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23 Novembre 2025 à 16:12:50

Izazen  |  Messages récents
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 le: Hier à 21:01:53 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

61, la vérité intérieure, totale synchronicité
ou juste confiance et
27, les lèvres, se nourrir avec mesure ou administration de la nourriture.


La Voie (ou Dao) de s’ouvrir, une confiance s’installe,
 vivre l’instant présent comme il vient.
Le « ici et maintenant » de nous nimber d’une suave confiance.
Dès lors on agit avec une assurance pour nourrir.



https://astropalais.forumactif.com/t1100-61-la-verite-interieur*

61. ZHONG FU.

Une juste confiance au milieu juste.
Tout en ce H61pivote les mots tel que :
 vérité intérieure, totale synchronicité ou juste confiance.
Avoir confiance c'est avoir confiance dans la vie.

Citation de Zhong Yong :
"Faire régner la centralité dans son for intérieur
et y développer le sens de la réciprocité. "


Le trigramme Brume est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
Un marais est balayé par le vent, où l’action est ressentie profondément.
Nous obtenons l’image de la foi.
Foi et droiture sont l’essence de toute transformation.
Les deux traits yin au milieu de l’hexagramme serait-ce ce lieu de la foi ?
Un vide ?

Les mots : sagesse du cœur – vision – clarté – pureté – connaissance intuitive – conscience – reconnaissance de l’illusion.

Mais aussi :
ZHONG : Milieu. Central. Le Milieu Juste, la juste mesure, centre, droit, équilibré. Intermédiaire, médiateur, arbitre. L’intérieur.
Le cœur humain, la vie intérieure.
FU : Fidèle, sincère, digne de foi. Avoir foi. Avoir confiance.

Autres symboles :
La flèche se plante dans la cible en rythme avec le tambour – un enfant se laisse porter en toute confiance par les serres d’un aigle bienveillant – en toute confiance, au bon endroit, au bon moment.

Le Ricci : véracité interne, moment où le vide intérieur permet
 aux êtres d’être fidèles à leur réalité propre et
 leur assure la stabilité dans le développement.


Le ciel antérieur du H61 est le H47 
l’ ACCABLEMENT.

Si l’Être de valeur, en faisant aboutir ses aspirations, accomplit son mandat,
ce n’est pas nécessairement un drame que d’être accablé,
juste un temps de désarroi paradoxalement permettant malgré tout d’installer
 cette confiance qui peut en subjuguer plus d’un.


  Comme ouverture à ce H61, Zhong Yong
de nous laisser cette merveilleuse citation :
" Faire régner la centralité dans son for intérieur
et y développer le sens de la réciprocité. "


Le jeune roi Salomon demandait à l’Éternel d’avoir un cœur qui écoute.
Cette attitude convient bien à l’homme qui part à la recherche
de son fond secret,
celui de son intériorité, celui-ci parle, il veut être découvert,
 il se présente comme un amour attendant une réponse, la confiance
 de lui venir en aide.

Les différents sens de la confiance :
-   1) La confiance en soi, le sentiment de certitude, d’être à la juste place.
-   2) Le mouvement qui pousse vers l’autre, le besoin d’échange et de partage.
-   3) Une recherche sincère de compréhension mutuelle, d’inclination commune.
-   4) Le tohu-bohu de la rencontre, le parcours permettant l’expérience de la confiance.
-   5) Les étapes de ce parcours : contact, émotion, fusion, tension, confiance, séparation.
-   6) La tentative maladroite de s’approprier l’autre ou de le dominer.
-   7) La recherche d’un consensus, la possibilité d’un espace commun.
-    L’apprentissage de la juste distance.


A Zhong Fu, est associé xin ye, signes de l’homme et de la parole
désignant ainsi un être digne de foi, vrai, véridique,
quelqu’un à qui on peut se confier et en une confiance intime d’apporter l’équilibre.

Cette extrême confiance de la retrouver imagée en l’Évangile de Matthieu 8, 23-27
et de la retrouvée sous la forme de la FOI !
" Il se fit un grand calme":

En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent.
Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues.
Mais lui dormait.

Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant :
 « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »
Il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? »
 Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »


Le sommeil du Christ est le signe d'un mystère celui de la foi !
 Les occupants de la barque représentent les âmes qui traversent la vie de ce monde
sur le bois de la croix.
En outre, la barque est le symbole de l'Église. Oui, vraiment (…) le cœur de chaque fidèle est une barque naviguant sur la mer ; elle ne peut pas sombrer
si l'esprit entretient de bonnes pensées
 comme suivre en soi une réelle confiance ou foi.


Et si la confiance en soi est acquise une Voie dans la prospérité
 est toute tracée.


Anne Cheng propose de désigner « l’homme qui ne devient humain que dans sa relation à autrui », on peut voir l’homme qui ne devient véritablement humain que par la véracité de sa parole.

Des citations chinoises sont directes et Cyrille Javary et Pierre Faure de décortiquer les phrases séculaires du Livre, en la "brique rouge " !
JUSTE CONFIANCE
Porc et poissons
Ouverture
Profitable de passer le grand fleuve
Ténacité profitable.


Les deux animaux qui symbolisent la JUSTE CONFIANCE résument
à eux seuls toute la spiritualité chinoise.
Le poisson en Chine est symbole de vie et promesse de descendance,
 il y a une même image en Occident écrira Jung :
"Dans les rêves, le poisson a le sens d’enfant à naître car, avant de naître,
 il vit dans l’eau comme le poisson.


Le porc représente les ascendants car la demi-tête de cochon était l’offrande de base du culte ancestral chinois – à partir de là, il est l’image de tout ce qui a précédé.

Le poisson représente les descendants, car un repas de mariage n’est pas concevable sans que soit servi un plat de poisson – à partir de là ; il est l’image de tout ce qui suivra.

Du couplage de ces deux symboles découle toute une conception de la vie, qui se manifeste dans le sentiment d’être à sa place dans le présent, comme un maillon vide et nécessaire dans la chaîne vivante d’ancêtres défunts et d’enfants à venir.

Ouverture et profitable de passer le grand fleuve :
Plus généralement, cette sensation d’une position juste est à la base d’une profonde confiance en soi qui donne le cœur de réaliser ce qu’on croyait impossible et la force de passer le grand fleuve, c’est-à-dire d’aller sans crainte à la rencontre de l’autre.

