De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
25, l’inattendu, l’innocence ou agir dans la spontanéité et
38, discorde, opposition, divergence, contradiction, séparation.
Les H25 et H38 invitent à ce que le spontané soit
perçu comme une situation à ne pas avoir d’attentes ni de projeter,
pas simple de saisir un côté paradoxal d’intervenir malgré tout avec
" ce qui survient "
d’où des discordances, des différences d’être apaisées par une méditation appropriée.
https://astropalais.forumactif.com/t1352-25-la-purete
Prévoir l'imprévu est aussi comme prévoir
le début d'une mélodie et d'en émettre les contours
jusqu'à la note juste produite par un précieux instrument
venant de l'Harmonie comme tombé du Ciel.
Un chant Yin d’en sortir.
L’imprévu, l’inattendu, le spontané est parfois quelque chose
qui nous saisit et emprisonne.
Comment le faire s’épanouir ?
Par le vivre de suite en l’instant présent, sans attendre.
Une poésie de naître en un haïku
" Sur la plus haute branche,
un superbe chant,
il perce les cœurs cet été. "
Guy H
25, l’innocence, agir avec spontanéité, intuition connectée, pureté du cœur.
Le trigramme Tonnerre ou Foudre est surmonté du trigramme Ciel.
Le tonnerre exprime le mouvement (parfois fort)
or le mouvement obéissant au Ciel est dans l’ordre du monde,
tandis que le mouvement brusque ou l’acte né du désir humain
engendre le plus souvent désordre et peine.
Ce H25 est celui de l’extrême sincérité…ou Wou Wang.
Les mots : nature confiante – originalité – spontanéité – franchise – simplicité – inattendu.
Mais aussi :Wu :Non, ne…pas. Négation.
Wang : vain, téméraire, mensonger. A tort, à la légère, sans fondement. Désordonné. Insensé, déraisonnable.
Autres symboles :
Ne pas laisser la femme disparaître - ne pas se couper du réel par la culture de certitudes erronées – fantasmes – attitude libre de préjugés favorisant attention et intuition – ne rien attendre – inattendu.
Le Ricci : Non errance, moment où la fidélité des êtres leur permet de procéder avec assurance.
Le Ciel antérieur du H25 est le H22, la beauté, la grâce tient donc !
" La beauté est un invité qu’on aime accueillir partout." Écrivait Goethe.
En ce H22 on tient compte des images, des représentations de la vie, de la nature, c’est le paraître, comme ce qui survient dans le soudain.
La grâce dotée d’une force incommensurable d’apparaître comme inattendue.
Wou, nous est imagé par un homme faisant des efforts pour dépasser
une ligne horizontale au-dessus de lui,
univers impénétrable par l’homme
c’est le domaine du non manifesté.
Un domaine impénétrable, en dehors de l’univers sensible.
Donc le mot ainsi dégagé est " impossibilité ".
Wang montre en haut un homme qui se cache dans un coin,
avec une femme en bas, d’où l’idée d'
" une mauvaise conduite ".
Les deux images réunies donnent :
" l’impossibilité de se mal conduire ou de mal faire "
d’où une " l’honnêteté morale d’être."
Le Jugement du Livre est très direct :
L’innocence rencontre le succès suprême.
Ou écrit autrement : Le fondamental prend son essor, la constance est avantageuse.
En fait cette situation (l’hexa 25) est la seule qui soit nommée par une négation,
comme si ce dont il s’agit, dépassant le cadre de notre entendement usuel,
ne pouvait pas être cerné que par la description de
" ce qui n’est pas."
En fait, Wou Wang, son nom se présente donc comme " négation de l’errance "
ou non divagation ou non désordre.
Et c’est pour cela que le mot spontanément fut retenu pour souligner
la stratégie qui découle de cette perspective de non errance…
ou dit autrement : extrême sincérité.
Heinrich Zimmer d’apporter sa note personnelle de l’inattendu :
" C’est l’involontaire, l’accidentel qui perpétuellement l’emporte sur tout ce qui avait pu faire l’objet d’un plan[…].
Ce qui de prime abord semble désordonné et déconcertant s’avère avec le temps avoir été le facteur bienfaisant et nécessaire."
Le H25 conseille de ne pas avoir d’attentes, ne pas projeter, demeurer en un état d’esprit naturel. Demeurer en son centre, d’où jaillit spontanément le discernement issu de notre sentiment de ce qui est harmonieux et de ce qui est concordant.
Une autre vision personnelle de Carol K.Anthony et Hanna Moog :
" Une telle situation est en harmonie avec le Cosmos et attire l’aide cosmique en toutes circonstances même les plus imprévues.
