1
le: Aujourd'hui à 00:19:44
|
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
|
  Le 30, le feu, ce qui se lie et s’attache, saisie ou " filet d’oiseleur " ou " lumière ", " force, beauté "," clarté " et 29, entrainement aux abîmes, au passage des ravins ou danger répété d’où gérer celui-ci.
Le premier hexagramme parle de retenir une énergie (yang) qui toutefois paradoxalement est synonyme d’essor et le second pas incompatible, exprime un singulier entrainement au franchissement de ravins, abysses, précipices, obstacles .https://astropalais.forumactif.com/t1357-30-le-soleil-la-lumiere30, le feu ou ce qui s’attache, la saisie ou " filet d’oiseleur". Ou lumière, force et beauté, clarté, ou synergie. Le H30 est composé du trigramme Feu redoublé.
Les mots : feu – illumination – inspiration – dévotion – passion dévorante – régénération – spiritualité – vertu – éveil .
Mais aussi : Quitter, se séparer, s’éloigner, s’écarter (de la norme). Deux, ensemble. Rencontrer par hasard. Appartenir à, adhérer à.
Autres symboles : L’arrière-train d’un bovidé, sa tête surmontée de corne et un oiseau – un buffle d’eau et son petit héron, image de ce qui est lié – pique-bœuf – hésitation entre partir et rester – un filet – un réseau – fascination – lumière – vers le haut.
Le Ricci : Splendeur, moment où, des profondeurs, surgit l’éclat multiple de la beauté. La succession des hexagrammes présente le H29 l’ABÎME, c’est descendre, le H30 l’ ECLAT c’est s’élever, s’ensuit le H31 c’est l’ EMOTION.
Descendre s’élever et de faire naître une ou des émotions c’est dans l’ordre naturel puisque la caractéristique de l’émotion est sa volatilité.
Avec ce H30, il est nécessaire de faire face à l’éclat, au rayon de lumière qui éclaire subitement et l’émotion avec l’incitation proche de poindre. Cette lumière de la plaquer au sol, comme on plaque un oiseau par un filet, cela se fait encore en certaines contrées…. c’est-à-dire dans le présent.
Ce feu peut prendre de l’ampleur, gagner les esprits et de faire chavirer le mental. En cette association cela débute par l’effet inverse, (H30) s’élever en priorité puis descendre(H29). Le paradoxale de s’inviter.
Les émotions " tombent " du Ciel et sont plaquées à la Terre qui les reçoit, aux humains de les savourer ou pas……cependant une épreuve se trouve sur leur passage. Le H29. L’émotion passe parfois par d’inévitables expériences humaines d’où on se laisse désagréger par le doute ou d’être tétanisé par la peur. Epreuve quasi initiatique et en pareille situation d’avoir le courage de prendre confiance en soi, en son enfant intérieur. Cette notion de s’entrainer à franchir des ravins permet ensuite de faire advenir, l’ ECLAT , je dirais , enfin.
Ce H30 désigne aussi un piège à oiseau (le filet d’oiseleur) autre forme d’attachement qui permet de capturer la réussite et d’obtenir tous les résultats attendus, par extension piéger tout éblouissement. Le piéger pas forcément mais un temps précieux de le capturer et après tout attachement (au feu) obtenu, une libération de survenir, celle des émotions. Un contre-temps, il est nécessaire de franchir des obstacles naturels.
Plaquer au sol un rayon de lumière s’apparente cependant à freiner avec douceur. Le soleil (ou les cycles du soleil) est évoqué en ce H30, c'est aussi : une lumière intérieure, les prises de conscience, les objectifs, la vision, la clarté pétillante, le travail en tandem, la coordination, la synergie, le combustible c'est-à-dire la source d’énergie nécessaire à la lumière.
La lumière dit-on resplendit deux fois. Une première fois dans le cœur du sage, dont c’est toute la noblesse que de se prêter à cette gloire.
Une seconde fois lorsqu’il la transmet au-dehors, pour mieux l’enraciner dans le concret de la terre. Un vœu naturel de s’emparer avec tout humain, partager sa lumière !
L’hexagramme nucléaire H28 apporte aussi la notion d’excès puisque trop d’émotions à tendance à dépasser la mesure. De plus la lumière n’a pas d’ombre, allumez une allumette, éclairée si possible par un projecteur et regardez ce phénomène, l’allumette (en bois) elle a une ombre, pas sa flamme.
" Tu t’exerçais à être aveugle pour mieux saluer cette clarté que seule l’obscurité possède : celle qui est hors de vue et qui enveloppe le secret. Non pas un secret dissimulé mais l’évident, le manifeste secret de l’être, de la vie, la mort. "
Jean-Luc Nancy dans Hommage à Jacques Derrida.
Une belle image est donnée par le feu, la flamme, laquelle dépend de ce sur quoi elle brûle. De plus si elle n’est plus alimentée, elle s’éteint. La flamme, de par sa dépendance et sa docilité, émet de la lumière. L’image laisse entendre que la clarté s’obtient grâce à la dépendance vis-à-vis de quelque chose de plus élevé que soi-même et grâce à la docilité. Les sentiments, émotions comprises.
De Gaston Bachelard ceci :" La lumière ne fait donc rien. Elle attend l’œil. Elle attend l’âme ". Dans " La psychanalyse du feu. " D’où la lumière est un feu au service de la volonté et éclaire en toutes disciplines ceux qui savent l’utiliser.
Sachant que toute évolution (ou obstacle) contient en elle (en lui) de l’harmonie, toutes avancées dans le bien, vécues en une pleine conscience, est appréciable, profitable.
C’est l’art de voir grand, ensuite de se maintenir dans le yin, qui a pour effet de démarrer le processus yang, sa contrepartie et la décision naît favorable.
Le feu répété deux fois donne le H30 étant le dernier hexagramme de la première moitié du Livre (alors que la moitié de 64 soit 32).
Un feu " couve", c’est qu’il est sur le point de s’éteindre ou de se rallumer. A chacun de mettre une bûche pour le ranimer ou bien de ne plus en mettre une. Le libre arbitre s’agitant.
En fait une grande recommandation est nécessaire, ce filet d’oiseleur ou lumière est en même temps la nécessité d’y voir clair et à la fois le danger d’éblouir.
L’idéogramme présente un animal domestique, le yack et un oiseau . Double est la signification : attachement à la terre et désir de s’envoler.
Tel est aussi l’attribut d’un feu de bois ; consommant la matière première qui lui donne naissance dont toutes les flammes sont dirigées vers le ciel. Un feu s’enrobe autour d’un arbre, en lécher les feuillages mais le cœur de l’arbre résiste. Il en faut plus pour le réduire en cendres, l’intervention de l’homme est nécessaire et le « filet d’oiseleur » prend tout son sens. Plaquer au sol l’animal comme le feu.
