

De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
53, le développement ou pas à pas, évolution graduelle, et 60, la mesure ou d’être en mesure de se limiter, la limitation.
Préambule.
On note qu’entre H35 (le progrès) et le H53 avec des chiffres inversés (le développement) il y a une différence entre
« avancer au grand jour » où le trigramme Terre est en bas et le Feu en haut,
ici en ce H53, « progresser pas à pas » le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Vent ou bois, le symbolisme d’un arbre qui croit sur une montagne mais à son rythme.
Au H35 on ne diffère pas une action,
au H53 on se donne du temps et de n’avancer que par étapes.
Toute croissance, régulière au quotidien, dans l'harmonie,
parvient à prospérer…c’est à la fois concrétiser une abondance du yin
qui, parvenant à son apogée se met à déployer une énergie yang.
Dès lors avant de la déployer on se met à mesurer.

https://astropalais.forumactif.com/t1380-53-le-progres
53. Développement ou progresser pas à pas.
Le trigramme Montagne est surmonté par celui du Bois (selon ou vent). Signe de croissance, l’élévation des arbres provient de la montagne où ils auront une croissance idéale selon l’adret et l’ubac.
L’image est celle d’un arbre qui croît sur le sommet d’une montagne, croissance double celle au sol par ses racines et celle vers le ciel par la photosynthèse.
Les mots : progrès graduel – continuité – prudente lenteur – faculté d’adaptation – approche convenable.
Mais aussi :
Se déverser dans, se jeter dans (cours d’eau). Mouiller, humecter, imbiber.
Exercer une influence (bonne ou mauvaise).
Prononcé au quatrième ton : avancer pas à pas, pénétrer peu à peu, graduellement.
Autres symboles :
L’eau, le char, la hache, ces trois éléments creusent petit à petit les surfaces avec lesquelles ils sont en relation – progression par à-coups – mouvements cycliques.
Le Ricci : développement régulier, moment ne nouvelle étape est franchie dans la marche vers un accomplissement final.
Le ciel antérieur du H53 est le H17 c’est un souffle dynamique pas autant que le Ciel, le Un , c’est un jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer et donc qui fait avancer que par de petits pas comme de SUIVRE au rythme des saisons petits pas ou grands pas selon.
En ce H53, l’image d’une progression harmonieuse
est présentée en trois symboles distincts dans le caractère chinois.
- L’eau de la rivière qui creuse peu à peu son lit, qui avance à son rythme selon son afflux d’eau.
- Le char à faux lourd qui avance lentement, majestueusement, en respectant ordre et mesure.
- la hache qui débite à une cadence lente, petit à petit par éclats. Elle met de l’ordre en détruisant l’inutile.
L’idée pour cette étude des deux hexas est d’avancer peu à peu et de se mettre en quête d’harmonie……. jusqu’à l'évidence qu'un apprentissage s’impose.
Belle illustration de ce H53 par une citation de Lautréamont pour rappel à l’oiseau migrateur :
" Comme un angle à perte de vue de grues frileuses, méditant beaucoup, qui, pendant l’hiver,
vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l’horizon…"
Pas à pas, battement d’ailes après battement d’ailes, la progression est autant décrite par le long vol migratoire de l’oiseau que l’implantation de l’arbre.
L’arbre d’une montagne incruste lentement ses racines dans la roche et s’élève ainsi peu à peu vers le ciel par un effort quotidien et avec une régularité
sans faille.
Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
Ce H53 est une progression réglée, graduelle, imagée par l'élévation des arbres
et c’est la montagne qui fixe les étapes, les forêts de s’étendre à volonté.
Un arbre croît au sommet d’une montagne qui par sa masse a concentré beaucoup d’eau en son intérieure, lieu où de nombreuses sources y coulent.
C’est une avancée lente, cadencée, régulière, pour laquelle efforts et endurance sont requis.
