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06 Décembre 2025 à 02:41:33

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1  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes du jour / Éreintement, dépression, accablement et renaissance subtile. le: Hier à 17:25:51

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

47, l’accablement, épuisement, oppression, éreintement, épreuve et 24, le retour, renaissance.


https://astropalais.forumactif.com/t1374-47-l-affliction

47, accablement, épuisement, oppression, éreintement, épreuve, être à bout de ressources.

Première citation de Christiane Singer comme un ultime et sublime au revoir, apporte la réalité d’un accablement vécu.
H47, est un épuisement ou être est en une extrême détresse. ET.../… de retrouver l’Amour.

  "Et y a-t-il pire que d’avoir traversé la vie sans houle et sans naufrage, d’être resté à la surface des choses, d’avoir dansé dans toute une vie
au bal des ombres ? "

KUN.
Le trigramme Eau est surmonté du trigramme Brume (ou lac).
La brume qui s’élève a tôt fait de s’évaporer et l’humidité de s’épuiser.
C'est un excès de la satisfaction et du péril,
réunis ils décrivent du bonheur mais mis en péril.

Les mots : restriction – épuisement – dépression – diminution des ressources – sentiment d’isolement – punition – confinement.

Mais aussi :
Entourer, encercler. Pauvre, à bout de ressources. Pauvreté, détresse. Difficile. Se tracasser. Souci, anxiété. Fatigue, épuisement. Avoir sommeil.

Autres symboles :
Un arbre aux racines visibles se trouve limité dans son expansion – être encerclé – un arbre en prison – fatigue – incompréhension – toucher le fond – deux arbres en prison se trouvent par hasard nez à nez.

Le Ricci définit le H47 comme suit :
oppression, moment où face à l’adversité,
la persévérance dans l’effort permet de conduire au succès.

Et le guide H42 de faire entendre son action qui est souvent liée à des temps de turbulences et d’opportunités. Un souffle nouveau de secouer tout accablement
et secouant les habitudes, un remue-ménage d’être vécu pour s’en sortir des épuisements, des oppressions, des dépressions.
D’où un guide de produire une expansion appropriée comme objectif, ceci par une subtile méditation en pareille situation face à de l’adversité.

Le ciel antérieure du H47 est le H8 L’union, une alliance incertaine ou imprévue de provoquer non pas un malaise, un épuisement mais appelle à se ressourcer en son for intérieur, faire naître une harmonie avant de s’engager.

Et comme par un second oracle suggéré par le H8,
on prend le chemin qui convient et ne plus être accablé ou en dépression.
Avoir trouvé un chemin qui n’est plus un éternel labyrinthe, grâce à l’usage de sa confiance intérieure et l’amour, comme décrit en l’épilogue de la vie de  Christiane Singer.


L’image du H47 c’est un arbre, image de la force, de la puissance, de la grandeur, de la croissance est emprisonné dans un enclos, c’est la détresse.
Une sentence est tout de même adressée en termes d’espoir…
dans les difficultés, l’homme fort reste serein. Il puise en son for intérieur, la sève de son âme.
Claude Pipitone en son " Yi king du thérapeute " pour évoquer cet hexagramme apporte une vision tout autre :
"L’arbre est sécurisé. Le jardin est un verger rassurant dans lequel les besoins sont comblés.
 Les angoisses s’envolent, disparaissent."


Si l’arbre est enfermé, il suffit d’en trouver une seule ouverture où des éléments vitaux de pénétrer en cet arbre, racine, sève, tronc, branches et feuilles de goûter en l'eau,
 un renouveau dont le guide H32 est porteur d'espoir.

Ce H47 juste avant le H48 en fait, est un temps pour intérioriser et appréhender ce puisement patient car ce H47 en est tout proche de la source qui étanche, par le puits..
Si l’ ACCABLEMENT est un face-à-face c’est un appel à aller à une source toujours intacte : l ’AMOUR comme aller chercher cette source intérieure.

Sylvie Verbois dans son « Classique de la simplicité »
parle de " campement dans les bois, c’est aussi s’aguerrir,
s’affermir, ne pas être agité ni désœuvré.
Un homme dort sous un arbre : repos forcé.

Ne plus bouger : avancer mènerai à l’infortune.
Supporter l’entrave c’est convenir de ne pas se débattre,
 on se blesserait inutilement.
Il convient aussi de ne pas être indécis
 mais ferme en s’appuyant sur sa force intérieure.

Résoudre le problème en agissant et non en bavardant :
 rompre afin d’éviter de plus grands blocages …
c’est aussi ne pas se laisser briser mais demeurer silencieux.
On dit que le lac étouffe l’eau courante c’est l’épreuve pour le changement,
ce qui ne parvient pas à s’exprimer.

Mais piégé dans les hautes herbes,
c’est aussi  restaurer ses forces puis songer
 à faire une sortie en force."


Autre coup de projecteur de ce H47 : l’éreintement,
le ferme est encerclé, danger et joie… prospérité car faste
 pour le Grand Homme, hors d’atteinte.
Le Sage d’énoncer des paroles mais elles demeurent incomprises.

Voir la carte du Tarot " le Mat ",
tel un individu qui a atteint une autre dimension de la vie,
un bonheur impossible à traduire en paroles,
 c'est ainsi qu'il ne parle pas.
 Il est accompli et son visage n'est pas son visage mais un masque
puisque son visage tellement lumineux ne peut être vu par le commun des mortels.

Une citation de Nietzsche dans « le Crépuscule des idoles » est appropriée à la suite de cet arcane majeur du Tarot qui correspond bien au H47, vaincre tout accablement ne plus être lié à une quelconque dépression.

Pierre Faure en sa « brique bleu » de poser de premiers éléments à ce H47 :
" L’accablement est un temps de désarroi, un temps de confrontation à la réalité dure et nue :
souci, détresse, épuisement enfermement, isolement, à quoi s’ajoutent d’éventuelles luttes de pouvoir.
Que de nombreuses réalisations se heurtent à tant d’incompréhension et de rejet, cela conduit nécessairement à se poser certaines questions :

cette affliction est-elle la conséquence d’ambitions que l’on peine à assumer ?
Le reflet d’illusions puériles quant aux réactions attendues du monde extérieur ?
Le prix à payer d’exigences démesurées ? "

 
Ainsi d'écrire si bien Dominique Bonpaix en son ouvrage :
" Le Yi Jing pour les nuls".
"il est question ici de prendre le risque de se remettre totalement en question et de vérifier de bien-fondé de sa façon de voir les choses en allant puiser à la source même de son être.

Terrible travail intérieur pour celui, celle en cette situation d’accablement.
C'est ainsi qu'il est possible de trouver le sens véritable de ses aspirations et de donner corps à sa parole et ou ses écrits.../..."[/i]


De Pierre Faure de répliquer :
"…/…la parole ou compénétration qui signifie communiquer au double sens du terme, d’abord circuler aisément, passer librement,
 ensuite pénétrer par l’intelligence, comprendre à fond.
C’est un enseignement de plus que de passer par une épreuve d’accablement, d'oppression,
la difficile prise de conscience d’un manque de vérité
oblige à faire retour sur soi
pour vérifier ses certitudes, et renforcer sa foi.

Seul celui qui vit le lien entre ce qu’il ressent et ce qu’il exprime,
 peut maîtriser ce qui " accable ".
Et aisément de rester patient.


Une autre image est l’occasion de toucher la pensée du H47 de Dominique Bonpaix.
" Un arbre, dont les racines sont bien visibles, est entouré par un mur étanche.
L’arbre, dans la symbolique chinoise, est lié au printemps, à l’extériorisation du flux vital.
Or, cette propension est ici bloquée. C’est la non-communication avec l’extérieur.
Les racines sont alors importantes. "


Autre aspect de ce H47.
Pour les religions révélées comme pour les grandes traditions de sagesse,
les difficultés devaient être accueillies comme des « cadeaux du Ciel »,
 car elles nous permettent de nous révéler à nous-mêmes
en nous obligeant à puiser à la source même de notre être, notre âme.


C’est assez fort discutable, ce H47 fait appel à se rapprocher d’une source,
 présente en chacun de soi, mais pourtant cachée au plus grand nombre.

A toute situation d’épuisement difficile à vivre,
 il importe d’être fort afin de pouvoir gérer ces moments parfois plus que pénibles.   Pierre Faure d’avoir définit les
différents sens du H47 :

Un moment où on se sent seul, abattu, démuni, à bout.
Des difficultés de communication, pouvant aller jusqu'à l'incompréhension totale.
Un contexte de désaccord compliqué, difficile à traverser, dur quand il est accompagné de luttes de pouvoir.
Une épreuve pour les convictions personnelles.
Une situation où personne ne fait de cadeau.
Une exigence démesurée, sans concessions.
Un enfermement dans ses vérités propres, que l'on peine à exprimer et à définir.


Claude Pipitone en son "Yi king du thérapeute" pour évoquer cet hexagramme par une vision tout autre :

" Les deux glandes hormonales du stress, thyroïde et surrénales, participent à ce H47.
Cela procure un intense besoin de sécurité, de protection avec le risque que l’excès de sécurité devienne un enfermement et procure un accablement.
L’idéal serait de créer un beau jardin aéré, une sécurité qui laisse aussi passer l’eau, l’air, qui soit liberté tout autant qu’assurance.
Alors la passion peut nourrir l’élan vital surrénalien et sublimer les doutes. "


La capacité à faire face aux pires dangers est
 le propre de " l’honnête homme " tel que l’entendait Confucius.

" Bien sûr que l’honnête homme peut tomber dans la détresse.
Dans la détresse, seul l’homme vulgaire se laisse démonter. "


Cette façon de voir les choses paraît bien discutable à
celui qui se trouve au cœur de la tourmente et
a d’autres soucis que de savoir s’il est un honnête homme
ou un homme vulgaire.

Des turbulences annonciatrices de bouleversements plus profonds.
Comme si un nouvel ordre cherchait à s’imprimer d’en haut,
la terre est bousculée, amenée à participer
 désormais à de nouveaux engendrements
ou entendements nouveaux.

Si l’heure est à œuvrer en puisant en soi cela invite à un examen
pour réviser certains fonctionnements
et reconsidérer ce qui a été cru comme acquis,
parfois des réponses-solutions concernant l'écologie deviennent manifestes.

Mais tous ceux qui ont su traverser de terribles épreuves
sans se laisser détruire, pourront vous le confirmer :
on ne sort pas indemne des grandes crises de la vie,
d'une grave maladie, une grosse dépression
 ou d'une guerre
– elles laissent toujours des cicatrices
mais considérablement enrichissantes pour l'avenir afin d’être
mieux armé pour le reste de l’existence.

Comme la plupart du temps la souffrance provient d’expériences imprévues
 pour lesquelles nous ne sommes pas armés…
 si l’on est préparé on peut les prévenir.

Carol K.Anthony et Hanna Moog d’apporter en leur ouvrage" Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos." ceci :
 " Oppresser/épuiser/accabler désigne en premier lieu les situations qui épuisent continuellement la réserve de chi
ou force vitale -énergie puisée dans le vrai soi et prodiguée à la naissance."


Face à une oppression fugace ou durable un guide de pousser
à s’accorder à plusieurs et ne plus se réfugier en la mélancolie, en un désespoir, un état dépressif.
Et d’autres de s’en affranchir comme le cas de Christiane Singer
qui dira OUI et comment : par l’amour que tous ont en soi.

Jean-Pierre DE LEECK d’ajouter une mention laconique à sa définition sur l’épuisement, l’accablement :

"  Il faut être prêt à jouer sa vie pour forcer la communication."

