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le: Hier à 18:45:44
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Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
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 De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 62, la beauté de ce qui est petit ou l’excès du petit, l’antichambre et 37, les gens du clan, la famille.
Belle invitation pour une entrée dans l’antichambre des mutations. ET VOIR autrement le clan, une famille, une association, une entreprise. Un flux traversant le clan entre en action et de circuler. De simples petites choses observées intérieurement, extérieurement, microscopiques voire macroscopiques. Ce flux est partagé en cette antichambre et notre regard devenant révélation. https://astropalais.forumactif.com/t1389-62-le-petit-detail62, la beauté de ce qui est petit, l’excès de petit ou voire même le petit défaut.Les mots : découverte de l’extraordinaire dans l’ordinaire – maintien de la simplicité – ralentissement – grande attention – discrétion – sensibilité aux détails.
Mais aussi : Xia : Petit, menu, mince. Peu, un peu de. Rapetisser, diminuer, s’amenuiser. Guo : Traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute. Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou simplement du temps.
Autres symboles : Petit, germes – traversée – la petite traversée – ce qui est petit, en germe, traverse, va au-delà – au-delà des limites temporelles.
Le Ricci : prépondérance du petit, moment où la puissance en voie de développement reste faible et ne permet que de faibles résultats. Le ciel antérieur du H62 est le H21 MORDRE et UNIR. " Couper avec les dents et joindre les mâchoires." Il s’agit donc de mâcher et mastiquer jusqu’à ce que les données d’un problème soient suffisamment disséquées pour pouvoir trancher, autrement dit : accomplir les efforts nécessaires pour clarifier une situation afin d’aboutir à une position ferme et à des décisions nettes. C’est aussi de se donner du temps pour régler de petites affaires avant de prononcer un NON. L’antichambre d’être bienvenue, y patienter avant de mordre énergiquement par le flux d’une poussée comme en H46. 
Au sommet d’une montagne, un tonnerre s’exprime ! Le tonnerre est mouvement, secousse, avancée, désir ! Alors que la montagne est rigueur, fermeté, sagesse. L’écartèlement est complet entre ces deux courants opposés, dont la disposition et le rythme sont à contretemps l’un de l’autre. Un contretemps utile comme pour faire patienter des jours meilleurs.
Nous obtenons le symbole de l’Excès mais un petit excès dans la voie de l’homme comme une soumission aux convenances du moment. Le H61, extrême confiance nous a préparé à vivre cette antichambre, non pas pour nous faire miroiter le H63 mais de rester encore un peu dans le détail. Il est dit que celui qui s’inquiète des détails se trompe, car alors il a la prétention de commander à des relativités.
D’atténuer cet écartèlement est un passage qui peut s’avérer bénéfique par le guide H50 et de revenir sur terre, tel un capricornien qui comme dans le H30, devient l’oiseau sur le dos d’un animal à quatre pattes, l’un volant l’autre bien sur terre.
Siao est " petit " Kouo est le " défaut ", cela devient alors " les défauts du petit ".
En ce H62 une image triple y est contenue, plus loin une autre approche d'image est donnée par Dominique Bonpaix. -Premier dessin, celui du haut que l’on retrouve dans le H9, est un trait vertical entre deux autres qui lui servent de canal, est le symbole de l’ Influx de l’impulsion pure de la Cause Initiale qui vient stimuler l’univers pour tisser la toile de la Manifestation ; il " traverse " dit le dessin.
-Deuxième image, un bec de lièvre : déjà vu en H28 où le " Souffle créateur traverse le Principe des idées archétypes et leur donne la vie."
-Et le troisième, une bouche et son mouvement à ce H62, il anime les formes et crée le Principe du langage qui sert à communiquer. »
Ce pouvoir est l’expression dynamique de la Cause Initiale : si lui est pur (le trait vertical), la forme ne l’est pas (bec de lièvre).
Ce H62 est en fait l’antichambre du H63, hexagramme le plus en harmonie et dit, l' accomplissement le déjà traversée , il y a tout un chemin pour y parvenir et beaucoup de pérégrinations.
Alors cela a le goût du parfait mais pas loin, le H61 nous avait presque expliqué (et même salivé) le H63, en ce H62 il y a comme un défaut.... qu'il faut surmonter…passer... par un arrêt et celui-ci de nous faire entrevoir les détails à retenir, notamment le son. C’est encore un hexagramme de patience mais sans inquiétude.
Pierre Faure d'avancer de suite que l' EXCÈS de PETIT "est un passage qui peut s'avérer bénéfique si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre, toutefois l'heure n'est pas à des entreprises grandioses, ni aux espoirs démesurés qui portent à des perspectives irréalisables. "
En cet EXCÈS de petit, y règne, l’incertitude, l’hésitation, l’appréhension, la défiance. Ces sentiments qui prédominent engendre des situations scabreuses. René Char en donne une belle citation : "Il faut savoir se composer une santé du malheur.
Si le son a existé avant la parole il n’en est qu’un reflet de plus en plus imparfait à mesure que les plans se diversifient car il perd à chaque fois de sa puissance.
Dans le sens divinatoire de l’image, on a un objet ténu de sa nature et partagé en deux dans le dessin du haut de cet hexagramme, il attire l’attention sur tout ce qui est de peu d’importance. En dessous, ce bec de lièvre ne donne pas l’aisance pour s’exprimer.
Aujourd’hui les petites choses l’emportent sur les grandes que la situation actuelle rend incapable de réaliser. Il faut laisser de côté pour l’instant les affaires graves et importantes pour s’occuper des détails. Dans le vocabulaire du Yi Jing, les mots petit, détail désignent la polarité Yin qui prédomine en cet antichambre.
Le H2 le RECEPTIF avec la formule-conseil : " en se mettant en avant il s’égare, " propose un conseil au H62 : se placer dans la secondarité, la modération, la juste place du Yin avec son efficacité.
" Si le bruit des ailes de l’oiseau, contrairement à la loi naturelle, monte et s’élève, cela indique une difficulté ; si, au contraire, il se conforme passivement à cette loi et descend, ce sera l’indication d’une chose aisée et facile. Descendre constitue la grandeur du présage heureux. "
Descendre et ne pas gaspiller des paroles précieuses. On dit que l’heure est au petit, à la défiance. La place est occupée par ceux qui prétendent, mais chez qui le talent fait défaut. Chez l’impulsif (ve) ou l’extravagant (e), les échecs répétés renforcent l’arrogance, la folie pousse à oublier les plus élémentaires convenances. L’homme de peu s’empêtre dans ses errances, il perd le Nord et le sens commun.
Se refusant à entrer dans ces jeux où le mesquin le dispute au prétentieux, l’homme de bien rappelle au petit la modestie tout en le tenant à distance. Distance d’acteur, qui offre au vulgaire le reflet amplifié de sa duplicité.
Ce H62 éclaire une situation « de porte-à-faux, où il s'agit de revoir ses objectifs à la baisse, il importe d'avoir une solide cohésion interne permettant de garder les pieds sur terre ». C’est d’un dialogue intérieur qui s’exprime en ces deux trigrammes.
S’il y a des petits défauts et de se diminuer c’est s’adapter qu’il faut, en s’imprégnant des tensions possibles. Un temps pour les analyser un temps pour les résoudre ou les décanter.
Une version de Carol.K.Anthony et Hanna Moog procure une vision exact du H62, cette prépondérance du petit par ces termes : ".../… le Sage montre comment l’attention portée aux « petites » graines à l’origine des événements entraîne le « succès ». Il nous permet de prendre conscience de nitre tendance, due au conditionnement, à fréquemment laisser l’ego décrire les situations selon ses propres termes, de sorte que nous omettons ce qui est important . L’ego procède ainsi afin que nous demeurions focalisé sur les seuls facteurs extérieurs. Dans ce contexte, le « petit » désigne l’aspect (extérieur) futile des situations, plutôt que leur aspect essentiel.
Ainsi en cet antichambre on ne se sent plus répondre aux futilités.
« Le Yi Jing pratique et interprétation pour la vie quotidienne »
d'Arlette de Beaucorps et Dominique Bonpaix. Cette dernière auteure en son « Yi Jing pour les nuls » donne une image du caractère ancien de ce H62.
« Pictogramme en deux parties : à gauche, sont dessinés trois petits traits verticaux représentant des graines. Trois ayant le sens de « grand nombre », suggère la force germinatrice de ce qui est encore petit. C’est-à-dire la force du Yin.