Quelle soit grue ou oie sauvage, un oiseau migrateur au vol tranquille et sûr,
dont le retour à date fixe est garant de constance et de fidélité.
Et en l'hexagramme guide (H30) cet arbre sera éclairé,
soleil et photosynthèse d’un apport inestimable.
La pensée chinoise d'y voir un symbole de " l’Être Grand qui se relie à la lumière tel un arbre et la reflète à son tour aux quatre orients. "
Tchouang tseu donne un aperçu de cet Être :
" Il vit en dehors de l’éloge et du blâme,
il s’étend comme le dragon,
il se replie comme le serpent,
il se transforme selon le cours du temps et ne s’obstine dans aucun parti pris,
il s’élève ou s’abaisse selon l’harmonie universelle,
il s’ébat auprès de l’ancêtre des êtres,
il traite en être les êtres sans être écrasé dans les êtres,
qui pourrait entraver sa liberté ? "
Si le H52 est une montagne redoublée, lieu idéal pour y méditer,
le H53 est l’occasion de développer son Être intérieur le vrai soi.
En ce H53, que des signes symbolisant une progression par petits pas…vers ce SOI,chaque jour par un pas nouveau.
Cet hexagramme décrit le processus de développement du vrai soi grâce auquel celui-ci s’affirme graduellement et toujours d’avantage aux commandes de la personnalité,
mais qui fait défaut à beaucoup d’entre nous.
Ce H53 est un processus graduel.
Il mène toujours à plus de clarté à de nombreuses
« compréhensions-paliers ».
Il peut être comparé à l’escalade du versant d’une montagne :
chaque « prise » permet d’élargir la vision globale, aucune vue n’étant définitive.
L’idée est d’avancer peu à peu… comme par une autre image antique toute chinoise dirions-nous : "La femme à marier attend que l’homme s’avance " !
LE PROGRÈS a pour modèle le mariage, qui représente l’association entre forces Yin et Yang.
L’objectif du périple ne peut être atteint que par l’alliance entre l’adaptabilité dont la femme est le symbole et l’aptitude Yang à se maintenir dans une direction suivie.
Le potentiel du souffle Yin, face obscure et indéterminée du vivant, il en est à la fois la source et de réceptacle.
« Fermement ancré dans la quiétude », cette force recèle un potentiel de génération immense, dont les qualités sont simplicité et souplesse.
Pour un marin, dans l'ordre c'est apprendre à lire sa position sur une carte,
faire le point, seulement ensuite de choisir un cap selon les vents et aléas de la météo.
Le progrès graduel décrit une avancée lente, cadencée, régulière, pour laquelle la patience et l’endurance sont requises tout comme en méditation.
Ainsi on mène un projet à terme et s’inspirer d’une énergétique par des phases d’effort alternant avec des moments de pause.
Les différentes étapes du voyage de cet oiseau migrateur (en les six traits de lire : l’oie sauvage) ou pas à pas, s’accompagnent du thème de l’enfantement,
symbole du projet que l’on cherche à mener à terme.
Cette capacité d’engendrement,
c’est la femme qui en est l’exemple (pérennisation des générations) et le symbole.
C’est donc la principale qualité YIN qui est mise en avant ici :
par un terme chinois qui signifie :
attendre, espérer, accueillir, se proposer
et sert de marque pour le futur.
L’homme, quant à lui, est caractérisé par le terme
qui désigne à la fois le mouvement, l’action,
une marche en avant caractéristique du comportement Yang, c’est le mandat du Ciel.
Tandis que la femme son domaine est la Terre et sa réceptivité,
c'est l'assurance de pérennité;
l’arbre sur la montagne apporte deux indications :
la montagne est rigueur, le bois est force de croissance.
En incrustant patiemment ses racines dans la roche,
l’arbre en dissout jour après jour l’inaltérable
dureté et grandit lentement,
fortifiant sa sève par cette résistance.
