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03 Décembre 2025 à 00:11:11

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1  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes du jour / Appréhender l’attirance des voyages. le: Hier à 12:19:20

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

30, le feu ou ce qui s’attache ou saisie,
 " filet d’oiseleur, " "  lumière " ou " force et beauté "
et 56, le voyageur, le nomade, solitaire ou vagabond.


Le H30 évoque la naissance d’une émotion, un sentiment et tel un rêve,
 on s’y attache ou bien il s’efface comme par enchantement. Illusion ou réalité ?
Accompagné du H56, c’est un guide volatile qui conduit à se révéler
en s’arrachant à la nuit.



https://astropalais.forumactif.com/t1357-30-le-soleil-la-lumiere

30, le feu ou ce qui s’attache, la saisie ou " filet d’oiseleur".

Ou lumière, force et beauté, clarté, ou synergie.
Le H30 est composé du trigramme Feu redoublé.

Les mots Feu – illumination – inspiration – dévotion – passion dévorante – régénération – spiritualité – vertu – éveil .

Mais aussi :
Quitter, se séparer, s’éloigner, s’écarter (de la norme).
Deux, ensemble. Rencontrer par hasard. Appartenir à, adhérer à.

Autres symboles :
L’arrière-train d’un bovidé, sa tête surmontée de corne et un oiseau – un buffle d’eau et son petit héron, image de ce qui est lié – pique-bœuf – hésitation entre partir et rester – un filet – un réseau – fascination – lumière – vers le haut.

Le Ricci : Splendeur, moment où, des profondeurs, surgit l’éclat multiple de la beauté.

Le ciel antérieur du H30 est le H1. L’hexagramme redoublé du trigramme FEU d’avoir le premier hexagramme H1 comme ciel antérieur .
Et comment cela ?
Le UN dynamique est le souffle qui préside à l’apparition des phénomènes.
 C’est le créateur de la lumière à la suite d’un joli Big Bang.


Avec ce H30, il est nécessaire de faire face à l’éclat,
 au rayon de lumière qui éclaire subitement et l’émotion de poindre.
Cette lumière de la plaquer au sol, comme on plaque un oiseau par un filet,
cela se fait encore en certaines contrées…. c’est-à-dire dans le présent.

 Ce feu peut prendre de l’ampleur, gagner les esprits et de faire chavirer
le mental.

Les émotions " tombent " du Ciel et sont plaquées à la Terre qui les reçoit,
 aux humains de les savourer ou pas s’ils ont été bien plaquées ou pas.


Cet hexagramme est aussi désigné comme un piège à oiseau (le filet d’oiseleur) autre forme d’attachement qui permet de capturer la réussite et d’obtenir tous les résultats attendus,
 par extension piéger tout éblouissement.
Le piéger pas forcément mais un temps précieux à le capturer et
après tout attachement (au feu) obtenu, une libération de survenir.
On ouvre la cage.

Plaquer au sol un rayon de lumière s’apparente cependant à freiner avec douceur.
Le soleil (ou les cycles du soleil) est évoqué en ce H30, c'est aussi :
une lumière intérieure, les prises de conscience,
 les objectifs, la vision, la clarté pétillante,
 le travail en tandem, la coordination, la synergie,
 le combustible c'est-à-dire la source d’énergie nécessaire à la lumière.

La lumière dit-on resplendit deux fois.
Une première fois dans le cœur du sage,
 dont c’est toute la noblesse que de se prêter à cette gloire.

Une seconde fois lorsqu’il la transmet au-dehors,
pour mieux l’enraciner dans le concret de la terre.
Un vœu naturel de s’emparer avec tout humain, partager sa lumière !

L’hexagramme nucléaire H28 apporte aussi la notion d’excès puisque le
 trop d’émotions par la lumière a tendance à dépasser la mesure, à déborder.
De Christian Bobin : " Plus il s’approche de la lumière et plus il se découvre plein d’ombres."

De plus la lumière n’a pas d’ombre, allumez une allumette,
 éclairée si possible par un projecteur et regardez ce phénomène,
l’allumette (en bois) elle a une ombre, pas sa flamme.


" Tu t’exerçais à être aveugle pour mieux saluer cette clarté
que seule l’obscurité possède : celle qui est hors de vue
et qui enveloppe le secret. Non pas un secret dissimulé
mais l’évident, le manifeste secret de l’être, de la vie, la mort. "

Jean-Luc Nancy dans Hommage à Jacques Derrida.

Une belle image est donnée par le feu, la flamme,
laquelle dépend de ce sur quoi elle brûle.
De plus si elle n’est plus alimentée, elle s’éteint.
La flamme, de par sa dépendance et sa docilité,
 émet de la lumière.
L’image laisse entendre que la clarté
 s’obtient grâce à la dépendance vis-à-vis
de quelque chose de plus élevé
 que soi-même et grâce à la docilité.
Les sentiments, émotions comprises.

De Gaston Bachelard ceci :"  La lumière ne fait donc rien.
Elle attend l’œil.
Elle attend l’âme ".

Dans " La psychanalyse du feu. "
D’où la lumière est un feu au service de la volonté et éclaire en toutes disciplines ceux qui savent l’utiliser.
 Jacques.E.Deschamps  de nous apporter un plus à cette lumière:
 «  64 réponses pour ouvrir sur soi
et la vie les portes de la sagesse. »
Ed.Axiome.

Légère dans sa robe au parfum de silence, comme évadée du temps,
 l’heure est douce,
 paisible et, dans la cheminée,
 fascinant les esprits, règne le feu de bois, été en plein hiver.
Le feu purifie tout et celui qui pourrait, comme la salamandre,
en sortir sans brûlure, connaîtrait les secrets de l’alchimie d’amour.

Mais, frère de ce feu qui consume les choses, un feu plus vaste encore,
un brasier sans limites,
 un feu source de vie et d’illumination brûle au cœur
de celui qui est ouvert au Ciel.
Sachons bien que ce feu est semblable à une âme : lorsqu’il est éteint ici,
 c’est qu’il s’allume ailleurs.
Parce qu’il est amour, il brille infiniment.

L’ombre ne cache pas la flamme qui rayonne, le feu ne brûle pas le feu porteur de vie.
La flamme du savoir éteint les feux du doute.
La flamme de l’amour éteint l’obscur désir et, dans le cœur de l’homme,
éclaire ses yeux morts.
L’homme aux désirs ardents ne luit que dans ses yeux.
Le brasier se consume et la flamme perdure.
La flamme s’éteint là pour mieux brûler ailleurs.
Ailleurs est comme ici, ici est comme là : la lumière, à jamais, est une, indivisible.


Reposer son esprit et trouver la lumière,
 éclairer son chemin par son propre regard,
 ne pas chercher ailleurs ce qui est dans nos mains,
marcher d’un pas confiant même au sein de la nuit,
sentir en soi la flamme unique de la vie,
éteindre le brasier du doute et de la peur,
 allumer une étoile, découvrir un soleil dans  la nuit de son cœur,
tout cela est aussi simple que de RESPIRER.


Sachant que toute évolution (ou obstacle) contient en elle (en lui) de l’harmonie,
toutes avancées dans le bien,
vécues en une pleine conscience, est appréciable, profitable.

C’est l’art de voir grand, ensuite de se maintenir dans le yin,
qui a pour effet de démarrer le processus yang,
sa contrepartie et la décision naît favorable.

Le feu répété deux fois donne le H30 étant le dernier hexagramme de la première moitié du Livre (alors que la moitié de 64 soit 32).

Un feu " couve ," c’est qu’il est sur le point
de s’éteindre ou de se rallumer.
A chacun de mettre une bûche pour le ranimer ou bien de ne plus en mettre une.
Libre arbitre s’agitant.

En fait une grande recommandation est nécessaire,
ce filet d’oiseleur ou lumière est en même temps
  la nécessité d’y voir clair et à la fois le danger d’éblouir.
L’idéogramme présente un animal domestique,
 le yack et un oiseau .
Double est la signification : attachement à la terre et désir de s’envoler comme d’atterrir.

Tel est aussi l’attribut d’un feu de bois ;
consommant la matière première qui lui donne naissance
dont toutes les flammes sont dirigées vers le ciel.

Un feu s’enrobe autour d’un arbre, en lécher les feuillages
mais le cœur de l’arbre résiste.
Il en faut plus pour le réduire en cendres, l’intervention de l’homme est nécessaire
et le « filet d’oiseleur » prend tout son sens.
Plaquer au sol l’animal comme le feu.

Ce H30 est essentiel pour discerner ce que nos yeux voient
et ce que notre conscience " pressent ",
mais en gardant bien les pieds sur terre. Et en cette étude il s’agit
 de partir du « bon pied ».
Souvent cela est l’apanage du Capricorne.

L’image redoublée du feu dont quatre mots sont forts :
clarté (énergie), visibilité, conscience, cohérence.

En fait il s’agit avant tout d’y voir clair dans le quotidien,
sans se laisser éblouir par la surface des choses ni de s'emporter
 par des réactions rapides basées sur l’illusion, l’apparence.

Le feu est le messager du ciel toutefois comme écrivait Robert Bly :
"et la moindre paillette d'or peut suffire à nous projeter sur des cimes altières
dont nous ne voulons plus redescendre.


D'où une ruée vers l'or en 1848 aux States qui n'a duré que 8 ans.

Pour ne pas tomber dans la confusion (possibilité),
l’agitation et les soubresauts de l’émotivité,
 la stratégie du H30, est de contrebalancer ces élans
par un enracinement lucide symbolisé par une vache,(ou licorne)
 image YIN par excellence, qui engage à contenir
les risques d’agitation fébrile
en gardant solidement les pieds sur terre.

Mais tout oiseau a besoin de voler dans l'espace.
Rejoindre son ciel
et la terre d’alimenter faune, flore et humains,
est-il possible de lâcher ce qui illumine ?
Par exemple des addictions.

Il faut une détermination pour exercer une volonté contenue
observer toutes ces formes d’attachement, les rencontrer dans le quotidien,
et de ne pas en être usé, abusé.

Une autre image d’une autre version donne ceci de cet idéogramme.
Celle de deux animaux (l’oiseau) dont l’un fabuleux : la licorne.
Beaucoup de légendes ont décrit sa puissance, sa pureté,
 qui ne sont pas terrestres.

Ensuite l’oiseau vit dans le ciel dont il apporte les messages sur terre.
Dans cet idéogramme, licorne et oiseau font un bout de chemin :
ils se joignent, s’attachent, puis se quittent pour entrer dans le ravissement.

En son ouvrage « le Perpétuel devenir »  Marguerite de Surany apporte sa version du H30.
"La licorne est un animal fabuleux dont la licorne unique, symbole de puissance spirituelle, de fécondité et de pureté, est masculine par sa forme de phallus, et féminine par sa partie creuse.
Les Hébreux disent que la corne est en relation avec Yavé et
qu’elle est faite de rayons lumineux :
 la Tradition lui donne l’éclair comme symbole.


Le yi king dit " Le soleil et la lune sont en contact avec le ciel."
La licorne androgyne est en contact avec le divin.
L’oiseau est le messager qui unit le ciel et la terre.
En Taoïsme, il est le symbole de la libération de la pesanteur.
La lumière descend du Macrocosme dans le Microcosme sous la forme d’un rayon lumineux appelé éclair.

Les questions traitées de tout attachement par le feu subissent un même sort
celui de s’enflammer. Peut-être est-ce trop beau pour durer ?

Si une attitude doit être adoptée, il faut apprendre
 de la " vache douce et soumise "
 en, "renonçant à la force altière et arrogante."
Alors le présage est heureux.
Comment rechercher en son for intérieur
ce qui couve ? Comment oser lâcher ce qui illumine ?

Quel guide enseigne la maîtrise de ce potentiel lumineux ?
Un oiseau a besoin de voler dans l'espace
voici un guide d’une grande vitalité comme l'air est à l'oiseau,
comme la terre l'est à tout animal marchant sur terre.

