

De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
35, le progrès, avancer au grand jour et
12,être interrompu, déclin, adversité, dysharmonie,
déclin et stagnation ou blocage d’automne .
Après s'être élevé dans le ciel, le yang de rester haut et a terre
d’entamer son cycle d’un retrait en son domaine,
c'est dans l'ordre naturel des choses. Harmonie paradoxale.
C'est ainsi que l'humain lors de son incarnation dans la matière, met en place des " écrans " pour survivre dans l'inconscience de la matière.
C'est résumé par l'entrée en une dynamique puis une communication difficile,
des relations compliquées,
un temps paradoxale comme pour se dire " pas bouger ".


https://astropalais.forumactif.com/t1126-35-le-progres
35, le progrès ou avancer au grand jour.
Les mots : avancement – obtention de la reconnaissance – appréciation – accomplissements – accélération – gains réguliers – clarté accrue.
Mais aussi :
Avancer, progresser, s’élever, être promu.
Autres symboles : élever de petits animaux - petit élevage - agir avec patience et douceur vis à vis de ce qui est petit, en germe - vraiment pas beaucoup.
Le Ricci : Expansion progressive, moment où ce qui est lumineux se répand sur l’obscur.
L' AVANCÉE est une progression qui conduit à se révéler.[:u]
Le ciel antérieur du H35 l’ AVANCÉE est le H44 LA RENCONTRE !
C’est le temps du contact, de la conception, de la gestation, en résumé une progression qui conduit à se révéler . C’est ainsi lors d’une rencontre, tous les souffles sont ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. En toute rencontre l’usage du Yin est prépondérant.
Est-ce l’entrée en une PROGRESSION pérennisée jusqu’ici la stabilisation ?
Découvrir le progrès à apaiser corps et esprit.
Le trigramme du Feu se trouve placé dessus celui de la Terre.
Est évoqué en cette image, une belle idée :
l'éclat prend une place idéale, au-dessus de la terre.
Est-ce pour nous appeler à observer la nature " autrement " ?
Autrement que le regard habituel, cela demande de se poser comme s'asseoir et porter notre regard, lentement le voir changé et l’accueillir, l’installer !
L’image de cet hexagramme :
en bas il y a un soleil qui va se lever,
sur terre, les oiseaux au nid vont bientôt prendre leur vol.
Le soleil qui va paraître et monter dans le ciel,
les oiseaux qui vont s’envoler,
donnent l’idée de la loi naturelle de " progrès "
car la vertu de la nature est de croître joyeusement……s’élever !
Ces oiseaux picorent sur terre mais en dessous séparé par un trait horizontal :
le SOLEIL ! Il se lève à l’horizon, la lumière arrive et ces oiseaux de s’envoler.
Idée de progrès mais aussi idée d’ avancer au grand jour
en pleine lumière, c'est un essor lent mais continu comme toute fécondation annoncée en ce H35. Fécondation de projet, d’avenir.
Deux trigrammes, en bas la terre, en haut le feu.
La terre est le domaine de la nuit.
Elle est l’abri obscur où les forces se reposent et se fondent,
les formes s’y préparent en une lente gestation.
La lumière est le pouvoir d’apparaître,
de révéler,
de resplendir.
Quand la lumière s’élève au-dessus de la terre,
elle s’en dégage comme d’un giron, qui la nourrit mais la retient aussi.
Tiraillement, résistance, difficile ascension
par où une force secrète cherche à se transformer en clarté véritable.
S’arracher à la nuit qui enveloppe et protège,
en extraire un improbable éclat,
tel est le modèle qui s’offre aux humains à chaque lever du jour.
Un enjeu important est dans la " balance ".
Découvrir un art, faire éclore un talent qui a été juste ressenti.
Faut-il attendre d’être sûr de soi ? Non !
C’est en avançant que l’on trouve des ressources
qui n’apparaissaient pas,
des capacités secrètes qui étaient en suspend car
elles n’existaient auparavant qu’à l’état informe de potentiel.
Est-ce révéler enfin sa perle qui se veut être huître ?
C’est à chacun d’œuvrer par soi-même à
l’émergence de son pouvoir propre, des talents en sommeil
et d’expérimenter cette règle :
on trouve les choses en les faisant.
Commençons par se tenir en toute circonstance dans une progression,
lente gestation et ainsi apprendre à la vivre harmonieusement.
Fort de ce conseil, quel guide pour accomplir ce travail
et d’emmener vers plus d’authenticité ?
Un guide pour retenir tout progrès
le plus provocateur : H12.
Et le guide " n’agit pas car la nature décline ",
il invite à ne pas agir ni de communiquer si rapidement.
Serait-ce un non-agir à engager ?
D’où découlerait un lâcher-prise, pas si paisible à vivre à la suite
d’une séparation d’un cycle..