Dans la seconde partie, des traces sont dessinées au-dessus d'un pied, donnant l'idée générale du mouvement. A droite, un trou (ressemblant à une bouche) est surmonté de lignes courbes. Le sens global de tous ces caractères est celui de " passer à travers " d' aller au-delà " le dépassement ". C’est l'excès du petit Yin.
En ce H62 des événements marquent un apprentissage quotidien nécessaire et c’est en soi d’en trouver leur explication. Le Tao de restaurer constamment l’équilibre en tempérant les excès (Yin ou Yang) et parfois les manques. Une marque de tempérance même en période de pleine lune.
Dans certains domaines de la vie, dépasser la mesure appelle à temps à ralentir toute action et de reprendre contact avec l’ Être intérieur ou le Soi . Cela est comparable avec un contrôle obligé du mental, de l'ego qui disperse.
L’être intérieur jaillit en un éclat comme le jour qui naît, par un coup de Tonnerre. Comment rechercher en son for intérieur une grande détermination à révéler cet Être, sans fracas, en douceur ? Par le Yin d’inspirer tout devin.
S’attacher à sa réceptivité est d’effectuer un pas réfléchi avant d’en entamer un autre, tout comme se nourrir naturellement de ce qui est petit, le détail. S’arrêter devant une plume d’oiseau, ou son chant qui nous révèle sa nature par un chant inimitable.
Quel guide d’apporter son aide pour se stabiliser en l’antichambre avec un potentiel si fort ? Un compagnon de route évident qui propose de regarder autrement que par le mental. Une méditation est-elle possible depuis une famille ? Et cette antichambre de se révéler depuis l' introspection utile d'un clan, d'une famille.
Cette citation de nous donner une belle perception. “ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi, mais sa floraison.” “ Whisper in the dark.”.Felicia Simion.
En ce guide est contenu aussi le culte des ancêtres avec toutes les expériences transmises par la parole de ces ancêtres. Nourrir est également la fondation d’une famille pour digérer cette antichambre.
https://astropalais.forumactif.com/t1364-37-la-familleJIA REN. Les gens du clan, la famille. Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Vent. Attisé par le vent, ce feu de vivre, d’où l’idée symbolique que l’intérieur rejaillit sur l’extérieur de tout un clan, une famille.
Les mots : hérédité – liens du sang – âmes sœurs – ancêtres – vie de famille – communauté – relations intimes – famille du même genre.
Mais aussi : Maison, demeure, logis, foyer. Habiter. Famille, parenté, clan. Maison de commerce, école de pensée ou artistique Maître. Personnes, gens.
Autres symboles : Un cochon sous le toit et des êtres humains – la maison – la demeure – réunion des êtres humains autour de l’offrande rituelle d’un cochon – une école – une famille – une structure – intérieur.
Le Ricci : clan familial, moment où chacun se tenant à sa place, l’harmonie règne et l’univers est en paix.
Le Ciel antérieur du H37 est le H43 : DÉCISION, résolution car une résolution nécessaire est légitimée avec force pour être entendue puis partagée au sein d’un clan, d’une famille, association, entreprise. Une saine résolution d’avoir un poids favorable par le nombre (de gens d’un pays, d’un clan).
Deux mots représentent l’idéogramme de la famille. Porc dans une maison et homme. Deux images seulement : on nous montre une maison avec des porcs à l’intérieur car ils entraient librement dans la maison chinoise, y assurant la voirie (par des passages incessants) et le mot homme. Ces deux images désignent " les personnes d’une même famille ".
Quel est la signification de ce H37, le clan ou la famille ?
Les textes chinois mentionnent que c’est par une organisation structurée (la famille) que nous perdurons… cela demande une seule et unique qualité : la ténacité d’un groupement de gens. " La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ; les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles." Avec la mention favorable : Si Famille est à sa place, sous le Ciel, le calme règne ainsi que la paix.
Nathalie Chassériau en sa version définit le H37 ainsi : "Appartenir à un clan c’est trouver sa place dans un groupe destiné à durer. C’est aussi aimer et respecter ses parents, élever ses enfants dans le respect des aînés. " En ce H37 tout tourne autour de la PAROLE de la famille.
La parole dite et celle à conserver en son for intérieur donc comme celle aussi qui ne sera pas dite. D'où les secrets de famille.
Le clan, donne de la solidité à la parole, qui par sa vérité devient pouvoir d’agir sur le réel et par son insistance prend pouvoir sur le temps : à paroles vraies, action durable.
Voyons l’hexagramme ouvert par la porte de l’antichambre (H62) le H63 de rappeler qu’en son dernier trait passant de yin à yang Il devient l’hexagramme dérivé : H37 , les membres du clan ou famille. La famille de constituer une structure où des valeurs communes permettent des relations harmonieuses.
Pierre Faure en son dernier ouvrage « le classique des mutations » D’ajouter : "Peut-on s’appuyer sur ces liens pour effectuer la transition ? Ne doit-on pas aussi se poser la question de sa place dans un clan qui fonctionne et que l’on reconnaît pour sien ? "
L’hexagramme famille ou clan se place sous le signe de réunion entre membres d’une même famille ou de plusieurs. C’est la fête en réunion puisque la famille désigne l’appartenance à un groupe dont les origines sont communes cela peut concerner tous ceux qui en sont issus.
C’est pourquoi on peut parler de clan, ce qui inclut tous ceux dont les intérêts et les activités sont étroitement liés.
Rassemblés autour de valeurs communes ainsi sont formées des racines partagées, une collectivité de se fondre en un tout plus vaste et le servir avec ténacité, abnégation parfaite.
Ce H37 conseille de reconsidérer le lien (les liens) avec le groupe ou l’école à laquelle on appartient, ou à trouver la capacité d’organiser l’ensemble des forces en présence autour d’un point de référence.
C’est en cela qu’en Chine antique, les lettrés de se lier en écoles diverses, taoïstes, confucianistes, chan, de se tourner vers un pôle à la fois caché et ouvert avec de formidables joutes oratoires comme en Grèce antique. C’est aussi une façon de replacer les problèmes de ces écoles dans un cadre temporel plus vaste.
On trouve dans toutes les cultures, une multitude de prédictions affirmant que le début du XXIème siècle sera l’aube d’une ère nouvelle. Ce moment crucial arrive comme chaque année depuis des millénaires.
Franchir le seuil de la nouveauté implique de laisser derrière soi les peurs,( soucis, obstacles ) profondément ancrées, vis-à-vis des autres et de la nature en général. Le meilleur endroit pour commencer un progrès est qu’en son propre foyer on puisse méditer sur le devenir des relations familiales à rénover, découvrir .
En commençant simplement là où l'on est, on peut réellement procéder à un changement positif, en éliminant en soi toute tendance instigatrice de division , de prise de contrôle ou de manipulation des autres.
La méditation d’accentuer les changements positifs et de dompter tout ego avant de rejoindre le groupe, la collectivité dans un pays.
Le changement commence par soi, maintenant… par la parole avec un guide assez singulier: les gens du clan Les textes chinois mentionnent que c’est par une organisation structurée (la famille) que nous perdurons…
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ; les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Autre vision de la famille par la version directe de C.K.Anthony : ".../... Ici, le terme " famille " désigne autant la Famille cosmique que la famille humaine.
La famille cosmique est composée à la fois d’un aspect invisible et d’un aspect visible appelé " Nature " qui comprend les plantes, les animaux et les humains – chacun étant doté d’une conscience unique contribuant à la Conscience global du Cosmos.
L’aspect invisible de la Famille cosmique comprend les Aides, qui sont elles-mêmes des aspects de conscience individualisé permettant au Cosmos de fonctionner comme un tout harmonieux…/… "
Ce plus bel endroit, un foyer de gens d’une même « famille qui honore la nature » écrit avec guillemets… est le lieu où de profonds sentiments émergent comme inévitablement des conflits, il s’ensuit alors H38, une opposition jusqu’au H39, l’obstruction.
Et ceux qui viennent, qui s’approchent, qui suivent, se trouvent accueillis comme un membre du clan, participent à une réflexion collective : apportant au " moulin " tout ce qui participe à une cohésion salutaire pour réussir à dépasser une obstruction, même si l’on est en un courant très fort.
En cette étude l’idée de flux ou élan vital (dirait Bergson), est exposé au grand jour ce H37 apportant la sagesse d’un groupe uni et de préserver sa droiture. C’est installer en soi une paix intérieure qui ne soit plus troublée par un excès.
Puisque si l’on agit dans le cœur , par le cœur et pour le cœur , il en résulte que toute action au sein d’une famille est porteuse de bonheur. La famille permet d’apprendre à modeler en ce Cœur…… lieu où tout s’épanouit, l'harmonie de s'exprimer et la mesure de prendre une consistance, ce qui manque à tout départ impulsif et devient : "…/… se tenir pour avoir ensuite le geste utile." La méditation le permet.