Ne pas avoir d’attentes signifie approcher le Sage, ou une personne, une situation en étant exempt de préjugés, d’images préconçues, de croyances inflexibles d’exigences intérieures, de peur et de doutes.
Est innocent, au sens ancien, celui qui ne sait pas,
qui ne " voit pas le mal."
Entrons dans le sujet d’ : agir spontanément.
La spontanéité est le contraire de la préméditation.
La parole ou l’action ne se base pas sur un long raisonnement
mais sur l’intuition claire et immédiate
du comportement juste en fonction des circonstances.
Ce H25 conseille à la personne qui le reçoit de vérifier si elle est exempte des attentes ou des projections mentionnées.
Il est essentiel en cette étude de faire face à des points de vues différents, voire totalement divergents et donc de demeurer dans la spontanéité.
Ajoutons cette citation de Ma Deva Padma sur ce H25.
"Chez l’adulte, l’innocence n’est pas la même chose
que la crédulité ou la naïveté ;
c’est une qualité qui accompagne la maturité et qui provient de l’expérience,
tout au long de la vie, du fait que se fier aux conseils de son propre cœur
s’est toujours révélé être la meilleure façon de faire face aux aléas de l’existence.
L’innocence est la capacité de prêter attention à la voix de l’intérieure de l’intuition
et de répondre avec spontanéité à ce que la vie
nous réserve à chaque instant… "
Qui agit spontanément ne se préoccupe pas d’être raisonnable, mais plus simplement d’être en accord avec soi-même.
Au sens cosmique, le mot " innocence " décrit la nature humaine dans sa condition originelle
(avant qu’elle ne soit envahie par l’ego collectif) : en parfaite harmonie avec le Cosmos et entièrement suffisante pour permettre à une personne de vivre une vie heureuse.
C’est inventer son attitude en fonction des circonstances.
Être à l’écoute de l’instant présent, agir sans préconçu,
se départir de toute idée préalable de manière
à pouvoir répondre avec justesse aux sollicitations de cet instant.
Bien que faire confiance à son intuition dans des contextes
dont on ne peut rien prévoir ne soit guère rassurant,
pareille attitude ne débouche sur des catastrophes que
si l’on est pas en harmonie avec sa nature propre.
D’où la Voie du Ciel produit tous les êtres et les transforme selon leur nature.
Les Chinois font confiance au flux vital , (chi)
même lorsque son fonctionnement prend des formes inattendues ou scandaleuses.
Leur langue reflète ce point de vue :
une même expression signifie à la fois nature,
ce qui est par soi-même,
et spontané , ce qui a pour origine soi-même.
Version P.Faure & C.Javary.
C’est là que le mot errance est prononcé.
Cependant le fonctionnement aléatoire de la nature n’est pas une errance,
mais au contraire l’expression d’un ordre sous-jacent,
dont la permanence et la finalité se maintiennent,
quelque soit la diversité des êtres
ou des situations, sans s’opposer à la créativité ni à la liberté.
Ma belle phrase ajoutée à ce texte, résume ce H25:
" L’attitude à adopter ici n’est pas basée
sur l’innocence,
au sens de simplicité d’esprit ou non culpabilité,
mais plutôt sur l’aptitude à se mettre
au diapason de ce qui surgit. "
C’est se mettre en adéquation totale avec des circonstances nouvelles.
Faire confiance à un ordre des choses dépassant l’entendement
est-ce le début de pénétrer en une Grande Énergie ?
Faire confiance au Flux vital à la Grande Énergie de l’Univers
mais avec tous.
" Ce qui est départi à chacun, quel que soit son énormité ou sa ténuité,
correspond dans chaque cas exactement à la raison d’être de sa destinée
sans qu’il y ait jamais d’erreur ."
L’hérédité cosmique et individuelle est donnée par l’Énergie Antérieure
qui crée, façonne, discipline, conditionne,
nul n’y échappe puisque chaque être, chaque chose est
cette Énergie Antérieure.
Un commentaire à cette étude :
Les êtres doivent-ils se rencontrer dans l’inattendu ?
La vie est-elle une suite incessante de croissances spontanées ?
Quel guide à ce "spontané",
à ce "ne pas avoir d’attente" ,
à " l’inattendu-soudain ?"
Pour pouvoir y répondre, le H38.
Regardons de plus près ce guide, comme pour écrire une poésie (voir plus loin).
Discorde et recherche d’entente ou renversement d’un désaccord
résume ce H38 sans pour cela qu’il en découle un préjudice,
et ce n’est pas si simple de voir une solution en des temps de désaccord :
faire retour à soi.
https://astropalais.forumactif.com/t1123-38-l-opposition
38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte, séparation.