Le H12 en guide de nous l’expliquer.
"Sache le bien, le monde hait ce qui est pur.
L’homme à l’esprit noble cache son éclat ". Li Po.

https://astropalais.forumactif.com/t1339-12-la-stagnation-la-greve
12, la stagnation ou adversité, être interrompu, déclin, dysharmonie ou blocage d’automne. P’I.
Le trigramme Terre est situé en bas surmonté par le trigramme Ciel.
Il y a séparation (encore après feu et eau) des forces complémentaires et opposées,
leur direction est en sens contraire ; les deux éléments fondamentaux
à la vie se séparent de façon absolue, cela exprime la fin de tout un cycle.
Naissance de l’adversité, c’est la saison où la nature se retire.
Tous les traits disons, intègrent leur domaine le yang vers le haut, le yin vers le bas
Et de s’inscrire dans la notion de la saison en cours, annonciatrice de l'hiver. H12.
C’est le H12 qui apporte sa note d’adversité,
associé à cette non-alliance entre Terre et Ciel, Yin et Yang
il propose de méditer sur l’inverse des trigrammes qui se désolidarisent
l’un de l’autre
alors qu’auparavant ils s’épousaient en H11.
Ce H12, évoque une période d’hiver où il n’y a plus rien aux arbres.
Même des périodes stériles sont propices, il suffit de patienter,
le printemps s’annonce toujours après l’hiver.
A la fin d’une fête (d’été) on éteint tous les lampions.
Les mots : aliénation – impasse – stagnation – résistance – immobilisation – manque de sensibilité – méfiance.
Mais aussi :
Mauvais, mal, malheur, infortune, bouché, obstrué,
ne pas pouvoir avancer, ne pas pouvoir réussir, etc…
Prononcé FOU : Dénier, refuser, dire non, non, est-ce que… ou non ?
Autres symboles :
Dire non, s’opposer – une bouche – un oiseau qui s’envole – parole oiseuse – obstruction – la parole qui sort de la bouche est tel qu’un oiseau qui s’envole, impossible à rattraper – trop de questions – stagnation – fluidité et stagnation alternent naturellement.
Le Ricci : stagnation, moment où les contraires ne communiquent pas.
Le Ciel antérieur au H12 est le H18 qui représente
" des affaires empoisonnées" ou de nettoyer des plaies.
Le fondamental de prendre son essor et il est avantageux de franchir un grand fleuve. C’est un signe du temps où l’on s’attend à de l’adversité.
Avant le signe " jia " trois jours, après le signe " jia " trois jours.
Ces trois jours deviennent un temps de réflexion approprié
à la prononciation future d’un " non. "
Ce H12 est totalement l’inverse du H11. P’I .
Le trigramme Ciel est en haut et sa fonction est d’aller vers le haut.
Le trigramme Terre en bas, lui est de s’enfoncer vers le bas.
On dit qu’ils n’ont plus " commerce " entre eux
d’où la stagnation ou dysharmonie...mais ce n’est pas si simple que cela.
Paco Alpi et Alain Constantin en leur " Mémoire de la Mue » apportent ceci :
" L’harmonie et la discorde sont inverses et symétriques, un rien les sépare, mais l’harmonie libère de l’énergie, tandis que la discorde la bloque.
L’immobilité induit la stagnation.
L’adversité induit la discorde.
Et réciproquement…/…(élément probant)
pas plus que l’harmonie, la discorde n’est pas éternelle.
Sans doute sont-elles comme inséparables, au cœur du changement perpétuel."
P’i était primitivement l’ "obstacle" et le terme bouche,
ajouté postérieurement à l’idéogramme,
évoque l’idée de " négation ", de refus, un NON est induit.
De Confucius une citation de nous plonger en ce H12 :
" A quoi peut être bon un homme qui ne tient pas parole ?
Il n’est guère plus viable qu’un char à bœuf sans joug
ou qu’une voiture sans attelage. "
Toujours dans le « Mémoire de la Mue"
Bouche fermée, des paroles qui disent non, c’est la contradiction, ou le refus.
De l’oppression, de l’injustice, des illusions…
Il faut savoir le dire ce "non", faire obstruction à l’obstruction, voire se révolter quand le fort écrase le faible, quand l’injustice et la calomnie se répandent comme des mauvaises herbes. "
La sentence est cinglante :
La malhonnêteté conduit à l’insuccès, la sagesse à la réussite.
Quand le grand se déplace il attire le petit on dit que l’adversité est
le temps des vauriens,
des tricheurs et des affabulateurs.
De ceux qui profitent des fruits du cycle écoulé,
s’attribuent les reflets d’une gloire imméritée et
pervertissent la parole.
L’homme de bien se retire dans son for intérieur,
car il possède une qualité éminente,
celle de voir la réalité au-delà de l’instant immédiat.
Car chercher à tenir coûte que coûte face à ceux qui nient toute règle
est aussi vain que de vouloir s’opposer à la venue des gelées.
Dans le trigramme du haut, un seul trait - yang- de se trouver à l'unique place favorable, cette 5èm position est favorable à l'homme de bien, voir plus loin.
Il est rapporté que l’Être Grand ne transige pas sur ses convictions :
quand il lui est impossible de se faire entendre, il se retire dans l’ombre et s’enracine en lui-même.
Il ne se comporte pas pour autant en vassal :
il veille à préserver sa lumière et à la faire réapparaître quand les temps d’adversité se terminent.
Savoir plier sans perdre de sa force tel est un peu
ce qu’il nous faut ressortir de la situation d’adversité redoublée,
le H12 propose de méditer sur le présent comme d'être un peu bambou.
Se montrer, robuste et souple à la fois en toutes circonstances
même les plus éprouvantes, conflictuelles, usantes.
Sa conviction est de garder très « haut » les conseils du H12.