"L’équilibre, est à la fois paisible et puissant. L’idée et sa réalisation est un patient travail. Ainsi naît l’harmonie." s’expriment ainsi Paco Alpi et Alain Constantin dans "le Mémoire de la Mue".
Le symbolisme des trigrammes présente un flux d’énergie à déployer en de grandes résolutions. Et toute méditation de favoriser un apaisement bénéfique à l’organisation d’un clan, d’une famille, et de mieux endurer ce laps de temps en l’antichambre H62.
Le lâcher prise sait rafraîchir une vision d’ensemble des anciens obstacles et le le cœur de s’en trouver allégé. 
Nos décisions em famille sont dites " porteuses de fruits bénéfiques" et pointent déjà le bout du nez. Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente dès lors qu’un besoin de se faire sentir : suivre en pleine confiance et d’œuvrer à plusieurs.
C'est ainsi que le Livre donne cet avertissement : restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance, cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer en soi d’abord puis avec d’autres.
H62 : le trigramme Ciel en bas est surmonté du trigramme Feu. H37 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois).
H62 : Lorsque la clarté du feu est en accord avec les mouvements du ciel, l’intelligence guide l’action d’éclairer, de faire durer la lumière et de faire patienter l’accès à la pleine lumière. Ce Feu est alors contenu puisque le Ciel en garde son action d’éclairer selon son bon vouloir.
H37 :L’esprit ou feu de l’esprit, qui est souffle, symbolise ce qui est en tout humain : la conscience intuitive.  La signification surnaturelle du feu s’étend des âmes errantes jusqu’à l’Esprit divin, parcourant la terre, ce feu apporte progrès en toutes contrées traversées, la source devient fluide. (Voir le feu au-dessus de la montagne devenant un voyageur errant.H56.)
Discipliner le feu le vent et le bois, comment ? En ce H37, le Sage est sérieux, il guide avec un rôle essentiel car il représente à la fois le père et la mère. Si la famille ou une association est harmonisée par le Sage elle devient forêt, le calme de régner. De là à se satisfaire du temps écoulé en l’antichambre logique.
Tout un art de s’accorder aux mouvements de l’univers, le lâcher-prise est la condition d’une croissance pérenne.
Une méditation parvient au cœur de ces hexagrammes, les échanges d’être encore plus manifestes. C’est le ciel qui domine dans un premier temps, le vent (bois) de lui succéder et savourer l’éloignement du Feu, le Vent de progresser.
Être en harmonie, c’est être attentif à tout ce qui décroît comme à toutes forces montantes (Yin) maîtrisées. Deux énergies imbriquées contraires complémentaires " s'expliquent ".
Sachant que tout évolue comme il se doit, de manière parfaite (et imparfaite), ces forces font reprendre progressivement… … de l’harmonie en soi. Il y a alors une transformation symbolique croissance et décroissance ne font plus qu’un.
Voici une note toute taoïste en forme de conclusion d'après Lao tseu.
L'étude, tous les jours un peu plus Le Tao, tous les jours un peu moins de moins en moins jusqu'au non-agir.
Voici la plus belle explication de tout ancrage en cette antichambre et de passer un temps de retenue favoriser par les gens du clan, par les membres d’une famille.
De ces deux hexagrammes : une conclusion. Les énergies qui bouillonnent sont canalisées pour en tisser la trame de nouvelles aventures, c’est transformer un imbroglio en mise en route sereine. Les potentiels s’ordonnent pour devenir fondamentalement ESSOR.
De cette étude nous retiendrons ceci : qu’avec un passage dans une antichambre, on ne spécule pas sur le devenir d’une transformation, on la laisse arriver à contenter une famille, un clan, une entreprise, une association de gens animés dans une même cause.
Ces deux hexagrammes s’accordent ensemble pour entrer au portail sublime de l’Univers.
A Chacun d’en ressentir ces moments subtils qui font qu’un regard stabilisé est agréable à vivre et porte un espoir… de paix , de sérénité, c'est l'expression donnée autant par le H62 que le 37. Découvrir ce qui dure survient par un regard neuf de ce qu’est la famille. 
Méditer est utile, bien se comporter lors de toute méditation aussi. Une attitude prioritaire est efficace, l’observation panoramique extérieure comme intérieure, qui ne vient pas forcément spontanément.
Lors de tout instant présent ressenti comme harmonieux, une modification du regard fait que la situation est acceptée en toute circonstance bonne ou moins bonne.
" Ô qu'il est bon d’agir sans excès de la façon la plus simple. "…
…comme s’approchaient si près de la nature les Rois d’antan avec un art de voir grand et de réaliser de manière universelle. Ils propageaient l’idée de se maintenir dans le yin, ce qui a pour effet de démarrer le processus yang, sa contre partie.
Commencer PETIT en ce qui advient est cette expérience proposée par cette étude, un cheminement discret vers une attention du moindre détail. Pouvoir accomplir de petites choses est propice car on ne peut accomplir de grandes choses.
Dans le texte original il est écrit : Le vol de l’oiseau ouvre la Voie, impossible vers le haut, GRANDEMENT FASTE vers le bas.
Dépasser quelque peu les petites choses amène la prospérité. La persévérance est propice.
S'en tenir au détail, belle antichambre d'une situation nouvelle, dispensée par la Famille. 
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel, cela est complètement fortuit car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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le: Hier à 17:12:57
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Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
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  29, l’Eau, ABYSSE, ou s’entraîner au passage des ravins, danger et le 27, nourriture, se nourrir avec mesure ou administration de la nourriture.
On est proche de la réalité en définissant l’hexa 29 comme : l’entraînement au passage des ravins, avec des circonstances évoquant la présence d’un danger comme un traquenard ainsi de dominer sa peur on ne se laisse pas entraîner dans le vide.
En dessous de soi, il s’agit d’un manque de terre et non d’une présence d’eau excessive. Ce H29 est une épreuve initiatique comme apprendre à survivre en un milieu hostile en cultivant son intérieur. Mais quoi de plus enseignant que de se dire en pratique : " Eh bien la dernière fois, je m’en suis bien sorti et de survivre même en milieu hostile, je cultive mon équilibre d’énergie intérieure.".
Le guide a les moyens de franchir les ravins, pas de précipitation, puisque c’est un processus ardu qui se profile. Alors on se nourrit tout simplement d'une peur résiduelle.  https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete K’AN. Entraînement aux abîmes, au passage des ravins, danger. Le trigramme Eau est répété deux fois, les gouffres sont le domaine de l’eau : mouvante, insaisissable, mystérieuse, insondable, c’est l’alliée des profondeurs. Ce H29 est la répétition d’un danger comme un vide qui s’ouvre sous nos pas !
Les mots: danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .
Mais aussi : S’exercer, s’entraîner à, apprendre, pratiquer, se familiariser avec, répéter un exercice, habitude, entraînement.
Autres symboles : Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.
Le Ricci : Abîme, successions de dangers, moment où les difficultés multiples suscitent un redoublement d’effort pour atteindre au but.
Le ciel antérieur du H29 est le [H2] La Terre porte toute chose en elle et apporte une réceptivité hors norme. Elle est le lieu du recueil, de la gestation, de la naissance, du soutien. A son image, l’Être de valeur cultive en lui-même de la force et l’infinie patience du réceptif qui permettent de supporter êtres et situations tels qu’ils se présentent, tel qu’un ravin ou des abysses.
" C’est sagesse que d’avoir peur. " Carl Gustav Jung. L’avertissement principal nous vient de Carol Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage très particulier venant apporter une suite à Carl Gustav Jung. Et d’écrire :
"Le thème principal de cet hexagramme concerne la manière dont les peurs opèrent dans le psychisme. Selon le Yi Jing, le terme « psychisme » désigne l’aspect invisible de l’être. Il recouvre la totalité de la conscience, y compris ce qui est appelé «inconscient » et « subconscient ». Les peurs qui pénètrent l’esprit sont emmagasinées dans tout le corps, à l’intérieur même des cellules. Certaines de résider dans le cerveau, d’autres dans le cœur et les différents organes, d’autres encore dans les muscles. Parfois en méditation, elles apparaissent là où elles demeurent…/… Et prenant conscience de cela, il est utile de se débarrasser des idées, des images que l’on se construit qui ont bloqué l’accès à notre vérité intérieure, située elle dans les cellules de notre corps comme une conscience de sentiment distinct d’un programme mental.
