

De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
17 suivre ou aller dans le sens du courant
et 64, hexagramme zéro ou avant la traversée,
sur la voie de l’accomplissement.
Dans l’ordre de succession il est dit des 16, 17 et 18 que :
" L’enthousiasme (H16), la satisfaction ont le pouvoir de suivre (H17)
et à force d’enthousiasme (H16) on élimine le corrompu ou
les erreurs d'être corrigées. (H18) ".

https://astropalais.forumactif.com/t1344-17-l-entourage
17. Suivre ou suite. En chinois SUI, c’est les trois permières lettre de suivre.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.
Les mots : loyauté – adaptabilité – coopération – confiance – fiabilité – sensibilité aux autres – service – obtention de conseils.
Mais aussi :
Suivre, se conformer à.
Suivant, selon, d’après, conformément à.
Au gré de. Au fur et à mesure…etc.
Autres symboles :
Découper de la viande de façon rituelle – se laisser glisser,
se faufiler dans les interstices – accompagner un mouvement – sans motif, sans cause, sans précédent.
Le Ricci : conformité au déroulement, moment où l’on s’insère dans le développement universel.
Le ciel antérieur du H17 est le H63 après la traversée.
SUIVRE est le dispositif idéal où tout est en ordre et à sa place alors on suit non pas tel un mouton mais
d’aller dans le sens du courant puisque tout est OK.
Impétueuse la volonté – poussée par le désir de la découverte – bataille, tâtonne, travaille les ingrédients d’une maturité futur.
Arrive un temps où l’effort n’est plus de mise, où c’est en lâchant prise que l’on trouve confiance et évolue un peu plus souplement.
SUI, le ferme descend en dessous du souple, le mouvement est dans la Joie, Suite.
Grande prospérité, la persévérance permet de demeurer hors d’atteinte et ce qui est sous le Ciel correspond au moment opportun.
Grands sont la signification et le moment de Suite.
Alice Miller de nous apporter une belle pensée liée à ce H17 :
" C'est dans l'accès direct et naturel à ses propres sentiments
et à ses propres désirs que l'homme trouve le soutien dont il a besoin
et surtout la source du respect qu'il éprouve pour lui-même."
Suite : un " Tonnerre " le trigramme Tchen du bas
sort de la Brume le trigramme Touei du haut.
Ainsi le Sage, à la tombée de la nuit, se repose dans la sérénité.
SUI est un mouvement souple, comme si le mouvement conduisait à une allure simple,
plus ouverte,
plus diffuse,
comme si l’impulsivité (du tonnerre) le cédait à cette légèreté (de la brume) qui permet aux forces de s’assembler, se rassembler.
SUI est un souffle dynamique, jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer.
Cette vitalité doit être accompagnée avec constance et ardeur, tant elle peut devenir fructueuse pour qui est prêt à se laisser conforter par les énergies qui l’entourent puis
investir totalement par celles qui l’habitent.
Le guide H37, assure à quiconque est dans le SUIVRE, de l’accompagner
comme un flux porteur. Un potentiel d’être déployé à plusieurs et progressivement de satisfaire une communauté de personnes qui se mettent à SUIVRE.
Ce guide d’être le soutien idéal pour permettre à une vraie synergie de se mettre en place " au bon moment, au bon endroit."
On se retrouve porté par une sensation fluide, naturelle, entière, qu’il suffit d’accompagner et de s’ancrer em un clan, une famille, une association.
“SUIVRE” notre vérité intérieure dans tout ce que nous entreprenons, c’est le sens cosmique donné par le Sage à cet hexagramme Nous dit Carol.K Anthony et Hanna Moog et encore ceci:”La vérité intérieure est notre mémoire du sentiment d’Harmonie cosmique.”
Le texte ancien du Yi King recommande de savoir comment suivre,
si l’on veut diriger.
L’homme de bien ne craint pas l’obscurité (voiler l’ombre) car il connaît la valeur de l’abandon, de la retraite :
qu’après les difficultés des premières expériences survient une phase
où la conscience claire s’estompe et renonce à ses prérogatives.
Le vouloir laisse alors place à une activité plus fluide, plus relâchée,
et ainsi plus entière.
Le savoir de l’homme de bien l’amène à utiliser son non-agir.
Et d'aller comme cette autre définition du H17 par Nathalie Chassériau :
"... dans le sens du courant !
L’hexagramme évoque une situation de mouvement qui ne rencontre
aucun obstacle sérieux.
On ressemble à un nageur expérimenté qui peut tranquillement se permettre de faire la planche, ne courant aucun risque de faire du surplace, le courant se charge de vous faire arriver à bon port."
Alors qu’une impulsion a été donnée, suivre c’est savoir abandonner le volontarisme et laisser le mouvement se poursuivre de façon naturelle
(on peut dire) et laisser s'installer, passer l’émotion .
