

De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
27, les lèvres ou administration de la nourriture, nourrir et 33, nécessité du retrait stratégique ou faire retraite et méditer.
Par cette étude du H27 associé au H33,
c’est une source d’inspiration qui se déplace vers des actes pour nourrir des situations de lâcher-prise et donc entamer un retrait résolu.
De plus au travers du H33, le H27 en est le Ciel antérieur.
TOUT UN PROGRAMME.
Observer toutes formes d’alimentation (dans l’intention de préparer des repas)
qui se trouvent être issue de la nature,
permet à l'extrême d’harmoniser son cœur dans l’endurance et
ses paroles puis (comme disent les italiens)
" …/… c’est en ouvrant ses volets que l’on voit si la journée sera belle…..."
dans le retrait.

https://astropalais.forumactif.com/t1134-27-les-commissures-des-levres-nourritures
27, Les lèvres ou nourrir , administration de la nourriture ou combler un manque.
Le trigramme tonnerre est placé sous celui de la montagne.
Deux positivités encadrent quatre négativités.
L’extérieur est solide, l’intérieur est vide.
Il s’agit de nourrir le corps ensuite de développer l’action juste.
Les mots : nutrition – santé – bien-être – apport aux autres – instauration de l’équilibre – sustentation du corps, de l’esprit et de l’âme.
Mais aussi :
Bas du visage, menton, joues. Nourrir, entretenir.
Autres symboles :
La bouche – les joues – la tête – nourrir et se nourrir de concepts, d’informations, tout autant que d’aliments – c’est là entretenir la rectitude.
Le Ricci : Entretien de la vie, moment où la puissance atteint graduellement tous les êtres et les fait vivre.
Le ciel antérieure au H27 est le H55 : l’abondance, la profusion.
la profusion semble au prime abord être un plus. Quand il y a trop de choses pourtant, (à manger) on est comme pris dans une végétation épaisse, on peine à s’y retrouver et la profusion devient vite confusion.
Et alors de devenir vigilant à toutes paroles qui sortent de la bouche.
Et alors d’être modéré dans la façon d’ingérer ce qui vient du dehors.
[Aparté : les hexas 5, 21, 32, 48 et 50 sont à rapprocher de tout ce qui procède de l’alimentation – la nourriture sous toutes ces formes.
Autre particularité au H27, c’est d’y voir en ses hexagrammes dérivés
que des hexagrammes retournés.
les 21 et 22, 23 et 24 et les 41 et 42.]
Petit résumé aux hexas dérivés du H27 :
- H23, on prépare le renouveau de ses nourritures laissant de côté les anciennes.
- H41, retenue et privation sont au cœur de toute nourriture et de réduire.
- H22, et de privilégier les apparences en toute alimentation, on mange d’abord avec les yeux.
- H21, alors on tranche sans faiblesse vers une alimentation normale, saine décision.
- H42, c’est dans une alimentation saine (ou bio) que l’on se réaménage et de croître.
- H24, dès lors on fait éclore de nouvelles sources d’alimentation sans précipitation vers des marchands de frites.
Ce qui importe avec ce H27, c’est d’avoir, ou de faire naître une réflexion utile comme l’écrit si bien Pierre Faure en son récent Yi Jing " bleu. "
" Identifier sereinement ses besoins et voir comment les honorer de manière conséquente, plutôt que de se précipiter ou de demander à autrui de combler notre faim (ou diverses nourritures à profusion).
Seulement après avoir examiné si ce que l’on recherche est réellement "nourricier", il s’agit de se mettre soi-même en quête de nourritures nécessaires, sans attendre que tout soit octroyé du dehors."
L’idéogramme chinois du H27, est très explicite.
A gauche une tête où l’idéogramme met l’accent sur les mâchoires,
le menton, et le nez.
A droite, une tête cette fois-ci sur un corps.
Alimenter son corps, mental, esprit tout cela à la fois et cela mène
à s’approcher de plusieurs ingrédients qui vont nourrir l’ensemble de l’humain.
Il s’agit aussi de questions matérielles : nourriture ou travail ou gagne-pain.
La sagesse en est exclue par la priorité donnée à un moyen d’existence, de subsistance.
Si deux êtres sont en présence, l’un voudrait dévorer l’autre.
Une sorte de fiel se glisse dans les paroles et pourrait détruire ;
des écrits n’atteignent pas celui à qui ils sont destinés ;
on peut être noyé sous du travail matériel.
"Moment important" dit le Yi King.
Marguerite de Surany d’ajouter :
" Avertit que remâcher ses malheurs ou les exprimer par des surexcitations, diminue la vigueur sexuelle et ouvre la porte à la peur.
