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Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes à lire / Méditations familiales.
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le: Aujourd'hui à 18:44:10
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 42, augmenter ou accroissement, grandeur ou enrichissement et 37, les membres (ou gens) du clan, la famille ou s’entendre entre tous.
Deux hexagrammes fort proches l’un de l’autre, le H42 avec une idée forte d’un débordement yin et le H37 est une grande famille et au sens large c’est un groupe rassemblé autour d’un même intérêt, voici donc le sens de faire du durable à plusieurs.
Observons le seul trait (le 3èm) qui va changer dans le H42 pour devenir H37. Le trigramme Tonnerre se trouve remplacé par le trigramme Feu.
Ce qui donne l’hexagramme dérivé H37, ce qui constitue un ensemble qui fonctionne en harmonie car fondé sur des règles communes et une parole fiable, des règles observées collectivement.https://astropalais.forumactif.com/t1369-42-la-grandeur42, augmentation ou accroissement, enrichissement, expansion démesurée.Trigramme du bas Tonnerre surmonté du trigramme Vent. Action double, foudre et vent s’augmentent mutuellement.
Les mots : partage – récompenses – débordement – expansion – épanouissement – encouragement – terrain fertile – abondance.
Mais aussi : Ajouter, augmenter, progresser. Utilité, profit, avantage. Aider, soutenir.
Autres symboles : Le liquide déborde du récipient – augmentation – accroissement – ajouter – aider.
Le Ricci : Accroissement, moment où ce qui est en haut, en décroissant, favorise le progrès de ce qui est en bas.Le ciel antérieur du H42 est ce H49 la RÉVOLUTION. Si l’hexa nucléaire est le H23, c’est qu’une usure se concentre en cette augmentation. Un état qui cesse de progresser.
La révolution est à la porte du H42. Elle y est induite. C’est le moment d’aller voir l’Être Grand, d’être aidé en cette révolution-métamorphose qui frappe à la porte. Cet essor ne peut se produire si on adjoint pas à l’audace un ingrédient particulièrement mis en valeur aux deux traits supérieures du H42 : le cœur. L’image de ce H42, est un vase (en bas) rempli de liquide (l’eau en haut) qui déborde. YI est la " plénitude".
On peut aussi y voir la carte du Verseau arcane majeur 14 du tarot, la tempérance ou MESURE. On y voit une Reine des cieux qui tient en chaque main une amphore, symbole des deux courants majeurs de la création. C’est totalement le passage des basses fréquences aux hautes fréquences, c’est pourquoi le femme verse de la cruche d’argent, les forces physiques, dans la cruche d’or, les énergies spirituelles, où suivant un processus chimique intérieur les forces corporelles sont transformées en forces spirituelles.
Ces forces donnent la vie aux êtres humains et à tout ce qui vit... par le yin yang.
La vie elle-même résulte de la tension existante entre les sources des pôles positif et négatif.
La tension existante entre ces deux pôles est la vie dans le corps. L’augmentation est un temps de turbulences et d’opportunités. Quand des souffles nouveaux viennent secouer les tendances à l’assoupissement et bousculer les habitudes, ce remue-ménage peut être vécu comme une inconfortable remise en question…… mais aussi et surtout comme l’occasion de réveiller les désirs, de remettre les énergies en route, de procéder à des réformes et des réaménagements.
L’homme a la faculté de diriger ces deux forces consciemment et selon son bon vouloir. Il peut amasser des forces positives ou négatives à certains endroits de son corps et y créer des changements volontaires, faire sortir de leur état latent certaines qualités, les éveiller et les animer puis de se dire : " Je suis riche de tout ce que j’ai donné ! "
Par l’arcane 14 du tarot (la Mesure) est résumé ce H42 qui propose abondance et générosité.
Et la plénitude est obtenue lorsqu’on a vaincu tous les obstacles…… à ces changements. Vent et Tonnerre se renforcent mutuellement. En fait, il y a surtout un remue-ménage en ce H42 ou dit : expansion. Le tonnerre gronde et remue la terre au tréfonds, le vent agite et la malmène par assauts répétés.
Comme si un nouvel ordre cherchait à s’imprimer d’en haut, la terre est bousculée, amenée à participer désormais à de nouveaux engendrements.
Dominique Bonpaix en son " Yi Jing pour les nuls " définit très justement ce « Augmenter » ! " C’est un moment bouleversé par une augmentation soudaine de tensions et de possibilités. Il s’agit de prendre la mesure de ce que demande de la situation et de réagir énergiquement en s’adaptant à la nouvelle donne, quelles qu’en soient les turbulences. Il est essentiel d’opérer les transformations qui s’imposent afin de mettre à profit le riche potentiel de la conjoncture. "
Aux temps de croissance, ce qui avait tendance à s’assoupir est brutalement réveillé. Une saine remise en cause : rien ne peut durer sans changer.
Ce temps de l’accroissement est le moment idéal pour observer la nature et qu’elle nous guide, pour tirer leçon de cette source abondante et généreuse. Un lâcher pris de s’en suivre, la nature le fait si bien.
En prenant exemple sur elle, on commence à comprendre la compassion, à expérimenter la sérénité et à découvrir sa propre capacité illimitée de nourrir les autres et soi-même.
En prenant à cœur ses leçons, on ne peut être empêché d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même et à soutenir à leur tour les autres, pour qu’ils parviennent à la réalisation la plus totale de leur potentiel… jusqu’à aller vers l’accomplissement... alors croissons les uns les autres. Ainsi que le Sage Tchouang tseu le préconisait.
Les anciens Maîtres paraissaient ordinaires, mais leur sagesse était profonde. Ils ne s’écartaient pas de la vérité.
Les futés ne pouvaient les convaincre, les belles ne pouvaient les séduire, les riches ne pouvaient les corrompre.
Ils considéraient la vie et la mort comme choses insignifiantes. Sans entrave, leur esprit pouvait s’envoler jusqu’aux confins de l’inconnu, par-delà le temps et l’espace, et plonger plus loin que le commencement et la fin.
Ils pouvaient occuper les postes les plus subalternes et prendre plaisir à leur travail. Leur vertu emplissait le ciel et la Terre. Plus ils se donnaient à eux-mêmes, plus ils pouvaient donner aux autres.
Plus ils donnaient aux autres, plus ils avaient pour eux-mêmes.
Le guide est doté d’un réel pouvoir pour avancer et accroître, il se trouve être un lieu idéal : la famille ou les gens du clan. H37.
La famille de nous emmener vers plus d’authenticité ? Est contenu aussi le culte des ancêtres avec toutes les expériences transmises par la parole de ces ancêtres. Nourrir la fondation d’une famille et de la pérenniser.
https://astropalais.forumactif.com/t1364-37-la-familleJIA REN. Les gens du clan, la famille et s’y intégrer. Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Vent. Attisé par le vent, ce feu de vivre, d’où l’idée symbolique que l’intérieur rejaillit sur l’extérieur de tout un clan, une famille.
Les mots : hérédité – liens du sang – âmes sœurs – ancêtres – vie de famille – communauté – relations intimes – famille du même genre.
Mais aussi : Maison, demeure, logis, foyer. Habiter. Famille, parenté, clan. Maison de commerce, école de pensée ou artistique Maître. Personnes, gens.
Autres symboles : Un cochon sous le toit et des êtres humains – la maison – la demeure – réunion des êtres humains autour de l’offrande rituelle d’un cochon – une école – une famille – une structure – intérieur.
Le Ricci : clan familial, moment où chacun se tenant à sa place, l’harmonie règne et l’univers est en paix.
Le Ciel antérieur du H37 est le H43 : DÉCISION, résolution car une résolution nécessaire est légitimée avec force pour être entendue puis partagée au sein d’un clan, d’une famille, association, entreprise. Une saine résolution d’avoir un poids favorable par le nombre (de gens d’un pays, d’un clan).
Deux mots représentent l’idéogramme de la famille.
Porc dans une maison et homme. Deux images seulement : on nous montre une maison avec des porcs à l’intérieur car ils entraient librement dans la maison chinoise, y assurant la voirie (par des passages incessants) et le mot homme. Ces deux images désignent " les personnes d’une même famille ".
Quel est la signification de ce H37, le clan ou la famille ?
Les textes chinois mentionnent que c’est par une organisation structurée (la famille) que nous perdurons… cela demande une seule et unique qualité : la ténacité d’un groupement de gens. " La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ; les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Nathalie Chassériau en sa version définit le H37 ainsi : "Appartenir à un clan c’est trouver sa place dans un groupe destiné à durer. C’est aussi aimer et respecter ses parents, élever ses enfants dans le respect des aînés. " En ce H37 tout tourne autour de la parole de la famille.
La parole dite et celle à conserver en son for intérieur donc comme celle aussi qui ne sera pas dite. D'où les secrets de famille.
Le clan, donne de la solidité à la parole, qui par sa vérité devient pouvoir d’agir sur le réel et par son insistance prend pouvoir sur le temps : à paroles vraies, action durable.
Pierre Faure en son dernier ouvrage « le classique des mutations » D’ajouter : "Peut-on s’appuyer sur ces liens pour effectuer la transition ? Ne doit-on pas aussi se poser la question de sa place dans un clan qui fonctionne et que l’on reconnaît pour sien ? "
L’hexagramme famille ou clan se place sous le signe de réunion entre membres d’une même famille ou de plusieurs. C’est la fête en réunion puisque la famille désigne l’appartenance à un groupe dont les origines sont communes cela peut concerner tous ceux qui en sont issus.
C’est pourquoi on peut parler de clan, ce qui inclut tous ceux dont les intérêts et les activités sont étroitement liés.
Rassemblés autour de valeurs communes ainsi sont formées des racines partagées, une collectivité de se fondre en un tout plus vaste et le servir avec ténacité, abnégation parfaite.
Ce H37 conseille de reconsidérer le lien (les liens) avec le groupe ou l’école à laquelle on appartient, ou à trouver la capacité d’organiser l’ensemble des forces en présence autour d’un point de référence ou plusieurs.
C’est en cela qu’en Chine antique, les lettrés de se lier en écoles diverses, taoïstes, confucianistes, légalistes et chan, de se tourner vers un pôle à la fois caché (secret) et ouvert avec de formidables joutes oratoires comme elles avaient lieu en Grèce antique. C’est aussi une façon de replacer les problèmes de ces écoles dans un cadre temporel plus vaste.
On trouve dans toutes les cultures, une multitude de prédictions affirmant que le début du XXIème siècle sera l’aube d’une ère nouvelle. Ce moment crucial arrive comme chaque année depuis des millénaires.
Franchir le seuil de la nouveauté implique de laisser derrière soi les peurs,( soucis, obstacles ) profondément ancrées, vis-à-vis des autres et de la nature en général. Le meilleur endroit pour commencer un progrès est qu’en son propre foyer on puisse méditer sur le devenir des relations familiales à rénover, découvrir et parfois de fair fi des soucis, des problèmes et l’adversité qui mine.
En commençant simplement là où l'on est, on peut réellement procéder à un changement positif, en éliminant en soi toute tendance instigatrice de division , de prise de contrôle ou de manipulation des autres.
La méditation d’accentuer les changements positifs et de dompter tout ego avant de rejoindre le groupe, la collectivité dans un pays.
Le changement commence par soi, maintenant… par la parole avec un guide assez singulier: les gens du clan Les textes chinois mentionnent que c’est par une organisation structurée (la famille) que nous perdurons…
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ; les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Autre vision de la famille par la version directe de C.K.Anthony et Anna Moog : ".../... Ici, le terme " famille " désigne autant la Famille cosmique que la famille humaine.