Faire la différence entre être emporté émotionnellement par ses propres besoins
ou d’être à l’écoute de la voix intérieure qui guide sincèrement
exigeant une parfaite honnêteté et une introspection impartiale, un respect.
D’ordinaire une bonne dose d’éducation donne du courage dans la manière
de SUIVRE.
Et c’est ce qui se produit lorsqu’un apprentissage a été mené à bien :
les éléments nécessaires ayant été intégrés,
l’activité est en mesure de s’exercer par elle-même,
sans que nous ayons davantage à intervenir.
On fait et d’exceller ensuite !
Nous ne cherchons plus à contrôler,
une confiance s'installe.
Paco Alpi et Alain Constantin en leur « Mémoire de la Mue » ajoutent :
" Après, l’orage, tumultueux,
vient la pluie, tranquillement.
Le flot s’apaise, et vient le soir.
Il est temps de songer
à trouver le repos, le plaisir et le calme.
Les choses s’enchaînent, se suivent,
et se font pas à pas.
Dans l’espace et dans le temps,
toute chose trouve sa mesure. "
Jean-François Billeter apporte une autre approche de SUIVRE. :
"L’oubli est lié à la maîtrise,
il se produit lorsque les forces profondes prennent le relais :
la conscience peut oublier de diriger les opérations
comme elle le faisait jusque-là et s’oublier elle-même."
J’aime bien ce SUIVRE il en vient même à nous donner une méthode
pour déployer nos connaissances acquises ...
puis après de nous permettre d'enseigner !
Au troisième trait une précision utile à joindre à cette étude du H17
- s’attacher à l’homme d’expérience
- d'aspirer à renoncer à ce qui est inférieur, le texte de ce trait:
"Il suit l’homme d’expérience, c’est perdre le petit enfant.
En SUIVANT , on sollicite et on obtient.
La constance de ce qui se tient à son assise est avantageuse."
Suivre est aussi en rapprochement avec l’image du tout premier vol des oiseaux.
Comment apprennent-ils à voler ? En suivant un autre oiseau ?
En s’élançant dans le ciel en totale innocence ou innocence confiante ?
Voler dans le Ciel en suivant les courants du vent est comme une libération.
C’est comme savoir faire du vélo, cela ne s’oublie pas.
Le tonnerre et brume ont-ils toutes les qualités requises pour
persévérer dans le SUIVRE ?
Le tonnerre devient Feu, la Brume d’être remplacée par le Ciel.
UN accord de découler après l’action de SUIVRE.
Suivre devient une avancée éclairée qui déclenche un accord parfait
pour s’investir en une organisation, un projet en commun.
Pour accomplir LE SUIVRE quoi de plus normal
que de concrétiser un projet comme se préparer à parcourir une voie nouvelle avec plusieurs précieux conseils
portés par le H64.
Pouvoir y répondre :
c’est l’épreuve d’un départ laborieux,
dernier hexagramme du Livre
et de le définir comme le H Zéro.
L’hexagramme qui fait tourner la roue de la vie…
départ pour un accomplissement NOUVEAU.
De Carl Gustav Jung de nous donner une belle pensée du H zéro.
Ex perfecto nihil fit :
de l’achevé rien ne sourd, disent les maîtres anciens,
tandis qu’à l’opposé, l’imparfait porte en lui
les germes de l’amélioration future. "

https://astropalais.forumactif.com/t1391-64-mutation-avant-la-realisation
64, avant l’accomplissement.
en fait il correspond plus à l'hexagramme zéro.
Le trigramme Eau est surmonté du trigramme Feu.
Le feu sur l’eau décrit l’Ordre non établi,
qui attend un nouveau cycle pour se réaliser.
Cet hexagramme final en fait conduit à la porte
"de ce qui n’est pas encore. "
Les mots : incertitude – doute et hésitation – perte de confiance – conditions instables – extrême vigilance – discorde –
Mais aussi : Ne pas encore. Ne…pas, ne pas exister encore.
Réussir, mener à bonne fin. Compléter. Traverser.
Autres symboles :
Les branches sont en bourgeons – un fleuve à traverser d’une façon ou d’une autre – on ne sait pas comment seront les épis – indétermination – la traversée du gué n’est pas encore accomplie – la limite du masculin.
Le Ricci : Marche vers l’accomplissement, moment où les forces complémentaires se répondent sans encore atteindre le but.
Le ciel antérieur au H64 est le [H12], avant le Big Bang c’est du vide, pas de communication entre ciel et terre, tout repart de zéro. Ciel reste en son domaine tout comme la terre.
Les " épousailles " ne sont qu’à l’état informe. C’est l’hiver où tout est figé et le printemps pas loin, on défriche un cycle totalement neuf.
Ciel et Terre regagnent leur domaine privilégié.
