer.
La rencontre doit s'envisager sous l'angle de la complémentarité et non de l'adversité,
 c'est pourquoi toute intervention intempestive serait mal venue.

 
En Chine antique on a dit
 " ordre et paix quand les femmes sont à la maison."

Et ne pas y voir le sens d’être cantonnée à la maison aux tâches ménagères
mais en fait,
 d’être là où une organisation a lieu sous le règne du Yin, la maison.
Ici dans l’image du H44, voici une femme au dehors : est-ce une erreur ?

Elle est auprès d’un prince qu’elle essaie d’enjôler
 en s’adaptant aux circonstances et
aux dispositions de l’homme
 qu’elle veut conquérir et utiliser.

Le prince est celui qui dispense ses ordres et
les proclame aux  quatre orients.
Le ciel est la force qui habite les êtres et les anime sans relâche ;
le vent est le souffle qui les plie et
les contraint à s’établir dans leur forme
le vent devenant le messager du ciel.

Il en traduit l’ardeur et freine son élan pour mieux le diffuser vers les quatre horizons.
Prodigalité du Ciel, dont le vent apporte le germe que chacun
déploiera selon son orient.

Par la souplesse, l’adaptabilité, le consentement,
 on apprend à calquer son action sur le fonctionnement du monde
 (ou dit le Ciel).
De là à ressentir les soubresauts de l’univers, les palpitations de son cœur.
En " le Mémoire de la Mue" Paco Alpi et Alain Constantin donnent un joli regard de ce H44 :
"Écoutez la belle histoire
du prince et de la bergère…
C’est un prince, doux et charmant,
qui tente de séduire une jeune et jolie fille
qui l’a séduit, par son charme subtil.
Qui séduira qui ? L’histoire ne le dit pas.
Tendres murmures, doux chuchotements. "


L’attirance mutuelle est une indication de compatibilité mais elle ne la garantit pas nécessairement. De manière inexplicable, l’attraction peut disparaître aussi facilement qu’elle est apparue, laissant les deux parties en cause se demander ce qui s’est passé.

Quand deux personnes sont attirées l’une par l’autre, l’idéal serait qu’elles se rencontrent sur un pied d’égalité et en toute indépendance.
 Quand la force de l’attraction s’accompagne d’une patience suffisante pour laisser les choses se développer naturellement cela peut déboucher
en une amitié sincère et durable.

Les contraires se rejoignent et se rencontrent de façon inévitable.
Ils doivent se supporter sans pour autant fusionner,
c’est-à-dire épouser les vues de l’un et de l’autre.

Autre aspect du H44 avec ce Jugement très direct :
" La femme est PUISSANTE.
Ne pas la prendre pour femme."


Pierre Faure d’ajouter, c’est se libérer du pouvoir que l’on donne à la personne qui protège et ainsi garde sous son emprise.
C’est s’arracher aux forces maternelles le pouvoir que nous leur attribuons,
 c’est refuser de rester dans le giron de la mère ou de la personne qui la représente

 "celle à qui, enfant abandonné on a été confié mais aussi livré à merci."

écrit Jung – et dont on doit se séparer.

Et une très belle citation de Carl Gustav Jung est ajoutée :
"Idéalisée car elle réfère aux mémoires de non-dualité.
Diabolisée car elle renvoie au temps où nous étions totalement dépendants d’elle."


Chacun doit conserver son indépendance.
Et tel le souverain qui, en premier lieu, obéit au ciel,
 il en observe les instructions et les transmet,
 proclamant ses ordres afin que chacun se conforme à la saison.

Mais ce n’est pas assez, que se conformer à la saison :
il importe que chaque être reflète l’ordre de l’univers dans sa nature propre.

Aussi le Souverain assigne-t-il à chacun la place qui lui revient,
la fonction qu’il est à même de remplir ?
Instruisant chaque être de son mandat céleste (ciel et vent composent le H44).

Comme il appartient à la Terre de recevoir le Ciel
et de veiller à l’accomplissement de ce qu’il suscite,
il appartient au Souverain de contribuer à mettre en ordre
l’espace du monde,
 et à l’humain d’accueillir le souffle qui se diffuse en lui,
d’œuvrer à sa forme, de se donner à son engendrement.

C’est alors qu’entre en jeu la notion de " mandat "
 se trouvant englobée dans ce H44,
" Être accueillant ou rencontre ou venir à la rencontre ",

Toute rencontre ou doit se faire ou ne pas avoir lieu.
Un seul mandat le libre arbitre…
dans la manière d’accueillir ce qui arrive !
Le guide d’avoir toute la latitude en ce domaine et de prendre son temps.

Prenons les hexagrammes dans leur succession.
Le H43 parle de décision, détermination qui fait suite d’aller vers le
 H44, la rencontre…et les rencontres aboutissent à des rassemblement H45,
ensuite de développer une poussée vers le haut avec le H46,
d’avoir le vent en poupe alors tout de " pousser en harmonie. "

Sachant cela, comment une telle " rencontre "
 (ou être accueillant) peut-elle être guidée ?
Par la contemplation, un regard différent, subtile.

Voici un très beau rapprochement d’une rencontre par un film tant harmonieux :
" Les ailes du désir " de Wim Wenders où un ange résigne à son état d'invisibilité et de s’ouvrir au réel sur terre par l’attirance d’une belle trapéziste,
 tous deux retenus entre ciel et terre.

C’est dire qu’en cette romance le visible pousse à rechercher, (rencontrer) découvrir l’invisible sur terre et de s’approcher d’une femme idéalement choisie.
C’est découvrir une alliance d’un autre type, serait-elle provoquée
 par un regard différent ?

Un chemin (la rencontre) devenant le plus fini, et harmonieusement
une alliance certes de voir le jour, concrétisation d'une alliance réfléchie
 comme la réalisation du vœu de l’ange,
 dans le film.
L’épilogue est de demeurer manifestement dans l’épreuve d’une éternelle rencontre.

En toute expansion d’une rencontre passionnelle, magnétisme,
il s’ensuit une satisfaction, on est parvenu à accepter une source agréable :
 il y a contact -  conception – gestation, de se laisser porter par elle.

 Se bercer de l’enfant intérieur contenu en tout être.
Quoi de plus normal que d’aborder alors le comment tourner « la page ».
Cette alliance - rencontre d’être guidée par un regard neuf.
Ce sera le H20.
Le guide propose de regarder autrement que par le mental.
Une méditation est-elle possible depuis une hauteur ou un précipice de nous faire face ?
Cette citation de nous donner une belle perception du VOIR.


“ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi,
mais sa floraison.”

“ Whisper in the dark.”.Felicia Simion.