La famille cosmique est composée à la fois d’un aspect invisible et d’un aspect visible appelé " Nature " qui comprend les plantes, les animaux et les humains – chacun étant doté d’une conscience unique contribuant à la Conscience global du Cosmos.
L’aspect invisible de la Famille cosmique comprend les Aides, qui sont elles-mêmes des aspects de conscience individualisé permettant au Cosmos de fonctionner comme un tout harmonieux…/… "
Ce plus bel endroit, un foyer de gens d’une même « famille qui honore la nature » écrit avec guillemets… est le lieu où de profonds sentiments émergent comme inévitablement des conflits, il s’ensuit alors H38, une opposition jusqu’au H39, l’obstruction.
Et ceux qui viennent, qui s’approchent, qui suivent, se trouvent accueillis comme un membre du clan, participent à une réflexion collective : apportant au " moulin " tout ce qui participe à une cohésion salutaire pour réussir à dépasser une obstruction, même si l’on est en un courant très fort.
En cette étude l’idée de flux ou élan vital (dirait Bergson), est exposé au grand jour ce H37 apportant la sagesse d’un groupe uni et de préserver sa droiture. C’est installer en soi une paix intérieure qui ne soit plus troublée par un excès.
Puisque si l’on agit dans le cœur , par le cœur et pour le cœur , il en résulte que toute action au sein d’une famille est porteuse de bonheur. La famille permet d’apprendre à modeler en ce Cœur…… lieu où tout s’épanouit, l'harmonie de s'exprimer et la mesure de prendre une consistance, ce qui manque à tout départ impulsif et devient : "…/… se tenir pour avoir ensuite le geste utile." La méditation le permet. Alors pourquoi être attaché à annihiler de suite une adversité si elle ne s’efface qu’avec du temps ?
"L’équilibre, est à la fois paisible et puissant. L’idée et sa réalisation est un patient travail. Ainsi naît l’harmonie." s’expriment ainsi Paco Alpi et Alain Constantin dans "le Mémoire de la Mue" la seule version libre en ligne.
Puiser de l’harmonie alors que Yin retourne au Yin comme le Yang qui retourne en son domaine et même s’il n’y a plus d’échanges, en toute clan, ou famille d’être encore au " bon moment et au bon endroit " 
Et c’est l’épreuve d’être au mauvais moment comme au mauvais endroit qui s’évapore.
En une famille, ceux qui sont animés par un point de vue harmonieux s’engagent sur une voie sans conflit et comme écrit dans le Jugement du H37 :
" LES MEMBRES du CLAN. La constance de la femme est avantageuse. ou encore Le Clan pour durer. Profitable d’avoir la ténacité d’une femme, organisatrice de l’ensemble communautaire. " (du Yin). Symbolisme des trigrammes. En cette étude de rassembler les mots suivants et d’en être au diapason c’est : s’élever, grandir , s’augmenter, progresser avec une bonne dose de transformations par les épousailles du Ciel et de la Terre.
H42 : le trigramme Tonnerre (ou ébranlement) en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois). H37 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H42 C’est aller vers la restauration d'une harmonie perdue, Le tonnerre aidé par le vent (un transport aisé), venant du ciel, du haut, une énergie dynamique interne menant à l’extrême nécessaire.
S’il vient à réveiller une terre assoupie, le tonnerre aidé du vent réitère une pression pour modeler les contours d’un puissant advenir prochain, une saine et sereine occasion d’affirmer un destin d’union nécessaire.
En ce H42 un seul trait yang en base est surmonté de trois traits yin si imposant et finissant par deux traits yang, comme si écrire la réunion des derniers traits yang entre eux est à l’ordre du jour.
On plonge en cette immense harmonie qui peu à peu fait entrevoir un gage de réussite à tout ce qui germe par l’action du bois et du feu. Une entente parfaite a lieu entre Yin et Yang. Et d’extraire une nourriture adaptée, harmonieuse.
Une opportunité nous est donnée par ce guide celle de découvrir que la vie est faite d’extérieure et d’intérieur, de diminution et d’augmentation. Base même de tout ce qui change et des mouvements qui s’y animent dans le présent, " le ici et maintenant. "
Et d’émettre de nouvelles leçons "disciplinant". Cela invite à méditer sur ce flux vital, universel et de concevoir son côté éternel, apprendre qu’œuvrer à l'état de germe, se passe souvent par l'intervention inopinée du Yang-Ciel et se conclu par le Yin-terre. 
Ô comme cela est difficile de se tenir en toute occasion où le fugace est en tout germe.
Le H2 la terre est ce sol qui donne une leçon de constance ainsi que de germination, fécondation, acceptant tout ce qui va et vient en elle. C’est le plus beau don de soi.
H37 : En ce guide un Feu d’être accouplé avec le Vent devient esprit ou feu de l’esprit, est souffle, qui symbolise ce qui est en tout humain : la connaissance intuitive. 
La signification surnaturelle du feu s’étend des âmes errantes jusqu’à l’Esprit divin, parcourant la terre, ce feu apporte progrès en toutes contrées traversées, aidé du Vent.
A son heure tel un vent qui se lève, l'harmonie est enclenchée, ceci n’est possible que dans une attitude réceptive bien entendu car si fermé soit-on intérieurement comment pourrions-nous alors entendre le conseil de se fondre en ce vent qui pénètre ? 
De cette étude on donne la signification de la famille.
Les textes chinois mentionnent que c’est par une organisation structurée ( la famille) que nous perdurons. 
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ; les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles." Tout tourne autour de la parole ce jour…  celle de la famille.
Le clan , donne de la solidité à la parole, qui par sa vérité devient pouvoir d’agir sur le réel et par son insistance prend pouvoir sur le temps : à paroles vraies, action durable. 
Ce plus bel endroit, un foyer de gens d’une même famille est le lieu où de profonds sentiments émergent comme également des conflits. Alors tout ceux qui viennent se trouvent accueillis comme un membre du clan et participent à une réflexion collective.
Nous avons tous un potentiel d’idées à exprimer, à partager parfois qu’en petit comité , parfois qu’en une même famille proche ou éloignée.
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel. Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes à lire / Cheminer un pas à la fois par des échanges prometteurs.
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le: Hier à 17:58:08
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 De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 53, le développement ou pas à pas, évolution graduelle, et 9, apprivoiser les énergies ou apprivoisement du petit et encore la transformation d’un état yin en yang. Préambule. On note qu’entre H35 (le progrès) et le H53 avec des chiffres inversés (le développement) il y a une différence entre « avancer au grand jour » où le trigramme Terre est en bas et le Feu en haut, ici en ce H53, « progresser pas à pas » le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Vent ou bois, le symbolisme d’un arbre qui croit sur une montagne mais à son rythme.
Au H35 on ne diffère pas une action, au H53 on se donne du temps et de n’avancer que par étapes. Toute croissance, régulière au quotidien, dans l'harmonie, parvient à prospérer…c’est à la fois concrétiser une abondance du yin qui, parvenant à son apogée se met à déployer une énergie yang.https://astropalais.forumactif.com/t1380-53-le-progres 53. Développement ou progresser pas à pas.
Le trigramme Montagne est surmonté par celui du Bois (selon ou vent). Signe de croissance, l’élévation des arbres provient de la montagne où ils auront une croissance idéale selon l’adret et l’ubac.
L’image est celle d’un arbre qui croît sur le sommet d’une montagne, croissance double celle au sol par ses racines et celle vers le ciel par la photosynthèse.
Les mots : progrès graduel – continuité – prudente lenteur – faculté d’adaptation – approche convenable.
Mais aussi : Se déverser dans, se jeter dans (cours d’eau). Mouiller, humecter, imbiber. Exercer une influence (bonne ou mauvaise). Prononcé au quatrième ton : avancer pas à pas, pénétrer peu à peu, graduellement.
Autres symboles : L’eau, le char, la hache, ces trois éléments creusent petit à petit les surfaces avec lesquelles ils sont en relation – progression par à-coups – mouvements cycliques.
Le Ricci : développement régulier, moment ne nouvelle étape est franchie dans la marche vers un accomplissement final.
Le ciel antérieur du H53 est le H17 c’est un souffle dynamique pas autant que le Ciel, le Un , c’est un jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer et donc qui fait avancer que par de petits pas comme de SUIVRE au rythme des saisons petits pas ou grands pas selon.
En ce H53, l’image d’une progression harmonieuse est présentée en trois symboles distincts dans le caractère chinois.
- L’eau de la rivière qui creuse peu à peu son lit, qui avance à son rythme selon son afflux d’eau. - Le char à faux lourd qui avance lentement, majestueusement, en respectant ordre et mesure. - la hache qui débite à une cadence lente, petit à petit par éclats. Elle met de l’ordre en détruisant l’inutile.
L’idée pour cette étude des deux hexas est d’avancer peu à peu et de se mettre en quête d’harmonie……. jusqu’à l'évidence qu'un apprentissage s’impose.
Belle illustration de ce H53 par une citation de Lautréamont pour rappel à l’oiseau migrateur :
" Comme un angle à perte de vue de grues frileuses, méditant beaucoup, qui, pendant l’hiver, vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l’horizon…"
Pas à pas, battement d’ailes après battement d’ailes, la progression est autant décrite par le long vol migratoire de l’oiseau que l’implantation de l’arbre.
L’arbre d’une montagne incruste lentement ses racines dans la roche et s’élève ainsi peu à peu vers le ciel par un effort quotidien et avec une régularité sans faille.
Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Vent (ou bois). Ce H53 est une progression réglée, graduelle, imagée par l'élévation des arbres et c’est la montagne qui fixe les étapes, les forêts de s’étendre à volonté.
Un arbre croît au sommet d’une montagne qui par sa masse a concentré beaucoup d’eau en son intérieure, lieu où de nombreuses sources y coulent.
C’est une avancée lente, cadencée, régulière, pour laquelle efforts et endurance sont requis. Quelle soit grue ou oie sauvage, un oiseau migrateur au vol tranquille et sûr, dont le retour à date fixe est garant de constance et de fidélité.
Et en l'hexagramme guide (H30) cet arbre sera éclairé, soleil et photosynthèse d’un apport inestimable.
La pensée chinoise d'y voir un symbole de " l’Être Grand qui se relie à la lumière tel un arbre et la reflète à son tour aux quatre orients. "
Tchouang tseu donne un aperçu de cet Être : " Il vit en dehors de l’éloge et du blâme, il s’étend comme le dragon, il se replie comme le serpent, il se transforme selon le cours du temps et ne s’obstine dans aucun parti pris, il s’élève ou s’abaisse selon l’harmonie universelle, il s’ébat auprès de l’ancêtre des êtres, il traite en être les êtres sans être écrasé dans les êtres, qui pourrait entraver sa liberté ? "
Si le H52 est une montagne redoublée, lieu idéal pour y méditer, le H53 est l’occasion de développer son Être intérieur le vrai soi.
En ce H53, que des signes symbolisant une progression par petits pas…vers ce SOI,chaque jour par un pas nouveau.
Cet hexagramme décrit le processus de développement du vrai soi grâce auquel celui-ci s’affirme graduellement et toujours d’avantage aux commandes de la personnalité, mais qui fait défaut à beaucoup d’entre nous.