Ce H30 est essentiel pour discerner ce que nos yeux voient et ce que notre conscience " pressent ", mais en gardant bien les pieds sur terre. Et en cette étude il s’agit de partir du « bon pied ». Souvent cela est l’apanage du Capricorne.
En l’image redoublée du feu, quatre mots sont forts : clarté (énergie), visibilité, conscience, cohérence.
Et en fait il s’agit avant tout d’y voir clair dans le quotidien, sans se laisser éblouir par la surface des choses ni de s'emporter par des réactions rapides basées sur l’illusion de l’apparence.
Le feu est le messager du ciel toutefois comme écrivait Robert Bly... "et la moindre paillette d'or peut suffire à nous projeter sur des cimes altières dont nous ne voulons plus redescendre.
Christian Bobin de surenchérir par: "Plus il s'approche de la lumière et plus il se découvre plein d'ombres." Comme des abîmes.
Pour ne pas tomber dans la confusion (possibilité), l’agitation et les soubresauts de l’émotivité, la stratégie de l’H30, est de contrebalancer ces élans par un enracinement lucide symbolisé par une vache, (ou licorne) image YIN par excellence, qui engage à contenir les risques d’agitation fébrile en gardant solidement les pieds sur terre.
Mais tout oiseau a besoin de voler dans l'espace. Rejoindre son ciel et la terre d’alimenter faune, flore et humains, est-il possible de lâcher ce qui illumine ?
Par exemple des addictions. Il faut une détermination pour exercer une volonté contenue observer toutes ces formes d’attachement, les rencontrer dans le quotidien, et de ne pas en être usé, abusé.
Une autre image d’une autre version donne ceci de cet idéogramme. Celle de deux animaux (l’oiseau) dont l’un fabuleux : la licorne. Beaucoup de légendes ont décrit sa puissance, sa pureté, qui ne sont pas terrestres.
Ensuite l’oiseau vit dans le ciel dont il apporte les messages sur terre. Dans cet idéogramme, licorne et oiseau font un bout de chemin : ils se joignent, s’attachent, puis se quittent pour entrer dans le ravissement.
En son ouvrage « le Perpétuel devenir » Marguerite de Surany apporte sa version du H30. "La licorne est un animal fabuleux dont la licorne unique, symbole de puissance spirituelle, de fécondité et de pureté, est masculine par sa forme de phallus, et féminine par sa partie creuse. Les Hébreux disent que la corne est en relation avec Yahvé et qu’elle est faite de rayons lumineux : la Tradition lui donne l’éclair comme symbole.
Le yi king dit " Le soleil et la lune sont en contact avec le ciel." La licorne androgyne est en contact avec le divin. L’oiseau est le messager qui unit le ciel et la terre. En Taoïsme, il est le symbole de la libération de la pesanteur.
La lumière descend du Macrocosme dans le Microcosme sous la forme d’un rayon lumineux appelé éclair. Les questions traitées de tout attachement par le feu subissent un même sort celui de s’enflammer. Peut-être est-ce trop beau pour durer ?
Si une attitude doit être adoptée, il faut apprendre de la " vache douce et soumise " en, "renonçant à la force altière et arrogante." Alors le présage est heureux. Comment rechercher en son for intérieur ce qui couve ? Comment oser lâcher ce qui illumine ?
Quel guide enseigne la maîtrise de ce potentiel lumineux ? Un oiseau a besoin de voler dans l'espace voici un guide paradoxale au Feu redoublé, l’ EAU redoublée,
Oser lâcher ce qui illumine, on apprend alors qu’une solution " oubliée " sous nos yeux se fait jour, une prouesse en éducation est-elle possible par un guide ?
Merci à Nietzsche. "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ! "
Ce H30 d’être guidé par le H29, on y décrit souvent au premier abord un danger de l’Eau redoublée alors que le feu H30 se trouve après le H29.
Ici paradoxalement en cette association, l’eau est impulsée par le feu. Et d’entrevoir la finalité plus tard par la symbiose de ces deux éléments contraires et complémentaires en cet ultime H63, le accompli. Sachant qu'en le H64 ; les éléments s’inversent et de repartir de plus belle en ce H Zéro (ou H64) qui clôture le Livre.
L’eau dont le trigramme possède un trait yang interne (le flux yang) englobé par deux traits yin l’aspect extérieur de l’eau… est imagé par un lien, l’ouvrir !
http://www.youtube.com/watch?v=qlRULR89cP8
Un merci spécial à Izazen pour cette imagerie.
 https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete K’AN. Entraînement au passage des ravins, maîtrise des abîmes, danger répété d’où gérer celui-ci.Avant-propos, le H29 et H30 ne sont pas antagonistes. Ces deux hexagrammes expriment le milieu du Livre et en cette moitié du livre d’avoir présenté les hexagrammes élémentaires. Puis dirions-nous les 34 suivants exposent des situations plus particulières contenant en eux les ingrédients mêlés des trente premiers hexagrammes. Petite synthèse des deux derniers hexas de la moitié du Livre.
H 29, le trigramme Eau est répété en bas comme en haut. H30, le trigramme Feu est répété en bas comme en haut.
Le trigramme eau, présente un trait Yang insérés par deux Yin (formule chimique H 2 0). Difficultés par l’élément eau, mais le symbolisme contient l’idée de voir en cette eau le moyen de se faufiler en toutes situations et trouver son chemin. Le yang l’y aidera. Cependant si l’eau est douce extérieurement, elle recèle du yang à l’intérieur, une profondeur, parfois un danger imminent, c’est son côté insondable.
Le trigramme feu lui, possède deux traits yang qui englobent le trait yin. L’éclat et sa chaleur du feu est extérieur, la chaleur est yang mais le vide yin est en son intérieur (formule chimique C 0 2). C’est ce côté extérieur yang qui fait que le feu " s’attache " et qu’il brille d’un Yin lumineux.
Ces deux éléments indispensables à la vie terminent la liste des éléments fondamentaux du Livre.
Les mots: danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .
Mais aussi : Précipice, escarpement, lieu dangereux. Fosse, cavité, creux. Talus, terrasse, levée de terre à travers champs. Onomatopée d’un bruit de coup violent.
Autres symboles : Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.
Ricci : Abîme, succession de dangers, moment où les difficultés multiples suscitent un redoublement d’effort pour atteindre au but.L’image de cet hexagramme est le sol, d’où sort une plante. Mais, ce sol à droite de la plante, exhale des souffles comme le ferait un gosier. Le jour la plante donne de l’oxygène, la nuit du gaz carbonique. Il s’agit d’une faille ou d’une caverne émettant des vapeurs délétères.