H64, avant l’accomplissement " le pas encore traversé ".
C’est en fait la non réalisation des " épousailles " entre l’eau et le feu ou tout
du moins repoussées à plus tard après tout un parcours d’épreuves et d’aboutir au H63.
(comme l’a été le H12 avec le H11 entre ciel et terre)
ou l’épuisement du masculin.
Ce H64 prépare une fusion-union future en un long périple audacieux et d’arriver enfin au H63,
on se met sur la Voie de l’ ACCOMPLISSEMENT ou RÉALISATION
Le H63 est cette alchimie de la vie qui a fait du feu et eau une symbiose,
ultime parcours, parfois tortueux, paroxysme fugace,
ultime réalisation de la vie qui ouvre un chemin nouveau.
L’harmonie est enfin contemplée.
Le H64 par contre prépare à se remettre sur les rails de ce projet grandiose,
l'alchimie eau-feu n’est qu’à ses balbutiements.
On embarque de nouveau et de rapprocher l'image de l’arcane majeur du Tarot,
La carte 1, le Bateleur qui détient tout le nécessaire pour aller en des pérégrinations :
épée, écu et coupe !
Le Bateleur n’est pas encore tout à fait conscient, que son esprit recèle
encore beaucoup d’inconscient et d’invisible.
Le fond de sa coiffe au Bateleur est un cercle fermé rouge, symbolisant son esprit éternel, son Moi suprême. Pourquoi il se trouve dans un cercle fermé car l’esprit (qui l’habite pourtant) ne peut jamais se manifester dans le monde matériel. L’esprit appartient à un autre monde.
Puisque le H63 est le seul hexagramme (admettons)
" parfait " du Livre,
une symbiose accomplie, je dirais " réussie "
par des éveils successifs,
en des chemins harmonieux et des épreuves surmontées.
Pour certains l'Être divin fut antérieur à l'apparition de l'humain
sous les dimensions actuelles et cela le place (l’humain) dans une quête obsessionnelle,
il est alors sur la " route du retour au Divin ou l'Adam "(selon Annick de Souzenelle).
Cette recherche - après divers parcours plus ou moins longs
les uns des autres, plus ou moins par des éveils " ratés "
et d’autres par contre " spontanés " ou plutôt imprévus -
achevée
relance l’homme sur une route faite d'harmonie-disharmonie.
Donc le H63 fera place ensuite à ce H64,
le guide à ces limites, les mesures à mettre en place
faire tourner en quelque sorte la " ROUE " de la vie,
d’amorcer un nouveau cycle.
Donc cette image correspond au mot achevé.
Claude Pipitone en son « Yi King du Thérapeute »
avance ceci qui est le cœur du H zéro:
" La rivière charrie les âmes des ancêtres et l’arbre est celui de la famille (arbre généalogique). On a semé le blé qui devient un champ fertile.
La nourriture est promise.
Ce pictogramme propose un travail sur les répétitions familiales.
Relier Eau et Feu, c’est relier le masculin et le féminin et un champ de blé de donner en abondance.
On retrouve l’ocytocine hypophysaire et le cortisol surrénalien, les deux hormones de la naissance.
La proposition est de faire la synthèse, la sainte-thèse, de ces deux pôles porteurs de vie. "
Des mots comme croissance inachevée et l’achevé,
il en découle alors la définition suivante pour l’H64 de :
" inachèvement "
Préparé et résolu, se lancer en une route nouvelle ou projet nouveau
n’est pas simple et désoriente au premier abord.
Il est impératif d’aller de l’avant,
" recommencer de zéro " , c’est-à-dire empoigner un départ,
soit de lâcher prise ou bien d’agir dans le " non-agir "
ou les deux à la fois…
c’est parti, top chrono.
Un parcours si palpitant est vécu avec son lot de fracas, de secousses intérieures, d'émotions,
un séisme diraient certains comme frappés de stupeur,
alors qu'il s’ensuit un autre jour tout différent
et tout aussi exaltant comme franchir des ravins, excitant et surtout calme paradoxalement.
Ainsi le Livre donne cet avertissement :
".../...restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance,
cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer."
Lors de tout instant présent ressenti comme harmonieux,
une modification du regard fait qu'une situation nouvelle
est acceptée, dès lors on se sent prêt à appréhender tout nouveau départ.
Une citation paradoxale s’impose : vouloir
" briser la glace en ce temps d'usure ".
Quoi de plus beau que d’aller en un pas nouveau
à la construction de relations sociales nouvelles
comme si déjà un immense
océan est à franchir
une montagne à gravir,
sortir d’une coquille,
gréer un navire,
épouser ce qui vient.
A chacun d’en ressentir ces moments subtils
comme des mémoires de survenir en un regard agréable
lorsqu’il reflète un espoir, une paix, une sérénité.