Ce H53 est un processus graduel. Il mène toujours à plus de clarté à de nombreuses « compréhensions-paliers ». Il peut être comparé à l’escalade du versant d’une montagne : chaque « prise » permet d’élargir la vision globale, aucune vue n’étant définitive.
L’idée est d’avancer peu à peu… comme par une autre image antique toute chinoise dirions-nous : "La femme à marier attend que l’homme s’avance " !
LE PROGRÈS a pour modèle le mariage, qui représente l’association entre forces Yin et Yang. L’objectif du périple ne peut être atteint que par l’alliance entre l’adaptabilité dont la femme est le symbole et l’aptitude Yang à se maintenir dans une direction suivie.
Le potentiel du souffle Yin, face obscure et indéterminée du vivant, il en est à la fois la source et de réceptacle. « Fermement ancré dans la quiétude », cette force recèle un potentiel de génération immense, dont les qualités sont simplicité et souplesse.
Pour un marin, dans l'ordre c'est apprendre à lire sa position sur une carte, faire le point, seulement ensuite de choisir un cap selon les vents et aléas de la météo.
Le progrès graduel décrit une avancée lente, cadencée, régulière, pour laquelle la patience et l’endurance sont requises tout comme en méditation. Ainsi on mène un projet à terme et s’inspirer d’une énergétique par des phases d’effort alternant avec des moments de pause.
Les différentes étapes du voyage de cet oiseau migrateur (en les six traits de lire : l’oie sauvage) ou pas à pas, s’accompagnent du thème de l’enfantement, symbole du projet que l’on cherche à mener à terme.
Cette capacité d’engendrement, c’est la femme qui en est l’exemple (pérennisation des générations) et le symbole. C’est donc la principale qualité YIN qui est mise en avant ici : par un terme chinois qui signifie : attendre, espérer, accueillir, se proposer et sert de marque pour le futur.
L’homme, quant à lui, est caractérisé par le terme qui désigne à la fois le mouvement, l’action, une marche en avant caractéristique du comportement Yang, c’est le mandat du Ciel.
Tandis que la femme son domaine est la Terre et sa réceptivité, c'est l'assurance de pérennité; l’arbre sur la montagne apporte deux indications : la montagne est rigueur, le bois est force de croissance.
En incrustant patiemment ses racines dans la roche, l’arbre en dissout jour après jour l’inaltérable dureté et grandit lentement, fortifiant sa sève par cette résistance.
Il est dit que le sage à la rigueur, il n’a d’autres ancrages que sa force personnelle, d’autre souci que de maintenir la direction qui l’affermit telle la sève de l’arbre qui embellit. Et toute arbre avec ses racines de contourner même les roches les plus denses et profondes du sol.
En cette situation il est utile d’avoir une hauteur intérieure , et non pas un motif d’orgueil ou de mépris. Le sobre, le quotidien, l’ordinaire est ce terrain où s’exerce tout apprentissage. Ainsi le sage est-il également flexible comme le bois ? Il considère le banal avec bienveillance et respecte les usages courants.
Plus, il voit dans leur continuité le signe d’un accord " L’homme de bien travaille à la racine. C’est sur des racines bien ancrées que la Voie peut croître et s’épanouir. " Confucius.
Les ultimes conseils sont particuliers au 6èm trait du H53 avec ce texte qui commence par : " L’oie des moissons progresse à hauteur de coteau…/…"
Messagère céleste, l’oie guide l’être sur son chemin. Il convient de suivre son exemple, de ne rien faire avec précipitation mais spontanéité, d’avancer petit à petit dans la vie, sachant appréhender ce qui survient par la force d’un vent appelé harmonie.
En les six traits, l’oie sauvage se trouve en six places différentes respectivement : sur la berge, sur les rochers, sur un plateau, dans les arbres, et d’arriver sur la colline des ancêtres. Un conseil est approprié à chacun des traits.
Cette oie qui prépare son émigration comme synchronisée avec le temps.
Un périple se prépare, un élan se forme, la traversée quitte le point zéro. " Volant vers la rive" "Avançant vers le haut de la falaise"
"S’envolant au plus haut des nuages" : le chaman doit utiliser ses plumes pour exécuter la danse du vent. " (trois citations en la version de Sylvie Verbois)
C’est ce pas à pas du H53 qui est matérialisé par un vent très doux au sommet d’une montagne. La souplesse est mise à l’épreuve et Pierre Faure de citer les sept défis à relever en cette situation :
- apprendre à mener les choses à bien en s’enracinant dans la lenteur et la durée - savoir traverser une épreuve difficile à force de temps, d’efforts, de patience - œuvrer au quotidien avec persévérance sans dépendre du résultat immédiat - oublier la griserie, accepter la grisaille, s’ancrer dans le vrai - poursuivre les efforts sans se laisser désarçonner par les échecs - savoir faire des pas en arrière - garder foi quand un projet ne peut aboutir qu’à longue échéance.
Pour harmoniser, un chemin idéal de s’entrouvrir, et comme citation, celle de C.G. Jung dans « la Réalité de l’âme » : " devenir un homme entièrement unifié. " Pourquoi pas lors d’une trouvaille de l’Être de valeur ? Tchouang tseu de nous en donner l’exemple plus haut.
Mais l’être d’envergure est aussi une métaphore qui indique qu’il faut prendre de la hauteur par rapport à toute difficultés survenant, en les extériorisant, en les faisant partager avec autrui mais pas tout le monde.
En fait en les verbalisant mais en parler c'est déjà beaucoup.
Et l’apparition d’un guide expert pour agrémenter une progression lente faite d’efforts comme des temps de repos. C'est le H9 qui va apporter de la retenue bien venue.
Toutefois ces deux hexagrammes parlent de progrès sous deux aspects. 1) En un progrès graduel on aborde la progression par des périodes alternées d’efforts et de temps de repos. 2) En le guide, il y a une nécessité de retenir toute décision impulsive ou immédiate.
Ces deux hexagrammes apportent de fins arguments sur le comment progresser.
Cependant en H35, d’évoquer de progresser en plein jour avec une difficulté et s’attendre à des obstacles. Ce H53 lui, évoque tous les aspects des étapes à accepter et ne pas s’en affranchir comme les sauter de manière irréfléchie.
C’est en cela que le guide doté d’un réel pouvoir pour avancer progressivement se donne du cœur à l’ouvrage avec d’emblée trois conseils très directs :
- retenir l’impulsivité, - assouplir la rigidité, -freiner toutes difficultés !
Ensuite la connaissance intuitive peut trouver sa place, celle de dire un non souple.
Le H 9 est très précis, très utile il signifie que la retenue qui s’effectue dans l’ APPRIVOISEMENT est synonyme paradoxalement d’ ESSOR. Un essor qui permet un réel déploiement de la créativité.
En ce H9 est évoqué le fait historique du Roi Wen, incarcéré sept ans et en évitant de se dresser contre le tyran Di Xin, dernier souverain Shang, a essayé d’atténuer ses courroux.
 https://astropalais.forumactif.com/t1152-09-le-pouvoir-d-apprivoisement-du-petit 9, le pouvoir d’apprivoisement du petit. On dit aussi le petit arrêt et aussi pouvoir du faible. Siao Tchou.Deux trigrammes composent cet hexa: en bas le ciel et celui du haut le vent. En cet hexa, il est possible d’arrêter la dureté positive par l’humilité, la douceur malléable et l’obéissance. Ciel et vent de se connaître.
Les mots : retenue – autosuffisance – préparations minutieuses – ingéniosité – empêchements mineurs – adaptabilité.
Mais aussi : XIAO : Petit, menu, mince. Peu, un peu de. Rapetisser, diminuer, s’amenuiser. XU : Faire paître, élever du bétail. Nourrir des animaux. Prendre soin de, entretenir, recueillir, supporter, tolérer.
Autres symboles: Elever de petits animaux - petit élevage - agir avec patience et douceur vis-à-vis de ce qui est petit en germe - vraiment pas beaucoup.
Le Ricci: faible rassemblement, moment où les énergies ne permettent pas de grandes réalisations.Le ciel antérieur du H9 est le H31 l’EMOTION. Eric Baret de définir le plus simplement : " Tout ce qui n’est pas émotion est un ajournement. "
L’émotion est à vivre dans l’instant présent, comme volatile elle est. C’est une sensation éphémère qui sitôt apparue de s’estomper. D’autres émotions de laisser une trace durable mais rares sont les imprégnations profondes.
Ainsi ce H9 apporte un conseil utile : de ne pas forcer, ni précipiter ce qui doit éclore à son heure c’est ce qui implique une progression par étapes. SIAO en ce H9, c’est quelque chose de très fin, encore divisé. Cette image du travail minutieux des artisans chinois évoque la petitesse. Dans TCHOU, on voit de bas en haut : le champ qui produit une fibre végétale mise sur une quenouille, et entreposée sous un toit. C’est l’image de la connaissance acquise, de l’éducation. Sia Tchou est la petit éducation ou l’apprivoisement car l’homme de bien par la bonté et la douceur affine son pouvoir.
Sylvie Verbois donne un sens oraculaire à ce H9:
" Les terres sont verdoyantes, couvertes d’herbes ; il est temps de mener paître le petit bétail. C'est le petit commencement. Il faut débuter par quelques têtes de bétail afin de faire fructifier le patrimoine. Accumuler petit à petit. Aller à pas mesurés comme le paysan lorsqu'il se rend) à ses champs. Contenir ses énergies et ses forces. Ralentir le rythme, se freiner. Ne pas être intempestif et pressé. Ce qui est retenu et contenu : le pictogramme "champ" nous indique que deux canaux d'irrigation se croisent afin de distribuer petit à petit de l'eau. Entraver ce qui est fort comme dans un filet.../... demander de l'aide, se faire aider dans sa tâche, régler les petits détails"
En cette exposition de ce qui est petit, la situation ne donne qu'un contrôle limité. Si l'on désire d'aller de l'avant alors que la puissance créatrice est là: l’expression de capacités et projets sont retardés ou ne s’emboîtent pas comme l'on souhaite. C’est retenir l’énergie et l'occasion de méditer.
Si une grande force est présente, elle est retenue. Il y a des qualités typiquement Yin en ce H9. Modération, patience, souplesse d’une efficacité telle quelles arrivent amadouer les la force Yang, d’en gommer la brutalité instinctive, à en civiliser l’aspect pulsionnel et sauvage. Car force n’est pas puissance.
Le H9 exprime qu'une force indépendante de la volonté et une influence discrète mais efficace de restreindre, freiner, empêcher bloquer retarder toute action significative.....
On ne peut alors faire plus que ce que la situation le permet. Une éducation est nécessaire pour que l’élan vigoureux du yang soit apprivoisé. C’est trouver là une fluidité qui le change en créativité.
Le Vent se trouve au-dessus du Ciel, il est alors comme le souffle du ciel. Il en exprime le rythme en sculptant la forme multiple des nuages. Il en dessine les contours en pliant l’herbe et les arbres sous son pouvoir tenace. Il en chante la puissance et la courbe en se tenant à la hauteur de sa force invisible.
C'est ainsi que l’Être de valeur imite le vent quand il est face à la colère ou l'entêtement des puissants, il souffle selon ou pas . Comment le suivre sinon par être sous son influence, ses paroles, tel un souffle de vent apportant ses précieux messages et de parvenir à modérer les tensions. Évident conseil, maîtriser les émotions,garder un sang-froid, se montrer doux, sage, modeste et simple.