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https://astropalais.forumactif.com/t1347-20-l-observation-objective

20, la contemplation, regard ou modèle.  KUAN.

Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Vent,
le vent court sur la terre atteignant et touchant toute chose.
C’est faire courir aussi le regard.

Les mots : obtention d’une vision d’ensemble – observation libre d’attachements – compréhension accrue – solitude –
intégration grâce à la réflexion.

Mais aussi :
Regarder au loin, observer d’un lieu élevé. Contempler, examiner. Parcourir et visiter un pays. Aspect, vue, apparence. Juger, conjecturer, deviner. Conception, point de vue, idée. Faire voir, faire connaître, instruire, informer.
Lieu élevé d’où l’on peut voir de loin, belvédère.
Monastère, temple taoïste.

Autres symboles : une chouette – l’œil capable de voir dans le noir – le regard de la chouette –
regarder l’invisible de la situation – contempler – observer – un monastère – un belvédère.

Ricci : perception de l’invisible,
 moment où l’on saisit l’influx des énergies cachées .

Le ciel antérieur du H20 est le H7 des gens en arme. L’armée où une discipline d’être appliquée afin d’avoir une stratégie visionnaire.


Cet hexagramme est particulièrement
imagé par les traits (Yin et yang)
 deux traits yang surmontent 4 yin.
 Voici une tour,
de laquelle on peut voir au loin et d’où
également depuis le lointain,
cette tour sert de repère dans la direction à prendre.

Comme dans le passé les habitations ne cachaient pas les églises,
elles étaient vues de loin, de leur observation servait à reconnaître le chemin à suivre.

Autre image par l’idéogramme, à gauche,
 est celle d’un héron, oiseau criard portant une aigrette.
C’est un animal grave et digne et
l’idéogramme qui représente cet animal,
lui donne deux bouches comme pour inciter
 sur sa voix dont la puissance attire la femelle.

A droite un œil est immense, placé sous un homme
qui fait effort pour voir au-dessus de la foule et
cet immense œil montre que l’homme est fasciné et attiré
 … peut-être par l’envie.
 KUAN est
" la dignité que l’on regarde."

Regarder ce qui survient est une double vision si j’ose dire.
 Il est dit, tout le monde regarde et de voir le visible comme l'invisible.

Mais les uns regardent dans l’attente de quelque chose et
les autres à la recherche du moyen d’obtenir ce quelque chose.

Dans tous les cas ce n’est pas au présent
 qu’il faut conjuguer l’objectif mais au futur.

Cela réclame aussi d’avoir une attitude grave, réfléchie dans la contemplation,
où chaque geste aura un sens et des conséquences.

L’objet ou le but visé (en ce H20) doit occuper
tout notre esprit et rien ne doit le distraire
 s’il l’on veut réussir. Ici ce n’est pas la réalisation
ou le but qui sont importants, mais ce qui les précède...
une concorde à établir pour démarrer un projet.

On va donc servir de point de mire à des regards
et agir en conséquence, être attentif aux moindres actes.
On devient un modèle regardé à son tour.

Notre vision de s’élargir car au "cœur"
  de l’hexagramme se trouve  le 23,
 l’éclatement, l’usure, un travail de sape…
 et si une vision nouvelle aurait-elle besoin d’abord
que l’ancienne s’effondre ?
De voler en éclats.
Comme si le temps de la disparition
 (de l’ancienne vision) est propice à l’élévation du regard.


Des hexagrammes dérivés du H20 nous pouvons entrevoir
le comment regardons-nous :
H42 augmenter
H59, dénouer
 H53 progresser pas à pas
 H12, adversité
H23 usure
 et H8 alliance.
Six hexagrammes pour parvenir à plonger dans les différents aspects du regard,
d’une vision sous plusieurs angles.

Regarder, augmenter nos observations, ensuite dénouer ce que nous avons reconnu,
pas à pas notre regard change jusqu’à faire venir de l’adversité,
 parfois de l’effroi.
Cela démontre que nos regards tombés en usure demandent à être satisfaits
et d'aboutir à des alliances, des unions (dans le regard) bienvenues.

[Aparté : et d’ajouter]Lorsque nous apprenons à utiliser les archives akashiques pour exercer la vue, nous pouvons avoir une compréhension claire de la réalité telle qu’elle est
 et la conscience de tout ce qui est contenu en nous,
la perception sensorielle et l’existence phénoménale de l’intérieur.


Regarder en ce H20, c’est élever son point de vue à d’autres visions.
Ce H20 a une importance particulière
 car il plonge le regard,
dans celui de tous les jours et
 manifestement d’aller au cœur de ce qui survient.
Cela interroge sur toute intervention spontanée et de la savoir pourquoi pas programmée comme prévue.
 Cela change notre regard et d’y voir une synchronicité plutôt qu’un hasard.

Tolkien d’apporter un plus à REGARDER.
" Elle était jeune et pourtant ne l’était pas.
Le savoir et l’intelligence habitaient son regard, comme chez ceux
et celles qui ont connu tout ce qu'apportent les années."


Ces réflexions mènent au cœur d'un regard
 porté sur le quotidien et celui de notre alimentation.
Le moment est venu de réfléchir à la vie en harmonie,
de prendre du recul par rapport à l’activité et à l’emprise d’un esprit affairé,
 d’expérimenter la nature profonde du manger et boire,
en un détachement serein cela efface ce qui était une nourriture
 toute compulsive. Lèvres scellées

François Roustang écrit ceci sur le regard :

" Lorsqu’on fixe un objet, on supprime l’environnement
dans lequel il se situe. Mais alors il devient impossible de voir.
Le rapport de la figure au fond est nécessaire pour qu’il y ait
perception ; si le fond est effacé, la figure l’est aussi. "


C'est un avertissement du Yi Jing que cette association H44 et H20.
Associés, ces deux hexagrammes impliquent
un franchissement d’épreuves émotionnelles
qu'une nouvelle vision permet aussi de se contenir
 en toutes situations même les plus attractives d’où un regard original.

La contemplation est précieuse avec le symbolisme des trigrammes
 qui composent ces deux hexas.
Petit conseil :
"Lorsque nous voulons modeler quelque chose, ou quelqu’un,
commençons par adopter en soi une extrême souplesse,
puis trouvant une communauté de gens empruntant ce même chemin,
c’est de concert que le groupe à son tour apprend en toute confiance à se modeler !"


Manière suave d'observer afin d’avoir une rencontre au " bon moment "
et d’établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés puisque constante.

Ces H44 et H20  proposent une réflexion par l’image des trigrammes et
de comment ils s'influencent entre eux.
Que nous apprennent les trigrammes respectifs et leur position ?

