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30 Octobre 2025 à 00:21:56

Izazen  |  Au jardin des pensées et philosophies  |  Yi-King : Le livre des transformations  |  Hexagrammes du jour (Modérateurs: Izazen, Guy H)  |  Fil de discussion: Rencontre et découverte du Yin qui sort du puits. Guy H et 5 Invités sur ce fil de discussion. « sujet précédent | | sujet suivant »
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Auteur Fil de discussion: Rencontre et découverte du Yin qui sort du puits.  (Lu 9 fois)
Guy H
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" Source d'inspiration nous sommes "


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Rencontre et découverte du Yin qui sort du puits.
« le: Hier à 15:41:01 »



 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

44, rencontre ou attraction des opposés,
être accueillant ou résister à la tentation
et H48, le puits.



https://astropalais.forumactif.com/t1371-44-la-rencontre

 44, La rencontre, être accueillant ou attraction des opposés.

Le trigramme Vent en bas est surmonté du trigramme Ciel.
Le vent parcourt l’univers et bouleverse tout ce qu’il rencontre sous le ciel.

Les mots : séduction – tentation – magnétisme – rencontre passionnelle – moitié-moitié – mariage – union sexuelle.

Mais aussi : Rencontre, rencontrer, trouver sur son chemin. Fortuit, bon vertueux.

Autres symboles :
Une femme se penche pour nourrir ceux qui sont au-dessous d’elle – une femme impressionnée – rencontre – c’est le souple qui rencontre le ferme.

Le Ricci : rencontre, moment où l’élément faible vient affronter l’élément fort.


Le ciel antérieur du H44 est le H41 DIMINUTION.
La puissance d’attraction de la Terre et la personne qui symbolise l’engendrement :
la femme évoquent tous les souffles ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination.
 C’est une expansion appelée à se poursuivre à l’intérieur et donc à se diminuer avant tout essor, toute attraction. Cette diminution est appelée à s’augmenter H42, mais patience avant de se rencontrer.


Les deux trigrammes composant ce H44 donne l’image
 du Ciel sous lequel, le Vent souffle. On dit qu’il descend du ciel pour modeler.
Ce vent de diffuser les grains aux quatre orients de la terre, la puissance du ciel les répand partout sur la planète.

Quand une conscience silencieuse ou un dirigeant exerce une influence,
 en propageant sa volonté, des ordres clairs et des lois en harmonie avec le ciel,
il est dans un lien juste avec le peuple,
 les réalités matérielles et le corps physique,
cela génère un développement harmonieux.

L’image est un prince à droite, qui se penche et écoute la voix (bouche) de son peuple.
A gauche se trouve dessinée une femme – une bouche – et un symbole de royauté.
C’est la rencontre du prince et de la bergère.

Autre image donnée par Dominique Bonpaix en sa version « le Yi Jing pour les nuls » :
 ".../...à côté un être humain penché, à la rencontre d'un appel, prêt à nourrir la bouche figurée au-dessous de lui.
 L'ensemble prend le sens d'attitude "souveraine de qui sait accueillir ".


Est-ce aussi un premier baiser ?
Ce H44 est un retournement qui demande d'accepter ce qui commence à se produire et que l'on aurait tendance à refuser de voir ou à sous-estimer.
La rencontre doit s'envisager sous l'angle de la complémentarité et non de l'adversité,
 c'est pourquoi toute intervention intempestive serait mal venue.

 
En Chine antique on a dit
 " ordre et paix quand les femmes sont à la maison."

Et ne pas y voir le sens d’être cantonnée à la maison aux tâches ménagères
mais en fait,
 d’être là où une organisation a lieu sous le règne du Yin, la maison.
Ici dans l’image du H44, voici une femme au dehors : est-ce une erreur ?

Elle est auprès d’un prince qu’elle essaie d’enjôler
 en s’adaptant aux circonstances et
aux dispositions de l’homme
 qu’elle veut conquérir et utiliser.

