63, l’accomplissement réalisé,
avoir accompli, déjà traversée ou après l'achèvement,
et 13, s’accorder aux autres, s’entendre avec tous ou cultiver la concorde.
Deux hexagrammes presque identiques l’un parlant d’un accomplissement réussi, final et le second parlant de buts communs, de projets identiques à réaliser par des personnes en accord total.
https://astropalais.forumactif.com/t1390-63-mutation-apres-la-realisation
63, déjà traversé, accomplissement réalisé ou repas avalé.
Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Eau.
L’Eau et le Feu s’unissent, ils joignent leurs effets,
La symbiose est établie.
Les mots : réalisation finale – victoire crescendo – travail bien fait –perfection – performance optimale – prudence.
Mais aussi :
(Marque du passé, de l’accompli) déjà fini, achevé, écoulé, cela étant, ensuite.
Autres symboles :
Le riz est déjà consommé – la rivière est déjà traversée – les épis sont ordonnés – l’ordre – fin de l’aventure, début des déboires – pacifié.
Le Ricci : terme de l’accomplissement, moment où tout est achevé mais où l’inaction peut entraîner un retour du désordre.
Le ciel antérieur du H63 est le H11 Ciel et Terre de s’épouser, milieu fortement prospère, les souffles Yin et Yang vont à la rencontre l’un de l’autre et se compénètrent, c’est l’essor et l’abondance comme « arrivé » à la subtile et finale harmonie.
Tchi Tchi.
Le premier Tchi montre le grain d’une céréale dont la soupe est humée et avalée par l’image du gosier.
On a avalé la soupe, le repas est " terminé. "
Le second Tchi comporte à gauche le cours d’eau,
à droite des épis de céréales bien rangés.
Ce caractère évoque l’idée d’une récolte achevée.
Tchi Tchi est l’achèvement accompli.
D’ailleurs les six traits qui composent ce H63, sont dits être à la bonne place c’est-à-dire : Yang- Yin- Yang- Yin- Yang- Yin-, l'harmonie est réalisée.
Cet hexa est l’avant dernier du livre celui qui aboutit à la suite d’un long chemin,
un long périple passant par les 62 autres plus un le H64(ou hexa zéro) .
Ce H63 est la réalisation, l’union du feu (trigramme du bas) et de l’eau (trigramme du haut)... union impensable.
(On peut y voir aussi en cet hexa l'image du parcours de la Kundalini).
Cela ne s’est pas fait sans mal, hâte et ou précipitation, retenue et engagement,
tel a été le lot de tous les hexagrammes précédents.
L’idée de repas avalé, d’achèvement montre un être arrivé par les difficultés
diverses de sa vie à ressentir le "accompli. "
Cet homme est dit "de bien " que l’on retrouve souvent dans les hexagrammes, homme de bien pour ses qualités morales et sa sagesse acquise.
Mais cet état d’être accompli par les épreuves ne sont que provisoires
comme s’il était nécessaire de redonner un " tour " de roue, par d’autres épreuves
de la vie , comme repartir tout de même avec le H64 ou H zéro.
Et qui de plus " accompli " pouvait donner une citation de sagesse à ce H63… ?
Lao zi :
" Ce qui est en repos est facile à tenir
Ce qui n’a point éclos est facile à prévenir […]
Sois attentif au terme comme au germe
Jamais tu ne connaîtras l’échec. "
Dans ce H63,
« après la traversée » c’est un dispositif où tout est en ordre, à sa place.
Moment fragile aussi où prévaut l’impression que « dans ce monde, le haut et le bas, le clair et l’obscur, l’éternel et l’éphémère se tiennent dans un équilibre parfait. » (J.Arp)
Cependant, notre univers étant habité d’un constant désir d’évolution,
cette harmonie peine à se maintenir et bascule tôt ou tard verts une fin,
laquelle débouchera nécessairement sur d’autres agencements, vers d’autres horizons. Il est temps d’harmoniser l’extériorité et l’intériorité.
Un départ vers de nouvelles rives à aborder, ceci en accord avec d’autres animés d’une même conviction pour un projet identique.
Aider à rendre harmonieuse la vie sur cette planète.
Le trigramme de l’eau est au-dessus de celui du feu.
C’est le " Déjà traversée ".
Rivière, épreuve, vie ?
On dit qu’ainsi l’homme de bien se souvient du malheur afin de s’en prémunir. Il anticipe les difficultés à venir et lui permet d’en identifier les prémices.