Le trigramme Brume est surmonté par celui du Feu.
La flamme qui monte et l’humidité qui descend, opposés par nature ils sont,
ces deux trigrammes évoquent le sens d’opposition, de séparation, désunion, divergence ouverte.
Les mots : points de vue opposés – différences personnelles – rupture de communication – disharmonie – malentendus – désunion.
Mais aussi :
Divergence au niveau des yeux, différent, discordant, étrange, s’opposer, être en désaccord, éloigné, séparé.
Autres symboles :
Œil – bigler – regard divergent – temps intermédiaire entre la fin et le début de l’année – vaincre sa peur du surnaturel – réaliser que les extrêmes sont en fait les extrémités d’un même ensemble – extérieur.
Le Ricci : opposition, moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde.
Le Ciel antérieur du H38 est le H6 CONFLIT ou résoudre les conflits.
Quoi de plus normal de voir un conflit être à l’origine d’une discorde.
Il y a avantage à voir l’Être Grand, cependant il n’est pas possible de franchir un grand fleuve mais de s’accorder tout de même en une séparation planifiée.
Quoi de plus normal que ce ciel antérieur au H38, les divergences ne peuvent qu’aboutir à la suite d’un conflit ouvert. Toutefois ce qui est possible est d’exprimer une capacité à sortir d’un litige, trouver à tout prix un accord lors de divergences d’opinions exprimées.
Voyons un peu l’image du H38.
Le pictogramme représente à gauche le soleil vivifiant,
à droite le soleil desséchant sous la figure d’un rond en paille
ou en rameaux sur lequel on versait des libations
puis que l’on brûlait pour le faire disparaître.
Cette figure était fréquente sur les bronzes antiques.
Elle est importante car pour la première fois
on montre l’opposition d’un même état :
le soleil donneur de vie ou de mort.
Ces deux essences semblent s’opposer
mais elles ont, en réalité,
la même identité car la dualité vient d’une UNITÉ.
" Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé,
comprendre l’harmonie de la vie,
même dans son aspect qui nous semble destructeur, "
dit l’homme doué du Yi Jing (ou homme de bien, de valeur).
La lumière est constante mais en descendant tout au long des étapes de la manifestation,
son expansion la canalise,
la coagule petit à petit et lui donne des aspects qui semblent différents;
le sens " loucher de deux côtés à la fois "
donne assez bien l’idée de la vue et de ses yeux divergents…
le strabisme progresse jusqu’à la divergence d’esprit, le mental s’interroge.
Ce H38 montre la séparation des principes opposés (yin-yang)
empêchant le mélange (de se réaliser) et
faisant paradoxalement perdre à chacun d’eux son individualité première.
Chacun gardant son point de vue, il y a même absence de partage pour l’instant.
Cette absence de partage de faire craindre aussitôt une menace voire un danger
comme si une l’EAU insondable devait poindre en catastrophe annoncée.
La difficulté consiste à bien comprendre ce qui différencie le H38 du H39 à commencer par
penser que notre point de vue n’est pas « juste »
tandis que celui de l’autre le serait « faux »;
c‘est la coexistence des deux qui est utile.
Il ne s’agit donc pas ni de céder
ni de triompher d’un adversaire.
Il est plutôt question d’une opposition susceptible d’évoluer
et d’envisager un entraînement plus subtil que de traverser des ravins,
traverser une controverse.
Et de loucher.
Souvent ce H38 vient en réponse à des situations de négociations lorsque
les deux parties sont égales.
Une conciliation est nécessaire, la concorde n’empêche nullement l’affirmation des particularités individuelles.
La discorde relate les difficultés de l’extériorisation et donc il s’agit comme par un nouveau cycle de se préoccuper de l’intérieure.
Le dedans et le dehors d’être cités par ce guide.
Pierre Faure en son dernier ouvrage, d’apporter un plus par l’énumération de sept défis à relever en ce H38 :
– savoir traverser les difficultés relationnelles
- apprendre à ne pas alimenter les tensions
- trouver la manière juste de s’affirmer, même dans un contexte pénible
- tenter de trouver des points de concorde dans les situations les plus inextricables
- sortir des désaccords et des complications, résoudre les tensions
- rechercher détente, modus vivendi, apaisement
- ne pas nier les désaccords mais ne pas en faire un obstacle.
En haut le trigramme feu se place au-dessus de la brume. Divergence.
Ainsi l’homme de bien en assemblant (tout de même) en vient à différencier
et d’être inspiré par le SOUDAIN.
La brume qui s’étend sur le paysage excelle à fondre les matières
et tamiser les couleurs,
tel un voile qui annule les différences,
elle répand ce petit d’air d’entente qui enchante et rassemble.