"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ! "

Face à une oppression-dépression fugace ou durable, un guide est approprié pour superviser cette situation de difficultés.

H24, LE RETOUR, on peut oser écrire la renaissance.
guide expert en l’advenir, c’est le H24.
Il suffit d’adopter un regard nouveau et d’écouter la nature
par son Tonnerre sur Terre.



https://astropalais.forumactif.com/t1351-24-l-amelioration

24, le retour ou retour à l’ordre.

Le trigramme foudre ou tonnerre est surmonté du trigramme terre.
Parvenue à son extrême limite, chaque situation connaît un retour
à son opposé.   

Le besoin d’enclencher un nouveau cycle se prépare comme une recette,
pas celle d’hier, non une nouvelle qui ne sera pas du " réchauffé ".
Et cette nouvelle manière d’échanger révèle notre Être,
celui qui bat à un rythme harmonieux,
 j’ai nommé : le CŒUR !

Les mots : retour – début d’un nouveau cycle – rythme approprié – régénération – caractère inévitable – améliorations constantes.

Mais aussi :
Revenir, retourner, rétablir, restaurer, de nouveau, exempter.
Autres symboles :
Mouvement de renouveau, revenir, retourner – la main qui dit : reviens !

Le Ricci : renouveau, moment où ce qui est fort reprend sa marche ascendante.


Que nous dit le Ciel antérieur du H24 :
le H37 le clan, la famille est un ensemble de forces qui s’organisent autour d’un même point de référence. Le printemps.

LE RETOUR, c’est le renouveau, l’éclosion, la naissance.
Le retour de la lumière.
Après la longue gestation hivernale, la vie reprend,
un souffle jeune s’installe, un cycle neuf s’amorce.

A l’inverse du H23, où il y avait un seul trait yang
qui était sur le point d’être "éjecté ",
là en ce H24,le retour, le trait yang a fait sa " réapparition "
par le bas et cette fois si son rôle sera de pousser les 5 traits yin.

L’image du H24.
A droite on voit le toit et les ouvertures de la maison,
 porte et fenêtre.
(C’est du vide qui permet l’usage Chapitre 11 Dao de Jing)   
(A noter que plusieurs versions voient en l'image plus qu'une maison
 mais une cité.)
Ensuite en bas un homme sur le chemin, est évoqué le mouvement.

FOU ou FU est la maison où l’on revient,
 le retour de l’enfant prodigue,
l’ " amendement ".

Les textes disent :
"  Les éléments favorables qui semblaient jusqu’alors faire défaut,
 réapparaissent lentement et sont annonciateurs
de la venue prochaine d’éléments complémentaires et concordants."


Qu’y-a-t-il au cœur du H24 ?
Le H2 en nucléaire 2, c’est le réceptif
 qui dit-on est
l’ouverture nécessaire
qui rend possible le retour des éléments bénéfiques….
ça  " tombe" bien.

Le Tonnerre se trouve au cœur de la Terre, en fait, il l'ouvre un peu plus,
ce yin parfait.
Au creux de l’hiver, le monde est enveloppé de nuit,
" moment de communion où tout
 est fondu dans la confidence et le rêve.".


La lumière s’est retirée, les êtres ont fait retour à l’indistinct,
c’est le solstice mais cet apogée est aussi un tournant,
déjà une pâle lueur revient,
et l’on entend le tonnerre tressaillir dans le ventre de la terre.

Le tonnerre est mouvement, impulsion, impatience.
Lorsqu’il retentit aux tout premiers jours de l’année,
il annonce le printemps.
Ce n’est encore qu’une promesse,
car ce qui s’est enfoui dans la terre a besoin de temps pour s’affermir
et de sortir un premier germe.

 Écouter toutes les palpitations reconnaissables dans la nature,
 de ce qui s’entend comme de ce qui ne s’entend pas !

Sur terre la nature,
 fit-elle du bruit le matin… ?
Les premières fleurs font-elles un bruit à l'éclosion ?
C’est toutefois une évolution toute naturelle qu’effectue cette fleur !

De cette étude, il y a une idée forte d’une maîtrise des éléments
pour exprimer un grand potentiel face à une situation d’accablement, d’épuisement de dépression extrême, il est temps d’enclencher une renaissance.

Le symbolisme des trigrammes est très explicite :
H47 : le trigramme Eau en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H24 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Terre.

Du H47 se changeant en H24, il y a deux traits qui ne changent pas et peuvent apporter un éclairage au fondement de cet ACCABLEMENT .Deux hexagrammes dérivés fondamentaux pour être au cœur de cet accablement ou dépression.
Le 3èm et le 6èm trait donnent les dérivés suivants.

 H58 : L’ ÉCHANGE est à l’origine, base même d’un désordre annoncé, aboutissant à devenir « accablé ».
Il est donc décrit d’avoir une disposition légère innocente, innovante parfois naïve. Écrit autrement par Schlumberger :
" Au point le plus ba, lorsqu’on n’attend plus rien, une forme de sérénité très particulière devient possible." Ce dérivé pose la question de la conciliation entre recherche d’assentiment et affirmation d’une parole forte.
L’accablement provient d’échanges confus et également en l’absence d’échanges.

H6 : LA CONTROVERSE, subtilement est l’apanage des psy car cette controverse est un temps de débat et de dialogue (sur un canapé ou pas), où l’on doit savoir en finir avec les discussions stériles et le besoin de reconnaissance, pour au final s’ancrer sur une position équitable.

H47 : La brume s’expose à vouloir surpasser l'eau, non pas la déborder mais l'étouffer.
Que d’eau en ces trigrammes même sous sa forme habituelle ainsi qu’une vapeur d’eau.
De quoi s’inquiéter, s’enfermer comme emprisonné par de sombres ressentis ou sentiments accablants, émotions insondables et mêmes négatives.

L’eau peut devenir un tourbillon qui emporte, une inquiétante adversité pouvant tout emporter et de se diffuser comme le fait une brume encerclant toute étendue. Ou bien comme une dépression d’envahir tout être humain.

H24 : Le Tonnerre de se manifester sous la Terre.
Un tonnerre débutant (déroutant) avec une aspiration à devenir pourquoi pas assourdissant et lentement d'atteindre le haut de l'hexagramme, c’est-à-dire sortir de terre,
Telle une plaque tectonique de vouloir en chevaucher une autre.

Une secousse tellurique c’est le retour d’une dynamique naturelle.
Un fracas ou tonnerre peut ébranler, il sort de terre comme pour annoncer le printemps.
Un cycle nouveau s’avance et la fécondation de la terre va procéder à l’expansion.

La force en tout dynamisme est d’appréhender ce qui survient.
En ce H24, depuis ce Tonnerre sous la Terre,
est démontré la valeur du Yin, la réceptivité
puis celle du Yang créatif et d'aller loin.

Cette étude permet de prendre le pouls du monde
 afin d’en connaître les périodes favorables ou défavorables
 pour agir ou ne pas agir.

Si l’orage dérange et bouscule, il assainit l’atmosphère.
Et lorsque le tumulte survient, l’Être de valeur imite ce modèle,
ce qui devient pesant, il s’en défait, ce qui a été négligé,
il lui donne sa vraie place,

aucunement décontenancé par toutes les turbulences d’un accablement, ereintement.

L’Être de valeur se maintenant au centre fait sienne la sentence de Guy Corneau:
" Quand on est trop proche, c’est de la fusion, quand on est trop séparé, c’est de l’éloignement. L’intimité a besoin de ce mouvement entre fusion et séparation."

En cette étude sont induites des contraintes, des difficultés pas insurmontables et
comme l’approche d’un seuil critique est à venir,
il est important de se doter d’une confiance extrême  et de combattre sereinement tout accablement. Une renaissance de se faire sentir.

C’est une créativité qui va transformer un état dépressif ou de délabrement (physique ou psychique) et comme l’écrit Catherine Singer, où il est question de développer de l’ AMOUR !

Le H8 en ciel antérieur promet une solution pour sortir du H47, une UNION.
Mais la plus belle et magique conclusion est celle-ci :
presque une conclusion à cette étude qui nous vient de
Christiane Singer et son ultime message de circonstance, in extenso mais subtilement long comme témoignage.

A l’approche d’une fin, de son épuisement suite à une maladie elle écrit:
" C'est du fond de mon lit que je vous parle - et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c'est à chacun de vous - à chacun de vous, que je parle au creux de l’oreille.
Quelle émotion !

Alors ce dont je veux vous parler c’est tout simplement de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure. 
 comme franchir une Grand Fleuve
Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée et d’aboutir à une souffrance.
[Aparté]Avec surtout le mystère de la souffrance.

 J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang-froid.
 Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule.

Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour.
 Il n’y a plus que l’Amour et tous les barrages craquent.

L’amour n’est pas un sentiment, c'est la substance même de la création.
 Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau !
Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin !
Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère.
C’est cela le plus grand vertige.

Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle :
 de l’autre côté du pire t’attend l’Amour.
Il n’y a en vérité rien à craindre.
Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte .
L’amour n’est pas un sentiment, c’est la substance même de la création.../..."


Est-cela de vivre un guide (par son tonnerre et sa terre) qui par son usage répétitif apportera cet amour
et de l’exposer à une grande confiance ?

Toute sagesse en soi permet quoique étant enfermé,
d’être au diapason de toute expansion qui surgit
 et si cela se fait au plus mauvais moment
 quoique cela coûte de demeurer en harmonie.

Comme conclusion à cette étude:
De Pierre Faure en son dernier ouvrage « le Classique des mutations. »
"  C’est la détermination qui anime le cœur
quand on est confronté aux difficultés d’une longue traversée,
c’est l’appropriation de ses talents promis
 à faire vivre la confiance , juste, centrale.
 On se débarrasse des éléments obsolètes de son existence
puis de se mettre en accord avec son mandat
persévérer dans une même direction,
c’est l’aptitude à trouver un second souffle."
 Lèvres scellées


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels.
Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
2  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes du jour / Suivre l’accomplissement qui est au bout du chemin. le: 04 Décembre 2025 à 17:38:40




De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

17 suivre ou aller dans le sens du courant
et 64, hexagramme zéro ou avant la traversée,
sur la voie de l’accomplissement.


Dans l’ordre de succession il est dit des 16, 17 et 18 que :
" L’enthousiasme (H16), la satisfaction ont le pouvoir de suivre (H17)
et à force d’enthousiasme (H16) on élimine le corrompu ou
 les erreurs d'être corrigées. (H18) ".



https://astropalais.forumactif.com/t1344-17-l-entourage

17. Suivre ou suite.  En chinois SUI, c’est les trois permières lettre de suivre.

Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste. Lèvres scellées

Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Suivre, s’adapter, conduit à la liberté.
Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.

Les mots : loyauté – adaptabilité – coopération – confiance – fiabilité – sensibilité aux autres – service – obtention de conseils.

Mais aussi :
Suivre, se conformer à.
Suivant, selon, d’après, conformément à.
 Au gré de. Au fur et à mesure…etc.

Autres symboles :
Découper de la viande de façon rituelle – se laisser glisser,
 se faufiler dans les interstices – accompagner un mouvement – sans motif, sans cause, sans précédent.

Le Ricci : conformité au déroulement, moment où l’on s’insère dans le développement universel.

Le ciel antérieur du H17 est le H63 après la traversée.
 SUIVRE est le dispositif idéal où tout est en ordre et à sa place alors on suit non pas tel un mouton mais
 d’aller dans le sens du courant puisque tout est OK.