Oser lâcher ce qui illumine,
on apprend alors qu’une solution
" oubliée " sous nos yeux se fait jour comme par un lâcher-prise .

De fait le H30 renvoie à des leçons apprises, notamment
 celle du "miroir aux alouettes."
On ne peut s’empêcher
 d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même et
 à soutenir autrui afin de parvenir à la réalisation
la plus totale de son potentiel.

A l’homme de bien de faire sa devise celle de Xunzi.

"Il répond aux changements et
se plie au mouvement du temps,
agissant au bon moment et s’ajustant à la situation.
A travers mille mouvements et
 dix mille changements,
son dao reste un. "


Le guide est à même d’aider  "encore" 
à progresser en traversant " l'éclat du H30 "
L’idée du guide est de se montrer au grand jour et d’exprimer ce dont on est capable : voyager. H56 Lèvres scellées


" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
 les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."

Et Nicolas Bouvier d’écrire :
" C’est le propre des voyages que d’en ramener tout autre chose que ce qu’on y est allé chercher."

Vient alors un guide apportant un fort potentiel pour faire face à l’adversité.
Voyager,  le H56 donne le conseil de faire
  " retour à la source de ces voyages passés,
présents et à venir, de quoi forger une conscience intuitive fort utile."


Le H56 va s'y employer en allant par monts et par vaux,
diffuser de l’harmonie détenue en tout vrai routard-devin,
 tout chemin ne lui fait point peur, il en a tant parcourus.



https://astropalais.forumactif.com/t1383-56-le-voyageur

56, le voyageur.

De Christian Bobin un joli préambule de correspondre à la quête d’un voyageur.
 " Nous n'habitons pas des régions,
nous n'habitons même pas la terre.
 Le cœur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure."


Le trigramme montagne est surmonté du trigramme feu.
La montagne arrête tandis que le feu ne cesse de courir
puis d’aller à la recherche d’autres foyers.

Les mots : voyage – aventure – mouvement - confrontation à l’inconnu – pèlerinage – solitude – élargissement des perspectives

Mais aussi :
Troupe de 500 ou 1 000 hommes.
Brigade. Voyager, séjourner hors de chez soi, voyageur. Nombreux, une foule de.
Suivre l’ordre de préséance, placer, disposer. Ensemble, en commun.

Autres symboles :
Des soldats en campagne s’abritent sous des branchages – voyage – voyager – touriste (dans tous les sens du terme) – peu d’intimité.

Le Ricci : Errant, moment où les êtres n’étant plus à leur place appropriée, ils cherchent un appui avec persévérance.

Le ciel antérieur du H56 est le H25 L’INATTENDU.
L’imprévu, le soudain est le lot coutumier pour tout voyageur qui demeure aussi
dans le spontané des pays rencontrés.


Et découvrir autrement l’adversité.

Retenir de ce voyageur, ce guide,
qui vagabonde de ci de là et qu’il chemine
 par monts et vallées là où la paix se transmet
et là où elle fait défaut !
Voyager en cette circonstance est de se préserver d’un chaos,
attendre un nouveau cycle est un présage d’ouverture.

En terre étrangère, le voyageur n’a aucun repère ou point d’appui, c’est un étranger avec toutefois ce qui demeure en lui est un potentiel informel.
La quête du voyageur est de mettre en œuvre ses capacités à construire
son territoire puis son foyer.
Cependant lors des rencontres en des pays variés, la dépendance vis-à-vis d'autrui
passe par un travail en commun, et cela le voyageur en a conscience.

De fait, il n’erre plus, des solidarités de naître,
 divers foyers de se découvrir,
 le voyageur peut enfin déposer sa valise et d’installer en une demeure dans l'harmonie.
Il a beaucoup à raconter.

Tout comme lorsque le rêve nous emmène en des chemins et de rencontrer des péripéties sur la route. Voyage autour des pourtours de la forme et l’intérieur d’un monde nouveau jamais rencontré auparavant même que cela soit une antichambre.

C'est un autre apprentissage que de visiter le ailleurs en dysharmonie comme sous sa forme dans la nature, rationnelle, cartésienne gonflée d’ego (3D).

Et si l’harmonie était-elle à rétablir en ce monde sous l'ego collectif,
de se prendre du temps pour imaginer un autre pays,
 un autre foyer, une ère nouvelle
à faire pousser en toutes contrées découvertes ?
L’adversité en tout voyage fait que l’on économise notre talent de perception intuitive. Lèvres scellées
 
Voyage, voyage éternellement…
Voyage, voyage vole dans les hauteurs…
Voyage, voyage plus loin que la nuit et le jour…
Voyage, voyage dans tout le royaume…
Voyage, voyage dans l’espace inouï de l’amour…
Lèvres scellées
Comme le chante Désireless.

Et d’apporter la bonne humeur là elle fait défaut,
de démontrer que le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas, malgré tout ?

La montagne et le feu représentent un lieu escarpé,
le feu de s’emparer à tout sommet pour le changer radicalement
à commencer par éliminer une végétation comme des broussailles envahissantes.

En ce H56, le feu qui prend place au sommet un éclairage se produit, on prend une route lumineuse !

Les voyages permettraient-ils de faire progresser
les pensées venues d’ailleurs ? Lèvres scellées

Le voyageur adopte d'aller à la rencontre de paysages nouveaux utiles,
et ses précieux habitants, il en découvre aussi l’adversité.
Il est investi d’une mission, diffuser ce qu’il a fait remonter du puits.

C’est ainsi qu’il est donné à tout voyageur de prendre conscience
 qu’il y a matière à offrir le meilleur de soi-même
le voyageur responsable démontre qu’il apporte en des terres nouvelles
 un réel savoir-faire au-delà des frontières.

D'où une belle citation de Nicolas Bouvier :
" C'est le propre des longs voyages que d'en ramener
autre chose que ce qu'on y est allé chercher."
Ou y enseigner.

Si la lumière est aussi bien sur Terre que dans le Ciel
elle vient surplomber une Montagne, se figer sur celle-ci ?
 Non, il y a une soif de vagabonder encore et encore vers d’autres sommets
 et de parcourir des aventures, des situations même les plus compliquées.
Il mesure le temps et l’espace, il a pris conscience de l’aspect universel des changements
puis d’appliquer la constance des émotions. Elles sont maîtrisées.

Saint John Perse écrivait :
"  Ô chercheurs de points d’eau sur l’écorce du monde
Ô chercheurs,
ô trouveurs de raisons pour s’en aller ailleurs. "


J'ajoute qu'en tout voyageur des capacités nouvelles de se faire jour
et d'en finir avec l'idéalisme creux et les illusions engendrées par celui
qui se donne à tout et d'accueillir en soi n'importe quoi .

Le voyageur routard-devin, d'avoir une préoccupation plus haute,
celle d’arriver à produire en tout temps et par tout temps
des changements harmonieux .


Lorsque vous vous sentez étranger dans un pays étranger,
 il est judicieux de vous souvenir que le minimum
 essentiel est de garder un mode de vie simple.

Par les voyages nous nous " augmentons" en paix intérieure, en soi et chez autrui
c’est ainsi de trouver des partages enthousiasmant, surtout lorsque nous échangeons de nouvelles recettes originales, personnelles !

Seulement là, il est utile d’allier cette simplicité à notre comportement en terre étrangère,
 c'est ne plus être emmuré dans ce qui nous retient (le casanier)
 il est bon de revenir aux conseils subtils du Yi King.

Adopter une manière idéale de se tenir en cette bonne humeur,
comme de vibrer alors à l’écho de cet ordre naturel,
un chemin merveilleux appelé
Harmonie……et faire preuve d’audace dans les voyages :

 " se tenir pour avoir ensuite un juste comportement,
en un discours partageur. "


Le voyageur va prendre le pouls du monde
 afin de connaître les périodes justes pour diffuser son savoir.

Cette association est subtile, son étude revient à exploiter
les précieuses capacités que détient le routard-devin-chaman !
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique qui s'imprègne en tout hexagramme.

Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour,
c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle"
d’engendrer un discernement particulier
 et par un pas de plus on franchit les frontières.

Une belle tranche de vie harmonieuse s’échange chaque jour par un ou des hexagrammes, présage de ce qui vient l’émotion : d’un bien-être.
Les rêves ont aussi la capacité de secouer, éveiller, réveiller.

" Accepter de persévérer en des temps difficiles,
quoi qu’il advienne, est la marque d’une maturité qui ne peut naître que de l’expérience."


Commençons alors par dégager une confiance très forte rien
qu’en soi.
J’aime bien ce guide voyageur qui a toujours emporté
avec lui : le Livre !

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
L'heure est de prendre à bras le corps la maîtrise de soi.
Une méditation est nécessaire pour ressentir ces moments subtils
de paix et de sérénité, il est écrit de marquer un temps d’arrêt,
propice à réfléchir voire méditer .

Un réel besoin d’observer tout ce qui contribue
à harmoniser la vie et d’appréhender un pas manifeste
pour promouvoir ses vues, alors commence de s’installer un silence précieux
 en soi, pour soi et autrui.
"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "
Le symbolisme des trigrammes est évocateur d’une nouvelle vision de la mesure dans la lumière.
H30 : Le trigramme Feu est en bas comme en haut !
H56 : Le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Feu.

H30 : Il est lumière et de réchauffer tous azimuts.
 Il est un cap, un phare vu de loin.
Un excès de lumière, tout à fait en conformité avec l’hexa nucléaire,
 H28, le grand excès.

H56 : Montagne et solidité intérieur (stabilité de la montagne)
 et d’autre part action rapide dirigée vers l'extérieur,
le Feu s'exprime le feu, de fait une prise de conscience éclaire.
 Ni peur ni toute inquiétude
 d’un voyage en préparation, d’un projet à venir. Lèvres scellées
Et de voyager en toute confiance.

Le privilège des voyages est d’apporter un flot d’épreuves,
d’expériences nouvelles et
d’être constant dans une quête qui n’est plus errance. Lèvres scellées
Un temps d’une lumière sincère s’installe en tout voyageur averti. 

Ce guide de servir à rendre L’ÉCLAT subliminal,
le voyageur d’avoir les pieds bien au sol et la tête dans les nuages.

On émet l’idée de procéder avec une conviction très forte pour transformer
les êtres et les choses, la puissance de l'harmonie en tout départ grandiose dans la lumière !

Au fond de soi on sait s’adapter et endurer le feu.
Brillant et chauffant, il a besoin d’être attisé, de vivre, survivre et comme pour flamboyer durablement a besoin d’un combustible, d’un comburant comme le ciel d’où naît le vent.
Il permet d'augurer une constance à ce flamboiement.
Et les flammes de s’élever (l’oiseau) et de trouver tous les combustibles possibles restés à terre (tel le mammifère vivant sur terre).

En cette étude, il est bon de méditer avec mesure,
voilà ce que je souhaite à ce jour !
Exploiter une idée forte,
se rendre confiant d’avoir les pieds sur terre car tout en ce monde
est en constant changement !
Ouvrir des espaces… utiliser sa grande capacité
de réceptivité c'est à coup sur l'émergence de nouvelles capacités
pour le plus grand bien de l’humanité…
de là a éblouir, certes en collant toutefois au rationnel.

Ensemble ces deux hexas évoquent:
de rester lucide face à tout ce qui change et de:
 " se tenir pour avoir ensuite le geste utile."

Lorsque vous vous sentez étranger dans un pays étranger,
 il est judicieux de vous souvenir que le minimum
 est ce qu’il y a de mieux : garder un mode de vie simple.
C’est ainsi que nous nous " augmentons"... ... en paix intérieure !

Seulement là, il faudra allier un mode de vie simple
Et pour ne plus être emmuré dans ce qui nous retient ( le casanier)
 il est bon de revenir aux conseils subtils du Yi Jing .
Adopter une manière idéale de se tenir….
contre vents et marées comme l’est le temps.