H44 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H20 : le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).

H44 : Un vent soufflant sur terre, venant du ciel poursuit sans relâche son action de modeler tout ce qui est sur terre. De faire se rencontrer, se plier,
on dit que le ciel régule le vent sur terre comme le canaliser puis de poursuivre une progression dite « bienvenue ».

Le ciel maintient le vent SUR TERRE et fait se rencontrer les gens.

Le 44 de passer au H20, terre et vent de se connaître.
Un arbre de progresser sur la terre et de s’en nourrir, se nourrir par le REGARD.
Quel changement surprenant.

H20 : la terre de receler de précieux biens, le vent de les mettre à jour.
Ainsi par une modification de notre regard on cherche à se rapprocher
 de sources invisibles et cachées dans le visuel du moment.
L’heure n’est pas de lever les yeux vers le ciel, mais à percevoir
 ce qui nous échappe en mettant l’accent sur la concentration,
 la méditation et le regard intérieur, le détachement, seront de la partie.

Telle est la voie qui s’offre à l’Être de valeur : savoir comme le vent pénétrer partout,
 la terre opaque est amenée à recevoir ces messages d’en haut et à se laisser modeler.

Se soumettre aux convenances de l’instant présent,
développer une conscience intuitive par le regard
et savoir que retrancher ce qui sème le désordre est facteur de clarté et
un retour à un équilibre sain, ce qui fait dire à C.G. Jung
dans « la Réalité de l’âme » et selon Origène ,
« devenir un homme entièrement unifié. »

C'est vibrer alors à l’écho de cet ordre naturel, un chemin merveilleux appelé
Harmonie.

A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard d'une tierce personne)
 on vibre alors à l’écho de ce moment crucial pour déployer des énergies afin d’aider son prochain,
lui apprendre à plonger en cette immense harmonie.
Ainsi cela fait, fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
 à tout ce qui est partagé.
 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang.

Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ?
Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître.
En faire une discipline et parfaire un rêve, une rencontre-rêve.
Tout arbre est une rencontre entre le bois et la SEVE transformatrice.

Les rencontres permettent de se sentir en harmonie ainsi de ne plus se poser de questions.

Cette étude est significative de mûrir en soi le paradoxe entre désir d’être protégé
et le refus d’être enfermé.
Cela implique une discipline et pour tout ignorant d’aboutir
 à la découverte de son soi,
ceci à l’aide d’une perception intuitive,
 d’un puissant regard intérieur
on en déclenche une prodigieuse découverte.
Souvent c'est en sortant d'un surplace stérile que l'on déploie réellement sa force personnelle.
" Ô qu'il est bon de patienter pour retrouver confiance en soi ! "
Ou son enfant intérieur.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]


 2 
 le: 24 Mai 2024 à 01:56:06 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

  7, maître d’armes ou l’armée et sa discipline et
1, l’élan créatif ou Ciel redoublé.


Rassembler des énergies très fortes et par une discipline exubérante
de faire venir à l’existence une créativité
moment essentiel d’une éducation Yang.


https://astropalais.forumactif.com/t1334-07-l-armee-populaire

7, l’armée ou discipline.  CHEU..

  Ou éduquer la multitude.
Le trigramme Eau en bas et la Terre en haut qui recouvre l’eau…
l’eau se trouve au milieu de la terre, de là naît la multitude
regroupée puis du pouvoir exercé sur elle.
Tout comme l’armée.

Les mots : exercice de l’autorité – mise en place de limites – prise du taureau par les cornes – élaboration d’une stratégie – mobilisation des forces.

Mais aussi :
Corps de troupes de 2500 soldats ; division. Armée, troupe, multitude. Général. Maître qui enseigne, professeur ; quelqu’un passé maître dans son art, artisan qualifié, artiste.

Autres symboles :
Discipline – général – professeur – maître – un drapeau sur les murs du camp annonce que le général est dedans – tristesse.

Le Ricci : ralliement, moment où, face au danger, on rassemble les énergies et établit la discipline.

Le ciel antérieur du H7 est le H20 LE REGARD ou LA VUE.
Afin de prendre conscience d’une discipline qui portera ses fruits, il faut prendre de la hauteur, élargir sa vision (de la discipline comme d’une stratégie guerrière) et comme de s’élever sur une montagne, de profiter d’un point de vue idéal, dédié à l’observation, une vue d’ensemble du
 " paysage " de s’offrir
 ainsi mieux s’adapter à cette discipline.


Le caractère chinois est imagé par deux dessins :

à gauche, un mur, mais ce mur est petit comme inachevé : c’est la fondation,
à droite sont des racines sous terre.

CHEU est le " maître "fondement et racine de toute connaissance.
(J’ouvre une parenthèse, car cela me fait penser au plus grand stratège politique et militaire de tous les temps : 
Sun Tsé qui composa un ouvrage appelé les 13 articles de Sun Tsé,
un chef d’œuvre de stratégie encore enseigné dans les écoles militaires
des grandes puissances notamment en Chine.)

La sentence qui illumine ce H7:

 "Un vieux maître, qui possède une longue expérience, ne peut se tromper."

D’une armée on dit qu’elle est un regroupement de foule,
une communauté de gens qui est à la fois disciplinée (il vaut mieux)
mais cantonnée dans une caserne ?
Les troupes restent inoffensives, par contre en cas de conflit,
" sortant " des casernes là est le danger en tant que potentiel guerrier.
D'ailleurs cite C.Javary, les soldats sortent au son Yang !

C’est pour cela que le trigramme du bas (le danger)
 est en dessous de celui de la terre (passive).
Donc en dedans de l’armée un potentiel guerrier est
 menaçant mais vue extérieurement,
 l’armée semble être paisible,
 presque faisant partie du paysage et parfois très discrète.

Les différents sens du H7 :

- La tendance à laisser envahir et désorganiser son territoire.
- La nécessité de se prendre en main pour se défendre.
- Une guerre, qui demande courage et combativité.
- La discipline, la ténacité, la rigueur.
- L’abandon aux forces profondes, à l’émotivité, aux pulsions inconscientes.
- La réticence à mettre en œuvre sa force personnelle.
- La possibilité d’accumuler du pouvoir par l’obéissance, la répétition, l’exercice (militaire).


Ces gens en armes réclament d’être disciplinés
 les éléments ou les personnes qui constituent la situation et
de les diriger vers la réalisation de l’objectif,
dans les meilleures conditions possibles.
(J’ajoute sans trop de " casse " en pertes humaines.)