Si on ne maîtrise pas ses crises par le raisonnement (ou la course à pied), elle s’empare du malade dont le Moi sera la proie.
Il faut se fixer des règles pour la boisson et la nourriture dont la digestion influencera les pensées puis les paroles. "
Les symboles en jeu :
Tonnerre en bas.
Un trait yang " pousse " deux traits Yin,
c’est comme un bol posé, ouverture vers le haut,
la mobilité en action.
Montagne en haut.
Nous avons un bol renversé, il y a donc immobilité.
Voici imagées en fait, les deux mâchoires, l’une mobile, l’inférieure,
l’autre immobile fixée au crâne, c'est la bouche.
Claude Pipitone apporte un élément supplémentaire en son « Yi King du thérapeute ».
"L’accent étant mis sur la bouche, on comprend dans ce pictogramme une forte relation avec l’affectif, les baisers, la tétée et la nourriture.
La parole aussi est prépondérante
et devient nourriture comme on l'extériorise lors d'une rencontre fixée à l'avance.
Et Carol K. Anthony et Hanna Moog de souligner :
" Cet hexagramme tire son sens de son apparence graphique :
Les traits pleins (yang) du haut et du bas dessinent les lèvres d’une bouche ouverte, tandis que les traits brisés représentent des dents, le tout suggérant la partie du corps par où entre la nourriture.
La nourriture désigne à la fois les aliments qui sont absorbés par le corps et, métaphoriquement, les pensées, idées et croyances qui sont absorbées par le psychisme.
Le Sage distingue ce qui nourrit le vrai soi et ce qui alimente l’ego.
Ce qui nourrit le vrai soi augmente l’apport existant de tchi
(force vitale, volonté de vivre), alors que ce qui alimente l’ego dérobe le tchi.
Toutes les pensées, idées et croyances exercent une influence sur l’ensemble de notre être. Celles qui ne sont pas en harmonie avec la Vérité cosmique perturbent tant notre capacité à recevoir du Cosmos le tchi dont nous avons besoin, d’où revoir comment nous utilisons les aliments et la boisson.
Le tonnerre gronde au pied de la montagne.
Turbulence et roulements où s’entendent le désir et l’impatience.
L’égarement poussant à des paroles excessives,
engendrant des réactions brutales.
S’il importe de calmer nos ardeurs,
c’est qu’aucune faim
– physique, affective, sexuelle, spirituelle ou autre –
ne se comble réellement dans la hâte.
la décroissance d’être le guide idéal.
" Ainsi l’homme de bien est attentif dans ses paroles et
mesure dans ce qu’il mange et boit. "
Et ce Soi de devenir foi…….
Michel Foucault dans "Le souci de soi"
nous éclaire de belle manière.
" Il ne s’agit pas d’instaurer une lutte de l’âme contre le corps ;
ni même d’établir des moyens par lesquels
elle pourrait se défendre en face de lui ;
il s’agit plutôt pour l’âme de se corriger elle-même
pour pouvoir conduire le corps
selon une loi qui est celle du corps lui-même.
En s’asseyant dans le silence,
détendu et confortable,
observant simplement respiration et pensées,
c’est vider l’esprit de toutes tensions
qui affectent le bien-être.
Quand une pensée captive, l’attention s’élève,
respirer calmement, la tension se relâche
et l’on revient à la neutralité.
C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne.
Vient alors un guide pour établir un plan nourriture,
satisfaire une faim en participant fidèlement à une orientation choisie.
C’est entretenir une citation :
" Tranchez votre compulsion à chercher
à l’intérieur la solution à vos besoins."
En l’occurrence partager un retrait organisé.
Une méditation providentielle,
nécessaire, subtile, savante
avec le H33.

https://astropalais.forumactif.com/t1360-33-le-repli
Nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.
Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Ciel.
Le ciel par sa nature est au-dessus.
Néanmoins la montagne demeure immuable
et conserve ses forces, même si elle est dominée.
La réflexion de faire retraite passe à la
dimension des actes à accomplir,
d’un retrait ou de plusieurs .
Guidé par la manière d’inciter autrui, cela induit
un cycle naturel des choses, nouveau, celui de faire retraite
en ne s’exposant pas.
Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps.
Pas de mouvement sans retrait,
pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour.
Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan.
Les mots : départ à point nommé – lâcher prise – repli – réévaluation – retrait – conseil de s’en aller sans la moindre hésitation (de la situation).
Mais aussi :
S’enfuir, s’échapper. Se cacher, se dérober, disparaître. Tromper.
Autres symboles :
Le porcelet qui s’enfuit ou se cache à l’approche du danger – reculer – s’enfuir – se cacher – céder – se retirer.