- prendre acte de l'impossibilité de communiquer
- apprendre à dire non
- ne pas collaborer avec des gens douteux, incapables de confiance et de parole fiable
- s'enraciner dans ses valeurs, même si cela n'a pas de résultat à brève échéance
- apprendre à ne pas se placer sous la dépendance des autres
- apprendre à se méfier de propositions flatteuses.
Voici des points d’appui pour faire face à toute forme d’adversité, même la plus imprévue.
Ainsi de "mordre et unir" c’est ne plus subir d'entrave.
Vivons ces instants "comme ils viennent"
dans le présent……pas simple.
Pas simple de prendre acte qu’en pareil H12, il y a impossibilité de communiquer.
Toutefois un but légitime se fait sentir, un retour à une belle alliance de printemps, comme le H24 passé l’hiver.
De concert on se met en méditation,
on puise une ressource essentielle, l’eau.
Et à plusieurs, cette adversité d’en perdre sa force, une résolution d'éclairer la situation,
de faire son chemin par de petits pas.
C’est dans une approche réfléchie que l’on puise de l’harmonie
et la partager c’est bonheur… alors
inopinément, néanmoins d’être au
" bon moment et au bon endroit pour unir et trancher "
et l’épreuve est d’être au mauvais moment comme au mauvais endroit
de s’évaporer.
C’est un peu une phrase toute trouvée :
« après la pluie le beau temps. »
Ce qui donne comme perspective qu’en pareille situation,
de s’accorder aux saisons et de discipliner en quelque sorte
l'activité humaine et d'obtenir une détermination sans égal.
L’homme de bien se met à émettre les mots justes même étant accablé.