Cependant, comme le suggère l’absence de la mention favorisant , l’accord n’est pas acquis d’emblée : l’échange est un parcours qui nécessite patience et ténacité.

S’appuyer sur ce qui a été fait pour faire advenir, c’est envisager le présent avec confiance.

Alors en lisant le texte sur la " juste confiance ",
 voici la traduction résumée pour chaque trait par Nathalie Chassériau dans sa version du Yi Jing « Prendre les bonnes décisions avec le Yi King. »

-   La confiance doit être ferme et éclairée. Traduis par : rester zen et tout ira bien.
-   La confiance est la base de la concorde. Traduis par : manifestez-vous discrètement : on répondra à votre appel.
-   Pas de confiance sans maîtrise de soi. Traduis par : une excessive dépendance peut- être déstabilisante.
-   C’est par la confiance qu’on accède aux rangs élevés. Traduis par : gare aux rivalités : il faut garder l'esprit d'équipe.
-   Qu’est la confiance sans fidélité ? Traduis par : vous êtes le maillon clé d'une chaîne indestructible.
-   Confiance en soi et ambition sont des contraires. Traduis par : quand la confiance manque, le dialogue s’interrompt.


L’hexa 61 est composé de deux traits yang en bas, deux yin au milieu et deux yangs en haut. Les deux traits YIN du milieu sont les plus évocateurs, ils représentent
un Cœur vide de toute idée préconçue,
 de toute appréhension, un cœur simple et sincère et donc ouvert à l’autre.

Tchouang tseu permet une approche à cet esprit libre, simple et sincère
 avec cette belle réflexion :
 "Tu sais qu’on peut voler avec des ailes,
mais peux-tu voler sans ailes ?
Tu connais le savoir qui sait,
mais peux-tu pratiquer
le savoir qui ne sait pas ?

Pense à une fenêtre :
ce n’est qu’un trou dans un mur
mais, grâce à elle,
toute la pièce s’emplit de lumière.
De même, lorsque l’esprit est ouvert
et libre de ses pensées,
la vie se déploie sans effort,
et le monde entier s’emplit de lumière.


" Avoir confiance, c’est avant tout croire en soi-même
 et en ses capacités à tenir sa place dans n’importe quelle situation,
 à régler instinctivement son attitude en fonction du moment présent.
Être au diapason de ce qui surgit. Lèvres scellées

C’est savoir que l’on possède force et sérénité nécessaires
pour toucher le cœur des autres et
pouvoir apaiser les querelles les plus virulentes comme
 les individus les plus intraitables ."


Et comme le disent si bien les Upanishads :
" Celui qui habite la terre,
Pourtant si différent de la terre,
Que la terre ne connaît,
Dont le corps est terre,
Qui, intérieurement, dirige la terre,
CELUI-CI est ton MOI, ton guide intérieur,
Ton Moi IMMORTEL ! "


Et d’autres d’écrire que " …/… seul l’accès à la connaissance non duelle permet de renaître à la vie spirituelle. "
 Dr Patrick Paul et Pierre Porte en leur ouvrage
  "Tendre la main au vide ! "

Le H61 – un hexagramme des plus profonds du Yi Jing –
 évoque une personnalité évoluée,
qui sait qu’elle trouvera toujours les mots justes et
 l’attitude adaptée, même lors de circonstances plus délicates.

"Comprendre les autres permet d'agir sur eux.
Soyez droit et ferme. Sachez faire confiance et pardonner."


 Il faut chercher la compagnie des individus sûr d’eux-mêmes
et de leur " vérité intérieure " ;
dépourvus de jalousie et d’instinct de compétition,
ils sont la plupart du temps d’un abord plaisant et
d’un commerce agréable.


Carol.K.Anthony et Hanna Moog en leur
« Yi King. L’Oracle de la Voie du Cosmos »
apportent un passage fort juste par le 5èm trait très laconique:

"Il possède la vérité, qui relie. Pas de blâme.
…/…ce trait nous permet de prendre conscience que la vérité intérieure
 « relie » harmonieusement l’ensemble de notre constitution physique.
Comme mentionné dans le texte principal, la vérité intérieure est gravée dans les chromosomes de chaque cellule du corps. "


Pour faire "passer" ce H61 qui évoque l’action et la pensée,
quel guide de prolonger cette juste confiance ?

Le guide d’une vitalité surprenante phénoménale
celle de nourrir et le flux cosmique de poursuivre un éternel chemin
pour celui, celle qui imprime dans son quotidien une prospérité originelle.


Un guide inestimable, magique, magistral, se nourrir . H27.

H27 tout cela donne faim.   Lèvres scellées

   
https://astropalais.forumactif.com/t1134-27-les-commissures-des-levres-nourritures
   
27, Les lèvres ou nourrir , administration de la nourriture.
   
Les mots :  nutrition – santé – bien-être – apport aux autres – instauration de l’équilibre – sustentation du corps,
de l’esprit et de l’âme.

Mais aussi :
Bas du visage, menton, joues. Nourrir, entretenir.
Autres symboles : La bouche – les joues – la tête – nourrir et se nourrir de concepts, d’informations, tout autant que d’aliments – c’est là entretenir la rectitude.

Le Ricci : entretien de la vie, moment où la puissance atteint graduellement tous les êtres et les fait vivre (en paix).

Le ciel antérieur au H27 est le H55 : l’abondance, la profusion.
la profusion semble au prime abord être un plus. Quand il y a trop de choses pourtant, ( à manger) on est comme pris dans une végétation épaisse, on peine à s’y retrouver et la profusion devient vite confusion.
Et alors de devenir vigilant à toutes paroles qui sortent de la bouche.
Et alors d’être modéré dans la façon d’ingérer ce qui vient du dehors.


   Ce guide est une image très belle.
   Tonnerre en bas où un trait yang " pousse " deux traits Yin,
   c’est comme un bol posé, ouverture vers le haut, la mobilité en action,
   cette action est de mâcher mais également celle d’ouvrir une bouche
    pour introduire et avaler.

   Montagne en haut, autre bol renversé lui sur celui du bas, il y a stabilité.
   Image de nos mâchoires,
   l’une mobile l’inférieure, l’autre immobile attachée au crâne.