En résumé, l’armée n’est pas trop la chose facile à diriger,
 mais présage une heureuse fortune pour le chef de l’armée
qui la discipline.
Car sans discipline, les communautés versent dans le chaos ;
et sans autodiscipline, l’individu va droit à l’éparpillement
sinon à l’éclatement.

La discipline marche main dans la main avec les facultés de jugement,
 de méthode et d’organisation : ce sont les meilleures armes
dont nous disposons pour résister aux bombardements d’informations,
de sollicitations et de pressions en tout genre que nous devons subir jour après jour.
Terre et Eau, l’image est symbolique :
 la terre morcelée image de la multitude et
l’eau symbolise la force cachée qu’elle recèle.

L’homme de bien connaît le courage du peuple
mais n’ignore pas la dureté qui lui est sous-jacente.
A même de percevoir le potentiel de violence
d’une vigueur mal maîtrisée,
 il en comprend les ressorts,
 et plutôt que de condamner sa sauvagerie latente,
 il la prend en charge pour en faire la substance d’un ensemble organisé.
Ce qui vaut d’apprendre pour un chef militaire cela vaut pour l’individu.

Robert Van Gulik écrit à propos de l’un de ses personnages :
"  Sa sauvagerie primitive était tenue en respect
 par la noblesse de son esprit,
 tandis que sa violence se sublimait
pour devenir un courage presque surhumain. "


Cet hexagramme " événementiel ",
révèle qu’il appartient à chacun de soi de prendre en charge
les forces immatures qu’il abrite,
de reconnaître et d’accepter le farouche pour le civiliser et le guider.

A chacun de transformer sa brutalité native en spontanéité fugace,
c’est montrer subtilement que toute impulsivité immodérée
peut-être maîtrisée.

Jean Lévi écrit :

"[Telles sont] les vertus que l’on prête au grand chef militaire :
l’intelligence pour échafauder des plans et répartir ses forces,
la compassion pour partager les peines et les fatigues
de ses soldats, la résolution pour trancher
 rapidement de la conduite à tenir."


Fort de ces conseils, quel guide
d’apporter un bienfait à un travail de discipline ?
Qu'une énergie yang hors norme soit-elle disciplinée ou désorganisée
 (par des gens en armes) se développe, on obtient subtilement une créativité. H1.


https://astropalais.forumactif.com/t1328-01-la-sublime-reussite

1, l’élan créatif ou le Ciel redoublé.

De François Cheng
" Il s’élance, fulgurant, et virevolte, superbe.
Tantôt il fait briller ses écailles, tantôt il laisse deviner sa queue.
C’est par son double aspect visible-invisible que le dragon exerce son infini pouvoir de fascination. A la fois visible et invisible, voilà le charme inépuisable de la Nature."


"Être créatif, c’est se laisser investir par le souffle qui préside à l’apparition des phénomènes, être porté par cette force première et entière qui impulse le mouvement de la vie et le pousse à déployer dans la multiplicité des formes.
C’est aussi trouver la capacité à mener cet élan généreux au terme où il donne tous ses fruits et, par-delà la récolte, savoir revenir en son for intérieur préparer d’autres germinations futures. "

De Pierre Faure en son « Classique des Mutations. »

Ciel répété, les six traits sont yang,
ces deux mêmes trigrammes du Ciel
évoquent une force dynamique redoublée, multipliée, hors norme.

 Les mots : principe actif yang  - force – ténacité – dynamisme – inspiration – ciel – masculinité – autorité – père .

Mais aussi :
Ciel, firmament. Masculin. Le souverain.
Prononcé Gan : sec, séché par le soleil.

Autres symboles :
Le soleil réveille brumes et germes enfouis dans le sol – évaporation – séchage – le ciel – le souverain – ferme.

Le Ricci : l’élan, le dynamisme fondamental, la puissance active de transformation, considéré comme l’attribut du Ciel.
Le ciel antérieur du H1 est le H52.
Comment ? Une montagne est naturellement stable, inactive, promontoire, lieu de contemplation, méditation et de n’être point Yang. Voilà de quoi se métamorphoser pour faire naître du Yang, car la montagne est heureuse de " toucher " ce Ciel.


Ce H1 par six traits yang est agrémenté de six hexagrammes dits
" dérivés " de nous apporter une étendue de l’action yang de
ce  UN par six phases proposées par Pierre Faure
en son
« Classique des Mutations ».

-H44, la rencontre est un temps de retenue, dédié à la conception et à la gestation.
-   H13, s’accorder aux autres avec nos semblables,
-   H10, une marche rituelle, décrivant une avancée audacieuse,
-   H9, apprivoisement par le Petit, est une retenue permettant de tempérer la force yang (nous dépassons la moitié de l’hexagramme).
-   H14, le grand Advenir, un moment (en ce 5èm dérivé) d’intense créativité,
-   H43, la résolution est un contexte d’une grande pression intérieure
 (Yang bien sûr).


Ces six traits Yang qui composent le UN, c’est la manifestation du YANG  résumée ainsi : conception, gestation, s’accorder, marche rituelle, retenue, faire advenir et en apprécier une résolution.
Cela par une organisation maîtrisée, une discipline.

L’origine de toutes choses, avancement jusqu’à l’état de perfection.
Son origine, provient de la Montagne.[Hexagramme ciel antérieur.
Le ciel se trouve en liaison direct avec la Montagne d’où ce lieu
pour transmettre son potentiel yang.
Et lorsque l'on regarde une montagne au loin,
 il n'apparaît que son sommet pas sa base.

L’énergie vitale exprimée par ce H1 est à l’origine de tout commencement d’activité.
"La marche du Ciel est puissante
ainsi l’homme de bien se fortifie sans cesse."


L’image de cet hexa UN est un soleil, symbole de Vie et de Lumière,
se lève et perce à travers les branches.
Il réchauffe l’atmosphère.
L’humidité, appelée par le haut, quitte le bas et monte en vapeurs.
L’un et l’autre s’attirent, l’un montant, l’autre descendant.
Ce soleil va absorber l’humidité de la terre, comme le mâle
 met en mouvement le féminin qui lui répond.

Ce UN montre que quelque chose de nouveau est en train de naître,
En ce UN on doit y mettre une grande intelligence, de la fermeté et beaucoup d’activité.

Le Ciel est le souffle inépuisable de l’infini.
Esprit d’émergence et force de renouvellement,
aptitude à concevoir, à initier, à orienter,
 le Ciel est l’image d’un souffle créateur qui possède en lui-même
 la ressource nécessaire pour aller de l’avant et se perpétuer sans cesse.

Ce quotidien YANG surprend par une activité au-delà de la norme.
C’est un " souffle " nouveau dont les effets visibles font
un peu partie de soi.