Le Ricci : retraite, moment de recul qui permet de l’emporter sur les forces adverses.
Le ciel antérieur du H33 est le 27 NOURRITURE, toute administration d’une nourriture de se formaliser, s’organiser et d’aboutir par un grand retrait.
On choisit de se nourrir autrement.
Rechercher ce qui remplit l’humain, une nourriture harmonieuse prospère
en une retraite magnifiée.
Après avoir capté le fait de se tenir à une direction établie clairement, on capte les difficultés de tout commencement, alors vient le retrait.
Le retrait…." Non pas un sauve-qui-peut qui s’installe,
on n’abandonne pas purement et simplement le champ de bataille à l’adversaire.
On lui rend plutôt l’avance difficile en manifestant encore
de la résistance en des point isolés.
De cette manière on prépare déjà la contre-offensive dans la retraite "
R.Wilhelm.
Cette première phrase citée est l’une
des plus prisée pour désigner une décision
difficile à prendre car elle demande d’agir
de manière paradoxale à l’endurance.
Cela jusqu’à désarçonner l’entourage.
Entamer un repli mais pourquoi faire ?
Adoucir la contrainte du vent ?
Rendre encore plus doux le vent ?
Voyons l’image de ce TOUN.
De droite à gauche, un sanglier au clair de lune marche lentement.
L’idée suggérée est celle de "dissimulation" dans le sens que :
"C’est dans une vie sans éclat que le petit réussit. "
Et par extension un vieil adage chinois invoque par :
"Mieux vaut attendre longtemps pour s’unir que mal s’unir."
C’est ce qui est contenu dans la manière d’agir d’un chamane,
qui s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine,
mais sans sévérité.
Se tenir en retrait est devenu nécessaire face à
l’arrivée d’éléments perturbateurs dans la situation.
Mais il s’agit d’un acte volontaire car comprendre
la loi d’une telle retraite active n’est pas aisé
voire même pour des stratèges militaires, c’est inacceptable.
En fait dans le but du retrait est de conserver sa propre liberté
et de ne rien se laisser imposer……même lorsqu’une union est proche.
Sous le Ciel il y a la Montagne… retrait.
Le ciel est la fermeté par qui le monde suit son cours.
Son mouvemente est fluide ; il s’éloigne et revient,
de déploiement en repli,
s’imposant des détours pour mieux
inscrire sa course dans une longue échéance.
La montagne touche au ciel.
C’est pour toucher au ciel que les ermites s’y retirent,
préférant au contact des hommes la proximité de ce qui préside
au fonctionnement des choses.
La montagne est la gardienne du ciel, idéal abri de terre sous le ciel.
Par sa masse importante, elle arrête,
oblige à la hauteur qui voudrait s’aventurer par-delà cette porte.
C’est un surplomb qu’elle propose,
qui mène à replacer la perspective dans le paysage,
l’instant dans la saison,
invite à percevoir l’immense boucle du temps.
Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps.
Pas de mouvement sans retrait,
pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour.
Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan.
Et d’assurer l’avenir avec une grande responsabilité.
Et donc l’homme de bien se voit confronté à l’homme de peu qui
lui est dans l’incapacité à voir au-delà de la circonstance immédiate
alors qu’un retrait est de loin la résolution idéale.
Nous arrivons à un point cruciale de la situation TOUN.
Lorsqu’ arrive le moment de s’engager dans un projet,
l’homme de bien ne se laisse pas dicter sa conduite
par ceux que leur intérêt et leur petitesse aveugle.
L’homme de bien ou de valeur apprend qu’en des temps propices
au retrait il n’est pas avantageux de se lancer en de grands projets
mais de les organiser sur le papier.
Étant à lui-même sa propre référence,
il sait garder son orientation sans perdre sa stabilité ;
il ne subit pas la relation.
Il comprend la nécessité du recul, se détache, et fait confiance au Ciel.
Il fait remarquer que notre endurance demeure lorsqu’on est libre
de choisir les moyens opportuns suivant les circonstances et
ne pas tenter de grands démarrages spectaculaires.
Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour,
c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle"
alors nous sommes parfois décontenancés
cependant il est bon de demeurer en confiance puisque l'on devient
"cuisinier-chaman".
Secouer sa torpeur,
épurer son regard,
rectifier sa posture,
c’est comme si notre esprit avait mué…
alors qu’il était oppressé.
En fait c’est une transformation à vivre, une de plus,
un changement par le retrait……décidé à s’engager plus tard.
" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance sous la montagne. "
La vie devient une opportunité de découvrir un sens caché en soi,
on parvient à s'approcher de ce que vit en tout chaman qui s'ignore,
le sens de commencer petit par un lâcher prise bienvenu et
pour un temps se mettre à l’abri, en un retrait décidé.