De François Jullien : " Le vent en lui-même est invisible et insaisissable, mais tout le paysage – jusqu’au moindre ondoiement de l’herbe ou de la feuille – est animé par son passage et le révèle. Présence diffuse et englobant, échappant à toute appréhension précise, mais dont l’influence est immédiatement sensible et manifeste .../..."Ainsi fait un grand vassal, lorsque l’autorité s’emporte, le noble sait la délicatesse à adaptée à l’approche des puissants. Face à la tyrannie si prompte à s’établir, il ne tombe pas dans la nervosité ou la colère.
De ce que nous pouvons retenir de ce " pouvoir d’apprivoisement du petit " c’est être dans le « apprendre » à apprécier les périodes où l’influence est limitée et seulement ensuite de s’en servir. (voir un rapprochement avec le chapitre 11 du Tao te king)
A cause de circonstances qui ne sont pas de votre ressort, la portée de tout ce que vous entreprenez actuellement ne peut-être expérimentée que d’une façon subtile qu’elle semble pratiquement invisible.
Apprivoiser signifie retenir, mais sans user de la force brutale et (ou) de la contrainte. La souplesse et l’adaptation sont nécessaires. Prenons l’exemple de l’araignée. "Elle travaille inlassablement à tisser sa toile à l’insu de tous ceux qui l’entourent. Peu importe le nombre de fois où son travail est endommagé, elle se remet à l’ouvrage et le répare dès qu’elle en voit la nécessité. Elle ne remet jamais à demain ni ne cherche à attirer l’attention.
Sa force réside dans son habileté à se fondre dans l’environnement. Elle fait ce qu’elle a à faire, sans gaspiller son énergie et, quand tout le dispositif est prêt, elle est capable de demeurer totalement immobile et vigilante et d’attendre, confiante, que quelque opportunité savoureuse finisse par croiser son chemin ". de Ma Deva Padma.Mais l’indication principale c’est qu’il y a dans cette situation du H9, une résistance non déclarée. Elle prend l’apparence de la soumission passive, alors qu’en fait elle est très active. Relire plus haut l’attitude du roi Wen en prison, vu qu’il a participé à la rédaction du Livre.
" Accepter de persévérer, quoi qu’il advienne, est la marque d’une maturité qui ne peut naître que de l’expérience."
Engendre l’harmonie du seul fait d’être soi, tout cela est aussi simple que RESPIRER. Symbolisme des trigrammes. H53 : Le trigramme Montagne (stabilité) en bas est surmonté du trigramme Vent (soufflant sur la montagne) mais ici c’est plutôt le symbole de l’Arbre, le bois qui progresse sur la montagne devenant forêt. H9 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H53 : De grandes réalisations adviennent c’est donc du fait d’avoir fait émerger des forces Yin qui sommeillaient en soi, doucement, lentement.
H9 : Le trigramme ciel en bas… est créativité qui ne demande qu’à s’élever. Le trigramme Vent (ou bois) en haut, ne demande qu’à descendre, rejoindre le sol. Non le vent restera très haut et de se mouvoir dans le ciel, il prendra le temps de courber tout ce qui est "courbable" sur terre. Le vent soufflant sous le ciel donne le 44, rencontre, le ciel de répandre toutes les graines avec l'aide du vent, là le vent au-dessus du ciel agit en restant calme.
Ce Vent en ces deux hexagrammes invite à une dynamique de suivre un chemin " selon " dirait Tchouang tseu !
A son heure tel un vent qui se lève, l'harmonie est enclenchée, ceci n’est possible que dans une attitude réceptive bien entendu car si fermé soit-on intérieurement comment pourrions-nous alors entendre le conseil de se fondre en ce vent qui pénètre ? 
De se fondre en un pas progressif et de prendre un essor qui soit le plus harmonieux. Des pas à pas conformes aux lois naturelles de la vie comme celles de la société. Au symbolisme du Vent est associé la parole, la communication , les partages d’idées.
De ce que nous pouvons retenir de ce pouvoir d’apprivoisement du petit c’est qu’il conseille de ne pas étaler ses connaissances, toute vérité intérieure à qui n’est pas prêt à les accepter.
La bonne période poindra bien un jour, patience donc. Apprivoiser signifie retenir, mais sans user de la force brutale et (ou) de la contrainte. La souplesse et l’adaptation sont nécessaires en pareil moment de retenue.
Apprivoiser et ne pas trop éblouir, oui cela se fait d’abord par une observation très souple, comme si nous regardions le fil de l’eau… alors… approchons nous d’une rivière . . . où coule la Vérité, mais chut, chacun en possède la Source. 
S’approcher du flux apaise toute action c’est s’approcher à y pénétrer attentant le devenir. Un flux d’énergie déployé change un cycle comme le fait une saison laissant place à une autre, ceci le plus simplement du monde, naturellement.
Le cours du jour se résume en cette citation : lorsque la confiance est présente en soi, l’apprivoisement est aisé. Le début d’une journée devient clair (même si elle est sombre), on l’entrevoit.   Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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Au jardin des pensées et philosophies / Hexagrammes à lire / Grand excès et progresser.
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le: 13 Juillet 2025 à 14:58:11
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 De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 28, l’excès ou grand excès voire aussi passer la mesure et 35, marque une progression, lascive, lancinante un pas à pas de ces feux qui courent lentement vers d’autres attaches sur terre et croître.
Cette association parle d’un excès de poids devenant insupportable mais tout de même de favoriser une énergie universelle lui donner un essor.
- dans le H28, l’idée est une poutre faîtière proche de la rupture. - dans le H35, l’idée est de se montrer au grand jour et de quoi on est capable. Résumé de cette association: personne ne peut résister aux situations excessives et qu'une solution heureuse va bénéficier à toute personne d’avancer tel un arbre qui incruste lentement ses racines dans la roche et s’élève ainsi peu à peu vers le ciel.
Un aspect à citer avant cette étude, le mot Grand (en ce H28 grand excès). P.Faure et C.Javary d’apporter la mention suivante : Une formule mantique classique indique les mots: il est avantageux d'avoir une destination.
Dans le " Jugement du H28 " est ajouté le profitable d’avoir où aller, c’est-à-dire garder son cap sans se déboussoler par une prolifération d’événements. Sans risque de fléchir, l'énergie doit circuler, se diffuser, s'épanouir, ce qui suppose de ne pas rester inerte à supporter ce qui pèse sans réagir.", c'est dire ce que l’Être de valeur d’y être investi sans crainte puisqu’il emploiera une sérénité ainsi par la pensée de ne pas en sortir de cette sérénité.
En cette étude c'est de se donner du CŒUR à l’ouvrage. Vaincre tout excès fait entrevoir en plein jour que l’on peut se montrer rayonnant et paradoxalement cette apogée d’être l’occasion d’honorer un élan puis de garder un cap.
https://astropalais.forumactif.com/t1355-28-la-faille28, l’excès, l’excès de grand ou seuil critique, déséquilibre ou passer la mesure. Da Guo . Le trigramme Vent ou Bois est surmonté du trigramme Brume, Lac. Deux traits yin enserrent quatre traits yang. Il y a donc excès de grandeur mais les extrêmes ne peuvent supporter cette force.
Les mots : stress – surcharge – épuisement – obsession – gloutonnerie – fardeau – inquiétude – point de rupture.
Mais aussi : Da : Grand. Important, grandir. Adulte. Noble. Aîné. Guo : traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute. Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou tout simplement du temps.
Autres symboles : Grand, important, déployé – traverser, franchir, aller au-delà – dépasser une limite – la grande traversée – aller au-delà de la carapace – grand mouvement de dépassement des normes – c’est l’apogée, le renversement.
Le Ricci : dépassement, moment où une grande puissance surmonte les obstacles pour atteindre son but.
Le ciel antérieur du H28 est le H60 la MESURE ou les limites. Qu’un point important de tenir toute la structure d’une situation soit apprécié, il est nécessaire d’avoir conscience des limites à se donner en ce Grand Excès. Faire acte de modération devient une tempérance efficace à tout excès. La mesure est efficace alors on limite l’excès à sa plus courte dimension.
Dans l’excès, le yang passe la mesure . Un poids excède la norme et menace l’ensemble de la structure. (P.Faure et C.Javary). L’image est en deux parties. A gauche, un homme, les bras et jambes grands écartés, signifie " grand ". Ce terme, dans le Yi Jing, est lié au Ciel et au yang.
Au centre de l’image, trois traces dessinées au-dessus d’un pied, donnant l’idée générale du mouvement. A droite un trou (ressemblant à une bouche) est surmonté de lignes courbes. Le sens global du H28 par tous ces caractères énoncés de l’image est de " passer à travers ", d’ "aller au-delà ", de " dépassement." Par un excès de yang.
Voici les différents sens de l’Excès de Grand : 1) Un fardeau, une surcharge sclérosante, une exigence démesurée. 2) Un poids intérieur : sensation de tristesse, de solitude, de blocage. 3) Une grande force personnelle, mais qui peine à s’exprimer. 4) Le sentiment de ne pas pouvoir faire face. 5) Un trop plein à décharger. 6) La nécessité de ne pas rester inerte. 7) L’opportunité de déployer sa force.
Si l’excès est un fardeau, il est supporté et supportable et comme le H1, l’élan créatif en est l’hexagramme nucléaire c’est un poids supplémentaire qui permet des actions fécondes et donc de surmonter parfois l’insupportable. 
On avance l’idée que le yang est à bout de souffle. Cependant les ressources sont disponibles si l’on fait sienne cette citation appropriée de Carl Gustav Jung : " L’homme doit être seul pour découvrir ce qui le porte lorsqu’il n’est plus en état de se porter lui-même."  Un flux universel d'être. 
La poutre faîtière soutient une structure, elle la pièce maîtresse de la charpente, le lieu où toute la force est condensée. Elle subit une pression si pesante et apparemment si insurmontable qu’elle est sur le point de rompre. Pour certains thérapeutes, psy et autres d’y voir en cette métaphore, une structure sur le point de s’effondrer, ou une personne près de perdre sa volonté de continuer dans la vie.
Lorsque la brume submerge les arbres, il faut revenir aux qualités que ces deux éléments symbolisent. - Savoir s’exposer telle la brume qui se propage avec aisance (trigramme du haut). - Savoir s’enraciner, tel le bois qui creuse obstinément son chemin dans la terre puis par ses branches dans le ciel.
La solution est toute trouvée par le guide H53 qui porte en lui un conseil de n’être pas écartelé entre deux tendances subir un excès et en sortir. Pour sortir de cette situation (de l’EXCES) parfois scabreuse une grande force doit être déployée et le guide de nous inviter à la déployer progressivement.
Et le " nucléaire " du H28 est le est le UN, une énergie extrêmement yang qui ne demande qu’à se renforcer comme est écrit dans le jugement : " d’où avoir une destination. Essor." Voire même une créativité qui pointe !
Potentiellement la métaphore possède plusieurs significations mais principalement la volonté humaine. La principale fonction de la volonté selon Carol Anthony et Hanna Moog, chez une personne est de restaurer et de maintenir son harmonie avec le Cosmos. Cette volonté est aussi traitée en H34. « Volonté » est le terme qui désigne la totalité de la conscience du psychisme exprimée en tant qu’énergie.
Une autre qualité est liée à ce H28, c’est la prépondérance du grand qui est très proche du H26, grand apprivoise où il est écrit : " Profitable de passer le grand fleuve.