K’an évoque un contenant (caverne, lit de rivière) et à la fois un contenu dangereux (courant, gaz mortel) . De là l’implication de précipitation, de perturbation, d’embûche, de détour, d’indécision, de danger, de chute, d’enfoncement, de secret. L’image de l’eau est sa force et en ce H29 c’est le vertige des précipices qui mettent Le cœur en miettes, provoquant inquiétude, abattement, peur.
Ce guide qui a de l’ "expérience" , incite à ne pas s’endormir dans la sécurité. En agissant à bon escient, la confiance de s’installer en soi, la peur de s’éloigner.
Même si l’apparence est chatoyante (on lève la tête au ciel pour un cri entendu …ce héron) et agréable (le plumage de l’oiseau soit-il) , il se cache un piège. Serait-ce dans les petites choses ?
Notre regard alors va s’orienter sur une expérience passée ou récente des épreuves qui reviennent en mémoire, comme si elles avaient dormi au fond des abysses (ainsi de parler de karmas).
Ce nouveau regard de la situation passée permet de lever un obstacle pour se protéger et de ne pas retomber dans le danger qui précède. Comme si tant d’épreuves passées, du passé revenaient en souvenir et de nous servir encore ou plutôt d’être resservis comme des avertisseurs.
L’eau passe toujours. Inlassablement, les gouffres sont le domaine de l’eau, l’insondable. L’eau mouvante, insaisissable, mystérieuse, alliée des profondeurs. Elle pénètre, envahit, entraîne vers le bas, dissolvant lentement le rigide et le dur pour tout ramener dans les plus obscurs de la terre, pour tout confondre en un seul flux.
L’eau est insondable et requiert des avertissements, des mises en garde, resituant ce qui se passe lorsqu’une angoisse survient (dans l’eau ou hors de l’eau comme être noyé) (aucune parole ne vient, alors qu’on a tant à dire) il faut se souvenir des crises passées et calmer l’énergie de la pensée pour lui barrer la route.
C'est ainsi que toute perception est dite, "de l'invisible " il en dépendra de la faire éclore par l’action, en toutes circonstances, d’agir avec une subtilité non contraignante, à commencer petit.
Trouver des explications face à la reconnaissance des "ravins" à franchir.
Cela implique l'usage des sens actuels et de faire parler aussi l'intuition en retenant ses paroles, les amasser pour plus tard ou les écrire sur une carnet de notes. C’est profitable de mettre sous le boisseau ces paroles qui seront exprimées en leur temps. On ne bondit pas sur Twitter, Facebook ou Tik Tok.
Tout simplement prendre conscience d'être au bon endroit au bon moment.
A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard) on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel appelé Harmonie pour franchir tout obstacles même les plus imprévus. La source de ne pas nous faire peur pour y puiser même si profonde. Toute personne éveillée par la source est en mesure de passer le grand fleuve.
Plonger en cet immense entraînement journalier fait entrevoir peu à peu un gage de réussite à toutes circonstances périlleuses comme celle de marcher sur la queue du Tigre.
Ainsi l’homme de bien se retire en son for intérieur, car il possède une qualité éminente, celle de voir la réalité au-delà de l’instant immédiat.
Savoir plier sans perdre de sa force tel est un peu ce qu’il faut ressortir de la situation, être un peu bambou comme l'étaient beaucoup de sages et non pas devenir un « beau parleur ». Se montrer, robuste et souple à la fois et vivre les instants "comme ils viennent".
Un moment à vivre en ce flux vitale où tout ce qui éveille s'exprime. A souhait est proposé de faire patienter le déploiement des énergies ce qui réclame le besoin de développer en soi (lors d'une circonstance périlleuse) cette perception intuitive bien utile.
Ce plongeon en cette immense harmonie fait retrouver une parole sereine. Le flux vital poursuit un éternel chemin de changements de séparation et de coagulation.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux, comprend ces notions de docilité, d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé. Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence, d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio en mise en route sereine. Les ravins de ne plus être des obstacles insurmontables.
Obstacles énumérés par les différents sens de ces entrainements aux abîmes que nous expose Pierre Faure en son dernier ouvrage : Yi Jing le Classique des Mutations.
- la peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies - la mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression - une épreuve émotionnellement fatigante - une difficulté à avancer - un blocage intérieur, le manque de confiance - la tendance à dramatiser - la traversée nécessaire de l’obscurité et de la nuit intérieure
Symbolisme des trigrammes : H30 : le trigramme Feu est en bas comme en haut. H29: le trigramme Eau est en bas comme en haut.
H30 : le symbole du Feu qui s’attache, son besoin est d’avoir un combustible, un comburant…il en va de la survie de son attachement. Et de ne pas en avoir peur (du feu) fait que la lumière de ne plus éblouir.
Le Feu devrait-il prendre conseil ? Se stabiliser et exposer sa lumière ou bien poursuivre un chemin et d’avancer vers d’autres lumières.
Puissance de la lumière puissance de l’eau et du tonnerre. La lumière resplendit deux fois, le sage la reçoit d'abord en son for intérieur : il se laisse éclairer puis éclaire à son tour.
Le sage à la même constance : il répète inlassablement ses instructions afin que le message pénètre en chacun et d'amener son prochain à changer.
La puissance du ciel (ou émotion) se trouve être très haut, l’émotion à venir se doit d’apparaître en harmonie.
H29 : L’eau d’être redoublée, redoutée. L’Eau est cette fois ci non plus seulement en haut mais également en bas de l’hexagramme, son aspect originel. Une force manifeste (parfois menaçante) de l’eau irrigue l’être humain , à lui d’accepter de la reconnaître comme endurante au fond de lui se laisser porter par elle. L’humain d’apprendre à nager en elle, avec elle.
Se soumettre aux convenances de l’instant présent, développer une conscience intuitive savoir que retrancher ce qui sème le désordre est facteur de clarté et un retour à un équilibre sain, ce qui fait dire à C.G. Jung dans « la Réalité de l’âme » et selon Origène , « devenir un homme entièrement unifié. » Passer un fleuve, franchir des ravins c’est instinctivement s’armer d’un courage exceptionnel, de se sentir capable d'exprimer des capacités jusqu’alors laissées en veille. S’unifier à des épreuves périlleuses, allez rendez-vous au prochain ravin ! D’autres de lancer un élan plus fort : « Allez rendez-vous au prochain karma. »
H30 : Le Feu devrait-il prendre conseil ? L’eau redoublée lui a permis de se stabiliser et exposer sa lumière et poursuivre un chemin, avancer toujours vers d’autres lumières.
Puissance de la lumière puissance de l’eau deux effets majeurs. La lumière resplendit deux fois, le sage la reçoit d'abord en son for intérieur : il se laisse éclairer puis éclaire à son tour.
Le sage à la même constance : il répète inlassablement ses instructions afin que le message pénètre en chacun et d'amener son prochain à changer.
Tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers, le lâcher-prise est un entraînement comme tout autre.
