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De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 44, rencontre ou attraction des opposés, être accueillant ou résister à la tentation et H37, la famille, le clan ou association. https://astropalais.forumactif.com/t1371-44-la-rencontre 44, La rencontre, être accueillant ou attraction des opposés.Le trigramme Vent en bas est surmonté du trigramme Ciel. Le vent parcourt l’univers et bouleverse tout ce qu’il rencontre sous le ciel.
Les mots : séduction – tentation – magnétisme – rencontre passionnelle – moitié-moitié – mariage – union sexuelle.
Mais aussi : Rencontre, rencontrer, trouver sur son chemin. Fortuit, bon vertueux.
Autres symboles : Une femme se penche pour nourrir ceux qui sont au-dessous d’elle – une femme impressionnée – rencontre – c’est le souple qui rencontre le ferme.
Le Ricci : rencontre, moment où l’élément faible vient affronter l’élément fort. Le ciel antérieur du H44 est le H41 DIMINUTION. La puissance d’attraction de la Terre et la personne qui symbolise l’engendrement : la femme évoquent tous les souffles ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. C’est une expansion appelée à se poursuivre à l’intérieur et donc à se diminuer avant tout essor, toute attraction. Cette diminution est appelée à s’augmenter H42, mais patience avant de se rencontrer. Les deux trigrammes composant ce H44 donne l’image du Ciel sous lequel, le Vent souffle. On dit qu’il descend du ciel pour modeler. Ce vent de diffuser les grains aux quatre orients de la terre, la puissance du ciel les répand partout sur la planète.
Quand une conscience silencieuse ou un dirigeant exerce une influence, en propageant sa volonté, des ordres clairs et des lois en harmonie avec le ciel, il est dans un lien juste avec le peuple, les réalités matérielles et le corps physique, cela génère un développement harmonieux.
L’image est un prince à droite, qui se penche et écoute la voix (bouche) de son peuple. A gauche se trouve dessinée une femme – une bouche – et un symbole de royauté. C’est la rencontre du prince et de la bergère.
Autre image donnée par Dominique Bonpaix en sa version « le Yi Jing pour les nuls » : ".../...à côté un être humain penché, à la rencontre d'un appel, prêt à nourrir la bouche figurée au-dessous de lui. L'ensemble prend le sens d'attitude "souveraine de qui sait accueillir ".
Est-ce aussi un premier baiser ? Ce H44 est un retournement qui demande d'accepter ce qui commence à se produire et que l'on aurait tendance à refuser de voir ou à sous-estimer. La rencontre doit s'envisager sous l'angle de la complémentarité et non de l'adversité, c'est pourquoi toute intervention intempestive serait mal venue.
En Chine antique on a dit " ordre et paix quand les femmes sont à la maison." Et ne pas y voir le sens d’être cantonnée à la maison aux tâches ménagères mais en fait, d’être là où une organisation a lieu sous le règne du Yin, la maison. Ici dans l’image du H44, voici une femme au dehors : est-ce une erreur ?
Elle est auprès d’un prince qu’elle essaie d’enjôler en s’adaptant aux circonstances et aux dispositions de l’homme qu’elle veut conquérir et utiliser.
Le prince est celui qui dispense ses ordres et les proclame aux quatre orients. Le ciel est la force qui habite les êtres et les anime sans relâche ; le vent est le souffle qui les plie et les contraint à s’établir dans leur forme le vent devenant le messager du ciel.
Il en traduit l’ardeur et freine son élan pour mieux le diffuser vers les quatre horizons. Prodigalité du Ciel, dont le vent apporte le germe que chacun déploiera selon son orient.
Par la souplesse, l’adaptabilité, le consentement, on apprend à calquer son action sur le fonctionnement du monde (ou dit le Ciel). De là à ressentir les soubresauts de l’univers, les palpitations de son cœur. En " le Mémoire de la Mue" Paco Alpi et Alain Constantin donnent un joli regard de ce H44 : "Écoutez la belle histoire du prince et de la bergère… C’est un prince, doux et charmant, qui tente de séduire une jeune et jolie fille qui l’a séduit, par son charme subtil. Qui séduira qui ? L’histoire ne le dit pas. Tendres murmures, doux chuchotements. "
L’attirance mutuelle est une indication de compatibilité mais elle ne la garantit pas nécessairement. De manière inexplicable, l’attraction peut disparaître aussi facilement qu’elle est apparue, laissant les deux parties en cause se demander ce qui s’est passé.
Quand deux personnes sont attirées l’une par l’autre, l’idéal serait qu’elles se rencontrent sur un pied d’égalité et en toute indépendance. Quand la force de l’attraction s’accompagne d’une patience suffisante pour laisser les choses se développer naturellement cela peut déboucher en une amitié sincère et durable.
Les contraires se rejoignent et se rencontrent de façon inévitable. Ils doivent se supporter sans pour autant fusionner, c’est-à-dire épouser les vues de l’un et de l’autre.
Autre aspect du H44 avec ce Jugement très direct : " La femme est PUISSANTE. Ne pas la prendre pour femme."
Pierre Faure d’ajouter, c’est se libérer du pouvoir que l’on donne à la personne qui protège et ainsi garde sous son emprise. C’est s’arracher aux forces maternelles le pouvoir que nous leur attribuons, c’est refuser de rester dans le giron de la mère ou de la personne qui la représente
"celle à qui, enfant abandonné on a été confié mais aussi livré à merci." écrit Jung – et dont on doit se séparer. Et une très belle citation de Carl Gustav Jung est ajoutée : "Idéalisée car elle réfère aux mémoires de non-dualité. Diabolisée car elle renvoie au temps où nous étions totalement dépendants d’elle."
Chacun doit conserver son indépendance. Et tel le souverain qui, en premier lieu, obéit au ciel, il en observe les instructions et les transmet, proclamant ses ordres afin que chacun se conforme à la saison.
Mais ce n’est pas assez, que se conformer à la saison : il importe que chaque être reflète l’ordre de l’univers dans sa nature propre.
Aussi le Souverain assigne-t-il à chacun la place qui lui revient, la fonction qu’il est à même de remplir ? Instruisant chaque être de son mandat céleste (ciel et vent composent le H44).
Comme il appartient à la Terre de recevoir le Ciel et de veiller à l’accomplissement de ce qu’il suscite, il appartient au Souverain de contribuer à mettre en ordre l’espace du monde, et à l’humain d’accueillir le souffle qui se diffuse en lui, d’œuvrer à sa forme, de se donner à son engendrement.
C’est alors qu’entre en jeu la notion de " mandat " se trouvant englobée dans ce H44, " Être accueillant ou rencontre ou venir à la rencontre ",
Toute rencontre ou doit se faire ou ne pas avoir lieu. Un seul mandat le libre arbitre… dans la manière d’accueillir ce qui arrive ! Le guide d’avoir toute la latitude en ce domaine et de prendre son temps.