L’idéogramme qui définit le caractère chinois désigne le sommet de la tête. Un point au-delà duquel on ne peut aller – pour l’acupuncteur, ce point se situe tout en haut du crâne et se définit comme celui où toutes les énergies Yang se rassemblent et correspond aux cent réunions, bai hui Énergies qui se rassemblent et par où s’évade l’âme du taoïste « pour aller vaquer hors du corps. » (Léon Wieger)
Ce sommet de la tête est la place du Chakra couronné et celle du Cordon d'Argent qui en émerge. Le terme a plus largement le sens de sommet, cime, faîte d’un toit. Et celui plus abstrait d’origine, d’essentiel. Mais une autre définition d’image apporte un petit plus au sens du fardeau.
Un homme et trois pas. Cet homme marque des pas, il avance. Sa bouche est déformée par un bec de lièvre : en effet, il est gêné dans sa communication avec autrui, mais pas dans la liberté de ses mouvements.
Il peut entreprendre une action, mais il faiblit car son fardeau est important et il se sent comme sur une arête du toit dont le milieu est fort, mais les extrémités sont faibles.
Cependant, s’il ne voit pas trop grand, il ramène les choses à leur juste valeur, il trouve une voie praticable qui le satisfera, il applique alors (comme le ciel antérieur du H28 de lui venir en aide) le H60, LA MESURE, son action sera progressive selon son rythme.
Et son fardeau (de yang) n’en sera qu’allégé, en cette association avec le H53, et de se poser une simple question : par quoi on commence ? Attendre, espérer, accueillir, se proposer ? 
Il est écrit dans la « grande image » : " La brume submerge les arbres GRAND EXCÈS l’être accompli (ou de valeur) ainsi en s’établissant dans la solitude ne s’inquiète pas (se dresse seul sans crainte) en se ressourçant depuis une montagne. (se retire du monde sans tristesse)."
Grand Excès. Bois en bas et Brume (ou lac) en haut. Le bois est force d’enracinement, la brume aptitude à l’échange. Le mouvement de l’un, tel celui des racines, est un renforcement intérieur ; le mouvement de l’autre, tel celui des brouillards matinaux, est une expression tournée vers le dehors.
Désir d’affirmation, qui exige de la force mais entraîne souvent des complications avec l’entourage ; désir de communication, qui apporte un soulagement mais voile parfois les repères intérieurs. Les tiraillements entre intérieur et extérieur induisent de premières difficultés.
Cette double aspiration peut se révéler pesante, ou égarer, ou même paralyser : la forme symétrique de l’hexagramme donne une idée de la tétanisation que risque d’entraîner l’écartèlement entre ces deux tendances.
Il faudra, pour éviter l’immobilisme, calquer son attitude sur ce double mouvement se rappeler que le bec de lièvre du marcheur, ne l’empêche pas de poursuivre sa route mais le gêne au niveau de la communication.
Ce Grand Excès, cette poutre faîtière qui soutient une structure, subit une pression si pesante et apparemment si insurmontable qu’elle est sur le point de casser. Ainsi toute personne se trouve seule à vivre une situation qui est proche de lui faire perdre sa volonté de continuer dans la vie .
Carol K.Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage « Yi King, l’Oracle de la Voie du Cosmos » de décrire la principale fonction de la volonté : chez une personne est de restaurer et de maintenir son harmonie avec le Cosmos. « Volonté » est le terme qui désigne la totalité de l a conscience du psychisme exprimée en tant qu’énergie .
Alors d’une part, il ne faut pas craindre de s’ériger seul sur ses références et ses énergies propres de se manifester ; d’autre part, savoir se retirer pour renforcer ses convictions lorsqu’elles ne rencontrent pas l’écho espéré au dehors.
C’est ce va-et-vient souple entre ces deux attitudes qui nourrit la force nécessaire à ce moment de grand Excès. Dans ce fardeau à porter, à supporter, voyons l’attitude de l’homme de bien. Il ne démarrera plus au " quart de tour. "
Il n’éprouve pas d’inquiétude ni ne succombe à la tristesse : la sensation de solitude pas plus que la nécessité du retrait ne lui font perdre sa direction.
Comme l’indique l’image de la poutre caractéristique de cet hexa, c’est le moment où l’on doit ressentir le point où les forces sont unifiées, afin de pouvoir à la fois aller de l’avant et s’enraciner dans ses convictions propres. L’homme de bien ou sage a de l’expérience, il demeure en éveil.
S’exprimer, se renforcer : promouvoir ces deux pentes de la capacité personnelle est d’une grande exigence, mais savoir en soutenir le poids tout en gardant sa fluidité permet d’accomplir la traversée sans se laisser submerger. C’est pressentir les limites à atteindre jusqu’à l’infranchissable et que le clan n’en soit pas affecté.
" Le dragon est puissant et pourtant il se cache. Il ne change pas selon l’époque. Il ne réalise pas son œuvre en fonction du renom. Il se retire du monde sans tristesse. On ne le voit pas et cela ne l’attriste pas. Lorsqu’il est joyeux, il passe à l’action ; lorsqu’il est anxieux il se met à l’écart. " Extrait de : Le Dit du savoir.
Un guide s’associe à ce H28, il propose en pareille circonstance d’accepter les conseils contenus en le H35. " La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ; les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Et Carl Gustave Jung d’apporter une très jolie image pour ce guide: "Sa vie est lutte continuelle avec la disparition, délivrance violente et momentanée de la nuit perpétuellement aux aguets."
 https://astropalais.forumactif.com/t1126-35-le-progres35, le progrès ou avancer au grand jour, avancée éclairée.Le trigramme Terre est surmonté du trigramme Feu. Par ce feu il faut y voir la clarté sortir de terre. Toute chose se développe et se perfectionne peu à peu.
Les mots : avancement – obtention de la reconnaissance – appréciation – accomplissements – accélération – gains réguliers – clarté accrue.
Mais aussi : Avancer, progresser, s’élever, être promu.
Autres symboles : Le soleil arrive tel une flèche ou un oiseau qui s’apprête à toucher le sol – image d’émergence – image d’un pouvoir approchant – au grand jour.
Le Ricci : Expansion progressive, moment où ce qui est lumineux se répand sur l’obscur.
Le ciel antérieur du H35 l’ AVANCÉE est le H44 LA RENCONTRE ! C’est le temps du contact, de la conception, de la gestation, en résumé une progression qui conduit à se révéler. C’est ainsi lors d’une rencontre, tous les souffles sont ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination. Le printemps n’est pas loin, les merles moqueurs chantent le printemps.
Le trigramme feu se trouve placé dessus celui de la terre… il est évoqué en cette image, une belle idée, l’éclat de la lumière au-dessus de la terre, c’est le jour qui croît et de paraître par l’orient.
S’arracher à la nuit qui enveloppe et protège, en extraire un improbable éclat, tel est le modèle qui s’offre aux humains à chaque lever du jour. Et de prendre un petit-déjeuner.
Ce guide tend à faire observer un enjeu. Cet enjeu est la disposition requise pour faire s’éloigner une oppression et d’installer une lumière accueillante.
La terre est le domaine de la nuit. Elle est l’abri obscur où les forces se reposent et se fondent, les formes s’y préparent en une lente gestation. La lumière de se porter au-dessus de la terre.
La lumière est pouvoir d’apparaître, de révéler, de resplendir. Quand la lumière s’élève au-dessus de la terre, elle s’en dégage comme d’un giron, qui la nourrit mais la retient aussi. Tiraillement, résistance, difficile ascension par où une force secrète cherche à se transformer en clarté véritable.
Faire éclore un talent qui n’a pas été jusqu’alors ressenti… est sous-jacent.
Faut-il attendre d’être sûr de soi comme l’apparition d’une émotion soudaine, imprévue, spontanée pour l’exprimer ? Bien évidemment que non ! S'arracher à la nuit, c’est là où se niche la difficulté de faire jaillir la lumière en soi, celle qui a été sous terre ou bien attendre un jaillissement naturel venant au bon moment. C'est exploiter sa créativité et de montrer tous les talents non encore exprimés.
J’aime bien ce guide de progrès et la succession des H34 et H35 se résume ainsi : le parfait épanouissement de la grande force (H34) conduit à un progrès efficace le H35, l’ AVANCÉE. Il est d’une grande utilité face à une situation où spontanément, on va de l’avant et de réaliser ses aspirations, inspirations. Jour après jour, par un effort persévérant, « on écarte le voile et étendre sa connaissance.»
Progressivement d’emmagasiner de l’harmonie en soi puis de la transmettre aux alentours.
Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King... est contenu l’idée de s’accorder un temps de pensée utile-subtil ; en quelque sorte c’est préparer la force universelle Yin-Yang en soi.
C’est une belle manière qu’a ce guide de rendre palpable subtilement qu’en toute force à déployer une observation supplémentaire est la bienvenue, observer ce qui « arrive ». Réfléchir soigneusement à tout acte à prendre lorsque nous sommes assaillis par l’inattendu.
Certains textes taoïstes d’évoquer une question : serait-ce le Tao qui par trois fois s’insinue ? Il y aurait-il dans " l’air du temps " des changements qui s’annoncent ?
Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ? Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître. En faire une discipline à parfaire n’est pas un impossible rêve. J’ajoute…qu’avec la méditation tout s’accroît.
C’est à chacun d’œuvrer par soi-même à l’émergence de potentiels nouveaux et d’expérimenter cette règle : on trouve les choses en les faisant et de subtiles mémoires de renaître spontanément.
Commençons alors par dégager une confiance très forte rien qu’en soi. J’aime bien ce guide de progrès et de le partager à d’autres ce qui a été appris auprès du Sage que je nomme : le Livre !
Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
Avertissement du Yi King pour cette association H28 et H35. L'heure est de prendre à bras le corps la maîtrise de soi. Une méditation est nécessaire pour ressentir ces moments subtils de paix et de sérénité, il est écrit de marquer un temps d’arrêt, propice à réfléchir voire méditer . Devenir prêt à regarder chez l'autre avec un œil tout neuf.
Cette association H28 et H35, incite à avoir une hauteur de vue, puisqu’une pleine expression de l’unicité se joue par un rééquilibrage du Yin comme du Yang..
Un réel besoin d’observer tout ce qui contribue à harmoniser la vie et d’obtenir une avancée, un pas manifeste pour promouvoir ses vues, alors commence de s’installer un silence précieux en soi, pour soi et autrui. "Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance " Et le futur printemps de poindre.
Symbolisme des trigrammes. H28 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac). H35: le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Feu.
H28 : Un vent stagnant, une brume qui s’élève, d’où l’idée d’un flottement intérieur. C’est aussi ne pas voir et entendre ce qui n’est pas, l’appréhension d’un état hors norme, en excès. Le vent comme la brume disparaissant, apparaît souvent un manque de contrôle de soi, la poutre faîtière en soi bien trop pesante. Lorsque la brume submerge les arbres, il faut revenir aux qualités premières de ces deux symboles. Savoir s’exposer, ET savoir s’enraciner. La montagne redoublée de favoriser ces objectifs. La réflexion à avoir est qu’en toute dynamique, une énergie se concentre puis se libère et induit la rencontre avec un danger menaçant. Une poutre faîtière de rompre pas forcément si l’on persévère « à faire pause » paradoxalement.
H35 : Le Vent remplacé par la Terre, le Feu de ne plus se faire « voyageur » H56 lorsqu’il était au-dessus de la montagne. Là, il court ce feu sur la terre et de s’entendre avec elle, pour s’élever mais le chemin est long.