Le feu brille au-dedans et la flamme s’élève.
L’eau est à l’extérieur et s’écoule vers le bas.
Eau et feu se croisent et s’accordent,
se contenant paisiblement l’un l’autre.
En fait c’est la fusion.
Yin et Yang en une heureuse disposition :
chaud et froid les énergies s’équilibrent,
dynamisme et flexibilité s’harmonisent,
le clair et le caché se tiennent en respect.
Comme une cuisson tranquille qui se prolongerait sur un feu bien réglé,
l’humide absorbe la chaleur, le sec trouve un lieu où se résorbe sa fièvre.
Dedans et dehors en accord.
Moment précieux où la clarté personnelle profite aux relations,
où le sentiment partagé n’est pas prétexte à sombrer dans la confusion.
Tant de luttes et d’épreuves sont nécessaires
pour atteindre cette juste répartition des places, des tâches, des esprits !
Enfin un ordonnancement calme où la vitalité s’épanouit dans des relations fluides.
L’eau et le feu pour un temps alliés, en une fragile symétrie… !
Ce n’est pas commun que deux antagonistes pareils peuvent s’épouser,
s'entremêler !
Cet achèvement (si fugace), l’homme de bien s’emploie à le savourer
comme un trop rare présent, sans pour autant se laisser endormir.
Il se souvient des batailles et des calamités, si promptes à resurgir.
Il connaît l’eau sournoise qui s’insinue et attend ;
il se méfie du feu qui éclaire, réchauffe, puis soudain, aveugle et brûle.
Ainsi l’homme de bien ou sage alors que tout est en ordre
est conscient des risques inhérents à toute situation arrivée à son apogée.
Savoir maintenir la quiétude est un art.
Trop de langueur et l’apathie s’installe, trop de vivacité et
le sentiment s’évapore.
Fugacité de l’instant, fragilité de ce présent que tout menace !
Et comme présence en ce H63, au cœur est induit de repartir de zéro.
L’hexagramme nucléaire est le H64
le pas encore accompli est de circonstance, il colle au H63.
" La tristesse survient quand la joie est à son comble "
dit un proverbe chinois.
Il ne faudra pas la laisser s’installer :
que la fluidité demeure,
que rien ne s’épuise ni ne se fige.
« Be water »!
Fameux mantra de Bruce Lee !
Etre comme l’eau, c’est-à-dire sans forme rigide prédéterminée, afin de déjouer la dépression.
Épouser la contrainte, comme l’eau coule dans un bol, mais la contrer aussi :
quand on frappe l’eau, c’est toujours elle qui gagne.
À l’origine de cette maxime mondialement célèbre, il y a une épiphanie, racontée par Lee dans une dissertation de philosophie à l’université de Washington, alors qu’il vient d’arriver sur la côte ouest des États-Unis.
Revenant sur son apprentissage du kung-fu auprès du grand maître Yip Man,
lequel lui reproche alors sa « fureur », qui lui fait oublier le relâchement nécessaire à l’artiste martial.
Bruce Lee de se souvenir :
" Après des heures passées à méditer et m’entraîner, j’ai tout lâché pour aller naviguer seul sur une jonque.
Sur la mer j’ai pensé à tout ce temps passé à l’entraînement :
je m’en voulais tellement que j’ai frappé l’eau avec mon poing !
C’est alors — à ce moment précis — qu’une pensée m’a saisi :
l’eau n’était-elle pas l’essence par excellence du kung-fu ?
N’avait-elle pas illustré à l’instant son principe même ?
Je l’avais frappée mais elle n’avait pas souffert. (…)
Cette substance, la plus souple du monde, pouvant être contenue dans le plus petit des bocaux, semblait si faible. En réalité, elle pouvait pénétrer la substance la plus dure du monde.
Voilà ! Je chercherais désormais à être comme l’eau. "
Lucide comme le feu, profond comme l’eau,
l’homme de bien veille à tenir le danger à distance.
Il détecte les maux qui se profilent derrière les apparences :
un peu d’inertie, un rien de complaisance, un brin de suffisance,
alors que paradoxalement les tendances de se porter en avant sont vives et décidées.
Dans le livre du prince Shang, on peut lire une citation très claire sur le " achevé " :
" Le sot ne voit même pas ce qui est achevé,
le sage voit ce qui n’est pas encore germe."