Alors que le feu enflamme.
Tout individu cherchant sa place dans le monde s’efforce
de se rapprocher de ce qui le ressemble.
Comportement mimétique, qui stimule et rassure à la fois.
Enfin je rencontre cet autre moi-même, parfaitement identique !
Mais l’illusion ne dure pas, et le mélange
se défait bientôt sous les feux cruels de la réalité :
de Boris Cyrulnik dans Les Nourritures affectives d’écrire ceci :
" Si l’autre introduit le même monde que le mien,
notre monde interpersonnel sera d’emblée familier.
Ce comportement mimétique crée d’emblée
un monde interpersonnel heureux,
car il stimule sans angoisser.
Mais cette condition du bonheur implique
que l’autre soit parfaitement identique
car la moindre variation crée une sensation d’étrangeté angoissante
qui risque de nous faire basculer de l’extase
à l’horreur en nous poussant à éliminer
celui dont la minuscule différence vient de gâcher notre bonheur."
Dès que l’on se confronte au monde extérieur, la tension est inévitable.
D’où ce qui fait écrire Winnicott :
"L’acceptation de la réalité est une tâche sans fin, et nul être humain ne parvient à se libérer complètement de la tension suscitée,
par la mise en relation de la réalité du dedans
et la réalité du dehors. "
Belle définition des différences de point de vue mais également du SPONTANÉ ou dedans et dehors se conjuguent.
L’innocence de la brume ne résiste pas longtemps à la clarté du feu.
S’ensuivent des désaccords et les disputes,
qui ne font pas la part entre la remontrance superficielle et le vrai différent.
"C’est au cœur d’une dispute que l’on apprend sa genèse."
" A la fin de l'année , la Lune et le Soleil
donnent une lueur brève,
sur le seuil extrême de ce monde
le givre et la neige éclairent la nuit froide.
Durant la cinquième heure des tambours et des cors
retentissent avec une puissance mélancolique,
sur les Trois Abîmes, le Fleuve d' Étoiles
scintille merveilleusement. "
Poésie Tang.
Cette association H25 et H38
suscite des réflexions et seulement à l’aide d’une perception intuitive,
(parvenu à une honnêteté morale)
on vibre alors à l’écho d’un ordre naturel appelé Chi, Flux ou Harmonie du Cosmos, une augmentation précieuse qui n’échappe pas à celui-celle qui veut apprendre des différences, des points de vue parfois divergents dans l’ INATTENDU.
H25 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H38 : le trigramme Brume en bas est surmonté du trigramme Eau.
H25 : un fracas sort de terre, yang une dynamique qui s’échappe de terre et prend naissance,
se précipitant vers le ciel, apparition fugace, jaillissant spontanément comme inattendu. La Foudre exprimant le mouvement or le mouvement obéissant au Ciel est dans l’ordre du monde.
Comme un Ciel qui ordonne soudainement : " tiens un peu d’imprévu ! "
H38 : La brume, face à un feu qui plus est, est violent,
il dévoile, il accentue les angles,
il distingue les êtres qui, par ce feu,
prennent conscience de ce qui les sépare
et va les réunir tout de même.
Cette brume ne se trouve pas en accord avec le feu,
celui-ci veut illuminer à sa façon,
la brume elle, d’avoir peu de moyen pour voir ce feu intrépide, s’éteindre.
On dit que la parole retentit au-dehors à partir d’une lumière.
C’est un message qui en ressort et d’agir sur d’autres jusqu’à l’apparition
des divergences dans tous leurs états.
Et les paroles de s'enflammer, d’attacher et de se consumer aussitôt.
On dit bien alors que les paroles s’envolent.
Là, la brume en base, entre en action par une instruction à dispenser,
faire baisser l’intensité du feu, d’arrêter son emballement.
Parvenir à un " cessez le feu " !
Ou bien en un JOYEUX lâcher-prise opportun.
Cela procure une perception du Ciel et du Vent comme étant l’immense
" boucle du temps "
en suivant un rituel dont le secret est bien gardé par la nature !
Une fois en contact avec un trésor essentiel de l’INATTENDU
il n’est plus besoin de prévoir ni de s’attendre. C'est d'une profondeur indéfinissable.
Une harmonie d'imprégner tout méditant.
D’éprouver une illumination d’un souffle bienfaiteur.
De Claude Pipitone en son " Yi King du thérapeute" ajoute :
" Bienheureux les simples d’esprits " :
ils trouvent leur foi dans une certaine vision panoramique de la vie sans peur,
en toute confiance envers la nature.