   
"  Ainsi l’homme de bien est attentif dans ses paroles
   et mesure dans ce qu’il mange et boit. "

   
   Le tonnerre gronde au pied de la montagne.
   Turbulence et roulements où s’entendent le désir et l’impatience.
   L’égarement poussant à des paroles excessives,
    engendrant des réactions brutales,
   une nécessité toute naturelle, se nourrir alors par ce guide,
    en toute humilité.
   
   Ce H27 va tempérer la notion de faim.
   S’il importe de calmer des ardeurs ou des émotions
    c’est qu’aucune faim
   – physique, affective, spirituelle, sexuelle ou autre –
    ne se comble réellement dans la hâte.
   
   Les nourritures premières sont : le soleil, l'air, la pluie
   ensuite les relations humaines.
   La terre de faire croître les végétaux indispensables à la vie
   et faire croître les populations.
   
   En Chine plus qu’ailleurs, le corps et l’esprit ne font qu’un.
   Si la tempérance favorise un bon entretien du corps,
    une nourriture correcte
    n'influence-t-elle pas l’esprit en retour ?
L’harmonie de devenir un bien naturel.

   
   Une saine régulation transparaît dans la manière de se comporter avec l’entourage,
    et notamment dans les paroles qui sortent de la bouche.
   Il est surtout question de pensées de paix qui devront mûrir
    puis en chemin de pouvoir devenir paroles
    et déboucher sur des actes concrets,
    vivre en l’instant présent toute émotion.
   
   Michel Foucault dans " Le souci de soi " nous éclaire de belle manière.
    "  Il ne s’agit pas d’instaurer une lutte de l’âme
    contre le corps, ni même d’établir des moyens par lesquels elle pourrait se défendre en face de lui, il s’agit plutôt pour l’âme
 de se corriger elle-même
    pour pouvoir conduire le corps selon une loi qui est celle du corps lui-même. "

   
    " En s’asseyant dans le silence, détendu et confortable,
   observant simplement la respiration et les pensées,   
 on vide l’esprit et les tensions qui affectent le bien-être.
   Quand une pensée qui captive, l’attention s’élève,
   on respire alors calmement, cette tension se relâche et
   l’on revient à la neutralité.(d’autres d’écrire la centralité)
   C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne… "


   Par le manger (mastication) on rumine
   ainsi de n’être plus hypnotisé par les habitudes terrestres,
   par une illusion sociétale, le mental devenant prison.
   
    Le « non » est savamment réfléchi prononcé ou pas, il sera une dynamique s’exprimant (le tonnerre), même si le trigramme supérieur lui demande un arrêt ou plutôt de la retenue (la montagne stabilisante).
   
   En ce H27 l’idée basée au niveau de la bouche
   démontre que de grandes choses comme des petites sont contenues puis délivrées en paroles justes , appropriées à une situation de faire advenir.
   
   Cela demande de demeurer dans la juste confiance en cette nourriture pour ramener de l’ordre et faire accepter le farouche.
   Quoi de plus normal que de vivre le plus simplement en absorbant
   chaque jour ces "petites choses" comme de plus "grandes".
      Il y a matière à surveiller le comment nous mangeons,
   comment nous absorbons tout ce qui va constituer
    notre corps,
    notre mental,
   nos paroles ! Notre extérieur.
C'est la conscience de soi qui s'exprime.

   
   Être attentif à tout ce qui décroît comme
   à toutes forces montantes (Yin ou Yang) maîtrisées.
   Et de ressentir les deux énergies imbriquées
   contraires complémentaires qui
"s'expliquent" lors de la "digestion. "

Une maîtrise de notre alimentation prend corps,, de croître.
   Sachant que tout évolue comme il se doit, de manière parfaite (et imparfaite),
   ces forces font reprendre progressivement beaucoup
    d’harmonie en soi.
   
   Il y a alors une transformation symbolique
    croissance et décroissance ne font plus qu’UN
   et se vivent dans l’éclat en une saine lumière.
   C’est la conscience du Soi qui s’exprime comme si l’homme
prenait conscience de sa Déité.
   
   L'étude, tous les jours un peu plus le Tao, tous les jours un peu moins
de moins en moins jusqu'au non-agir comme alimentation.

De Pierre Faure en son récent ouvrage sur le Yi Jing :
" La NOURRITURE "  est de tous les instants : le vivant en est tissé.
La nourriture peut concerner toutes sortes de besoins – alimentaire, matériel, physiologique, affectif, spirituel...- et de se traduire par des élans d’avidité, des écarts de conduite ou trouble divers, jusqu’à ce que soient entendus les conseils de modérations qui recommandent instamment de réguler ses désirs.


Les symboles sont le langage de l’esprit, aidant à prendre conscience
 de pérenniser en soi l’harmonie. Et de ressentir le flux vital qui poursuit un éternel chemin…
celui de voir grand et de réaliser de manière universelle.
Ainsi l' Être de valeur
est attentif dans ses paroles
et MESURÉ    dans le manger et le boire.

H61 : le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H27 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Montagne.

H61 : La brume a un rôle déterminant, découvrir des espaces nouveaux et
d’entreprendre la marche du " ciel "
promettant la découverte d’autres horizons, d'autres situations et
de pénétrer dans la mémoire. D’autres d’ajouter en plusieurs mémoires.

 Poussée par le vent la brume de s’étendre allègrement.
 jusqu’à être digne de foi trouvant quelqu'un à qui l’on peut se fier, se confier.

L’homme-la femme fidèle à sa parole, tient ses engagements
et son discours est sans aucune duplicité, voilà ce qui permet des relations de confiance.
Alors si ces relations sont mesurées entre les humains,
 une fraternité de s’étendre jusqu’à toucher les éveillés.

La brume évoque la sérénité et le vent sa dispersion.
On trouve alors une compagnie de confiance nécessaire sur le chemin engagé,
au moment voulu et à l'endroit voulu…/…et pour certains (es) le mental d’en est affecté.
C’est surprenant qu’un élan de sincérité, une empathie, un altruisme bouscule,
parfois même d’ébranler des personnes indisposées à ces élans.
Inaccoutumées en fait.

H27 : Un fracas sort de terre, une dynamique yang qui s’échappe de terre et prend naissance,
 se précipitant vers la Montagne qui freine l’emballement du Tonnerre.
Une  " mastication " est nécessaire ensuite un fluide de s’installer en un cinabre.
Le chaudron en lequel toute nourriture se transforme.