Il est prêt à regarder l’harmonie avec un œil tout neuf.
Le H64 est l’épreuve d’un accomplissement
qui sera laborieux.
Le départ d’une traversée nouvelle pour en écrire des contes et d’éblouir par des rencontres imprévues comme autant de franchissements.
De cette étude, il y a une idée forte d’une maîtrise de soi pour exprimer un grand potentiel.
Une expansion, un enseignement qui accroît la personnalité
est sur le point de s’exprimer sachant que la route est longue.
Et les épreuves sur cette route ne font que commencer.
De François Jullien. " L’influence du Sage :
efficience trop subtile et trop progressive pour être perceptible
et qui agit en autrui comme une incitation
à la fois indirecte et infinie,
de sorte que celui-ci se transforme
de lui-même et spontanément.
…/…Efficience trop subtile pour être concrètement
appréhendée, pénétrant autrui de façon diffuse et à son insu,
et si discrètement assimilable
qu’autrui l’éprouve spontanément comme sienne. "
Cette étude suscite des réflexions et seulement à l’aide d’une perception intuitive,
on vibre alors à l’écho d’un ordre naturel appelé Chi : Flux ou Harmonie du Cosmos, une réelle invitation à s’installer dans la SUITE.
La Grande Image de mettre en avant le discernement nécessaire à la préparation d’un nouvel agencement des forces (Yin Yang) afin
qu’émerge l’ordre déjà présent au cœur de l’hexagramme H64.
De l’association de ces deux H17 et H64,
il en ressort ceci par leur symbolisme :
H17 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H64 : le trigramme Eau en bas est surmonté du trigramme Feu.
H17 : Ce qui surprend est ce Tonnerre en bas avec cette Brume étendue de finir en harmonie.
Force est de constater qu’un tonnerre secoue, la brume lieu d'échanges et de rendre plus doux toute secousse.
Une communication propice (utile) à la fusion d’un élément peut ébranler
mais est si nécessaire à une vie nouvelle.....
une brume épaisse devenant très fine s’impose.
Une symbiose est perçue comme un accomplissement
par le diffuseur et la dissipe,
une harmonie de s'amplifier en tout
suiveur-suiveuse.
Un souffle impérieux qui effraie et qui brouille les cœurs,
sans doute pour mieux en disposer......la communication si rapide,
ne doit pas nous laisser être manipulés par de belles paroles,
de plus beaux discours.
C'est reconnaître alors la sincérité des paroles échangées,
le stricte nécessaire d’être diffusé.
H64 :Le H zéro ou
" le pas encore traversé - pas encore accompli ou avalé " est d’actualité.
C’est en fait la non réalisation des " épousailles " entre l’eau et le feu, (comme l’a été le H12 avec le H11 entre ciel et terre)
ou l’épuisement du masculin.
Ce H64 prépare une fusion-union future par un long périple audacieux
de quoi arriver au H63.
C’est ainsi que l’on peut s’émerveiller pour s’inscrire dans le SUIVRE !
De cette étude, se dégage une idée forte d’approcher
harmonieusement un merveilleux chemin de changements et
de faire table rase des épreuves passées, d’autres surprises attendues
sur un chemin tout neuf où l’adversité peut y jouer à sa guise.
Une persévérance est à rapprocher d'une phrase hermétique concernant les émotions tout au long de cette route :
"Et toujours changer de rive avec sa barque. "
Instinctivement de s’armer, le feu de nous donner du "punch"
d’un courage exceptionnel,
ne plus avoir peur d’avoir marché sur la queue du tigre
et de se sentir capable de franchir le grand fleuve.
H17 et H64 s’accordent ensemble pour devenir
une suite, une voie interminable à accomplir
dans un Cosmos à découvrir, le rôle de SUIVEUR
est lié à la persévérance.
La soumission contenue en ce H17
ne produisant que des effets favorables,
c’est être en confiance entre tonnerre et brume puis entre eau et feu.
On se dote d’une intelligence capable
de s’affirmer, de gouverner
et d’éclairer le parcours à accomplir.
Une étude à cette association par les traits qui changent et ne changent pas
entre le 17 et H64 est nécessaire.
Seuls deux traits restent à leur place, les 3 et 4èm traits.
En dérivés cela donne :
H49 : la RÉVOLUTION. On devient réellement capable de changer de peau
mettre en place le pouvoir d’entamer résolument un périple.
H3 : la CONFUSION des DÉBUTS. Cela entraîne de découvrir de nouveaux territoires et de commencer à entrevoir tout le chemin pour accomplir danx l’harmonie, sans trop d’adversité.
Apparaît par ces deux traits une concorde unanime pour déployer
d’infinies ressources qui ne sont plus enfouies
mais préparées en un profond sentiment
de vouloir persévérer malgré tout.

Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
et 64, hexagramme zéro ou avant la traversée,
sur la voie de l’accomplissement.
Dans l’ordre de succession il est dit des 16, 17 et 18 que :
" L’enthousiasme (H16), la satisfaction ont le pouvoir de suivre (H17)
et à force d’enthousiasme (H16) on élimine le corrompu ou
les erreurs d'être corrigées. (H18) ".

https://astropalais.forumactif.com/t1344-17-l-entourage
17. Suivre ou suite. En chinois SUI, c’est les trois permières lettre de suivre.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.

Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.
Les mots : loyauté – adaptabilité – coopération – confiance – fiabilité – sensibilité aux autres – service – obtention de conseils.
Mais aussi :
Suivre, se conformer à.
Suivant, selon, d’après, conformément à.
Au gré de. Au fur et à mesure…etc.
Autres symboles :
Découper de la viande de façon rituelle – se laisser glisser,
se faufiler dans les interstices – accompagner un mouvement – sans motif, sans cause, sans précédent.
Le Ricci : conformité au déroulement, moment où l’on s’insère dans le développement universel.
Le ciel antérieur du H17 est le H63 après la traversée.
SUIVRE est le dispositif idéal où tout est en ordre et à sa place alors on suit non pas tel un mouton mais
d’aller dans le sens du courant puisque tout est OK.
Impétueuse la volonté – poussée par le désir de la découverte – bataille, tâtonne, travaille les ingrédients d’une maturité futur.
Arrive un temps où l’effort n’est plus de mise, où c’est en lâchant prise que l’on trouve confiance et évolue un peu plus souplement.

SUI, le ferme descend en dessous du souple, le mouvement est dans la Joie, Suite.
Grande prospérité, la persévérance permet de demeurer hors d’atteinte et ce qui est sous le Ciel correspond au moment opportun.
Grands sont la signification et le moment de Suite.
Alice Miller de nous apporter une belle pensée liée à ce H17 :
" C'est dans l'accès direct et naturel à ses propres sentiments
et à ses propres désirs que l'homme trouve le soutien dont il a besoin
et surtout la source du respect qu'il éprouve pour lui-même."
Suite : un " Tonnerre " le trigramme Tchen du bas
sort de la Brume le trigramme Touei du haut.
Ainsi le Sage, à la tombée de la nuit, se repose dans la sérénité.
SUI est un mouvement souple, comme si le mouvement conduisait à une allure simple,
plus ouverte,
plus diffuse,
comme si l’impulsivité (du tonnerre) le cédait à cette légèreté (de la brume) qui permet aux forces de s’assembler, se rassembler.
SUI est un souffle dynamique, jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer.
Cette vitalité doit être accompagnée avec constance et ardeur, tant elle peut devenir fructueuse pour qui est prêt à se laisser conforter par les énergies qui l’entourent puis
investir totalement par celles qui l’habitent.
Le guide H37, assure à quiconque est dans le SUIVRE, de l’accompagner
comme un flux porteur. Un potentiel d’être déployé à plusieurs et progressivement de satisfaire une communauté de personnes qui se mettent à SUIVRE.
Ce guide d’être le soutien idéal pour permettre à une vraie synergie de se mettre en place " au bon moment, au bon endroit."
On se retrouve porté par une sensation fluide, naturelle, entière, qu’il suffit d’accompagner et de s’ancrer em un clan, une famille, une association.
“SUIVRE” notre vérité intérieure dans tout ce que nous entreprenons, c’est le sens cosmique donné par le Sage à cet hexagramme Nous dit Carol.K Anthony et Hanna Moog et encore ceci:”La vérité intérieure est notre mémoire du sentiment d’Harmonie cosmique.”
Le texte ancien du Yi King recommande de savoir comment suivre,
si l’on veut diriger.
L’homme de bien ne craint pas l’obscurité (voiler l’ombre) car il connaît la valeur de l’abandon, de la retraite :
qu’après les difficultés des premières expériences survient une phase
où la conscience claire s’estompe et renonce à ses prérogatives.
Le vouloir laisse alors place à une activité plus fluide, plus relâchée,
et ainsi plus entière.
Le savoir de l’homme de bien l’amène à utiliser son non-agir.
Et d'aller comme cette autre définition du H17 par Nathalie Chassériau :
"... dans le sens du courant !
L’hexagramme évoque une situation de mouvement qui ne rencontre
aucun obstacle sérieux.
On ressemble à un nageur expérimenté qui peut tranquillement se permettre de faire la planche, ne courant aucun risque de faire du surplace, le courant se charge de vous faire arriver à bon port."
Alors qu’une impulsion a été donnée, suivre c’est savoir abandonner le volontarisme et laisser le mouvement se poursuivre de façon naturelle
(on peut dire) et laisser s'installer, passer l’émotion .