Ces deux hexas sont très facile à appréhender,
 d’un côté comme l’image le révèle :
attachement au sol et paradoxalement un désir de s’envoler tel un voyageur.
Mais surtout appliquer une extrême souplesse c’est entrevoir un voyage
sans encore avoir pris son billet aller comme retour.

Et en cette étude,
 est contenu l’idée d’être attentif à ce qui brille,
 à tout éblouissement qui apparaît autour de soi.
Des forces montantes doivent être maîtrisées.
Sachant que tout évolue comme il se doit, de manière parfaite,
ces forces nous font reprendre progressivement… … confiance
en sa lumière intérieure et
de s’en aller appréhender un foyer accueillant.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
2  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes du jour / Dénouer le 1er décembre par le Yang. le: 01 Décembre 2025 à 14:22:26
 


59 disperser et réunir, dissolution ou dénouer
 et 1, l’élan créatif ou le Ciel redoublé.



https://astropalais.forumactif.com/t1386-59-la-separation

 59, dispersion et réunion, dénouer voire même séparation.

Trigramme de l’Eau surmonté par celui du Vent.
Le vent agit à la surface de l’eau, la répand et l’évapore.

Les mots : négativité diffuse – rétablissement de l’harmonie – circulation –revitalisation – dissolution des divisions – éclaircissement.

Mais aussi :
Dissoudre, séparer, disperser, répandre, grossi (en parlant des eaux d’un fleuve).
Fonte des glaces. Inondation.

Le Ricci : dispersion, moment où les faibles, disséminés partout,
 agissent en accord avec l’élément fort.


Le ciel antérieur au H59, dissolution est le H45 LE  RASSEMBLEMENT ou bien convergence des énergies disparates autour d’un même point de référence.
Si un rassemblement, réunion participe à une dissolution,
 cela suscite souvent une inquiétude et paradoxalement cela favorise la fin de structures périmées. Les structures sociales de se défaire, un rassemblement d’en ouvrir de nouvelles.


Après l’échange et une satisfaction du H58, succède la séparation ou dénouer H59 où le vent agit à la surface de l’eau, la répandre pour l’évaporer
puis vient la mesure ou mesurer H60, parfois il convient de ne pas considérer les règles et les principes comme des absolus.

Dénouer, dissoudre, l’image HOUAN est déconcertante,
 nous avons à droite,
 un homme sur le toit de sa maison y évite les voleurs qui la pillent.
L’eau à gauche, est symbole de dispersion, mais d’y voir surtout
les cellules de l’eau figées en hiver, gelées…puis de se regrouper dans le dégel.

Il y a une autre interprétation, celle d’un homme
qui monte sur son toit au cours d’une inondation
 et des mains se tendent pour le sauver.
Un ancien pictogramme dessine un cours d’eau tourbillonnant et
 des mains avec le bruit figuré de la respiration.

D’une façon ou d’une autre HOUAN est la " dissipation des biens "
ou encore oser lâcher ce qui bloque......et dénouer.

En fait, lorsque dans le quotidien " arrive " ce H59,
ce sont des temps de difficultés
où il faut savoir mener sa barque :
on serait débordé sans attention extrême.

Un transfert de choses ou de personnes pourrait avoir lieu,
 changement de propriété ou
séparation ou une dispersion morale ou matérielle.

Une aide se manifeste ou est demandée et acceptée de manière totalement altruiste,
 le tout se faisant dans une ambiance mouvante
(l’image de l’eau coulant) mal définie.

Le Yi King pense qu’on a les reins assez solides
 pour traverser le péril que représente
 un "grand cours d’eau " et il ajoute:
 " avantage de la pureté".

On dit également que la montée des eaux,
 si elle reste raisonnable,
est favorable car elle nettoie les saletés accumulées
le long des canaux et dans les rigoles.
Et lorsqu’elle se retire, elle laisse toujours un limon fertile.

Si les trigrammes sont le vent qui court au-dessus de l’eau,
cela peut-être une tempête qui s’amorce.
Les flots se soulèvent, les bourrasques se succèdent :
 dislocation, délitement, déperdition.

Un souffle impérieux qui effraie et qui brouille les cœurs,
sans doute pour mieux en disposer.
N.Chassériau en son ouvrage : « Prenez les bonnes décisions avec le Yi King. »
donne un titre très juste à ce H59 : Les nœuds se défont.

"Les barrières disparaissent et de nouveaux horizons se profilent. "
Quand les nœuds se défont, c’est un processus de dissolution qui s’enclenche ;
 ce qui était bloqué se libère,
ce qui était rigide retrouve sa fluidité,
ce qui était crispé récupère sa souplesse.

Le Vent se lève au-dessus de l’Eau, la transforme en en brume et la " dissout " dans l’air.
L’eau est la grande protagoniste de cet hexagramme, où il est question de la fonte de la glace et surtout de la crue des fleuves qui, en sortant de leur lit, entraînent tout avec eux…/…
Et d’ajouter plus loin :
"…/…les nœuds dont il est question sont souvent des nœuds intérieurs : les pires enfermement sont ceux auxquels, sans le vouloir (quelques fois sans le savoir), nous nous contraignons nous-mêmes.

La psychanalyse parle de super ego, cette image parentale inconsciente qui nous porte à nous juger trop sévèrement, nous empêchant de nous exprimer et de nos développer de façon libre et autonome.

Pour devenir ce que nous sommes (« Deviens ce que tu es » -Friedrich Nietzsche.),
il faut défaire les nœuds qui bloquent l’épanouissement de nos potentiels intellectuels et émotionnels.
Cette opération ne va pas de soi, car on s’habitue à l’enfermement, aux interdictions et aux conditionnements en tout genre : après des années d’emprisonnement, les détenus ont souvent du mal à affronter leur remise en liberté.

Il faut avoir du courage de débloquer l’ego rigide et envahissant, de se prendre en main et d’affronter ses responsabilités.
La dissolution des barrières internes est une étape fondamentale mais risquée, qu’il convient d’affronter en toute connaissance de cause.
 Avant de " se jeter à l’eau ", il faut s’assurer de savoir nager."


Vent au-dessus de l’eau, il peut être violent qui emporte les évidences et balaye les modèles,
une tourmente où la mort est conviée,
 où comme par effraction d’autres forces s’invitent,
cherchant à imprégner d’une science plus profonde
des êtres qui se croyaient pour toujours établis.

Moment critique où les règles sont caduques,
où les barrières s’estompent.

Lorsque les individus sentent la fragilité de leurs limites et
 que les repères connus ont perdu tout objet,
 on se tourne vers des hommes capables
 de rassembler autour de points de convergence.

 Serait-ce aspirer à établir, construire,
ériger un temple et d’y défaire des nœuds à deux ou plusieurs ?

Telle une nef de bois qui abriterait dans la pire des tempêtes,
 le temple accueille aussi bien l’homme que le divin,
 pour rappeler un lien que rien ne saurait dénouer,
pour redonner un gage que rien ne saurait emporter.

Ainsi en le « Jugement » il est écrit :
LA DISSOLUTION
Essor.
Le Roi s’avance, le temple est là.
Il est avantageux de franchir le grand fleuve.
La constance est avantageuse.


Philippe Jacottet dans «Paysages avec figures absentes "  écrit :

"  Qu’est-ce qui fait qu’en un lieu ont ait dressé un temple,
sinon la présence d’une source et le sentiment obscur
 d’y avoir trouvé un centre ?
Une figure se crée dans ces lieux,
expression d’une ordonnance.
On cesse, enfin, d’être désorienté. "


Ce H59 la "dispersion" aide à prendre conscience
des difficultés dont la communication véhicule, circule.
Cette prise de conscience est la première étape
vers la restauration de l’harmonie perdue
 (Par exemple dans les réseaux sociaux).

D’une façon ou d’une autre HOUAN est la " dissipation des biens ".
C.Javary ajoute:

" Lorsque tout va à vau l'eau et que ce qui était solidement posé ne l'est plus, il n'est pas possible de rester aux comportements habituels.
Il faut savoir tenir bon avec endurance et
 " de passer" le fleuve avec audace,
dépasser des limites ordinaires pour s'ouvrir à des possibilités nouvelles."


Et pour être orienté en ce H59 quel guide
en ces temps de  "dispersion " ? LE  UN !
Une énergie de s’exprimer, une énergie yang, créatrice, c’est le UN.


https://astropalais.forumactif.com/t320-01-la-sublime-reussite

1, l’élan créatif ou le Ciel redoublé.

En ce H1, il y en a cinq fois le mot dragon.
Dragon caché – Dragon dans le champ – Dragon vole – Dragon hautain et
en final des six traits yang on parle de troupe de Dragons.

De nature tour à tour aquatique et céleste, il est à la fois Yin et Yang.
Surtout, à travers le parcours qui l’emmène des eaux profondes jusque dans les hauteurs célestes.
Il est le symbole de la capacité à se transformer, laquelle requiert un alliage subtil de deux qualités : puissance et souplesse.

C’est dire une formule imposante en préambule au texte :
" Le fondamental prend son essor
la constance est avantageuse. "


Ciel répété, les six traits sont yang,
ces deux mêmes trigrammes du Ciel
évoquent une force dynamique redoublée, multipliée, hors norme
prête à exprimer la créativité.

 Les mots : principe actif yang  - force – ténacité – dynamisme – inspiration – ciel – masculinité – autorité – père .

Mais aussi :
Ciel, firmament. Masculin. Le souverain.
Prononcé Gan : sec, séché par le soleil.

Autres symboles :
Le soleil réveille brumes et germes enfouis dans le sol – évaporation – séchage – le ciel – le souverain – ferme.

Le Ricci : l’élan, le dynamisme fondamental, la puissance active de transformation, considéré comme l’attribut du Ciel.


Le ciel antérieur du H1 est le H52.
Comment cela ?
Une montagne est naturellement stable, inactive, promontoire, lieu de contemplation, méditation et de n’être point Yang. Voilà de quoi se métamorphoser pour faire naître du Yang, car la montagne est heureuse de " toucher " ce Ciel et d’ accoucher du Yang.


Ce H1 par six traits yang est agrémenté de six hexagrammes dits
" dérivés " ils nous apportent une étendue de l’action yang de
ce  UN par six phases proposées par Pierre Faure
en son
« Classique des Mutations ».

Les voici :
-H44, la rencontre est un temps de retenue, dédié à la conception et à la gestation,
H13, s’accorder aux autres avec nos semblables,
H10, une marche rituelle, décrivant une avancée audacieuse,
H9, apprivoisement par le Petit, est une retenue permettant de tempérer la force yang (nous dépassons la moitié de l’hexagramme).
-H14, le grand Advenir, un moment (en ce 5èm dérivé) d’intense créativité,
H43, la résolution est un contexte d’une grande pression intérieure (Yang bien sûr).


Ces six traits Yang qui composent le UN, c’est la manifestation du YANG  résumée ainsi : conception, gestation, s’accorder, marche rituelle, retenue, faire advenir et en apprécier une résolution.
Cela par une organisation maîtrisée, un ordre établi, une discipline.

L’origine de toutes choses, avancement jusqu’à l’état de perfection.
Son origine, provient de la Montagne. [Hexagramme ciel antérieur.
Le ciel se trouve en liaison direct avec la Montagne d’où ce lieu
pour transmettre son potentiel yang.
Et lorsque l'on regarde une montagne au loin,
 il n'apparaît que son sommet pas sa base.

Ces six traits Yang qui composent le UN, c’est la manifestation du YANG.
L’origine de toutes choses, avancement jusqu’à l’état de perfection.
Son origine, provient de la Montagne. Un trait yang surmontant deux yin.

Le ciel se trouve en liaison direct avec la Nature, son potentiel yang d'être partout.
L’énergie vitale exprimée par ce H1 est à l’origine de tout commencement d’activité.
"La marche du Ciel est puissante
ainsi l’homme de bien se fortifie sans cesse."