Et encore cette ultime maxime, en final du Livre des Transformations,version Wilhelm :
" Si l’on comprend la manière dont l’arbre
se concentre dans la graine,
On comprend le déploiement futur
de la graine en l’arbre. "
Ce H63 peut être interprété comme une métaphore de l’âge mûr,
juste avant " l’entrée en vieillesse"
plus précisément le moment où l’on est sur le point de prendre une retraite ;
où l’on devrait profiter de ce moment de plénitude où tout
est à sa place comme on se l’imaginait. Succès.
Carol K.Anthony et Hanna Moog d’exprimer un avis à ce
« Après l’achèvement » en une question sibylline ;
Qu’est-ce qui, au juste, rend le succès durable ?
Le Sage aborde la question dans cet hexagramme, lequel est décrit ce qui permet d’inscrire dans la durée le succès auquel nous sommes parvenus grâce à nos efforts.
C’est là le sens cosmique de « l’achèvement ».
Ici, comme dans l’hexagramme 64, le mot « achèvement » désigne l’étape finale
de l’accomplissement, par transformation, d’une tâche qui est en accord avec l’harmonie cosmique.
Toute tentative d’atteindre un objectif requiert l’Aide de la Transformation…./…
Et qui d’autre de s’être harmonisé avec le cosmos ?
Qui d’autre a déjà traversé et accompli ?
L’arcane majeur du Tarot de nous apporter un des réponses possibles de manière singulière :
le Mat, le fou, ou plutôt l'arcane sans nom ni numéro.
représente cet homme accompli.
Un Fou accompli comment cela ?
Arrivé/achevé est le mot double approprié.
En sa main droite il tient un bâton de pèlerin,
baguette magique de couleur rouge symbolisant l’aide spirituelle accordée
tout au long du chemin.
Bizarrement il tient en sa main gauche un autre bâton de couleur verte
qu’il passa sur son épaule droite,
il a donc fait passer tout le négatif sur le côté positif et
à bien regardé l’image il n’y a plus rien à sa gauche
car même sa main gauche est figurée à droite.
Au bout de son bâton, le balluchon représentant toutes les possessions du FOU qui, comme la couleur en témoigne, sont spirituelles.
Ce MAT ayant passé par toutes les étapes possibles de son développement
sur terre, est parvenu à l’échelon supérieur.
Sa conscience s’est unie à la conscience divine.
Sa phrase clé pourrait être " tous les chemins sont mon chemin."
C’est ainsi qu’il porte un masque car son réel visage si illuminé ne peut être vu
par le commun des mortels. Il évoque un énorme élan d’énergie.
Où qu’il aille, il apporte avec lui cette impulsion vitale.
Est-ce le point d’avoir accompli devenant un point de non-retour ?
Si tout est à sa place un guide peut paraître inutile.
Un moment propice fait comprendre qu’un seuil est proche d’un point accompli.
" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas devenir nous-mêmes. "
Boris Cyrulnik. le H13 s’y trouve en accord.
https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle
13, s’entendre avec tous ou s’accorder aux autres, ou bien la communauté des hommes.
S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
deviendra le bien commun dans l’intérêt de tous.
Après l’hexa 11, la paix puis le 12, la stagnation,
un moment de réflexion a été propice pour arriver à ce point central concernant les relations humaines c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser
son potentiel individuel
au sein d’une relation amoureuse,
d’une famille ou d’une communauté plus large et
comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
et fonctionner comme un ensemble harmonieux.
" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas
devenir nous-mêmes. " Boris Cyrulnik.
13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.
T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
idée de "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.
T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule.
"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "
C’est le préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "
Sentence chinoise :
"L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
et les sages y atteindront leur perfection."
Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .
Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
être humain, personne, les gens.
Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.
Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.
Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne : la retenue du Grand.
Comment est-ce possible qu’une action céleste soit retenue
pour le plus grand bien ?
Plusieurs sens représentent des situations défavorables qui alertent.
États brutes, sauvages, non-domestiqués, colère, comportement compulsif, forte tension, risque de violence. La maîtrise d’une retenue dans la marche que l’on désir adopter est recommandée.
Dès lors on se résigne à s’accorder à plusieurs pour une marche appropriée, lucide, coordonnée dans la retenue.
Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):
" Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .
Ciel et Feu sont d’une même espèce,
où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.
L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !
L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.
Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.
