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New York se végétalise :-)
« le: 08 Juillet 2009 à 08:38:53 »







L’agriculture urbaine se rapproche du soleil  

   

Expression d'une simple envie de mettre les mains dans la terre ou bien d'un geste écologique, les toits verts poussent de mieux en mieux en haut des gratte-ciel américains. The New York Times fait le point sur ces initiatives.

Des lopins de terre fleurissent sur les toits de l'Amérique urbaine comme autant de promesses de tomates juteuses, de fraises des bois et de parfums enivrants de basilic et de lavande. Au-dessus du bruit et de la grisaille de la ville, des jardiniers font pousser des fruits et des légumes. Pour certains, il s'agit simplement de retrouver le plaisir du jardinage ; d'autres sont motivés par un souci écologique ; d'autres encore manient la bêche parce qu'ils savent que les produits locaux se vendent bien.

Les citadins cultivent depuis longtemps des tomates en pots sur les terrasses de leurs immeubles. Mais le maraîchage des hauteurs est une évolution relativement récente de la grande vague des toits verts, qui engage les copropriétaires à remplacer le bitume de leur toit plat par une couverture végétale.

Selon une enquête de l'association Green Roofs for Healthy Cities, des paysagistes spécialisés dans la création de toitures végétales, le nombre de projets réalisés par ses adhérents aux Etats-Unis a augmenté de plus de 35 % cette année, soit une surface totale de 55,5 à 93 hectares de toitures végétales.

Les mesures d'incitation fiscale ont beaucoup contribué à cet engouement pour les toits verts, notamment à Chicago, où la municipalité favorise ce type d'aménagement depuis une dizaine d'années déjà. Rick Bayless, chef cuisinier à Chicago, utilise ainsi les tomates et les piments qu'il fait pousser sur le toit de son restaurant Frontera Grill pour confectionner sa fameuse "Rooftop salsa" [sauce du toit].

L'Etat de New York subventionne tout aussi bien les toitures recouvertes d'un tapis de succulentes étalé sur une fine couche de terre - limitant ainsi l'écoulement des eaux de pluie et jouant un rôle d'isolant thermique - que les toits potagers couvrant de plus petites surfaces. La ville de New York étudie un amendement à l'abattement fiscal qu'elle propose pour des projets d'aménagement de toits afin d'y intégrer les toitures végétales. Mais ce n'est généralement pas pour ce genre de considérations financières que les "maraîchers du ciel" se lancent dans l'aventure.

Après que sa coopérative du Lower East Side eut refait les 90 m2 du toit de son immeuble de six étages, Paula Crossfield a convaincu les autres administrateurs d'investir 3 000 dollars pour y planter un jardin de 36 m2. Ils ont construit des jardinières et dallé une partie du toit afin que les résidents puissent se déplacer facilement parmi les plantations.

Sustainable South Bronx, une association écologiste à but non lucratif, s'est engagée à aider le lycée Alfred E. Smith à planter un jardin suspendu et a d'ores et déjà aidé une entreprise de Hunts Point à faire pousser quelques rangs de fraisiers sur son toit.

L'un des projets plus ambitieux est un potager suspendu de 54 m2 à Greenpoint, en plein Brooklyn, qui écoulera sa production auprès des restaurants et des magasins du quartier. Ben Flanner, un citadin originaire du Wisconsin, s'est vu confier l'entretien de ce jardin. Séduit par l'agriculture biologique, il s'apprêtait à faire un stage dans une ferme maraîchère, mais ce projet lui a fait changer d'avis. "J'avais envie de travailler la terre, mais sans quitter la ville", explique-t-il.

M. Flanner a eu la chance de trouver une entreprise sensibilisée aux questions écologiques - Broadway Stages, une société de régie et d'éclairage de théâtre - qui souhaitait aménager un toit vert sur l'un de ses immeubles. Elle a financé les travaux de préparation du toit pour l'adapter à des plantations et l'a autorisé à y faire un potager. M. Flanner et son associée, Annick Novak, ont donc réalisé les plantations et pourront garder tous les bénéfices de la vente de leurs légumes biologiques. "Les gens se pressent à ma porte pour m'acheter mes produits", confie-t-il. Ainsi, Andrew Tarlow, un restaurateur qui a des participations dans quatre restaurants du quartier, a accepté d'acheter toute la production de M. Flanner.

La préparation du toit a coûté 6 000 dollars, précise Lisa Goode, qui, avec son mari, Chris, est propriétaire de Goode Green, une société spécialisée dans l'aménagement de jardins vivriers suspendus. Il y a au moins un millier de semis repiqués dans 16 caissons de 18 mètres de long chacun.

M. Flanner a déboursé moins de 2 000 dollars pour le jardin proprement dit, mais, de l'avis de Mme Goode, il lui faudrait exploiter plusieurs toits pour qu'il parvienne véritablement à gagner sa vie avec le maraîchage.

 


Source : Le Courrier international
Journalisée
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