La création est sublime.

L’image de ce UN est un soleil, symbole de Vie et de Lumière,
se lève et perce à travers les branches.
Il réchauffe l’atmosphère.

L’humidité, appelée par le haut, quitte le bas et monte en vapeurs.
L’un et l’autre s’attirent, l’un montant, l’autre descendant.
Ce soleil va absorber l’humidité de la terre, comme le mâle
 met en mouvement le féminin qui lui répond.

Ce UN montre que quelque chose de nouveau est en train de naître,
En ce UN d’y voir une grande intelligence,
de la fermeté et beaucoup d’activité.

Être créatif, c’est se laisser investir par le souffle qui préside à l’apparition des phénomènes,
être porté par cette force première et entière qui impulse le mouvement
de la vie et le pousse à se déployer dans la multiplicité des formes.

Le Ciel est le souffle inépuisable de l’infini.
Esprit d’émergence et force de renouvellement,
aptitude à concevoir, à initier, à orienter,
 le Ciel est l’image d’un souffle créateur qui possède en lui-même
 la ressource nécessaire pour aller de l’avant et se perpétuer sans cesse.
Le Ciel d'appliquer sa constance.

Ce quotidien YANG surprend par une activité au-delà de la norme.
C’est un " souffle " nouveau dont les effets visibles font
un peu partie de soi. Ce souffle est lié à notre être profond dont plusieurs auteurs
ont approché sa description Krishnamurti d’écrire :

" C’est à travers notre Être profond qui est l’Être profond de toutes choses, que nous arrivent toutes les perceptions extérieures, la voix des paysans, l’aboiement d’un chien. ."

Jeanne Guesné en son ouvrage « le 3è souffle » d’apporter une subtilité
au JEU de LA VIE : "…Aujourd’hui je sais que le JEU DE LA VIE à travers les corps, conduit au vieillissement qui, par un certain travail intérieur conscient,
 se transforme en une plénitude de la maturité de l’Âme. ."


François Cheng lui de parler encore de ce "souffle" :
 "Quelque part, un souffle d’avant vie cherche à se muer en chant.
A cet effet ce souffle a besoin de prendre possession,
 parmi les hommes,
de quelques êtres assez résistants pour supporter
sa terrifiante pression,
assez tenaces pour se laisser pousser plus loin qu’eux-mêmes."


" Accepter de persévérer, quoi qu’il advienne,
est la marque d’une maturité qui ne peut naître que de l’expérience."


J’ajoute à vivre des épreuves voire des conflits…
et de nous inspirer à une créativité grandiose.
Le pouvoir nous est donné d’être à notre tour un élément d’inspiration
 et dès lors de déployer à souhait une communication harmonieuse,
une cause est emportée parfois au moment opportun,
une limitation d’être adoptée.

Il est bon de méditer à propos de situations paradoxales présentées
 par le Livre des Changements,
développer du Yin , et s’approprier une bonne dose de Yang.

D’Héraclite une belle citation à cette étude :
" Les endormis vivent chacun dans leur monde.
Seuls les éveillés ont un monde en commun."


Symbolisme des trigrammes.
H59 : le trigramme Eau en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H1, le trigramme Ciel est en bas comme en haut.

H59 : L'eau et sa fluidité poussée par le vent fusionnent. C’est un dégel des rigidités.
Que dire de cette eau qui souvent induit, l'insondable, des abysses,
des inquiétudes, angoisses, soucis , mais accompagnée par le vent cela favorise une alchimie :
faire fondre la glace, ses cellules séparées par le froid se réunissent.
L’eau redevient eau. A l’extrême c'est la dissolution de l'ego.

H1 : Il y a toute une alchimie pour prospérer et de faire advenir souvent des projets grandioses, des réalisations universelles,
 pensées avec sérénité, harmonie,
 de naître pour accroître les civilisations, voire même la planète à l’approche
 d’une nouvelle ère prospère.
Le ciel commande, instruit, les efforts de créativité sont développés.

Prospérité et augmentation anarchique parfois ne font pas
" bon ménage "
surtout lorsqu’un comportement négatif risque d’aboutir à obtenir
 l’effet inverse que celui qui était recherché.
Ainsi de conserver en soi étroitement une belle sérénité dans tout se yang.

Ciel et Terre n’en sont que des aliments pour nourrir Feu et Eau et réciproquement,  se fait jour une incarnation dans la matière.

On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée de cette créativité intérieure.

Une opportunité est donnée par ce guide
celle de découvrir que la vie est faite d’extérieure
et d’intérieur, de diminution et d’augmentation.
Base même de tout ce qui change et des mouvements qui s’y animent.

Cette étude apporte la question de comment entrevoir
 la disparition des barrières mentales si ce n’est
qu’à force de défaire "les nœuds" en soi.

Se soumettre aux convenances de l’instant présent,
développer une conscience intuitive
et instinctivement offrir une protection (yang)
 comme le fait une maman oiseau à ses petits.

De Cheng Yi :
"Aux moments de dispersion et de désunion,
il faut des actes susceptibles de ramener le cœur des hommes
pour réunir ce qui a été séparé…/…"
  Être enveloppé par du Yang.


 


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
3  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes du jour / Oppression, accablement et puisage. le: 30 Novembre 2025 à 15:44:59


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

47, l’accablement, épuisement, oppression, éreintement, épreuve et 48, le puits ou ressource.


https://astropalais.forumactif.com/t1374-47-l-affliction

47, accablement, épuisement, oppression, éreintement, épreuve, être à bout de ressources.

Première citation de Christiane Singer comme un ultime et sublime au revoir, apporte la réalité d’un accablement vécu.
H47, est un épuisement ou être est en une extrême détresse. ET.../… de retrouver l’Amour.

  "Et y a-t-il pire que d’avoir traversé la vie sans houle et sans naufrage, d’être resté à la surface des choses, d’avoir dansé dans toute une vie
au bal des ombres ? "

KUN.
Le trigramme Eau est surmonté du trigramme Brume (ou lac).
La brume qui s’élève a tôt fait de s’évaporer et l’humidité de s’épuiser.
C'est un excès de la satisfaction et du péril,
réunis ils décrivent du bonheur mais mis en péril.

Les mots : restriction – épuisement – dépression – diminution des ressources – sentiment d’isolement – punition – confinement.

Mais aussi :
Entourer, encercler. Pauvre, à bout de ressources. Pauvreté, détresse. Difficile. Se tracasser. Souci, anxiété. Fatigue, épuisement. Avoir sommeil.

Autres symboles :
Un arbre aux racines visibles se trouve limité dans son expansion – être encerclé – un arbre en prison – fatigue – incompréhension – toucher le fond – deux arbres en prison se trouvent par hasard nez à nez.

Le Ricci définit le H47 comme suit :
oppression, moment où face à l’adversité,
la persévérance dans l’effort permet de conduire au succès.

Et le guide H42 de faire entendre son action qui est souvent liée à des temps de turbulences et d’opportunités. Un souffle nouveau de secouer tout accablement
et secouant les habitudes, un remue-ménage d’être vécu pour s’en sortir des épuisements, des oppressions, des dépressions.
D’où un guide de produire une expansion appropriée comme objectif, ceci par une subtile méditation en pareille situation face à de l’adversité.

Le ciel antérieure du H47 est le H8 L’union, une alliance incertaine ou imprévue de provoquer non pas un malaise, un épuisement mais appelle à se ressourcer en son for intérieur, faire naître une harmonie avant de s’engager.

Et comme par un second oracle suggéré par le H8,
on prend le chemin qui convient et ne plus être accablé ou en dépression.
Avoir trouvé un chemin qui n’est plus un éternel labyrinthe, grâce à l’usage de sa confiance intérieure et l’amour, comme décrit en l’épilogue de la vie de  Christiane Singer.


L’image du H47 c’est un arbre, image de la force, de la puissance, de la grandeur, de la croissance est emprisonné dans un enclos, c’est la détresse.
Une sentence est tout de même adressée en termes d’espoir…
dans les difficultés, l’homme fort reste serein. Il puise en son for intérieur, la sève de son âme.
Claude Pipitone en son " Yi king du thérapeute " pour évoquer cet hexagramme apporte une vision tout autre :
"L’arbre est sécurisé. Le jardin est un verger rassurant dans lequel les besoins sont comblés.
 Les angoisses s’envolent, disparaissent."


Si l’arbre est enfermé, il suffit d’en trouver une seule ouverture où des éléments vitaux de pénétrer en cet arbre, racine, sève, tronc, branches et feuilles de goûter en l'eau,
 un renouveau dont le guide H32 est porteur d'espoir.

Ce H47 juste avant le H48 en fait, est un temps pour intérioriser et appréhender ce puisement patient car ce H47 en est tout proche de la source qui étanche, par le puits..
Si l’ ACCABLEMENT est un face-à-face c’est un appel à aller à une source toujours intacte : l ’AMOUR comme aller chercher cette source intérieure.

Sylvie Verbois dans son « Classique de la simplicité »
parle de " campement dans les bois, c’est aussi s’aguerrir,
s’affermir, ne pas être agité ni désœuvré.
Un homme dort sous un arbre : repos forcé.

Ne plus bouger : avancer mènerai à l’infortune.
Supporter l’entrave c’est convenir de ne pas se débattre,
 on se blesserait inutilement.
Il convient aussi de ne pas être indécis
 mais ferme en s’appuyant sur sa force intérieure.

Résoudre le problème en agissant et non en bavardant :
 rompre afin d’éviter de plus grands blocages …
c’est aussi ne pas se laisser briser mais demeurer silencieux.
On dit que le lac étouffe l’eau courante c’est l’épreuve pour le changement,
ce qui ne parvient pas à s’exprimer.

Mais piégé dans les hautes herbes,
c’est aussi  restaurer ses forces puis songer
 à faire une sortie en force."


Autre coup de projecteur de ce H47 : l’éreintement,
le ferme est encerclé, danger et joie… prospérité car faste
 pour le Grand Homme, hors d’atteinte.
Le Sage d’énoncer des paroles mais elles demeurent incomprises.

Voir la carte du Tarot " le Mat ",
tel un individu qui a atteint une autre dimension de la vie,
un bonheur impossible à traduire en paroles,
 c'est ainsi qu'il ne parle pas.
 Il est accompli et son visage n'est pas son visage mais un masque
puisque son visage tellement lumineux ne peut être vu par le commun des mortels.

Une citation de Nietzsche dans « le Crépuscule des idoles » est appropriée à la suite de cet arcane majeur du Tarot qui correspond bien au H47, vaincre tout accablement ne plus être lié à une quelconque dépression.

Pierre Faure en sa « brique bleu » de poser de premiers éléments à ce H47 :
" L’accablement est un temps de désarroi, un temps de confrontation à la réalité dure et nue :
souci, détresse, épuisement enfermement, isolement, à quoi s’ajoutent d’éventuelles luttes de pouvoir.
Que de nombreuses réalisations se heurtent à tant d’incompréhension et de rejet, cela conduit nécessairement à se poser certaines questions :

cette affliction est-elle la conséquence d’ambitions que l’on peine à assumer ?
Le reflet d’illusions puériles quant aux réactions attendues du monde extérieur ?
Le prix à payer d’exigences démesurées ? "

 
Ainsi d'écrire si bien Dominique Bonpaix en son ouvrage :
" Le Yi Jing pour les nuls".
"il est question ici de prendre le risque de se remettre totalement en question et de vérifier de bien-fondé de sa façon de voir les choses en allant puiser à la source même de son être.

Terrible travail intérieur pour celui, celle en cette situation d’accablement.
C'est ainsi qu'il est possible de trouver le sens véritable de ses aspirations et de donner corps à sa parole et ou ses écrits.../..."[/i]


De Pierre Faure de répliquer :
"…/…la parole ou compénétration qui signifie communiquer au double sens du terme, d’abord circuler aisément, passer librement,
 ensuite pénétrer par l’intelligence, comprendre à fond.
C’est un enseignement de plus que de passer par une épreuve d’accablement, d'oppression,
la difficile prise de conscience d’un manque de vérité
oblige à faire retour sur soi
pour vérifier ses certitudes, et renforcer sa foi.