François Cheng dit à propos de ce "souffle" :

 "Quelque part, un souffle d’avant vie cherche à se muer en chant.
A cet effet ce souffle a besoin de prendre possession  parmi les hommes,
de quelques êtres assez résistants pour supporter
sa terrifiante pression,
assez tenaces pour se laisser pousser plus loin qu’eux-mêmes."


Du H7, un seul trait (à la deuxième place) d’être Yang, les cinq autres de changer en yang pour obtenir le H1 en guide.
Ce deuxième trait subtil du H4 est laconique :
" Se trouver au cœur de l’armée est faste. Pas de faute.
Le Roi donne trois fois mandat."

C’est recevoir les dons du ciel.
C’est la position d’un commandant au cœur de ses troupes.
C’est de l’intelligence et du dévouement de ce grand serviteur que tout dépend.
Par une discipline appropriée.
En hexagramme dérivé au H7, le H2. LE RÉCEPTIF.
C’est l’obscure et l’indéterminé, mais aussi la force de porter une bienveillance au potentiel immense pour l’organiser et l’aider à prendre forme.

C’est de la discipline apportée à ce commandant.

Et de retrouver le H2. LE RÉCEPTIF comme hexagramme dérivé du H1 à son sixième trait.
Le réceptif est la situation même où l’on apprend à accomplir sa tâche en se tenant en seconde position : en se mettant en avant, il s’égare nous indique le Jugement de l(hexagramme.
Ainsi :
Le dragon vole dans le ciel : l’Être Grand crée.

Volant dans l’azur, soutenu par le souffle céleste, le dragon file à toute allure.

Emporté par le mouvement fluide et puissant du vivant, il est
  " à la place même de la puissance céleste"
 en adéquation totale avec l’émergence des phénomènes.

Ce cinquième trait du H1 parle du dragon comme un élan très puissant
 qui pousse à créer – inventer – fonder – établir - construire.

Cette étude de ces H7 et H1 est significative :
de parvenir à la bonne heure et au bon moment pour
voir les énergies se déployer car le présage est faste pour un être d’expérience
discipliné.
A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard d'une tierce personne)
 on vibre alors à l’écho de ce moment crucial pour être créatif.

Plonger en cet immense harmonie
fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
 à tout ce qui est partagé.
 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang.

Le flux vital poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.

Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global.
Et par un retour à la simplicité n’en sera qu’harmonieux.

Cela est contenu aussi en l’arcane majeur 6 du tarot : l’ Amoureux.
La signification première de cet arcane est que rien n’est possible sur un plan initiatique
 – d’une manière plus générale sur le plan spirituel –
sans un élément affectif.
Parmi tout ce qui touche l’Amoureux, il est des sensations éphémères qui s’estompent sitôt apparues, d’autres laissent une trace plus durable comme les imprégnations profondes de l’Amour.

Se tenir en tout moment et s’approcher d’une harmonie, la faire advenir.
Comment ? Le ciel de pourvoir et fait se coller les êtres avec ce flux cosmique,
ainsi de le pratiquer comme tout jardinier, agriculteur, éleveur,
aimant la nature.
C’est coller à la constance des changements de l’univers.

De cette étude il y a un déclic qui s’opère,
à vivre un changement heureux (cependant avec vigueur)
le langage d’être discipliné par une indicible création dans le
 "le ici et maintenant."

Symbolisme des trigrammes.
H7 : le trigramme Eau en bas est surmonté par le trigramme Terre.
H1 : le trigramme Ciel est en bas comme en haut.

H7  :Une dynamique yang hors norme s’exprime, se manifeste tous azimuts , le yang "s’éclate" il est question d’actions stratégiques d’harmonie à produire,
essentiellement pour résoudre des problèmes majeurs.
 Eau et Terre d'être au cœur de cette dynamique.

H1 : Une dynamique hors norme déplace les montagnes et les vallées.
L’action du Ciel dépasse l’entendement. Le dragon animal céleste de "  s’élever jusqu’aux nuages azurés et devenir le messager du ciel."

Tous les traits yang en action, c’est : " Une troupe de dragons " qui apparaît :" Qu’aucun ne soit en tête est faste "
Et veillant  à ne pas s’imposer de façon outrancière, le Ciel ne succombe pas
à cet écueil du dirigisme, il connaît la souplesse discrète et fluide qui permet des créativités.
L’adaptabilité caractéristique du Yin permet au Ciel de ne pas se mettre:" en avant " et de s’adapter au Yin de la Terre et de l’Eau.
Ayant son hexagramme nucléaire en lui, comme lui, ce Créatif est élan, impulsion, puissance d’activation, dans le domaine de l’unique et de l’entièreté.
Il est discipliné.

Une connivence secrète comme une sympathie des contraires.
En cette étude il est utile de se fier à la nature fluide de la vie
cette dynamique ininterrompue et équilibrée de changements
dont la fonction consiste à réduire les excès et combler les vides.

Par la suite de trouver de la compagnie sur le chemin engagé et partager agréablement.

C'est un moment idéal de vibrer à l’écho de cet ordre naturel éternel, le flux cosmique.
Et à la mesure d’un cœur battant
on commence à installer un silence précieux en soi,
pour soi et autrui.

Cette association est subtile, son étude revient à démontrer que lorsqu’un manque de discipline est manifeste, cela peut compromettre tout projet de créativité.
D’où la formule consacrée d’obtenir l’effet inverse que celui initialement
envisagé, partagé.
 
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique. La discipline d’être indispensable.


Tel un parfum venant de la brume d’un lac ou de la rosée des campagnes,
 la joie imprègne subtilement avec un sourire enfantin et
comme l’affirme ce vieux dicton :
 " quand vous souriez, le monde entier sourit avec vous ! "

La vie nous invite à stimuler une multitude de personnes inspirées
et par une certaine discipline de fer,
c'est un saut dans la créativité, l’expansion d’un art qui en découle.

Sans pour cela de se mettre en marche au pas cadencé comme à l’armée,
on devient vigilant quant aux paroles qui sortent de la bouche,
et d'être modéré dans son action qui ne peut être décousue
ainsi d'apprendre la grande leçon du dragon :
pas de fermeté sans souplesse, pas de déploiement sans adaptabilité.
"Le dragon c’est l’infinité des métamorphoses.
L’esprit, c’est l’imprévisibilité du Yin et du Yang. Voilà pourquoi la voie de l’épanouissement de l’esprit prend modèle sur les cinq dragons."



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent
chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 23 Mai 2024 à 17:17:43 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


29, l’Eau, ABYSSE, ou s’entraîner au passage des ravins
 et 28, excès et même l’excès de grand.