Le guide ne subit pas le déroulement des phénomènes qui assaillent, il en prépare l’émergence c'est percevoir cette immense "boucle du temps" par un non-engagement d’action, d’énergie mais de préparer un savant " changement décidé, se maîtriser " Et passer le Grand Fleuve, c’est savourer l’émotion qui frappe à la porte.
Belle manière en fait de s'approcher des limites de nos capacités yang et yin. A chaque jour suffit sa peine, et d’employer une formule consacrée dans les reportages de course en Formule 1, le dimanche " rendez-vous au prochain virage. Ici aux prochaines épreuves ! "
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire à cette étude.]
|
|
2
le: 25 Mars 2023 à 02:22:57
|
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
|
 53, le développement ou pas à pas, évolution graduelle, 46, poussée vers le haut, croissance, ascension, montée, élévation. Préambule. On note qu’entre H35 et H53 il y a une différence entre « avancer au grand jour » ou le trigramme Terre est en bas et le Feu en haut, ici dans le H53, « progresser pas à pas » le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Vent ou bois, le symbolisme d’un arbre qui croit sur une montagne.
Au H35 on ne diffère pas une action, au H53 on se donne du temps et d’avancer par étapes. Toute croissance, régulière au quotidien, dans l'harmonie, parvient à prospérer…c’est à la fois concrétiser une abondance du yin qui, parvenant à son apogée se met à déployer une énergie yang.
Ainsi le H46 a sa place pour accepter la situation avec souplesse et d’accueillir les bienfaits de toutes les énergies. Souplesse d’esprit à avoir, les premières phrases du « Jugement » dans le Livre sont sans ambiguïté : " LA POUSSEE Le fondamental prend son essor. Il est opportun de voir l’Être Grand. Ne pas s’inquiéter. Il est faste de partir en campagne vers le Sud. "
La poussée est l’un de ces moments où, dans un contexte ardu, le souffle vital cherche à percer et à prendre forme. C’est une épreuve, mais que l’on tourne en positif quand on utilise la difficulté à se forger un cœur. https://astropalais.forumactif.com/t1380-53-le-progres 53. Développement ou progresser pas à pas.
Le trigramme Montagne est surmonté par celui du Bois (selon ou vent). Signe de croissance, l’élévation des arbres provient de la montagne où ils auront une croissance idéale selon l’adret et l’ubac.
L’image est celle d’un arbre qui croît sur le sommet d’une montagne, croissance double celle au sol par ses racines et celle vers le ciel par la photosynthèse.
Les mots : progrès graduel – continuité – prudente lenteur – faculté d’adaptation – approche convenable.
Mais aussi : Se déverser dans, se jeter dans (cours d’eau). Mouiller, humecter, imbiber. Exercer une influence (bonne ou mauvaise). Prononcé au quatrième ton : avancer pas à pas, pénétrer peu à peu, graduellement.
Autres symboles : L’eau, le char, la hache, ces trois éléments creusent petit à petit les surfaces avec lesquelles ils sont en relation – progression par à-coups – mouvements cycliques.
Le Ricci : développement régulier, moment où une nouvelle étape est franchie dans la marche vers un accomplissement final.
En ce H53, l’image d’une progression harmonieuse est présentée en trois symboles distincts dans le caractère chinois.
- L’eau de la rivière qui creuse peu à peu son lit, qui avance à son rythme selon son afflux d’eau. - Le char à faux lourd qui avance lentement, majestueusement, en respectant ordre et mesure. - la hache qui débite à une cadence lente, petit à petit par éclats. Elle met de l’ordre en détruisant l’inutile.
L’idée pour cette étude des deux hexas est d’avancer peu à peu et de se mettre en quête d’harmonie……. jusqu’à l'évidence qu'un apprentissage s’impose.
Belle illustration de ce H53 par une citation de Lautréamont pour rappel à l’oiseau migrateur : " Comme un angle à perte de vue de grues frileuses, méditant beaucoup, qui, pendant l’hiver, vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l’horizon…"
Pas à pas, battement d’ailes après battement d’ailes, la progression est autant décrite par le long vol migratoire de l’oiseau que l’implantation de l’arbre. L’arbre d’une montagne incruste lentement ses racines dans la roche et s’élève ainsi peu à peu vers le ciel par un effort quotidien et avec une régularité sans faille.
Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Vent (ou bois). Ce H53 est une progression réglée, graduelle, imagée par l'élévation des arbres et c’est la montagne qui fixe les étapes.
Un arbre croît au sommet d’une montagne qui par sa masse a concentré beaucoup d’eau en son intérieure, lieu où de nombreuses sources y coulent.
C’est une avancée lente, cadencée, régulière, pour laquelle les efforts et endurance sont requis. Quelle soit grue ou oie sauvage, un oiseau migrateur au vol tranquille et sûr, dont le retour à date fixe est garant de constance et de fidélité.
Et en l'hexagramme guide (H46) cet arbre sera sous terre, il aura une difficulté d'émerger de cette terre par une poussée grandiose. Yang.
La pensée chinoise d'y voir de suite un symbole de stabilité dans le mariage.
Si le H52 est une montagne redoublée, lieu idéal pour y méditer, le H53 est l’occasion de développer le vrai soi.
Que des signes symbolisant une progression par petits pas…vers ce SOI, chaque jour par un pas nouveau.
Cet hexagramme décrit le processus de développement du vrai soi grâce auquel celui-ci s’affirme graduellement et toujours d’avantage aux commandes de la personnalité, mais qui fait défaut à beaucoup d’entre nous.
Ce H53 est un processus graduel. Il mène toujours à plus de clarté à de nombreuses « compréhensions-paliers ». Il peut être comparé à l’escalade du versant d’une montagne : chaque « prise » permet d’élargir la vision globale, aucune vue n’étant définitive.
L’idée est d’avancer peu à peu… comme par une autre image antique toute chinoise dirions-nous : "La femme à marier attend que l’homme s’avance " !
LE PROGRÈS a pour modèle le mariage, qui représente l’association entre forces Yin et Yang. L’objectif du périple ne peut être atteint que par l’alliance entre l’adaptabilité dont la femme est le symbole et l’aptitude Yang à se maintenir dans une direction suivie.
Pour un marin, dans l'ordre c'est apprendre à lire sa position sur une carte, faire le point, seulement ensuite de choisir un cap.
Le progrès graduel décrit une avancée lente, cadencée, régulière, pour laquelle la patience et l’endurance sont requises tout comme en méditation. Ainsi on mène un projet à terme et s’inspirer d’une énergétique par des phases d’effort alternant avec des moments de pause.
Les différentes étapes du voyage de cet oiseau migrateur (en les six traits de lire : l’oie sauvage) ou pas à pas, s’accompagnent du thème de l’enfantement, symbole du projet que l’on cherche à mener à terme.