Il est dit que le sage à la rigueur,
il n’a d’autres ancrages que sa force personnelle,
d’autre souci que de maintenir la direction qui l’affermit telle la sève
de l’arbre qui embellit.
Et toute arbre avec ses racines de contourner même les roches les plus denses et profondes du sol.
En cette situation il est utile d’avoir une hauteur intérieure ,
et non pas un motif d’orgueil ou de mépris.
Le sobre, le quotidien, l’ordinaire est ce terrain où s’exerce tout apprentissage.
Ainsi le sage est-il également flexible comme le bois ?
Il considère le banal avec bienveillance et respecte les usages courants.
Plus, il voit dans leur continuité le signe d’un accord
" L’homme de bien travaille à la racine.
C’est sur des racines bien ancrées
que la Voie peut croître et s’épanouir. " Confucius.
Les ultimes conseils sont particuliers au 6èm trait du H53
avec ce texte qui commence par :
" L’oie des moissons progresse à hauteur de coteau…/…"
Messagère céleste, l’oie guide l’être sur son chemin.
Il convient de suivre son exemple, de ne rien faire avec précipitation mais spontanéité, d’avancer petit à petit dans la vie, sachant appréhender ce qui survient par la force d’un vent appelé harmonie.
En les six traits, l’oie sauvage se trouve en six places différentes
respectivement :
sur la berge, sur les rochers, sur un plateau, dans les arbres, et d’arriver sur la colline des ancêtres.
Un conseil est approprié à chacun des traits.
Cette oie qui prépare son émigration comme synchronisée avec le temps.
Un périple se prépare, un élan se forme, la traversée quitte le point zéro.
" Volant vers la rive"
"Avançant vers le haut de la falaise"
"S’envolant au plus haut des nuages"
: le chaman doit utiliser ses plumes pour exécuter la danse du vent. "
(trois citations en la version de Sylvie Verbois)
C’est ce pas à pas du H53 qui est matérialisé par un vent très doux
au sommet d’une montagne.
La souplesse est mise à l’épreuve et Pierre Faure de citer les sept défis à relever en cette situation :
- apprendre à mener les choses à bien en s’enracinant dans la lenteur et la durée
- savoir traverser une épreuve difficile à force de temps, d’efforts, de patience
- œuvrer au quotidien avec persévérance sans dépendre du résultat immédiat
- oublier la griserie, accepter la grisaille, s’ancrer dans le vrai
- poursuivre les efforts sans se laisser désarçonner par les échecs
- savoir faire des pas en arrière
- garder foi quand un projet ne peut aboutir qu’à longue échéance.
Pour harmoniser, un chemin idéal de s’entrouvrir, et comme citation,
celle de C.G. Jung dans « la Réalité de l’âme » :
" devenir un homme entièrement unifié. "
Pourquoi pas lors d’une trouvaille de l’Être de valeur ?
Tchouang tseu de nous en donner l’exemple plus haut.
Mais l’être d’envergure est aussi une métaphore
qui indique qu’il faut prendre de la hauteur
par rapport à toute difficultés survenant, en les extériorisant,
en les faisant partager avec autrui mais pas tout le monde.
En fait en les verbalisant
mais en parler c'est déjà beaucoup.
Et l’apparition d’un guide expert pour agrémenter une progression lente faite d’efforts comme des temps de repos.
C'est le H9 qui va apporter de la retenue bien venue.
Toutefois ces deux hexagrammes parlent de progrès sous deux aspects.
1) En un progrès graduel on aborde la progression par des périodes alternées d’efforts et de temps de repos.
2) En le guide, il y a une nécessité de retenir toute décision impulsive ou immédiate.
Ces deux hexagrammes apportent de fins arguments sur le comment progresser.
Cependant en H35, d’évoquer de progresser en plein jour avec une difficulté et s’attendre à des obstacles.
Ce H53 lui, évoque tous les aspects des étapes à accepter et ne pas s’en affranchir comme les sauter de manière irréfléchie.