Accueillir les différences et divergences, de suite, angoisses, inquiétudes et craintes du soudain de disparaître
Guy H
38, discorde, opposition, divergence, contradiction, séparation.
Les H25 et H38 invitent à ce que le spontané soit
perçu comme une situation à ne pas avoir d’attentes ni de projeter,
pas simple de saisir un côté paradoxal d’intervenir malgré tout avec
" ce qui survient "
d’où des discordances, des différences d’être apaisées par une méditation appropriée.
https://astropalais.forumactif.com/t1352-25-la-purete
Prévoir l'imprévu est aussi comme prévoir
le début d'une mélodie et d'en émettre les contours
jusqu'à la note juste produite par un précieux instrument
venant de l'Harmonie comme tombé du Ciel.
Un chant Yin d’en sortir.
L’imprévu, l’inattendu, le spontané est parfois quelque chose
qui nous saisit et emprisonne.
Comment le faire s’épanouir ?
Par le vivre de suite en l’instant présent, sans attendre.
Une poésie de naître en un haïku
" Sur la plus haute branche,
un superbe chant,
il perce les cœurs cet été. "
Guy H
25, l’innocence, agir avec spontanéité, intuition connectée, pureté du cœur.
Le trigramme Tonnerre ou Foudre est surmonté du trigramme Ciel.
Le tonnerre exprime le mouvement (parfois fort)
or le mouvement obéissant au Ciel est dans l’ordre du monde,
tandis que le mouvement brusque ou l’acte né du désir humain
engendre le plus souvent désordre et peine.
Ce H25 est celui de l’extrême sincérité…ou Wou Wang.
Les mots : nature confiante – originalité – spontanéité – franchise – simplicité – inattendu.
Mais aussi :Wu :Non, ne…pas. Négation.
Wang : vain, téméraire, mensonger. A tort, à la légère, sans fondement. Désordonné. Insensé, déraisonnable.
Autres symboles :
Ne pas laisser la femme disparaître - ne pas se couper du réel par la culture de certitudes erronées – fantasmes – attitude libre de préjugés favorisant attention et intuition – ne rien attendre – inattendu.
Le Ricci : Non errance, moment où la fidélité des êtres leur permet de procéder avec assurance.
Le Ciel antérieur du H25 est le H22, la beauté, la grâce tient donc !
" La beauté est un invité qu’on aime accueillir partout." Écrivait Goethe.
En ce H22 on tient compte des images, des représentations de la vie, de la nature, c’est le paraître, comme ce qui survient dans le soudain.
La grâce dotée d’une force incommensurable d’apparaître comme inattendue.
Wou, nous est imagé par un homme faisant des efforts pour dépasser
une ligne horizontale au-dessus de lui,
univers impénétrable par l’homme
c’est le domaine du non manifesté.
Un domaine impénétrable, en dehors de l’univers sensible.
Donc le mot ainsi dégagé est " impossibilité ".
Wang montre en haut un homme qui se cache dans un coin,
avec une femme en bas, d’où l’idée d'
" une mauvaise conduite ".
Les deux images réunies donnent :
" l’impossibilité de se mal conduire ou de mal faire "
d’où une " l’honnêteté morale d’être."
Le Jugement du Livre est très direct :
L’innocence rencontre le succès suprême.
Ou écrit autrement : Le fondamental prend son essor, la constance est avantageuse.
En fait cette situation (l’hexa 25) est la seule qui soit nommée par une négation,
comme si ce dont il s’agit, dépassant le cadre de notre entendement usuel,
ne pouvait pas être cerné que par la description de
" ce qui n’est pas."
En fait, Wou Wang, son nom se présente donc comme " négation de l’errance "
ou non divagation ou non désordre.
Et c’est pour cela que le mot spontanément fut retenu pour souligner
la stratégie qui découle de cette perspective de non errance…
ou dit autrement : extrême sincérité.
Heinrich Zimmer d’apporter sa note personnelle de l’inattendu :
" C’est l’involontaire, l’accidentel qui perpétuellement l’emporte sur tout ce qui avait pu faire l’objet d’un plan[…].
Ce qui de prime abord semble désordonné et déconcertant s’avère avec le temps avoir été le facteur bienfaisant et nécessaire."
Le H25 conseille de ne pas avoir d’attentes, ne pas projeter, demeurer en un état d’esprit naturel. Demeurer en son centre, d’où jaillit spontanément le discernement issu de notre sentiment de ce qui est harmonieux et de ce qui est concordant.
Une autre vision personnelle de Carol K.Anthony et Hanna Moog :
" Une telle situation est en harmonie avec le Cosmos et attire l’aide cosmique en toutes circonstances même les plus imprévues.