L’apparition simultanée de forces vigoureuses
appelle distinction,
répartition,
organisation.
Il régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun,
c’est là qu’une maîtrise des émotions a lieu.
Le texte de Pierre Faure est extrêmement juste :
"Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre qu’avec ceux de son espèce, arrive le temps d’une extériorisation.
Et celle-ci amène inévitablement à quitter des personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
On découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes critères que nous…./…Une fois acceptée la disparité des points de vue, on devient capable d’assumer sa différence, de reconnaître celle de l’autre, et de les faire coexister.
Ysé Tardan-Masquelier dans cette visée d’écrire à propos d’Elie Humbert :
« Il lui était arrivé cette aventure qui consiste à s’accomplir et, s’accomplissant, à se ressembler de plus en plus, à se différencier au plus haut point de l’autre pour mieux s’accorder à lui. » "
Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place dans la multitude.
Dès lors il comprend les mécanismes qui ont été à l’origine des
« affaires empoisonnées ».
Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue entre différents.
Précieuse est l’action si l’harmonie est présente.
Pour cette association nous pouvons avancer qu’en tout « point focal au-delà duquel on ne peut aller » (A.Cheng) on détient la capacité à assumer une lourde charge puisque ayant atteint une extrême confiance
partagée, un souffle de produire un essor résolu.
Parfois on demande de s’entourer de conseillers et les plus proches sont ceux
qui inscrivent l'harmonie en leur foi,
et plus besoin de prendre un temps de réflexion.
On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée d'une vérité intérieure.
Et tout fardeau de s'évanouir,
le lâcher-prise est la condition d’une paix pérenne.
Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
et pointent déjà le bout du nez.
Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente
dès lors qu’un besoin de se faire sentir :
rassembler dans la confiance et d’œuvre à remédier.
" Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.
Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "
Le couvercle s’adapte exactement au récipient.
A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
avec nos semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes.
Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents.
Mozart a dit, écrit : " je mets des notes de musique ensemble
et elles s’aiment ."
Alors une méditation parvient au cœur : tenir bon durant toute traversée.
L’association H63 et H13
conserve une capacité d'harmonie exceptionnelle.
H63: le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Eau.
H13 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H63 : Eau et feu s’entendent très bien lorsque le feu est dessous l’eau.
Si un feu est trop fort l’eau s’évapore, s’il est trop faible les bouillons s’échappent par petites doses
et finissent par éteindre le feu.
Le H63 démontre que les curseurs des éléments vitaux à la vie sont harmonieux,
d’être très bien ensemble, de réussir à fusionner agréablement
(voir le ciel antérieur H11) et de s’apprêter à reprendre « la route ».
H13] : Feu et ciel prennent alors de la consistance, un éclair, une lumière dynamique s’opère, un accord de réussir un projet, faire s’entendre les humains entre eux, ceci de façon durable, en un accord mutuel résolu puisque c’est le Ciel qui donne mandat.
Une constance à rapprocher d’une phrase hermétique concernant les émotions.
"Et toujours changer de rive avec sa barque. "
Tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers,
le lâcher-prise est la condition d’une croissance pérenne.
Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
alors tout est en place, dans l’instant présent.
Tout devient aisé d’accomplir en un accord anticipé et de devenir réalité.
Des exemples de surgir par exemple, lorsqu’un défunt cause un vide
dans un couple, une famille, un clan,
faire face à une absence durable demande surtout
une « conscience salutaire » et une "aide" de se manifester malgré tout en pareille épreuve de deuil.
A cette étude, le principal conseil émis est de travailler à aller sans cesse vers l’harmonie
qui sommeille ou qui s’exprime en tout un chacun.
La travailler à la racine de soi-même c'est-à-dire dans le coeur
dont le potentiel est inépuisable. La source en est pure.
Lieu où tout s’épanouit. Ensuite l’obstruction/épreuve est mieux comprise
et de ce fait des possibilités s’entrouvrent pour assurer une alliance, union, accord.
Et de se trouver immanquablement
" bon moment et au bon endroit ".
Ce qui donne comme perspective :
de s’accorder avec harmonie aux saisons,
se doter d’une extrême patience puisque le constance est avantageuse.
Échanges de paroles, d'actions, d'expériences
comme si l’eau coulait alors qu’elle avait été gelée.
Cela ne demande pas un trop gros effort
que celui de patienter la saison à venir......
et de faire naître l’accomplissement d'une harmonie
tant souhaitée.