Prenons les hexagrammes dans leur succession. Le H43 parle de décision, détermination qui fait suite d’aller vers le H44, la rencontre…et les rencontres aboutissent à des rassemblement H45, ensuite de développer une poussée vers le haut avec le H46, d’avoir le vent en poupe alors tout de " pousser en harmonie. "
Sachant cela, comment une telle " rencontre " (ou être accueillant) peut-elle être guidée ? Par la contemplation, un regard différent, subtile.
Voici un très beau rapprochement d’une rencontre par un film tant harmonieux : " Les ailes du désir " de Wim Wenders où un ange résigne à son état d'invisibilité et de s’ouvrir au réel sur terre par l’attirance d’une belle trapéziste, tous deux retenus entre ciel et terre.
C’est dire qu’en cette romance le visible pousse à rechercher, (rencontrer) découvrir l’invisible sur terre et de s’approcher d’une femme idéalement choisie. C’est découvrir une alliance d’un autre type, serait-elle provoquée par un regard différent ?
Un chemin (la rencontre) devenant le plus fini, et harmonieusement une alliance certes de voir le jour, concrétisation d'une alliance réfléchie comme la réalisation du vœu de l’ange, dans le film. L’épilogue est de demeurer manifestement dans l’épreuve d’une éternelle rencontre.
En toute expansion d’une rencontre passionnelle, magnétisme, il s’ensuit une satisfaction, on est parvenu à accepter une source agréable : il y a contact - conception – gestation, de se laisser porter par elle.
Se bercer de l’enfant intérieur contenu en tout être. Quoi de plus normal que d’aborder alors le comment tourner « la page » d’une rencontre, d’une union.
Un guide d’être assez singulier et précieux où il est question du culte des ancêtres avec toutes les expériences transmises par la parole de ces ancêtres. Nourrir est également la fondation d’une famille.
https://astropalais.forumactif.com/t1364-37-la-familleJIA REN. Les gens du clan, la famille. Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Vent. Attisé par le vent, ce feu de vivre, d’où l’idée symbolique que l’intérieur rejaillit sur l’extérieur de tout un clan, une famille.
Les mots : hérédité – liens du sang – âmes sœurs – ancêtres – vie de famille – communauté – relations intimes – famille du même genre.
Mais aussi : Maison, demeure, logis, foyer. Habiter. Famille, parenté, clan. Maison de commerce, école de pensée ou artistique Maître. Personnes, gens.
Autres symboles : Un cochon sous le toit et des êtres humains – la maison – la demeure – réunion des êtres humains autour de l’offrande rituelle d’un cochon – une école – une famille – une structure – intérieur.
Le Ricci : clan familial, moment où chacun se tenant à sa place, l’harmonie règne et l’univers est en paix.
Le Ciel antérieur du H37 est le H43 : DÉCISION, résolution car une résolution nécessaire est légitimée avec force pour être entendue puis partagée au sein d’un clan, d’une famille, association, entreprise. Une saine résolution d’avoir un poids favorable par le nombre (de gens d’un pays, d’un clan).
Deux mots représentent l’idéogramme de la famille.
Porc dans une maison et homme. Deux images seulement : on nous montre une maison avec des porcs à l’intérieur car ils entraient librement dans la maison chinoise, y assurant la voirie (par des passages incessants) et le mot homme. Ces deux images désignent " les personnes d’une même famille ".
Quel est la signification de ce H37, le clan ou la famille ?
Les textes chinois mentionnent que c’est par une organisation structurée (la famille) que nous perdurons… cela demande une seule et unique qualité : la ténacité d’un groupement de gens. " La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ; les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Nathalie Chassériau en sa version définit le H37 ainsi : "Appartenir à un clan c’est trouver sa place dans un groupe destiné à durer. C’est aussi aimer et respecter ses parents, élever ses enfants dans le respect des aînés. " En ce H37 tout tourne autour de la parole de la famille.
La parole dite et celle à conserver en son for intérieur donc comme celle aussi qui ne sera pas dite. D'où les secrets de famille.
Le clan, donne de la solidité à la parole, qui par sa vérité devient pouvoir d’agir sur le réel et par son insistance prend pouvoir sur le temps : à paroles vraies, action durable.
Le H63 de rappeler qu’en son dernier trait passant de yin à yang Il devient l’hexagramme dérivé : H37 , les membres du clan ou famille. La famille de constituer une structure où des valeurs communes permettent des relations harmonieuses.
Pierre Faure en son dernier ouvrage « le classique des mutations » D’ajouter : "Peut-on s’appuyer sur ces liens pour effectuer la transition ? Ne doit-on pas aussi se poser la question de sa place dans un clan qui fonctionne et que l’on reconnaît pour sien ? "
L’hexagramme famille ou clan se place sous le signe de réunion entre membres d’une même famille ou de plusieurs. C’est la fête en réunion puisque la famille désigne l’appartenance à un groupe dont les origines sont communes cela peut concerner tous ceux qui en sont issus.
C’est pourquoi on peut parler de clan, ce qui inclut tous ceux dont les intérêts et les activités sont étroitement liés.
Rassemblés autour de valeurs communes ainsi sont formées des racines partagées, une collectivité de se fondre en un tout plus vaste et le servir avec ténacité, abnégation parfaite.
Ce H37 conseille de reconsidérer le lien (les liens) avec le groupe ou l’école à laquelle on appartient, ou à trouver la capacité d’organiser l’ensemble des forces en présence autour d’un point de référence.
C’est en cela qu’en Chine antique, les lettrés de se lier en écoles diverses, taoïstes, confucianistes, chan, de se tourner vers un pôle à la fois caché et ouvert avec de formidables joutes oratoires comme en Grèce antique. C’est aussi une façon de replacer les problèmes de ces écoles dans un cadre temporel plus vaste.
On trouve dans toutes les cultures, une multitude de prédictions affirmant que le début du XXIème siècle sera l’aube d’une ère nouvelle. Ce moment crucial arrive comme chaque année depuis des millénaires.
Franchir le seuil de la nouveauté implique de laisser derrière soi les peurs,( soucis, obstacles ) profondément ancrées, vis-à-vis des autres et de la nature en général. Le meilleur endroit pour commencer un progrès est qu’en son propre foyer on puisse méditer sur le devenir des relations familiales à rénover, découvrir .
En commençant simplement là où l'on est, on peut réellement procéder à un changement positif, en éliminant en soi toute tendance instigatrice de division , de prise de contrôle ou de manipulation des autres.
La méditation d’accentuer les changements positifs et de dompter tout ego avant de rejoindre le groupe, la collectivité dans un pays.