Ne pas avoir d’attentes signifie approcher le Sage, ou une personne, une situation en étant exempt de préjugés, d’images préconçues, de croyances inflexibles d’exigences intérieures, de peur et de doutes.
Est innocent, au sens ancien, celui qui ne sait pas,
qui ne " voit pas le mal."
Entrons dans le sujet d’ : agir spontanément.
La spontanéité est le contraire de la préméditation.
La parole ou l’action ne se base pas sur un long raisonnement
mais sur l’intuition claire et immédiate
du comportement juste en fonction des circonstances.
Ce H25 conseille à la personne qui le reçoit de vérifier si elle est exempte des attentes ou des projections mentionnées.
Il est essentiel en cette étude de faire face à des points de vues différents, voire totalement divergents et donc de demeurer dans la spontanéité.
Ajoutons cette citation de Ma Deva Padma sur ce H25.
"Chez l’adulte, l’innocence n’est pas la même chose
que la crédulité ou la naïveté ;
c’est une qualité qui accompagne la maturité et qui provient de l’expérience,
tout au long de la vie, du fait que se fier aux conseils de son propre cœur
s’est toujours révélé être la meilleure façon de faire face aux aléas de l’existence.
L’innocence est la capacité de prêter attention à la voix de l’intérieure de l’intuition
et de répondre avec spontanéité à ce que la vie
nous réserve à chaque instant… "
Qui agit spontanément ne se préoccupe pas d’être raisonnable, mais plus simplement d’être en accord avec soi-même.
Au sens cosmique, le mot " innocence " décrit la nature humaine dans sa condition originelle
(avant qu’elle ne soit envahie par l’ego collectif) : en parfaite harmonie avec le Cosmos et entièrement suffisante pour permettre à une personne de vivre une vie heureuse.
C’est inventer son attitude en fonction des circonstances.
Être à l’écoute de l’instant présent, agir sans préconçu,
se départir de toute idée préalable de manière
à pouvoir répondre avec justesse aux sollicitations de cet instant.
Bien que faire confiance à son intuition dans des contextes
dont on ne peut rien prévoir ne soit guère rassurant,
pareille attitude ne débouche sur des catastrophes que
si l’on est pas en harmonie avec sa nature propre.
D’où la Voie du Ciel produit tous les êtres et les transforme selon leur nature.
Les Chinois font confiance au flux vital , (chi)
même lorsque son fonctionnement prend des formes inattendues ou scandaleuses.
Leur langue reflète ce point de vue :
une même expression signifie à la fois nature,
ce qui est par soi-même,
et spontané , ce qui a pour origine soi-même.
Version P.Faure & C.Javary.
C’est là que le mot errance est prononcé.
Cependant le fonctionnement aléatoire de la nature n’est pas une errance,
mais au contraire l’expression d’un ordre sous-jacent,
dont la permanence et la finalité se maintiennent,
quelque soit la diversité des êtres
ou des situations, sans s’opposer à la créativité ni à la liberté.
Ma belle phrase ajoutée à ce texte, résume ce H25:
" L’attitude à adopter ici n’est pas basée
sur l’innocence,
au sens de simplicité d’esprit ou non culpabilité,
mais plutôt sur l’aptitude à se mettre
au diapason de ce qui surgit. "
C’est se mettre en adéquation totale avec des circonstances nouvelles.
Faire confiance à un ordre des choses dépassant l’entendement
est-ce le début de pénétrer en une Grande Énergie ?
Faire confiance au Flux vital à la Grande Énergie de l’Univers
mais avec tous.
" Ce qui est départi à chacun, quel que soit son énormité ou sa ténuité,
correspond dans chaque cas exactement à la raison d’être de sa destinée
sans qu’il y ait jamais d’erreur ."
L’hérédité cosmique et individuelle est donnée par l’Énergie Antérieure
qui crée, façonne, discipline, conditionne,
nul n’y échappe puisque chaque être, chaque chose est
cette Énergie Antérieure.
Un commentaire à cette étude :
Les êtres doivent-ils se rencontrer dans l’inattendu ?
La vie est-elle une suite incessante de croissances spontanées ?
Quel guide à ce "spontané",
à ce "ne pas avoir d’attente" ,
à " l’inattendu-soudain ?"
Pour pouvoir y répondre, le H38.
Regardons de plus près ce guide, comme pour écrire une poésie (voir plus loin).
Discorde et recherche d’entente ou renversement d’un désaccord
résume ce H38 sans pour cela qu’il en découle un préjudice,
et ce n’est pas si simple de voir une solution en des temps de désaccord :
faire retour à soi.
https://astropalais.forumactif.com/t1123-38-l-opposition
38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte, séparation.