Guy H
avoir accompli, déjà traversée ou après l'achèvement,
et 13, s’accorder aux autres, s’entendre avec tous ou cultiver la concorde.
Deux hexagrammes presque identiques l’un parlant d’un accomplissement réussi, final et le second parlant de buts communs, de projets identiques à réaliser par des personnes en accord total.
https://astropalais.forumactif.com/t1390-63-mutation-apres-la-realisation
63, déjà traversé, accomplissement réalisé ou repas avalé.
Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Eau.
L’Eau et le Feu s’unissent, ils joignent leurs effets,
La symbiose est établie.
Les mots : réalisation finale – victoire crescendo – travail bien fait –perfection – performance optimale – prudence.
Mais aussi :
(Marque du passé, de l’accompli) déjà fini, achevé, écoulé, cela étant, ensuite.
Autres symboles :
Le riz est déjà consommé – la rivière est déjà traversée – les épis sont ordonnés – l’ordre – fin de l’aventure, début des déboires – pacifié.
Le Ricci : terme de l’accomplissement, moment où tout est achevé mais où l’inaction peut entraîner un retour du désordre.
Le ciel antérieur du H63 est le H11 Ciel et Terre de s’épouser, milieu fortement prospère, les souffles Yin et Yang vont à la rencontre l’un de l’autre et se compénètrent, c’est l’essor et l’abondance comme « arrivé » à la subtile et finale harmonie.
Tchi Tchi.
Le premier Tchi montre le grain d’une céréale dont la soupe est humée et avalée par l’image du gosier.
On a avalé la soupe, le repas est " terminé. "
Le second Tchi comporte à gauche le cours d’eau,
à droite des épis de céréales bien rangés.
Ce caractère évoque l’idée d’une récolte achevée.
Tchi Tchi est l’achèvement accompli.
D’ailleurs les six traits qui composent ce H63, sont dits être à la bonne place c’est-à-dire : Yang- Yin- Yang- Yin- Yang- Yin-, l'harmonie est réalisée.
Cet hexa est l’avant dernier du livre celui qui aboutit à la suite d’un long chemin,
un long périple passant par les 62 autres plus un le H64(ou hexa zéro) .
Ce H63 est la réalisation, l’union du feu (trigramme du bas) et de l’eau (trigramme du haut)... union impensable.
(On peut y voir aussi en cet hexa l'image du parcours de la Kundalini).
Cela ne s’est pas fait sans mal, hâte et ou précipitation, retenue et engagement,
tel a été le lot de tous les hexagrammes précédents.
L’idée de repas avalé, d’achèvement montre un être arrivé par les difficultés
diverses de sa vie à ressentir le "accompli. "
Cet homme est dit "de bien " que l’on retrouve souvent dans les hexagrammes, homme de bien pour ses qualités morales et sa sagesse acquise.
Mais cet état d’être accompli par les épreuves ne sont que provisoires
comme s’il était nécessaire de redonner un " tour " de roue, par d’autres épreuves
de la vie , comme repartir tout de même avec le H64 ou H zéro.
Et qui de plus " accompli " pouvait donner une citation de sagesse à ce H63… ?
Lao zi :
" Ce qui est en repos est facile à tenir
Ce qui n’a point éclos est facile à prévenir […]
Sois attentif au terme comme au germe
Jamais tu ne connaîtras l’échec. "
Dans ce H63,
« après la traversée » c’est un dispositif où tout est en ordre, à sa place.
Moment fragile aussi où prévaut l’impression que « dans ce monde, le haut et le bas, le clair et l’obscur, l’éternel et l’éphémère se tiennent dans un équilibre parfait. » (J.Arp)
Cependant, notre univers étant habité d’un constant désir d’évolution,
cette harmonie peine à se maintenir et bascule tôt ou tard verts une fin,
laquelle débouchera nécessairement sur d’autres agencements, vers d’autres horizons. Il est temps d’harmoniser l’extériorité et l’intériorité.
Un départ vers de nouvelles rives à aborder, ceci en accord avec d’autres animés d’une même conviction pour un projet identique.
Aider à rendre harmonieuse la vie sur cette planète.
Le trigramme de l’eau est au-dessus de celui du feu.
C’est le " Déjà traversée ".
Rivière, épreuve, vie ?
On dit qu’ainsi l’homme de bien se souvient du malheur afin de s’en prémunir. Il anticipe les difficultés à venir et lui permet d’en identifier les prémices.