Seul celui qui vit le lien entre ce qu’il ressent et ce qu’il exprime,
 peut maîtriser ce qui " accable ".
Et aisément de rester patient.


Une autre image est l’occasion de toucher la pensée du H47 de Dominique Bonpaix.
" Un arbre, dont les racines sont bien visibles, est entouré par un mur étanche.
L’arbre, dans la symbolique chinoise, est lié au printemps, à l’extériorisation du flux vital.
Or, cette propension est ici bloquée. C’est la non-communication avec l’extérieur.
Les racines sont alors importantes. "


Autre aspect de ce H47.
Pour les religions révélées comme pour les grandes traditions de sagesse,
les difficultés devaient être accueillies comme des « cadeaux du Ciel »,
 car elles nous permettent de nous révéler à nous-mêmes
en nous obligeant à puiser à la source même de notre être, notre âme.


C’est assez fort discutable, ce H47 fait appel à se rapprocher d’une source,
 présente en chacun de soi, mais pourtant cachée au plus grand nombre.

A toute situation d’épuisement difficile à vivre,
 il importe d’être fort afin de pouvoir gérer ces moments parfois plus que pénibles.   Pierre Faure d’avoir définit les
différents sens du H47 :

Un moment où on se sent seul, abattu, démuni, à bout.
Des difficultés de communication, pouvant aller jusqu'à l'incompréhension totale.
Un contexte de désaccord compliqué, difficile à traverser, dur quand il est accompagné de luttes de pouvoir.
Une épreuve pour les convictions personnelles.
Une situation où personne ne fait de cadeau.
Une exigence démesurée, sans concessions.
Un enfermement dans ses vérités propres, que l'on peine à exprimer et à définir.


Claude Pipitone en son "Yi king du thérapeute" pour évoquer cet hexagramme par une vision tout autre :

" Les deux glandes hormonales du stress, thyroïde et surrénales, participent à ce H47.
Cela procure un intense besoin de sécurité, de protection avec le risque que l’excès de sécurité devienne un enfermement et procure un accablement.
L’idéal serait de créer un beau jardin aéré, une sécurité qui laisse aussi passer l’eau, l’air, qui soit liberté tout autant qu’assurance.
Alors la passion peut nourrir l’élan vital surrénalien et sublimer les doutes. "


La capacité à faire face aux pires dangers est
 le propre de " l’honnête homme " tel que l’entendait Confucius.

" Bien sûr que l’honnête homme peut tomber dans la détresse.
Dans la détresse, seul l’homme vulgaire se laisse démonter. "


Cette façon de voir les choses paraît bien discutable à
celui qui se trouve au cœur de la tourmente et
a d’autres soucis que de savoir s’il est un honnête homme
ou un homme vulgaire.

Des turbulences annonciatrices de bouleversements plus profonds.
Comme si un nouvel ordre cherchait à s’imprimer d’en haut,
la terre est bousculée, amenée à participer
 désormais à de nouveaux engendrements
ou entendements nouveaux.

Si l’heure est à œuvrer en puisant en soi cela invite à un examen
pour réviser certains fonctionnements
et reconsidérer ce qui a été cru comme acquis,
parfois des réponses-solutions concernant l'écologie deviennent manifestes.

Mais tous ceux qui ont su traverser de terribles épreuves
sans se laisser détruire, pourront vous le confirmer :
on ne sort pas indemne des grandes crises de la vie,
d'une grave maladie, une grosse dépression
 ou d'une guerre
– elles laissent toujours des cicatrices
mais considérablement enrichissantes pour l'avenir afin d’être
mieux armé pour le reste de l’existence.

Comme la plupart du temps la souffrance provient d’expériences imprévues
 pour lesquelles nous ne sommes pas armés…
 si l’on est préparé on peut les prévenir.

Carol K.Anthony et Hanna Moog d’apporter en leur ouvrage" Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos." ceci :
 " Oppresser/épuiser/accabler désigne en premier lieu les situations qui épuisent continuellement la réserve de chi
ou force vitale -énergie puisée dans le vrai soi et prodiguée à la naissance."


Face à une oppression fugace ou durable un guide de pousser
à s’accorder à plusieurs et ne plus se réfugier en la mélancolie, en un désespoir, un état dépressif.
Et d’autres de s’en affranchir comme le cas de Christiane Singer
qui dira OUI et comment : par l’amour que tous ont en soi.

Jean-Pierre DE LEECK d’ajouter une mention laconique à sa définition sur l’épuisement, l’accablement :

"  Il faut être prêt à jouer sa vie pour forcer la communication."

"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ! "

Face à une oppression-dépression fugace ou durable, un guide est approprié pour superviser cette situation de difficultés.
H48, le puits.
Un outil indispensable d'apporter une eau nécessaire à la vie comme aux énergies yin yang.
Un plus provenant de la Source...et comme dit Gaston Bachelard :


" Le même souvenir sort de toutes les fontaines."


https://astropalais.forumactif.com/t1375-48-le-puits

Le puits.

En la Grande Image on lit :
"LE PUITS.
L’Être de valeur
réconforte le peuple
et l'exhorte à l'entraide.

Comme le seau de bois descend au fond du puits pour en remonter une eau roborative, l’Être de valeur pénètre le cœur du peuple et l'encourage dans ses efforts pour extraire de son environnement naturel la nourriture qu'elle recèle.
Extrait du " Classique des mutations " de Pierre Faure.

Le trigramme Bois soulève celui de l’Eau, c’est le puits.
Le bois pénètre au fond de l’eau et la remonte en surface.

Les mots : quête de la vérité – sagesse – vision – connaissance intuitive – retour à la source – accès au fond des choses.

Mais aussi : Puits. En bon ordre, régulièrement. Terrain carré divisé en neuf parties égales, comme le caractère Jing.

Autres symboles :
Le puits et ses huit familles - un terrain divisé en neuf parties égales avec le puits au centre - l'espace vide autour duquel s'organise la vie - organisation, ordre et partage des taches - pénétrer, communiquer, traverser librement.

Le Ricci : le puits, moment où il faut descendre dans les profondeurs
 où il faut capter ce qui vivifie sans s’épuiser.

Le Ciel antérieur du H48 est le H19, l’approche,
une approche appropriée d'aller à la source
et Carl Gustave Jung d’avoir une belle citation de ce que l’on peut faire remonter
d’une source intérieur:


Si l'eau est au-dessus du bois, c'est un seau qui remonte du puits l'élément essentiel à la vie depuis une source intarissable.
Le partage se fera en dehors du puits, cependant la source partage déjà en ce puits, son fluide.
Cependant avant de puiser à chacun d'attendre son tour pour puiser et d'occuper ce temps d'attente pour palabrer.
Ces lieux d'aller à la source sont propices à des échanges tout autres que de parler de l’eau.
Eau et palabres devenant en ces puisages un potentiel qui devient source véritable,
comme expliqués les différents sens du puits.

Une mise en forme d'un potentiel informel, l'organisation des ressources.
Un territoire à construire, des capacités à mettre en œuvre.
Un travail en commun autour d'une source, d'un centre, d'un projet.
Un établissement de relations en vue d'un partage des tâches et des moyens.
Une communication entre les ressources internes et l'extérieur.
Un accès mutuel : comment la collectivité profite des richesses de chacun.
Une solidarité possible, nécessaire ou effective.
Un établissement de liens donnant accès à une nourriture partagée.


Cette étude de faire advenir un irrésistible besoin de puiser en soi comme en l'autre.
 Les puisages d'en devenir prospères……ceci avec l’aide de personnes bienveillantes
ou autrement écrit…des Êtres de valeur.

Le symbolisme des trigrammes,
c’est de l’énergie duelle des trigrammes eau, brume et vent.

Une idée forte d’une maîtrise des éléments est nécessaire,
pour exprimer un grand potentiel face à une situation d’accablement,
 d’épuisement de dépression extrême.

Symbolisme des trigrammes.
H47 : le trigramme Eau en bas est surmonté du trigramme Brume.
H48 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Eau.


Du H47 se changeant en H48, il y a quatre traits qui ne changent pas et peuvent apporter un éclairage au fondement de cet ACCABLEMENT . Les traits 1 et 2 puis 5 et 6.

En dérivés, ces hexagrammes sont fondamentaux :
 H58 : L’ ÉCHANGE. Schlumberger d’écrire sur l’échange dans l’accablement :
." Au point le plus bas, lorsqu’on attend plus rien, une forme  de sérénité très particulière devient possible.."

H45 : LE RASSEMBLEMENT. Un hexagramme qui permet de comprendre comme une incitation à chercher autour de quoi les forces en présence peuvent converger, sans que ferveur ou désir d’accord n’amènent à voiler son quant-à-soi.

H40 : LA LIBÉRATION. C’est la description d’un soulagement qui se produit. On a fait le tri entre les domaines où on se sent à sa place et eux où il est préférable de ne plus s’impliquer.

H6 :  LA CONTROVERSE. Au final arrive un temps de débat, de dialogue, où l’on doit savoir en finir avec les discussions stériles et le besoin de reconnaissance.Ainsi s’ancrer sur une position équitable dans l’accablement.
Je dirais malgré tout.

H47 : La brume s’expose à vouloir surpasser l'eau, non pas la déborder mais l'étouffer.
Que d’eau en ces trigrammes même sous sa forme habituelle ainsi qu’une vapeur d’eau.
De quoi s’inquiéter, s’enfermer comme emprisonné par de sombres ressentis ou sentiments accablants, émotions insondables et mêmes négatives.

[TANDIS QUE le guide remontera l’eau à la surface.]

L’eau peut devenir un tourbillon qui emporte, une inquiétante adversité pouvant tout emporter et de se diffuser comme le fait une brume encerclant toute étendue.

H48 : Le bois est passé sous l'eau et la remonte. Tel un arbre qui après avoir puisé l'eau sous terre il en vient à croître, l'eau devenant sève et de monter jusqu'à la surface…le ciel d’œuvrer ensuite d'une photosynthèse bienveillante. 

Un seau en bois remontant de l’eau, image trop simple et au figuré,
on remonte la vie mais encore faut-il descendre en un puits
 (au préalable nettoyé),
à cette source inconnue de tout quidam.
Cela secoue l’entendement humain,
y descendre certes mais pour en remonter quoi ?

Cette étude de nous permettre d’être un élément d’inspiration et
dès lors qu’une harmonie est ressentie par l'accueil des éléments fondamentaux de la nature,
un irrésistible besoin de puiser en soi, en l'autre survient.

 Les puisages d'en devenir prospères……ceci avec l’aide de personnes bienveillantes
Ou autrement écrit…des Êtres de valeur qui nous mettent en confiance.
Cet accablement ou dépression doit être partagé (avec un psychologue ou toute personne qui échange avec une grande responsabilité).
 
Il est important de se doter d’une confiance extrême  et de combattre sereinement tout accablement.

C’est une créativité qui va transformer un état dépressif ou de délabrement (physique ou psychique) et comme l’écrit Catherine Singer, où il est question de développer de l’ AMOUR !

Le H8 en ciel antérieur promet une solution pour sortir du H47,
créer une UNION.

Mais la plus belle et magique conclusion est celle-ci :
qui nous vient de
Christiane Singer et son ultime message de circonstance, in extenso mais subtilement long comme témoignage.

A l’approche d’une fin, de son épuisement suite à une maladie elle écrit:
" C'est du fond de mon lit que je vous parle - et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c'est à chacun de vous - à chacun de vous, que je parle au creux de l’oreille.
Quelle émotion !

Alors ce dont je veux vous parler c’est tout simplement de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure.  (comme franchir une Grand Fleuve) Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée et d’aboutir à une souffrance.