H29: Xi K’an , l’image comprend deux caractères. Le premier dessin sont des plumes et le mot blanc ou soleil levant, à son début du jour. La combinaison des plumes et du « début » a le sens de s’exercer, s’entraîner à apprendre, se familiariser avec, pratiquer allant à répéter un exercice comme pour l’oiseau à son premier vol.
Dessous ce premier caractère, le second a le radical « terre » mais cette terre est un endroit qui fait défaut, où l’on s’enfonce comme dans une fosse, un piège, un abîme, un trou, un précipice où le sol se dérobe sous les pas. Peurs, vertiges angoisses et d’autres ravins du cœur sont à vivre d’une part puis à franchir.
En la Dixième Aile du Yi Jing, est rassemblé un couple d’opposés que constituent l’ECLAT et l’ABIME. Les caractères shang et xia sont très usuels. - Le premier signifie en haut, au-dessus, supérieur, il a le sens verbal qui a été choisi ici : monter, s’élever, gravir. - Le second lui est antinomique : il signifie en bas, au-dessous, inférieur et a aussi le sens de descendre ou tomber.
Les deux termes décrivent des mouvements naturels, ainsi que les vertiges qu’ils provoquent chez l’être humain. Quand l’ ÉCLAT resplendit, la vie miroite, scintille et bientôt éblouit, entraînant excitation, envols et illusions. Un autre vertige attend celui qui se laisse fasciner par l’ ABÎME : Insaisissable, impalpable, insondable, le vide attire et plonge toujours plus loin dans les profondeurs.
En chacune des situations, les attitudes à adopter sont à l’exact opposé de ces mouvements naturels.  - Pour compenser l’excès d’activisme Yang qui caractérise l’ ÉCLAT, il est impératif de revenir sur terre : prendre soin de la vache est-il recommandé dans le Jugement du H30. - Pour compenser l’attirance vers l’ ABÎME, il faut s’efforcer d’aller de l’avant et sortir de la tendance Yin à l’enveloppement et la fusion : en agissant, on se dépasse, est-il affirmé au Jugement du H29.
Autre pensée sur le sujet de Sylvie Verbois."Ce qui s’enfonce brusquement : l’être touche les profondeurs du doute et du désespoir."
En la Grande Image est écrit : L’eau par un cours continuel atteint son but : l’entraînement aux abîmes. Ainsi l’Être de valeur, agissant avec un zèle réitéré, S’ENTRAÎNE à l’apprentissage des affaires redoutables. L’homme se sent piégé par un élément qu’il ne contrôle pas.
Alors une expérience passée est à remettre en mémoire, ce qui vient du passé : se tenir immobile. Et si cet hexagramme présente des aspects de crainte, il n’en est pas moins un hexagramme où se trouve la solution de s’en sortir. Par un entraînement à ces "passages" difficiles, une vigilance est de mise !
[Le H27, hexagramme nucléaire, NOURRIR, se nourrir de cette vigilance, prudence. Il sera aussi le guide.] Une vigilance qui va s’accroître avec le guide .
Et oui, plus l’adversité nous atteint et plus d’expériences de l’adversité sont regroupées, amassées comme pour servir bien plus tard.
Et quels que soient les dangers encourus, il faut garder confiance qui rime avec patience. 
En fait ce H29 des "abysses" revient souvent lorsqu’ une expérience passée nous fait TILT et de nous la rejouer.
Le petit travail d’observation de la situation, cette expérience qui "reviendrait" : permet d’élever un obstacle pour s’en protéger et ne pas retomber dans le danger qui se présente. C’est de l’entraînement sans plus qui prend de l’expansion.
Revenons à l’image K’AN. Deux auteurs en parlent de manière identique.
En premier Claude Pipitone en son "Yi King du thérapeute." "…deux êtres vivent en symbiose, voire en interdépendance. La plante à gauche inspire du gaz carbonique et expire de l’oxygène et l’homme inspire de l’oxygène et expire du gaz carbonique. La plante trouve à côté de cet homme ce dont elle a besoin de vivre. Ce pictogramme au sens littéral du dessin pourrait s’appeler le souffle de l’homme, du père…./…"
Marguerite de Surany aborde aussi cette image de Khan en son " Perpétuel Devenir. " " La petite plante à gauche vient de sortir de terre et commence à croître. Elle assimile et capte l’énergie d’activité Yang solaire et astrale et la distribue. Le jour elle exhale l’oxygène, la nuit du gaz carbonique. Un circuit s’organise qui va du ciel à la terre et de la terre au ciel.
Cet homme à droite (de l’image) respire ; il prend de l’oxygène et rejette le gaz carbonique. Ses pieds sont sur la terre, sa tête vers le ciel. En lui aussi s’organise un circuit intégration/rejet qui entretient la vie. C’est l’interlude subtil de la force vitale qui comprend le flux et le reflux, le stimulant et la réaction…./… Cet immense circuit magnétique qui est la Vie est une Chose Unique. Il n’y a pas de matière, il n’y a pas d’esprit, mais seulement une lumière qui en crée une autre, la nourrit qui en recrée une autre…/…"
Et maintenant un plus apparaît en des ouvrages comme ceux de C.D.Javary et D.Bonpaix. Des plumes, oui qui n’apparaissent pas en d’autres ouvrages ! Ces plumes au-dessus d’un soleil levant signifie le début d’un mouvement d’ailes. Un apprentissage du vol. A droite du dessin le signe de la terre et une gorge dont on voit la glotte surmontée de trois traits horizontaux : signe de déficit, du manque. Ces deux parties accolées donnent le sens de " gouffre à franchir ". Et pour y arriver dans le Jugement du H29 sont écrites quatre phrases : Il y a onde porteuse. Unifier le cœur. Favorisant. Agir amène à se surpasser. 
On en vient de suite aux différents sens du H29 selon Pierre Faure : - La peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies. - La mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression. - Une épreuve émotionnellement fatigante. - Une difficulté à avancer. - Un blocage intérieur, le manque de confiance. - La tendance à dramatiser. - La traversée nécessaire de l’obscurité ou de la nuit intérieure.
L’insistance de l’eau : par la reprise incessante de son mouvement, finit toujours par vaincre. C'est un peu ce qui procure une assurance à tout funambule au-dessus d'un vide ou le cascadeur d'exécuter une prouesse exceptionnelle.
D’où une insistance à vouloir franchir les obstacles, ils n’en seront que plus faciles par la suite à franchir dès lors qu’ils se présenteront d'une même nature ou similaire.
Seulement il est important de ne pas atteindre un seuil critique pour ne pas plonger dans l’inconnu, une chute imprévue ou un vide de s'ouvrir sous nos pieds.
L’eau qu’elle s’accumule patiemment dans les creux ou bien revienne par vagues répétées, c’est de son obstination que lui naît sa force, par la persévérance qu’elle détermine son chemin.
L’humain d’en garder un excellent conseil comme de faire face à l'emportement de l'eau jusqu'à des catastrophes comme les inondations. Alors qu’un orage si prompt de déverser cette eau manifeste comme en plein mois d’août pour détendre l’atmosphère trop lourde.
Aparté : ici c’est en plein mois d’octobre, novembre par les événements catastrophiques en la région de Valencia, nous donnent un aperçu de la force de l’EAU.
Sombre comme les ravins où elle s’assemble, lourde comme la peine que demande leur franchissement, l’eau est alliée à l’obscur insondable. Elle est pourtant source de fécondité.
Telle une lumière céleste, elle agit dans ce qui est "caché et dissimulé, " mais aussi dans ce qui a " le cœur dense ". Son écoulement continu est l’image de l’opiniâtreté nécessaire à qui veut sortir de la confusion. C’est ainsi que l’homme de bien connaît l’importance de la pratique, qui discipline les forces sauvages et rassemble les énergies en une orientation claire.
Cette leçon, il l’étend à ceux qu’il a en charge de guider : son enseignement ne fait qu’imiter l’écoulement continuel de l’eau et delà mettre à profit les risques répétés inhérents au moment. Un mouvement se produit celui de juguler ses peurs. 
Et six hexagrammes dérivés aident à apporter un complément bien utile comme des « compagnons » de route à ces entraînements au franchissement des ravins. C’est une révélation que ces hexagrammes dits " dérivés "
H60 : la limitation ou mesure une modération de permettre à la peur de s’estomper. H8 : la solidarité ou alliance, c’est se dégager de l’obscurité et de fédérer, établir un centre. H48, le puits ou source, c’est un point autour duquel les énergies s’ordonnent pour devenir ressources. C’est le lien avec l’extérieur à partir d’un cœur qui assemble et relie. H47, l’accablement ou épuisement est un enfermement, incompréhension, solitude. Moment éprouvant pour les convictions personnelles. H7, l'armée ou une discipline qui permet d’assembler les énergies, la rigueur fait jaillir la force tapie dans la peur. H59, la dissolution ou dénouer, c’est un affolement et une désorientation, mais aussi une opportunité de cesser de s’accrocher au passé. 