Le changement commence par soi, maintenant… par la parole avec un guide assez singulier: les gens du clan Les textes chinois mentionnent que c’est par une organisation structurée (la famille) que nous perdurons…
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ; les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Autre vision de la famille par la version directe de C.K.Anthony : ".../... Ici, le terme " famille " désigne autant la Famille cosmique que la famille humaine.
La famille cosmique est composée à la fois d’un aspect invisible et d’un aspect visible appelé " Nature " qui comprend les plantes, les animaux et les humains – chacun étant doté d’une conscience unique contribuant à la Conscience global du Cosmos.
L’aspect invisible de la Famille cosmique comprend les Aides, qui sont elles-mêmes des aspects de conscience individualisé permettant au Cosmos de fonctionner comme un tout harmonieux…/… "
Ce plus bel endroit, un foyer de gens d’une même « famille qui honore la nature » écrit avec guillemets… est le lieu où de profonds sentiments émergent comme inévitablement des conflits, il s’ensuit alors H38, une opposition menant jusqu’au H39, l’obstruction.
Et ceux qui viennent, qui s’approchent, qui suivent, se trouvent accueillis comme un membre du clan, participent à une réflexion collective : apportant au " moulin " tout ce qui participe à une cohésion salutaire pour réussir à dépasser une obstruction, même si l’on est en un courant très fort.
En cette étude l’idée de flux ou élan vital (dirait Bergson), est exposé au grand jour ce H37 apportant la sagesse d’un groupe uni et de préserver sa droiture. C’est installer en soi une paix intérieure qui ne soit plus troublée par un excès.
Puisque si l’on agit dans le cœur , par le cœur et pour le cœur , il en résulte que toute action au sein d’une famille est porteuse de bonheur. La famille permet d’apprendre à modeler en ce Cœur…… lieu où tout s’épanouit, l'harmonie de s'exprimer et la mesure de prendre une consistance, ce qui manque à tout départ impulsif et devient : "…/… se tenir pour avoir ensuite le geste utile." La méditation le permet.
"L’équilibre, est à la fois paisible et puissant. L’idée et sa réalisation est un patient travail. Ainsi naît l’harmonie." s’expriment ainsi Paco Alpi et Alain Constantin dans "le Mémoire de la Mue".
Le symbolisme des trigrammes présente un flux d’énergie à déployer en de grandes résolutions. Et toute méditation de favoriser un apaisement bénéfique à l’organisation d’un clan, d’une famille.
Le lâcher prise sait rafraîchir une vision d’ensemble des anciens obstacles et le le cœur de s’en trouver allégé.
Nos décisions em famille sont dites " porteuses de fruits bénéfiques" et pointent déjà le bout du nez. Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente dès lors qu’un besoin de se faire sentir : suivre en pleine confiance et d’œuvrer à plusieurs.
C'est ainsi que le Livre donne cet avertissement : restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance, cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer.
Symbolisme des H44 et H37 de proposer une réflexion par l’image des trigrammes et de comment ils s'influencent entre eux. Que nous apprennent les trigrammes respectifs et leur position ?
H44 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Ciel. H37 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Bois.
H44 : Un vent soufflant sur terre, venant du ciel poursuit sans relâche son action de modeler tout ce qui est sur terre. De faire se rencontrer, se plier, on dit que le ciel régule le vent sur terre comme le canaliser puis de poursuivre une progression dite « bienvenue ».
Le ciel maintient le vent SUR TERRE et fait se rencontrer les gens. Un arbre de progresser sur la terre et de s’en nourrir, se nourrir par le REGARD en l’autre. Quel changement surprenant.
H37 : L’esprit ou feu de l’esprit, qui est souffle, symbolise ce qui est en tout humain : la connaissance intuitive.
La signification surnaturelle du feu s’étend des âmes errantes jusqu’à l’Esprit divin, parcourant la terre, ce feu apporte progrès en toutes contrées traversées, la source devient fluide. (Voir le feu au-dessus de la montagne devient alors le voyageur errant.H56.)
Discipliner le feu le vent et le bois, comment ? Ce H37, est-ce le rôle à définir comme partager une nourriture la rendre DURABLE au grand jour et au grand nombre, celle de la famille, d’un clan, d’un pays et devenir forêt-arbre généalogique ?
Un conseil par ce H44 changeant en H37, est apporté par Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » au quatrième trait qui change. Il y a l’hexagramme dérivé : H57, c’est un rapport de force où on subit des pressions mais tente aussi d’infléchir l’autre. Une rencontre serait-elle inappropriée en la famille ?
Telle est la voie qui s’offre à l’Être de valeur : savoir comme le vent de pénétrer partout, la terre opaque est amenée à recevoir ces messages d’en haut et se laisser modeler.
Se soumettre aux convenances de l’instant présent, développer une conscience intuitive par le regard et savoir que retrancher ce qui sème le désordre est facteur de clarté et un retour à un équilibre sain, ce qui fait dire à C.G. Jung dans « la Réalité de l’âme » et selon Origène , « devenir un homme entièrement unifié. »
Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ? Devin, dans le sens de découvrir le caché invisible-visible, le faire naître. En faire une discipline et parfaire un rêve, une rencontre-rêve. Tout arbre est une rencontre entre le bois et la SEVE transformatrice.
Les rencontres permettent de se sentir en harmonie ainsi de ne plus se poser de questions en famille, un foyer.
Le clan , donne de la solidité à la parole, qui par sa vérité devient pouvoir d’agir sur le réel et par son insistance prend pouvoir sur le temps : à paroles vraies, action durable.
Et dans un clan s’organise des fêtes communes, des activités communes, des rencontres communes.
Ce plus bel endroit, un foyer de gens d’une même " famille " écrit avec guillemets… est le lieu où les attractions sont renforcées. Alors tout ceux qui " y viennent " se trouvent accueillis comme déjà un membre du clan.
Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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le: Hier à 23:35:49
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De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. P162 : Grandir avec Confucius. 38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte et 50, le chaudron.
Cette étude du H38 et H50 apporte des informations sur l’apparition de discordes, de différents expliqués non expliqués, des points de vue divergents, certains de ne déboucher sur aucun accord, mais par contre on peut de sortir par le haut après une introspection des causes et des effets de ces discordes. La maîtrise d’un chaudron est bien utile pour apporter une précieuse harmonie en des temps difficiles, outil indispensable pour un Être de valeur qui rectifie sa position selon.
Et en préambule un passage du Tao te King : " Qui se ploie restera indemne. Qui s’incline sera redressé. Qui fait le vide en soi sera rempli. Qui subit une usure se renouvellera. "
https://astropalais.forumactif.com/t1365-38-l-opposition38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte.Le trigramme Brume est surmonté par celui du Feu. La flamme qui monte et l’humidité qui descend, opposés par nature, ces deux trigrammes évoquent le sens d’opposition, de séparation, désunion, divergence ouverte.