Le chaman devient un voyageur du temps et de l’espace.
Comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan
avec un art de s’accorder aux mouvements de l’univers…
c’est la condition d’une croissance pérenne.
Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
alors tout est en place, dans l’instant présent.
Une transformation à vivre, une de plus
est créatrice d’inspirations magiques,
c’est effacer les incertitudes.
De manière fluide comme la préparation de réflexions judicieuses
en l’instant présent.
Une alchimie s’impose, bien se préparer, bien mesurer.
Et pourquoi pas d’écrire, un roman, une nouvelle,
du moment que la nature s’en mêle.
Il y a une nécessité de doigté, de l’intelligence, de la responsabilité,
de la mise en ordre car la vraie force du ciel n’est pas d’outrepasser son pouvoir
mais de s’imposer un temps de préparation,
par le repli d’où les difficultés sont apprivoisées.
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
avec le Tout cosmique qui s'imprègne en tout hexagramme.
En toute méditation, tout s’accroît et lorsqu’un projet est soumis à une contrainte comme le NOURRIR avec ses difficultés que l’on appréhendait, alors on ne s’expose plus,
le retrait est préconisé.
"Celui qui puise en lui-même détient la vraie puissance "
Quand une pensée qui captive l’attention s’élève,
on respire alors calmement, cette tension se relâche et
l’on revient à la neutralité.
C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne… "
Le symbolisme des trigrammes est limpide.
H27 : Le trigramme Tonnerre est en bas surmonté du trigramme Montagne.
H33: le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H27 : un tonnerre, tonitruant, ébranler, secouer, non ! Mâcher !
De la bouche, ce maxillaire inférieur est aussi un « en avant », une dynamique afin de rencontrer le supérieur stable. Cette bouche est l’ouverture pour entraîner un mouvement perpétuel : absorber intérieurement. Tout, tout ce qui est possible par nos sens.
Le tonnerre sort de terre, cela secoue certes mais un bel accord en est traduit,
le H2 en nucléaire éclaire ce H27. On mange du Yin qui ira très loin en chacun d’entre nous. La constance en une réceptivité est nécessaire pour bien nourrir et à l'occasion nourrir une PAIX !
H33 :Ainsi au tour du yang sacré d’être mis sous le boisseau.
Le ciel d’être à sa place très haut et la montagne d’être ancrée à ce ciel de bas en haut.
Tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers,
le lâcher-prise est la condition d’une croissance pérenne.
Ainsi d’interroger les tiges d’achillée pour construire un vent adapté à la situation vécue.
Et "ça marche" !
Cette association permet de déployer des énergies pour aller dans le sens d’une union,
d’aider son prochain et avec une perception intuitive
(cet autre regard d'une tierce personne ou du Livre ou le chi),
on vibre alors à l’écho de ce moment altruiste
pour prêter assistance.
Le H33 permet de s’arracher à ces forces maternelles (toute Yin)
et le pouvoir que nous leur attribuons,
c’est se refuser de rester dans le giron de la mère
(ou son sein généreux nourricier)
ou de la personne qui la représente.
Jung d’écrire: "celle à qui, enfant abandonné on a été confié
mais aussi livré à merci ":
Échanges de paroles, d'actions, d'expériences.
Échanges de recettes.
Être attentif à tout ce qui décroît comme
à toutes forces montantes (Yin) maîtrisées.
Dans le H27 deux énergies imbriquées contraires complémentaires "s'expliquent". Tonnerre et Montagne.
Dans le H33, un retrait s’exprime souvent après un trop plein de nourriture sous toutes les formes possibles peut en faire vaciller plus d’un à qui veut étancher une soif, apaiser une faim.
Nous en trouvons la signification par une note très taoïste:
qui sera une forme de conclusion.
L'étude, tous les jours un peu plus
Le Tao, tous les jours un peu moins
De moins en moins jusqu'au non-agir.
Nous pouvons y voir en cette association
l'occasion de penser à l'avenir de la planète par ce que nous mangeons et
d’évaluer les paroles à émettre
afin de faire prospérer harmonieusement
cette Terre nourricière de manière constante.
Le pouvoir nous est donné d’être à notre tour un élément d’inspiration
nourrir encore et encore.
Dès lors l'administration de la nourriture
devient une recette réussie ,
la déployer à souhait. Une résolution de partager
en toute lucidité, le manger comme le boire avec persévérance.
En fait il est question de demeurer en confiance et avec patience
les capacités en paroles sont prêtes à être déployées à bon escient .