Impétueuse la volonté – poussée par le désir de la découverte – bataille, tâtonne, travaille les ingrédients d’une maturité futur.
Arrive un temps où l’effort n’est plus de mise, où c’est en lâchant prise que l’on trouve confiance et évolue un peu plus souplement. Lèvres scellées

SUI, le ferme descend en dessous du souple, le mouvement est dans la Joie, Suite.
Grande prospérité, la persévérance permet de demeurer hors d’atteinte et ce qui est sous le Ciel correspond au moment opportun.
Grands sont la signification et le moment de Suite.

Alice Miller de nous apporter une belle pensée liée à ce H17 :
" C'est dans l'accès direct et naturel à ses propres sentiments
et à ses propres désirs que l'homme trouve le soutien dont il a besoin
et surtout la source du respect qu'il éprouve pour lui-même."


Suite : un " Tonnerre " le trigramme Tchen du bas
sort de la Brume le trigramme Touei du haut.
Ainsi le Sage, à la tombée de la nuit, se repose dans la sérénité.

SUI est un mouvement souple, comme si le mouvement conduisait à une allure simple,
 plus ouverte,
 plus diffuse,
comme si l’impulsivité (du tonnerre) le cédait à cette légèreté (de la brume) qui permet aux forces de s’assembler, se rassembler.

SUI est un souffle dynamique, jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer.
 Cette vitalité doit être accompagnée avec constance et ardeur, tant elle peut devenir fructueuse pour qui est prêt à se laisser conforter par les énergies qui l’entourent puis
 investir totalement par celles qui l’habitent.

Le guide H37, assure à quiconque est dans le SUIVRE, de l’accompagner
comme un flux porteur. Un potentiel d’être déployé à plusieurs et progressivement de satisfaire une communauté de personnes qui se mettent à SUIVRE.

Ce guide d’être le soutien idéal pour permettre à une vraie synergie de se mettre en place " au bon moment, au bon endroit."
On se retrouve porté par une sensation fluide, naturelle, entière, qu’il suffit d’accompagner et de s’ancrer em un clan, une famille, une association.

“SUIVRE” notre vérité intérieure dans tout ce que nous entreprenons, c’est le sens cosmique donné par le Sage à cet hexagramme Nous dit Carol.K Anthony et Hanna Moog et encore ceci:”La vérité intérieure est notre mémoire du sentiment d’Harmonie cosmique.”

Le texte ancien du Yi King recommande de savoir comment suivre,
 si l’on veut diriger.
L’homme de bien ne craint pas l’obscurité (voiler l’ombre) car il connaît la valeur de l’abandon, de la retraite :
qu’après les difficultés des premières expériences survient une phase
où la conscience claire s’estompe et renonce à ses prérogatives.

Le vouloir laisse alors place à une activité plus fluide, plus relâchée,
et ainsi plus entière.
Le savoir de l’homme de bien l’amène à utiliser son non-agir.
Et d'aller comme cette autre définition du H17 par Nathalie Chassériau :
"... dans le sens du courant !

L’hexagramme évoque une situation de mouvement qui ne rencontre
 aucun obstacle sérieux.
 On ressemble à un nageur expérimenté qui peut tranquillement se permettre de faire la planche, ne courant aucun risque de faire du surplace, le courant se charge de vous faire arriver à bon port."


Alors qu’une impulsion a été donnée, suivre c’est savoir abandonner le volontarisme et laisser le mouvement se poursuivre de façon naturelle
(on peut dire) et laisser s'installer, passer l’émotion .

Faire la différence entre être emporté émotionnellement par ses propres besoins
ou d’être à l’écoute de la voix intérieure qui guide sincèrement
 exigeant une parfaite honnêteté et une introspection impartiale, un respect.

D’ordinaire une bonne dose d’éducation donne du courage dans la manière
de SUIVRE.
Et c’est ce qui se produit lorsqu’un apprentissage a été mené à bien :
 les éléments nécessaires ayant été intégrés,
 l’activité est en mesure de s’exercer par elle-même,
 sans que nous ayons davantage à intervenir.
On fait et d’exceller ensuite !

Nous ne cherchons plus à contrôler,
 une confiance s'installe.
Paco Alpi et Alain Constantin en leur « Mémoire de la Mue » ajoutent :
" Après, l’orage, tumultueux,
vient la pluie, tranquillement.
Le flot s’apaise, et vient le soir.
Il est temps de songer
à trouver le repos, le plaisir et le calme.
Les choses s’enchaînent, se suivent,
et se font pas à pas.
Dans l’espace et dans le temps,
toute chose trouve sa mesure. "


Jean-François Billeter apporte une autre approche de SUIVRE. :
"L’oubli est lié à la maîtrise,
il se produit lorsque les forces profondes prennent le relais :
la conscience peut oublier de diriger les opérations
comme elle le faisait jusque-là et s’oublier elle-même."


J’aime bien ce SUIVRE il en vient même à nous donner une méthode
pour déployer nos connaissances acquises ...
puis après de nous permettre d'enseigner !

Au troisième trait une précision utile à joindre à cette étude du H17
- s’attacher à l’homme d’expérience
- d'aspirer à renoncer à ce qui est inférieur, le texte de ce trait:
"Il suit l’homme d’expérience, c’est perdre le petit enfant.
En SUIVANT , on sollicite et on obtient.
La constance de ce qui se tient à son assise est avantageuse."


Suivre est aussi en rapprochement avec l’image du tout premier vol des oiseaux.
Comment apprennent-ils à voler ? En suivant un autre oiseau ?
En s’élançant dans le ciel en totale innocence ou innocence confiante ?
Voler dans le Ciel en suivant les courants du vent est comme une libération.

C’est comme savoir faire du vélo, cela ne s’oublie pas.

Le tonnerre et brume ont-ils toutes les qualités requises pour
 persévérer dans le SUIVRE ?
Le tonnerre devient Feu, la Brume d’être remplacée par le Ciel.
UN accord de découler après l’action de SUIVRE.

Suivre devient une avancée éclairée qui déclenche un accord parfait
 pour s’investir en une organisation, un projet en commun.


Pour accomplir LE SUIVRE quoi de plus normal
que de concrétiser un projet comme se préparer à parcourir une voie nouvelle avec plusieurs précieux conseils
portés par le H64.

Pouvoir y répondre :
c’est l’épreuve d’un départ laborieux,
 dernier hexagramme du Livre
 et de le définir comme le H Zéro.
L’hexagramme qui fait tourner la roue de la vie…
départ pour un accomplissement NOUVEAU.


De Carl Gustav Jung de nous donner une belle pensée du H zéro.
Ex perfecto nihil fit :
 de l’achevé rien ne sourd, disent les maîtres anciens,
tandis qu’à l’opposé, l’imparfait porte en lui
les germes de l’amélioration future. "



https://astropalais.forumactif.com/t1391-64-mutation-avant-la-realisation

64, avant l’accomplissement.
en fait il correspond plus à l'hexagramme zéro.

Le trigramme Eau est surmonté du trigramme Feu.
Le feu sur l’eau décrit l’Ordre non établi,
qui attend un nouveau cycle pour se réaliser.
Cet hexagramme final en fait conduit à la porte
"de ce qui n’est pas encore. "

Les mots : incertitude – doute et hésitation – perte de confiance – conditions instables – extrême vigilance – discorde –

Mais aussi : Ne pas encore. Ne…pas, ne pas exister encore.
Réussir, mener à bonne fin. Compléter. Traverser.

Autres symboles :
Les branches sont en bourgeons – un fleuve à traverser d’une façon ou d’une autre – on ne sait pas comment seront les épis – indétermination – la traversée du gué n’est pas encore accomplie – la limite du masculin.

Le Ricci : Marche vers l’accomplissement, moment où les forces complémentaires se répondent sans encore atteindre le but.

Le ciel antérieur au H64 est le [H12], avant le Big Bang c’est du vide, pas de communication entre ciel et terre, tout repart de zéro. Ciel reste en son domaine tout comme la terre.

Les " épousailles " ne sont qu’à l’état informe. C’est l’hiver où tout est figé et le printemps pas loin, on défriche un cycle totalement neuf.
Ciel et Terre regagnent leur domaine privilégié.


H64, avant l’accomplissement " le pas encore traversé ".
C’est en fait la non réalisation des   " épousailles " entre l’eau et le feu ou tout
du moins repoussées à plus tard après tout un parcours d’épreuves et d’aboutir au H63.
(comme l’a été le H12 avec le H11 entre ciel et terre)
ou l’épuisement du masculin.
Ce H64 prépare une fusion-union future en un long périple audacieux et d’arriver enfin au H63,
 on se met sur la Voie de l’ ACCOMPLISSEMENT ou RÉALISATION

Le H63 est cette alchimie de la vie qui a fait du feu et eau une symbiose,
ultime parcours, parfois tortueux, paroxysme fugace,
ultime réalisation de la vie qui ouvre un chemin nouveau.
L’harmonie est enfin contemplée.
Le H64 par contre prépare à se remettre sur les rails de ce projet grandiose,
 l'alchimie eau-feu n’est qu’à ses balbutiements.

On embarque de nouveau et de rapprocher l'image de l’arcane majeur du Tarot,
La carte 1, le Bateleur qui détient tout le nécessaire pour aller en des pérégrinations :
épée, écu et coupe !
Le Bateleur n’est pas encore tout à fait conscient, que son esprit recèle
encore beaucoup d’inconscient et d’invisible.

Le fond de sa coiffe au Bateleur est un cercle fermé rouge, symbolisant son esprit éternel, son Moi suprême. Pourquoi il se trouve dans un cercle fermé car l’esprit (qui l’habite pourtant) ne peut jamais se manifester dans le monde matériel. L’esprit appartient à un autre monde.


Puisque le H63 est le seul hexagramme (admettons)
" parfait " du Livre,
une symbiose accomplie, je dirais " réussie "
 par des éveils successifs,
en des chemins harmonieux et des épreuves surmontées.

Pour certains l'Être divin fut antérieur à l'apparition de l'humain
 sous les dimensions actuelles et cela le place (l’humain) dans une quête obsessionnelle,
 il est alors sur la " route du retour au Divin ou l'Adam "(selon Annick de Souzenelle).

Cette recherche - après divers parcours plus ou moins longs
 les uns des autres, plus ou moins par des éveils " ratés "
 et d’autres par contre " spontanés " ou plutôt imprévus -
 achevée
 relance l’homme sur une route faite d'harmonie-disharmonie.

Donc le H63 fera place ensuite à ce H64,
le guide à ces limites, les mesures à mettre en place
faire tourner en quelque sorte la " ROUE " de la vie,
d’amorcer un nouveau cycle.

Donc cette image correspond au mot achevé.
Claude Pipitone en son « Yi King du Thérapeute »
 avance ceci qui est le cœur du H zéro:

" La rivière charrie les âmes des ancêtres et l’arbre est celui de la famille (arbre généalogique). On a semé le blé qui devient un champ fertile.
La nourriture est promise.

Ce pictogramme propose un travail sur les répétitions familiales.
Relier Eau et Feu, c’est relier le masculin et le féminin et un champ de blé de donner en abondance.
On retrouve l’ocytocine hypophysaire et le cortisol surrénalien, les deux hormones de la naissance.
La proposition est de faire la synthèse, la sainte-thèse, de ces deux pôles porteurs de vie. "


Des mots comme croissance inachevée et l’achevé,
 il en découle alors la définition suivante pour l’H64 de :
 " inachèvement "

 Préparé et résolu, se lancer en une route nouvelle ou projet nouveau
n’est pas simple et désoriente au premier abord.