Les mots : points de vue opposés – différences personnelles – rupture de communication – disharmonie – malentendus – désunion.
Mais aussi : Divergence au niveau des yeux, différent, discordant, étrange, s’opposer, être en désaccord, éloigné, séparé.
Autres symboles : Œil – bigler – regard divergent – temps intermédiaire entre la fin et le début de l’année – vaincre sa peur du surnaturel – réaliser que les extrêmes sont en fait les extrémités d’un même ensemble – extérieur.
Le Ricci : opposition, moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde.
Le Ciel antérieur du H38 est le H6 . CONFLIT ou résoudre les antagonismes. Quoi de plus normal que ce ciel antérieur au H38, les divergences ne peuvent qu’aboutir à cette situation. Toutefois ce qui est possible est d’exprimer une capacité à sortir d’un litige, trouver malgré tout un accord lors de divergences d’opinions.
Voyons un peu l’image du H38. Le pictogramme représente à gauche le soleil vivifiant, à droite le soleil desséchant sous la figure d’un rond en paille ou en rameaux sur lequel on versait des libations puis que l’on brûlait pour le faire disparaître.
Cette figure était fréquente sur les bronzes antiques. Elle est importante car pour la première fois on montre l’opposition d’un même état : le soleil donneur de vie ou de mort.
Ces deux essences semblent s’opposer mais elles ont, en réalité, la même identité car la dualité vient d’une UNITÉ.
" Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé, comprendre l’harmonie de la vie, même dans son aspect qui nous semble destructeur " , dit l’homme doué du Yi Jing (ou homme de bien). Autre citation d’Héraclite : " Ce qui est taillé en sens contraire s’assemble ; de ce qui diffère naît la plus belle harmonie ; tout devient par discorde. "
La lumière est constante mais en descendant tout au long des étapes de la manifestation, son expansion la canalise, la coagule petit à petit et lui donne des aspects qui semblent différents; le sens " loucher de deux côtés à la fois " donne assez bien l’idée de la vue et de ses yeux divergents… le strabisme progresse jusqu’à la divergence d’esprit, le mental s’interroge.
Ce H38 montre la séparation des principes opposés (yin-yang) empêchant le mélange (de se réaliser) et faisant perdre à chacun d’eux son individualité première. Chacun gardant son point de vue, il y a même absence de partage pour l’instant. Cependant en substituant la concorde à l’agressivité, une stratégie de rapprochement est envisagée…le guide aura fort à faire !
La difficulté consiste à bien comprendre ce qui différencie le H38 du H39 à commencer par penser que notre point de vue n’est pas « juste » tandis que celui de l’autre serait « faux » ; c‘est la coexistence des deux qui est utile.
Il ne s’agit donc pas ni de céder ni de triompher d’un adversaire. Il est plutôt question d’une opposition susceptible d’évoluer.
Souvent ce H38 vient en réponse à des situations de négociation lorsque les deux parties sont égales. En haut le trigramme feu se place au-dessus de la brume. Divergence. Ainsi l’homme de bien en assemblant (tout de même) en vient à différencier.
La brume qui s’étend sur le paysage excelle à fondre les matières et tamiser les couleurs. Tel un voile qui annule les différences, elle répand ce petit d’air d’entente qui enchante et rassemble.
Le feu est plus violent : il dévoile, il accentue les angles, il distingue les êtres qui , par lui, prennent conscience de ce qui les sépare. Et des paroles de s'enflammer, d’attacher. Là, la montagne entre en action par une instruction à dispenser, une stabilisation à opérer.
Deux désirs donc, mais des allures opposées, des menées différentes : il y aura bientôt divergence entre le diaphane et le dur. Il n’est pas question de fusionner entre eau et feu comme pour atteindre le H63.
Tout individu cherchant sa place dans le monde s’efforce de se rapprocher de ce qui le ressemble. Comportement mimétique, qui stimule et rassure à la fois. Enfin je rencontre cet autre moi-même, parfaitement identique ! Mais l’illusion ne dure pas, et le mélange se défait bientôt sous les feux cruels de la réalité.
Boris Cyrulnik dans Les Nourritures affectives écrit ceci : " Si l’autre introduit le même monde que le mien, notre monde interpersonnel sera d’emblée familier. Ce comportement mimétique crée d’emblée un monde interpersonnel heureux, car il stimule sans angoisser.
Mais cette condition du bonheur implique que l’autre soit parfaitement identique car la moindre variation crée une sensation d’étrangeté angoissante qui risque de nous faire basculer de l’extase à l’horreur en nous poussant à éliminer celui dont la minuscule différence vient de gâcher notre bonheur."
Dès que l’on se confronte au monde extérieur, la tension est inévitable. D’où ce qui fait écrire Winnicott : "L’acceptation de la réalité est une tâche sans fin, et nul être humain ne parvient à se libérer complètement de la tension suscitée, par la mise en relation de la réalité du dedans et la réalité du dehors. "
L’innocence de la brume ne résiste pas longtemps à la clarté du feu. S’ensuivent des désaccords et les disputes, qui ne font pas la part entre la remontrance superficielle et le vrai différent.
Quand notre façon de penser diffère de celle d’un autre, chacun doit prendre du recul vis-à-vis du sujet de controverse pour avoir une vision d’ensemble plus nette.
Lors d’un conflit entre l’intuition et la rationalité, le plus sage est de se dégager d’abord des frictions trop rapides, de s’éloigner des points d’achoppement afin de retrouver un terrain d’entente. Pas de précipitation dans une résolution à envisager.
Cette approche intelligente de ce H38 consiste tout d’abord à le définir ce terrain neutre et ensuite s’y rencontrer. C’est peut-être une démarche difficile à entreprendre mais, en persévérant, l’effort en vaut largement la peine car il peut apporter des bienfaits inattendus.
Et comme les difficultés de communications peuvent toujours être surmontées quand il y a un désir sincère de parvenir à l’harmonie, nous devons en premier et le premier, assouplir notre mode de penser qui parfois est rigide ou trop cassante.
De véritables résonances deviennent alors perceptibles, des harmoniques communes redessinent le chemin d’une unité possible. mieux : établir le domaine partagé conduit bientôt à percevoir la différence. Mais elle n’est plus un obstacle à l’entente.
Ce qui heurtait prend tout son sens, ce qui était refus de se laisser altérer apparaît peu à peu comme une nécessité au vu de chaque identité.
La vision des oppositions, des différences dans le quotidien, ne peut être poussée trop loin afin qu’elle ne se transforme pas en incompréhension puisqu’elle porte en elle paradoxalement, malgré tout de l’ harmonie.
Pour ne pas tomber " dans une divergence stérile un guide d’exprimer la sérénité selon les chinois : …/… elle conduit à tous les biens ". Tout excès est-il un moyen devenant une " planche de salut ?"