Et pourquoi pas autour d’un lâcher-prise favorisant l’humanité.
Guy H
Par cette étude du H27 associé au H33,
c’est une source d’inspiration qui se déplace vers des actes pour nourrir des situations de lâcher-prise et donc entamer un retrait résolu.
De plus au travers du H33, le H27 en est le Ciel antérieur.
TOUT UN PROGRAMME.
Observer toutes formes d’alimentation (dans l’intention de préparer des repas)
qui se trouvent être issue de la nature,
permet à l'extrême d’harmoniser son cœur dans l’endurance et
ses paroles puis (comme disent les italiens)
" …/… c’est en ouvrant ses volets que l’on voit si la journée sera belle…..."
dans le retrait.

https://astropalais.forumactif.com/t1134-27-les-commissures-des-levres-nourritures
27, Les lèvres ou nourrir , administration de la nourriture ou combler un manque.
Le trigramme tonnerre est placé sous celui de la montagne.
Deux positivités encadrent quatre négativités.
L’extérieur est solide, l’intérieur est vide.
Il s’agit de nourrir le corps ensuite de développer l’action juste.
Les mots : nutrition – santé – bien-être – apport aux autres – instauration de l’équilibre – sustentation du corps, de l’esprit et de l’âme.
Mais aussi :
Bas du visage, menton, joues. Nourrir, entretenir.
Autres symboles :
La bouche – les joues – la tête – nourrir et se nourrir de concepts, d’informations, tout autant que d’aliments – c’est là entretenir la rectitude.
Le Ricci : Entretien de la vie, moment où la puissance atteint graduellement tous les êtres et les fait vivre.
Le ciel antérieure au H27 est le H55 : l’abondance, la profusion.
la profusion semble au prime abord être un plus. Quand il y a trop de choses pourtant, (à manger) on est comme pris dans une végétation épaisse, on peine à s’y retrouver et la profusion devient vite confusion.
Et alors de devenir vigilant à toutes paroles qui sortent de la bouche.
Et alors d’être modéré dans la façon d’ingérer ce qui vient du dehors.
[Aparté : les hexas 5, 21, 32, 48 et 50 sont à rapprocher de tout ce qui procède de l’alimentation – la nourriture sous toutes ces formes.
Autre particularité au H27, c’est d’y voir en ses hexagrammes dérivés
que des hexagrammes retournés.
les 21 et 22, 23 et 24 et les 41 et 42.]
Petit résumé aux hexas dérivés du H27 :
- H23, on prépare le renouveau de ses nourritures laissant de côté les anciennes.
- H41, retenue et privation sont au cœur de toute nourriture et de réduire.
- H22, et de privilégier les apparences en toute alimentation, on mange d’abord avec les yeux.
- H21, alors on tranche sans faiblesse vers une alimentation normale, saine décision.
- H42, c’est dans une alimentation saine (ou bio) que l’on se réaménage et de croître.
- H24, dès lors on fait éclore de nouvelles sources d’alimentation sans précipitation vers des marchands de frites.
Ce qui importe avec ce H27, c’est d’avoir, ou de faire naître une réflexion utile comme l’écrit si bien Pierre Faure en son récent Yi Jing " bleu. "
" Identifier sereinement ses besoins et voir comment les honorer de manière conséquente, plutôt que de se précipiter ou de demander à autrui de combler notre faim (ou diverses nourritures à profusion).
Seulement après avoir examiné si ce que l’on recherche est réellement "nourricier", il s’agit de se mettre soi-même en quête de nourritures nécessaires, sans attendre que tout soit octroyé du dehors."
L’idéogramme chinois du H27, est très explicite.
A gauche une tête où l’idéogramme met l’accent sur les mâchoires,
le menton, et le nez.
A droite, une tête cette fois-ci sur un corps.
Alimenter son corps, mental, esprit tout cela à la fois et cela mène
à s’approcher de plusieurs ingrédients qui vont nourrir l’ensemble de l’humain.
Il s’agit aussi de questions matérielles : nourriture ou travail ou gagne-pain.
La sagesse en est exclue par la priorité donnée à un moyen d’existence, de subsistance.
Si deux êtres sont en présence, l’un voudrait dévorer l’autre.
Une sorte de fiel se glisse dans les paroles et pourrait détruire ;
des écrits n’atteignent pas celui à qui ils sont destinés ;
on peut être noyé sous du travail matériel.
"Moment important" dit le Yi King.
Marguerite de Surany d’ajouter :
" Avertit que remâcher ses malheurs ou les exprimer par des surexcitations, diminue la vigueur sexuelle et ouvre la porte à la peur.