Cette capacité d’engendrement, c’est la femme qui en est l’exemple (pérennisation des générations) et le symbole. C’est donc la principale qualité YIN qui est mise en avant ici : par un terme chinois qui signifie : attendre, espérer, accueillir, se proposer et sert de marque pour le futur.
L’homme, quant à lui, est caractérisé par le terme qui désigne à la fois le mouvement et une action, une marche en avant caractéristique du comportement Yang le mandat du Ciel.
Tandis que la femme son domaine est la Terre et sa réceptivité, c'est l'assurance de pérennité; l’arbre sur la montagne apporte deux indications : la montagne est rigueur, le bois est force de croissance.
En incrustant patiemment ses racines dans la roche, l’arbre en dissout jour après jour l’inaltérable dureté et grandit lentement, fortifiant sa sève par cette résistance.
Il est dit que le sage à la rigueur, il n’a d’autres ancrages que sa force personnelle, d’autre souci que de maintenir la direction qui l’affermit telle la sève de l’arbre qui embellit. Et toute arbre avec ses racines de contourner même les roches les plus denses et profondes du sol.
En cette situation il est utile d’avoir une hauteur intérieure , et non pas un motif d’orgueil ou de mépris. Le sobre, le quotidien, l’ordinaire est ce terrain où s’exerce tout apprentissage. Ainsi le sage est-il également flexible comme le bois ? Il considère le banal avec bienveillance et respecte les usages courants.
Plus, il voit dans leur continuité le signe d’un accord " L’homme de bien travaille à la racine. C’est sur des racines bien ancrées que la Voie peut croître et s’épanouir. " Confucius.
Les ultimes conseils sont particuliers au 6èm trait du H53 avec ce texte qui commence par :
" L’oie des moissons progresse à hauteur de coteau…/…"
Messagère céleste, l’oie guide l’être sur son chemin. Il convient de suivre son exemple, de ne rien faire avec précipitation mais spontanéité, d’avancer petit à petit dans la vie, sachant appréhender ce qui survient par la force d’un vent appelé harmonie.
En les six traits, l’oie sauvage se trouve en six places différentes respectivement : sur la berge, sur les rochers, sur un plateau, dans les arbres, et d’arriver sur la colline des ancêtres. Un conseil est approprié à chacun des traits.
Cette oie qui prépare son émigration comme synchronisée avec le temps. Un périple se prépare, un élan se forme, la traversée quitte le point zéro. " Volant vers la rive" "Avançant vers le haut de la falaise"
"S’envolant au plus haut des nuages" : le chaman doit utiliser ses plumes pour exécuter la danse du vent. " (trois citations en la version de Sylvie Verbois)
C’est ce pas à pas du H53 qui est matérialisé par un vent très doux au sommet d’une montagne. La souplesse est mise à l’épreuve et Pierre Faure de citer les sept défis à relever en cette situation :
- apprendre à mener les choses à bien en s’enracinant dans la lenteur et la durée - savoir traverser une épreuve difficile à force de temps, d’efforts, de patience - œuvrer au quotidien avec persévérance sans dépendre du résultat immédiat - oublier la griserie, accepter la grisaille, s’ancrer dans le vrai - poursuivre les efforts sans se laisser désarçonner par les échecs - savoir faire des pas en arrière - garder foi quand un projet ne peut aboutir qu’à longue échéance.
Pour harmoniser, un chemin idéal de s’entrouvrir, et comme citation, celle de C.G. Jung dans « la Réalité de l’âme » : " devenir un homme entièrement unifié. " Pourquoi pas lors d’une poussée favorable et trouver l’Être de valeur ?
Mais l’être d’envergure est aussi une métaphore qui indique qu’il faut prendre de la hauteur par rapport à toute difficultés survenant, en les extériorisant, en les faisant partager avec autrui mais pas tout le monde.
En fait en les verbalisant mais en parler c'est déjà beaucoup.
Pour unir, harmoniser, il faut à cette étude un guide vaillant pour se donner du CŒUR à l’ouvrage et faire entrevoir en plein jour un accueil favorable et de progresser tout de même…… par exemple lors d'une poussée favorable avec le H46.
 https://astropalais.forumactif.com/t1373-46-l-ascension La poussée vers le haut, croissance ou ascension.L’hexagramme Vent est surmonté de l’hexagramme Terre, nous obtenons l’image symbolique du Bois qui naît en terre. On dit que les êtres et les choses, s’assemblent, grandissent, avancent.
Les mots : évolution constante – gain de confiance – acceptation de défis – promotion – reconnaissance.
Mais aussi : Monter, s’élever. Monter en grade, être promu. Sheng est une ancienne mesure de capacité, environ un dixième de litre.
Autres symboles : Des céréales à l’intérieur d’un boisseau – une mesure à grain – ascension – monter – promotion – les céréales dans le boisseau se déversent et s’élèvent en un tas.
Le Ricci : promotion, moment où l’élément faible fait effort pour s’élever à un niveau supérieur.Le pictogramme chinois est une côte abrupte, sur laquelle les pas laissent leur trace. C’est une " ascension lente ". Ce H46 impose une ascension lente au tout premier moment de croissance. " Ce qui est petit grandira un jour !" la ferveur juvénile en est un exemple. " Il grandit comme grandissent les enfants : comme un arbre, plongeant les racines de ses bras dans la terre maternelle, puisant sa nourriture dans les sous-bois d’une parole, multipliant les attaches, élevant les branches de ses pensées dans la lumière du dehors. " Christian Bobin.
Poussée vers le haut, monter, naissance, croissance sheng. est un guide comme pourrait l’être un objet indispensable, le bâton , celui du Bateleur (arcane majeur 1) dans le Tarot ou celui de l’Ermite (arcane 9), bâton pas seulement comme aide à la démarche mais qui sonde la terre. Au cœur de la terre naît le bois. croissance.
Ainsi l’homme de bien grâce à sa nature docile accumule peu à peu pour s’élever et grandir. Au cœur de l’hexagramme un autre, le H54 hexagramme dit « nucléaire », l’épousée qui est celle qui veut satisfaire son ambition (avec impulsivité) d’apporter la vie, une lignée et s’élever dans la société, mais cela implique des devoirs.
Regardons alors cette complicité de la terre et du bois : L’une incarne la malléabilité par laquelle on s’adapte, l’autre tire de la souplesse son endurance et sa force. Comment est-ce possible que le bois soit sous terre ? Serait-ce alors un vent si doux pour alléger cette terre, en modeler son destin ?
Le caractère du guide est cette harmonie parvenue en soi; un caractère empli d’abnégation.
Rien ne sera précipité, une croissance harmonieuse est d’effectuer un pas réfléchi avant d’en entamer un autre. Et ne pas réfléchir est ce qui fait la désinvolture de toute personne jeune. On accompagne toujours un tuteur à tout jeune arbre planté.
L’arbre est ce guide à cette étude, voyons cela de plus près.