Il est impératif d’aller de l’avant,
  " recommencer de zéro " , c’est-à-dire empoigner un départ,
soit de lâcher prise ou bien d’agir dans le " non-agir " Lèvres scellées
 ou les deux à la fois…
 c’est parti, top chrono.

Un parcours si palpitant est vécu avec son lot de fracas, de secousses intérieures, d'émotions,
un séisme diraient certains comme frappés de stupeur,
alors qu'il s’ensuit un autre jour tout différent
 et tout aussi exaltant comme franchir des ravins, excitant et surtout calme paradoxalement.

Ainsi le Livre donne cet avertissement :
 ".../...restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance,
cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer."


Lors de tout instant présent ressenti comme harmonieux,
une modification du regard fait qu'une situation nouvelle
est acceptée, dès lors on se sent prêt à appréhender tout nouveau départ.
Une citation paradoxale s’impose : vouloir
 " briser la glace en ce temps d'usure ".

Quoi de plus beau que d’aller en un pas nouveau
à la construction de relations sociales nouvelles
comme si déjà un immense
océan est à franchir
une montagne à gravir,
sortir d’une coquille,
gréer un navire,
épouser ce qui vient.


A chacun d’en ressentir ces moments subtils
comme des mémoires de survenir en un regard agréable
lorsqu’il reflète un espoir, une paix, une sérénité.
 Il est prêt à regarder l’harmonie avec un œil tout neuf.

Le H64 est l’épreuve d’un accomplissement
 qui sera laborieux.
Le départ d’une traversée nouvelle pour en écrire des contes et d’éblouir par des rencontres imprévues comme autant de franchissements.


De cette étude, il y a une idée forte d’une maîtrise de soi pour exprimer un grand potentiel.
Une expansion, un enseignement qui accroît la personnalité
 est sur le point de s’exprimer sachant que la route est longue.
Et les épreuves sur cette route ne font que commencer.

De François Jullien.  "  L’influence du Sage :
 efficience trop subtile et trop progressive pour être perceptible
 et qui agit en autrui comme une incitation
 à la fois indirecte et infinie,
de sorte que celui-ci se transforme
 de lui-même et spontanément.
…/…Efficience trop subtile pour être concrètement
appréhendée, pénétrant autrui de façon diffuse et à son insu,
et si discrètement assimilable
qu’autrui l’éprouve spontanément comme sienne. "


Cette étude suscite des réflexions et seulement à l’aide d’une perception intuitive,
 on vibre alors à l’écho d’un ordre naturel appelé Chi : Flux ou Harmonie du Cosmos, une réelle invitation à s’installer dans la SUITE.
La Grande Image de mettre en avant le discernement nécessaire à la préparation d’un nouvel agencement des forces (Yin Yang) afin
qu’émerge l’ordre déjà présent au cœur de l’hexagramme H64.


De l’association de ces deux H17 et H64,
 il en ressort ceci par leur symbolisme :

H17 : le trigramme Tonnerre en  bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H64 : le trigramme  Eau en bas est surmonté du trigramme Feu.

H17 : Ce qui surprend est ce Tonnerre en bas avec cette Brume étendue de finir en harmonie.
Force est de constater qu’un tonnerre secoue, la brume lieu d'échanges et de rendre plus doux toute secousse.
Une communication propice (utile) à la fusion d’un élément peut ébranler
 mais est si nécessaire à une vie nouvelle.....
une brume épaisse devenant très fine s’impose.

Une symbiose est perçue comme un accomplissement
par le diffuseur et la dissipe,
une harmonie de s'amplifier en tout
suiveur-suiveuse.

Un souffle impérieux qui effraie et qui brouille les cœurs,
sans doute pour mieux en disposer......la communication si rapide,
 ne doit pas nous laisser être manipulés par de belles paroles,
de plus beaux discours.
 C'est reconnaître alors la sincérité des paroles échangées,
le stricte nécessaire d’être diffusé.

H64 :Le H zéro ou
" le pas encore traversé - pas encore accompli ou avalé "
est d’actualité.
C’est en fait la non réalisation des " épousailles " entre l’eau et le feu, (comme l’a été le H12 avec le H11 entre ciel et terre)
ou l’épuisement du masculin.
Ce H64 prépare une fusion-union future par un long périple audacieux
de quoi arriver au H63.
C’est ainsi que l’on peut s’émerveiller pour s’inscrire dans le SUIVRE !

De cette étude, se dégage une idée forte d’approcher
 harmonieusement un merveilleux chemin de changements et
 de faire table rase des épreuves passées, d’autres surprises attendues
sur un chemin tout neuf où l’adversité peut y jouer à sa guise.

Une persévérance est à rapprocher d'une phrase hermétique concernant les émotions tout au long de cette route :
 "Et toujours changer de rive avec sa barque. "

 Instinctivement de s’armer, le feu de nous donner du "punch"
d’un courage exceptionnel,

ne plus avoir peur d’avoir marché sur la queue du tigre
et de se sentir capable de franchir le grand fleuve.


 H17 et H64 s’accordent ensemble pour devenir
 une suite, une voie interminable à accomplir

dans un Cosmos à découvrir, le rôle de SUIVEUR
est lié à la persévérance.

La soumission contenue en ce H17
ne produisant que des effets favorables,
c’est être en confiance entre tonnerre et brume puis entre eau et feu.

On se dote d’une intelligence capable
de s’affirmer, de gouverner
et d’éclairer le parcours à accomplir. Lèvres scellées

Une étude à cette association par les traits qui changent et ne changent pas
entre le 17 et H64 est nécessaire.

Seuls deux traits restent à leur place, les 3 et 4èm traits.
En dérivés cela donne :
H49 : la RÉVOLUTION. On devient réellement capable de changer de peau
mettre en place le pouvoir d’entamer résolument un périple.
H3 : la CONFUSION des DÉBUTS. Cela entraîne de découvrir de nouveaux territoires et de commencer à entrevoir tout le chemin pour accomplir danx l’harmonie, sans trop d’adversité.

Apparaît par ces deux traits une concorde unanime pour déployer
d’infinies ressources qui ne sont plus enfouies
 mais préparées en un profond sentiment

de vouloir persévérer malgré tout.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

3  Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes du jour / Un fracas puissant et révélateur. le: 03 Décembre 2025 à 08:40:56

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

51, l’éveilleur ou ébranlement et
61, la vérité intérieure ou juste confiance, totale synchronicité.


De cette étude il y a comme savoir accepter un précieux éveil,
ceci par une profonde approche qui va secouer.
Une vérité intérieure.



https://astropalais.forumactif.com/t1110-51-l-eveilleur-l-ebranlement-le-tonnerre

51, ébranler ou ébranlement, orage
choc, secousse, fracas.


L'ordre cosmique ne se perpétue qu'à travers le mouvement,
 des collisions et des chocs cataclysmiques d'énergie et de matière.
C'est pour cela qu'après le Chaudron (H50 où se transforment les ingrédients)
vient la foudre, l’orage ou fracas et encore l’action d’un éveilleur.
C’est se préparer à être secoué.

Cet ordre cosmique non rationnel parce qu’échappant au déterminisme, ne fait pas parti du monde matériel mais du monde de l’esprit, par contre, il est libre,
" il souffle où il veut. "
 Serait-il anarchique n’admettant pas le principe d’autorité ?
Il est lumière c’est ainsi que cet ordre cosmique libre, emprunte des voies différentes et parfois sous la forme d’un Tonnerre. Une recommandation est évidente : accueillir l’ébranlement sans se laisser déstabiliser.

Le trigramme Foudre, Tonnerre est redoublé.
La foudre ébranle et à la fois éclaire soudainement,
causant un effroi mais avertit de méditer sur les effets
 imprévisibles de causes importantes.

En cette étude le Tonnerre est redoublé ensuite de se retrouver à terre
 et dans les airs (d'approche).
Le fracas s’adoucit cherchant à transformer des situations et parfois de faire retomber les tensions.

Les mots : choc – crise – bouleversement – inspiration de crainte respectueuse – importantes modifications du pouvoir – imprévisibilité – réveil en fanfare.

Mais aussi :
Violent coup de tonnerre. Ébranler, mettre en mouvement, exciter puissamment, faire trembler. Tremblement (de terre). Majesté (qui en impose), inspirer la crainte, user de sévérité.

Autres symboles :
Orage printanier – coup de tonnerre et pluie – ébranlement – secousse – qui inspire la crainte, le respect – l’aube – réveil.

Le Ricci : ébranlement, moment où l’effroi du choc suscite un nouvel élan d’activité.


Le Ciel antérieur du H51 est le H30 l’ECLAT, si la foudre tonne 
un soleil éclatant de provoquer un autre éclat comme celui du tonnerre.
De Christian Bobin une citation subtile :
 " Plus il s’approche de la lumière et plus il se découvre plein d’ombres."
 Autrement écrit, plus on s’approche de la lumière, d’entrevoir ce qui n’est pas encore lumière.
Et pour certains d'en être pris d'une stupeur. Lèvres scellées

Le ciel antérieur d’apporter la réciproque au tonnerre.
Plus la lumière sort du silence et plus le tonnerre de terrifier.

L’image symbolique de la FOUDRE qui ébranle et éclaire soudainement fait que la répétition du tonnerre engendre l’effroi, il surprend et fait peur.


L’image du caractère  chinois " frayeur " (Tchen en chinois),
 est composé de deux dessins, en bas,
un homme se penche en avant, regardant ses pieds sur une terre qui tremble,
 sous l’effet de la frayeur qui lui inspirent les éléments déchaînés,
c’est-à-dire, la pluie qui tombe du ciel et la voûte des nuages
ou comme il existe en Chine et partout ailleurs, les séismes.

Tchen évoque la jeunesse tremblante,
effrayée par un milieu qu’elle ne connaît pas entièrement.
Par suite, c’est aussi la rapidité du mouvement, (jeunesse), et la croissance sous l’effet d’ébranlements successifs.

Ce H51 démontre qu’en notre intérieur
se manifeste parfois un éveil
d’une force naissante brutale.
 L’éveil est dit : déblocage et paradoxalement, est proposé un obstacle en hexagramme nucléaire.
Tout comme les séismes, deux plaques (ou plusieurs) tectoniques de se chevaucher,
se faisant obstacle.

Au " cœur " du H51, le H39 , l’obstacle ou obstruction justifie
 que la force se manifeste contre ce tonnerre par une résistance.
Il est certes difficile de sortir de terre violemment, comme de s’éveiller après un très long temps endormi.

Il reste à savoir lequel des deux sera vainqueur de l’autre.
 Tonnerre ou obstacle ?
Les textes classiques parlent d’un

"  tonnerre roulant au loin qui gronde, maraude…
soudain la foudre s’abat brutalement dans un fracas assourdissant. "


On dit que le Ciel suscite et extermine dans un même mouvement,
et le tonnerre est sa voix :
l’éveil, le jaillissement du naissant,
 l’invocation soudaine de ce qui dépasse l’entendement.
C’est une secousse violente qui surprend, engendrant une mise en mouvement propice à un démarrage fécond une métamorphose savante .

C’est en cela que :" l’homme de bien connaît les manifestations de la puissance céleste
et sait qu’on ne l’approche pas sans précaution.
Il connaît la valeur de la crainte.
Avant d’entreprendre, il secoue sa torpeur, épure son regard,
 rectifie sa posture.
N’oubliant pas les frayeurs subies,
 il veille à l’impact de ce qu’elles engendrent.
Averti de ce qu’il peut surgir du fond de soi, il entend ce rappel :"

" Il y a du sacré dans le mouvement."