Le prince est celui qui dispense ses ordres et
les proclame aux  quatre orients.
Le ciel est la force qui habite les êtres et les anime sans relâche ;
le vent est le souffle qui les plie et
les contraint à s’établir dans leur forme
le vent devenant le messager du ciel.

Il en traduit l’ardeur et freine son élan pour mieux le diffuser vers les quatre horizons.
Prodigalité du Ciel, dont le vent apporte le germe que chacun
déploiera selon son orient.

Par la souplesse, l’adaptabilité, le consentement,
 on apprend à calquer son action sur le fonctionnement du monde
 (ou dit le Ciel).
De là à ressentir les soubresauts de l’univers, les palpitations de son cœur.
En " le Mémoire de la Mue" Paco Alpi et Alain Constantin donnent un joli regard de ce H44 :
"Écoutez la belle histoire
du prince et de la bergère…
C’est un prince, doux et charmant,
qui tente de séduire une jeune et jolie fille
qui l’a séduit, par son charme subtil.
Qui séduira qui ? L’histoire ne le dit pas.
Tendres murmures, doux chuchotements. "


L’attirance mutuelle est une indication de compatibilité mais elle ne la garantit pas nécessairement. De manière inexplicable, l’attraction peut disparaître aussi facilement qu’elle est apparue, laissant les deux parties en cause se demander ce qui s’est passé.

Quand deux personnes sont attirées l’une par l’autre, l’idéal serait qu’elles se rencontrent sur un pied d’égalité et en toute indépendance.
 Quand la force de l’attraction s’accompagne d’une patience suffisante pour laisser les choses se développer naturellement cela peut déboucher
en une amitié sincère et durable.

Les contraires se rejoignent et se rencontrent de façon inévitable.
Ils doivent se supporter sans pour autant fusionner,
c’est-à-dire épouser les vues de l’un et de l’autre.

Autre aspect du H44 avec ce Jugement très direct :
" La femme est PUISSANTE.
Ne pas la prendre pour femme."


Pierre Faure d’ajouter, c’est se libérer du pouvoir que l’on donne à la personne qui protège et ainsi garde sous son emprise, c’est s’arracher aux forces maternelles le pouvoir que nous leur attribuons, c’est refuser de rester dans le giron de la mère ou de la personne qui la représente -

 "celle à qui, enfant abandonné on a été confié mais aussi livré à merci."

écrit Jung – et dont on doit se séparer.

Chacun doit conserver son indépendance.
Et tel le souverain qui, en premier lieu, obéit au ciel,
 il en observe les instructions et les transmet,
 proclamant ses ordres afin que chacun se conforme à la saison.

Mais ce n’est pas assez, que se conformer à la saison :
il importe que chaque être reflète l’ordre de l’univers dans sa nature propre.

Aussi le Souverain assigne-t-il à chacun la place qui lui revient,
la fonction qu’il est à même de remplir ?
Instruisant chaque être de son mandat céleste (ciel et vent composent le H44).
Comme il appartient à la Terre de recevoir le Ciel
et de veiller à l’accomplissement de ce qu’il suscite,
il appartient au Souverain de contribuer à mettre en ordre
l’espace du monde,
 et à l’humain d’accueillir le souffle qui se diffuse en lui,
d’œuvrer à sa forme, de se donner à son engendrement.

C’est alors qu’entre en jeu la notion de " mandat "
 se trouvant englobée dans ce H44,
" Être accueillant ou rencontre ou venir à la rencontre ",

Toute rencontre ou doit se faire ou ne pas avoir lieu.
Un seul mandat le libre arbitre…
dans la manière d’accueillir ce qui arrive !
Le guide d’avoir toute la latitude en ce domaine et de prendre son temps.

Prenons les hexagrammes dans leur succession.
Le H43 parle de décision, détermination qui fait suite d’aller vers le
 H44, la rencontre…et les rencontres aboutissent à des rassemblement H45,
puis de développer une poussée vers le haut avec le H46,
d’avoir le vent en poupe alors tout " pousse en harmonie. "

Sachant cela, comment une telle " rencontre "
 (ou être accueillant) peut-elle être guidée ?