Avec surtout le mystère de la souffrance.
 J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang-froid.
 Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule.

Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour.
 Il n’y a plus que l’Amour et tous les barrages craquent.

L’amour n’est pas un sentiment, c'est la substance même de la création.
 Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau !
Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin !
Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère.
C’est cela le plus grand vertige.

Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle :
 de l’autre côté du pire t’attend l’Amour.
Il n’y a en vérité rien à craindre.
Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. "


Est-cela de vivre un guide (par bois et eau) qui par son usage répétitif apportera cet amour pour l’avoir puisé à une source indispensable, impensable et de l’exposer à une grande confiance ?

Toute sagesse en soi permet quoique étant enfermé,
d’être au diapason de toute expansion qui surgit
 et si cela se fait au plus mauvais moment
 quoique cela coûte de demeurer en harmonie.

Comme conclusion à cette étude:
"  C’est la détermination qui anime le cœur
quand on est confronté aux difficultés d’une longue traversée,
c’est l’appropriation de ses talents promis à faire vivre la confiance , juste, centrale.
 On se débarrasse des éléments obsolètes de son existence
puis de se mettre en accord avec son mandat
persévérer dans une même direction,
c’est l’aptitude à trouver une source et d’y puiser tout ce qui doit être révélé
comme un second souffle."
 

Être à côté du puits et puiser
en son potentiel de réceptivité malgré tout,
 demande parfois de prendre de la distance fort utile
pour aborder ces moments d’épuisement, d’oppression qui accablent.
Cela s’opère de belle manière en exprimant de l’harmonie…
malgré ce total épuisement, accablement. Lèvres scellées
 



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels.
Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
4  Au jardin des échanges / Au jour le jour... / haïku du jour le: 09 Septembre 2023 à 20:53:24
Un haïku
C'est où quoi
et comment
En un coup
On est Soi
Et content.


G H
5  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Re : Dimanche 11 juillet 2021 le: 12 Juillet 2021 à 11:04:52
Izazen

fort justement ce clip correspond au "coeur" du sujet .
Merci infiniment.


Guy H
6  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Dimanche 11 juillet 2021 le: 11 Juillet 2021 à 07:37:04

11, harmonie, paix, concorde ou prospérité et
33, nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.


Une première d'un titre appuyant une idée, celle de l'instant.




11, la Paix, concorde ou prospérité.

Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Terre.
Les éthers du ciel et de la terre s’unissent et s’harmonisent.
Nous sommes dans l’émerveillement de l’harmonie.

Les mots : harmonie – équilibre- perfection- stabilité – sentiment de bien-être- conditions favorables- expansion.

Mais aussi :
Grand, éminent. Suprême, extrême. Très. Paisible. Excessif, fastueux, prodigue.

Autres symboles :
Fluidité – extrême – de l’eau coule entre les mains – fluidité et stagnation alternent naturellement.

Le Ricci : prospérité – développement harmonieux, moment où les contraires communiquent.


Quelle bien belle image ce H11.

http://www.thetaooracle.com/print-peace.htm

Image à visionner sur le site de Ma Deva Padma, puis cliquer sur sample cards et ouvrir la carte Peace ou une toute autre
elles sont toutes à visionner sur le site.

D’abord visualiser les deux éléments qui composent cet hexagramme.
En bas ; dans les trois traits du bas, que des traits Yang, se trouve l’image du Ciel
et en haut dans les trois traits yin, c’est l’image de la Terre.

Comme la nature du Ciel et son mouvement est d’aller vers le haut,
 et la nature de la Terre a son mouvement de s’enfoncer en terre,
ces deux éléments fondamentaux s’épousent la plus harmonieusement si harmonieux ce mouvement est créateur de prospérité.

On dit qu’il y a une harmonie complète et tout expansion
est favorisée alors que les éléments néfastes
sont refoulés naturellement et rien ne favorise leur développement.

Une belle citation de Jean Lévi dans  " Les Fonctionnaires divins" :

  " La seule conformité aux rythmes saisonniers le métamorphose en roi,
car il accomplit par ce seul geste un acte de gouvernement."


L’idéogramme chinois très beau, enseigne de grandes idées.
Un homme en haut dispose de ses deux mains pour cultiver (son champ)
 et d’eau ( en bas de l’idéogramme) pour l’ irriguer.
C’est là le symbole de la  "paix dans le travail ".
Est-ce la définition de gouverner ?

Quand le grand et le petit vont devant l’un de l’autre, c’est l’harmonie générale.
Ciel et Terre communiquent, les rapports de force Yin et Yang s'interpénètrent,
 favorisant la floraison de tout ce qui pousse à travers les saisons.

Cette prospérité qui est liée à ce moment parfait " d’épousailles "
 entre ces deux éléments forts, est décrite comme un moment
riche de possibilités et de tranquillité.

C'est gouverner les éléments Yin et Yang, les plus opposés et complémentaires.
D'œuvrer face aux forces de méditation qui s’engagent n’est pas perçu au premier abord pour un jeune.

Le conseil donné par le H11 est un parfait équilibre qui s’instaure
 entre les polarités Yin et Yang du printemps.
Le cycle poursuit son déroulement jusqu’à ce que les positions
s’inversent lors de la séparation automnale.

La configuration finit ainsi par se renverser :
 les deux figures ne sont pas seulement en opposition,
elles sont le retournement et l’aboutissement l’une de l’autre, comme avec les H23 et H24.

Ce retournement est annoncé dans chacun des deux hexagrammes.
 H11 et H12…ete H23 et H24.
En résumé dans l’usure (H23) est liée une mutation importante
et la prospérité en est l’aboutissement en retour. (H24).
Si l’on use de trop de discipline on obtient l’effet inverse que celui qui était recherché à l’initial.

Prospérité est un contexte d’échange, où la rencontre entre
 Ciel et Terre permet l’exubérance printanière (un peu de folie ne nuit pas)
puis, les relations se durcissent
 (comme les conflits, d’où parfois l’intervention de gens armés)
 et au fil du temps, les difficultés apparaissent,
 d’où des récoltes bonnes ou mauvaises.

D’où des considérations de ce que l’homme a fait de la nature.
Pierre Rhabi apporte une tonalité à la prospérité sur cette planète.

"Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation
Qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes !"


Carol.K.Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage " Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos" cernent le problème lié à une prospérité débridée:
" Le Sage nous apprend, dans cet hexagramme, que le « petit » doit tout d’abord « s’éloigner » pour que le « grand » puisse approcher, sous la forme d’harmonie, de paix et de prospérité.
Le « petit » désigne ici les idées de base, ou prémisses, inventées par l’ego collectif, qui sont les « meneurs » du désordre.
Nous sommes guidés afin de les identifier, puis de les éliminer.
La première d’entre elles est l’idée que les humains sont spéciaux au sein de la création et que l’univers tourne autour d’eux. Cette idée de base a généré la « bande de gazon » de croyances erronées sur la Nature, lesquelles sont responsables du désordre.
 Ironiquement, les versions traditionnelles de cet hexagramme considèrent ces croyances comme des vérités ancestrales, alors que c’est précisément sur elles que l’ego collectif fonde son autorité pour établir et maintenir sa domination sur la Nature et la société…./…

[deux phrases à retenir des versions traditionnelles.]
 « l’homme à pour destinée de représenter la volonté du ciel et de la terre » et
« l’homme a pour tâche d’ordonner la Nature. »
Version Wilhelm qui devient dans la « brique rouge » de C.Javary :

  " Les Souverains ainsi
par leur capacité à parachever
le Dao du Ciel-Terre
accompagnaient l’adéquation
du Ciel-Terre
et aidaient ainsi au bien-être de tout
le peuple. "

 
Et cela débouche sur une antique citation (énigmatique qui nécessite une explication)
Au sixième trait du H11:

  " …/…le rempart fait retour au fossé. "
C.Javary et P.Faure apportent cette explication.

"A ce niveau (de la prospérité), comme souvent au niveau de sortie d’un hexagramme, la situation bascule et un mouvement de repli se manifeste.
Après avoir culminé à la ligne précédente, la PROSPERITE « se fane » comme l’ADVERSITE (H12) au dernier trait de l’hexagramme opposé H12…/…
L’interaction entre souffles créatif et réceptif cesse de se produire.
L’échange se sclérose et tourne au rapport de forces.
Les relations se transforment en rigidités défensives symbolisées par
 le rempart, dont l’écroulement évoque une retombée
à la mesure de la position élevée atteinte au stade précédent (5èm trait). "


Cela se termine (cette prospérité) par une appréciation mantique négative en ce H11
 par « présage de gêne ! »
 C'est si peu dire lorsque l'écologie est au cœur de cette gêne !

Toutefois, un nouvel espoir est né, la paix est la bienvenue.
Le cycle du temps met en valeur le bien-fondé et l’unité des contraires.
C'est ce qui guide de ne pas faire d’effort pour surmonter une oppression.
Persévérer dans une réflexion fait qu’elle aboutit au concret.
C’est qu’il est bon de méditer à propos de situations paradoxales présentées
 par le Livre des Changements,
développer du Yin mais en garder très haut du Yang.

Ces périodes d’harmonie constatées
sont la marque de la délicate
 phase de transition entre l’obscurité et la lumière,
 l’aube et le crépuscule,
quand tout semble être à sa juste place dans le monde et
que l’on expérimente un sentiment profond de bien-être et de liberté.

De tels moments rayonnent et étincèlent de promesses.
Le Ciel se manifeste sur Terre et la vie semble divine.
C'est un moment de grande fluidité entre créativité et réceptivité.

Et cette paix renvoie à des leçons apprises.
On ne peut être empêché
 d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même et
paradoxalement si tous les feux semblent être au vert,
on manifeste la nécessité de faire retraite avant de changer de cycle.
Le H33 est recommandé.



Nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.

Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Ciel.
Le ciel par sa nature est au-dessus.
Néanmoins la montagne demeure immuable
et conserve ses forces, même si elle est dominée.

La réflexion de faire retraite passe à la
dimension des actes à accomplir,
d’un retrait ou de plusieurs .
Guidé par la manière d’inciter autrui, cela induit
un cycle naturel des choses, nouveau, celui de faire retraite
en ne s’exposant pas.

Les mots : départ à point nommé – lâcher prise – repli – réévaluation – retrait – conseil de s’en aller sans la moindre hésitation (de la situation).
Mais aussi :
S’enfuir, s’échapper.
Se cacher, se dérober, disparaître. Tromper.

Autres symboles :
Le porcelet qui s’enfuit ou se cache à l’approche du danger – reculer – s’enfuir – se cacher – céder – se retirer.

Le Ricci : retraite, moment de recul qui permet de l’emporter sur les forces adverses.


Après avoir duré, enduré, la manière dont notre endurance (H32) a duré… … vient le retrait.
".../...Non pas un sauve-qui-peut qui s’installe
 mais ainsi par un retrait
on abandonne pas purement et simplement le champ de bataille à l’adversaire.
 On lui rend plutôt l’avance difficile en manifestant encore
 de la résistance en des point isolés.
De cette manière on prépare déjà la contre-offensive dans la retraite "
 
R.Wilhelm.
Cette première phrase citée est l’une
des plus prisée pour désigner une décision
 difficile à prendre car elle demande d’agir
de manière paradoxale à l’endurance.
Cela jusqu’à désarçonner l’entourage.
Même des généraux lors de batailles.

Voyons l’image de ce TOUN.
De droite à gauche, un sanglier au clair de lune marche lentement.
L’idée suggérée est celle de "dissimulation" dans le sens que :

  "C’est dans une vie sans éclat que le petit réussit. "

Et par extension un vieil adage chinois invoque par :
"Mieux vaut attendre longtemps pour s’unir que mal s’unir."

C’est ce qui est contenu dans la manière d’agir d’un chamane,
qui s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine,
 mais sans sévérité.