Bien sûr à l’habitude, le feu de s’enflammer trop vite et de courir les étendues. En ce H35, le feu de sortir de terre, c’est se dégager du giron de la terre, qui le protège mais l’emprisonnait aussi.
En fait la terre de lui dire au feu, : " - je t’apporte une réceptivité au-delà de la norme, au-delà de l’entendement humain, avec un pouvoir clairement exprimé " , à toi de révéler tes talents ; On dit que la Terre a du YIN à toute épreuve.  Cette étude d’inviter à percevoir de s’accorder avec en point de mire : l’harmonie. De revenir en ce temps de Grand Excès, des déséquilibres ou turbulences produits par une démesure yang.
Ce yang est comme à bout de souffle cependant les ressources sont disponibles. En l’idéogramme H28 il y a trois pas, on les retrouve aussi dans le H17. C’est un signe de mouvement, ces trois pas d’inscrire la progression de ce mouvement de la terre au ciel.
Le paradoxe est qu’il en découle une manifestation idéale, un flux porteur de favoriser des opportunités sans avoir fait un plan pour les faire advenir. On garde foi en suivant, la créativité proche de se déployer sans risquer " de voire chuter la poutre faîtière " !
Et ainsi le chaman d’approcher un stylet chauffé de faire apparaître des craquelures sur une carapace de tortue ou un omoplate d’animal. Il lisait le message du ciel et sa parole devenait sacrée mais aussi mystique.
Cette étude d’inviter à percevoir de s’accorder avec en point de mire : l’harmonie de revenir en ce temps de Grand Excès, des déséquilibres ou turbulences de produire de bonnes opportunités.
Associés ces deux hexagrammes proposent par une hauteur de vue, de demeurer au diapason de l’expression Yin-Yang, l’invisible Yin qui contribue à harmoniser la vie et d’exprimer l’unicité.
On engrange entre ciel et terre du Yin pour modérer tout excès de yang, démarrer doucement façon Yin. Le poids d’un excès ne fait plus peur car arrivé à son paroxysme, toute situation mue !
Puisque " L’homme de bien ne gouverne pas par la force mais par la droiture et la bienveillance. Telle la brume symbole d’échange, il est à l’écoute des paroles et des arguments. Tel le vent symbole d’influence, de modeler, il s’emploie à persuader et s’abstient de naviguer dans l’Excès.
Adepte de l’art de réguler, l’homme de bien se place au centre, là où les choses se rejoignent, il se place au cœur, là où elles sont ressenties…/… "  Pierre Faure dans : " Le Yi Jing par lui-même ".
Ceci n’est possible que dans une attitude réceptive (Yin) bien entendu car si fermé soit-on intérieurement comment pouvoir alors entendre le conseil du jour ?
A cette étude pour conclure la simple formule: Trouver la paix de l’âme pas à pas, en soi et pourquoi pas en l’autre. 
Associer un Grand Excès avec une progression lente c'est en fait y voir dans le quotidien qu'à tous moments notre « fardeau » peut s’en trouver allégé !
Dès lors un art de vivre de s’installer en celui, celle qui vit sa créativité exceptionnelle en paix. 
Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était ( quoique), complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.
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Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Dimanche 11 juillet 2021
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le: 11 Juillet 2021 à 07:37:04
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11, harmonie, paix, concorde ou prospérité et 33, nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.
Une première d'un titre appuyant une idée, celle de l'instant. 11, la Paix, concorde ou prospérité.Le trigramme Ciel est surmonté du trigramme Terre. Les éthers du ciel et de la terre s’unissent et s’harmonisent. Nous sommes dans l’émerveillement de l’harmonie.
Les mots : harmonie – équilibre- perfection- stabilité – sentiment de bien-être- conditions favorables- expansion.
Mais aussi : Grand, éminent. Suprême, extrême. Très. Paisible. Excessif, fastueux, prodigue.
Autres symboles : Fluidité – extrême – de l’eau coule entre les mains – fluidité et stagnation alternent naturellement.
Le Ricci : prospérité – développement harmonieux, moment où les contraires communiquent. Quelle bien belle image ce H11.http://www.thetaooracle.com/print-peace.htmImage à visionner sur le site de Ma Deva Padma, puis cliquer sur sample cards et ouvrir la carte Peace ou une toute autre elles sont toutes à visionner sur le site.
D’abord visualiser les deux éléments qui composent cet hexagramme. En bas ; dans les trois traits du bas, que des traits Yang, se trouve l’image du Ciel et en haut dans les trois traits yin, c’est l’image de la Terre.
Comme la nature du Ciel et son mouvement est d’aller vers le haut, et la nature de la Terre a son mouvement de s’enfoncer en terre, ces deux éléments fondamentaux s’épousent la plus harmonieusement si harmonieux ce mouvement est créateur de prospérité.
On dit qu’il y a une harmonie complète et tout expansion est favorisée alors que les éléments néfastes sont refoulés naturellement et rien ne favorise leur développement.
Une belle citation de Jean Lévi dans " Les Fonctionnaires divins" : " La seule conformité aux rythmes saisonniers le métamorphose en roi, car il accomplit par ce seul geste un acte de gouvernement."
L’idéogramme chinois très beau, enseigne de grandes idées. Un homme en haut dispose de ses deux mains pour cultiver (son champ) et d’eau ( en bas de l’idéogramme) pour l’ irriguer. C’est là le symbole de la "paix dans le travail ". Est-ce la définition de gouverner ?
Quand le grand et le petit vont devant l’un de l’autre, c’est l’harmonie générale. Ciel et Terre communiquent, les rapports de force Yin et Yang s'interpénètrent, favorisant la floraison de tout ce qui pousse à travers les saisons.
Cette prospérité qui est liée à ce moment parfait " d’épousailles " entre ces deux éléments forts, est décrite comme un moment riche de possibilités et de tranquillité.
C'est gouverner les éléments Yin et Yang, les plus opposés et complémentaires. D'œuvrer face aux forces de méditation qui s’engagent n’est pas perçu au premier abord pour un jeune.
Le conseil donné par le H11 est un parfait équilibre qui s’instaure entre les polarités Yin et Yang du printemps. Le cycle poursuit son déroulement jusqu’à ce que les positions s’inversent lors de la séparation automnale.
La configuration finit ainsi par se renverser : les deux figures ne sont pas seulement en opposition, elles sont le retournement et l’aboutissement l’une de l’autre, comme avec les H23 et H24.
Ce retournement est annoncé dans chacun des deux hexagrammes. H11 et H12…ete H23 et H24. En résumé dans l’usure (H23) est liée une mutation importante et la prospérité en est l’aboutissement en retour. (H24). Si l’on use de trop de discipline on obtient l’effet inverse que celui qui était recherché à l’initial.
Prospérité est un contexte d’échange, où la rencontre entre Ciel et Terre permet l’exubérance printanière (un peu de folie ne nuit pas) puis, les relations se durcissent (comme les conflits, d’où parfois l’intervention de gens armés) et au fil du temps, les difficultés apparaissent, d’où des récoltes bonnes ou mauvaises.
D’où des considérations de ce que l’homme a fait de la nature. Pierre Rhabi apporte une tonalité à la prospérité sur cette planète.
"Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation Qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes !"
Carol.K.Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage " Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos" cernent le problème lié à une prospérité débridée: " Le Sage nous apprend, dans cet hexagramme, que le « petit » doit tout d’abord « s’éloigner » pour que le « grand » puisse approcher, sous la forme d’harmonie, de paix et de prospérité. Le « petit » désigne ici les idées de base, ou prémisses, inventées par l’ego collectif, qui sont les « meneurs » du désordre. Nous sommes guidés afin de les identifier, puis de les éliminer. La première d’entre elles est l’idée que les humains sont spéciaux au sein de la création et que l’univers tourne autour d’eux. Cette idée de base a généré la « bande de gazon » de croyances erronées sur la Nature, lesquelles sont responsables du désordre. Ironiquement, les versions traditionnelles de cet hexagramme considèrent ces croyances comme des vérités ancestrales, alors que c’est précisément sur elles que l’ego collectif fonde son autorité pour établir et maintenir sa domination sur la Nature et la société…./… [deux phrases à retenir des versions traditionnelles.] « l’homme à pour destinée de représenter la volonté du ciel et de la terre » et « l’homme a pour tâche d’ordonner la Nature. » Version Wilhelm qui devient dans la « brique rouge » de C.Javary :
" Les Souverains ainsi par leur capacité à parachever le Dao du Ciel-Terre accompagnaient l’adéquation du Ciel-Terre et aidaient ainsi au bien-être de tout le peuple. " Et cela débouche sur une antique citation (énigmatique qui nécessite une explication) Au sixième trait du H11: " …/…le rempart fait retour au fossé. " C.Javary et P.Faure apportent cette explication.
"A ce niveau (de la prospérité), comme souvent au niveau de sortie d’un hexagramme, la situation bascule et un mouvement de repli se manifeste. Après avoir culminé à la ligne précédente, la PROSPERITE « se fane » comme l’ADVERSITE (H12) au dernier trait de l’hexagramme opposé H12…/… L’interaction entre souffles créatif et réceptif cesse de se produire. L’échange se sclérose et tourne au rapport de forces. Les relations se transforment en rigidités défensives symbolisées par le rempart, dont l’écroulement évoque une retombée à la mesure de la position élevée atteinte au stade précédent (5èm trait). "
Cela se termine (cette prospérité) par une appréciation mantique négative en ce H11 par « présage de gêne ! » C'est si peu dire lorsque l'écologie est au cœur de cette gêne !
Toutefois, un nouvel espoir est né, la paix est la bienvenue. Le cycle du temps met en valeur le bien-fondé et l’unité des contraires. C'est ce qui guide de ne pas faire d’effort pour surmonter une oppression. Persévérer dans une réflexion fait qu’elle aboutit au concret. C’est qu’il est bon de méditer à propos de situations paradoxales présentées par le Livre des Changements, développer du Yin mais en garder très haut du Yang.
Ces périodes d’harmonie constatées sont la marque de la délicate phase de transition entre l’obscurité et la lumière, l’aube et le crépuscule, quand tout semble être à sa juste place dans le monde et que l’on expérimente un sentiment profond de bien-être et de liberté.
De tels moments rayonnent et étincèlent de promesses. Le Ciel se manifeste sur Terre et la vie semble divine. C'est un moment de grande fluidité entre créativité et réceptivité.
Et cette paix renvoie à des leçons apprises. On ne peut être empêché d’être inspiré à donner le meilleur de soi-même et paradoxalement si tous les feux semblent être au vert, on manifeste la nécessité de faire retraite avant de changer de cycle. Le H33 est recommandé.
 Nécessité du retrait stratégique ou faire retraite.Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Ciel. Le ciel par sa nature est au-dessus. Néanmoins la montagne demeure immuable et conserve ses forces, même si elle est dominée.
La réflexion de faire retraite passe à la dimension des actes à accomplir, d’un retrait ou de plusieurs . Guidé par la manière d’inciter autrui, cela induit un cycle naturel des choses, nouveau, celui de faire retraite en ne s’exposant pas.
Les mots : départ à point nommé – lâcher prise – repli – réévaluation – retrait – conseil de s’en aller sans la moindre hésitation (de la situation). Mais aussi : S’enfuir, s’échapper. Se cacher, se dérober, disparaître. Tromper.
Autres symboles : Le porcelet qui s’enfuit ou se cache à l’approche du danger – reculer – s’enfuir – se cacher – céder – se retirer.