En cette étude il y a une grande idée :
 demeurer dans la juste confiance est une prodigieuse nourriture
pour ramener de l’ordre, de ce fait le farouche est accepté,
l'harmonie de se répandre.
Quoi de plus normal que de vivre le plus simplement en se nourrissant
chaque jour de cette juste confiance.



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 2 
 le: 21 Novembre 2025 à 11:46:15 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H

 


5, adversité, savoir attendre ou laisser faire le temps et
41, diminuer, décanter.


Cette association des H5 et H41 se résume par attendre et méditer,
puis d’envisager une décantation à simplifier des vies trop pleines,
trop chaotiques. C’est une patience qui est demandée pour élaguer le superflu,
se concentre sur l’essentiel.
D’installer en soi une sérénité, un retour à la centralité.


https://astropalais.forumactif.com/t1156-05-l-attente-la-nutrition

5, l’attente (stratégique) ou savoir attendre comme pour manger et boire.

Une association qui parle d’attendre, d’où amasser des réflexions après une méditation appropriée.

Le trigramme du haut est l’Eau qui constitue un danger
surmonte le trigramme Ciel, décrit l’activité
qui (tout de même) incite à avancer.
De ce paradoxe résulte la nécessité d’attendre
avant d'avancer et plus précisément d’avancer (après réflexion) savamment une force dynamique.

Les mots : persévérance – attention portée à l’essentiel – retenue – contentement – modération – rythme juste.

Mais aussi :
Nécessaire. Le nécessaire, avoir besoin. Requérir, réclamer. Être retardé par la pluie, attendre. Hésiter, tergiverser.

Autres symboles :
La plante et son besoin d’eau – attendre – réclamer – ne pas avancer – la pluie –  retarder par la pluie.

Le Ricci : attente confiante, moment où l’on mesure le danger avec l’assurance de le surmonter.


Le ciel antérieur du H5 est le H15 la RÉSERVE qui demande à n’accomplir que ce qu’il peut être accompli et ne prétend pas pour le moment de faire plus.
 Alors il est donc nécessaire de patienter.


Ce H5 est un plongeon en un temps d’adversité.

  Les embûches venant du ciel (pluie) qui guettent l’homme,
 et sortant de terre (racines sur lesquelles on trébuche).
La nécessité est alors de patienter.
Avec cette agréable sentence :

" le juste va à l’accomplissement, surmontant toutes les embûches ." avec ces six temps forts de l’attente contenus par les six traits écrits par Pierre Faure:

1)   Une attente longue, l’endurance est de mise.
2)   L’attente devenant impatience et ne pas y tomber.
3)   Une attente craintive à s’exprimer.
4)   L’attente est bousculée.
5)   Puis devient paradoxalement confiante et conviviale.
6)   L’inattendu d’apparaître.

Comme cet hexagramme fait suite au H4, la " folie juvénile ou manque de maturité " il est normal
 qu’après en être " sorti " du H4,
 un temps de mise à l’épreuve s’impose,
c’est avec de la retenue de la patience que tout premier pas s’effectue.

Les trigrammes parlent d’eux-mêmes en bas l’Eau et le Ciel en bas :
Les nuages montent dans le ciel " attente ".
Ainsi l’homme de bien mange et boit dans le plaisir et la joie.

L’eau est une et multiple.
Insouciante quand elle jaillit au moment du jeune fou (H4),
 inquiétante quand elle mugit au fond sombre des ravins, (H29)
mais prometteuse aussi quand elle en vient à s’assembler en nuages :
elle symbolise alors la confusion
 qui préside à tout début
ou la tension qui serre le cœur au moment de l’attente
d'une hypothétique pluie.

Cette tension est un espoir , certes mêlée d’angoisse,
 mais entièrement tournée
 vers une éclosion que l’on sent imminente.

L’attente est une gestation, un grossissement comme avant une naissance.
Imitant le ciel qui retient son désir et
guette le moment opportun pour déclencher l’averse,
 l’homme de bien évite le gâchis que provoque l’énervement ou l’impatience.

Il est un"  dragon tapi dans l’onde, ne pas agir " .

Sentant le futur sourdre dans le présent, il ne le presse pas,
car il sait distinguer entre attente anxieuse et l’attente confiante :
  avoir confiance est indiqué au Jugement de l’attente.

Est-il meilleure méthode pour garder confiance et
 tromper l’anxiété que de partager le manger et le boire ?

Le corps et l’esprit ne font qu’un : la bonne chair change le sentiment,
et la convivialité désarme les tensions.
Manger et boire,
n’est-ce pas se mettre au diapason de cette nourriture attendue,
 n’est-ce pas susciter en une heureuse et positive invocation ?
Conforter se rasséréner le corps,
 tout comme les nuages apprivoisent et emplissent le ciel…

Plaisir suggéré par la tiédeur d’une fin d’après-midi
 ou la douceur d’une caresse,
 détente apportée par des saveurs subtiles
ou des timbres lointains…
Prélude à cette heure où le ciel s’apaise
en diffusant son éclat en ondes fines et légères.
En résumé : attendre c’est apprendre à différer toute action.


De François Roustang ( La Fin de la plainte) :

"  Attendre sans que rien ne vienne.
Car il faut bien un passage par l’impression de vide pour
 que les manières habituelles de penser et d’agir
 soient mises en suspens et déjà en échec."


S’il se passait tout de suite quelque chose,
c’est que l’on aurait fait appel à du déjà vu, déjà reconnu…
L’attente est donc d’abord un arrêt, une sorte d’interdit adressé
aux manières antérieures de se comporter,
un point final temporairement au ressassement et à la répétition.

Mais parce qu’elle est un instant de vide,
 l’attente réserve aussi une place
à des forces jusqu’alors enfouies
 qui donneront au problème posé
des formes et des figures inaccoutumées. 

Parfois un obstacle ou l'adversité aide à comprendre
une épreuve de plus, un changement inespéré.

S’il se passait tout de suite quelque chose,
c’est que l’on aurait fait appel à du déjà vu, déjà reconnu…
L’attente est donc d’abord un arrêt, une sorte d’interdit adressé
aux manières antérieures de se comporter,
un point final temporairement au ressassement et à la répétition.