Et de prononcer trois "  Oh Oh Oh " puis passé l’effroi
trois "  Ha ha ha s’ensuivent! "
A quoi un guide va-t-il servir au fracas, à un ébranlement ?

Voici de quoi s’installer en une juste confiance. H61.
Il est dit dans le Tao Te King une notion fondamentale de la pensée chinoise.
" On parle, on parle, on suppute à l’infini, mieux vaudrait se maintenir au centre."

Avec le H61 tout devient limpide pour entrevoir une belle synchronicité
et se tenir en une conscience intuitive manifeste et de n’être plus en une instabilité tellurique. 
 Lèvres scellées


https://astropalais.forumactif.com/t1100-61-la-verite-interieur*

61, la vérité intérieure ou juste confiance, totale synchronicité.

61. ZHONG FU.
Tout en cet hexagramme pivote le mot confiance.

Le trigramme Vent est surmonté du trigramme Brume ou Lac.
Un marais est balayé par le vent, où l’action est ressentie profondément.
Nous obtenons l’image de la foi.
Foi et droiture sont l’essence de toute transformation.

Les mots : sagesse du cœur – vision – clarté – pureté – connaissance intuitive – conscience – reconnaissance de l’illusion.

Mais aussi :
ZHONG : Milieu. Central. Le Milieu Juste, la juste mesure, centre, droit, équilibré. Intermédiaire, médiateur, arbitre. L’intérieur.
Le cœur humain, la vie intérieure.
FU : Fidèle, sincère, digne de foi. Avoir foi. Avoir confiance.

Autres symboles :
La flèche se plante dans la cible en rythme avec le tambour – un enfant se laisse porter en toute confiance par les serres d’un aigle bienveillant – en toute confiance, au bon endroit, au bon moment.

Le Ricci : véracité interne, moment où le vide intérieur permet aux êtres d’être fidèles à leur réalité propre
 et leur assure la stabilité dans le développement.


Le ciel antérieur du H61 est le H47 l’ ACCABLEMENT.
Si l’Être de valeur, en faisant aboutir ses aspirations, accomplit son mandat,
ce n’est pas nécessairement un drame que d’être accablé,
juste un temps de désarroi paradoxalement permettant malgré tout d’installer  une confiance qui peut en subjuguer plus d’un.


Accablés comme l’ont été en une barque à l’approche d’une tempête, les occupants d’être envahis d’une crainte alors qu’un simple Jésus de dormir agréablement. La notion de centralité est subtilement évoquée par les écrits de l’Évangile de Matthieu 8, 23-27
" Il se fit un grand calme":
En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent.
Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues.
Mais Jésus dormait.
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant :

 « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »
Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? »
 Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d’étonnement et disaient :
 « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

Le sommeil du Christ est le signe d'un mystère.
 Les occupants de la barque représentent les âmes qui traversent la vie de ce monde
sur le bois de la croix.
En outre, la barque est le symbole de l'Église. Oui, vraiment (…) le cœur de chaque fidèle est une barque naviguant sur la mer ; elle ne peut pas sombrer
si l'esprit entretient de bonnes pensées.


Et si la confiance en soi est acquise.

Anne Cheng propose de désigner « l’homme qui ne devient humain que dans sa relation à autrui », on peut voir l’homme qui ne devient véritablement humain que par la véracité de sa parole.

  Faire régner la centralité en son for intérieur..
Une belle résolution dans les évènements se profile
lorsqu’on se place sous couvert de cet hexagramme,
il nous conforte en une motivation profonde,
 conforté par la sincérité et la confiance
alors se dégage en soi, de l'harmonie bienvenue.

Cette juste confiance est la marque d’une certitude.
C’est une confiance qui vient du fond de soi quand,
certain de se tenir à sa vraie place,
on est porté à agir en parfaite adéquation avec le moment et l’entourage
même si des obstacles sont sur le chemin.
Alors en des moments d’union, de s'unir avec d’autres,
cette confiance s’imprègne en toute communauté rassemblée.

Ainsi afin de se donner toute possibilité de sortir
d’un " nœud "(ou obstacle qui peut naître en toute famille)
 est de se placer au cœur de l’évènement,
 au cœur de notre conscience qui ressent les événements à venir.

Les chinois emploient le mot milieu,
c’est-à-dire se placer en adoptant la justesse d’une attitude
capable de mettre parfaitement en accord
tous les éléments du moment présent,
et la confiance,
 c’est-à-dire qu'un sentiment d’être à sa place
s'inscrit comme en un flux, souffle, voix.
" L'onde est porteuse "
 pour reprendre une maxime du Livre.

Cette voix intérieure est
celle de la conscience sereine,
spacieuse et jamais déformante.
La centralité.

Elle est fondée sur la reconnaissance du fait
que l’amour est notre réalité essentielle
et que son reniement est la source de toutes les illusions,
douleurs et souffrances.

Cette vérité intérieure est la flamme paisible de la conscience
 qui veille éternellement sur notre droit légitime… … 
celui d’expérimenter la paix intérieure même en franchissant
ou contournant des obstacles comme toutes oppositions !

Bon rassemblement à tous et bonne méditation par cette étude,
puisque la confiance accompagne intérieurement
 comme extérieurement et le flux de circuler.

Sylvie Verbois dans sa version du Yi King apporte une belle image :
"  L’être qui trouve cet hexagramme,
est en possession d’une certitude dépassant le raisonnement.
Aucun mot ne peut parvenir à exprimer
 la confiance absolue ressentie dans ces moments-là. "


Je la rejoins pour donner mon impression …
lorsque je m’abandonne à cette extrême
confiance tout obstacle s’évanouit et le vent peut souffler.
De plus des " boulevards " de s’entrouvrir, on s’y accoutume.
Serait-ce le Tao qui par trois fois s’insinue ?

Il y aurait-il dans " l’air du temps " des changements qui s’annoncent ?
Le devin-divin que chacun porte en soit se fait-il plus proche ?
Devin , dans le sens de découvrir le caché, le faire naître
et divin dans le sens d'être naturellement en harmonie.

On émet l’idée de procéder avec une conviction très forte
pour transformer les êtres et les choses par ce guide inestimable
qui forge le regard intérieur comme s’il avait manqué
une jolie pièce du puzzle et de l’exposer en plein jour.


C'est ainsi que le Livre donne cet avertissement :
 restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance,
cela réclame une bonne dose de confiance
qui s'installe agréablement en soi même si le Tonnerre s’éclate à l’extérieur.

Association, porteuse de réflexions
utiles pour apprécier des moments ambitieux et se réorganiser
en prenant à bras le corps un travail pour retrouver "sa centralité."

Se développer à l'image d'un arbre, le H61 de nous placer en confiance.
En cette étude, il y a de quoi évaluer ce qui forge les travailleurs du temps,
 déjà par les trigrammes et leur symbolisme.

Accepter de persévérer, quoi qu’il advienne,
est la marque d’une maturité qui ne peut naître que de l’expérience."


En fait de demeurer en confiance et patience,
nos capacités en paroles seront prêtes à être déployées
au moment opportun,
évitant ainsi qu’elles ne débordent
 telle est la subtilité de cette association par exemple
lorsqu’un procès doit être plaidé.

Le danger demande de ne pas agir à la légère, sans précaution d’usage.
Il faut ou diviser, ou partager,
 ceci sur un plan pratique en excluant toute idée abstraite.
Une fois le plan fait avec une intelligence circonspecte
comme si on maniait le feu,
 on peut se mettre à l'œuvre.

A cette association des H51 et H61,
une observation des trigrammes s’impose.

H51 : le trigramme Tonnerre est en bas comme en haut.
H61 : le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).

H51 : Un tonnerre ébranle, secoue, fait peur par des secousses telluriques.
Puissant il est, et si l’on se réfère aux saisons, on appréhende facilement ces moments où tout séisme
(concret ou abstrait) est le plus fréquent, ce qui augure des événements parfois dangereux.
Des signes avant-coureurs peuvent être perceptibles, suffit de ressentir l’ordre cosmique. 

H61 :  le  " Joyeux" vient à la rencontre du Vent. "
 Heureuse rencontre.
L’étendue du lac est baigné d’un vent l’humidité en devient fertile.
Deux ingrédients subtils pour s’unir. comment donc ?

La brume a un rôle déterminant, découvrir des espaces nouveaux et d’entreprendre la découverte d’autres horizons, d'autres situations et
de pénétrer dans la mémoire. D’autres d’ajouter de plusieurs mémoires.
Ces mémoires qui avaient été clairsemées sur plusieurs vies par un doux vent comme autant de fortes tempêtes.

D’y voir aussi l'expérience des mémoires anciennes contenues par un conseiller réputé en qui on ressent une extrême confiance. Qui n’explique pas tout de suite mais garde en silence des arguments à dispenser qu’avec parcimonie. Il révèle que le stricte nécessaire.

Et de revenir à l’aspect terrien, rationnel, cartésien d’être secoué par un détail…
ce tonnerre sortant de terre, est un fracas souvent imprévisible, inattendu…
le mental, le physique, l'esprit, l'entendement humain s’interrogent.

Deux traits ne changent pas (H51 en H19) et de nous éclairer. Le premier et le troisième.
 Ce qui donne en « dérivé » :

" (1er trait) – 16,  L’ENTHOUSIASME.
C’est l’émotion qui emporte, l’exaltation qu réveille, la ferveur qui inspire. Simple coup de semonce ou début d’une musique plus élaborée ?

(3èm trait) – 55, LA PROFUSION, L’ABONDANCE.
C’est un temps de pléthore confuse, qui requiert quelqu’un sachant prendre fermement les affaires en main, sans perdre le nord, afin d’y remettre de l’ordre.


Alors que ce moment ( de Tonnerre redoublé) une secousse soudaine provoque des réactions de peur, puis de rires nerveux peut-être libérateurs. Le réveil est salutaire. "

Extrait de " Le Yi Jing pour les nuls. " de Dominique Bonpaix

Penser grand (par la lecture du Livre par exemple)
c’est permettre à quiconque de se maîtriser.
de composer par un temps de réflexion,
consacrer ce temps à développer du Yin...juste
le temps de faire face à cet ébranlement soudain.
Faire se rapprocher de hautes réflexions des plus harmonieuses, actives.

Un conseil comme rappel :
 ne pas trop s’emballer par de l’activité yang à franchir
coûte que coûte, l’impulsivité yang étant redoutée,
cependant l’impulsion d’aller en avant est si forte que le danger ne tient plus,
comme effacé, comme franchi, comme révélateur.

Quand le corps/esprit est en harmonie, l’aptitude à la patience s’intensifie…
pourquoi donc être inquiet d’une force qui éclate ?
Suffit d’attendre de voir le soufflé retomber !

A cette association d’hexagrammes nous pouvons émettre cette pensée :
" Ô qu'il est bon d’avoir accompli en pleine confiance... "
comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan
avec un art de s’accorder aux mouvements de l’univers…même les plus bouleversants
et de favoriser une croissance pérenne.

Cela annonce qu’un cycle qui se présente (passé les fracas) est à mettre à profit.
 Puisque nous sommes guidés et Zhong Yong d’avancer :
Faire régner la centralité dans son for intérieur
et y développer le sens de la réciprocité.


 Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang,
 alors tout est en place, dans l’instant présent.
Le flux vital poursuit cet éternel chemin…de claire voyance
et de voir grand, c’est une mutation harmonieuse qui se révèle.

" L’éveilleur est nécessaire à tout succès même si cela secoue,
on en était résolument avisé par une intuition à vouloir franchir le grand fleuve.


Conclusion à cette étude :
Faire entendre ce jour une petite voix intérieure,
depuis ce couple
 d’hexagramme "  éveilleur"  »  et "  juste confiance "  !