Le trigramme Brume est surmonté par celui du Feu.
La flamme qui monte et l’humidité qui descend, opposés par nature ils sont,
ces deux trigrammes évoquent le sens d’opposition, de séparation, désunion, divergence ouverte.
Les mots : points de vue opposés – différences personnelles – rupture de communication – disharmonie – malentendus – désunion.
Mais aussi :
Divergence au niveau des yeux, différent, discordant, étrange, s’opposer, être en désaccord, éloigné, séparé.
Autres symboles :
Œil – bigler – regard divergent – temps intermédiaire entre la fin et le début de l’année – vaincre sa peur du surnaturel – réaliser que les extrêmes sont en fait les extrémités d’un même ensemble – extérieur.
Le Ricci : opposition, moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde.
Le Ciel antérieur du H38 est le H6 CONFLIT ou résoudre les conflits.
Quoi de plus normal de voir un conflit être à l’origine d’une discorde.
Il y a avantage à voir l’Être Grand, cependant il n’est pas possible de franchir un grand fleuve mais de s’accorder tout de même en une séparation planifiée.
Quoi de plus normal que ce ciel antérieur au H38, les divergences ne peuvent qu’aboutir à la suite d’un conflit ouvert. Toutefois ce qui est possible est d’exprimer une capacité à sortir d’un litige, trouver à tout prix un accord lors de divergences d’opinions exprimées.
Voyons un peu l’image du H38.
Le pictogramme représente à gauche le soleil vivifiant,
à droite le soleil desséchant sous la figure d’un rond en paille
ou en rameaux sur lequel on versait des libations
puis que l’on brûlait pour le faire disparaître.
Cette figure était fréquente sur les bronzes antiques.
Elle est importante car pour la première fois
on montre l’opposition d’un même état :
le soleil donneur de vie ou de mort.
Ces deux essences semblent s’opposer
mais elles ont, en réalité,
la même identité car la dualité vient d’une UNITÉ.
" Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé,
comprendre l’harmonie de la vie,
même dans son aspect qui nous semble destructeur, "
dit l’homme doué du Yi Jing (ou homme de bien, de valeur).
La lumière est constante mais en descendant tout au long des étapes de la manifestation,
son expansion la canalise,
la coagule petit à petit et lui donne des aspects qui semblent différents;
le sens " loucher de deux côtés à la fois "
donne assez bien l’idée de la vue et de ses yeux divergents…
le strabisme progresse jusqu’à la divergence d’esprit, le mental s’interroge.
Ce H38 montre la séparation des principes opposés (yin-yang)
empêchant le mélange (de se réaliser) et
faisant paradoxalement perdre à chacun d’eux son individualité première.
Chacun gardant son point de vue, il y a même absence de partage pour l’instant.
Cette absence de partage de faire craindre aussitôt une menace voire un danger
comme si une l’EAU insondable devait poindre en catastrophe annoncée.
La difficulté consiste à bien comprendre ce qui différencie le H38 du H39 à commencer par
penser que notre point de vue n’est pas « juste »
tandis que celui de l’autre le serait « faux »;
c‘est la coexistence des deux qui est utile.
Il ne s’agit donc pas ni de céder
ni de triompher d’un adversaire.
Il est plutôt question d’une opposition susceptible d’évoluer
et d’envisager un entraînement plus subtil que de traverser des ravins,
traverser une controverse.
Et de loucher.
Souvent ce H38 vient en réponse à des situations de négociations lorsque
les deux parties sont égales.
Une conciliation est nécessaire, la concorde n’empêche nullement l’affirmation des particularités individuelles.
La discorde relate les difficultés de l’extériorisation et donc il s’agit comme par un nouveau cycle de se préoccuper de l’intérieure.
Le dedans et le dehors d’être cités par ce guide.
Pierre Faure en son dernier ouvrage, d’apporter un plus par l’énumération de sept défis à relever en ce H38 :
– savoir traverser les difficultés relationnelles
- apprendre à ne pas alimenter les tensions
- trouver la manière juste de s’affirmer, même dans un contexte pénible
- tenter de trouver des points de concorde dans les situations les plus inextricables
- sortir des désaccords et des complications, résoudre les tensions
- rechercher détente, modus vivendi, apaisement
- ne pas nier les désaccords mais ne pas en faire un obstacle.
En haut le trigramme feu se place au-dessus de la brume. Divergence.
Ainsi l’homme de bien en assemblant (tout de même) en vient à différencier
et d’être inspiré par le SOUDAIN.
La brume qui s’étend sur le paysage excelle à fondre les matières
et tamiser les couleurs,
tel un voile qui annule les différences,
elle répand ce petit d’air d’entente qui enchante et rassemble.