C’est en cela que le guide doté d’un réel pouvoir pour avancer progressivement se donne du cœur à l’ouvrage
avec d’emblée trois conseils très directs :
- retenir l’impulsivité,
- assouplir la rigidité,
-freiner toutes difficultés !
Ensuite la connaissance intuitive peut trouver sa place,
celle de dire un non souple qui limite.
Si on se plie au rythme (au rite) sans être vraiment en résonance, cela n’ira pas .
Le H60 en guide, entre excès et mesure, préconise toujours la recherche d’un équilibre.


https://astropalais.forumactif.com/t1387-60-la-limite
60, la limitation, les limites ou la mesure.
L’excès d’eau produit le marais.
Le trigramme du bas est le Lac ou Brume et en haut le trigramme Eau :
c’est l’image symbolique de la limitation ou mesure.
Les mots : autodiscipline – pratique – respect de soi – introspection – entraînement à la patience – accumulation d’énergie – rituel – maturité .
Mais aussi :
Cérémonie, rite, règle de bien séance. Économiser, modérer, tempérer, mesure.
Fermeté d’âme, droiture, fidélité. Rythme. Degré, niveau, classe. Lettre de créance.
Autres symboles :
Aller vers les bambous - régulation -mesure -économie - souplesse - partage - confondre économie et partage avec radinerie - les bambous proches les uns des autres arrivent à croître et partager sans nuire - s'arrêter quand il faut.
Le Ricci : modération, moment où un élément modérateur limite les excès et assure l’union.
Le ciel antérieur du H60 est le H7, LES GENS EN ARMES.
Mais un hexagramme plus adapté au terme: discipline.
Si l’Être de valeur, établit des règles elles doivent être rigoureusement respectées. C’est le principe même de l’armée qui fait appliquer ses ordres.
Un ordre est validé, c’est une discipline à rapprocher à un acte militaire anodin.
Une compagnie de gens en armes, d’être au garde-à-vous sur la place d’arme
d’une caserne à la levée du drapeau.
L’idéogramme chinois est imagé par une autorité distribuant
des bambous et des grains de riz.
Au-dessus de la brume il y a de l’eau. C’est la mesure.
Est distribué juste le nécessaire à la vie.
La nature impose des limites à toute chose,
obligeant l’énergie à croître de l’intérieur.
En fait, sans limite, il serait impossible d’optimiser tout potentiel.
Ainsi l’homme de bien établit les nombres et les règles
en évaluant l’agir qui déploie le talent.
C'est-à-dire que le cadre dans lequel l’action
se déroule doit être parfaitement défini.
Les limites ne doivent pas en être dépassées.
L’économie est le but des limitations…
l’action mesurée en est le résultat.
Et Montaigne d’ajouter :
" La grandeur de l’âme ne consiste pas tant à aller vers le haut
et en avant qu’à savoir trouver son rang et s’y limiter."
On dit que dans la mesure, les brumes
d’abord se dispersent,
puis s’assemblent peu à peu en un courant unique :
une cohésion s’établit – une direction se dessine –
la vitalité est endiguée qui s’éparpillait sans contrainte.
Et cette autorité ne distribue pas seulement
des bambous et des grains de céréales
mais elle maintient une harmonie par son influence,
par des lois soigneusement ordonnées et contrôlées.
Les lois, Les règles sont des jalons qui servent à canaliser et rythmer le déploiement d’une créativité comme printanière.
Autre approche de ce H60, celle de Claude Pipitone
concernant le bambou, se trouvant par deux fois sur le pictogramme chinois.
" Le bambou est une plante à la fois mâle et femelle.
On perçoit dans le pictogramme le signe d’une indifférenciation qui porte en elle le grain du Yin et le sceptre du Yang.
Le danger est que la mémoire familiale portée par les surrénales limite la passion du joyeux, de la thyroïde.
De même que l’incertitude, la peur de faire le mauvais choix peut inhiber l’élan passionnel, l’élan d’une rencontre.