Faire la différence entre être emporté émotionnellement par ses propres besoins
ou d’être à l’écoute de la voix intérieure qui guide sincèrement
exigeant une parfaite honnêteté et une introspection impartiale, un respect.
D’ordinaire une bonne dose d’éducation donne du courage dans la manière
de SUIVRE.
Et c’est ce qui se produit lorsqu’un apprentissage a été mené à bien :
les éléments nécessaires ayant été intégrés,
l’activité est en mesure de s’exercer par elle-même,
sans que nous ayons davantage à intervenir.
On fait et d’exceller ensuite !
Nous ne cherchons plus à contrôler,
une confiance s'installe.
Paco Alpi et Alain Constantin en leur « Mémoire de la Mue » ajoutent :
" Après, l’orage, tumultueux,
vient la pluie, tranquillement.
Le flot s’apaise, et vient le soir.
Il est temps de songer
à trouver le repos, le plaisir et le calme.
Les choses s’enchaînent, se suivent,
et se font pas à pas.
Dans l’espace et dans le temps,
toute chose trouve sa mesure. "
Jean-François Billeter apporte une autre approche de SUIVRE. :
"L’oubli est lié à la maîtrise,
il se produit lorsque les forces profondes prennent le relais :
la conscience peut oublier de diriger les opérations
comme elle le faisait jusque-là et s’oublier elle-même."
J’aime bien ce SUIVRE il en vient même à nous donner une méthode
pour déployer nos connaissances acquises ...
puis après de nous permettre d'enseigner !
Au troisième trait une précision utile à joindre à cette étude du H17
- s’attacher à l’homme d’expérience
- d'aspirer à renoncer à ce qui est inférieur, le texte de ce trait:
"Il suit l’homme d’expérience, c’est perdre le petit enfant.
En SUIVANT , on sollicite et on obtient.
La constance de ce qui se tient à son assise est avantageuse."
Suivre est aussi en rapprochement avec l’image du tout premier vol des oiseaux.
Comment apprennent-ils à voler ? En suivant un autre oiseau ?
En s’élançant dans le ciel en totale innocence ou innocence confiante ?
Voler dans le Ciel en suivant les courants du vent est comme une libération.
C’est comme savoir faire du vélo, cela ne s’oublie pas.
Le tonnerre et brume ont-ils toutes les qualités requises pour
persévérer dans le SUIVRE ?
Le tonnerre devient Feu, la Brume d’être remplacée par le Ciel.
UN accord de découler après l’action de SUIVRE.
Suivre devient une avancée éclairée qui déclenche un accord parfait
pour s’investir en une organisation, un projet en commun.
Pour accomplir LE SUIVRE quoi de plus normal
que de concrétiser un projet comme se préparer à parcourir une voie nouvelle avec plusieurs précieux conseils
portés par le H64.
Pouvoir y répondre :
c’est l’épreuve d’un départ laborieux,
dernier hexagramme du Livre
et de le définir comme le H Zéro.
L’hexagramme qui fait tourner la roue de la vie…
départ pour un accomplissement NOUVEAU.
De Carl Gustav Jung de nous donner une belle pensée du H zéro.
Ex perfecto nihil fit :
de l’achevé rien ne sourd, disent les maîtres anciens,
tandis qu’à l’opposé, l’imparfait porte en lui
les germes de l’amélioration future. "

https://astropalais.forumactif.com/t1391-64-mutation-avant-la-realisation
64, avant l’accomplissement.
en fait il correspond plus à l'hexagramme zéro.
Le trigramme Eau est surmonté du trigramme Feu.
Le feu sur l’eau décrit l’Ordre non établi,
qui attend un nouveau cycle pour se réaliser.
Cet hexagramme final en fait conduit à la porte
"de ce qui n’est pas encore. "
Les mots : incertitude – doute et hésitation – perte de confiance – conditions instables – extrême vigilance – discorde –
Mais aussi : Ne pas encore. Ne…pas, ne pas exister encore.
Réussir, mener à bonne fin. Compléter. Traverser.
Autres symboles :
Les branches sont en bourgeons – un fleuve à traverser d’une façon ou d’une autre – on ne sait pas comment seront les épis – indétermination – la traversée du gué n’est pas encore accomplie – la limite du masculin.
Le Ricci : Marche vers l’accomplissement, moment où les forces complémentaires se répondent sans encore atteindre le but.
Le ciel antérieur au H64 est le [H12], avant le Big Bang c’est du vide, pas de communication entre ciel et terre, tout repart de zéro. Ciel reste en son domaine tout comme la terre.
Les " épousailles " ne sont qu’à l’état informe. C’est l’hiver où tout est figé et le printemps pas loin, on défriche un cycle totalement neuf.
Ciel et Terre regagnent leur domaine privilégié.
H64, avant l’accomplissement " le pas encore traversé ".