Dès lors qu’en bien de divergences il y a séparation, opposition ouverte, un terrain d’entente de se préciser par ce qui entre et sort d’une bouche. Des paroles judicieuses, harmonieuses de naître.
Parfois un simple conseiller permet de transformer les points de vue divergents. La gymnastique des opposés-complémentaires Yin et Yang, s’impose par un excès de Yang qui existe au sein d’une discorde.
Héraclite a cette citation bien à propos du H38 : "Ce qui est taillé en sens contraire s’assemble ; de ce qui diffère naît la plus belle harmonie ; tout devient par discorde."
Et quel guide pour trouver un accord ou faire s’éloigner la discorde ? L’usage du chaudron. H50.
https://astropalais.forumactif.com/t1377-50-le-chaudronEn cette association d’un travail de fourmi à produire, puisant, se conjugue avec le chaudron par une progression rapide ou lente qui se doit d’être maîtrisée par cet " Athanor. " malgré les secousses possibles par son usage. Lampe d'Aladin, baguette magique ou chaudron ?
Le trigramme Bois est sous le trigramme Feu. Sous la flamme le bois se transforme lentement en braises puis en cendres. L’effet utile du feu est de cuire, brûler et réchauffer en symbolisme, il s’attache. Ce H50 est l’idée symbolique de la cuisson qui est la transformation par excellence. Véritable lampe d’Aladin prête à l’emploi.
Les mots : alchimie intérieure – maîtrise – renouveau spirituel – réceptacle – rajeunissement – sagesse discriminante –
Mais aussi: Vase tripode qui servait pour les offrandes et les sacrifices. Vase rond ou rectangulaire à trois ou quatre pieds pour la cuisson des aliments ou offrandes rituelles, marmite, chaudron.
Autres symboles : Chaudron – marmite – outil de communication entre les dimensions et les générations – lieu d’échange entre les morts et les vivants – une grosse casserole sur le feu – appeler le nouveau.
Le Ricci : le chaudron dans lequel les aliments se laissent se transformer pour s’élever en offrande vers le Ciel et devenir la nourriture du sage ; moment où le faible s’élève vers le fort en s’y conformant, assurant la marche vers le succès.
Le ciel antérieur au H50 est le H10 LA MARCHE.
Petite recommandation avant de produire une transformation d’avec un chaudron. Une marche rituelle est nécessaire, et respecter l’usage de SON Chaudron commence par un respect à cet outil fabuleux. Jean Lévi d’apporter une très simple citation, réflexion d’usage :
" Les destin d’un homme se reconnaît à sa marche. " La MARCHE d’une cuisson parfois peut être à haut risque, elle se doit d’être respectée, veillée. Cependant une recette peut être « ratée », dès lors de convenir à ne plus reproduire d’erreur de cuisson.
Utiliser son "chaudron" c’est : avancer d’un pas assuré, demeurer sans inquiétude mais en n'en restant pas moins vigilant à la recette qui se transforme.
Un chaman averti conseille un bon usage du Ting. En la plus belle et totale liberté de choix, il explore le mystère du chaudron et l’inconnue de son Soi. À tout moment de créer et œuvrer pour le surgissement de nouveaux états à pacifier. Ouvrir des espaces inexplorés à l’intérieur de soi et pour l’alimenter choisir les ingrédients subtils, harmonieux.
Cette association recommande (comme ayant plusieurs cordes à son arc) de se maîtriser par son " Athanor " ou de plusieurs. Le chaudron trouve idéalement sa place par son principe éternel : il est dit que ce qui pénètre dans un chaudron en ressortira transformé, mais ne pourra plus revenir à son état antérieur.
Ce qui signifie que les éléments de la situation (les échanges) subissent une transformation définitive, mais bénéfique, puisque l’objectif est d’alimenter la situation pour faire croître une patiente discipline pour puiser à une source.
Le regard de se transformer de même lorsque nous faisons une recette (culinaire par ex) dans la marmite nous y mettons les ingrédients, il y a un temps de cuisson, la surveiller et la stopper au bon moment, ensuite de procéder au partage de la recette réalisée. On procède à des échanges harmonieux, on exhale une joie, des moments agréables.
" …/…La parole devient nourriture, forte idée, la nourriture est souffle, inspiration vitale, c’est pourquoi il convient de veiller à les mesurer, pour qu’elles soient justes, équitables et substantielles. Le sage ou la sage veille à ce qui entre et sort de sa bouche, il, elle pèse ses mots, et mesure ses aliments. Modération, respectueuse de soi et des autres, des ressources et des recettes, simples principes, en principe évidents…/…" De Paco Alpi et Alain Constantin : « le Mémoire de la Mue ».
Qu’est-il nécessaire au chaudron afin de pouvoir expulser les fumées et les vapeurs symboliques qui sont dues aux transformations (qui se produisent à l’intérieur)… de la " percée " ou une résolution ? Faut-il être résolu pour expulser tout ce qui pourrait porter préjudice à la finalité de la recette ? Ou la finalité d’une joie à partager lors du repas.
Cet outil que chacun possède et qu’il développe plus ou moins en son quotidien a été imagé dans l’ancienne Chine comme un trépied ou vase sacrificiel avec des "oreilles " pour le porter, ce chaudron a toujours été le symbole d’un événement heureux.
D’ailleurs les premiers chaudrons comportaient en leur intérieur des idéogrammes symboliques d’une haute teneur et non visibles par les personnes extérieures à la préparation. Comme si on en cachait déjà au profane une ou plusieurs " recettes " inscrites et visibles par celui qui aura le privilège de procéder au prochain nettoyage du chaudron.
C’est préciser la part de l’usage du chaudron qui ne doit pas devenir quotidien et d’être utilisé qu’en de grandes occasions, des fêtes par exemple pour une armée victorieuse ! Il en est de même lors d'un calcul d'hexagrammes avec les baguettes ou pièces de monnaie, ce moment doit être choisi, d’en sortir une ou plusieurs transformations.
En cette association cela permet d’occuper le mental, de laisser de côté ce qui oppresse, perturbe, isole, en résumé : accable Un nouveau regard d’advenir, de paraître se métamorphose aussi bien en ce puits qu’en tout chaudron !
Une citation de François Cheng d’éclore : " Le vrai futur est la métamorphose de tout le passé vécu. " Ce chaudron représente une mise au monde , une expression d’une vision personnelle et de créativité qui s’élève du plus profond de son être. C’est être prêt à donner naissance à un rêve qui a pris forme en soi, il y a un certain moment et de s'inscrire en une discipline quotidienne.
Ô combien il est plus simple d’enfouir le réel que de se défaire du rêve ! Voir Matrix "résurrection."