Si on ne maîtrise pas ses crises par le raisonnement (ou la course à pied), elle s’empare du malade dont le Moi sera la proie.
Il faut se fixer des règles pour la boisson et la nourriture dont la digestion influencera les pensées puis les paroles. "
Les symboles en jeu :
Tonnerre en bas.
Un trait yang " pousse " deux traits Yin,
c’est comme un bol posé, ouverture vers le haut,
la mobilité en action.
Montagne en haut.
Nous avons un bol renversé, il y a donc immobilité.
Voici imagées en fait, les deux mâchoires, l’une mobile, l’inférieure,
l’autre immobile fixée au crâne, c'est la bouche.
Claude Pipitone apporte un élément supplémentaire en son « Yi King du thérapeute ».
"L’accent étant mis sur la bouche, on comprend dans ce pictogramme une forte relation avec l’affectif, les baisers, la tétée et la nourriture.
La parole aussi est prépondérante
et devient nourriture comme on l'extériorise lors d'une rencontre fixée à l'avance.
Et Carol K. Anthony et Hanna Moog de souligner :
" Cet hexagramme tire son sens de son apparence graphique :
Les traits pleins (yang) du haut et du bas dessinent les lèvres d’une bouche ouverte, tandis que les traits brisés représentent des dents, le tout suggérant la partie du corps par où entre la nourriture.
La nourriture désigne à la fois les aliments qui sont absorbés par le corps et, métaphoriquement, les pensées, idées et croyances qui sont absorbées par le psychisme.
Le Sage distingue ce qui nourrit le vrai soi et ce qui alimente l’ego.
Ce qui nourrit le vrai soi augmente l’apport existant de tchi
(force vitale, volonté de vivre), alors que ce qui alimente l’ego dérobe le tchi.
Toutes les pensées, idées et croyances exercent une influence sur l’ensemble de notre être. Celles qui ne sont pas en harmonie avec la Vérité cosmique perturbent tant notre capacité à recevoir du Cosmos le tchi dont nous avons besoin, d’où revoir comment nous utilisons les aliments et la boisson.
Le tonnerre gronde au pied de la montagne.
Turbulence et roulements où s’entendent le désir et l’impatience.
L’égarement poussant à des paroles excessives,
engendrant des réactions brutales.
S’il importe de calmer nos ardeurs,
c’est qu’aucune faim
– physique, affective, sexuelle, spirituelle ou autre –
ne se comble réellement dans la hâte.
la décroissance d’être le guide idéal.
" Ainsi l’homme de bien est attentif dans ses paroles et
mesure dans ce qu’il mange et boit. "
Et ce Soi de devenir foi…….
Michel Foucault dans "Le souci de soi"
nous éclaire de belle manière.
" Il ne s’agit pas d’instaurer une lutte de l’âme contre le corps ;
ni même d’établir des moyens par lesquels
elle pourrait se défendre en face de lui ;
il s’agit plutôt pour l’âme de se corriger elle-même
pour pouvoir conduire le corps
selon une loi qui est celle du corps lui-même.
En s’asseyant dans le silence,
détendu et confortable,
observant simplement respiration et pensées,
c’est vider l’esprit de toutes tensions
qui affectent le bien-être.
Quand une pensée captive, l’attention s’élève,
respirer calmement, la tension se relâche
et l’on revient à la neutralité.
C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne.
Vient alors un guide pour établir un plan nourriture,
satisfaire une faim en participant fidèlement à une orientation choisie.
C’est entretenir une citation :
" Tranchez votre compulsion à chercher
à l’intérieur la solution à vos besoins."
En l’occurrence partager un retrait organisé.
Une méditation providentielle,
nécessaire, subtile, savante
avec le H33.

https://astropalais.forumactif.com/t1360-33-le-repli
Nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.
Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Ciel.
Le ciel par sa nature est au-dessus.
Néanmoins la montagne demeure immuable
et conserve ses forces, même si elle est dominée.
La réflexion de faire retraite passe à la
dimension des actes à accomplir,
d’un retrait ou de plusieurs .
Guidé par la manière d’inciter autrui, cela induit
un cycle naturel des choses, nouveau, celui de faire retraite
en ne s’exposant pas.
Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps.
Pas de mouvement sans retrait,
pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour.
Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan.
Les mots : départ à point nommé – lâcher prise – repli – réévaluation – retrait – conseil de s’en aller sans la moindre hésitation (de la situation).
Mais aussi :
S’enfuir, s’échapper. Se cacher, se dérober, disparaître. Tromper.
Autres symboles :
Le porcelet qui s’enfuit ou se cache à l’approche du danger – reculer – s’enfuir – se cacher – céder – se retirer.
Le Ricci : retraite, moment de recul qui permet de l’emporter sur les forces adverses.