Cette voix intérieure est
celle d’une conscience sereine,
spacieuse et jamais déformante.

Elle est fondée sur la reconnaissance du fait
que l’amour est une réalité essentielle
et que son reniement est la source de  toutes les illusions,
douleurs et souffrances.

Cette vérité intérieure est la flamme
 paisible de la conscience
 qui veille éternellement sur un droit légitime… … 
celui d’expérimenter la paix intérieure !

En fait le guide, de nous apprendre à demeurer dans l'œil du cyclone
car chacun (e) sait qu'il y fait bon, douceur et calme y sont constants.
Oui mais seulement dans l’œil.




Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel.
Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
4  Au jardin des échanges / Au jour le jour... / haïku du jour le: 09 Septembre 2023 à 20:53:24
Un haïku
C'est où quoi
et comment
En un coup
On est Soi
Et content.


G H
5  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Re : Dimanche 11 juillet 2021 le: 12 Juillet 2021 à 11:04:52
Izazen

fort justement ce clip correspond au "coeur" du sujet .
Merci infiniment.


Guy H
6  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Dimanche 11 juillet 2021 le: 11 Juillet 2021 à 07:37:04

11, harmonie, paix, concorde ou prospérité et
33, nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.


Une première d'un titre appuyant une idée, celle de l'instant.




11, la Paix, concorde ou prospérité.

Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Terre.
Les éthers du ciel et de la terre s’unissent et s’harmonisent.
Nous sommes dans l’émerveillement de l’harmonie.

Les mots : harmonie – équilibre- perfection- stabilité – sentiment de bien-être- conditions favorables- expansion.

Mais aussi :
Grand, éminent. Suprême, extrême. Très. Paisible. Excessif, fastueux, prodigue.

Autres symboles :
Fluidité – extrême – de l’eau coule entre les mains – fluidité et stagnation alternent naturellement.

Le Ricci : prospérité – développement harmonieux, moment où les contraires communiquent.


Quelle bien belle image ce H11.

http://www.thetaooracle.com/print-peace.htm

Image à visionner sur le site de Ma Deva Padma, puis cliquer sur sample cards et ouvrir la carte Peace ou une toute autre
elles sont toutes à visionner sur le site.

D’abord visualiser les deux éléments qui composent cet hexagramme.
En bas ; dans les trois traits du bas, que des traits Yang, se trouve l’image du Ciel
et en haut dans les trois traits yin, c’est l’image de la Terre.

Comme la nature du Ciel et son mouvement est d’aller vers le haut,
 et la nature de la Terre a son mouvement de s’enfoncer en terre,
ces deux éléments fondamentaux s’épousent la plus harmonieusement si harmonieux ce mouvement est créateur de prospérité.

On dit qu’il y a une harmonie complète et tout expansion
est favorisée alors que les éléments néfastes
sont refoulés naturellement et rien ne favorise leur développement.

Une belle citation de Jean Lévi dans  " Les Fonctionnaires divins" :

  " La seule conformité aux rythmes saisonniers le métamorphose en roi,
car il accomplit par ce seul geste un acte de gouvernement."


L’idéogramme chinois très beau, enseigne de grandes idées.
Un homme en haut dispose de ses deux mains pour cultiver (son champ)
 et d’eau ( en bas de l’idéogramme) pour l’ irriguer.
C’est là le symbole de la  "paix dans le travail ".
Est-ce la définition de gouverner ?

Quand le grand et le petit vont devant l’un de l’autre, c’est l’harmonie générale.
Ciel et Terre communiquent, les rapports de force Yin et Yang s'interpénètrent,
 favorisant la floraison de tout ce qui pousse à travers les saisons.

Cette prospérité qui est liée à ce moment parfait " d’épousailles "
 entre ces deux éléments forts, est décrite comme un moment
riche de possibilités et de tranquillité.

C'est gouverner les éléments Yin et Yang, les plus opposés et complémentaires.
D'œuvrer face aux forces de méditation qui s’engagent n’est pas perçu au premier abord pour un jeune.

Le conseil donné par le H11 est un parfait équilibre qui s’instaure
 entre les polarités Yin et Yang du printemps.
Le cycle poursuit son déroulement jusqu’à ce que les positions
s’inversent lors de la séparation automnale.

La configuration finit ainsi par se renverser :
 les deux figures ne sont pas seulement en opposition,
elles sont le retournement et l’aboutissement l’une de l’autre, comme avec les H23 et H24.

Ce retournement est annoncé dans chacun des deux hexagrammes.
 H11 et H12…ete H23 et H24.
En résumé dans l’usure (H23) est liée une mutation importante
et la prospérité en est l’aboutissement en retour. (H24).
Si l’on use de trop de discipline on obtient l’effet inverse que celui qui était recherché à l’initial.

Prospérité est un contexte d’échange, où la rencontre entre
 Ciel et Terre permet l’exubérance printanière (un peu de folie ne nuit pas)
puis, les relations se durcissent
 (comme les conflits, d’où parfois l’intervention de gens armés)
 et au fil du temps, les difficultés apparaissent,
 d’où des récoltes bonnes ou mauvaises.

D’où des considérations de ce que l’homme a fait de la nature.
Pierre Rhabi apporte une tonalité à la prospérité sur cette planète.

"Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation
Qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes !"


Carol.K.Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage " Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos" cernent le problème lié à une prospérité débridée:
" Le Sage nous apprend, dans cet hexagramme, que le « petit » doit tout d’abord « s’éloigner » pour que le « grand » puisse approcher, sous la forme d’harmonie, de paix et de prospérité.
Le « petit » désigne ici les idées de base, ou prémisses, inventées par l’ego collectif, qui sont les « meneurs » du désordre.
Nous sommes guidés afin de les identifier, puis de les éliminer.
La première d’entre elles est l’idée que les humains sont spéciaux au sein de la création et que l’univers tourne autour d’eux. Cette idée de base a généré la « bande de gazon » de croyances erronées sur la Nature, lesquelles sont responsables du désordre.
 Ironiquement, les versions traditionnelles de cet hexagramme considèrent ces croyances comme des vérités ancestrales, alors que c’est précisément sur elles que l’ego collectif fonde son autorité pour établir et maintenir sa domination sur la Nature et la société…./…

[deux phrases à retenir des versions traditionnelles.]
 « l’homme à pour destinée de représenter la volonté du ciel et de la terre » et
« l’homme a pour tâche d’ordonner la Nature. »
Version Wilhelm qui devient dans la « brique rouge » de C.Javary :

  " Les Souverains ainsi
par leur capacité à parachever
le Dao du Ciel-Terre
accompagnaient l’adéquation
du Ciel-Terre
et aidaient ainsi au bien-être de tout
le peuple. "

 
Et cela débouche sur une antique citation (énigmatique qui nécessite une explication)
Au sixième trait du H11:

  " …/…le rempart fait retour au fossé. "
C.Javary et P.Faure apportent cette explication.

"A ce niveau (de la prospérité), comme souvent au niveau de sortie d’un hexagramme, la situation bascule et un mouvement de repli se manifeste.
Après avoir culminé à la ligne précédente, la PROSPERITE « se fane » comme l’ADVERSITE (H12) au dernier trait de l’hexagramme opposé H12…/…
L’interaction entre souffles créatif et réceptif cesse de se produire.
L’échange se sclérose et tourne au rapport de forces.
Les relations se transforment en rigidités défensives symbolisées par
 le rempart, dont l’écroulement évoque une retombée
à la mesure de la position élevée atteinte au stade précédent (5èm trait). "


Cela se termine (cette prospérité) par une appréciation mantique négative en ce H11
 par « présage de gêne ! »
 C'est si peu dire lorsque l'écologie est au cœur de cette gêne !

Toutefois, un nouvel espoir est né, la paix est la bienvenue.
Le cycle du temps met en valeur le bien-fondé et l’unité des contraires.
C'est ce qui guide de ne pas faire d’effort pour surmonter une oppression.
Persévérer dans une réflexion fait qu’elle aboutit au concret.
C’est qu’il est bon de méditer à propos de situations paradoxales présentées
 par le Livre des Changements,
développer du Yin mais en garder très haut du Yang.

Ces périodes d’harmonie constatées
sont la marque de la délicate
 phase de transition entre l’obscurité et la lumière,
 l’aube et le crépuscule,
quand tout semble être à sa juste place dans le monde et
que l’on expérimente un sentiment profond de bien-être et de liberté.

De tels moments rayonnent et étincèlent de promesses.
Le Ciel se manifeste sur Terre et la vie semble divine.
C'est un moment de grande fluidité entre créativité et réceptivité.

Et cette paix renvoie à des leçons apprises.
On ne peut être empêché
 d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même et
paradoxalement si tous les feux semblent être au vert,
on manifeste la nécessité de faire retraite avant de changer de cycle.
Le H33 est recommandé.



Nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.

Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Ciel.
Le ciel par sa nature est au-dessus.
Néanmoins la montagne demeure immuable
et conserve ses forces, même si elle est dominée.

La réflexion de faire retraite passe à la
dimension des actes à accomplir,
d’un retrait ou de plusieurs .
Guidé par la manière d’inciter autrui, cela induit
un cycle naturel des choses, nouveau, celui de faire retraite
en ne s’exposant pas.

Les mots : départ à point nommé – lâcher prise – repli – réévaluation – retrait – conseil de s’en aller sans la moindre hésitation (de la situation).
Mais aussi :
S’enfuir, s’échapper.
Se cacher, se dérober, disparaître. Tromper.

Autres symboles :
Le porcelet qui s’enfuit ou se cache à l’approche du danger – reculer – s’enfuir – se cacher – céder – se retirer.

Le Ricci : retraite, moment de recul qui permet de l’emporter sur les forces adverses.


Après avoir duré, enduré, la manière dont notre endurance (H32) a duré… … vient le retrait.
".../...Non pas un sauve-qui-peut qui s’installe
 mais ainsi par un retrait
on abandonne pas purement et simplement le champ de bataille à l’adversaire.
 On lui rend plutôt l’avance difficile en manifestant encore
 de la résistance en des point isolés.
De cette manière on prépare déjà la contre-offensive dans la retraite "
 
R.Wilhelm.
Cette première phrase citée est l’une
des plus prisée pour désigner une décision
 difficile à prendre car elle demande d’agir
de manière paradoxale à l’endurance.
Cela jusqu’à désarçonner l’entourage.
Même des généraux lors de batailles.

Voyons l’image de ce TOUN.
De droite à gauche, un sanglier au clair de lune marche lentement.
L’idée suggérée est celle de "dissimulation" dans le sens que :

  "C’est dans une vie sans éclat que le petit réussit. "

Et par extension un vieil adage chinois invoque par :
"Mieux vaut attendre longtemps pour s’unir que mal s’unir."

C’est ce qui est contenu dans la manière d’agir d’un chamane,
qui s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine,
 mais sans sévérité.

Si se tenir en retrait est devenu nécessaire face à
 l’arrivée d’éléments perturbateurs dans la situation,
 il s’agit d’un acte volontaire car comprendre
 la loi d’une telle retraite active n’est pas aisé
 voire même pour des stratèges militaires, c’est inacceptable.
En fait le but du retrait est de conserver sa propre liberté
et de ne rien se laisser imposer .

Sous le Ciel il y a la Montagne… retrait.
Le ciel est la fermeté par qui le monde suit son cours.
Son mouvemente est fluide ; il s’éloigne et revient,
de déploiement en replis,
 s’imposant des détours pour mieux
 inscrire sa course en une patiente échéance.