Lorsque l’hexagramme est réalisé, il demande de pouvoir être dans la complétude de l’union intérieure du masculin et du féminin. "
La brume (ou lac au-dessus de l’eau)
symbolise le désir d’expression et d’échanges et ce fluide souvent
désigné comme insondable car porteur d’inquiétude, de peur, d’inconnu.
On dit que le ferme se distingue du souple,
(mais) le ferme obtient le centre.
Il s’agit de découvrir son talent et d’en affirmer les contours.
La mesure est contenue car le but,
en fait est d'arriver à une méditation des plus harmonieuses
parfois une médiation « bienvenue ».
Et l’art de la limitation permet d’épanouir au mieux ... ...
un talent souvent inexploité.
Cela fait partie de nouvelles leçons à méditer
qui imposent l’émergence de forces Yin qui sommeillaient.
Et tout quidam qui s’éveille
en devient grandi.
Tel est le parcours de l’être humain quand il passe d’une vision floue à
celle qui devient, mesurée, limitée.
Il fait ainsi la part des choses, trouvant le rythme juste par un comportement adéquat.
Il s’agit toujours de ne pas confondre puissance et toute puissance.

La subtilité est de se donner les moyens de ne pas succomber à tout emballement.
Retenir la goutte d’eau qui ferait déborder, c’est aussi dominer le flux,
le H60 d’apporter une précieuse aide, toute proche du H61, l’extrême confiance
de n’être pas loin.
Le symbolisme aide à prendre conscience de pérenniser en soi de l’harmonie.
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
avec le Tout cosmique. La pratique du Reiki en est une approche.
Symbolisme des trigrammes.
H53 : Le trigramme Montagne (stabilité) en bas est surmonté du trigramme Vent (soufflant sur la montagne) mais ici c’est plutôt le symbole de l’Arbre, le bois qui progresse sur la montagne devenant forêt.
H60 : le trigramme Brume en bas est surmonté du trigramme Eau.
H53 : De grandes réalisations adviennent
c’est donc du fait d’avoir fait émerger des forces Yin
qui sommeillaient en soi, doucement, lentement.
H60 : La brume, quand elle se condense en eau, elle gagne en profondeur et en consistance pour devenir rivière et trouve sa direction.
Tel est le parcours de l’être humain quand il passe d’une pérégrination floue
à un déploiement cadré et mesuré.
Un rythme juste apportant un comportement adéquat à toute situation,
souvent par la parole ou le silence.
La brume est du silence, sa vision l'est aussi,
ces deux silences se complètent et l’harmonie de paraître.
Belle réflexion de Pierre Faure en son dernier ouvrage sur le H60 :
" Cette articulation du vide et du plein, se retrouve également en musique ; tout comme l’action ne fait sens que par la retenue, le son ne prend sa valeur que par le silence. "
A son heure tel un vent qui se lève, l'harmonie est enclenchée,
ceci n’est possible que dans une attitude réceptive bien entendu
car si fermé soit-on intérieurement
comment pourrions-nous alors entendre le conseil
de se fondre en ce vent qui pénètre ?

De se fondre en un pas progressif et de prendre un essor qui soit le plus harmonieux.
Des pas à pas conformes aux lois naturelles de la vie comme celles de la société.
Au symbolisme du Vent est associé la parole, la communication , les partages d’idées.
La bonne période de poindre à son heure, patience donc.
S’approcher du flux apaise toute action, c’est s’approcher à y pénétrer attentant
le devenir.
Un flux d’énergie déployé change un cycle comme le fait une saison
laissant place à une autre, ceci le plus simplement du monde, naturellement.
Le cours du jour se résume en cette citation :
lorsque la confiance est présente en soi,
on obtient le pouvoir d’être dans la complétude de l’union intérieure du masculin et du féminin.
Facile alors de reconnaître ses propres limites.

Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]