Si se tenir en retrait est devenu nécessaire face à
 l’arrivée d’éléments perturbateurs dans la situation,
 il s’agit d’un acte volontaire car comprendre
 la loi d’une telle retraite active n’est pas aisé
 voire même pour des stratèges militaires, c’est inacceptable.
En fait le but du retrait est de conserver sa propre liberté
et de ne rien se laisser imposer .

Sous le Ciel il y a la Montagne… retrait.
Le ciel est la fermeté par qui le monde suit son cours.
Son mouvemente est fluide ; il s’éloigne et revient,
de déploiement en replis,
 s’imposant des détours pour mieux
 inscrire sa course en une patiente échéance.

La montagne touche au ciel.
C’est pour toucher au ciel que les ermites trouve ce lieu montagnard,
idéal à s’y retirer,
préférant au contact des hommes la proximité de ce qui préside
au fonctionnement des choses.

La montagne est la gardienne du ciel.
Par sa masse importante, elle arrête,
oblige à la hauteur qui voudrait s’aventurer par-delà cette porte.
C’est un surplomb qu’elle propose,
qui mène à replacer la perspective dans le paysage,
 l’instant dans la saison,
c’est une belle invitation à percevoir l’immense boucle du  temps.

Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps.
Pas de mouvement sans retrait,
 pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour.
Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan.

Et donc l’homme de bien se voit confronté à l’homme de peu qui
lui est dans l’incapacité à voir au-delà de la circonstance immédiate.

Nous arrivons à un point cruciale de la situation TOUN.
Lorsqu’arrive le moment de se désengager de l’œuvre accomplie,
 l’homme de bien ne se laisse pas dicter sa conduite
par ceux que leur intérêt et leur petitesse aveugle.

Étant à lui-même sa propre référence,
 il sait garder son orientation sans perdre sa stabilité ;
 il ne subit pas la relation.

Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour,
c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle"
alors nous sommes parfois décontenancés et sans réaction,
sinon celle de se mettre en retrait, d’autres d’écrire à l’abri.

Secouer sa torpeur,
épurer son regard,
rectifier sa posture,
c’est comme si notre esprit avait mué…
alors qu’il était oppressé.
En fait c’est une transformation à vivre, une de plus,
un changement par le retrait……décidé.
 De Confucius :

" L’homme de bien connaît le juste,
l’homme de peu ne connaît que le profit. "


Par l’image de la montagne
est toujours proposé l’exercice d’une méditation.
Cela permet à tout un chacun de se découvrir ou bien de se retrouver......
se maîtriser.
C’est sur le faîte d'une montagne à gravir que les vallées
 de la conscience sont remplies comme celles de la confiance.

" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance une retraite. "

Symbolisme des trigrammes,
un symbolisme très fort évoquant le flux universel
comme en beaucoup d’autres hexagrammes .

H11 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Terre.
H33 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Ciel.

Voici une énergie yang et son complément yin, ciel et terre, ce qui produit
une prodigieuse prospérité.
En cette prospérité garante d’une bonne marche, une ascension se prépare,
celle de la montagne et une inspiration (espérance) de voir le jour, atteindre le ciel,
mais pas de suite.
Seulement après un lent, patient retrait qui prépare une créativité.

Quoi de plus beau que d’aller en un pas nouveau
à la construction de relations sociales nouvelles
comme si déjà un immense océan était à franchir,
une montagne à gravir,
sortir d’une coquille,
ou bien gréer un navire.

Ces H11 et H33 permettent cependant d’avancer en confiance
et de toucher le ciel seulement arrivé au sommet d’une montagne.

Jolie conclusion à cette étude.

Comprendre la nécessité d’un retrait ou de prendre du recul, se détache,
faire confiance au ciel ayant gardé une foi dans les changements,
on demeure libre de choisir
les moyens opportuns suivant les circonstances
sans miroiter de grandes réussites pour l’instant.

Quand arrive l’heure du retrait,
 des forces se rassemblent et de songer déjà aux cycles futurs.
Solidité de la montagne qui maintient à distance,
aisance du ciel qui ne s’éloigne dans l’obscur
que pour mieux demeurer  LUMINEUX.


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
7  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Se tenir dans les divergences. le: 08 Juin 2021 à 12:15:15



38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte
et 15, se tenir ou la modestie, humilité.


Cette étude du H38 et H15 apporte des informations sur l’apparition de discordes, de différents expliqués non expliqués, des points de vue divergents,
 certains de ne déboucher sur aucun accord et
d’autres par contre de sortir par le haut après des partages opportuns.
Après une décision mûrement réfléchie, acceptée et une attitude harmonieuse, se tenir..

C’est ainsi qu’en fin d’étude de ces hexas, je suis allé retrouver une très ancienne anecdote chinoise du début de notre ère. Une belle illustration à cette association avec l’exemple de Huineng devenant le 6èm patriarche de l’école Tch’an.



38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte.

Le trigramme Brume est surmonté par celui du Feu.
La flamme qui monte et l’humidité qui descend, opposés par nature,
ces deux trigrammes évoquent le sens d’opposition, de séparation, désunion, divergence ouverte.

Les mots : points de vue opposés – différences personnelles – rupture de communication – disharmonie – malentendus – désunion.

Mais aussi :
Divergence au niveau des yeux, différent, discordant, étrange, s’opposer, être en désaccord, éloigné, séparé.

Autres symboles :
Œil – bigler – regard divergent – temps intermédiaire entre la fin et le début de l’année – vaincre sa peur du surnaturel – réaliser que les extrêmes sont en fait les extrémités d’un même ensemble – extérieur.

Le Ricci : opposition, moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde.


Voyons un peu l’image du H38.
Le pictogramme représente à gauche le soleil vivifiant,
à droite le soleil desséchant sous la figure d’un rond en paille
ou en rameaux sur lequel on versait des libations
puis que l’on brûlait pour le faire disparaître.

Cette figure était fréquente sur les bronzes antiques.
Elle est importante car pour la première fois
 on montre l’opposition d’un même état :
le soleil donneur de vie ou de mort.

Ces deux essences semblent s’opposer
mais elles ont, en réalité,
la même identité car la dualité vient d’une UNITÉ.

"  Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé,
 comprendre l’harmonie de la vie,
même dans son aspect qui nous semble destructeur "
,
dit l’homme doué du Yi Jing (ou homme de bien).

La lumière est constante mais en descendant tout au long des étapes de la manifestation, son expansion la canalise,
 la coagule petit à petit et lui donne des aspects qui semblent différents;
 le sens " loucher de deux côtés à la fois "
 donne assez bien l’idée de la vue et de ses yeux divergents…
le strabisme progresse jusqu’à la divergence d’esprit, le mental s’interroge.

Ce H38 montre la séparation des principes opposés (yin-yang)
empêchant le mélange (de se réaliser) et
 faisant perdre à chacun d’eux son individualité première.
Chacun gardant son point de vue, il y a même absence de partage pour l’instant.

La difficulté consiste à bien comprendre ce qui différencie le H38 du H39 à commencer par
penser que notre point de vue n’est pas « juste »
tandis que celui de l’autre serait « faux » ;
c‘est la coexistence des deux qui est utile. Il ne s’agit donc pas ni de céder
ni de triompher d’un adversaire.
Il est plutôt question d’une opposition susceptible d’évoluer.

Souvent ce H38 vient en réponse à des situations de négociation lorsque les deux parties sont égales.
En haut le trigramme feu se place au-dessus de la brume. Divergence.
Ainsi l’homme de bien en assemblant (tout de même) en vient à différencier.

La brume qui s’étend sur le paysage excelle à fondre les matières
 et tamiser les couleurs.
Tel un voile qui annule les différences,
 elle répand ce petit d’air d’entente qui enchante et rassemble.

Le feu est plus violent : il dévoile, il accentue les angles,
il distingue les êtres qui , par lui,
prennent conscience de ce qui les sépare.
Et des paroles de s'enflammer, d’attacher.

Deux désirs donc, mais des allures opposées, des menées différentes :
 il y aura bientôt divergence entre le diaphane et le dur.
Il n’est pas question de fusionner entre eau et feu comme avec le H63.

Tout individu cherchant sa place dans le monde s’efforce
 de se rapprocher de ce qui le ressemble.
Comportement mimétique, qui stimule et rassure à la fois.
Enfin je rencontre cet autre moi-même, parfaitement identique !
Mais l’illusion ne dure pas, et le mélange
 se défait bientôt sous les feux cruels de la réalité :

Boris Cyrulnik dans Les Nourritures affectives écrit ceci :

" Si l’autre introduit le même monde que le mien,
notre monde interpersonnel sera d’emblée familier.
Ce comportement mimétique crée d’emblée
un monde interpersonnel heureux,
car il stimule sans angoisser.

Mais cette condition du bonheur implique
 que l’autre soit parfaitement identique
car la moindre variation crée une sensation d’étrangeté angoissante
qui risque de nous faire basculer de l’extase
 à l’horreur en nous poussant à éliminer
celui dont la minuscule différence vient de gâcher notre bonheur."


L’innocence de la brume ne résiste pas longtemps à la clarté du feu.
S’ensuivent des désaccords et les disputes,
qui ne font pas la part entre la remontrance superficielle et le vrai différent.

Quand notre façon de penser diffère de celle d’un autre,
 chacun doit prendre du recul vis-à-vis du sujet de controverse
 pour avoir une vision d’ensemble plus nette.


Lors d’un conflit entre l’intuition et la rationalité,
le plus sage est de se dégager d’abord des frictions trop rapides,
 de s’éloigner des points d’achoppement afin de retrouver un terrain d’entente.
Pas de précipitation dans une résolution à envisager.

 Cette approche intelligente de l’opposition consiste tout d’abord à le définir
 ce terrain neutre et ensuite s’y rencontrer.

C’est peut-être une démarche difficile à entreprendre mais, en persévérant,
l’effort en vaut largement la peine car il peut apporter des bienfaits inattendus.

Et comme les difficultés de communications peuvent toujours être surmontées
quand il y a un désir sincère de parvenir à l’harmonie,
nous devons en premier et le premier, assouplir notre mode de pensée
qui parfois est rigide.

De véritables résonances deviennent alors perceptibles,
 des harmoniques communes redessinent le chemin d’une unité possible.
mieux : établir le domaine partagé conduit bientôt à percevoir la différence.
Mais elle n’est plus un obstacle à l’entente.

Ce qui heurtait prend tout son sens,
ce qui était refus de se laisser altérer apparaît peu à peu
comme une nécessité au vu de chaque identité.
La vision des oppositions, des différences dans le quotidien,
ne peut être poussée trop loin afin qu’elle ne se transforme pas
en incompréhension puisqu’elle porte en elle de l’ harmonie.

 Afin de ne pas "tomber " dans une divergence stérile un guide est tout à fait approprié : l’hexagramme 15.
Celui qui s'adapte en toutes circonstances.

Ce guide  incontournable vise à nous faire découvrir ce qui,
 en nous, est opposable…. même un pouvoir, celui de dire non !
Ce guide se le permet… puisqu’il se tient en toute circonstances.



15, l’humilité, modestie ou se tenir.

Les mots : modération – humilité – simplicité – absence de prétention – respect de soi – sincérité – respectabilité .

Mais aussi :
Respectueux. Qui cède volontiers aux autres. Qui se met au-dessous des autres. Poli, humble, modeste.

Autres symboles:
Parole - gerbes de céréales tenue en main - paroles ordonnées comme les tiges tenues en main - respectueux et vif.

Le Ricci : insuffisance, moment où le manque tend à être comblé.


La modestie est la vertu dominante du sage.
L’art de la parole juste est aussi employé par tout diplomate.
Ne dit-on pas la parole est d'argent mais le silence est d'or.

En ce H15, modeste guide une image double :
à gauche du caractère, la parole et, par extension,
celui qui parle et qu’on écoute.
Un maître.
A droite une main réunit deux tiges de céréales,
 en fait, une botte,
 allusion aux travaux des champs.
Donc, celui qui parle et qu’on écoute n’hésite pas à accomplir
les rudes travaux.