La montagne touche au ciel.
C’est pour toucher au ciel que les ermites trouve ce lieu montagnard,
idéal à s’y retirer,
préférant au contact des hommes la proximité de ce qui préside
au fonctionnement des choses.

La montagne est la gardienne du ciel.
Par sa masse importante, elle arrête,
oblige à la hauteur qui voudrait s’aventurer par-delà cette porte.
C’est un surplomb qu’elle propose,
qui mène à replacer la perspective dans le paysage,
 l’instant dans la saison,
c’est une belle invitation à percevoir l’immense boucle du  temps.

Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps.
Pas de mouvement sans retrait,
 pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour.
Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan.

Et donc l’homme de bien se voit confronté à l’homme de peu qui
lui est dans l’incapacité à voir au-delà de la circonstance immédiate.

Nous arrivons à un point cruciale de la situation TOUN.
Lorsqu’arrive le moment de se désengager de l’œuvre accomplie,
 l’homme de bien ne se laisse pas dicter sa conduite
par ceux que leur intérêt et leur petitesse aveugle.

Étant à lui-même sa propre référence,
 il sait garder son orientation sans perdre sa stabilité ;
 il ne subit pas la relation.

Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour,
c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle"
alors nous sommes parfois décontenancés et sans réaction,
sinon celle de se mettre en retrait, d’autres d’écrire à l’abri.

Secouer sa torpeur,
épurer son regard,
rectifier sa posture,
c’est comme si notre esprit avait mué…
alors qu’il était oppressé.
En fait c’est une transformation à vivre, une de plus,
un changement par le retrait……décidé.
 De Confucius :

" L’homme de bien connaît le juste,
l’homme de peu ne connaît que le profit. "


Par l’image de la montagne
est toujours proposé l’exercice d’une méditation.
Cela permet à tout un chacun de se découvrir ou bien de se retrouver......
se maîtriser.
C’est sur le faîte d'une montagne à gravir que les vallées
 de la conscience sont remplies comme celles de la confiance.

" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance une retraite. "

Symbolisme des trigrammes,
un symbolisme très fort évoquant le flux universel
comme en beaucoup d’autres hexagrammes .

H11 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Terre.
H33 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Ciel.

Voici une énergie yang et son complément yin, ciel et terre, ce qui produit
une prodigieuse prospérité.
En cette prospérité garante d’une bonne marche, une ascension se prépare,
celle de la montagne et une inspiration (espérance) de voir le jour, atteindre le ciel,
mais pas de suite.
Seulement après un lent, patient retrait qui prépare une créativité.

Quoi de plus beau que d’aller en un pas nouveau
à la construction de relations sociales nouvelles
comme si déjà un immense océan était à franchir,
une montagne à gravir,
sortir d’une coquille,
ou bien gréer un navire.

Ces H11 et H33 permettent cependant d’avancer en confiance
et de toucher le ciel seulement arrivé au sommet d’une montagne.

Jolie conclusion à cette étude.

Comprendre la nécessité d’un retrait ou de prendre du recul, se détache,
faire confiance au ciel ayant gardé une foi dans les changements,
on demeure libre de choisir
les moyens opportuns suivant les circonstances
sans miroiter de grandes réussites pour l’instant.

Quand arrive l’heure du retrait,
 des forces se rassemblent et de songer déjà aux cycles futurs.
Solidité de la montagne qui maintient à distance,
aisance du ciel qui ne s’éloigne dans l’obscur
que pour mieux demeurer  LUMINEUX.


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
7  Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Se tenir dans les divergences. le: 08 Juin 2021 à 12:15:15



38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte
et 15, se tenir ou la modestie, humilité.


Cette étude du H38 et H15 apporte des informations sur l’apparition de discordes, de différents expliqués non expliqués, des points de vue divergents,
 certains de ne déboucher sur aucun accord et
d’autres par contre de sortir par le haut après des partages opportuns.
Après une décision mûrement réfléchie, acceptée et une attitude harmonieuse, se tenir..

C’est ainsi qu’en fin d’étude de ces hexas, je suis allé retrouver une très ancienne anecdote chinoise du début de notre ère. Une belle illustration à cette association avec l’exemple de Huineng devenant le 6èm patriarche de l’école Tch’an.



38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte.

Le trigramme Brume est surmonté par celui du Feu.
La flamme qui monte et l’humidité qui descend, opposés par nature,
ces deux trigrammes évoquent le sens d’opposition, de séparation, désunion, divergence ouverte.

Les mots : points de vue opposés – différences personnelles – rupture de communication – disharmonie – malentendus – désunion.

Mais aussi :
Divergence au niveau des yeux, différent, discordant, étrange, s’opposer, être en désaccord, éloigné, séparé.

Autres symboles :
Œil – bigler – regard divergent – temps intermédiaire entre la fin et le début de l’année – vaincre sa peur du surnaturel – réaliser que les extrêmes sont en fait les extrémités d’un même ensemble – extérieur.

Le Ricci : opposition, moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde.


Voyons un peu l’image du H38.
Le pictogramme représente à gauche le soleil vivifiant,
à droite le soleil desséchant sous la figure d’un rond en paille
ou en rameaux sur lequel on versait des libations
puis que l’on brûlait pour le faire disparaître.

Cette figure était fréquente sur les bronzes antiques.
Elle est importante car pour la première fois
 on montre l’opposition d’un même état :
le soleil donneur de vie ou de mort.

Ces deux essences semblent s’opposer
mais elles ont, en réalité,
la même identité car la dualité vient d’une UNITÉ.

"  Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé,
 comprendre l’harmonie de la vie,
même dans son aspect qui nous semble destructeur "
,
dit l’homme doué du Yi Jing (ou homme de bien).

La lumière est constante mais en descendant tout au long des étapes de la manifestation, son expansion la canalise,
 la coagule petit à petit et lui donne des aspects qui semblent différents;
 le sens " loucher de deux côtés à la fois "
 donne assez bien l’idée de la vue et de ses yeux divergents…
le strabisme progresse jusqu’à la divergence d’esprit, le mental s’interroge.

Ce H38 montre la séparation des principes opposés (yin-yang)
empêchant le mélange (de se réaliser) et
 faisant perdre à chacun d’eux son individualité première.
Chacun gardant son point de vue, il y a même absence de partage pour l’instant.

La difficulté consiste à bien comprendre ce qui différencie le H38 du H39 à commencer par
penser que notre point de vue n’est pas « juste »
tandis que celui de l’autre serait « faux » ;
c‘est la coexistence des deux qui est utile. Il ne s’agit donc pas ni de céder
ni de triompher d’un adversaire.
Il est plutôt question d’une opposition susceptible d’évoluer.

Souvent ce H38 vient en réponse à des situations de négociation lorsque les deux parties sont égales.
En haut le trigramme feu se place au-dessus de la brume. Divergence.
Ainsi l’homme de bien en assemblant (tout de même) en vient à différencier.

La brume qui s’étend sur le paysage excelle à fondre les matières
 et tamiser les couleurs.
Tel un voile qui annule les différences,
 elle répand ce petit d’air d’entente qui enchante et rassemble.

Le feu est plus violent : il dévoile, il accentue les angles,
il distingue les êtres qui , par lui,
prennent conscience de ce qui les sépare.
Et des paroles de s'enflammer, d’attacher.

Deux désirs donc, mais des allures opposées, des menées différentes :
 il y aura bientôt divergence entre le diaphane et le dur.
Il n’est pas question de fusionner entre eau et feu comme avec le H63.

Tout individu cherchant sa place dans le monde s’efforce
 de se rapprocher de ce qui le ressemble.
Comportement mimétique, qui stimule et rassure à la fois.
Enfin je rencontre cet autre moi-même, parfaitement identique !
Mais l’illusion ne dure pas, et le mélange
 se défait bientôt sous les feux cruels de la réalité :

Boris Cyrulnik dans Les Nourritures affectives écrit ceci :

" Si l’autre introduit le même monde que le mien,
notre monde interpersonnel sera d’emblée familier.
Ce comportement mimétique crée d’emblée
un monde interpersonnel heureux,
car il stimule sans angoisser.

Mais cette condition du bonheur implique
 que l’autre soit parfaitement identique
car la moindre variation crée une sensation d’étrangeté angoissante
qui risque de nous faire basculer de l’extase
 à l’horreur en nous poussant à éliminer
celui dont la minuscule différence vient de gâcher notre bonheur."


L’innocence de la brume ne résiste pas longtemps à la clarté du feu.
S’ensuivent des désaccords et les disputes,
qui ne font pas la part entre la remontrance superficielle et le vrai différent.

Quand notre façon de penser diffère de celle d’un autre,
 chacun doit prendre du recul vis-à-vis du sujet de controverse
 pour avoir une vision d’ensemble plus nette.


Lors d’un conflit entre l’intuition et la rationalité,
le plus sage est de se dégager d’abord des frictions trop rapides,
 de s’éloigner des points d’achoppement afin de retrouver un terrain d’entente.
Pas de précipitation dans une résolution à envisager.

 Cette approche intelligente de l’opposition consiste tout d’abord à le définir
 ce terrain neutre et ensuite s’y rencontrer.

C’est peut-être une démarche difficile à entreprendre mais, en persévérant,
l’effort en vaut largement la peine car il peut apporter des bienfaits inattendus.

Et comme les difficultés de communications peuvent toujours être surmontées
quand il y a un désir sincère de parvenir à l’harmonie,
nous devons en premier et le premier, assouplir notre mode de pensée
qui parfois est rigide.

De véritables résonances deviennent alors perceptibles,
 des harmoniques communes redessinent le chemin d’une unité possible.
mieux : établir le domaine partagé conduit bientôt à percevoir la différence.
Mais elle n’est plus un obstacle à l’entente.

Ce qui heurtait prend tout son sens,
ce qui était refus de se laisser altérer apparaît peu à peu
comme une nécessité au vu de chaque identité.
La vision des oppositions, des différences dans le quotidien,
ne peut être poussée trop loin afin qu’elle ne se transforme pas
en incompréhension puisqu’elle porte en elle de l’ harmonie.

 Afin de ne pas "tomber " dans une divergence stérile un guide est tout à fait approprié : l’hexagramme 15.
Celui qui s'adapte en toutes circonstances.

Ce guide  incontournable vise à nous faire découvrir ce qui,
 en nous, est opposable…. même un pouvoir, celui de dire non !
Ce guide se le permet… puisqu’il se tient en toute circonstances.



15, l’humilité, modestie ou se tenir.

Les mots : modération – humilité – simplicité – absence de prétention – respect de soi – sincérité – respectabilité .

Mais aussi :
Respectueux. Qui cède volontiers aux autres. Qui se met au-dessous des autres. Poli, humble, modeste.

Autres symboles:
Parole - gerbes de céréales tenue en main - paroles ordonnées comme les tiges tenues en main - respectueux et vif.

Le Ricci : insuffisance, moment où le manque tend à être comblé.


La modestie est la vertu dominante du sage.
L’art de la parole juste est aussi employé par tout diplomate.
Ne dit-on pas la parole est d'argent mais le silence est d'or.

En ce H15, modeste guide une image double :
à gauche du caractère, la parole et, par extension,
celui qui parle et qu’on écoute.
Un maître.
A droite une main réunit deux tiges de céréales,
 en fait, une botte,
 allusion aux travaux des champs.
Donc, celui qui parle et qu’on écoute n’hésite pas à accomplir
les rudes travaux.

L’humilité ou réserve enseigne à résumer
ses forces et à tenir sa place.
Se tenir ainsi dans et par la communication.
Trouver l’équilibre entre le dedans et le dehors.
Toute progression, " poussée vers le haut ",
sera harmonieuse car emprunte de cette humilité qui fait défaut
aux " juvéniles ".