La terre est le centre, le cœur, le vide, où la naissance s’ébauche. Le bois est l’image de l’effort patient par lequel ce qui veut apparaître finit par prendre forme. Par leurs actions combinées, les forces se concentrent à l’intérieur, forgeant dans les profondeurs la puissance tenace qui pousse à grandir. On se forge une confiance sans faille. Terre et ciel de s’unir, il n’y a pas plus grande satisfaction qu’une poussée vers le haut de s’affirmer.
Le temps est long avant que l’on perçoive la lumière et finisse par percer. Un temps où chaque effort est un pas supplémentaire vers le Sud.
Un temps de rudesse, où il faut consentir, faire confiance sans savoir, pas simple. Au bout de tout effort la connaissance intuitive. Jusqu’à ce que peu à peu, à force de don et de courage, on gagne en solidité, en densité, en ampleur et nait une confiance intérieur inébranlable.
Jusqu’à ce que l’abnégation conduise à la hauteur. Il faut pour cela comprendre la qualité première de la terre, (hexagramme 2) toute de docilité, de flexibilité, d’abandon de soi, une dense réceptivité à l’état naturel.
Et si il est bon de se libérer, j’ajoute progressivement comme le fait faune et flore dans la nature, de s’accorder ainsi aux mouvements de l’univers, c’est s’emporter dans un merveilleux maelstrom libératoire. Une émergence à rapprocher avec l’essor rapide d’un champignon ou du printemps. Symbolisme des trigrammes.
H53 : Le trigramme Montagne (stabilité) en bas est surmonté du trigramme Vent (soufflant sur la montagne) mais ici c’est plutôt le symbole de l’Arbre, le bois qui progresse sur la montagne.
H46 : le trigramme Vent (ou bois) est surmonté du trigramme Terre. C’est l’arbre d’être un guide souterrain. La terre est le centre, le cœur, le vide, où la naissance s’ébauche. Le bois est l’image de l’effort patient par lequel ce qui doit apparaître finit par prendre forme. Les racines de s’ancrer au sol, les branches et feuilles de savourer la photosynthèse et de s’élever au ciel.
Par leurs actions combinées, les forces se concentrent à l’intérieur, forgeant dans les profondeurs la puissance tenace qui pousse à grandir., a éclore au moment précieux…un subtile pouvoir d’émerger.
De grandes réalisations adviennent c’est donc du fait d’avoir fait émerger des forces Yin qui sommeillaient en soi. Les deux hexagrammes parlant de progrès sous deux aspects.
A l’inverse du H53, le H35 (les chiffres sont inversés) progrès avait la montagne au-dessus du vent. Ces deux hexagrammes apportent des arguments sur le comment progresser.
Cependant (H35) l’un évoque de progresser en plein jour avec une difficulté de s’attendre à des obstacles. L’autre, ce H53 évoque tous les aspects des étapes à accepter et ne pas s’en affranchir comme les sauter de manière irréfléchie.
C’est dire qu’en toute progression toute en douceur, pas à pas peut être parfois suspecte d’une finalité heureuse ou malheureuse et de faire naître un doute.
De là à retenir encore plus ce pas à pas avec souplesse, sans empressement jusqu’à l’accueil finale. Ce pas à pas est conforme aux lois naturelles de la vie et le guide en sa toute puissance permet d'aller de l'avant avec détermination, une poussée énergique bien yang.
Toute croissance, régulière au quotidien, dans l'harmonie, évolue dans toute sa splendeur comme si tout se développait selon dame Nature.  Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
|
|
3
le: 24 Mars 2023 à 01:54:10
|
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
|
 21,mordre au travers et unir et 41, diminution, se modérer.
Ces deux hexagrammes vont si bien ensemble. Le 21, invite à s’engager promptement dans une résolution et s’activer pour trancher avec un seul but unir, tandis que le 41, de se dire : il n’y-a a pas le feu au lac. A l’image d’une pluie d’été attendue pour détendre l’atmosphère.
Ce qui me fait dire que le Yin primordial permet à la NATURE d’advenir en la plus simple expression, sa patience. " Tonnerre et éclairs est-ce pour empêcher d’unir ? Couper avec les dents et joindre les mâchoires" telle est la définition du H21.
Ce qui pose problème, ce qui entrave un fonctionnement harmonieux doit être pris « à bras le corps » disons à pleines mâchoires. Le Livre des Documents (Shujing] de lancer cette citation : "Le vrai châtiment doit viser à le rendre inutile. "
https://astropalais.forumactif.com/t1348-21-proces-criminel21, Mordre au (à) travers et unir.Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Feu.
En ce H21, il y a un redoublement d’énergie, en haut clarté en bas ébranlement. Encore deux pôles complémentaires, c'est l'orage. Cela signifie supprimer les causes de désaccord.
Cheng Yi (dynastie Song) d'écrire : "Il y a dans l'univers des choses violentes et désordonnées ou des faussetés insidieuses qui créent des dissensions et empêchent l'union et l'accord dans les affaires de l'empire."
Pour éliminer ce qui pourrit et bloque la situation, il faut enclencher un mouvement déterminé qui permet d'en éclaircir les ressorts cachés.
C’est un redoublement d’énergie, en haut la clarté, en bas l’ébranlement. Les choses de ce monde ne peuvent suivre librement leur cours, car il existe des causes de désunion. Il faut éliminer l’obstacle pour établir la libre communication, cependant on ne s'arroge pas le droit d'exercer seul (e) la justice.
Les mots : accomplissement d’actions décisives – rétablissement de l’ordre – usage sensé de la force – justice – dévouement tenace à la tâche.
Mais aussi : Shi : Mordre, mâcher, manger. Atteindre, arriver à. He : Unir, ensemble, fermer. Boire.
Autres symboles : La bouche d’un chaman, celui qui utilise un texte écrit sur bambou, réunit ce qui était séparé – mâcher – trancher – la bouche se referme aussi aisément que le couvercle s’emboîte sur le récipient – les chamans mènent l’enquête – manger.
Le Ricci définit ainsi le H21 : intervention active, moment où l’emploi des mesures vigoureuses rétablit l’harmonie entre le haut et le bas.SHI HE. SHI est la parole (une bouche à gauche dans l’image) du devin à son consultant : à sa droite, les deux hommes sont entre ciel et terre, et la barrière de la science les sépare, car l’un sait et l’autre ne sait pas.
En haut de ces hommes, deux tiges d’achillée, l’herbe aux devins ( les baguettes utilisés pour les tirages). SHI est la vérité. HE , évoque la parole (une autre bouche) qu’un homme dissimule, comme le couvercle dissimule le contenu du vase : He est " le menteur ".