On est proche de la réalité en définissant l’hexa 29 comme :
l’entraînement au passage des ravins,
avec des circonstances évoquant la présence d’un danger comme un traquenard.
Mais quoi de plus enseignant que de se dire en pratique :
et bien la dernière fois, je m’en suis bien sorti ".

 Le H28, est une circonstance inhabituelle qui vient ajouter à la situation: un excès.
L’excès de tout, d’actions, de paroles, d’inactions et de silences et de précipices.
Belle opportunité pour en apprendre davantage sur ce H29.



https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete

K’AN. Entraînement aux abîmes, au passage des ravins.

Le trigramme Eau est répété deux fois, les gouffres sont le domaine de l’eau :
mouvante, insaisissable, mystérieuse, insondable, c’est l’alliée des profondeurs.
Ce H29 est la répétition d’un danger comme un vide qui s’ouvre sous nos pas !

Les mots: danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .

Mais aussi :
S’exercer, s’entraîner à, apprendre, pratiquer, se familiariser avec, répéter un exercice, habitude, entraînement.

Autres symboles :
Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.

Le Ricci : Abîme, successions de dangers, moment où les difficultés multiples suscitent un redoublement d’effort pour atteindre au but.

Le ciel antérieur du H29 est le [H2]. La Terre porte toute chose.
Elle est le lieu du recueil, de la gestation, de la naissance, du soutien.. A son image, l’Être de valeur cultive en lui-même de la force et l’infinie patience qui permettent de supporter êtres et situations tels qu’ils se présentent, tel qu’un ravins ou abysses.


" C’est sagesse que d’avoir peur. "
Carl Gustav Jung.

Xi K’an , l’image comprend deux caractères.
Le premier dessin sont des plumes et le mot blanc ou soleil levant, à son début du jour.
La combinaison des plumes et du « début » a le sens de s’exercer, s’entraîner à apprendre, se familiariser avec, pratiquer allant à répéter un exercice comme pour l’oiseau à son premier vol.

Dessous ce premier caractère, le second a le radical « terre »
mais cette terre est un endroit qui fait défaut, où l’on s’enfonce comme dans une fosse,
 un piège, un abîme, un trou, un précipice où le sol se dérobe sous les pas.
Peurs, vertiges angoisses et d’autres ravins du cœur sont à vivre d’une part puis à franchir.
Autre pensée sur le sujet
 de Sylvie Verbois."Ce qui s’enfonce brusquement : l’être touche les profondeurs du doute et du désespoir."

En la Grande Image est écrit :
L’eau par un cours continuel atteint son but :
l’entraînement aux abîmes.
Ainsi l’Être de valeur,
agissant avec un zèle réitéré,
S’ENTRAÎNE à l’apprentissage des affaires redoutables .
L’homme se sent piégé par un élément qu’il ne contrôle pas.

Alors une expérience passée est à remettre en mémoire, ce qui vient du passé :
 se tenir immobile.
Et si cet hexagramme présente des aspects de crainte,
 il n’en est pas moins un hexagramme
 où se trouve la solution,
 de s’en sortir par un entraînement
à ces "passages" difficiles, une vigilance est de mise !
[Le H27, nucléaire, NOURRIR, se nourrir de cette vigilance, prudence.]

Et oui, plus l’adversité nous atteint et plus
d’expériences de l’adversité sont amassées.

Et quels que soient les dangers encourus,
 il faut garder confiance.

En fait ce H29 des "abysses"
 revient souvent lorsqu’ une expérience passée
nous fait TILT.


Le petit travail d’observation de la situation,
cette expérience qui  "reviendrait" :
 permet d’élever un obstacle pour s’en protéger et
 ne pas retomber dans le danger qui se présente.
 C’est de l’entraînement sans plus.

Revenons à l’image K’AN.
Deux auteurs en parlent de manière identique.

En premier Claude Pipitone en son "Yi King du thérapeute."
"…deux êtres vivent en symbiose, voire en interdépendance.
La plante à gauche inspire du gaz carbonique et expire de l’oxygène et l’homme inspire de l’oxygène et expire du gaz carbonique.
La plante trouve à côté de cet homme ce dont elle a besoin de vivre.
Ce pictogramme au sens littéral du dessin pourrait s’appeler le souffle de l’homme,
 du père…./…"


Marguerite de Surany aborde aussi cette image de Khan en son " Perpétuel Devenir. "
" La petite plante à gauche vient de sortir de terre et commence à croître. Elle assimile et capte l’énergie d’activité Yang solaire et astrale et la distribue.
Le jour elle exhale l’oxygène, la nuit du gaz carbonique. Un circuit s’organise qui va du ciel à la terre et de la terre au ciel.

Cet homme à droite (de l’image) respire ; il prend de l’oxygène et rejette le gaz carbonique. Ses pieds sont sur la terre, sa tête vers le ciel. En lui aussi s’organise un circuit intégration/rejet qui entretient la vie. C’est l’interlude subtil de la force vitale qui comprend le flux et le reflux, le stimulant et la réaction…./…
Cet immense circuit magnétique qui est la Vie est une Chose Unique. Il n’y a pas de matière, il n’y a pas d’esprit, mais seulement une lumière qui en crée une autre, la nourrit qui en recrée une autre…/…"


Et maintenant un plus apparaît en des ouvrages comme ceux de C.D.Javary et D.Bonpaix.
Des plumes, oui qui n’apparaissent pas en d’autres ouvrages !
Ces plumes au-dessus d’un soleil levant signifie le début d’un mouvement d’ailes.
Un apprentissage du vol.
A droite du dessin le signe de la terre et une gorge dont on voit la glotte surmontée de trois traits horizontaux : signe de déficit, du manque. Ces deux parties accolées donnent le sens de " gouffre à franchir ".
Et pour y arriver dans le Jugement du H29 sont écrites quatre phrases :
Il y a onde porteuse.
Unifier le cœur.
Favorisant.
Agir amène à se surpasser.


On en vient de suite aux différents sens du H29 selon Pierre Faure :

-   La peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies.
-   La mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression.
-   Une épreuve émotionnellement fatigante.
-    Une difficulté à avancer.
-   Un blocage intérieur, le manque de confiance.
-   La tendance à dramatiser.
-   La traversée nécessaire de l’obscurité ou de la nuit intérieure.

L’insistance de l’eau : par la reprise incessante de son mouvement,
finit toujours par vaincre.


D’où une insistance à vouloir franchir les obstacles,
 ils n’en seront que plus faciles par la suite à franchir dès lors
qu’ils se présenteront en une même teneur ;
seulement il est important de ne pas atteindre un seuil critique pour ne pas plonger dans l’inconnu.