Quel guide pour se donner du cœur à l’ouvrage et
 passer sans encombres l’épreuve d’une patience,
une autre épreuve ?
Se dire que chaque chose arrive en son temps :
on se calme, on se détend avant de décanter de belles situations
avec le H41
 Lèvres scellées


https://astropalais.forumactif.com/t1368-41-le-juste-equilibre

  Le 41, diminuer ou diminution, décroissance et amoindrissement, décanter, retenue ou réserve.

Le trigramme Brume (du lac) est surmonté du trigramme Montagne.
Si la montagne est élevée et le lac profond, la voie de la " diminution "
demande confiance et sincérité.

Les mots : déclin – réduction – frugalité – contraction – lâcher prise – moins égale plus -  ingéniosité – sacrifice.

Mais aussi :
Diminuer, amoindrir, décroître, abaisser, affaiblir, etc.

Autres symboles :
La main renverse le vase afin que son contenu s’écoule – extraire du vase, du chaudron – abaisser – diminution – concentration – distillation – affaiblir.

Le Ricci : diminution, moment où ce qui est en bas,
 en décroissant, favorise le progrès de ce qui est en haut.


Le ciel antérieur du H41 est le H40 LA DÉLIVRANCE ou libération.
C’est un grand lâcher-prise qui permet de se dire je me diminue Lèvres scellées
Se diminuer c’est avant tout se libérer des tensions qui empêchaient de se diminuer. On plonge tout de go par une résolution, une décision,
jusqu’à répandre des cauris, c’est les lâcher avec conviction.


La diminution est parfois naturelle, parfois volontaire et imposée par les circonstances, parfois par la maladie.
Quel drôle de guide qui en fait veut amoindrir, réduire, diminuer tout dynamisme,
l’image de ce H41 est révélatrice de gouverner.
Gouverner mais avec une sagesse, on ne construit pas de châteaux en Espagne
ni de céder à de l’impulsivité.
 
Description du pictogramme chinois.
Une main très active dite " agissante " (car avec tous ses doigts),
puis à gauche de l’idéogramme une bouche (ou vase)
au dessus d'une ouverture (en haut à droite)
par où s’écoulent des choses précieuses des coquillages
(en Chine antique des cauris servaient de monnaie, d’échanges).
Ici ce sont des paroles de sagesse qui réconfortent.

L’humilité est une parole discrète qui se délivre avec déférence.
Il y a une analogie avec l’arcane majeur 12 du Tarot, le Pendu.

Le Pendu est devenu Magicien et laisse échapper des pièces d’argent
d’une bourse bleu clair (yin)
 et de la bourse rose (yang) des pièces d’or.
Si l’homme a grimpé les six niveaux de l’arbre, il dut apprendre à les connaître :
 physique-matériel, végétatif, animal, mental, causal et le sixième, purement spirituel.
Or, à ce sixième degré, l’homme n’a plus de volonté personnelle, il agit selon
une volonté divine, dans le sens de cachée.
Et grâce à sa position inversée, les trésors amassés s’échappent des deux bourses afin que d’autres puissent en profiter.
Sa vision de la réalité s’en trouve inversée, il apprend à se gouverner après avoir appris à
observer les deux versants d’une montagne, la dualité sous toutes ses formes dans le quotidien.

La retenue ou réserve en ce H41, n’ont de sens qu’au moment où elles servent,
et ou les ressources préservées sont distribuées, réparties, partagées.
En temps de disette, offrir un bol de riz, si tu n’as rien d’autre,
c’est déjà bon signe.
Le sage modère justement son appétit, et contient son mécontentement,
avec retenue.

" Cette main tente de toutes ses forces de retenir de tous ses doigts la fortune,
qui s’échappe, et ainsi diminue.
Une main retient quelque menue monnaie,
main tendue, comme un appel à l’aide,
ainsi faire contre mauvaise fortune,
bon cœur. "
Paco Alpî et Alain Constantin en  la version :
" Le Mémoire de la Mue. "

C'est encore un appel à agir mais de manière souple
par des paroles modérées.
On ne harangue pas une foule pour la précipiter
dans le chaos, mais des paroles appropriées font leur chemin utile
pour engager une transformation réfléchie.

Cette ouverture par où s’écoule des choses précieuses
serait un vase sacrificiel surmonté de son ouverture.
Idée de voir ce qu’il y a dedans.
Des cauris (coquillages) s’échappent selon une version et de l’autre c'est un ensemble signifiant l’effort pour renverser le vase dont le contenu est précieux.
L’hexagramme a pour sens les mots "réfréner, réprimer, réserver, préserver".
Un pareil guide est à même d'aider " encore "
 à communiquer par des paroles de paix,
mesurées sans s’y accrocher mais de s’accrocher au présent.
C’est comprendre les bienfaits qu’apporte
toujours un lâcher prise en pareille situation !
 Une belle décantation a lieu.

 Le lâcher prise peut rafraîchir une vision d’ensemble
de toute évolution à envisager cela allège le cœur.  Lèvres scellées

" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance et non en plein désarroi. "
La vie devient une opportunité de découvrir un sens caché en soi,
 on parvient à s'approcher de ce que vit en tout chaman qui s'ignore.
Comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan
 avec un art de s’accorder aux mouvements de l’univers…
c’est la condition d’une croissance pérenne.
Le Ciel d'y pourvoir par une bienveillance.

Précieuse est l’action de se préparer à sauter de niveau,
on se laisse parfois à engager sur une moindre échelle,
des paroles sur l'avenir.

Développer par la parole un art de la modération permet
d’épanouir au mieux de nouveaux talents qui viennent à point nommé.
J’ajoute de satisfaire avec subtilité, intelligence et responsabilité,
un moment de partage harmonieux.

C’est une dynamique ininterrompue et équilibrée de changements
dont la fonction consiste à réduire les excès et combler les vides.
Avec cette allégorie : aplanir les montagnes, remplir les vallées.

Le H41 aide encore à communiquer
 par des paroles mesurées, des discernements subtils
 provenant d'une méditation.
"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance".
" On décide un changement, se maîtriser. "

Et tout dépend de ne pas se croire invincible et de
 se tenir en toutes circonstances.
C’est cela que de faire vivre ce Yin-Yang en soi,
on découvre petit à petit le devenir.

Aussi sachant que tout évolue comme il se doit,
de manière parfaite comme imparfaite
les forces font reprendre progressivement
confiance dans le dépassement des difficultés.