Et pour conclure, une belle sentence : le chaudron est le symbole d’une transmutation, d’un passage à un niveau supérieur où un signe d’une progression régulière dans l’harmonie se propage, prospère par l'usage répété de ce chaudron.
Il est question dans l’usage d’un chaudron, de pratiquer naturellement le " bon moment par excellence " et la pratique quotidienne venant… le bon moment arrive immanquablement. De biens beaux hexas ce jour à l'aide de son "chaudron" la réussite est à ceux qui transforment leur regard intérieur (entre autre par une discipline maîtrisée) et d'agir pour un retour planifié, résolument.. Entendre par ceux qui se ressemblent, en qui résonne le même son du cœur.
Développer, faire croître " son chaudron " c’est se mettre à parler avec son cœur pour le plus grand bien des situations du moment et de mettre en marche un printemps !
A chacun de découvrir ce bel "Athanor", Ce chaudron céleste dans lequel se mesure l’évolution spirituelle ainsi que les choix de la vie à partager à plusieurs. Le chaudron devient une boîte crânienne et c’est dans la tête que la marmite bouillonne. D’autres de parler du Yin d'élévation du regard !
A cette étude est évoqué le comment faire face à des oppositions, des antagonismes, cela incite à la pratique indispensable de notre Athanor. En pareille circonstance le CHAUDRON devient nécessaire pour transformer, transmuter, changer voire métamorphoser !
Ainsi le Sage restant seul est sans crainte d’un déséquilibre " il met en marche son chaudron " puisqu’il lui fait confiance dont il a la patience.
Il ne craint pas de se dresser au-dehors pour réaliser ses aspirations, des choix clairs et précis. Les transformations s’opèrent naturellement. C’est un enracinement pour recommencer une vie, un karma.
Cette étude de susciter des réflexions et à l’aide d’une perception intuitive, cet autre regard on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel appelé Flux ou Harmonie du Cosmos . Une Aide précieuse qui n’échappe pas à celui-celle qui veut apprendre à comment se maîtriser lors d’une forte émotion. Plonger en cet immense entraînement journalier fait entrevoir peu à peu un gage de n'être pas pris au dépourvu lorsqu’une stimulation instinctive survient. Un outil exceptionnel qui transforme, métamorphose est bienvenu.
J’ajoute à vivre des émotions, c’est le lot normal de la vie entre les humains. Un besoin réel de rassembler (des hommes, des idées, des réflexions) se fait sentir, il s’en dégage d’abord une énergie yin où souplesse et réceptivité sont présentent.
Prendre à " bras-le-corps " toute impulsivité naissante requiert qu'une sérénité s'installe auparavant (Voir le H52, Montagne redoublé) et d’autres d’employer le mot centralité. En fait c’est une transformation à vivre, une de plus par un chaudron, son chaudron exceptionnel pour décanter les émotions.
L’émotion peut établir un équilibre harmonieux pour se gouverner, une observation supplémentaire est la bienvenue, celle du symbolisme des trigrammes.
Pour accomplir le travail de remettre de l’ordre, il y a nécessité de rétablir de l’harmonie. Chaque jour il y a une leçon nouvelle à apprendre en regardant autrement le travail à fournir. Mais avec une belle recommandation : à tout moment libre à soi de lâcher prise par le regard différent d’hier.
Symbolisme des trigrammes: H38 : trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté par le trigramme Feu. H50: trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Feu.
Il y a deux façons de s’adapter en cette association : 1) la méthode douce du yin d’un lac qui fait s’estomper et celle moins douce du yang d’un feu s'attachant, 2) puis celle d’un vent ayant l’intention de mettre à contribution un feu éclatant.
L’approche judicieuse de la brume en éloignant l'énergie du feu permet de réaliser un projet colossal d'une concorde avec des chances d’aboutir favorablement. On émet l’idée de procéder avec une conviction très forte pour transformer les êtres et les choses !
Pour construire de nouveaux rapports harmonieux, souvent cela commence par apporter un bouquet de fleurs inattendu.
Je reproduis le début du H38, par la définition du Ricci : ".../...moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde." puisque la nature nous apprend à renverser des situations défavorables en favorables.
Renverser le H38 en H50, s’offre comme une mission sous un nuage sensible : une très belle maîtrise de soi par l’usage de son chaudron intérieur.
Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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le: 09 Septembre 2024 à 18:52:48
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Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
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De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 56, le vagabond ou voyageur et 9, le pouvoir d’apprivoisement du petit ou apprivoiser les énergies.
Associés, ces deux hexas démontrent que nos voyages sont des enseignements comme aussi des épreuves et lorsque vient à s’exprimer, très haut bien au-dessus de la montagne, un feu, on dit qu’il la survole. De la laisser (la montagne) d'être un lieu où l’on se stabilise et de retenir un potentiel créatif pour des jours heureux.
Le voyageur est à l'image d'un feu qui ne reste pas en place, le lot quotidien de celui qui entreprend des voyages. Ce feu sur une montagne est un foyer en constant mouvement, on dit que le voyageur n’a pas de foyer et sa quête sera, partout où il va, d’en faire SON foyer. Un grand foyer.
Il le fait avec soin et simplicité. Partout il ira engager des énergies avec une grande conviction, apporter l’harmonie de manière lucide en tenant " bon " et enfin d’avancer en plein jour avec la quête de trouver sa place même dans l'épreuve des tensions exercées par la vie tumultueuse.De Christian Bobin " Nous n'habitons pas des régions, nous n'habitons même pas la terre. Le cœur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure."Et de Nicolas Bouvier " C’est le propre des longs voyages que d’en ramener tout autre chose que ce qu’on y est allé chercher." https://astropalais.forumactif.com/t1383-56-le-voyageur56, le voyageur ou vagabond.Les mots : voyage – aventure – mouvement - confrontation à l’inconnu – pèlerinage – solitude – élargissement des perspectives.
Autres symboles : Des soldats en campagne s’abritent sous des branchages – voyage – voyager – touriste (dans tous les sens du terme) – peu d’intimité.
Mais aussi : Troupe de 500 ou 1000 hommes. Brigade. Voyager, séjourner hors de chez soi, voyageur. Nombreux, une foule de. Suivre l'ordre de préséance, placer, disposer. Ensemble, en commun.
Le Ricci : Errant, moment où les êtres n’étant plus à leur place appropriée, ils cherchent un appui avec persévérance.
Le ciel antérieur du H56 est le H25 L’INATTENDU, le soudain, l’imprévu. L’imprévu, comme peut l’être un voyageur qui surgit en un pays inconnu. Le soudain est le lot coutumier pour ce voyageur qui en plusieurs contrées a à faire face au spontané et s’adapter en ce pays comme aux autochtones rencontrés.
