Pages: [1]
|
|
|
Auteur
|
Fil de discussion: Papillons (Lu 8986 fois)
|
Izazen
Administrateur
Prince(sse) du jardin
Hors ligne
Sexe:
Messages: 2317
|
|
|
|
Journalisée
|
|
|
|
Izazen
Administrateur
Prince(sse) du jardin
Hors ligne
Sexe:
Messages: 2317
|
Le monarque Description :
Avec ses couleurs vives, sa grande taille et son vol lent et puissant, le monarque (Danaus plexippus) est probablement le papillon de l’Amérique du Nord le plus reconnu. Les ailes orange foncé, dont l’envergure est de 93 à 105 mm, sont ornées d’une large bordure noire étalant deux rangées de taches blanches. Les monarques mâles disposent aussi de deux taches noires très visibles sur les ailes postérieures. Les bandes noires sur les veines des ailes sont plus larges sur les monarques femelles.
Habitat et habitudes :
Les monarques peuvent vivre là où pousse l’asclépiade. Les larves de monarques, ou chenilles, se nourrissent exclusivement de feuilles d’asclépiade. Dans l’Est du Canada, la plante principale qui contribue à la croissance du monarque est l’asclépiade commune (Asclepias syriaca). L’asclépiade commune pousse généralement sur des terres agricoles abandonnées, le long des routes et dans d’autres aires ouvertes où des espèces de mauvaises herbes abondent. Dans l’Ouest du Canada, la belle asclépiade (Asclepias speciosa) est la plante hôte primaire des larves.
Les monarques peuvent parcourir de grandes distances et ont beaucoup d’endurance en vol. Ils sont même capables de repérer les plus petites parcelles d’asclépiades, y compris les plantes qui poussent dans les jardins de ville et le long d’autoroutes achalandées. Les monarques ne sont pas limités par la perturbation anthropique; ainsi, ils se reproduisent facilement sur l’asclépiade qui se trouve dans des endroits où il y a beaucoup d’activités humaines. Il suffit seulement que les plantes soient en santé.
Caractéristiques uniques :Le monarque est le seul papillon nord-américain qui migre, chaque année, en grand nombre dans les deux sens, soit d’une partie du continent à une autre. Probablement qu’aucun autre insecte parmi les milliers d’espèces sur la Terre n’effectue une telle migration. Les scientifiques doivent encore en apprendre beaucoup sur comment les monarques individuels s’y prennent pour retourner à des sites d’hivernage et à des aires de reproduction qu’ils n’ont jamais vus. Les millions de monarques qui recouvrent les pentes boisées des montagnes du Mexique offrent un spectable d’une grande beauté naturelle et constituent un phénomène unique qui ne se produit nulle part ailleurs sur Terre.
|
|
|
Journalisée
|
|
|
|
Pages: [1]
|
|
|
|
|