Prendre à " bras-le-corps " toute impulsivité naissante
requiert qu'une sérénité s'installe auparavant.
En fait c’est une transformation à vivre, une de plus.
C’est décanter.

L’émotion peut établir un équilibre harmonieux.
Nous touchons là à cette étude, l’explication (tout à fait paradoxale en ce H41)
par le cinquième trait du H41,
Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » avance ce passage :

" AUGMENTATION indéfinissable
Dix couples de tortues
sont incapables de faire dévier
Fondamentalement ouvert.

La perte n’est pas ressentie comme telle dans une situation de certitude intérieure où la préoccupation des résultats n’a que peu d’importance.
Il y a ici une grande capacité à initialiser une nouvelle organisation des choses d’un point de vue qualitatif.
L’hexa dérivé H61 « Juste confiance », c’est la certitude d’être à la place juste, en pleine confiance.


C’est une belle manière qu’a ce H41 de
rendre palpable subtilement qu’en toute force à déployer
pour gouverner,
une observation supplémentaire est la bienvenue.
On peut apparenter cette situation comme réfléchir soigneusement à
tout acte à prendre et faire retour à de l’harmonie.
Parfois de remuer plusieurs fois sa langue avant de parler est bien utile.
L’émotion vécue ne vagabonde plus mais devient ricochet et
 de produire un infini d'ondes et de se multiplier en toutes directions.

J’aime le son du "ricochet" !
Rien n’est précipité,
 s’attacher à sa réceptivité est d’effectuer un pas réfléchi
 avant d’en entamer un autre. La patience est de mise.
La souplesse est mise à l’épreuve par ce H41.

L’association H5 et H41 indique que seulement attendre
 n’est pas toujours facile.
Des espaces devenant espoirs, des alliances de s’entrouvrir et parfois
 de remettre à plus tard un projet auquel on tient.
D’où pour certains une maîtrise de l’anxiété à acquérir.

Associés H5 et H41, apporte cet avertissement,
à quiconque s’installe dans une attente,
 de lui intimer de réfléchir aux hexas dérivés du H41 :

H4, le jeune fou qui fait accepter des contraintes.
H27, nourrir, sans forcer le quotidien, est régularisé,
H26, grand apprivoise où une difficulté est comprise comme enrichissante,
H38, divergence, on parvient à une résolution des antagonismes,
H61, et de s’installer en une juste confiance, accord profond avec soi-même,
H19, approcher, approcher ce qui est en devenir.


Voyons le symbolisme des trigrammes :
H5 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Eau.
H41 : le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Montagne.

H5 : L’eau est insondable, elle coule, ordonnée, dirigée par le ciel.
Qu’est-ce à dire ?
Comment cela se pourrait-il d’advenir un ruissellement opportun ?
De l'adversité à affronter, une pluie incessante ou attendre qu’elle cesse ?
A grand projet en devenir, grande réflexion et grande patience de s’imposer.

H41 : En base la brume est inspirée par un fort besoin de communiquer, de partager.
Surmontée de terre, la réceptivité lui signifie
« allez brume diffuse donc à gogo »
sans oublier quoique paradoxal de restreindre son étendue.
Ce H41, pose la question du qualitatif et non du quantitatif.

En base la brume surmontée de la montagne (encore du yin de terre), sa diffusion est diminuée par la montagne qui insiste à stabiliser, mesurer toute progression.
Le sage veille à ce qui entre et sort de sa bouche spontanément,
pourquoi en serait-il diminué ? Les paroles deviennent sagesse.

Une sagesse qui lui a permis d’être au diapason de toute expansion qui surgit sans que cela déborde et prendre conscience d’un comportement émotionnel, trop réactif.

Ainsi de s’approcher en toute confiance mène à apporter des messages fondés
pour harmoniser l’adversité  devenant un :
" …écoulement de l’eau sur terre,
de cette insondable fluidité,
la méditation en est favorisée,
ce flux de sérénité efficace de s’installer
et d’en suivre son cours patiemment. "


 

Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 3 
 le: 20 Novembre 2025 à 11:21:00 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H

 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne. P162 : Grandir avec Confucius.

2, l’élan réceptif ou éternel féminin et
44, rencontre, résister à la tentation, être accueillant ou
attraction mutuelle, accueillir ce qui arrive.



https://i.servimg.com/u/f31/11/72/14/99/02_iii10.jpg

2, le réceptif ou élan réceptif, la terre ou matrice originelle.

Les deux trigrammes Terre sont redoublés, six traits Yin,
c’est le Yin en puissance ou élan réceptif. La force Yin réside dans les qualités d’acceptation et de souplesse qui se développe. L’endurance porte ses fruits sur le long terme.

Les mots : principe passif yin- dévouement- patience- soutien- obéissance- réceptivité- intuition- terre- mère.

Mais aussi :
Réponse à l’appel, vertus féminines. Femme, féminin.

Autres symboles:
un autel en pierre - une pierre dressée - la terre qui s'étend et donne sans fin - espace qui permet à tout ce qui est de germer - aptitude à recevoir et recueillir - vertus féminines - souple.

Le Ricci : accueil docile, repos fondamental, puissance passive de réalisation, considéré comme l’attribut de la terre.

Le ciel antérieur du H2 est le H57 LA CONTRAINTE ou vent redoublé.
Une idée claire de la direction que l’on veut imprimer à sa réalité et comprendre les ressorts des conditionnements dont le Yin cherche à se dégager. Une transition est tout de suite trouvée par un soutien de l’Être Grand Réceptif qui s’imprègne du souffle et de le restituer avec un Yin extrême, tel un vent qui couche les herbes, ployer les arbres et les redresse aussitôt.


" La force qu’ici l’hiver célèbre,
ce n’est pas celle qui triomphe par le fracas et la rapidité des armes, celle qui,
survenue d’en haut, fauche et piétine avec des étendards, des trompes,
des panaches, des trophées ; c’est la force d’en bas, patiente, immobile, recueille,
portant couleurs de bure et de buis, d’humilité et de silence. "

Philippe Jaccottet.

En ce H2 on voit toute la réceptivité dans son éclat par les six traits Yin.