Cela demande de dépasser la crainte de perdre les repères anciens, de laisser dissoudre les peurs afin d’aller vers de nouveaux dispositifs favorables.
En résumé est proposé six conseils prioritaires ! - D’abord trouver une juste mesure des capacités à avoir pour cet entraînement. - Dépasser ses peurs en se recentrant sur de solides appuis et se sortir de toute inquiétude. - Une aide extérieure de venir qui nous enseigne à rechercher en soi une énergie sachant qu’une contrainte en découlera, un épuisement ou fatigue. - Vient la volonté de rassembler des forces dans un but de dissoudre en soi des rigidités, des blocages, les évacuer alors par une discipline efficace.
Comme l’écrivait Zhu Xi : " Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes, il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ; ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "
Le guide de cet "abysse" est celui qui porte en lui de grandes dispositions pour traverser toute épreuve périlleuse. Alors, freiner ou franchir les ravins tout-de même ? L’Être de valeur, doux et modeste, affine son pouvoir pour nourrir et se nourrir.
Qu’y-a-t-il à apprendre de l’expansion d’un apprentissage : dominer une peur ? On civilise sa propre force, un chemin de s’ouvrir à savoir se nourrir et d’éviter de nourrir les peurs. H27, administration de la nourriture.
 https://astropalais.forumactif.com/t1134-27-les-commissures-des-levres-nourritures27, Les lèvres ou nourrir , administration de la nourriture.Les mots : nutrition – santé – bien-être – apport aux autres – instauration de l’équilibre – sustentation du corps, de l’esprit et de l’âme .
Mais aussi : Bas du visage, menton, joues. Nourrir, entretenir.
Autres symboles : La bouche – les joues – la tête – nourrir et se nourrir de concepts, d’informations, tout autant que d’aliments – c’est là entretenir la rectitude.
Le Ricci : entretien de la vie, moment où la puissance atteint graduellement tous les êtres et les fait vivre (en paix ).Le ciel antérieure au H27 est le H55 : l’abondance, la profusion. La profusion semble au prime abord être un plus. Quand il y a trop de choses pourtant, (à manger) on est comme pris dans une végétation épaisse, on peine à s’y retrouver et la profusion devient vite confusion. Et alors de devenir vigilant à toutes paroles qui sortent de la bouche. Et alors d’être modéré dans la façon d’ingérer ce qui vient du dehors. [Aparté : les hexas 5, 21, 32, 48 et 50 sont à rapprocher de tout ce qui procède de l’alimentation sous toutes ces formes et des produits de toute sorte, bio, pas bio.]Ce guide est une image très belle. Tonnerre en bas où un trait yang " pousse " deux traits Yin, c’est comme un bol posé, ouverture vers le haut, la mobilité en action, cette action est de mâcher mais également celle d’ouvrir une bouche pour introduire et avaler.
Montagne en haut, autre bol renversé lui sur celui du bas, il y a stabilité. Image de nos mâchoires, l’une mobile l’inférieure, l’autre immobile attachée au crâne." Ainsi l’homme de bien est attentif dans ses paroles et mesure dans ce qu’il mange et boit. " Le tonnerre gronde au pied de la montagne. Turbulence et roulements où s’entendent le désir et l’impatience. L’égarement poussant à des paroles excessives, engendrant des réactions brutales, une nécessité toute naturelle, se nourrir alors par ce guide, en toute humilité.
Ce H27 va tempérer l’ardeur d’un jeune ignorant. S’il importe de calmer des ardeurs, c’est qu’aucune faim – physique, affective, spirituelle, sexuelle ou autre – ne se comble réellement dans la hâte. 
Les nourritures premières sont : le soleil, l'air, la pluie. Et ensuite les relations humaines. La terre de faire croître les végétaux indispensables à la vie Et faire croître les populations.
En Chine plus qu’ailleurs, le corps et l’esprit ne font qu’un. Si la tempérance favorise un bon entretien du corps, une nourriture correcte n'influence-t-elle pas l’esprit en retour ?
Une saine régulation transparaît dans la manière de se comporter avec l’entourage, et notamment dans les paroles qui sortent de la bouche. Il est surtout question de pensées de paix qui devront mûrir puis en chemin de pouvoir devenir paroles et déboucher sur des actes concrets, faire advenir.
Michel Foucault dans " Le souci de soi " nous éclaire de belle manière. " Il ne s’agit pas d’instaurer une lutte de l’âme contre le corps, ni même d’établir des moyens par lesquels elle pourrait se défendre en face de lui, il s’agit plutôt pour l’âme de se corriger elle-même pour pouvoir conduire le corps selon une loi qui est celle du corps lui-même. "
" En s’asseyant dans le silence, détendu et confortable, observant simplement la respiration et les pensées, on vide l’esprit et les tensions qui affectent le bien-être.
Quand une pensée qui captive l’attention s’élève, on respire alors calmement, cette tension se relâche et l’on revient à la neutralité. C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne… "
Par le manger (mastication) on rumine ainsi de n’être plus hypnotisé par les habitudes terrestres, par une illusion sociétale, le mental devenant prison.
Le « non » est savamment réfléchi prononcé ou pas il sera une dynamique s’exprimant (le tonnerre), même si le trigramme supérieur lui demande un arrêt ou plutôt de la retenue (la montagne stabilisante).
En ce H27 l’idée basée au niveau de la bouche démontre que de grandes choses comme des petites sont contenues puis délivrées en paroles justes , appropriées à une situation à faire advenir une harmonie.
Cela demande de demeurer dans la juste confiance en cette nourriture pour ramener de l’ordre et faire accepter le farouche, quoi de plus normal que de vivre le plus simplement en absorbant chaque jour ces "petites choses" comme de plus "grandes".
En ce H27, il y a matière à surveiller le comment nous mangeons, comment nous absorbons tout ce qui va constituer notre corps, notre mental, nos paroles et notre âme !
Être attentif à tout ce qui décroît comme à toutes forces montantes (Yin ou Yang) maîtrisées. Et de ressentir les deux énergies imbriquées contraires complémentaires qui "s'expliquent" lors de la "digestion. "
Sachant que tout évolue comme il se doit, de manière parfaite (et imparfaite), ces forces font reprendre progressivement… … de l’harmonie en soi.
Il y a alors une transformation symbolique croissance et décroissance ne font plus qu’UN et se vivent dans l’éclat en une saine lumière. C’est la conscience du Soi qui s’exprime comme si l’homme prenait conscience de sa Déité. 
L'étude, tous les jours un peu plus le Tao, tous les jours un peu moins de moins en moins jusqu'au non-agir comme alimentation.
Ces H29 et H27 proposent une réflexion par l’image des trigrammes et de comment ils s'influencent entre eux.
Le H 29 le trigramme Eau est redoublée en bas comme en haut. Le H 27 le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Montagne.
H29 : L’eau se trouve redoublée en ce H29, elle apporte son côté insondable voire même inquiétant, dangereux. Elle suit continuellement son cours, patiemment mais obstinément elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle ou de le contourner. Franchir des ravins est une manière d’avancer à la façon Yin c'est-à-dire : selon ! comme aurait dit Tchouang tseu.
H27 : Un tonnerre de faire son entrée dans le jeu un peu fou d'un jeune ignorant. Une belle complémentarité de s’exprimer, le tonnerre vient réveiller une montagne, qui va le stabiliser par une dynamique aussi puissante que celle du tonnerre. un tonnerre, tonitruant, ébranler, secouer, non ! Mâcher !
De la bouche, ce maxillaire inférieur est aussi un « en avant », une dynamique afin de rencontrer le supérieur stable. Cette bouche est l’ouverture pour entraîner un mouvement perpétuel : absorber intérieurement. Tout, tout ce qui est possible par nos sens.
Le tonnerre sort de terre, cela secoue certes mais un bel accord en est traduit, le H2 en nucléaire éclaire ce H27.  On mange du Yin qui ira très loin en chacun d’entre nous. On l’ingère avec douceur afin d’enrichir nos échanges et nos paroles deviennent harmonieuses de circonstance à l’approche du nouveau.