Voici un très beau rapprochement d’une rencontre par un film tant harmonieux :
" Les ailes du désir " de Wim Wenders où un ange résigne à son état d'invisibilité et de s’ouvrir au réel sur terre par l’attirance d’une belle trapéziste, tous deux retenus entre ciel et terre.

C’est dire qu’en cette romance le visible pousse à rechercher, (rencontrer) découvrir l’invisible sur terre.
C’est découvrir une alliance d’un autre type, serait-elle provoquée par un être juvénile voire ignorant ?

Un chemin (la rencontre) devenant le plus fini, et harmonieusement
une alliance certes de voir le jour, concrétisation d'une alliance réfléchie
 comme la réalisation du vœu de l’ange,
 dans le film. L’épilogue est de demeurer manifestement dans l’épreuve d’une éternelle rencontre, celle juvénile d’un ange pas encore formé à la vie sur terre.

Carl Gustav Jung d’apporter une belle citation à cette éternelle rencontre ;
" Idéalisée car elle réfère aux mémoires de non-dualité.
Diabolisée car elle renvoie au temps où nous étions
 totalement dépendant d’elle. "


En toute expansion d’une rencontre passionnelle, d’un magnétisme,
il s’ensuit une satisfaction, on est parvenu à accepter une source agréable :
 il y a contact -  conception – gestation, de se laisser porter par elle.

Ce guide ne nous renverrait-il pas à nous-même ?
Celui qui nous demanderait d’aller puiser encore et encore en soi .
Un retour aux sources est le passage obligé pour réussir toute encontre.

 Se bercer de l’enfant intérieur contenu en tout être.

Quoi de plus normal que d’aborder alors le comment tourner « la page ».
Un guide qui par l’usage du puits va apporter des éléments nécessaires à cette rencontre entre le souple et le ferme. Ainsi d’assurer la maîtrise d’un magnétisme lors d’une rencontre. 

Le guide ne nous renverrait-il pas à nous-même ?
Celui qui nous demanderait d’aller puiser en soi !

Voyons ce puits.

Et d’aller à la Source...comme à écrit Gaston Bachelard :
" Le même souvenir sort de toutes les fontaines possible."


https://astropalais.forumactif.com/t273-48-le-puits

48, le puits, source de vie.

En la Grande Image on lit :
"LE PUITS.
L’Être de valeur
réconforte le peuple
et l'exhorte à l'entraide.

Comme le seau de bois (ou une perche en bois) descend au fond du puits pour en remonter une eau roborative, l’Être de valeur pénètre le cœur du peuple et l'encourage dans ses efforts pour extraire de son environnement naturel la nourriture qu'elle recèle.

Extrait du " Classique des mutations " de Pierre Faure.

Si l'eau est au-dessus du bois, c'est un seau qui remonte du puits l'élément essentiel à la vie.
Le partage se fera en dehors du puits, cependant la source partage déjà en ce puits, son fluide.
Cependant avant de puiser à chacun d'attendre son tour pour puiser et d'occuper ce temps d'attente pour palabrer.
Ces lieux d'aller à la source sont propices à des échanges tout autre que celui de l'eau.
Eau et palabres devenant en (ces puisages) un potentiel qui devient source véritable,
comme sont expliqués les différents sens du puits :

Le trigramme Bois soulève celui de l’Eau, c’est le puits.
Le bois pénètre au fond de l’eau et la remonte en surface.

Les mots : quête de la vérité – sagesse – vision – connaissance intuitive – retour à la source – accès au fond des choses.

Mais aussi :
Puits. En bon ordre, régulièrement. Terrain carré divisé en neuf parties égales, comme le caractère Jing.