Le ciel antérieur du H33 est le 27 NOURRITURE, toute administration d’une nourriture de se formaliser, s’organiser et d’aboutir par un grand retrait.
On choisit de se nourrir autrement.
Rechercher ce qui remplit l’humain, une nourriture harmonieuse prospère
en une retraite magnifiée.
Après avoir capté le fait de se tenir à une direction établie clairement, on capte les difficultés de tout commencement, alors vient le retrait.
Le retrait…." Non pas un sauve-qui-peut qui s’installe,
on n’abandonne pas purement et simplement le champ de bataille à l’adversaire.
On lui rend plutôt l’avance difficile en manifestant encore
de la résistance en des point isolés.
De cette manière on prépare déjà la contre-offensive dans la retraite "
R.Wilhelm.
Cette première phrase citée est l’une
des plus prisée pour désigner une décision
difficile à prendre car elle demande d’agir
de manière paradoxale à l’endurance.
Cela jusqu’à désarçonner l’entourage.
Entamer un repli mais pourquoi faire ?
Adoucir la contrainte du vent ?
Rendre encore plus doux le vent ?
Voyons l’image de ce TOUN.
De droite à gauche, un sanglier au clair de lune marche lentement.
L’idée suggérée est celle de "dissimulation" dans le sens que :
"C’est dans une vie sans éclat que le petit réussit. "
Et par extension un vieil adage chinois invoque par :
"Mieux vaut attendre longtemps pour s’unir que mal s’unir."
C’est ce qui est contenu dans la manière d’agir d’un chamane,
qui s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine,
mais sans sévérité.
Se tenir en retrait est devenu nécessaire face à
l’arrivée d’éléments perturbateurs dans la situation.
Mais il s’agit d’un acte volontaire car comprendre
la loi d’une telle retraite active n’est pas aisé
voire même pour des stratèges militaires, c’est inacceptable.
En fait dans le but du retrait est de conserver sa propre liberté
et de ne rien se laisser imposer……même lorsqu’une union est proche.
Sous le Ciel il y a la Montagne… retrait.
Le ciel est la fermeté par qui le monde suit son cours.
Son mouvemente est fluide ; il s’éloigne et revient,
de déploiement en repli,
s’imposant des détours pour mieux
inscrire sa course dans une longue échéance.
La montagne touche au ciel.
C’est pour toucher au ciel que les ermites s’y retirent,
préférant au contact des hommes la proximité de ce qui préside
au fonctionnement des choses.
La montagne est la gardienne du ciel, idéal abri de terre sous le ciel.
Par sa masse importante, elle arrête,
oblige à la hauteur qui voudrait s’aventurer par-delà cette porte.
C’est un surplomb qu’elle propose,
qui mène à replacer la perspective dans le paysage,
l’instant dans la saison,
invite à percevoir l’immense boucle du temps.
Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps.
Pas de mouvement sans retrait,
pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour.
Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan.
Et d’assurer l’avenir avec une grande responsabilité.
Et donc l’homme de bien se voit confronté à l’homme de peu qui
lui est dans l’incapacité à voir au-delà de la circonstance immédiate
alors qu’un retrait est de loin la résolution idéale.
Nous arrivons à un point cruciale de la situation TOUN.
Lorsqu’ arrive le moment de s’engager dans un projet,
l’homme de bien ne se laisse pas dicter sa conduite
par ceux que leur intérêt et leur petitesse aveugle.
L’homme de bien ou de valeur apprend qu’en des temps propices
au retrait il n’est pas avantageux de se lancer en de grands projets
mais de les organiser sur le papier.
Étant à lui-même sa propre référence,
il sait garder son orientation sans perdre sa stabilité ;
il ne subit pas la relation.
Il comprend la nécessité du recul, se détache, et fait confiance au Ciel.
Il fait remarquer que notre endurance demeure lorsqu’on est libre
de choisir les moyens opportuns suivant les circonstances et
ne pas tenter de grands démarrages spectaculaires.
Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour,
c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle"
alors nous sommes parfois décontenancés
cependant il est bon de demeurer en confiance puisque l'on devient
"cuisinier-chaman".
Secouer sa torpeur,
épurer son regard,
rectifier sa posture,
c’est comme si notre esprit avait mué…
alors qu’il était oppressé.
En fait c’est une transformation à vivre, une de plus,
un changement par le retrait……décidé à s’engager plus tard.
" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance sous la montagne. "
La vie devient une opportunité de découvrir un sens caché en soi,
on parvient à s'approcher de ce que vit en tout chaman qui s'ignore,
le sens de commencer petit par un lâcher prise bienvenu et
pour un temps se mettre à l’abri, en un retrait décidé.