Que retenir de ce voyageur qui vagabonde de ci de là et qu’il nous indique d’ ALLER par monts et vallées , pour utiliser le temps, partout où cela est nécessaire ! D’appliquer un but salutaire : entrer à l’intérieur de soi et faire retour à l’harmonie.
Saint John Perse écrivait : " Ô chercheurs de points d’eau sur l’écorce du monde Ô chercheurs, ô trouveurs de raisons pour s’en aller ailleurs. "
Lorsque vous vous sentez étranger dans un pays étranger, il est judicieux de vous souvenir que le minimum est ce qu’il y a de mieux : "garder un mode de vie simple. " Seulement là, il faudra allier ce mode de vie simple et en ces paysages rencontrés de s’affirmer en fonction de ses désirs et ses besoins. Comme parfois de bousculer mais de façon délicate, les personnes accueillantes.
Dans sa forme ancienne l’hexagramme représente « plusieurs hommes campant sous les branches dans la forêt » et à partir de là, le sens s’étend aux " hommes arrêtés temporairement dans un lieu qui n’est pas leur séjour ordinaire, soldats, marchands, voyageurs, hôtes, exilés, émigrés…" Ressentir le monde d’une autre manière, face à des gens différents, des contrées nouvelles c’est le lot quotidien de tout voyageur qui trouve en son séjour de quoi s’échapper à d’éventuels surmenages du mental.
Carol, K.Anthony et Hanna Moog en « Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos », D"’y décrire le voyageur comme une personne sur le chemin de la libération et de la maturation de son vrai soi. Souvent le chemin du Yi Jing a été décrit comme un chemin solitaire où la conscience vivante parle à travers le Livre."
Le " voyage " a pour objectif d’exprimer l’unicité de la personne et si possible qu’elle colle à la nature environnante. Ainsi d’être aidé à accomplir sa destinée. Un univers de s’ouvrir au voyageur, peut-il être accablé par un guide ? Puisqu’une pleine expression de l’unicité se joue, l’intention subtile pour un voyageur averti est d’avancer sans que l’incertitude ne puisse l’envahir, " son errance devenant une quête."
Le parcours du voyageur qui s’arrache à la nuit pour découvrir le monde, le fait avancer en pleine lumière. Il fait aboutir ses aspirations en accomplissant sa quête, ceci malgré un épuisement accomplit.
Est-ce ainsi de passer sans encombre l’épreuve d’une patience au "voyage" ? il suffit qu’un guide tel que le H9, d’apporter une AIDE précieuse lorsque l’on se trouve à un moment de renoncer ou pas à un grand voyage.
C’est un moment de solitude dans le Yin comme (paradoxalement) en suspendre sa réceptivité et de retenir une belle créativité toute proche.
https://astropalais.forumactif.com/t1152-09-le-pouvoir-d-apprivoisement-du-petit 9, le pouvoir d’apprivoisement du petit. On dit aussi le petit arrêt et aussi pouvoir du faible. Siao Tchou.Deux trigrammes composent cet hexa: en bas le ciel et celui du haut le vent. En cet hexa, il est possible d’arrêter la dureté positive par l’humilité, la douceur malléable et l’obéissance.
Les mots : retenue – autosuffisance – préparations minutieuses – ingéniosité – empêchements mineurs – adaptabilité.
Mais aussi : XIAO : Petit, menu, mince. Peu, un peu de. Rapetisser, diminuer, s’amenuiser. XU : Faire paître, élever du bétail. Nourrir des animaux. Prendre soin de, entretenir, recueillir, supporter, tolérer.
Autres symboles : Elever de petits animaux - petit élevage - agir avec patience et douceur vis-à-vis de ce qui est petit en germe - vraiment pas beaucoup.
Le Ricci: faible rassemblement, moment où les énergies ne permettent pas de grandes réalisations.
Le ciel antérieur du H9 est le H31 l’EMOTION. Eric Baret de définir le plus simplement : " Tout ce qui n’est pas émotion est un ajournement. " L’émotion est à vivre dans l’instant présent, comme volatile elle est. C’est une sensation éphémère qui sitôt apparue, elle s’estompe. D’autres émotions de laisser une trace durable dans les voyages mais rares sont les imprégnations profondes. Ainsi ce H9 apporte un conseil utile : de ne pas forcer, ni précipiter ce qui doit éclore à son heure.
SIAO est quelque chose de très fin, encore divisé.
Cette image du travail minutieux des artisans chinois évoque la petitesse. Dans TCHOU, on voit de bas en haut : le champ qui produit une fibre végétale mise sur une quenouille, et entreposée sous un toit. C’est l’image de la connaissance acquise, de l’éducation. Sia Tchou est la petit éducation ou l’apprivoisement car l’homme de bien par la bonté et la douceur affine son pouvoir.
Sylvie Verbois donne un sens oraculaire à ce H9:
" Les terres sont verdoyantes, couvertes d’herbes ; il est temps de mener paître le petit bétail. C'est le petit commencement. Il faut débuter par quelques têtes de bétail afin de faire fructifier le patrimoine. Accumuler petit à petit. Aller à pas mesurés comme le paysan lorsqu'il se rend) à ses champs. Contenir ses énergies et ses forces. Ralentir le rythme, se freiner. Ne pas être intempestif et pressé. Ce qui est retenu et contenu : le pictogramme "champ" nous indique que deux canaux d'irrigation se croisent afin de distribuer petit à petit de l'eau. Entraver ce qui est fort comme dans un filet.../... demander de l'aide, se faire aider dans sa tâche, régler les petits détails"
En cette exposition de ce qui est petit, la situation ne donne qu'un contrôle limité. Si l'on désire d'aller de l'avant (enclencher une révolution) alors que la puissance créatrice est là, plusieurs facteurs d’évaluer les capacités à mettre toutefois sous le boisseau retarder des projets car tout ne s’emboîte pas comme on le on souhaiterait.
On trouve l’occasion de retenir l’énergie et l'occasion de méditer autour du texte du Livre.. On trouve deux fois le mot « faste » et une fois « pas de faute ». Ce qui importe est de s’en tenir à de petites réalisations, et de ne pas « partir en campagne » c’est-à-dire planifier de grands projets. Rester en ce Yin, la réceptivité et méditer sur terre.
Si une grande force est présente, elle est retenue. Il y a des qualités typiquement Yin en ce H9. Modération, patience, souplesse d’une efficacité telle qu’elles arrivent à amadouer (les) la force Yang, d’en gommer la brutalité instinctive, à en civiliser l’aspect pulsionnel et sauvage. Car force n’est pas puissance, la révolution n’est pas remise aux calendes grecques, le H9 propose de surseoir par une influence discrète, efficace à restreindre, freiner, empêcher bloquer retarder toute action significative.....comme attendre des jours fastes.