L’humilité ou réserve enseigne à résumer
ses forces et à tenir sa place.
Se tenir ainsi dans et par la communication.
Trouver l’équilibre entre le dedans et le dehors.
Toute progression, " poussée vers le haut ",
sera harmonieuse car emprunte de cette humilité qui fait défaut
aux " juvéniles ".

Entre la réserve et l’affirmation, entre l’excès et le manque,
 le guide apprend qu’en certaines circonstances subtiles,
 il est recommandé de dire :  non
 et cela sans que nous rejetions
la différence exprimée par autrui.
Peut-être faut-il en ces deux hexas avoir la présence d'exprimer
 un non paisiblement manifesté ?

La modestie implique d’être sûr de soi.
A quoi sert d’en « rajouter » lorsqu’on a une idée précise
 de sa valeur ?
Si nous évitons de les souligner, nos talents seront plus facilement acceptés par les autres.


A cette étude des H38 et H15,
il est proposé que tonnerre brume-eau, montagne et terre trouvent à s'accorder.
Ils réclament cet accord disons naturellement.

Voyons les trigrammes et leur symbolisme.
H38 : trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté par le trigramme Feu.
H15: trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Terre.

Il y a deux façons de s’adapter en cette association :
1) la méthode douce du lac qui fait s’estomper celle yang du feu,
2) puis celle de la stabilité de la montagne avec la fécondité de la terre.
En filigrane nous avons une cohésion harmonieuse par les différences.

La montagne se met à « parler », la terre de la magnifier.
Si la montagne représente une stabilité, un promontoire fait de terre,
elle permet à tout un chacun d'observer tout azimut et par-dessus,
 une autre terre qui féconde,
 permet de se tenir dans le Yin.
Inexprimable Yin à suivre.

D’exprimer un yin de manière humble puis d’apprivoiser à une petite échelle.

Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King...
est contenu le temps de penser utile pour inspirer l’harmonie
 aux alentours de soi et d’agir en un déclic lors d'une divergence qui survient.

L’approche judicieuse de la brume en éloignant l'énergie du feu permet de réaliser
 un projet colossal d'une concorde et des chances d’aboutir . Ce H15 expose cette manière d'agir subtilement en harmonie.

On émet l’idée de procéder avec une conviction très forte
pour transformer les êtres et les choses !
Pour construire de nouveaux rapports harmonieux,
souvent cela commence par apporter un bouquet de fleurs inattendu.

L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient…
(celle de dire non)
il aura exprimé un non qui n’est plus dualité,
puisqu’il l’aura exprimé avec un grand sentiment d’humilité et de vibrer à l’écho de cet ordre naturel appelé Harmonie.

Un plongeon en cette immense flux universel
 fait retrouver une parole sereine... dans un éternel chemin de changements.



L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient…
(celle de dire non)
 même avec un enthousiasme certain…
 il aura exprimé un non qui n’est plus dualité,
puisqu’il l’aura exprimé avec un grand sentiment,
paradoxalement celui de réunir les avis de chacun.

Je reproduis le début du H38, par la définition du Ricci :
moment où les forces contraires se complètent mutuellement
dans une action féconde puisque la nature nous apprend à se tenir.

Mon propos fait suite à une relecture d’un plus bel effet de la compréhension du taoïsme.

Anecdote.
En Chine lors de la désignation du 6èm patriarche Tch‘an,
Huineng (638-713 de notre ère) simple assistant cuisinier auteur d’un poème de quatre vers,
poème devenu légendaire par la suite.

L’histoire est qu’il était temps de céder la place du 5èm patriarche dans un monastère Tch’an.
Shenxiu fin lettré du monastère, proche d’accéder au patriarcat se lance et à la porte de la chambre du patriarche vieillissant, dépose le poème suivant qui doit refléter l’entendement zen.

Le corps est l’arbre de l’éveil
Le cœur est comme le support d’un clair miroir
Sans cesse il faut l’épousseter avec vigilance
Afin de ne pas attirer les poussières du monde.

Et tous les moines de réciter par cœur ce quatrain de celui qu’ils estimaient devenir leur futur patriarche.
Le lendemain certains disent deux jours après, Huineng qui ne savait pas écrire, affecté aux cuisines de se faire aider fut l’auteur d’un second quatrain remis au patriarche.

Au fondement de l’éveil il n’y a pas d’arbre.
Un clair miroir, lui non plus n’a pas de support.
Fondamentalement il n’y a aucun être,
Où donc attirer les poussières du monde ?

Le patriarche avait compris que Shenxiu n’avait pas franchi la porte de l’Illumination et ne connaissait pas sa nature propre. Les moines eux ne le comprirent pas.

Le patriarche clandestinement remit le bol et la robe symboles de son autorité à Huineng.
Cela provoqua une bronca et Huineng dut s’enfuir.
Le monastère se divisa en deux.
L’école du Nord qui défendit suivant la logique de son quatrain, l’éveil graduel.
Et l’école du Sud qui défendit l’éveil subit.

En conclusion le Zen est comme un miroir.
Le miroir n’est jamais souillé par le reflet.

Huineng étant celui qui par son humilité extrême (et illumination)
a su faire comprendre au patriarche qu’il était nécessaire de se TENIR !
Huineng revint au monastère et entouré par des moines (dont Shenxiu) s’ouvrait une nouvelle ère du taoïsme zen. Ce n’est qu’après sa mort qu’il devint le 6èm patriarche Tch’an puisqu’il refusa d’en endosser le titre de son vivant.


H38 et H15 belle inspiration.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
8  Au jardin des pensées et philosophies / Vos inspirations personnelles ou autres et poèmes / Re : François Cheng le: 07 Avril 2021 à 20:26:16
Hou la la !

Que de belles images ajoutées d'un poème savoureux ......
encore encore !

Et d'accompagner ces mots et images d'une pensée subtile à partager.

Merci Izazen !

Guy H
9  Au jardin des pensées et philosophies / ☯ Méditations du TAO ☯ / Re : ☯ Méditations du TAO ☯ rassemblées par Jean-Paul Bourre le: 02 Mai 2020 à 18:03:40
Depuis le 30 mars, nous sommes le 2 mai 2020

Je découvre cette rubrique et vais donc la suivre doré navant !

Des événements actuels de cette pandémie, un sujet si exceptionnel fait l'objet d'une recherche parmi les chapitres du Dao de Jing.

Je l'intitule :



FAUSSE ROUTE

«Les hommes sont égarés et cela dure depuis longtemps»
 trouve-t-on dans le Dao de jing (chap. 58, trad. Daniel Nazir).

Quelle est donc cette erreur commune à tous les hommes ?
Le Dao de Jing donne quelques éléments de réponse.

- «Quand le grand Tao fut délaissé… les Etats souffrirent de la corruption, du désordre»
(chap. 18, idem);

- «Lorsque le Tao fut délaissé il y eut... désordre»
 (chap. 38, idem);

- «Il n’est pas de plus grande erreur que de vouloir satisfaire ses désirs» (chap. 46, idem);

- «Le moi est ce par quoi on a des tribulations» (chap. 13, idem).;.

- «Connaître la loi éternelle (tout retourne toujours au Dao*),
 c’est être éclairé; l’ignorer est un aveuglement qui rend malheureux»

(chap. 16, idem).

D’où il ressort que l’erreur constante de l’homme est de se prendre pour une entité (assimilation à l’ego désirant) séparée du Tout - le Dao - par méconnaissance de soi.
«Celui qui se connaît lui-même est réellement éclairé» (chap. 33, idem).

Mieux vaut donc, pour l’être humain, suivre le conseil du chapitre 41 du Dao de Jing:
«Le lettré supérieur écoute la Voie et la met en pratique»
 (trad. James TAPP/Christine Destruhaut).

Quelle est la pratique du sage taoïste ?

Pour lui, il s’agit de «n’agir que par le non-agir» (chap. 63, trad. Rémi Mathieu).

 «L’homme prend modèle sur la terre...» (chap. 25, idem).

 Il est «telle une femelle» (chap. 10, idem).

Il «se place en arrière» (chap. 7, idem),

«éclairant mais non point éblouissant» (chap.58, idem).

 Il «désire être sans désir» (chap. 64, idem)
 car «celui qui agit selon la voie diminue chaque jour» (chap. 48, idem).

Pour «retrouver» le Dao, la Voie,
 on pourrait résumer la pratique du daoïsme ainsi :
Derrière, Dessous, Dedans.

A chacun d’y voir ce que contient le Livre et de ne pas faire fausse route
 en ces temps de pandémie !

Guy H



10  Au jardin des échanges / Psychologie / Re : Quand ça va trop vite... le: 28 Mars 2020 à 11:33:32
" nous avons profondément besoin de vivre à notre rythme "

11  La vie du site / Aux présentations / Re : Anniversaires le: 21 Mars 2020 à 12:40:05
J'adore les pandas

Guy H
12  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue Licorne le: 21 Mars 2020 à 12:39:01
COUCOU   Licorne…

heureux de ta présence en ces lieux
  tellement il y a à découvrir !



Guy H
13  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue Pepi le: 22 Octobre 2017 à 14:50:30
Bien venue  Pepi


J'ajoute Pepi tôt c'est mieux que tard.... Lèvres scellées


14  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue izz871 le: 19 Octobre 2015 à 20:19:29
 Souriant

BIENVENUE à toi izz871........

Ô grand Bern art de poster........!

Plin de belles chauses ici..........et notamment lortau  graf
permet de sans tendre ! Tu voua ce ke je resang !

Amitiés 

15  Au jardin des échanges / Au café du jardin / Re : à tous :-) le: 25 Décembre 2014 à 10:25:33
Merci Izazen

Les fêtes, les fêtes... chaque jour est une fête !
OUI c'est possible.

Bonnes fêtes !

Guy H
16  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue TaoSeul le: 02 Décembre 2014 à 11:28:09
Petite info...
3 000 ans avant notre ère sous Babylone, les chiffres étant connus,
l'idée du zéro était née,
mais pas sous une forme......elle était née sans plus.
Alors pour se satisfaire du zéro non créé,
exemple l'écriture de 103... on créa
le BLANC !

Un espace entre le 1 et 3.

De là à y voir que le zéro prenait forme venant du  vide !

Etonnant non ?

Guy H
17  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue TaoSeul le: 01 Décembre 2014 à 11:19:06
Bonjour TaoSeul, soulate, louates, touales, etc.....

" le rien en fait l'utilité "  chapitre 11....

" Mais qui tiens la souris du grand Ordinateur Universel ?
Celui qui ouvre toutes les windows ?"

Belle journée à toi  Guy H
18  Au jardin des pensées et philosophies / Textes à méditer / Re : L'Amour selon Osho le: 21 Juillet 2014 à 09:42:13
 
Puiser en soi ces phrases concrètes,
 puiser en soi la nature des mots,
 ensuite que d'harmonie échangée !

Du bonheur pour la journée !

 Guy H
19  Au jardin des échanges / Psychologie / Re : Les 15 choses que vous devez abandonner pour être heureux le: 13 Mars 2014 à 11:16:57
Le flux universel est amour.
Ah le mot est parfois si beau que peu l'emprunte
ou à qui "mieux mieux "!

Ataraxie ? Stoïcisme ? Ni l'un ni l'autre.
S'attacher aux mots pourquoi pas mais
 parfois s'en libérer est gage d'en comprendre d'autres !
Les plus simples qui remontent jusqu'au subconscient.

Bonne réflexion à toi Moguilev, paix en retour !

Guy H
20  La vie du site / Aux présentations / Re : Anniversaires le: 04 Mars 2014 à 11:07:13
Merci à toi Mogui !  Vais de ce pas boire une Leffe  Moguilev !

belle journée à toi !

Guy H
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