Cette étude propose par une hauteur de vue, de demeurer au diapason de l’expression (expansion) Yin-Yang, et la contribution invisible Yin d’harmoniser la vie exprimant l’unicité. Cela s’appelle de mener la maturité par un apprentissage nourrissant.
De cette étude, se dégage une idée forte d’approcher harmonieusement des changements et de faire table rase des épreuves passées, d’autres merveilleuses attendues sur un chemin tout neuf, d’un chemin où l’adversité d’apparaître pas forcément.
La volonté de s’engager en un parcours ardu, la maîtrise des émotions est nécessaire surtout lorsque l’on est confronté aux difficultés d’une longue traversée des abysses. C’est la détermination animant le cœur qui permet de persévérer dans une même direction. 
Cette étude invite à dominer, une inquiétude, une peur même parfois une insatisfaction. On installe une réorganisation interne, qui n’est qu’évolution comme une adaptation à conjurer un danger.
Cela exige un travail de communication, d’échanges réguliers puisés en profondeur de l’ EAU.
La réflexion à avoir est qu’en toute dynamique, une énergie se concentre puis se libère et induit la rencontre avec un danger menaçant. Menace qui réside en cette association, où toute l’attention à apprendre à franchir des ravins est impactée par un puisage , dosé, mesuré avant d’être mis à jour.
Lorsqu’il est question d’actions de franchir, de passer par-dessus des ravins, des réactions énergiques se préparent, condensées, tout projet sont déjà dans les tiroirs alors pourquoi s’en inquiéter ? 
Le " bon moment" à choisir n’échappe pas à celui qui est adepte du franchissement des "ravins " il(elle) doit s’en satisfaire et ne pas en être contrarié(e). 
Comme l’écrivait Zhu Xi : "Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes, il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ; ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "
Être en un milieu défavorable en un danger, Maud Kristen d’écrire en son ouvrage: Développez votre sixième sens d'écrire :" .../...si évoluer dans un milieu à risque où il faut déjouer de nombreux pièges, il est important d'apprivoiser son angoisse et développez une vigilance. Le moment est à l'observation prudente et à l'entraînement de l'équilibre. On évite toute prise de risque inutile. "
Une finalité heureuse en pareille situation est possible à qui sait utiliser son pouvoir de retenue  même lorsque l’excès vient en contrecarrer une résolution harmonieuse. Et ce n’est pas un jeu d’enfants.
Et si apprivoiser signifie retenir, mais sans user de la force brutale et (ou) de la contrainte cela se produit par des qualités typiquement Yin : souplesse, patience, d’une efficacité déconcertante car on arrive à amadouer la force yang, de gommer la brutalité instinctive, civiliser l’aspect pulsionnel et sauvage. C’est s’adapter en soi à une nouvelle vision.
Conclusion à cette étude par une belle citation d’Henri Michaux : " Ce que tu as gâché, que tu as laissé se gâcher et qui te gêne et te préoccupe, ton échec est pourtant cela même qui, ne dormant pas, est ENERGIE, énergie surtout. Qu’en fais-tu ? "
Très belle question- invitation qu’étant surchargé d’événements, de problèmes, de peurs pas simple de se satisfaire que nous trouvons tout en nous pour y faire face.  Le principe du Yi Jing, est de nous faire voir, entrevoir l’énergie invisible. Selon JF. Billeter: "Une fois Yin, une fois Yang, c'est comme cela que tout fonctionne."
Cette étude parle de puiser en soi par des entraînements à la traversée de ces situations obscures, incertaines, difficiles, ce qui annonce un enseignement incomparable à l’expérience humaine face à l’harmonie.
De cette étude il y a une belle méditation sur l’administration de la nourriture sous toutes ces formes, sachons en faire un franchissement de ravin… en soi, en son cœur et d'engendrer une réussite ! Voilà de nouvelles leçons à méditer pour envisager un entraînement poussé.
Si le guide met en marche la réceptivité (par l'hexagramme nucléaire H2, le yin redoublé) en pareil moment, il impose déjà de grandes réalisations et donc il est impérieux de faire émerger des forces Yin qui sommeillent en soi. 
Un bel apprentissage en ce jour d’automne, presque l’hiver, comme se ressourcer est chose difficile dans un moment de déprime, la méditation est recommandée avant toute action, action qui ne se fait que dans et par la nourriture appropriée.
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.
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le: 10 Décembre 2025 à 17:28:21
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Démarré par Izazen - Dernier message par Izazen
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Chaudronner en une belle confiance. De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 61, la vérité intérieure, totale synchronicité ou juste confiance et 50, le chaudron.
La Voie (ou Dao) de s’ouvrir, une confiance s’installe, vivre l’instant présent comme il vient. Le « ici et maintenant » de nous nimber d’une suave confiance. Dès lors on agit avec cette belle assurance pour chaudronner.https://astropalais.forumactif.com/t1100-61-la-verite-interieur* 61. ZHONG FU.Une juste confiance au milieu juste. Tout en ce H61pivote les mots tel que : vérité intérieure, totale synchronicité ou juste confiance. Avoir confiance c'est avoir confiance dans la vie.
Citation de Zhong Yong : "Faire régner la centralité dans son for intérieur et y développer le sens de la réciprocité. "
Le trigramme Brume est surmonté du trigramme Vent (ou bois). Un marais est balayé par le vent, où l’action est ressentie profondément. Nous obtenons l’image de la foi. Foi et droiture sont l’essence de toute transformation. Les deux traits yin au milieu de l’hexagramme serait-ce ce lieu de la foi ? Un vide ?
Les mots : sagesse du cœur – vision – clarté – pureté – connaissance intuitive – conscience – reconnaissance de l’illusion.
Mais aussi : ZHONG : Milieu. Central. Le Milieu Juste, la juste mesure, centre, droit, équilibré. Intermédiaire, médiateur, arbitre. L’intérieur. Le cœur humain, la vie intérieure. FU : Fidèle, sincère, digne de foi. Avoir foi. Avoir confiance.
Autres symboles : La flèche se plante dans la cible en rythme avec le tambour – un enfant se laisse porter en toute confiance par les serres d’un aigle bienveillant – en toute confiance, au bon endroit, au bon moment.
Le Ricci : véracité interne, moment où le vide intérieur permet aux êtres d’être fidèles à leur réalité propre et leur assure la stabilité dans le développement.Le ciel antérieur du H61 est le H47 l’ ACCABLEMENT. Si l’Être de valeur, en faisant aboutir ses aspirations, accomplit son mandat, ce n’est pas nécessairement un drame que d’être accablé, juste un temps de désarroi paradoxalement permettant malgré tout d’installer cette confiance qui peut en subjuguer plus d’un. Ainsi de traverser malgré tout les grandes eaux. Comme ouverture à ce H61, Zhong Yong de nous laisser cette merveilleuse citation : " Faire régner la centralité dans son for intérieur et y développer le sens de la réciprocité. "
Le jeune roi Salomon demandait à l’Éternel d’avoir un cœur qui écoute. Cette attitude convient bien à l’homme qui part à la recherche de son fond secret, celui de son intériorité, celui-ci parle, il veut être découvert, il se présente comme un amour attendant une réponse, la confiance de lui venir en aide.
Les différents sens de la confiance : - 1) La confiance en soi, le sentiment de certitude, d’être à la juste place. - 2) Le mouvement qui pousse vers l’autre, le besoin d’échange et de partage. - 3) Une recherche sincère de compréhension mutuelle, d’inclination commune. - 4) Le tohu-bohu de la rencontre, le parcours permettant l’expérience de la confiance. - 5) Les étapes de ce parcours : contact, émotion, fusion, tension, confiance, séparation. - 6) La tentative maladroite de s’approprier l’autre ou de le dominer. - 7) La recherche d’un consensus, la possibilité d’un espace commun. - L’apprentissage de la juste distance.
A Zhong Fu, est associé xin ye, signes de l’homme et de la parole désignant ainsi un être digne de foi, vrai, véridique, quelqu’un à qui on peut se confier et en une confiance intime d’apporter l’équilibre.
Cette extrême confiance de la retrouver en l’Évangile de Matthieu 8, 23-27 " Il se fit un grand calme":
En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait.
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »
Le sommeil du Christ est le signe d'un mystère. Les occupants de la barque représentent les âmes qui traversent la vie de ce monde sur le bois de la croix. En outre, la barque est le symbole de l'Église. Oui, vraiment (…) le cœur de chaque fidèle est une barque naviguant sur la mer ; elle ne peut pas sombrer si l'esprit entretient de bonnes pensées comme suivre en soi une réelle confiance.
Et si la confiance en soi est acquise une Voie dans la prospérité est toute tracée.