SHI HE est celui qui fausse la vérité… mais pas seulement cela ! Il y a aussi une recherche de vérité et de trouver le devin. Puis l’ayant trouvé et vu avec lui l’obstacle, c’est au consultant alors de supprimer l’obstacle de manière radicale, pour mettre un terme à tout malentendu et favoriser l’union juste entre les éléments de la situation qui souffrent injustement à cause de cet obstacle.
Sylvie Verbois dans son Yi King " classique de la simplicité " , détaille ainsi : " Une bouche ouverte qui interroge le sort au sujet d’un bien personnel. Il existe un obstacle à détruire. La marche est entravée. Avant de rendre sa réponse, l’être qui tire les baguettes doit apprendre à regarder au-delà des apparences.
Comprendre ce qui se passe, entendre les avertissements du Ciel. Le sang bat, l’être a de la fièvre. Dans un vase rituel, le sang sacrificiel repose. Des contraintes se précisent, elles risquent d’engorger l’être qui interroge le sort. Il convient de serrer les dents mais de ne pas remâcher de vieilles histoires. Ne pas laisser les contraintes s’entasser car elles deviendront carcan de fer et fers aux pieds.
Et dans l’indication " ne pas avaler de l’or, on risque la mort " c’est être attentif à ce qui nous nourrit : profession, travail ou alimentation; ne pas trop en faire ; l’être risque l’indigestion."
Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » apporte ceci : "La situation est celle d’une dysharmonie due à un obstacle majeur. Cette situation inextricable a pour seule solution de trancher résolument dans le vif. Ce H21 est un des plus violents du Yi Jing. Pour trancher dans le vif et accomplir un acte sûr, il est essentiel d’être au clair avec ses motivations profondes, d’être capable de saisir ce qui est réellement et d’intervenir à bon escient. "
En ce H21, dans mordre à travers et unir (au cœur de l’hexa il y a le H39, l’obstacle, et le nucléaire du H5 est H38, la discorde H53) c’est un obstacle qui doit être " mordu ", pour pouvoir passer au travers et ensuite rétablir une harmonie ! De convenir qu’après l’obstacle, une discorde de laisser des séquelles.
En l’ « Oracle de la Voie du Cosmos » de Carol K.Anhony et Hanna Moog. Mordre au travers signifie se débarrasser résolument des calomnies lancées par l’ego collectif sur le Cosmos et la Voie du Cosmos…./… Connaître la Vérités cosmique d’une supposition ou d’une affirmation, il est bon d’appeler l’aide d’un Sage ( par exemple le Livre) et de procéder à la méthode des trois pièces, ainsi se libérer résolument de l’obstruction. Du H39 obstruction, on s’en libère et la porte d’’accès au H40 de s’ouvrir.
Parmi tous les conseils de l'image du H21, il faut entendre par :" il se mijote quelque chose."
La nourriture fluidique, captée par les baguettes d’achillée du Yi king, et donnée par la bouche des devins qui pratiquent, est la même que celle reçue par la bouche sous l’aspect de la nourriture terrestre mijotée dans une marmite ; les deux semblent différents et pourtant si l’on coupe avec les dents les aliments de la terre, on en extrait l’énergie, le prana, le Thin, et lui seul nourrit.
Le devin ou chaman pose ainsi les limites (ou mesure) du juste et de l’injuste. La fusion entre les deux aspects de l’être pourra alors s’opérer pour réaliser l’être complet.
Voyons maintenant une autre vision de SHI HE. Trigramme du bas le Tonnerre, en haut le Feu. Tonnerre et foudre, c’est l’orage. Le tonnerre qui secoue et l’éclair qui aveugle. Vivacité soudaine qui met brutalement face à la loi du ciel. L’un est la décision véhémente. L’autre est le feu, le soleil, l’éclair, la hallebarde et les armes.
Charge conjointe, violente, intraitable. Tohu-bohu qui jette dans la confusion, comme pour précipiter une fin et enclencher un début.
Le couperet de la loi s’abat telle la foudre. Mais il exige une lucidité parfaite. La loi est comme le calque qui préfigure le châtiment.
Elle sera d’autant plus respectée que son ombre est flagrante. On ne tranche pas à tout propos : lorsqu’il s’agit de procédures, il faut intervenir à bon escient.
Quand c’est la montagne qui rencontre le feu, elle en retient l’éclat et adoucit son tranchant : c’est le moment de la diplomatie ou du voyage.H56. Mais quand le feu s’associe au tonnerre, l’heure est à l’application de la loi. Seulement on ne s’arroge pas le droit d’exercer seul la justice.
La montagne dans le H20, invite à regarder, observer en soi, contempler; il nous prépare à intervenir sans faiblesse pour rétablir une harmonie. Le H21, dit " en avant et ça dégage ! "
Et comme certaines situations sont tellement inextricables que chercher à les démêler n’aboutit qu’à les embrouiller encore plus. En pareil cas une intervention vigoureuse et décidée est envisageable… alors " mordre " n'a qu'un but celui d’ UNIR.
Ce pis-aller, brutal mais efficace, se dit en français trancher le nœud gordien, et en chinois employer les procédures judiciaires.
Donc mordre (ou décider de mordre) oui mais unir en même temps, pas facile car il faut une conviction très forte pour rétablir de l’ harmonie. Ajouter suffisamment de Yin et ou de Yang de manière équilibré.
Elle sera d’autant plus respectée que son ombre est flagrante. On ne tranche pas à tout propos : lorsqu’il s’agit de procédures, il faut intervenir à bon escient.
Cet hexagramme particulier, j’ai eu souvent à l’expliquer à des personnes qui se retrouvaient confrontées à cette situation. Pas simple de leur avouer de rompre rapidement avec leurs habitudes. De leur dire que c’est en eux, par un lâcher-prise que se trouve la solution à leur problème…et parfois se débarrasser des vieux vêtements comme des vérités dogmatiques faites pour nous embrouiller..
Qui va apporter son aide pour s'y employer ? Un guide d’avoir le potentiel pour faire patienter la situation…... la diminution est recommandée.H41. Ce H41 a une importance , il ramène à tout un chacun son comportement, ses paroles, ses actions et cette étude de permettre de reconsidérer la balance entre donner et recevoir puis accroître son yang intérieur.
 https://astropalais.forumactif.com/t1120-41-la-diminution Le 41, diminuer, diminution, décroissance, amoindrissement.Le trigramme Lac ou Brume est surmonté du trigramme Montagne. Si la montagne est élevée et le lac profond, la voie de la " diminution " demande confiance et sincérité.
Les mots : déclin – réduction – frugalité – contraction – lâcher prise – moins égale plus - ingéniosité – sacrifice.
Mais aussi : Diminuer, amoindrir, décroître, abaisser, affaiblir, etc.
Autres symboles : La main renverse le vase afin que son contenu s’écoule – extraire du vase, du chaudron – abaisser – diminution – concentration – distillation – affaiblir.