Le chaman devient un voyageur du temps et de l’espace.
Comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan
avec un art de s’accorder aux mouvements de l’univers…
c’est la condition d’une croissance pérenne.
Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
alors tout est en place, dans l’instant présent.
Une transformation à vivre, une de plus
est créatrice d’inspirations magiques,
c’est effacer les incertitudes.
De manière fluide comme la préparation de réflexions judicieuses
en l’instant présent.
Une alchimie s’impose, bien se préparer, bien mesurer.
Et pourquoi pas d’écrire, un roman, une nouvelle,
du moment que la nature s’en mêle.
Il y a une nécessité de doigté, de l’intelligence, de la responsabilité,
de la mise en ordre car la vraie force du ciel n’est pas d’outrepasser son pouvoir
mais de s’imposer un temps de préparation,
par le repli d’où les difficultés sont apprivoisées.
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
avec le Tout cosmique qui s'imprègne en tout hexagramme.
En toute méditation, tout s’accroît et lorsqu’un projet est soumis à une contrainte comme le NOURRIR avec ses difficultés que l’on appréhendait, alors on ne s’expose plus,
le retrait est préconisé.
"Celui qui puise en lui-même détient la vraie puissance "
Quand une pensée qui captive l’attention s’élève,
on respire alors calmement, cette tension se relâche et
l’on revient à la neutralité.
C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne… "

Le symbolisme des trigrammes est limpide.
H27 : Le trigramme Tonnerre est en bas surmonté du trigramme Montagne.
H33: le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H27 : un tonnerre, tonitruant, ébranler, secouer, non ! Mâcher !
De la bouche, ce maxillaire inférieur est aussi un « en avant », une dynamique afin de rencontrer le supérieur stable. Cette bouche est l’ouverture pour entraîner un mouvement perpétuel : absorber intérieurement. Tout, tout ce qui est possible par nos sens.
Le tonnerre sort de terre, cela secoue certes mais un bel accord en est traduit,
le H2 en nucléaire éclaire ce H27. On mange du Yin qui ira très loin en chacun d’entre nous. La constance en une réceptivité est nécessaire pour bien nourrir et à l'occasion nourrir une PAIX !
H33 :Ainsi au tour du yang sacré d’être mis sous le boisseau.
Le ciel d’être à sa place très haut et la montagne d’être ancrée à ce ciel de bas en haut.
Tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers,
le lâcher-prise est la condition d’une croissance pérenne.
Ainsi d’interroger les tiges d’achillée pour construire un vent adapté à la situation vécue.

Et "ça marche" !
Cette association permet de déployer des énergies pour aller dans le sens d’une union,
d’aider son prochain et avec une perception intuitive
(cet autre regard d'une tierce personne ou du Livre ou le chi),
on vibre alors à l’écho de ce moment altruiste
pour prêter assistance.
Le H33 permet de s’arracher à ces forces maternelles (toute Yin)
et le pouvoir que nous leur attribuons,
c’est se refuser de rester dans le giron de la mère
(ou son sein généreux nourricier)
ou de la personne qui la représente.
Jung d’écrire: "celle à qui, enfant abandonné on a été confié
mais aussi livré à merci ":
Échanges de paroles, d'actions, d'expériences.
Échanges de recettes.
Être attentif à tout ce qui décroît comme
à toutes forces montantes (Yin) maîtrisées.
Dans le H27 deux énergies imbriquées contraires complémentaires "s'expliquent". Tonnerre et Montagne.
Dans le H33, un retrait s’exprime souvent après un trop plein de nourriture sous toutes les formes possibles peut en faire vaciller plus d’un à qui veut étancher une soif, apaiser une faim.
Nous en trouvons la signification par une note très taoïste:
qui sera une forme de conclusion.
L'étude, tous les jours un peu plus
Le Tao, tous les jours un peu moins
De moins en moins jusqu'au non-agir.
Nous pouvons y voir en cette association
l'occasion de penser à l'avenir de la planète par ce que nous mangeons et
d’évaluer les paroles à émettre
afin de faire prospérer harmonieusement
cette Terre nourricière de manière constante.
Le pouvoir nous est donné d’être à notre tour un élément d’inspiration
nourrir encore et encore.
Dès lors l'administration de la nourriture
devient une recette réussie ,
la déployer à souhait. Une résolution de partager
en toute lucidité, le manger comme le boire avec persévérance.
En fait il est question de demeurer en confiance et avec patience

les capacités en paroles sont prêtes à être déployées à bon escient .
Et pourquoi pas autour d’un lâcher-prise favorisant l’humanité.


[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]