Autres symboles :
Le puits et ses huit familles - un terrain divisé en neuf parties égales avec le puits au centre - l'espace vide autour duquel s'organise la vie - organisation, ordre et partage des taches - pénétrer, communiquer, traverser librement.

Le Ricci : le puits, moment où il faut descendre dans les profondeurs où il faut capter
 ce qui vivifie sans s’épuiser.

Le Ciel antérieur du H48 est le H19 l’approche, une approche appropriée, aller à la source après avoir essuyé un effroi
et Carl Gustave Jung d’avoir une belle citation de ce que l’on peut faire à remonter d’une source intérieur:

" De sa main m’est venu tout l’inattendu, tout le vivant.
C’est cet enfant que je sens en moi comme source éternelle de jeunesse."


Le Livre présente seulement deux hexagrammes-outils.
H48 le puits H50 le chaudron.

Le puits et une eau soulevée par un seau en bois ou en d’autre pays, une longue perche en bois plongeant dans le puits et de soulever une amphore. Le puits est le sentiment d’une appartenance commune.

De plus en ce point d’eau, le puits
où tout le monde vient y puiser son eau quotidienne,
tel un centre caché qui sécrète des liens,
avant de puiser on palabre, on échange de tout et de rien,
 on communique avant de plonger son "seau."

L’eau va devenir nourriture et se diffuse déjà dans la communication
ainsi on atténue automatiquement le fracas.
A l’eau de clarté Ma Deva Padma écrit ainsi :


" Boire à la source de la clarté
qui se trouve dans les profondeurs de l’être,
 c’est connaître le goût du Tao.
Il est accessible à tous ceux qui ont soif et acceptent
de plonger au cœur d’eux-mêmes pour s’y désaltérer.
Une fois que vous aurez goûté aux eaux claires de la source,
 vous y reviendrez souvent.
Elle est la source qui désaltère et rafraîchit,
celle qui coule éternellement comme une fontaine limpide
tout au long de l’existence. "
   

Cette étude invite à puiser
dans un potentiel sans fin pour réaliser qu'on ne peut rester dans l'ombre
et d'en ressortir brillant, animé d'une vertu limpide on diffuse de l'harmonie.
Quel apprentissage de comment puiser des forces
unifiées- unificatrices pour s'employer à étancher une soif !

Parfois de savoir comment son voisin puise
et d'exprimer sa force et ses capacités,
une ère nouvelle de s’imposer.

Belle manière en fait par ce puits d’approcher ses propres capacités yin comme yang.
" Ô qu'il est bon de s’approcher en toute confiance "
de la source d’abondance et de croître ensuite !


  En cette étude est évoqué des moments opportuns stratégiques et d’aller puiser en soi, malgré tout très loin de l’agitation du quotidien.  Lèvres scellées

Les conditions propices au changement
dépendent qu’un courant s'installe
puis ensuite de se jeter en ce flux,
et si tout pousse à aller de l’avant en toute sérénité,
l'harmonie est acquise,
on ne craint point un puissant éveil qui pouvait désarçonner le mental.  Lèvres scellées


Cette étude est significative
de mûrir en soi tout élan comme de se préparer à puiser à la source
même d’un puits intarissable.
En tout puits y réside le langage de l’esprit, aidant à prendre conscience
 de pérenniser en soi l’harmonie.

Le ciel de pourvoir et faire se coller les êtres avec ce flux cosmique
 ce souffle-vent tout comme la pratique de tout jardinier, agriculteur, éleveur,
aimant la nature, de nous le démontrer.

C’est coller à la constance des changements de l’univers.
Ne nous verrions nous pas un peu en cette étude
devenir un des jardiniers de l’hiver ? Lèvres scellées

Le flux vital poursuit un éternel chemin…
celui de voir grand et de réaliser de manière universelle.

Le principe du Yi Jing, est de nous faire voir,
entrevoir l’énergie invisible.
Selon JF. Billeter:
"Une fois Yin, une fois Yang, c'est comme cela que tout fonctionne."

Que nous révèle le symbolisme des trigrammes.

