

29, l’Eau, ABYSSE, ou s’entraîner au passage des ravins, danger
et le 45, rassembler, union ou réunion, regroupement de forces.
On est proche de la réalité en définissant l’hexa 29 comme :
l’entraînement au passage des ravins,
avec des circonstances évoquant la présence d’un danger comme un traquenard
ainsi de dominer sa peur on ne se laisse pas entraîner dans le vide.
En dessous de soi, il s’agit d’un manque de terre et non d’une présence d’eau excessive.
Ce H29 est une épreuve initiatique comme apprendre à survivre en un milieu hostile en cultivant son intérieur.
Mais quoi de plus enseignant que de se dire en pratique :
" Eh bien la dernière fois, je m’en suis bien sorti et de survivre même en milieu hostile, je cultive mon équilibre d’énergie intérieure.".
Le guide H45 a les moyens de franchir les ravins si les énergies rassemblées œuvrent agréablement, harmonieusement, pas de précipitation, puisque c’est un processus ardu qui se profile. Faire face simplement à une peur résiduelle.

https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete
K’AN. Entraînement aux abîmes, au passage des ravins, danger.
Le trigramme Eau est répété deux fois, les gouffres sont le domaine de l’eau :
mouvante, insaisissable, mystérieuse, insondable, c’est l’alliée des profondeurs.
Ce H29 est la répétition d’un danger comme un vide qui s’ouvre sous nos pas !
Les mots: danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .
Mais aussi :
S’exercer, s’entraîner à, apprendre, pratiquer, se familiariser avec, répéter un exercice, habitude, entraînement.
Autres symboles :
Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.
Le Ricci : Abîme, successions de dangers, moment où les difficultés multiples suscitent un redoublement d’effort pour atteindre au but.
Le ciel antérieur du H29 est le [H2]
La Terre porte toute chose en elle et apporte une réceptivité hors norme.
Elle est le lieu du recueil, de la gestation, de la naissance, du soutien.
A son image, l’Être de valeur cultive en lui-même de la force et l’infinie patience du réceptif qui permettent de supporter êtres et situations tels qu’ils se présentent, tel qu’un ravin ou des abysses.
" C’est sagesse que d’avoir peur. "
Carl Gustav Jung.
L’avertissement principal nous vient de Carol Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage très particulier venant apporter une suite à Carl Gustav Jung.
Et d’écrire :
"Le thème principal de cet hexagramme concerne la manière dont les peurs opèrent dans le psychisme.
Selon le Yi Jing, le terme « psychisme » désigne l’aspect invisible de l’être.
Il recouvre la totalité de la conscience, y compris ce qui est appelé
«inconscient » et « subconscient ».
Les peurs qui pénètrent l’esprit sont emmagasinées dans tout le corps, à l’intérieur même des cellules. Certaines de résider dans le cerveau, d’autres dans le cœur et les différents organes, d’autres encore dans les muscles.
Parfois en méditation, elles apparaissent là où elles demeurent…/…
Et prenant conscience de cela, il est utile de se débarrasser des idées, des images que l’on se construit qui ont bloqué l’accès
à notre vérité intérieure, située elle dans les cellules de notre corps comme une conscience de sentiment distinct d’un programme mental.
H29: Xi K’an , l’image comprend deux caractères.
Le premier dessin sont des plumes et le mot blanc ou soleil levant, à son début du jour.
La combinaison des plumes et du « début » a le sens de s’exercer, s’entraîner à apprendre, se familiariser avec, pratiquer allant à répéter un exercice comme pour l’oiseau à son premier vol.
Dessous ce premier caractère, le second a le radical « terre »
mais cette terre est un endroit qui fait défaut, où l’on s’enfonce comme dans une fosse,
un piège, un abîme, un trou, un précipice où le sol se dérobe sous les pas.
Peurs, vertiges angoisses et d’autres ravins du cœur sont à vivre d’une part puis à franchir.
En la Dixième Aile du Yi Jing, est rassemblé un couple d’opposés que constituent l’ECLAT et l’ABIME.
Les caractères shang et xia sont très usuels.
- Le premier signifie en haut, au-dessus, supérieur, il a le sens verbal qui a été choisi ici : monter, s’élever, gravir.
- Le second lui est antinomique : il signifie en bas, au-dessous, inférieur et a aussi le sens de descendre ou tomber.
Les deux termes décrivent des mouvements naturels, ainsi que les vertiges qu’ils provoquent chez l’être humain.
Quand l’ ÉCLAT resplendit, la vie miroite, scintille et bientôt éblouit, entraînant excitation, envols et illusions.
Un autre vertige attend celui qui se laisse fasciner par l’ ABÎME :
Insaisissable, impalpable, insondable, le vide attire et plonge toujours plus loin dans les profondeurs.
En chacune des situations, les attitudes à adopter sont à l’exact opposé de ces mouvements naturels.
- Pour compenser l’excès d’activisme Yang qui caractérise l’ ÉCLAT, il est impératif de revenir sur terre : prendre soin de la vache est-il recommandé dans le Jugement du H30.
- Pour compenser l’attirance vers l’ ABÎME, il faut s’efforcer d’aller de l’avant et sortir de la tendance Yin à l’enveloppement et la fusion : en agissant, on se dépasse, est-il affirmé au Jugement du H29.