Anne Cheng propose de désigner « l’homme qui ne devient humain que dans sa relation à autrui », on peut voir l’homme qui ne devient véritablement humain que par la véracité de sa parole. Des citations chinoises sont directes et Cyrille Javary et Pierre Faure de décortiquer les phrases séculaires du Livre, la "brique rouge " ! JUSTE CONFIANCE Porc et poissons Ouverture Profitable de passer le grand fleuve Ténacité profitable.
Les deux animaux qui symbolisent la JUSTE CONFIANCE résument à eux seuls toute la spiritualité chinoise. Le poisson en Chine est symbole de vie et promesse de descendance, il y a une même image en Occident écrira Jung : "Dans les rêves, le poisson a le sens d’enfant à naître car, avant de naître, il vit dans l’eau comme le poisson.
Le porc représente les ascendants car la demi-tête de cochon était l’offrande de base du culte ancestral chinois – à partir de là, il est l’image de tout ce qui a précédé.
Le poisson représente les descendants, car un repas de mariage n’est pas concevable sans que soit servi un plat de poisson – à partir de là ; il est l’image de tout ce qui suivra.
Du couplage de ces deux symboles découle toute une conception de la vie, qui se manifeste dans le sentiment d’être à sa place dans le présent, comme un maillon vide et nécessaire dans la chaîne vivante d’ancêtres défunts et d’enfants à venir.
Ouverture et profitable de passer le grand fleuve : Plus généralement, cette sensation d’une position juste est à la base d’une profonde confiance en soi qui donne le cœur de réaliser ce qu’on croyait impossible et la force de passer le grand fleuve, c’est-à-dire d’aller sans crainte à la rencontre de l’autre.
Cependant, comme le suggère l’absence de la mention favorisant , l’accord n’est pas acquis d’emblée : l’échange est un parcours qui nécessite patience et ténacité.
S’appuyer sur ce qui a été fait pour faire advenir, c’est envisager le présent avec confiance.
Alors en lisant le texte sur la " juste confiance ", voici la traduction résumée pour chaque trait par Nathalie Chassériau dans sa version du Yi Jing « Prendre les bonnes décisions avec le Yi King. »
- La confiance doit être ferme et éclairée. Traduis par : rester zen et tout ira bien. - La confiance est la base de la concorde. Traduis par : manifestez-vous discrètement : on répondra à votre appel. - Pas de confiance sans maîtrise de soi. Traduis par : une excessive dépendance peut- être déstabilisante. - C’est par la confiance qu’on accède aux rangs élevés. Traduis par : gare aux rivalités : il faut garder l'esprit d'équipe. - Qu’est la confiance sans fidélité ? Traduis par : vous êtes le maillon clé d'une chaîne indestructible. - Confiance en soi et ambition sont des contraires. Traduis par : quand la confiance manque, le dialogue s’interrompt.
L’hexa 61 est composé de deux traits yang en bas, deux yin au milieu et deux yangs en haut. Les deux traits YIN du milieu sont les plus évocateurs, ils représentent un Cœur vide de toute idée préconçue, de toute appréhension, un cœur simple et sincère et donc ouvert à l’autre.
Tchouang tseu permet une approche à cet esprit libre, simple et sincère avec cette belle réflexion : "Tu sais qu’on peut voler avec des ailes, mais peux-tu voler sans ailes ? Tu connais le savoir qui sait, mais peux-tu pratiquer le savoir qui ne sait pas ?
Pense à une fenêtre : ce n’est qu’un trou dans un mur mais, grâce à elle, toute la pièce s’emplit de lumière. De même, lorsque l’esprit est ouvert et libre de ses pensées, la vie se déploie sans effort, et le monde entier s’emplit de lumière.
" Avoir confiance, c’est avant tout croire en soi-même et en ses capacités à tenir sa place dans n’importe quelle situation, à régler instinctivement son attitude en fonction du moment présent. Être au diapason de ce qui surgit. 
C’est savoir que l’on possède force et sérénité nécessaires pour toucher le cœur des autres et pouvoir apaiser les querelles les plus virulentes comme les individus les plus intraitables ."
Et comme le disent si bien les Upanishads : " Celui qui habite la terre, Pourtant si différent de la terre, Que la terre ne connaît, Dont le corps est terre, Qui, intérieurement, dirige la terre, CELUI-CI est ton MOI, ton guide intérieur, Ton Moi IMMORTEL ! "
Et d’autres d’écrire que " …/… seul l’accès à la connaissance non duelle permet de renaître à la vie spirituelle. " Dr Patrick Paul et Pierre Porte en leur ouvrage "Tendre la main au vide ! "
Le H61 – un hexagramme des plus profonds du Yi Jing – évoque une personnalité évoluée, qui sait qu’elle trouvera toujours les mots justes et l’attitude adaptée, même lors de circonstances plus délicates.
"Comprendre les autres permet d'agir sur eux. Soyez droit et ferme. Sachez faire confiance et pardonner."
Il faut chercher la compagnie des individus sûr d’eux-mêmes et de leur " vérité intérieure " ; dépourvus de jalousie et d’instinct de compétition, ils sont la plupart du temps d’un abord plaisant et d’un commerce agréable.
Carol.K.Anthony et Hanna Moog en leur « Yi King. L’Oracle de la Voie du Cosmos » apportent un passage fort juste par le 5èm trait très laconique:
"Il possède la vérité, qui relie. Pas de blâme. …/…ce trait nous permet de prendre conscience que la vérité intérieure « relie » harmonieusement l’ensemble de notre constitution physique. Comme mentionné dans le texte principal, la vérité intérieure est gravée dans les chromosomes de chaque cellule du corps. "
Pour faire "passer" ce H61 qui évoque l’action et la pensée, quel guide enseignerait-il autrement une juste confiance ?
Le guide d’une vitalité surprenante phénoménale apporte son alchimie au travers d’un chaudron, et de son chaudron faire entrevoir le cours des évolutions-transformations ! H50.
 https://astropalais.forumactif.com/t1377-50-le-chaudron En cette association d’un travail du VENT comme du Bois, il se conjugue avec le chaudron par une progression rapide ou lente qui se doit d’être maîtrisée par cet " Athanor. "
Malgré les secousses possibles par son usage. Lampe d'Aladin, baguette magique ou chaudron ne sont pas à prendre à la légère cela dépend d’une maîtrise optimale.
Le trigramme Bois est sous le trigramme Feu. Sous la flamme le bois se transforme lentement en braises puis en cendres. L’effet utile du feu est de cuire, brûler et réchauffer en symbolisme, il s’attache. Ce H50 est l’idée symbolique de la cuisson qui est la transformation par excellence. Véritable lampe d’Aladin prête à l’emploi.
Les mots : alchimie intérieure – maîtrise – renouveau spirituel – réceptacle – rajeunissement – sagesse discriminante –
Mais aussi: Vase tripode qui servait pour les offrandes et les sacrifices. Vase rond ou rectangulaire à trois ou quatre pieds pour la cuisson des aliments ou offrandes rituelles, marmite, chaudron.
Autres symboles : Chaudron – marmite – outil de communication entre les dimensions et les générations – lieu d’échange entre les morts et les vivants – une grosse casserole sur le feu – appeler le nouveau.
Le Ricci : le chaudron dans lequel les aliments se laissent se transformer pour s’élever en offrande vers le Ciel et devenir la nourriture du sage ; moment où le faible s’élève vers le fort en s’y conformant, assurant la marche vers le succès.
Le ciel antérieur du H50 est le H10. LA MARCHE celle d’une cuisson qui peut être à haut risque, elle se doit d’être respectée, veillée. Toutefois une recette peut être « ratée », et de convenir à ne plus reproduire par la suite d’erreur de cuisson Ce H50 exprime la nature de cuire à l’aide d’un chaudron et de transformer, à l’extérieur immobile et solide, à l’intérieur dépouillée et vide.
Utiliser son "chaudron" c’est : avancer d’un pas assuré, demeurer sans inquiétude mais en n'en restant pas moins vigilant à la recette qui se transforme. Un chaman averti conseille un bon usage du Ting.
Cette association recommande (comme ayant plusieurs cordes à son arc) de se maîtriser par son " Athanor " ou de plusieurs.
Le chaudron trouve idéalement sa place par son principe éternel : il est dit que ce qui pénètre dans un chaudron en ressortira transformé, mais ne pourra plus revenir à son état antérieur. Ce qui signifie que les éléments de la situation (les échanges) subissent une transformation définitive, mais bénéfique, puisque l’objectif est d’alimenter la situation pour faire croître une patiente discipline.