Ces H44 et H48  proposent une réflexion par l’image des trigrammes et
de comment ils s'influencent entre eux.
Que nous apprennent les trigrammes respectifs et leur position ?

H44 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H48 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Eau.

H44  : Un vent soufflant sur terre, venant du ciel poursuit sans relâche son action de modeler tout ce qui est sur terre. De faire se rencontrer, se plier,
on dit que le ciel régule le vent sur terre comme le canaliser
 puis de poursuivre une progression dite « bienvenue ».

Le ciel maintient le vent SUR TERRE et fait se rencontrer les gens.

Le 44 de passer au H48, Vent sous le Ciel puis de se retrouver sous l'Eau.
Quel changement surprenant.

H48 : Le vent est un transporteur et il modèle, en courbant les herbes, il peut être très doux comme apportant aussi la tempête.
Mais il devient bois comme allant chercher une eau profonde.
Le puits est aussi assimilé à un arbre par ces racines allant le plus profondément chercher la vie
en cette eau souterraine avant de resplendir en surface.

Connaître les transformations auxquelles nous faisons face chaque jour,
c’est prévoir et lorsque toute les conditions sont propices au changement,
on décide de puiser en son "puits" et surtout de l'avoir nettoyé au préalable.

Le bois est passé sous l'eau et la remonte. Tel un arbre qui après avoir puisé l'eau sous terre,
 il en vient à croître, l'eau devenant sève et de monter jusqu'à la surface.
Le ciel faisant le reste par la photosynthèse. 

L’eau, c’est le sentiment d’une appartenance commune.
De plus en ce lieu,  le PUITS où tout le monde vient y puiser son eau quotidienne,
on en vient à vibrer alors à l’écho de cet ordre naturel,
un chemin merveilleux appelé Harmonie.

A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard par une tierce personne)
 on vibre alors à l’écho de ce moment crucial pour déployer des énergies,
d’aider son prochain et lui apprendre que
 [color=purple) Grande est la circulation de l'univers.
Grands sont la signification et le moment de Rencontre.[/colo]

Plonger en cet immense harmonie
fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
 à tout ce qui est partagé.
 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang.

Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ?
Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître.
En faire une discipline et parfaire un rêve, une rencontre-rêve.

Les rencontres permettent de se sentir en harmonie ainsi de ne pas se reposer
une même question comme souvent le H8, se la pose
" J’y vais ou j’y vais pas ? "

Cette étude est significative de mûrir en soi le paradoxe
entre désir d’être protégé
et le refus d’être enfermé.

Cela implique une discipline et pour tout ignorant d’aboutir
 à la découverte de son soi,
ceci à l’aide d’une perception intuitive
on en déclenche cette prodigieuse découverte.

Souvent c'est en sortant d'un surplace stérile que l'on déploie réellement sa force personnelle.
L’eau, c’est le sentiment d’une appartenance commune.
De plus en ce LIEU, le PUITS
où tout le monde vient y puiser son eau quotidienne,
tel un centre caché qui sécrète des liens,
 nous allons avant de puiser échanger,
 on communique avant de plonger notre seau .

L’eau va devenir nourriture et se diffuse déjà dans la communication.
A défaut de lumière partageons l’eau de clarté….
Ma Deva Padma écrit ainsi :

  " Boire à la source de la clarté
qui se trouve dans les profondeurs de l’être,
 c’est connaître le goût du Tao.

Il est accessible à tous ceux qui ont soif et acceptent
de plonger au cœur d’eux-mêmes pour s’y désaltérer.
Une fois que vous aurez goûté aux eaux claires de la source,
 vous y reviendrez souvent.
Nos émotions se transforment, nous ne "partons " plus au quart de tour.
Nos émotions se transforment, nous mûrissons à la source ."


Cette source désaltère et rafraîchit,
elle coule éternellement comme une fontaine limpide
tout au long de l’existence, tout au long des rencontres.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
Journalisée
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