Le Ricci : retraite, moment de recul qui permet de l’emporter sur les forces adverses. Après avoir duré, enduré, la manière dont notre endurance (H32) a duré… … vient le retrait.".../...Non pas un sauve-qui-peut qui s’installe mais ainsi par un retrait on abandonne pas purement et simplement le champ de bataille à l’adversaire. On lui rend plutôt l’avance difficile en manifestant encore de la résistance en des point isolés. De cette manière on prépare déjà la contre-offensive dans la retraite " R.Wilhelm. Cette première phrase citée est l’une des plus prisée pour désigner une décision difficile à prendre car elle demande d’agir de manière paradoxale à l’endurance. Cela jusqu’à désarçonner l’entourage. Même des généraux lors de batailles.
Voyons l’image de ce TOUN. De droite à gauche, un sanglier au clair de lune marche lentement. L’idée suggérée est celle de "dissimulation" dans le sens que : "C’est dans une vie sans éclat que le petit réussit. " Et par extension un vieil adage chinois invoque par : "Mieux vaut attendre longtemps pour s’unir que mal s’unir." C’est ce qui est contenu dans la manière d’agir d’un chamane, qui s’applique à s’éloigner des hommes inférieurs sans haine, mais sans sévérité.
Si se tenir en retrait est devenu nécessaire face à l’arrivée d’éléments perturbateurs dans la situation, il s’agit d’un acte volontaire car comprendre la loi d’une telle retraite active n’est pas aisé voire même pour des stratèges militaires, c’est inacceptable. En fait le but du retrait est de conserver sa propre liberté et de ne rien se laisser imposer .
Sous le Ciel il y a la Montagne… retrait. Le ciel est la fermeté par qui le monde suit son cours. Son mouvemente est fluide ; il s’éloigne et revient, de déploiement en replis, s’imposant des détours pour mieux inscrire sa course en une patiente échéance.
La montagne touche au ciel. C’est pour toucher au ciel que les ermites trouve ce lieu montagnard, idéal à s’y retirer, préférant au contact des hommes la proximité de ce qui préside au fonctionnement des choses.
La montagne est la gardienne du ciel. Par sa masse importante, elle arrête, oblige à la hauteur qui voudrait s’aventurer par-delà cette porte. C’est un surplomb qu’elle propose, qui mène à replacer la perspective dans le paysage, l’instant dans la saison, c’est une belle invitation à percevoir l’immense boucle du temps.
Ainsi par le retrait, l’homme de bien connaît le temps. Pas de mouvement sans retrait, pas d’expire sans inspire, pas d’aller sans retour. Il sait que, dans le pas en arrière, un en avant prend son élan.
Et donc l’homme de bien se voit confronté à l’homme de peu qui lui est dans l’incapacité à voir au-delà de la circonstance immédiate.
Nous arrivons à un point cruciale de la situation TOUN. Lorsqu’arrive le moment de se désengager de l’œuvre accomplie, l’homme de bien ne se laisse pas dicter sa conduite par ceux que leur intérêt et leur petitesse aveugle.
Étant à lui-même sa propre référence, il sait garder son orientation sans perdre sa stabilité ; il ne subit pas la relation.
Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour, c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle" alors nous sommes parfois décontenancés et sans réaction, sinon celle de se mettre en retrait, d’autres d’écrire à l’abri.
Secouer sa torpeur, épurer son regard, rectifier sa posture, c’est comme si notre esprit avait mué… alors qu’il était oppressé. En fait c’est une transformation à vivre, une de plus, un changement par le retrait……décidé. De Confucius : " L’homme de bien connaît le juste, l’homme de peu ne connaît que le profit. " Par l’image de la montagne est toujours proposé l’exercice d’une méditation. Cela permet à tout un chacun de se découvrir ou bien de se retrouver...... se maîtriser. C’est sur le faîte d'une montagne à gravir que les vallées de la conscience sont remplies comme celles de la confiance.
" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance une retraite. "
Symbolisme des trigrammes, un symbolisme très fort évoquant le flux universel comme en beaucoup d’autres hexagrammes .
H11 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Terre. H33 : le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Ciel.
Voici une énergie yang et son complément yin, ciel et terre, ce qui produit une prodigieuse prospérité. En cette prospérité garante d’une bonne marche, une ascension se prépare, celle de la montagne et une inspiration (espérance) de voir le jour, atteindre le ciel, mais pas de suite. Seulement après un lent, patient retrait qui prépare une créativité.
Quoi de plus beau que d’aller en un pas nouveau à la construction de relations sociales nouvelles comme si déjà un immense océan était à franchir, une montagne à gravir, sortir d’une coquille, ou bien gréer un navire.
Ces H11 et H33 permettent cependant d’avancer en confiance et de toucher le ciel seulement arrivé au sommet d’une montagne.
Jolie conclusion à cette étude.
Comprendre la nécessité d’un retrait ou de prendre du recul, se détache, faire confiance au ciel ayant gardé une foi dans les changements, on demeure libre de choisir les moyens opportuns suivant les circonstances sans miroiter de grandes réussites pour l’instant.
Quand arrive l’heure du retrait, des forces se rassemblent et de songer déjà aux cycles futurs. Solidité de la montagne qui maintient à distance, aisance du ciel qui ne s’éloigne dans l’obscur que pour mieux demeurer LUMINEUX.
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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Au jardin des pensées et philosophies / Questionnements et réponses sur les hexagrammes du jour / Se tenir dans les divergences.
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le: 08 Juin 2021 à 12:15:15
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 38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte et 15, se tenir ou la modestie, humilité.
Cette étude du H38 et H15 apporte des informations sur l’apparition de discordes, de différents expliqués non expliqués, des points de vue divergents, certains de ne déboucher sur aucun accord et d’autres par contre de sortir par le haut après des partages opportuns. Après une décision mûrement réfléchie, acceptée et une attitude harmonieuse, se tenir..
C’est ainsi qu’en fin d’étude de ces hexas, je suis allé retrouver une très ancienne anecdote chinoise du début de notre ère. Une belle illustration à cette association avec l’exemple de Huineng devenant le 6èm patriarche de l’école Tch’an.
38, l’opposition, divergence ou discorde ouverte.Le trigramme Brume est surmonté par celui du Feu. La flamme qui monte et l’humidité qui descend, opposés par nature, ces deux trigrammes évoquent le sens d’opposition, de séparation, désunion, divergence ouverte.
Les mots : points de vue opposés – différences personnelles – rupture de communication – disharmonie – malentendus – désunion.
Mais aussi : Divergence au niveau des yeux, différent, discordant, étrange, s’opposer, être en désaccord, éloigné, séparé.
Autres symboles : Œil – bigler – regard divergent – temps intermédiaire entre la fin et le début de l’année – vaincre sa peur du surnaturel – réaliser que les extrêmes sont en fait les extrémités d’un même ensemble – extérieur.
Le Ricci : opposition, moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde.
Voyons un peu l’image du H38. Le pictogramme représente à gauche le soleil vivifiant, à droite le soleil desséchant sous la figure d’un rond en paille ou en rameaux sur lequel on versait des libations puis que l’on brûlait pour le faire disparaître.
Cette figure était fréquente sur les bronzes antiques. Elle est importante car pour la première fois on montre l’opposition d’un même état : le soleil donneur de vie ou de mort.
Ces deux essences semblent s’opposer mais elles ont, en réalité, la même identité car la dualité vient d’une UNITÉ.
" Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé, comprendre l’harmonie de la vie, même dans son aspect qui nous semble destructeur " , dit l’homme doué du Yi Jing (ou homme de bien).
La lumière est constante mais en descendant tout au long des étapes de la manifestation, son expansion la canalise, la coagule petit à petit et lui donne des aspects qui semblent différents; le sens " loucher de deux côtés à la fois " donne assez bien l’idée de la vue et de ses yeux divergents… le strabisme progresse jusqu’à la divergence d’esprit, le mental s’interroge.
Ce H38 montre la séparation des principes opposés (yin-yang) empêchant le mélange (de se réaliser) et faisant perdre à chacun d’eux son individualité première. Chacun gardant son point de vue, il y a même absence de partage pour l’instant.
La difficulté consiste à bien comprendre ce qui différencie le H38 du H39 à commencer par penser que notre point de vue n’est pas « juste » tandis que celui de l’autre serait « faux » ; c‘est la coexistence des deux qui est utile. Il ne s’agit donc pas ni de céder ni de triompher d’un adversaire. Il est plutôt question d’une opposition susceptible d’évoluer.
Souvent ce H38 vient en réponse à des situations de négociation lorsque les deux parties sont égales. En haut le trigramme feu se place au-dessus de la brume. Divergence. Ainsi l’homme de bien en assemblant (tout de même) en vient à différencier.
La brume qui s’étend sur le paysage excelle à fondre les matières et tamiser les couleurs. Tel un voile qui annule les différences, elle répand ce petit d’air d’entente qui enchante et rassemble.
Le feu est plus violent : il dévoile, il accentue les angles, il distingue les êtres qui , par lui, prennent conscience de ce qui les sépare. Et des paroles de s'enflammer, d’attacher.
Deux désirs donc, mais des allures opposées, des menées différentes : il y aura bientôt divergence entre le diaphane et le dur. Il n’est pas question de fusionner entre eau et feu comme avec le H63.
Tout individu cherchant sa place dans le monde s’efforce de se rapprocher de ce qui le ressemble. Comportement mimétique, qui stimule et rassure à la fois. Enfin je rencontre cet autre moi-même, parfaitement identique ! Mais l’illusion ne dure pas, et le mélange se défait bientôt sous les feux cruels de la réalité :
Boris Cyrulnik dans Les Nourritures affectives écrit ceci : " Si l’autre introduit le même monde que le mien, notre monde interpersonnel sera d’emblée familier. Ce comportement mimétique crée d’emblée un monde interpersonnel heureux, car il stimule sans angoisser.
Mais cette condition du bonheur implique que l’autre soit parfaitement identique car la moindre variation crée une sensation d’étrangeté angoissante qui risque de nous faire basculer de l’extase à l’horreur en nous poussant à éliminer celui dont la minuscule différence vient de gâcher notre bonheur."L’innocence de la brume ne résiste pas longtemps à la clarté du feu. S’ensuivent des désaccords et les disputes, qui ne font pas la part entre la remontrance superficielle et le vrai différent.
Quand notre façon de penser diffère de celle d’un autre, chacun doit prendre du recul vis-à-vis du sujet de controverse pour avoir une vision d’ensemble plus nette.
Lors d’un conflit entre l’intuition et la rationalité, le plus sage est de se dégager d’abord des frictions trop rapides, de s’éloigner des points d’achoppement afin de retrouver un terrain d’entente. Pas de précipitation dans une résolution à envisager.
Cette approche intelligente de l’opposition consiste tout d’abord à le définir ce terrain neutre et ensuite s’y rencontrer.
C’est peut-être une démarche difficile à entreprendre mais, en persévérant, l’effort en vaut largement la peine car il peut apporter des bienfaits inattendus.
Et comme les difficultés de communications peuvent toujours être surmontées quand il y a un désir sincère de parvenir à l’harmonie, nous devons en premier et le premier, assouplir notre mode de pensée qui parfois est rigide.
De véritables résonances deviennent alors perceptibles, des harmoniques communes redessinent le chemin d’une unité possible. mieux : établir le domaine partagé conduit bientôt à percevoir la différence. Mais elle n’est plus un obstacle à l’entente.