C’est en fait la non réalisation des " épousailles " entre l’eau et le feu ou tout
du moins repoussées à plus tard après tout un parcours d’épreuves et d’aboutir au H63.
(comme l’a été le H12 avec le H11 entre ciel et terre)
ou l’épuisement du masculin.
Ce H64 prépare une fusion-union future en un long périple audacieux et d’arriver enfin au H63,
on se met sur la Voie de l’ ACCOMPLISSEMENT ou RÉALISATION
Le H63 est cette alchimie de la vie qui a fait du feu et eau une symbiose,
ultime parcours, parfois tortueux, paroxysme fugace,
ultime réalisation de la vie qui ouvre un chemin nouveau.
L’harmonie est enfin contemplée.
Le H64 par contre prépare à se remettre sur les rails de ce projet grandiose,
l'alchimie eau-feu n’est qu’à ses balbutiements.
On embarque de nouveau et de rapprocher l'image de l’arcane majeur du Tarot,
La carte 1, le Bateleur qui détient tout le nécessaire pour aller en des pérégrinations :
épée, écu et coupe !
Le Bateleur n’est pas encore tout à fait conscient, que son esprit recèle
encore beaucoup d’inconscient et d’invisible.
Le fond de sa coiffe au Bateleur est un cercle fermé rouge, symbolisant son esprit éternel, son Moi suprême. Pourquoi il se trouve dans un cercle fermé car l’esprit (qui l’habite pourtant) ne peut jamais se manifester dans le monde matériel. L’esprit appartient à un autre monde.
Puisque le H63 est le seul hexagramme (admettons)
" parfait " du Livre,
une symbiose accomplie, je dirais " réussie "
par des éveils successifs,
en des chemins harmonieux et des épreuves surmontées.
Pour certains l'Être divin fut antérieur à l'apparition de l'humain
sous les dimensions actuelles et cela le place (l’humain) dans une quête obsessionnelle,
il est alors sur la " route du retour au Divin ou l'Adam "(selon Annick de Souzenelle).
Cette recherche - après divers parcours plus ou moins longs
les uns des autres, plus ou moins par des éveils " ratés "
et d’autres par contre " spontanés " ou plutôt imprévus -
achevée
relance l’homme sur une route faite d'harmonie-disharmonie.
Donc le H63 fera place ensuite à ce H64,
le guide à ces limites, les mesures à mettre en place
faire tourner en quelque sorte la " ROUE " de la vie,
d’amorcer un nouveau cycle.
Donc cette image correspond au mot achevé.
Claude Pipitone en son « Yi King du Thérapeute »
avance ceci qui est le cœur du H zéro:
" La rivière charrie les âmes des ancêtres et l’arbre est celui de la famille (arbre généalogique). On a semé le blé qui devient un champ fertile.
La nourriture est promise.
Ce pictogramme propose un travail sur les répétitions familiales.
Relier Eau et Feu, c’est relier le masculin et le féminin et un champ de blé de donner en abondance.
On retrouve l’ocytocine hypophysaire et le cortisol surrénalien, les deux hormones de la naissance.
La proposition est de faire la synthèse, la sainte-thèse, de ces deux pôles porteurs de vie. "
Des mots comme croissance inachevée et l’achevé,
il en découle alors la définition suivante pour l’H64 de :
" inachèvement "
Préparé et résolu, se lancer en une route nouvelle ou projet nouveau
n’est pas simple et désoriente au premier abord.
Il est impératif d’aller de l’avant,
" recommencer de zéro " , c’est-à-dire empoigner un départ,
soit de lâcher prise ou bien d’agir dans le " non-agir "

ou les deux à la fois…
c’est parti, top chrono.
Un parcours si palpitant est vécu avec son lot de fracas, de secousses intérieures, d'émotions,
un séisme diraient certains comme frappés de stupeur,
alors qu'il s’ensuit un autre jour tout différent
et tout aussi exaltant comme franchir des ravins, excitant et surtout calme paradoxalement.
Ainsi le Livre donne cet avertissement :
".../...restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance,
cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer."
Lors de tout instant présent ressenti comme harmonieux,
une modification du regard fait qu'une situation nouvelle
est acceptée, dès lors on se sent prêt à appréhender tout nouveau départ.
Une citation paradoxale s’impose : vouloir
" briser la glace en ce temps d'usure ".
Quoi de plus beau que d’aller en un pas nouveau
à la construction de relations sociales nouvelles
comme si déjà un immense
océan est à franchir
une montagne à gravir,
sortir d’une coquille,
gréer un navire,
épouser ce qui vient.
A chacun d’en ressentir ces moments subtils
comme des mémoires de survenir en un regard agréable
lorsqu’il reflète un espoir, une paix, une sérénité.