Le feu brille au-dedans et la flamme s’élève.
L’eau est à l’extérieur et s’écoule vers le bas.
Eau et feu se croisent et s’accordent,
se contenant paisiblement l’un l’autre.
En fait c’est la fusion.
Yin et Yang en une heureuse disposition :
chaud et froid les énergies s’équilibrent,
dynamisme et flexibilité s’harmonisent,
le clair et le caché se tiennent en respect.
Comme une cuisson tranquille qui se prolongerait sur un feu bien réglé,
l’humide absorbe la chaleur, le sec trouve un lieu où se résorbe sa fièvre.
Dedans et dehors en accord.
Moment précieux où la clarté personnelle profite aux relations,
où le sentiment partagé n’est pas prétexte à sombrer dans la confusion.
Tant de luttes et d’épreuves sont nécessaires
pour atteindre cette juste répartition des places, des tâches, des esprits !
Enfin un ordonnancement calme où la vitalité s’épanouit dans des relations fluides.
L’eau et le feu pour un temps alliés, en une fragile symétrie… !
Ce n’est pas commun que deux antagonistes pareils peuvent s’épouser,
s'entremêler !
Cet achèvement (si fugace), l’homme de bien s’emploie à le savourer
comme un trop rare présent, sans pour autant se laisser endormir.
Il se souvient des batailles et des calamités, si promptes à resurgir.
Il connaît l’eau sournoise qui s’insinue et attend ;
il se méfie du feu qui éclaire, réchauffe, puis soudain, aveugle et brûle.
Ainsi l’homme de bien ou sage alors que tout est en ordre
est conscient des risques inhérents à toute situation arrivée à son apogée.
Savoir maintenir la quiétude est un art.
Trop de langueur et l’apathie s’installe, trop de vivacité et
le sentiment s’évapore.
Fugacité de l’instant, fragilité de ce présent que tout menace !
Et comme présence en ce H63, au cœur est induit de repartir de zéro.
L’hexagramme nucléaire est le H64
le pas encore accompli est de circonstance, il colle au H63.
" La tristesse survient quand la joie est à son comble "
dit un proverbe chinois.
Il ne faudra pas la laisser s’installer :
que la fluidité demeure,
que rien ne s’épuise ni ne se fige.
« Be water »!
Fameux mantra de Bruce Lee !
Etre comme l’eau, c’est-à-dire sans forme rigide prédéterminée, afin de déjouer la dépression.
Épouser la contrainte, comme l’eau coule dans un bol, mais la contrer aussi :
quand on frappe l’eau, c’est toujours elle qui gagne.
À l’origine de cette maxime mondialement célèbre, il y a une épiphanie, racontée par Lee dans une dissertation de philosophie à l’université de Washington, alors qu’il vient d’arriver sur la côte ouest des États-Unis.
Revenant sur son apprentissage du kung-fu auprès du grand maître Yip Man,
lequel lui reproche alors sa « fureur », qui lui fait oublier le relâchement nécessaire à l’artiste martial.
Bruce Lee de se souvenir :
" Après des heures passées à méditer et m’entraîner, j’ai tout lâché pour aller naviguer seul sur une jonque.
Sur la mer j’ai pensé à tout ce temps passé à l’entraînement :
je m’en voulais tellement que j’ai frappé l’eau avec mon poing !
C’est alors — à ce moment précis — qu’une pensée m’a saisi :
l’eau n’était-elle pas l’essence par excellence du kung-fu ?
N’avait-elle pas illustré à l’instant son principe même ?
Je l’avais frappée mais elle n’avait pas souffert. (…)
Cette substance, la plus souple du monde, pouvant être contenue dans le plus petit des bocaux, semblait si faible. En réalité, elle pouvait pénétrer la substance la plus dure du monde.
Voilà ! Je chercherais désormais à être comme l’eau. "
Lucide comme le feu, profond comme l’eau,
l’homme de bien veille à tenir le danger à distance.
Il détecte les maux qui se profilent derrière les apparences :
un peu d’inertie, un rien de complaisance, un brin de suffisance,
alors que paradoxalement les tendances de se porter en avant sont vives et décidées.
Dans le livre du prince Shang, on peut lire une citation très claire sur le " achevé " :
" Le sot ne voit même pas ce qui est achevé,
le sage voit ce qui n’est pas encore germe."