La réceptivité est un équilibre subtil,
elle est docile, ouverte, nourricière,
 tout en étant intensément dévouée et
 suffisamment forte pour persévérer,
même durant les périodes les plus difficiles.
La force de la réceptivité réside dans sa profondeur,
dans sa capacité infinie à absorber une dynamique et à lui servir de support.

La terre, immense et malléable,
 est l’image même de la largesse et de la générosité.
Se conformant à la nature de chaque être particulier,
 la Terre accueille en son sein tout ce qui cherche abri et soutien
pour croître (décroitre) et s’accomplir.

La terre possède la force subtile de la flexibilité
et de la soumission docile.

Elle se laisse manier
(comme un carré de tissu dans le creux de la main)
 mais qu’on ne se laisse pas prendre aux reflets des apparences.
En être animé, elle annonce ce qui va se produire,
 ce qui va se développer en son temps,
c’est pourquoi il convient de marcher avec elle puis en elle.
Pour certains de l’avoir « humée - aimée ».

Force paisible et souple qui se donne et s’active d’un côté et de l’autre,
 la Terre est le modèle même de la réceptivité :
de ce qui prête assistance et concours quels que soient l’orientation ou le désir.

La différence entre les deux forces fondamentales (Yin Yang) est là.

Alors que le Ciel jamais ne dévie de la direction une et constante
que lui dicte son entièreté, la souplesse caractéristique de la terre
 lui donne la mobilité nécessaire pour s’adapter à toute situation.

Cette répétition du trigramme terre, les 6 traits sont Yin,
 dans la figure de la réceptivité suggère cette adaptabilité.
En la Grande Image du livre :
La terre manifeste l’Elan réceptif
L’Etre Accompli ainsi
par une attitude ouverte et cordiale
soutient tous les êtres vivants.


La propension naturelle au don de soi se prolonge dans l’aptitude
 à se laisser altérer par les flux du dehors.
Être à même de les recevoir et de leur donner forme, exige
 une endurance certaine, dont la contrepartie est une fertilité inépuisable.

Tel est l’exemple qui s’offre à l’homme de bien.
Les textes donnent un éclairage capital de ce H2:

" Kouen attend la mesure et s’y accorde. "

C’est ainsi que le réceptif à en lui une maxime qui le fait  " vivre ",
rayonner de son influence personnelle,
 ne pas s’isoler et s’occuper …des autres.

L’image de l’idéogramme chinois donne
 toute la mesure de cette réceptivité ou élan réceptif.

Une plante commence à s’élever de terre et donne l’idée de développement.
A côté d’elle deux mains pendent ; elles semblent passives et pourtant il n’en est rien.
Un petit trait vertical, les sépare, s’insinue entre elles deux,
 est le symbole de l’Influx Céleste qu’elles accueillent,
en servant de canal à la manifestation.
Cette force céleste nourrie la plante et elle de s’élever naturellement.
DE  FLEURIR.

Dans la Dixième Aile du Livre les mots les plus simples de nous apporter
de bonnes réflexions à savoir :Le RECEPTIF
Souplesse.


Yin est un état de réceptivité confronté à une rencontre.
Je dirais que du Yin en ces deux hexagrammes, malgré qu’un seul trait Yin est en ce guide .
Le H44 évoque la puissance d’attraction de la Terre, et celle de la personne qui symbolise l’engendrement : la femme.

Quel guide peut-il bien participer à toute cette puissance de la matrice
 d'une énergie yin hors norme ?
Un guide emporté par le mouvement fluide et puissant du vent, il est
" à la place même de la puissance céleste"
en adéquation totale avec l’émergence des phénomènes yin.

Tous les souffles sont ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine
et se prêter à la germination. Le Yin d’être à l’œuvre par le H44 !


 “ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi,
mais sa floraison.”

“ Whisper in the dark.”.Felicia Simion.


https://astropalais.forumactif.com/t1371-44-la-rencontre

44, venir à la rencontre ou attraction des opposés,
être accueillant et résister à la tentation.


Le trigramme Vent en bas est surmonté du trigramme Ciel.
Le vent parcourt l’univers et bouleverse tout ce qu’il rencontre sous le ciel.

Les mots : séduction – tentation – magnétisme – rencontre passionnelle –
 moitié-moitié – mariage – union sexuelle.

Mais aussi :
Rencontre, rencontrer, trouver sur son chemin. Fortuit, bon vertueux.

Autres symboles :
Une femme se penche pour nourrir ceux qui sont au-dessous d’elle
 – une femme impressionnée – rencontre – c’est le souple qui rencontre le ferme.

Le Ricci : rencontre, moment où l’élément faible vient affronter l’élément fort.


Le ciel antérieur du H44 est le H41 DIMINUTION.
La puissance d’attraction de la Terre et la personne qui symbolise l’engendrement : la femme évoque tous les souffles ramenés vers le dedans pour se concentrer dans la graine et se prêter à la germination, la fécondation.
 C’est une expansion appelée à se poursuivre à l’intérieur et donc à se diminuer avant tout essor, toute attraction. Cette diminution est
appelée à s’augmenter H42,
 mais patience avant de se rencontrer.


Les deux trigrammes composant ce H44 sont
 l’image du Ciel sous lequel, le Vent souffle.
L’image est un prince à droite, qui se penche et écoute la voix (bouche) de son peuple.
A gauche se trouve dessinée une femme,
c’est la rencontre du prince et de la bergère.

En Chine on dit
" ordre et paix quand les femmes sont à la maison ".C’est dire non pas de rester cloîtrer mais d’apporter un Yin d’organisation sociale au foyer. Même que cela soit aussi pour un homme au caractère Yin.

Ici dans l’image, en voici une au dehors de la maison: est-ce une erreur ?
Elle est auprès d’un prince qu’elle essaie d’enjôler
 en s’adaptant aux circonstances et
aux dispositions de l’homme qu’elle veut conquérir et utiliser.

Mais le prince est celui qui dispense ses ordres et
 les proclame aux  quatre orients.

Le ciel est la force qui habite les êtres et les anime sans relâche ;
Le vent est le souffle qui les plie et les contraint à s’établir dans leur forme
Le vent comme le prince sont des messagers du ciel.

Il en traduit l’ardeur et freine son élan pour mieux
 le diffuser vers les quatre horizons.
Prodigalité du Ciel, dont le Vent apporte le germe
 que chacun déploiera selon son orient.