L’eau qu’elle s’accumule patiemment dans les creux
ou bien revienne par vagues répétées,
 c’est de son obstination que lui naît sa force,
 par la persévérance qu’elle détermine son chemin.
L’humain d’en garder un excellent conseil comme
de faire face à l'emportement de l'eau jusqu'à des catastrophes
comme les inondations.

Sombre comme les ravins où elle s’assemble,
 lourde comme la peine que demande leur franchissement,
l’eau est alliée à l’obscur.
Elle est pourtant source de fécondité.

Telle une lumière céleste, elle agit dans ce qui est
"caché et dissimulé, "
mais aussi dans ce qui a
" le cœur dense ".

Son écoulement continu est l’image
de l’opiniâtreté nécessaire à qui veut sortir de la confusion.
C’est ainsi que l’homme de bien connaît l’importance de la pratique,
qui discipline les forces sauvages et
 rassemble les énergies en une orientation claire.

Cette leçon, il l’étend à ceux qu’il a en charge de guider :
son enseignement ne fait qu’imiter l’écoulement continuel de l’eau et delà
mettre à profit les risques répétés inhérents au moment.
Un mouvement se produit celui de juguler ses peurs.

Et six hexagrammes dérivés aident à apporter un complément bien utile
comme des « compagnons » de route à ces entraînements
 au franchissement des ravins.

H60 : la limitation.
H8 : la solidarité ou alliance.
H48, le puits ou source.
H47, l’accablement ou épuisement.
H7, l'armée ou discipline.
H59, la dissolution ou dénouer.

Voici proposé les six conseils prioritaires !
D’abord trouver une juste mesure des capacités à avoir pour cet entraînement.
Dépasser ses peurs en se recentrant sur de solides appuis et se sortir de toute inquiétude.
Une aide extérieure de venir qui nous enseigne à rechercher en soi une énergie
sachant qu’une contrainte en découlera,
un épuisement ou fatigue.
Vient la volonté de rassembler des forces dans un but de dissoudre en soi des rigidités,
 des blocages, les évacuer alors par une discipline efficace.

Comme l’écrivait Zhu Xi :

" Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes,
il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ;
ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "
   

Le guide de cet "abysse"
est celui qui porte en lui des dispositions fortes,
 grandes pour traverser toute épreuve périlleuse.
Alors, freiner ou franchir les ravins tout-de même ?

 Le H28. L’excès de grand devient un guide tel un avertissement
« le point focal au-delà duquel on ne peut aller ».
Alors franchir ou s’arrêter à un point limite ?
Le guide détient un réel potentiel, une forte aide.
De fait, on se calme, se détend avant de se projeter dans le grand excès.



https://astropalais.forumactif.com/t293-28-la-faille

28, l’excès ou l’excès de grand...ou dépassement,
 déséquilibre.


Au-dessus du trigramme Bois ou Vent se trouve le trigramme Brume (du lac).
Au milieu de 4 traits yang, de chaque côté se trouvent deux traits yin qui sont à des places extérieures, comme le milieu est en excès, les extrêmes ne peuvent supporter cette force interne, une charge trop lourde est en excès.

Les mots: stress – surcharge – épuisement – obsession – gloutonnerie – fardeau – inquiétude – point de rupture .

Mais aussi :
Da : Grand. Important, grandir. Adulte ? Noble. Aîné.
Guo : traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute.
Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou tout simplement du temps.

Autres symboles :
Grand, important, déployé – traverser, franchir, aller au-delà – dépasser une limite – la grande traversée – aller au-delà de la carapace – grand mouvement de dépassement des normes – c’est l’apogée, le renversement.   
 
Le Ricci : dépassement, moment où une grande puissance surmonte les obstacles pour atteindre son but.

Le ciel antérieur du H28 est le H60 la MESURE ou les limites.
Qu’un point important de tenir toute la structure d’une situation soit apprécié, il est nécessaire d’avoir conscience des limites à se donner en ce Grand Excès. Faire acte  de modération devient une tempérance efficace à tout excès.


Le pictogramme est significatif d’un excès de yang qui donne aussi l’indication d’un dépassement et d’autres d’y voir la prépondérance de ce qui est Grand.
Une poutre faîtière d’être si lourde et de craindre, de risquer qu’elle échappe
à son poids !

Si l’excès est un poids qui devient insupportable, il réclame tant d’efforts que cela entraîne lassitude, tristesse, sentiment de combat solitaire et d’épuisement.
Cependant ce fardeau peut être supporté et supportable par tout temps.

 Premier conseil du H28 afin de n’être pas pris au dépourvu en toute action de gouverner
être averti que :"Le danger est grand. (aussi dans le franchissement des ravins)
Il faut faire preuve de qualités et d'initiatives exceptionnelles pour le surmonter.
Une position de repli est à envisager."


Carl Gustav Jung a une belle citation concernant tout fardeau :
" L’homme doit être seul pour découvrir ce qui le porte
lorsqu’il n’est plus en état de se porter lui-même. "

Période difficile où la désolation est à un point ultime autrement écrit une phrase qui :
 " s’appelle la nuit noire de l’âme."

C’est aussi ce que l’on apprend en traversant le H47 l’accablement, période où il est utile de se ressourcer intérieurement et d’autres d’écrire de retrouver son Soi !

L’idéogramme qui définit le caractère chinois désigne le sommet de la tête.
Un point au-delà duquel on ne peut aller – pour l’acupuncteur, ce point se situe tout en haut du crâne et se définit comme celui où toutes les énergies Yang se rassemblent.
Le terme a plus largement le sens, de sommet, cime, faîte,
et celui plus abstrait d’origine, d’essentiel, et par où s’évade l’âme du taoïste
« pour aller vaquer hors du corps » selon Wieger.

Ce H28 d’apporter sa sagesse,
 par la tête c'est-à-dire l’essentiel.
Est concentré en lui un plein de possibilités pour faire face au danger
 induit par l’image de cette poutre faîtière.
 L’enjeu est d’exprimer un souffle vibrant intérieur.

En ce H28 on y lit les mots absence de faute et absence d’éloge.
Une poutre faîtière qui ploie au point de rupture mais qui ne s’écroule pas.
C'est possible par une maîtrise de l'interaction des deux trigrammes
vent et brume.
Explorons cette interaction.

L'action de la brume est d'envelopper, d’entourer et de diffuser
 aux alentours une confiance, l’assurance de bien faire.
 Aller dans l’excès permet aussi d’être
 dans une créativité hors norme et de faire face idéalement à un trop-plein d’émotions.
La brume où la parole est d’une grande importance, la communication de parcourir des étendues comme au travers des médias.