Et encore cette ultime maxime, en final du Livre des Transformations,version Wilhelm :
" Si l’on comprend la manière dont l’arbre
se concentre dans la graine,
On comprend le déploiement futur
de la graine en l’arbre. "
Ce H63 peut être interprété comme une métaphore de l’âge mûr,
juste avant " l’entrée en vieillesse"
plus précisément le moment où l’on est sur le point de prendre une retraite ;
où l’on devrait profiter de ce moment de plénitude où tout
est à sa place comme on se l’imaginait. Succès.
Carol K.Anthony et Hanna Moog d’exprimer un avis à ce
« Après l’achèvement » en une question sibylline ;
Qu’est-ce qui, au juste, rend le succès durable ?
Le Sage aborde la question dans cet hexagramme, lequel est décrit ce qui permet d’inscrire dans la durée le succès auquel nous sommes parvenus grâce à nos efforts.
C’est là le sens cosmique de « l’achèvement ».
Ici, comme dans l’hexagramme 64, le mot « achèvement » désigne l’étape finale
de l’accomplissement, par transformation, d’une tâche qui est en accord avec l’harmonie cosmique.
Toute tentative d’atteindre un objectif requiert l’Aide de la Transformation…./…
Et qui d’autre de s’être harmonisé avec le cosmos ?
Qui d’autre a déjà traversé et accompli ?
L’arcane majeur du Tarot de nous apporter un des réponses possibles de manière singulière :
le Mat, le fou, ou plutôt l'arcane sans nom ni numéro.
représente cet homme accompli.
Un Fou accompli comment cela ?
Arrivé/achevé est le mot double approprié.
En sa main droite il tient un bâton de pèlerin,
baguette magique de couleur rouge symbolisant l’aide spirituelle accordée
tout au long du chemin.
Bizarrement il tient en sa main gauche un autre bâton de couleur verte
qu’il passa sur son épaule droite,
il a donc fait passer tout le négatif sur le côté positif et
à bien regardé l’image il n’y a plus rien à sa gauche
car même sa main gauche est figurée à droite.
Au bout de son bâton, le balluchon représentant toutes les possessions du FOU qui, comme la couleur en témoigne, sont spirituelles.
Ce MAT ayant passé par toutes les étapes possibles de son développement
sur terre, est parvenu à l’échelon supérieur.
Sa conscience s’est unie à la conscience divine.
Sa phrase clé pourrait être " tous les chemins sont mon chemin."
C’est ainsi qu’il porte un masque car son réel visage si illuminé ne peut être vu
par le commun des mortels. Il évoque un énorme élan d’énergie.
Où qu’il aille, il apporte avec lui cette impulsion vitale.
Est-ce le point d’avoir accompli devenant un point de non-retour ?
Si tout est à sa place un guide peut paraître inutile.
Un moment propice fait comprendre qu’un seuil est proche d’un point accompli.
" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas devenir nous-mêmes. "
Boris Cyrulnik. le H13 s’y trouve en accord.
https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle
13, s’entendre avec tous ou s’accorder aux autres, ou bien la communauté des hommes.
S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
deviendra le bien commun dans l’intérêt de tous.
Après l’hexa 11, la paix puis le 12, la stagnation,
un moment de réflexion a été propice pour arriver à ce point central concernant les relations humaines c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser
son potentiel individuel
au sein d’une relation amoureuse,
d’une famille ou d’une communauté plus large et
comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
et fonctionner comme un ensemble harmonieux.
" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas
devenir nous-mêmes. " Boris Cyrulnik.
13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.
T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
idée de "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.
T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule.
"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "
C’est le préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "
Sentence chinoise :
"L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
et les sages y atteindront leur perfection."
Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .
Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
être humain, personne, les gens.
Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.
Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.
Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne : la retenue du Grand.
Comment est-ce possible qu’une action céleste soit retenue
pour le plus grand bien ?
Plusieurs sens représentent des situations défavorables qui alertent.
États brutes, sauvages, non-domestiqués, colère, comportement compulsif, forte tension, risque de violence. La maîtrise d’une retenue dans la marche que l’on désir adopter est recommandée.
Dès lors on se résigne à s’accorder à plusieurs pour une marche appropriée, lucide, coordonnée dans la retenue.
Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):
" Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .
Ciel et Feu sont d’une même espèce,
où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.
L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !
L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.
Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.
L’apparition simultanée de forces vigoureuses
appelle distinction,
répartition,
organisation.