Alors que le feu enflamme.
Tout individu cherchant sa place dans le monde s’efforce
de se rapprocher de ce qui le ressemble.
Comportement mimétique, qui stimule et rassure à la fois.
Enfin je rencontre cet autre moi-même, parfaitement identique !
Mais l’illusion ne dure pas, et le mélange
se défait bientôt sous les feux cruels de la réalité :
de Boris Cyrulnik dans Les Nourritures affectives d’écrire ceci :
" Si l’autre introduit le même monde que le mien,
notre monde interpersonnel sera d’emblée familier.
Ce comportement mimétique crée d’emblée
un monde interpersonnel heureux,
car il stimule sans angoisser.
Mais cette condition du bonheur implique
que l’autre soit parfaitement identique
car la moindre variation crée une sensation d’étrangeté angoissante
qui risque de nous faire basculer de l’extase
à l’horreur en nous poussant à éliminer
celui dont la minuscule différence vient de gâcher notre bonheur."
Dès que l’on se confronte au monde extérieur, la tension est inévitable.
D’où ce qui fait écrire Winnicott :
"L’acceptation de la réalité est une tâche sans fin, et nul être humain ne parvient à se libérer complètement de la tension suscitée,
par la mise en relation de la réalité du dedans
et la réalité du dehors. "
Belle définition des différences de point de vue mais également du SPONTANÉ ou dedans et dehors se conjuguent.
L’innocence de la brume ne résiste pas longtemps à la clarté du feu.
S’ensuivent des désaccords et les disputes,
qui ne font pas la part entre la remontrance superficielle et le vrai différent.
"C’est au cœur d’une dispute que l’on apprend sa genèse."
" A la fin de l'année , la Lune et le Soleil
donnent une lueur brève,
sur le seuil extrême de ce monde
le givre et la neige éclairent la nuit froide.
Durant la cinquième heure des tambours et des cors
retentissent avec une puissance mélancolique,
sur les Trois Abîmes, le Fleuve d' Étoiles
scintille merveilleusement. "
Poésie Tang.
Cette association H25 et H38
suscite des réflexions et seulement à l’aide d’une perception intuitive,
(parvenu à une honnêteté morale)
on vibre alors à l’écho d’un ordre naturel appelé Chi, Flux ou Harmonie du Cosmos, une augmentation précieuse qui n’échappe pas à celui-celle qui veut apprendre des différences, des points de vue parfois divergents dans l’ INATTENDU.
H25 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H38 : le trigramme Brume en bas est surmonté du trigramme Eau.
H25 : un fracas sort de terre, yang une dynamique qui s’échappe de terre et prend naissance,
se précipitant vers le ciel, apparition fugace, jaillissant spontanément comme inattendu. La Foudre exprimant le mouvement or le mouvement obéissant au Ciel est dans l’ordre du monde.
Comme un Ciel qui ordonne soudainement : " tiens un peu d’imprévu ! "
H38 : La brume, face à un feu qui plus est, est violent,
il dévoile, il accentue les angles,
il distingue les êtres qui, par ce feu,
prennent conscience de ce qui les sépare
et va les réunir tout de même.
Cette brume ne se trouve pas en accord avec le feu,
celui-ci veut illuminer à sa façon,
la brume elle, d’avoir peu de moyen pour voir ce feu intrépide, s’éteindre.
On dit que la parole retentit au-dehors à partir d’une lumière.
C’est un message qui en ressort et d’agir sur d’autres jusqu’à l’apparition
des divergences dans tous leurs états.
Et les paroles de s'enflammer, d’attacher et de se consumer aussitôt.
On dit bien alors que les paroles s’envolent.
Là, la brume en base, entre en action par une instruction à dispenser,
faire baisser l’intensité du feu, d’arrêter son emballement.
Parvenir à un " cessez le feu " !
Ou bien en un JOYEUX lâcher-prise opportun.
Cela procure une perception du Ciel et du Vent comme étant l’immense
" boucle du temps "
en suivant un rituel dont le secret est bien gardé par la nature !
Une fois en contact avec un trésor essentiel de l’INATTENDU
il n’est plus besoin de prévoir ni de s’attendre. C'est d'une profondeur indéfinissable.
Une harmonie d'imprégner tout méditant.
D’éprouver une illumination d’un souffle bienfaiteur.
De Claude Pipitone en son " Yi King du thérapeute" ajoute :
" Bienheureux les simples d’esprits " :
ils trouvent leur foi dans une certaine vision panoramique de la vie sans peur,
en toute confiance envers la nature.
Accueillir les différences et divergences, de suite, angoisses, inquiétudes et craintes du soudain de disparaître
Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]