 Le bois ou vent intervient, son action apporte souplesse, la brume d'échanger le plus haut et le plus loin possible jusqu'à un excès, incluant toutefois une fragilité.

Dans les difficultés puis dans la crainte que
le "toit" d’une confiance éclate,
 ne doit pas faire défaillir, puisqu’en nucléaire, le cœur du H28,
 il y a l’hexagramme H1, du yang hors norme , le ciel pourvoit en bien.
 Pas de faute mais aussi pas d’éloge.
Condition exceptionnelle pour trouver un accord à des oppositions
voire de graves divergences .

De revenir à une partie du pictogramme,
si le bec de lièvre marque une mesure qui ne peut être totalement exprimée par la bouche,
 il désigne en outre, il révèle une autre interprétation :
celle d’être une cupule divinatoire fraisée dans une omoplate animal.

Le chaman approchait un stylet chauffé qui faisait apparaître des craquelures.
Apparaissaient des signes interprétés yin ou yang.
L’homme qui sait lire le message du ciel, est ce chaman avec une parole sacrée,
 mystérieuse même et d’être dévouée au ciel,
puisqu’ accompagnée par lui.

"Il y a tout en soi pour voir les débuts "porteurs" de fruits bénéfiques, prometteurs, tout un essor d’une marche d’approche
 au bon moment, au bon endroit……"


S’approcher lorsqu’une poutre faîtière est sur le point
de déséquilibrer tout un ensemble,
 est d’avancer en communiquant avec souplesse par du Yin.

Un conseil par ce H28, est apporté par Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » par le premier trait explicatif, résumant ces deux hexagrammes :
" C'est un moment où une attitude souple et naturelle permet de bien gérer la situation et de prévenir les excès. Il faut continuer dans ce sens sans hésitation."

Sachant que la brume submerge les arbres, elle se propage avec aisance.
Savoir s’enraciner, le bois creuse obstinément son chemin dans la terre.
L’Être de valeur, seul sans crainte ne se laisse pas écarteler entre ces deux tendances.
Il réalise ses aspirations et revient se ressourcer en lui-même.

Cette étude, invite à modifier la manière de percevoir,
 ressentir intérieurement qu’un excès débordant
est parfois salutaire et la prospérité d’advenir.
Il est ce souffle plein, entier, intense qu’il se manifeste au printemps.

Et d’émettre cette pensée :
Ô qu'il est bon de se libérer avec modération. "
s’accorder aux mouvements de l’univers,
 comme de s’emporter en un merveilleux
bonheur de vivre.

Le lâcher prise sait rafraîchir une vision d’ensemble de tout EXCES,
et le le cœur de s’en trouver allégé.

SEPT défis dans l’Excès DE GRAND à relever selon Pierre Faure :

-   Ne pas tout prendre sur ses épaules.
-   Gérer la force personnelle avec plus de souplesse et d’habileté.
-   Ne pas se laisser tétaniser par la difficulté.
-   Sortir de son isolement en acceptant du soutien.
-   Relever le défi de ce à quoi l’on prétend.
-   Donner toute sa mesure à son énergie.
-   Redéfinir son orientation et aller bravement de l’avant.


" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance et non en plein désarroi. "
La vie devient une opportunité de découvrir un sens caché en soi,
 on parvient à s'approcher de ce que vit en tout chaman qui s'ignore
et de ne pas échapper à exprimer cette confiance d’émotions.

Comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan
 avec un art de s’accorder aux mouvements de l’univers…
c’est la condition d’une croissance pérenne.
Le Ciel d'y pourvoir par une bienveillance.

Petit conseil :
"Lorsque nous voulons modeler quelque chose, ou quelqu’un,
commençons par adopter en soi une extrême souplesse,
puis trouvant une communauté de gens empruntant ce même chemin,
c’est de concert que le groupe à son tour apprend en toute confiance à se modeler !"

Manière de se comporter en harmonie au franchissement des abîmes.

Ces H29 et H28, proposent une réflexion par l’image des trigrammes et
de comment ils s'influencent entre eux.

Le H 29 le trigramme Eau est redoublée en bas comme en haut
Le H 28 le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac) .

H29 : L’eau se trouve redoublée en ce H29, elle apporte son côté insondable voire même inquiétant.
Elle suit continuellement son cours, patiemment mais obstinément elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle ou de le contourner.
L’eau se trouvent redoublée en ce H29, elle apporte son côté insondable voire même inquiétant
 et le H28 présente un point de déséquilibre qui n’aide pas au franchissement de ravins mais en
ajoute des difficultés.

Franchir des ravins est une manière d’avancer à la façon Yin.
et paradoxalement à ce yin, le 28
 possède l’hexagramme le plus yang  nucléaire 1.

H28 : Un vent stagnant, une brume qui s’élève, d’où l’idée d’un flottement intérieur.
C’est aussi ne pas voir et entendre ce qui n’est pas,
l’appréhension d’un état hors norme, en excès.
Le vent comme la brume disparaissant,
apparaît souvent un manque de contrôle de soi,
 la poutre faîtière en soi bien trop pesante.
Lorsque la brume submerge les arbres,
 il faut revenir aux qualités premières de ces deux symboles.
Savoir s’exposer, telle la brume qui se propage avec aisance ET savoir s’enraciner,
tel le bois qui creuse obstinément son chemin dans le yin de la terre.
 
La réflexion à avoir est qu’en toute dynamique,
une énergie se concentre puis se libère
et induit la rencontre avec un danger menaçant.
Une poutre faîtière de rompre pas forcément
si l’on persévère car « avancer est propice  » paradoxalement.

Un conseil par ce H28, est apporté par Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » par le premier trait explicatif, résumant ces deux hexagrammes : " C'est un moment où une attitude souple et naturelle permet de bien gérer la situation et de prévenir les excès. Il faut continuer dans ce sens sans hésitation."

Tout de même une menace réside en cette association,
où toute l’attention à apprendre à franchir des ravins
est impactée par un excès, à la fois du vent et brume.

Lorsqu’il est question d’actions de franchir, de passer par-dessus des ravins,
 des réactions énergiques se préparent, condensées, tout projet sont déjà dans les tiroirs
 alors pourquoi s’en inquiéter ?

Le " bon moment " à choisir n’échappe pas à celui qui est adepte
du franchissement des "ravins " il doit s’en satisfaire et ne pas en être contrarié.

Comme l’écrivait Zhu Xi :
"Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes,
il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ;
ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "


Une finalité heureuse à pareille situation est possible
à qui sait utiliser son pouvoir de retenue même
lorsque l’excès vient en contrecarrer une résolution harmonieuse.
Et ce n’est pas un jeu d’enfants.


 

Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

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