Le Ricci : diminution, moment où ce qui est en bas, en décroissant, favorise le progrès de ce qui est en haut.La diminution est parfois naturelle ou volontaire, parfois imposée par les circonstances donc utile.
Une main très active (car avec tous ses doigts), à gauche de l’idéogramme bouche une ouverture (en haut à droite) par où s’écoulent des choses précieuses. Des cauris (coquillages) qui servaient jadis de monnaie en Chine, s’échappent.
L’hexagramme a pour sens les mots " réfréner, réprimer ". C’est également poser une réflexion préalable avant de déployer un potentiel.
Comme un bon nettoyage de printemps, le lâcher prise peut rafraîchir une vision d’ensemble, se donner plus d’espace pour évoluer et alléger le cœur qui parfois pense trop. Celui-ci doit toutefois en être ébloui d’abord pour ensuite en être assuré ou rassuré. Ce H41 permet de soupeser une situation, cela requiert calme et stabilisation ce dont le guide va se charger à commencer par patienter H5.
Le 41, la diminution est un hexagramme qui survient après le 40, une libération , un gros poids vient de disparaître, de s'en trouver grandi, eh bien non, il est demandé de se " diminuer " diminuer ce qui est grand (un potentiel) car grandes sont encore les émotions.
Paradoxal, comme toute l’œuvre du Livre des Transformations.
Pierre Faure de souligner « la diminution » en ces termes :
« Bien que cela demande de prendre sur soi, se retrouver dans une position de perte ou d'infériorité n'a rien d'humiliant. Quand on sait replacer LA DIMINUTION dans une évolution plus globale, on la perçoit à plus longue échéance comme une phase de resserrement favorable on garde alors confiance.
Encore faut-il ne pas succomber à l'affolement, la crainte ou la plainte, conservant une vision d'horizon de déploiements futurs. »
Au pied de la montagne, il y a la brume. L’homme de bien contient sa colère et modère ses passions. La brume qui est enjôleuse, insensiblement s’approche et enveloppe, scintille et cache dans le même mouvement. A peine le paysage est apparu que déjà, il s’échappe. Imprévisible, ambiguë, noie tout dans sa légèreté diffuse. Ses caresses mêlées de brusqueries soudaines sont à l’image de nos émotions. Émotions étrangères à la notion même de limite.
Mais la Montagne est là, qui veille et oblige à de la retenue.
Image de ce dehors qui vient faire barrière à notre inconscience, la montagne arrête, austère, intraitable, imposant son autorité à qui s’égare dans la facilité. Poussée à l’excès cependant, cette fermeté devient sévérité : la rigueur se mue en rigidité, et la volonté en colère.
Personne n’aime se heurter à la limite. Personne n’aime perdre. Difficile, lorsque le réel met le holà à nos désirs, de ne pas se laisser gagner par le ressentiment ou succomber à des dramatisations échevelées. Difficile quand la vie inflige des revers, d’y voir l’occasion de nous défaire de nos extrémismes, que ce soit celui de l’insouciance ou de l’autorité.
Cet hexagramme porte aussi le nom de décantation. Je dirais plutôt éclairage de la décantation , avec ce H 41 est contenu l’idée de dénouer par une action réfléchie tandis que le crédo du H21 étant de dénouer mais en tranchant.
D'ailleurs l'hexa nucléaire du H41 est le H24, le retour comme étant un repli sur soi.
Cette décantation se fait par un repli sur soi dans le présent, promesse d'une nouvelle croissance dans le futur.
Une phrase résume très bien ce H41: "moins égal plus !" H41...La soustraction comme allègement, comme décantation ? Il faut pour cela accepter la sentence de cette réalité qui irrite et contrarie quand elle abuse de notre patience et de notre gentillesse… on ne s’y soustrait pas.
Difficile de ressentir la privation comme une occasion d’abandonner nos droits inaliénables et nos prérogatives. Difficile de l’entrevoir comme un retour non voulu vers la source, comme une invite à la simplicité.
L’émotion peut prendre pour modèles cette montagne qui ne confond pas sérénité et sévérité, cette brume qui s’attarde puis s’effiloche à l’approche des sommets : une joie, qui s’étalonne sur des repères discrets.
Henri Michaux en parle si bien de cette subtilité de la diminution. " Garde intacte ta faiblesse. Ne cherche pas à acquérir des forces, de celles surtout qui ne sont pas pour toi, qui ne te sont pas destinées, dont la nature te préservait, te destinant à autre chose. " Ce H41, cette diminution est à prendre comme une exhortation à simplifier une vie trop pleine ou trop chaotique, en conservant une extrême constance dans la patience.
Le paysage des chutes au Staubbach dans la vallée de Lauterbrunnen inspira Goethe : L’âme humaine est pareille à l’eau : Venant du ciel, elle monte au ciel Pour revenir sur terre Dans un mouvement perpétuel.
Ces H21 et H41, proposent une réflexion par le symbolisme des quatre trigrammes et de comment ils s'influencent entre eux.
Le H 21 le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Feu. Le H 41 le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Montagne.
Un fracas puis du feu cela provoque plus qu’une secousse, une décision d’être tranchée sans aucune hésitation puisque le feu s’en donne à cœur-joie et de brûler bien haut. Un potentiel, une dynamique s’impose, s’exprime, déclencher d’importantes actions, inévitablement des émotions, cependant un obstacle est sur la route.
L’apport du fracas occasionne des partages fructueux, complémentaires, indispensables. (Malheureusement lorsqu'un séisme secoue il occasionne des dégâts à une population, de suite d’engendrer une solidarité bienvenue.)
H41 :La montagne est un stabilisant merveilleux mais entourée de brume qui l’enferme, la retient prisonnière par des sentiments très forts alors que les échanges yang nombreux ne demandent qu’à s’exprimer ouvertement en plein jour.
L’Être de valeur ne se laisse pas emporter par les remous, courageusement face aux éléments, il tient le gouvernail sans flancher. Il s’augmente.
Le " bon moment "à choisir n’échappe pas à l’adepte de tout franchissement, il doit se satisfaire de patienter et ne pas en être contraint.
Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang, alors tout est en place, dans l’instant présent. Le flux vital poursuit un éternel chemin… celui de voir grand et de réaliser de manière universelle. On peut apparenter cette situation comme réfléchir soigneusement à tout acte à prendre et faire retour à de l’harmonie.
Précieuse est l’action si l’harmonie est présente. Pour cette association nous pouvons avancer qu’en toute décision énergique parfois brutale, on demande de s’entourer de conseillers, le Livre en est un des premiers.
L'idée de procéder de suite avec une conviction très forte pour transformer les êtres et les choses, est prise avec une grande confiance.
Et de faire sienne la devise de George Braque ; " On supprime quelque chose et tout devient plus beau plus vrai ; On rajoute quelque chose et tout est gâché. "
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
|
|
|