On ne peut alors faire plus que ce que la situation le permet. Une éducation est nécessaire pour que l’élan vigoureux du yang soit apprivoisé et le changer en créativité.
Le Vent se trouve au-dessus du Ciel, il est alors comme le souffle du ciel. Il en exprime le rythme en sculptant la forme multiple des nuages. Il en dessine les contours en pliant l’herbe et les arbres sous son pouvoir tenace. Il en chante la puissance et la courbe en se tenant à la hauteur de sa force invisible.
C'est ainsi que l’Être de valeur imite le vent quand il est face à la colère ou l'entêtement des puissants. Comment le suivre sinon par être sous son influence, ses paroles, tel un souffle de vent apportant ses précieux messages et de parvenir à modérer les tensions. Évident conseil, maîtriser les émotions, garder un sang-froid, se montrer doux, sage, modeste et simple.
De François Jullien : " Le vent en lui-même est invisible et insaisissable, mais tout le paysage – jusqu’au moindre ondoiement de l’herbe ou de la feuille – est animé par son passage et le révèle. Présence diffuse et englobant, échappant à toute appréhension précise, mais dont l’influence est immédiatement sensible et manifeste .../..."
Ainsi fait un grand vassal, lorsque l’autorité s’emporte, le noble sait la délicatesse à adaptée à l’approche des puissants. Face à la tyrannie si prompte à s’établir, il ne tombe pas dans la nervosité ou la colère.
De ce que nous pouvons retenir de ce " pouvoir d’apprivoisement du petit " du voyageur c’est être dans le « apprendre » à apprécier les périodes où l’influence est limitée et seulement ensuite de s’en servir. (voir un rapprochement avec le vide exprimé en ce chapitre 11 du Tao te king)
A cause de circonstances qui ne sont pas de votre ressort, la portée de tout ce que vous entreprenez actuellement ne peut-être expérimentée que d’une façon subtile qu’elle semble pratiquement invisible.
Apprivoiser signifie retenir, mais sans user de la force brutale et (ou) de la contrainte. La souplesse et l’adaptation sont nécessaires. Prenons l’exemple de l’araignée.
"Elle travaille inlassablement à tisser sa toile à l’insu de tous ceux qui l’entourent. Peu importe le nombre de fois où son travail est endommagé, elle se remet à l’ouvrage et le répare dès qu’elle en voit la nécessité. Elle ne remet jamais à demain ni ne cherche à attirer l’attention.
Sa force réside dans son habileté à se fondre dans l’environnement. Elle fait ce qu’elle a à faire, sans gaspiller son énergie et, quand tout le dispositif est prêt, elle est capable de demeurer totalement immobile et vigilante et d’attendre, confiante, que quelque opportunité savoureuse finisse par croiser son chemin ". de Ma Deva Padma.
Mais l’indication principale c’est qu’il y a dans cette situation du H9, une résistance non déclarée. Elle prend l’apparence de la soumission passive, alors qu’en fait elle est très active. " Accepter de persévérer, quoi qu’il advienne, est la marque d’une maturité qui ne peut naître que de l’expérience."
Les trigrammes sont clairs en symbolisme. H56 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Feu. H9 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H56 : d’une part solidité intérieur (stabilité de la montagne) et d’autre part action rapide dirigée vers l'extérieur, s'exprime le feu, en fait une prise de conscience et de ne pas connaître ni la peur ni toute inquiétude d’un voyage en préparation.
H9 : Le trigramme ciel en bas… est créativité qui ne demande qu’à s’élever. Le trigramme Vent (ou bois) en haut, ne demande qu’à descendre, rejoindre le sol. Non le vent de rester très haut et de se mouvoir dans le ciel, viendra le temps de courber tout ce qui est "courbable" sur terre. Le vent soufflant sous le ciel donne le 44, rencontre, le ciel de répandre toutes les graines avec l'aide du vent. Pierre Faure d’exprimer la Grande Image. " Ici le Vent tient en respect la puissance céleste. Exerçant sa pression et la relâchant tour à tour, il sculpte les nuages, affinant le souffle de l’unique comme pour l’apprivoiser peu à peu et le contraindre aux formes du monde. L’Être de valeur imite le vent quand il est face à la colère ou l’entêtement des puissants. " L’Être de valeur va donc civiliser sa force et offrira au voyageur la bonne indication du chemin à prendre et le conduire vers une véritable CREATIVITE.
Winnicott dans « Jeu et réalité » d’écrire : " L’acceptation de la réalité est une tâche sans fin, et nul être humain ne parvient à se libérer complètement de la tension suscitée par la mise en relation de la réalité du dedans et de la réalité du dehors."
Cette étude d’inciter tout voyageur à percevoir en toutes contrées traversées que sa quête est toute proche et donc ne pas forcément s’en éloigner aux quatre coins du globe. Tout voyageur de faire sienne cette devise : " Tenir sa place en toute confiance et se limiter à l’instant présent, même si l’on est arrivé, pourquoi en serait-il autrement ?"
Une conséquence à de nombreux voyages de ne pas en faire une addiction.
Montagne et Terre sont en base de quoi satisfaire le Feu, qui ne se laisse plus éblouir par la beauté des territoires rencontrés comme s’ils avaient été connus auparavant. S’approcher d’une quête qui obsède le voyageur, il ne s’en cache pas, il la clame à tout va !
Dès lors un grand potentiel de s’exprimer par le "voyageur transformé" il revient au simple et n’adopte plus des ambitions d’être en tout point du globe, comme en terrain conquis. Il a hâte de ne plus être accablé, épuisé par toutes épreuves successives.
Ah, la bonne heure il voyagera dorénavant autrement, choisir son aller harmonieux et son retour à l’Être qui naturellement a trouvé sa place.
Alors, amis, entendez ces mots comme un grand appel à être vivant, à être dans la joie et à aimer immodérément. Tout est mystère."
Le pouvoir nous est donné d’être à notre tour un élément d’inspiration et dès lors une patience de faire place à un présent dédié, à l’insondable et au mystère d'une destinée lors d'un voyage.
Cette étude incite à agir avec tact, aller selon (for prisé par Tchouang tseu) mais non sans méconnaître le comment aller ce qui demande d’être au cœur des évènements involontaires.
A savoir le ciel antérieur du H56 est le H25, inattendu, imprévisible, il est démontré qu’en tout voyage (ou voyageur) exploiter la façon de voyager, c’est connaître les transformations auxquelles chaque jour il y a à faire face et c’est prévoir.
Toutefois lorsque la puissance céleste s’en "mêle" (le vent au-delà du ciel) cela décontenance … la réponse est une impulsion d’aller de l’avant et parfois de freiner tout élan qui peut être un saut dans l’inconnu. Christian Bobin de nous le rappeler : " La frontière est poreuse entre cette vie et l’autre."
Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées pour cette étude apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.][/
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