Entre la réserve et l’affirmation, entre l’excès et le manque,
 le guide apprend qu’en certaines circonstances subtiles,
 il est recommandé de dire :  non
 et cela sans que nous rejetions
la différence exprimée par autrui.
Peut-être faut-il en ces deux hexas avoir la présence d'exprimer
 un non paisiblement manifesté ?

La modestie implique d’être sûr de soi.
A quoi sert d’en « rajouter » lorsqu’on a une idée précise
 de sa valeur ?
Si nous évitons de les souligner, nos talents seront plus facilement acceptés par les autres.


A cette étude des H38 et H15,
il est proposé que tonnerre brume-eau, montagne et terre trouvent à s'accorder.
Ils réclament cet accord disons naturellement.

Voyons les trigrammes et leur symbolisme.
H38 : trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté par le trigramme Feu.
H15: trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Terre.

Il y a deux façons de s’adapter en cette association :
1) la méthode douce du lac qui fait s’estomper celle yang du feu,
2) puis celle de la stabilité de la montagne avec la fécondité de la terre.
En filigrane nous avons une cohésion harmonieuse par les différences.

La montagne se met à « parler », la terre de la magnifier.
Si la montagne représente une stabilité, un promontoire fait de terre,
elle permet à tout un chacun d'observer tout azimut et par-dessus,
 une autre terre qui féconde,
 permet de se tenir dans le Yin.
Inexprimable Yin à suivre.

D’exprimer un yin de manière humble puis d’apprivoiser à une petite échelle.

Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King...
est contenu le temps de penser utile pour inspirer l’harmonie
 aux alentours de soi et d’agir en un déclic lors d'une divergence qui survient.

L’approche judicieuse de la brume en éloignant l'énergie du feu permet de réaliser
 un projet colossal d'une concorde et des chances d’aboutir . Ce H15 expose cette manière d'agir subtilement en harmonie.

On émet l’idée de procéder avec une conviction très forte
pour transformer les êtres et les choses !
Pour construire de nouveaux rapports harmonieux,
souvent cela commence par apporter un bouquet de fleurs inattendu.

L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient…
(celle de dire non)
il aura exprimé un non qui n’est plus dualité,
puisqu’il l’aura exprimé avec un grand sentiment d’humilité et de vibrer à l’écho de cet ordre naturel appelé Harmonie.

Un plongeon en cette immense flux universel
 fait retrouver une parole sereine... dans un éternel chemin de changements.



L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient…
(celle de dire non)
 même avec un enthousiasme certain…
 il aura exprimé un non qui n’est plus dualité,
puisqu’il l’aura exprimé avec un grand sentiment,
paradoxalement celui de réunir les avis de chacun.

Je reproduis le début du H38, par la définition du Ricci :
moment où les forces contraires se complètent mutuellement
dans une action féconde puisque la nature nous apprend à se tenir.

Mon propos fait suite à une relecture d’un plus bel effet de la compréhension du taoïsme.

Anecdote.
En Chine lors de la désignation du 6èm patriarche Tch‘an,
Huineng (638-713 de notre ère) simple assistant cuisinier auteur d’un poème de quatre vers,
poème devenu légendaire par la suite.

L’histoire est qu’il était temps de céder la place du 5èm patriarche dans un monastère Tch’an.
Shenxiu fin lettré du monastère, proche d’accéder au patriarcat se lance et à la porte de la chambre du patriarche vieillissant, dépose le poème suivant qui doit refléter l’entendement zen.

Le corps est l’arbre de l’éveil
Le cœur est comme le support d’un clair miroir
Sans cesse il faut l’épousseter avec vigilance
Afin de ne pas attirer les poussières du monde.

Et tous les moines de réciter par cœur ce quatrain de celui qu’ils estimaient devenir leur futur patriarche.
Le lendemain certains disent deux jours après, Huineng qui ne savait pas écrire, affecté aux cuisines de se faire aider fut l’auteur d’un second quatrain remis au patriarche.

Au fondement de l’éveil il n’y a pas d’arbre.
Un clair miroir, lui non plus n’a pas de support.
Fondamentalement il n’y a aucun être,
Où donc attirer les poussières du monde ?

Le patriarche avait compris que Shenxiu n’avait pas franchi la porte de l’Illumination et ne connaissait pas sa nature propre. Les moines eux ne le comprirent pas.

Le patriarche clandestinement remit le bol et la robe symboles de son autorité à Huineng.
Cela provoqua une bronca et Huineng dut s’enfuir.
Le monastère se divisa en deux.
L’école du Nord qui défendit suivant la logique de son quatrain, l’éveil graduel.
Et l’école du Sud qui défendit l’éveil subit.

En conclusion le Zen est comme un miroir.
Le miroir n’est jamais souillé par le reflet.

Huineng étant celui qui par son humilité extrême (et illumination)
a su faire comprendre au patriarche qu’il était nécessaire de se TENIR !
Huineng revint au monastère et entouré par des moines (dont Shenxiu) s’ouvrait une nouvelle ère du taoïsme zen. Ce n’est qu’après sa mort qu’il devint le 6èm patriarche Tch’an puisqu’il refusa d’en endosser le titre de son vivant.


H38 et H15 belle inspiration.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
8  Au jardin des pensées et philosophies / Vos inspirations personnelles ou autres et poèmes / Re : François Cheng le: 07 Avril 2021 à 20:26:16
Hou la la !

Que de belles images ajoutées d'un poème savoureux ......
encore encore !

Et d'accompagner ces mots et images d'une pensée subtile à partager.

Merci Izazen !

Guy H
9  Au jardin des pensées et philosophies / ☯ Méditations du TAO ☯ / Re : ☯ Méditations du TAO ☯ rassemblées par Jean-Paul Bourre le: 02 Mai 2020 à 18:03:40
Depuis le 30 mars, nous sommes le 2 mai 2020

Je découvre cette rubrique et vais donc la suivre doré navant !

Des événements actuels de cette pandémie, un sujet si exceptionnel fait l'objet d'une recherche parmi les chapitres du Dao de Jing.

Je l'intitule :



FAUSSE ROUTE

«Les hommes sont égarés et cela dure depuis longtemps»
 trouve-t-on dans le Dao de jing (chap. 58, trad. Daniel Nazir).

Quelle est donc cette erreur commune à tous les hommes ?
Le Dao de Jing donne quelques éléments de réponse.

- «Quand le grand Tao fut délaissé… les Etats souffrirent de la corruption, du désordre»
(chap. 18, idem);

- «Lorsque le Tao fut délaissé il y eut... désordre»
 (chap. 38, idem);

- «Il n’est pas de plus grande erreur que de vouloir satisfaire ses désirs» (chap. 46, idem);

- «Le moi est ce par quoi on a des tribulations» (chap. 13, idem).;.

- «Connaître la loi éternelle (tout retourne toujours au Dao*),
 c’est être éclairé; l’ignorer est un aveuglement qui rend malheureux»

(chap. 16, idem).

D’où il ressort que l’erreur constante de l’homme est de se prendre pour une entité (assimilation à l’ego désirant) séparée du Tout - le Dao - par méconnaissance de soi.
«Celui qui se connaît lui-même est réellement éclairé» (chap. 33, idem).

Mieux vaut donc, pour l’être humain, suivre le conseil du chapitre 41 du Dao de Jing:
«Le lettré supérieur écoute la Voie et la met en pratique»
 (trad. James TAPP/Christine Destruhaut).

Quelle est la pratique du sage taoïste ?

Pour lui, il s’agit de «n’agir que par le non-agir» (chap. 63, trad. Rémi Mathieu).

 «L’homme prend modèle sur la terre...» (chap. 25, idem).

 Il est «telle une femelle» (chap. 10, idem).

Il «se place en arrière» (chap. 7, idem),

«éclairant mais non point éblouissant» (chap.58, idem).

 Il «désire être sans désir» (chap. 64, idem)
 car «celui qui agit selon la voie diminue chaque jour» (chap. 48, idem).

Pour «retrouver» le Dao, la Voie,
 on pourrait résumer la pratique du daoïsme ainsi :
Derrière, Dessous, Dedans.

A chacun d’y voir ce que contient le Livre et de ne pas faire fausse route
 en ces temps de pandémie !

Guy H



10  Au jardin des échanges / Psychologie / Re : Quand ça va trop vite... le: 28 Mars 2020 à 11:33:32
" nous avons profondément besoin de vivre à notre rythme "

11  La vie du site / Aux présentations / Re : Anniversaires le: 21 Mars 2020 à 12:40:05
J'adore les pandas

Guy H
12  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue Licorne le: 21 Mars 2020 à 12:39:01
COUCOU   Licorne…

heureux de ta présence en ces lieux
  tellement il y a à découvrir !



Guy H
13  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue Pepi le: 22 Octobre 2017 à 14:50:30
Bien venue  Pepi


J'ajoute Pepi tôt c'est mieux que tard.... Lèvres scellées


14  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue izz871 le: 19 Octobre 2015 à 20:19:29
 Souriant

BIENVENUE à toi izz871........

Ô grand Bern art de poster........!

Plin de belles chauses ici..........et notamment lortau  graf
permet de sans tendre ! Tu voua ce ke je resang !

Amitiés 

15  Au jardin des échanges / Au café du jardin / Re : à tous :-) le: 25 Décembre 2014 à 10:25:33
Merci Izazen

Les fêtes, les fêtes... chaque jour est une fête !
OUI c'est possible.

Bonnes fêtes !

Guy H
16  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue TaoSeul le: 02 Décembre 2014 à 11:28:09
Petite info...
3 000 ans avant notre ère sous Babylone, les chiffres étant connus,
l'idée du zéro était née,
mais pas sous une forme......elle était née sans plus.
Alors pour se satisfaire du zéro non créé,
exemple l'écriture de 103... on créa
le BLANC !

Un espace entre le 1 et 3.

De là à y voir que le zéro prenait forme venant du  vide !

Etonnant non ?

Guy H
17  La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue TaoSeul le: 01 Décembre 2014 à 11:19:06
Bonjour TaoSeul, soulate, louates, touales, etc.....

" le rien en fait l'utilité "  chapitre 11....

" Mais qui tiens la souris du grand Ordinateur Universel ?
Celui qui ouvre toutes les windows ?"

Belle journée à toi  Guy H
18  Au jardin des pensées et philosophies / Textes à méditer / Re : L'Amour selon Osho le: 21 Juillet 2014 à 09:42:13
 
Puiser en soi ces phrases concrètes,
 puiser en soi la nature des mots,
 ensuite que d'harmonie échangée !

Du bonheur pour la journée !

 Guy H
19  Au jardin des échanges / Psychologie / Re : Les 15 choses que vous devez abandonner pour être heureux le: 13 Mars 2014 à 11:16:57
Le flux universel est amour.
Ah le mot est parfois si beau que peu l'emprunte
ou à qui "mieux mieux "!

Ataraxie ? Stoïcisme ? Ni l'un ni l'autre.
S'attacher aux mots pourquoi pas mais
 parfois s'en libérer est gage d'en comprendre d'autres !
Les plus simples qui remontent jusqu'au subconscient.

Bonne réflexion à toi Moguilev, paix en retour !

Guy H
20  La vie du site / Aux présentations / Re : Anniversaires le: 04 Mars 2014 à 11:07:13
Merci à toi Mogui !  Vais de ce pas boire une Leffe  Moguilev !

belle journée à toi !

Guy H
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