Il est prêt à regarder l’harmonie avec un œil tout neuf.
Le H64 est l’épreuve d’un accomplissement
qui sera laborieux.
Le départ d’une traversée nouvelle pour en écrire des contes et d’éblouir par des rencontres imprévues comme autant de franchissements.
De cette étude, il y a une idée forte d’une maîtrise de soi pour exprimer un grand potentiel.
Une expansion, un enseignement qui accroît la personnalité
est sur le point de s’exprimer sachant que la route est longue.
Et les épreuves sur cette route ne font que commencer.
De François Jullien. " L’influence du Sage :
efficience trop subtile et trop progressive pour être perceptible
et qui agit en autrui comme une incitation
à la fois indirecte et infinie,
de sorte que celui-ci se transforme
de lui-même et spontanément.
…/…Efficience trop subtile pour être concrètement
appréhendée, pénétrant autrui de façon diffuse et à son insu,
et si discrètement assimilable
qu’autrui l’éprouve spontanément comme sienne. "
Cette étude suscite des réflexions et seulement à l’aide d’une perception intuitive,
on vibre alors à l’écho d’un ordre naturel appelé Chi : Flux ou Harmonie du Cosmos, une réelle invitation à s’installer dans la SUITE.
La Grande Image de mettre en avant le discernement nécessaire à la préparation d’un nouvel agencement des forces (Yin Yang) afin
qu’émerge l’ordre déjà présent au cœur de l’hexagramme H64.
De l’association de ces deux H17 et H64,
il en ressort ceci par leur symbolisme :
H17 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H64 : le trigramme Eau en bas est surmonté du trigramme Feu.
H17 : Ce qui surprend est ce Tonnerre en bas avec cette Brume étendue de finir en harmonie.
Force est de constater qu’un tonnerre secoue, la brume lieu d'échanges et de rendre plus doux toute secousse.
Une communication propice (utile) à la fusion d’un élément peut ébranler
mais est si nécessaire à une vie nouvelle.....
une brume épaisse devenant très fine s’impose.
Une symbiose est perçue comme un accomplissement
par le diffuseur et la dissipe,
une harmonie de s'amplifier en tout
suiveur-suiveuse.
Un souffle impérieux qui effraie et qui brouille les cœurs,
sans doute pour mieux en disposer......la communication si rapide,
ne doit pas nous laisser être manipulés par de belles paroles,
de plus beaux discours.
C'est reconnaître alors la sincérité des paroles échangées,
le stricte nécessaire d’être diffusé.
H64 :Le H zéro ou
" le pas encore traversé - pas encore accompli ou avalé " est d’actualité.
C’est en fait la non réalisation des " épousailles " entre l’eau et le feu, (comme l’a été le H12 avec le H11 entre ciel et terre)
ou l’épuisement du masculin.
Ce H64 prépare une fusion-union future par un long périple audacieux
de quoi arriver au H63.
C’est ainsi que l’on peut s’émerveiller pour s’inscrire dans le SUIVRE !
De cette étude, se dégage une idée forte d’approcher
harmonieusement un merveilleux chemin de changements et
de faire table rase des épreuves passées, d’autres surprises attendues
sur un chemin tout neuf où l’adversité peut y jouer à sa guise.
Une persévérance est à rapprocher d'une phrase hermétique concernant les émotions tout au long de cette route :
"Et toujours changer de rive avec sa barque. "
Instinctivement de s’armer, le feu de nous donner du "punch"
d’un courage exceptionnel,
ne plus avoir peur d’avoir marché sur la queue du tigre
et de se sentir capable de franchir le grand fleuve.
H17 et H64 s’accordent ensemble pour devenir
une suite, une voie interminable à accomplir
dans un Cosmos à découvrir, le rôle de SUIVEUR
est lié à la persévérance.
La soumission contenue en ce H17
ne produisant que des effets favorables,
c’est être en confiance entre tonnerre et brume puis entre eau et feu.
On se dote d’une intelligence capable
de s’affirmer, de gouverner
et d’éclairer le parcours à accomplir.

Une étude à cette association par les traits qui changent et ne changent pas
entre le 17 et H64 est nécessaire.
Seuls deux traits restent à leur place, les 3 et 4èm traits.
En dérivés cela donne :
H49 : la RÉVOLUTION. On devient réellement capable de changer de peau
mettre en place le pouvoir d’entamer résolument un périple.
H3 : la CONFUSION des DÉBUTS. Cela entraîne de découvrir de nouveaux territoires et de commencer à entrevoir tout le chemin pour accomplir danx l’harmonie, sans trop d’adversité.
Apparaît par ces deux traits une concorde unanime pour déployer
d’infinies ressources qui ne sont plus enfouies
mais préparées en un profond sentiment
de vouloir persévérer malgré tout.

Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]



Auteur




Journalisée