Il régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun,
c’est là qu’une maîtrise des émotions a lieu.
Le texte de Pierre Faure est extrêmement juste :
"Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre qu’avec ceux de son espèce, arrive le temps d’une extériorisation.
Et celle-ci amène inévitablement à quitter des personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
On découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes critères que nous…./…Une fois acceptée la disparité des points de vue, on devient capable d’assumer sa différence, de reconnaître celle de l’autre, et de les faire coexister.
Ysé Tardan-Masquelier dans cette visée d’écrire à propos d’Elie Humbert :
« Il lui était arrivé cette aventure qui consiste à s’accomplir et, s’accomplissant, à se ressembler de plus en plus, à se différencier au plus haut point de l’autre pour mieux s’accorder à lui. » "
Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place dans la multitude.
Dès lors il comprend les mécanismes qui ont été à l’origine des
« affaires empoisonnées ».
Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue entre différents.
Précieuse est l’action si l’harmonie est présente.
Pour cette association nous pouvons avancer qu’en tout « point focal au-delà duquel on ne peut aller » (A.Cheng) on détient la capacité à assumer une lourde charge puisque ayant atteint une extrême confiance
partagée, un souffle de produire un essor résolu.
Parfois on demande de s’entourer de conseillers et les plus proches sont ceux
qui inscrivent l'harmonie en leur foi,
et plus besoin de prendre un temps de réflexion.
On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée d'une vérité intérieure.
Et tout fardeau de s'évanouir,
le lâcher-prise est la condition d’une paix pérenne.
Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
et pointent déjà le bout du nez.
Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente
dès lors qu’un besoin de se faire sentir :
rassembler dans la confiance et d’œuvre à remédier.
" Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.
Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "
Le couvercle s’adapte exactement au récipient.
A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
avec nos semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes.
Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents.
Mozart a dit, écrit : " je mets des notes de musique ensemble
et elles s’aiment ."
Alors une méditation parvient au cœur : tenir bon durant toute traversée.
L’association H63 et H13
conserve une capacité d'harmonie exceptionnelle.
H63: le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Eau.
H13 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H63 : Eau et feu s’entendent très bien lorsque le feu est dessous l’eau.
Si un feu est trop fort l’eau s’évapore, s’il est trop faible les bouillons s’échappent par petites doses
et finissent par éteindre le feu.
Le H63 démontre que les curseurs des éléments vitaux à la vie sont harmonieux,
d’être très bien ensemble, de réussir à fusionner agréablement
(voir le ciel antérieur H11) et de s’apprêter à reprendre « la route ».
H13] : Feu et ciel prennent alors de la consistance, un éclair, une lumière dynamique s’opère, un accord de réussir un projet, faire s’entendre les humains entre eux, ceci de façon durable, en un accord mutuel résolu puisque c’est le Ciel qui donne mandat.
Une constance à rapprocher d’une phrase hermétique concernant les émotions.
"Et toujours changer de rive avec sa barque. "
Tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers,
le lâcher-prise est la condition d’une croissance pérenne.
Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
alors tout est en place, dans l’instant présent.
Tout devient aisé d’accomplir en un accord anticipé et de devenir réalité.
Des exemples de surgir par exemple, lorsqu’un défunt cause un vide
dans un couple, une famille, un clan,
faire face à une absence durable demande surtout
une « conscience salutaire » et une "aide" de se manifester malgré tout en pareille épreuve de deuil.
A cette étude, le principal conseil émis est de travailler à aller sans cesse vers l’harmonie
qui sommeille ou qui s’exprime en tout un chacun.
La travailler à la racine de soi-même c'est-à-dire dans le coeur
dont le potentiel est inépuisable. La source en est pure.
Lieu où tout s’épanouit. Ensuite l’obstruction/épreuve est mieux comprise
et de ce fait des possibilités s’entrouvrent pour assurer une alliance, union, accord.
Et de se trouver immanquablement
" bon moment et au bon endroit ".
Ce qui donne comme perspective :
de s’accorder avec harmonie aux saisons,
se doter d’une extrême patience puisque le constance est avantageuse.
Échanges de paroles, d'actions, d'expériences
comme si l’eau coulait alors qu’elle avait été gelée.
Cela ne demande pas un trop gros effort
que celui de patienter la saison à venir......
et de faire naître l’accomplissement d'une harmonie
tant souhaitée.
Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]