Le regard de se transformer de même lorsque nous faisons une recette (culinaire par ex) dans la marmite nous y mettons les ingrédients, il y a un temps de cuisson, la surveiller et la stopper au bon moment, ensuite de procéder au partage de la recette réalisée. On procède à des échanges harmonieux, on exhale une joie, des moments agréables.
Apporter le nécessaire simplement pour changer un regard, une observation, un point de vue (pas abstrait) et de participer efficacement à l’alimentation d'une armée. Beaucoup de stratèges accordaient une importance à l'intendance.
" …/…La parole devient nourriture, forte idée, la nourriture est souffle, inspiration vitale, c’est pourquoi il convient de veiller à les mesurer, pour qu’elles soient justes, équitables et substantielles. Le sage ou la sage veille à ce qui entre et sort de sa bouche, il, elle pèse ses mots, et mesure ses aliments. Modération, respectueuse de soi et des autres, des ressources et des recettes, simples principes, en principe évidents…/…" De Paco Alpi et Alain Constantin : « le Mémoire de la Mue ».
Qu’est-il nécessaire au chaudron afin de pouvoir expulser les fumées et les vapeurs symboliques qui sont dues aux transformations (qui se produisent à l’intérieur)… de la " percée " ou résolution, faut-il être résolu pour expulser tout ce qui pourrait porter préjudice à la finalité de la recette ? Ou la finalité d’une joie.
Cet outil que chacun possède et qu’il développe plus ou moins en son quotidien a été imagé dans l’ancienne Chine comme un trépied ou vase sacrificiel avec des "oreilles " pour le porter, ce chaudron a toujours été le symbole d’un événement heureux.
D’ailleurs les premiers chaudrons comportaient en leur intérieur des idéogrammes symboliques d’une haute teneur et non visibles par les personnes extérieures à la préparation. On en cachait déjà au profane une ou plusieurs " recettes " comme inscrites et visibles par celui qui aura le privilège de procéder au prochain nettoyage du chaudron.
C’est préciser la part de l’usage du chaudron qui ne doit pas devenir quotidien et d’être utilisé qu’en de grandes occasions. Il en est de même lors d'un calcul d'hexagrammes avec les baguettes ou pièces de monnaie, ce moment doit être choisi, et d’en sortir une ou plusieurs transformations.
En cette association cela permet d’occuper le mental, de laisser de côté ce qui oppresse, perturbe, isole, en résumé : accable (aller à la guerre). Et ce nouveau regard tant espéré d’advenir, de paraître, on en accepte une discipline alors !
Une citation de François Cheng d’éclore : " Le vrai futur est la métamorphose de tout le passé vécu. "
Ce chaudron représente une mise au monde , une expression d’une vision personnelle et de créativité qui s’élève du plus profond de son être. C’est être prêt à donner naissance à un rêve qui a pris forme en soi, il y a un certain moment et de s'inscrire en une discipline quotidienne.
Ô combien il est plus simple d’enfouir le réel que de se défaire du rêve ! Voir Matrix "résurrection."
Et pour conclure, une belle sentence : le chaudron est le symbole d’une transmutation, d’un passage à un niveau supérieur où un signe d’une progression régulière de l’harmonie qui se propage, prospère par l'usage répété de ce chaudron.
Il est question dans l’usage d’un chaudron, de pratiquer naturellement le " bon moment par excellence "
et la pratique quotidienne venant… le bon moment arrive immanquablement. Toutefois l’exploit est possible en réunion à plusieurs animés d’une même intention, d’une même confiance, autrement résumé par une harmonie commune à la multitude !
De biens beaux hexas ce jour à l'aide de son "chaudron" la réussite est à ceux qui transforment leur regard intérieur (entre autre par une discipline maîtrisée) et d'agir pour la multitude. Entendre par ceux qui se ressemblent, en qui résonne le même son du cœur.
Développer, faire croître " son chaudron " c’est se mettre à parler avec son cœur pour le plus grand bien des situations du moment.
A chacun de découvrir ce bel "Athanor", ce chaudron céleste dans lequel se mesure l’évolution spirituelle ainsi que les choix de la vie à partager à plusieurs.
Le chaudron devient une boîte crânienne et c’est dans la tête que la marmite bouillonne. D’autres de parler du Yin d'élévation du regard !
" Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance de son chaudron. "
De cette étude, il y a une idée forte d’une maîtrise des éléments pour exprimer un grand potentiel d’une situation en expansion et pour d’autres éprouvante. Surtout si on découvre seulement l’opportunité de son chaudron.
Même qu’accablé, oppressé on se contient en toutes situations, même les plus extrêmes comme pour les avoir vécues bien auparavant et de n’être plus usantes. Gros travail du lâcher prise en question. 
Toutes les appréhensions que l’on peut avoir de la vie de s’estomper, on saute le pas, on installe en soi un grand lâcher-prise. 
A chacun d’en ressentir ces moments subtils comme des mémoires de survenir en un regard agréable lorsqu’il reflète avec harmonie le lancement d’une révolution. 
Le symbolisme des trigrammes est évocateur : H61 : le trigramme Brume (du lac) en bas est surmonté du trigramme Vent (ou bois). H50 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Feu.
H61 : La brume a un rôle déterminant, découvrir des espaces nouveaux et d’entreprendre la marche du " ciel " promettant la découverte d’autres horizons, d'autres situations et de pénétrer dans la mémoire. D’autres d’ajouter en plusieurs mémoires.
Poussée par le vent la brume de s’étendre allègrement. jusqu’à être digne de foi trouvant quelqu'un à qui l’on peut se fier, se confier.
L’homme-la femme fidèle à sa parole, tient ses engagements et son discours est sans aucune duplicité, voilà ce qui permet des relations de confiance. Alors si ces relations sont mesurées entre les humains, une fraternité de s’étendre jusqu’à toucher les éveillés.
La brume évoque la sérénité et le vent sa dispersion. On trouve alors une compagnie de confiance nécessaire sur le chemin engagé, au moment voulu et à l'endroit voulu…/…et pour certains (es) le mental d’en est affecté. C’est surprenant qu’un élan de sincérité, une empathie, un altruisme bouscule, parfois même d’ébranler des personnes indisposées à ces élans. Inaccoutumées en fait.
H50 :Le Vent (ou bois) de se manifester et le Feu de produire la combustion, on dit que Bois et feu de s’entendre agréablement. Le bois discipline-t-il le feu ? C’est le vent qui s’en charge. L’arbre est un guide souterrain et le vent aérien, c'est harmonieux.
La terre est le centre, le cœur, le vide, où la naissance s’ébauche. Le bois est l’image de l’effort patient par lequel ce qui veut apparaître finit par prendre forme. L’arbre aussi fini par le feu. Bois sous le feu des forces se concentrent à l’intérieur, forgeant dans les profondeurs la puissance tenace qui pousse à grandir, à éclore au moment précieux d’une cuisson réussie.
En cette étude sont induites des contraintes, des difficultés pas insurmontables et comme l’approche d’un seuil critique est à venir, l’emploi d’une force yang du chaudron se manifeste, s'en dégage.
Combien de guides " accomplis-jardiniers " autour de soi conseillent en ce moment cette confiance intérieure ? Avec une Confiance intérieur, persévérer est propice, c’est suivre la Voie du Ciel qui peu en surprendre plus d’un.
Cette étude permet de ne pas perturber cet équilibre atteint puisqu’un fort courant de confiance EST !
Belle alchimie qui est arrivée à son apogée.
Connaître les transformations auxquelles nous faisons face chaque jour, c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en " mêle " nous sommes parfois décontenancés, désemparés alors qu’on doit exprimer une confiance extrême.
Et sachant suivre son intuition, on accueille une alchimie fantastique. Avec cette formule: " Déployer ses ailes, ouvre des fenêtres ",  déverrouiller son cœur et aussi un nouveau mode de pensée permet de se contenir en toutes situations ceci à l’aide de notre chaudron, cinabre que chacun possède.
Ceci n’est possible que dans une attitude réceptive et une confiance intérieure. Entendre le conseil du jour c’est progresser en harmonie entre cuisson et cœur. Tout dépend de ce que l’on introduit en son cœur. Mieux partager avec autrui fait accepter le farouche au prix d’un effort de retenue des ingrédients subtils à déposer ou pas en chaque chaudron.
Cependant lorsque inspiré par une grande confiance d’autres écriraient une grande foi, nos actions, nos paroles sont porteuses à la fois de causes et de conséquences toutes harmonieuses et transformatrices.
Merveilleuse transformation.
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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