De Pierre Faure : "Comme l’eau (du Yin) qui par un mouvement continuel atteint son but, il se discipline et trouve la force de franchir les difficultés, recréant le lien entre le gouffre intérieur et la bouche qui l’exprime.
L’incompréhension rencontrée au dehors,
si elle le contraint à un sérieux face-à-face avec lui-même,
lui offre aussi l’opportunité de trouver le sens de sa vocation véritable.
Obligé de se défaire de ses illusions, il trouve sa cohésion dans la mise en œuvre,
parfois douloureuse, entre son vouloir et sa force personnelle. "
Sa mutation, sa parole, de confuses et incertaines qu’elles étaient,
devient pouvoir :
l’affirmer au dehors impliquait de savoir la forger (chaudronner)
dans une forme solide et durable. Paradoxe avec la non communication.
Il en ressort le bienfait du H26.
De Jean Lévi. " Au cœur d’une situation d’empêchement,
il y a un chaos sous-jacent,
une indétermination à même de faire évoluer ce qui est régulier,
défini ou statique. "
Puis une autre pensée: "Ce désordre est ce qui rend difficile d’entreprendre à l’extérieur et
incite à ramener ses forces vers l’intérieur.
En évitant de s’extérioriser quand le désordre règne
(ou les difficultés, obstacles).
On rassemble ses énergies dans un mouvement de gestation
qui prépare les éclosions futures… " du printemps.
Citation dans le Yi Jing de C.Javary et Pierre Faure.
Précieuse est l’action d’un arrêt actif car fécondant un grand pouvoir,
jusqu’à engager des paroles sur l'avenir et d’approcher le réel pouvoir d’organiser
l’avenir harmonieux.
Si l’adversité est au rendez-vous,
la cause provient lorsque le ciel rejoint son domaine
et la terre le sien.

Un réel manque de communication de se faire sentir.
Peu importe, des perceptions nouvelles de se construire et d’éclore plus tard
comme au printemps.

La patience d’une nouvelle saison c'est l'hiver qui le permet
en figeant l'impatience.
Le pouvoir nous est donné d’être à notre tour un élément d’inspiration et
dès lors que le ciel nous procure de l’énergie même lorsqu’une irrésistible
adversité apparaît.
Alors seulement à bon escient en une telle situation complexe,
des paroles harmonieuses peuvent être déployées et
exceptionnellement en transformer l’adversité.
A souhait est proposé en cette association de faire progresser
le déploiement des énergies.
Passé ce temps d’arrêt imposé par l’adversité,
on en dégage une perception intuitive.
Tout un art de vivre.
L’art de faire paraître de l’harmonie en soi se conjugue très bien
avec tout moment même le plus complexe d’adversité.

Un plongeon en cette immense flux universel
fait retrouver une parole sereine... dans un éternel chemin de changements.
Se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine.
Tout chaman sait faire, de parler plus avec le cœur,
et, de consommer avec son cœur
il se libère de l’harmonie.
De l’harmonie le Livre, il en a à revendre.

".../...L'être qui interroge le sort doit convenir d'harmoniser ce qui nourrit.
Ainsi une question majeure apparaît avant de jeter les baguettes :
comment poser une question, se limiter ou aller à l’extrême ?"
Ce guide ne subit pas le déroulement des phénomènes qui assaillent,
il en prépare l’émergence .
Il en prépare une poussée formidable de terre, alors la
terre se condense en son domaine, la réceptivité, la fécondité.
Est suggéré par cette association une méthode pour déployer
des connaissances acquises plus tard mais pas à tous.
De savourer le moment propice pour se lancer dans l'action
dès lors que l’adversité aura disparue.
Voir un tirage des baguettes si proches de coïncider avec
l’instant présent et d'être manipulées à souhait.
Affirmer son propre pouvoir malgré les épreuves, les difficultés et les lenteurs,
sans plus attendre d’autre reconnaissance que de soi-même.
Voici la conclusion à cette étude.
Le flux vital poursuit un éternel chemin…
puis si l’harmonie est présente,
un nouveau regard, une vue nouvelle prend corps progressivement.
C’est parfois en renversant une situation qu’un autre regard se fait jour.
Écouter toutes les palpitations reconnaissables dans la nature,
de ce qui s’entend comme de ce qui ne s’entend pas !
Serait-ce un résolution toute trouvée pour une adversité précise ?
Agir, trancher au " bon moment "
pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante dans l’univers.