En résumé, ce guide suggère qu’il faut aller son chemin,
parfois énergiquement,
rencontrer les gens et les choses
sous un autre éclairage
et écouter l’avertissement
que donne le réalisme des situations problématiques
dans le travail ou les relations sociales.

Au moment d’ "Être accueillant", l’élan change de nature, il devient concentration.
Il faut accompagner ce renversement en sachant embrasser la situation,
 c’est-à-dire à la fois s’ouvrir et éclore.

Karol Anthony précise que : venir à la rencontre désigne le Principe cosmique (Yin-Yang)
selon lequel l’attraction attire les aspects complémentaires les uns vers les autres.
Cela s’accomplit en temps voulu, sans besoin de pression ni d’effort.
Lorsque les choses prennent le temps dont elles ont besoin et suivent leur cours naturel,
elles mûrissent et s’accomplissent de la meilleure manière possible.
Le tout se déroule à l’échelle de l’atome, par transformation – ce qui crée une unité durable -, jusqu’à ce que l’objectif soit atteint. "

Évidente allusion au Dao.

Les êtres doivent se rencontrer pour fixer des règles,
donner des ordres, recevoir des instructions,
mettre des frontières, nourrir des êtres, et par
ces échanges les amener à  " avancer dans l’harmonie . "

Nécessaire est cette avancée primordiale vers un nouveau cycle
même si affronter les antagonismes peut effrayer.
Ce qui inspire à comprendre les complémentarités,
un sens universel doit traverser nos regards, la paix de s’installer !


" Deux oiseaux, dès le lever du soleil,
 viennent sur la terre picorer.
Le soleil s’élève et devient de plus en plus brillant.
Grandeur de l’éclat "
disent les textes.

Et pour image une citation pleine de sagesse, profonde de Zhong Yong XIV. :

"  L’homme de bien se conduit selon la place où il se trouve
sans rien désirer en dehors…[…]
 Rien ne pénètre en lui au point
qu’il ne se trouverait plus lui-même."


C’est aussi plonger en cet immense harmonie qui bouscule
 tellement lumineuse elle est. Les propos du mental sont comme « désorganisés »
et de se rattacher qu’à ce qui n’a pas d’importance.

Accueillir autrement comme développer par la parole
 un art de la modération permet
d’épanouir au mieux de nouveaux talents qui viennent à point nommé.
On parvient à accueillir les émotions dans l’instant harmonieux.

Ce n’est pas si simple sous le coup des émotions de les accueillir !
Parfois de se replier sur soi, en méditation on se met à l’abri de tout éventuel blocage.

Une rencontre peut devenir une confrontation menaçante.
Une rencontre peut révéler un problème de communication.
Une rencontre peut permettre une transformation féconde.
Une rencontre peut être si accueillante qu’elle dépasse la mesure.

Toute cela est une transformation à vivre, une de plus
 et créatrice d’inspirations magiques,
et les incertitudes de s’effacer naturellement.
Les hexagrammes dits « dérivés » apportent un éclairage à comment devenir accueillant :

1)    H1, activité hors norme, de la lumière à tous les étages, là c’est du yang.
2)   H33, le repli est utile, rencontre ou pas rencontre, dilemme.
3)   H6, et si se rencontrer serait pour se confronter ?
4)   H57, se modeler est préférable, les circonstances d’imposer une belle diplomatie.
5)   H50, se rencontrer moment où les énergies circulent, tels des ingrédients utiles.
6)   H28, Grand excès moment de la démesure en la rencontre et la capacité
 à y faire face sans l’effondrer.


 Cela se fait en un lieu stratégique d’harmonie.
Cela peut être son foyer, celui d’autrui ou un lieu propice
 où l’on régénère ses forces mais pas seul.

" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
 les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."

Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
 avec le Tout cosmique.

 Le symbolisme des trigrammes est évocateur :
H2 : le trigramme Terre est en bas comme en haut.
H44 : le trigramme vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Ciel.

H2  : Terre redoublée, en bas et en haut.
L’action de la terre est efficace et parfois submerge, c’est le cas
pour ces deux hexagrammes, la réceptivité est à tous les niveaux.

H44 : la place du vent est de se répandre tous azimuts sous le ciel.
Dispenser du Yin, le vent est expert et de ressentir ses effets sur terre.
On dit que ce vent venu du ciel, il y retourne.
C’est aussi un arbre et sa progression en terre
comme est aussi l’image de l’humain qui vit sur cette planète et
de faire face à des moments de difficultés voire de se défaire d’une rencontre- adversité (s’ancrer en terre et en sortir).
Une poussée (Yin) vers le "haut" l’arbre de trouver son espace pour croître. Il est question d’une constance ou flux continuel, universel.
L’arbre de progresser avec le temps, par tout temps qu’il pleuve ou qu’il fasse soleil.
L’endurance de l’arbre à croître sur deux niveaux, en terre et dans le ciel, elle se répand partout. C’est à la terre de la recevoir, de porter les êtres, de soutenir la croissance de tous les existants.

Le ciel d’y pourvoir, la terre de vivre pleinement sa réceptivité et
 de faire circuler la précieuse sève accueillante en l’arbre.

 On résume du H2, l’utile H44 fait office de décantation.

On ne s’abandonne plus à cette toute puissance (du Yin), on se libère du pouvoir que l’on donne à la personne qui protège et garde sous son emprise. Le H2 excelle en ce rôle.

Le H44 permet de s’arracher aux forces maternelles et le pouvoir que nous leur attribuons, c’est se refuser de rester dans le giron de la mère ou de la personne qui la représente, Jung d’écrire:"celle à qui, enfant abandonné on a été confié mais aussi livré à merci "

De coller à la constance des changements de l’univers,
est une belle attraction et d’approcher l’harmonie, la faire advenir.


Cette étude résume qu’un courant de renouvellement s’impose,
 de ce fait et quoi de plus beau  de voir opérer le rapprochement
des êtres opposés et complémentaires.

Faire se ressentir ces moments subtils d’un guide,
de se persuader de vivre l’instant d’arrêt au présent.
 Sortir de ces conseils serait ne pas être en harmonie,
 ne pas être en harmonie,
 apporterait alors le lot quotidien d’ennuis dont on se serait bien passé.

Cette réceptivité toujours en éveil,
un conseil, la laisser se reposer un peu et
de papillonner tout de même, AVEC mais plus tard !


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]


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