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Fil de discussion: Révolution 1968 (Lu 8834 fois)
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Izazen
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Joan Baez - Tears Of Rage We carried you in our arms On Independence Day, And now you'd throw us all aside And put us on our way. Oh what dear daughter 'neath the sun Would treat a father so, To wait upon him hand and foot And always tell him, "No"? Tears of rage, tears of grief, Why must I always be the thief? Come to me now, you know We're so alone And life is brief.
We pointed out the way to go And scratched your name in sand, Though you just thought it was nothing more Than a place for you to stand. Now, I want you to know that while we watched, You discover there was no one true. Most ev'rybody really thought It was a childish thing to do. Tears of rage, tears of grief, Must I always be the thief? Come to me now, you know We're so low And life is brief.
It was all very painless When you went out to receive All that false instruction Which we never could believe. And now the heart is filled with gold As if it was a purse. But, oh, what kind of love is this Which goes from bad to worse? Tears of rage, tears of grief, Must I always be the thief? Come to me now, you know We're so low And life is brief.
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Izazen
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Louis Armstrong -What a Wonderful World What a Wonderful World I see trees of green, red roses too I see them bloom for me and you And I think to myself, what a wonderful world
I see skies of blue and clouds of white The bright blessed day, the dark sacred night And I think to myself, what a wonderful world
The colours of the rainbow, so pretty in the sky Are also on the faces of people going by I see friends shakin' hands, sayin' "How do you do?" They're really saying "I love you"
I hear babies cryin', I watch them grow They'll learn much more than I'll ever know And I think to myself, what a wonderful world Yes, I think to myself, what a wonderful world
Oh yeah!Quel Monde Merveilleux J'aperçois des arbres verts Des roses rouges également Je les vois s'épanouir Pour toi et moi Et je me dis tout bas Quel monde merveilleux
Je vois des cieux bleus nuages L'éclatant jour béni La sombre nuit sacrée Et je me dis tout bas Quel monde merveilleux Les couleurs de l'arc-en-ciel Si jolies dans le ciel Sont aussi sur les visages Des passants Je vois des amis se serrer la main Se dire « comment vas-tu » En réalité ils se disent « je t'aime » J'entends des bébés pleurer Je les vois grandir Ils apprendront bien plus Que je n'en saurai jamais Et je me dis tout bas Quel monde merveilleux
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Izazen
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Claude Nougaro
PARIS MAI Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Le casque des pavés ne bouge plus d'un cil La Seine de nouveau ruisselle d'eau bénite Le vent a dispersé les cendres de Bendit Et chacun est rentré chez son automobile J'ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume Mon pas d'oiseau forçat enchaîné à sa plume Et piochant l'évasion d'un rossignol titan Capable d'assurer le sacre du printemps
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Ces temps-ci je l'avoue j'ai la gorge un peu acre Le sacre du printemps sonne comme un massacre Mais chaque jour qui vient embellira mon cri Il se peut que je couve un Igor Stravinski
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Et je te prends Paris dans mes bras pleins de zèle Sur ma poitrine je presse tes pierreries Je dépose l'aurore sur tes tuileries Comme roses sur le lit d'une demoiselle Je survole à midi tes six millions de types Ta vie à ras-le-bol me file au ras des tripes J'avale tes quartiers aux couleurs de pigeon Intelligence blanche et grise religion
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Je repère en passant Hugo dans la Sorbonne Et l'odeur d'eau-de-vie de la vieille bonbonne Aux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiant Je plonge vers un pont où penche un étudiant
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris Mai, Paris
Le jeune homme harassé déchirait ses cheveux Le jeune homme hérissé arrachait sa chemise Camarade ma peau est-elle encore de mise Et dedans, mon coeur seul, ne fait-il pas vieux jeu Avec ma belle amie quand nous dansons ensemble Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble? Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa Je voudrais savoir si l'homme a raison ou pas Si je dois endosser cette guérite étroite Avec sa manche gauche, avec sa manche droite Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis La passion du futur, sa chronique amnésie
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris Mai, Paris
C'est ainsi que parlait sans un mot ce jeune homme Entre le fleuve ancien et le fleuve nouveau Où les hommes noyés nagent dans leurs autos C'est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune homme Et moi l'oiseau forçat casseur d'amère croûte Vers mon ciel du dedans j'ai replongé ma route Le long tunnel grondant sur le dos de ses murs Aspiré tout au bout par un goulot d'azur Là-bas brillent la paix, la rencontre des pôles Et l'épée du printemps qui sacre notre épaule Gazouillez les pinsons à soulever le jour Et nous autres grinçons, pont-levis de l'amour
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
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