Ce qui heurtait prend tout son sens, ce qui était refus de se laisser altérer apparaît peu à peu comme une nécessité au vu de chaque identité. La vision des oppositions, des différences dans le quotidien, ne peut être poussée trop loin afin qu’elle ne se transforme pas en incompréhension puisqu’elle porte en elle de l’ harmonie.
Afin de ne pas "tomber " dans une divergence stérile un guide est tout à fait approprié : l’hexagramme 15. Celui qui s'adapte en toutes circonstances.
Ce guide incontournable vise à nous faire découvrir ce qui, en nous, est opposable…. même un pouvoir, celui de dire non ! Ce guide se le permet… puisqu’il se tient en toute circonstances.  15, l’humilité, modestie ou se tenir.
Les mots : modération – humilité – simplicité – absence de prétention – respect de soi – sincérité – respectabilité .
Mais aussi : Respectueux. Qui cède volontiers aux autres. Qui se met au-dessous des autres. Poli, humble, modeste.
Autres symboles: Parole - gerbes de céréales tenue en main - paroles ordonnées comme les tiges tenues en main - respectueux et vif.
Le Ricci : insuffisance, moment où le manque tend à être comblé.
La modestie est la vertu dominante du sage. L’art de la parole juste est aussi employé par tout diplomate. Ne dit-on pas la parole est d'argent mais le silence est d'or.
En ce H15, modeste guide une image double : à gauche du caractère, la parole et, par extension, celui qui parle et qu’on écoute. Un maître. A droite une main réunit deux tiges de céréales, en fait, une botte, allusion aux travaux des champs. Donc, celui qui parle et qu’on écoute n’hésite pas à accomplir les rudes travaux.
L’humilité ou réserve enseigne à résumer ses forces et à tenir sa place. Se tenir ainsi dans et par la communication. Trouver l’équilibre entre le dedans et le dehors. Toute progression, " poussée vers le haut ", sera harmonieuse car emprunte de cette humilité qui fait défaut aux " juvéniles ".
Entre la réserve et l’affirmation, entre l’excès et le manque, le guide apprend qu’en certaines circonstances subtiles, il est recommandé de dire : non et cela sans que nous rejetions la différence exprimée par autrui. Peut-être faut-il en ces deux hexas avoir la présence d'exprimer un non paisiblement manifesté ?
La modestie implique d’être sûr de soi. A quoi sert d’en « rajouter » lorsqu’on a une idée précise de sa valeur ? Si nous évitons de les souligner, nos talents seront plus facilement acceptés par les autres.
A cette étude des H38 et H15, il est proposé que tonnerre brume-eau, montagne et terre trouvent à s'accorder. Ils réclament cet accord disons naturellement.
Voyons les trigrammes et leur symbolisme. H38 : trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté par le trigramme Feu. H15: trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Terre.
Il y a deux façons de s’adapter en cette association : 1) la méthode douce du lac qui fait s’estomper celle yang du feu, 2) puis celle de la stabilité de la montagne avec la fécondité de la terre. En filigrane nous avons une cohésion harmonieuse par les différences.
La montagne se met à « parler », la terre de la magnifier. Si la montagne représente une stabilité, un promontoire fait de terre, elle permet à tout un chacun d'observer tout azimut et par-dessus, une autre terre qui féconde, permet de se tenir dans le Yin. Inexprimable Yin à suivre.
D’exprimer un yin de manière humble puis d’apprivoiser à une petite échelle.
Et en plusieurs textes d’autres hexagrammes du Yi King... est contenu le temps de penser utile pour inspirer l’harmonie aux alentours de soi et d’agir en un déclic lors d'une divergence qui survient.
L’approche judicieuse de la brume en éloignant l'énergie du feu permet de réaliser un projet colossal d'une concorde et des chances d’aboutir . Ce H15 expose cette manière d'agir subtilement en harmonie.
On émet l’idée de procéder avec une conviction très forte pour transformer les êtres et les choses ! Pour construire de nouveaux rapports harmonieux, souvent cela commence par apporter un bouquet de fleurs inattendu.
L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient… (celle de dire non) il aura exprimé un non qui n’est plus dualité, puisqu’il l’aura exprimé avec un grand sentiment d’humilité et de vibrer à l’écho de cet ordre naturel appelé Harmonie.
Un plongeon en cette immense flux universel fait retrouver une parole sereine... dans un éternel chemin de changements.

L’humble connaît cette phrase et l’utilise à bon escient… (celle de dire non) même avec un enthousiasme certain… il aura exprimé un non qui n’est plus dualité, puisqu’il l’aura exprimé avec un grand sentiment, paradoxalement celui de réunir les avis de chacun.
Je reproduis le début du H38, par la définition du Ricci : moment où les forces contraires se complètent mutuellement dans une action féconde puisque la nature nous apprend à se tenir.
Mon propos fait suite à une relecture d’un plus bel effet de la compréhension du taoïsme.
Anecdote. En Chine lors de la désignation du 6èm patriarche Tch‘an, Huineng (638-713 de notre ère) simple assistant cuisinier auteur d’un poème de quatre vers, poème devenu légendaire par la suite.
L’histoire est qu’il était temps de céder la place du 5èm patriarche dans un monastère Tch’an. Shenxiu fin lettré du monastère, proche d’accéder au patriarcat se lance et à la porte de la chambre du patriarche vieillissant, dépose le poème suivant qui doit refléter l’entendement zen.
Le corps est l’arbre de l’éveil Le cœur est comme le support d’un clair miroir Sans cesse il faut l’épousseter avec vigilance Afin de ne pas attirer les poussières du monde.
Et tous les moines de réciter par cœur ce quatrain de celui qu’ils estimaient devenir leur futur patriarche. Le lendemain certains disent deux jours après, Huineng qui ne savait pas écrire, affecté aux cuisines de se faire aider fut l’auteur d’un second quatrain remis au patriarche.
Au fondement de l’éveil il n’y a pas d’arbre. Un clair miroir, lui non plus n’a pas de support. Fondamentalement il n’y a aucun être, Où donc attirer les poussières du monde ?
Le patriarche avait compris que Shenxiu n’avait pas franchi la porte de l’Illumination et ne connaissait pas sa nature propre. Les moines eux ne le comprirent pas.
Le patriarche clandestinement remit le bol et la robe symboles de son autorité à Huineng. Cela provoqua une bronca et Huineng dut s’enfuir. Le monastère se divisa en deux. L’école du Nord qui défendit suivant la logique de son quatrain, l’éveil graduel. Et l’école du Sud qui défendit l’éveil subit.
En conclusion le Zen est comme un miroir. Le miroir n’est jamais souillé par le reflet.
Huineng étant celui qui par son humilité extrême (et illumination) a su faire comprendre au patriarche qu’il était nécessaire de se TENIR ! Huineng revint au monastère et entouré par des moines (dont Shenxiu) s’ouvrait une nouvelle ère du taoïsme zen. Ce n’est qu’après sa mort qu’il devint le 6èm patriarche Tch’an puisqu’il refusa d’en endosser le titre de son vivant.
H38 et H15 belle inspiration.
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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Au jardin des pensées et philosophies / ☯ Méditations du TAO ☯ / Re : ☯ Méditations du TAO ☯ rassemblées par Jean-Paul Bourre
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le: 02 Mai 2020 à 18:03:40
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Depuis le 30 mars, nous sommes le 2 mai 2020
Je découvre cette rubrique et vais donc la suivre doré navant !
Des événements actuels de cette pandémie, un sujet si exceptionnel fait l'objet d'une recherche parmi les chapitres du Dao de Jing.
Je l'intitule :FAUSSE ROUTE
«Les hommes sont égarés et cela dure depuis longtemps» trouve-t-on dans le Dao de jing (chap. 58, trad. Daniel Nazir).
Quelle est donc cette erreur commune à tous les hommes ? Le Dao de Jing donne quelques éléments de réponse.
- «Quand le grand Tao fut délaissé… les Etats souffrirent de la corruption, du désordre» (chap. 18, idem);
- «Lorsque le Tao fut délaissé il y eut... désordre» (chap. 38, idem);
- «Il n’est pas de plus grande erreur que de vouloir satisfaire ses désirs» (chap. 46, idem);
- «Le moi est ce par quoi on a des tribulations» (chap. 13, idem).;.
- «Connaître la loi éternelle (tout retourne toujours au Dao*), c’est être éclairé; l’ignorer est un aveuglement qui rend malheureux» (chap. 16, idem).
D’où il ressort que l’erreur constante de l’homme est de se prendre pour une entité (assimilation à l’ego désirant) séparée du Tout - le Dao - par méconnaissance de soi. «Celui qui se connaît lui-même est réellement éclairé» (chap. 33, idem).
Mieux vaut donc, pour l’être humain, suivre le conseil du chapitre 41 du Dao de Jing: «Le lettré supérieur écoute la Voie et la met en pratique» (trad. James TAPP/Christine Destruhaut).
Quelle est la pratique du sage taoïste ?
Pour lui, il s’agit de «n’agir que par le non-agir» (chap. 63, trad. Rémi Mathieu).
«L’homme prend modèle sur la terre...» (chap. 25, idem).
Il est «telle une femelle» (chap. 10, idem).
Il «se place en arrière» (chap. 7, idem),
«éclairant mais non point éblouissant» (chap.58, idem).
Il «désire être sans désir» (chap. 64, idem) car «celui qui agit selon la voie diminue chaque jour» (chap. 48, idem).
Pour «retrouver» le Dao, la Voie, on pourrait résumer la pratique du daoïsme ainsi : Derrière, Dessous, Dedans.
A chacun d’y voir ce que contient le Livre et de ne pas faire fausse route en ces temps de pandémie !
Guy H
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La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue izz871
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le: 19 Octobre 2015 à 20:19:29
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 BIENVENUE à toi izz871........
Ô grand Bern art de poster........!
Plin de belles chauses ici..........et notamment lortau graf permet de sans tendre ! Tu voua ce ke je resang !
Amitiés
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La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue TaoSeul
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le: 02 Décembre 2014 à 11:28:09
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Petite info... 3 000 ans avant notre ère sous Babylone, les chiffres étant connus, l'idée du zéro était née, mais pas sous une forme......elle était née sans plus. Alors pour se satisfaire du zéro non créé, exemple l'écriture de 103... on créa le BLANC !
Un espace entre le 1 et 3.
De là à y voir que le zéro prenait forme venant du vide !
Etonnant non ?
Guy H
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La vie du site / Aux présentations / Re : Bienvenue TaoSeul
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le: 01 Décembre 2014 à 11:19:06
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Bonjour TaoSeul, soulate, louates, touales, etc.....
" le rien en fait l'utilité " chapitre 11....
" Mais qui tiens la souris du grand Ordinateur Universel ? Celui qui ouvre toutes les windows ?"
Belle journée à toi Guy H
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Au jardin des échanges / Psychologie / Re : Les 15 choses que vous devez abandonner pour être heureux
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le: 13 Mars 2014 à 11:16:57
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Le flux universel est amour. Ah le mot est parfois si beau que peu l'emprunte ou à qui "mieux mieux "!
Ataraxie ? Stoïcisme ? Ni l'un ni l'autre. S'attacher aux mots pourquoi pas mais parfois s'en libérer est gage d'en comprendre d'autres ! Les plus simples qui remontent jusqu'au subconscient.
Bonne réflexion à toi Moguilev, paix en retour !
Guy H
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