Cette association H35 et H12 est à rapprocher à cette pensée :
" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance à plusieurs
en un même esprit harmonieux. "
Nous pouvons reprendre le simple conseil du H2 le RÉCEPTIF avec la formule :
" en se mettant en avant il s’égare, "
invite à se placer dans la secondarité, la modération,
la juste place du Yin avec son efficacité et son endurance.
En cette étude, le Yi-Jing aide à tout moment
de se condenser, de se trouver un courage sans faille en maintenant sa clarté personnelle
comme de l’avoir mise à l’abri pour patienter un certain temps,
le temps qu’une saison en remplace une autre.
Le flux vital (ou souffle) poursuit un éternel chemin…
puis si l’harmonie est moins présente,
une vue nouvelle prend corps progressivement en restant à l’abri.
A chacun d’en ressentir ces moments subtils
comme des mémoires de survenir en un regard agréable
lorsqu’il reflète un espoir, une paix, une sérénité.
Il est prêt à regarder l’harmonie avec un œil tout neuf
la pérenniser en soi.
Un symbolisme très fort évoquant le flux universel
comme en beaucoup d’autres hexagrammes .
Symbolisme des trigrammes.
H35 : le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Feu.
H12 : le trigramme terre en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H35 : C’est la terre " nourricière " le yin qui finalise un partage encourageant.
Il est dans sa pleine représentation de réceptivité, à l’extrême. Expansion du feu, selon le Yi Jing, le feu correspond au sud, au rouge, à l’été, au cœur.
Soit qu’il symbolise les passions (notamment l’amour et la colère).
Soit qu’il symbolise l’esprit (le feu de l’esprit, qui est le souffle)
ou bien la connaissance intuitive.
La signification surnaturelle du feu s’étend des âmes errantes
jusqu’à l’Esprit divin.
ET parcourant la terre ce feu apporte progrès en toutes contrées traversées.
[Pour les agriculteurs, de pratiquer l'écobuage.]
H12 : C’est la terre " nourricière " le yin qui se renverse et retourne en son domaine, laissant au Ciel d’être à sa place.
La terre d’intervenir à la base et de dispenser son Yin.
C’est une prospérité d’advenir, une fécondation,
acceptant tout ce qui va et vient en elle.
Le plus beau don de soi est de dispenser de l’harmonie.
Ceci n’est possible que dans une attitude réceptive
bien entendu, car si fermé soit-on intérieurement,
comment pouvoir alors entendre le conseil de cette étude ?
La terre d’intervenir par le haut et le ciel par le bas
c’est une prospérité d’advenir, une fécondation,
acceptant tout ce qui va et vient en elle.
Discipline t-elle le feu ? Elle devient un comburant et de pérenniser tout progrès.
C’est le plus beau don de soi.
Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
alors tout est en place, dans l’instant présent.
Précieuse est l’action juste lorsque l’harmonie est présente,
on se laisse parfois sans discipline (ou trop d’émotion)
à engager des paroles sur l'avenir.
Comme parfois d'avoir à les retenir ou de dire le NON !
Le chef (de soi-même) se permet (libéré de son ego) en des moments où l’on ne peut avancer car on tient en respect tout élément défavorable. S’appuyant su ses valeurs propres il ne se laisse pas atteindre par des blocages.
Cela invite à méditer sur ce flux vital, universel et
de concevoir son côté éternel,
d’apprendre qu’œuvrer à l'état de germe,
se passe souvent par l'intervention inopinée du Yang-Ciel
et de se conclure par le Yin-terre.
Ô comme cela est difficile de se tenir en toute occasion
où le fugace paraît en tout germe.
Plonger en cet immense entraînement
journalier fait entrevoir des circonstances d’expansion favorable.
Ainsi l’homme de bien se retire en son for intérieur,
car il possède une qualité éminente,
celle de voir la réalité au-delà de l’instant immédiat.
C’est s’imprégner d’une force Yin, agréable.
Savoir plier sans perdre de sa force tel est un peu
ce qu’il faut ressortir de la situation, être un peu bambou
comme l'étaient beaucoup de sages.
Se montrer, robuste et souple à la fois et vivre les instants
"comme ils viennent".
Un plongeon en cette immense flux universel
fait retrouver une parole sereine... dans cet éternel chemin de changements.
De découvrir que la vie est faite d’extérieure et d’intérieur,
de diminution et d’augmentation, de croissance et décroissance
à l’image des saisons. Un essor de se déloyer.
Lieu où tout est Yin, y réside l’intuition.
Seul l’être grand (sage) sait transformer l’aspiration en véritable vouloir…
le vouloir de paix et d’harmonie avec sa marche en plein jour.
Cela permet de soupeser ce qui se précipite,
le peintre de finir son tableau, l’écrivain son livre,
l’architecte sa maison. Ect…. !
Tout progrès peut apparaître
au grand jour ou bien être contenu,
ainsi de rester conscient que si l’on perd de l’harmonie
avec l’ordre cosmique
aucun lieu n’est favorable d’aller.
Le progrès de patienter à l’abri, en une terre accueillante,

le temps d’une fécondation utile
entre l’accord trouvé du H35 et H12.
Paradoxalement.

Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel. Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]