Autre pensée sur le sujet
de Sylvie Verbois."Ce qui s’enfonce brusquement : l’être touche les profondeurs du doute et du désespoir."
En la Grande Image est écrit :
L’eau par un cours continuel atteint son but :
l’entraînement aux abîmes.
Ainsi l’Être de valeur,
agissant avec un zèle réitéré,
S’ENTRAÎNE à l’apprentissage des affaires redoutables.
L’homme se sent piégé par un élément qu’il ne contrôle pas.
Alors une expérience passée est à remettre en mémoire, ce qui vient du passé :
se tenir immobile.
Et si cet hexagramme présente des aspects de crainte,
il n’en est pas moins un hexagramme
où se trouve la solution de s’en sortir.
Par un entraînement à ces "passages" difficiles,
une vigilance est de mise !
Et plus l’adversité nous atteint et plus
d’expériences de l’adversité sont regroupées, amassées comme
pour servir bien plus tard.
Et quels que soient les dangers encourus,
il faut garder confiance qui rime avec patience.
En fait ce H29 des "abysses"
revient souvent lorsqu’ une expérience passée
nous fait TILT et de nous la rejouer.
Le petit travail d’observation de la situation,
cette expérience qui "reviendrait" :
permet d’élever un obstacle pour s’en protéger et
ne pas retomber dans le danger qui se présente.
C’est de l’entraînement sans plus qui prend de l’expansion.
Revenons à l’image K’AN.
Deux auteurs en parlent de manière identique.
En premier Claude Pipitone en son "Yi King du thérapeute."
"…deux êtres vivent en symbiose, voire en interdépendance.
La plante à gauche inspire du gaz carbonique et expire de l’oxygène et l’homme inspire de l’oxygène et expire du gaz carbonique.
La plante trouve à côté de cet homme ce dont elle a besoin de vivre.
Ce pictogramme au sens littéral du dessin pourrait s’appeler le souffle de l’homme, du père…./…"
Marguerite de Surany aborde aussi cette image de Khan en son " Perpétuel Devenir. "
" La petite plante à gauche vient de sortir de terre et commence à croître. Elle assimile et capte l’énergie d’activité Yang solaire et astrale et la distribue.
Le jour elle exhale l’oxygène, la nuit du gaz carbonique.
Un circuit s’organise qui va du ciel à la terre et de la terre au ciel.
Cet homme à droite (de l’image) respire ; il prend de l’oxygène et rejette le gaz carbonique. Ses pieds sont sur la terre, sa tête vers le ciel. En lui aussi s’organise un circuit intégration/rejet qui entretient la vie. C’est l’interlude subtil de la force vitale qui comprend le flux et le reflux, le stimulant et la réaction…./…
Cet immense circuit magnétique qui est la Vie est une Chose Unique. Il n’y a pas de matière, il n’y a pas d’esprit, mais seulement une lumière qui en crée une autre, la nourrit qui en recrée une autre…/…"
Et maintenant un plus apparaît en des ouvrages comme ceux de C.D.Javary et D.Bonpaix.
Des plumes, oui qui n’apparaissent pas en d’autres ouvrages !
Ces plumes au-dessus d’un soleil levant signifie le début d’un mouvement d’ailes.
Un apprentissage du vol.
A droite du dessin le signe de la terre et une gorge dont on voit la glotte surmontée de trois traits horizontaux : signe de déficit, du manque. Ces deux parties accolées donnent le sens de " gouffre à franchir ".
Et pour y arriver dans le Jugement du H29 sont écrites quatre phrases :
Il y a onde porteuse.
Unifier le cœur.
Favorisant.
Agir amène à se surpasser.
On en vient de suite aux différents sens du H29 selon Pierre Faure :
- La peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies.
- La mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression.
- Une épreuve émotionnellement fatigante.
- Une difficulté à avancer.
- Un blocage intérieur, le manque de confiance.
- La tendance à dramatiser.
- La traversée nécessaire de l’obscurité ou de la nuit intérieure.
L’insistance de l’eau : par la reprise incessante de son mouvement, finit toujours par vaincre.
C'est un peu ce qui procure une assurance à tout funambule
au-dessus d'un vide ou le cascadeur d'exécuter une prouesse exceptionnelle.
D’où une insistance à vouloir franchir les obstacles,
ils n’en seront que plus faciles par la suite à franchir dès lors
qu’ils se présenteront d'une même nature ou similaire.
Seulement il est important de ne pas atteindre un seuil critique pour ne pas plonger dans l’inconnu, une chute imprévue ou un vide de s'ouvrir sous nos pieds.
L’eau qu’elle s’accumule patiemment dans les creux
ou bien revienne par vagues répétées,
c’est de son obstination que lui naît sa force,
par la persévérance qu’elle détermine son chemin.
L’humain d’en garder un excellent conseil comme
de faire face à l'emportement de l'eau jusqu'à des catastrophes
comme les inondations. Alors qu’un orage si prompt de déverser cette eau manifeste
comme en plein mois d’août pour détendre l’atmosphère trop lourde.
Sombre comme les ravins où elle s’assemble,
lourde comme la peine que demande leur franchissement,
l’eau est alliée à l’obscur insondable.
Elle est pourtant source de fécondité.
Telle une lumière céleste, elle agit dans ce qui est
"caché et dissimulé, "
mais aussi dans ce qui a
" le cœur dense ".
Son écoulement continu est l’image
de l’opiniâtreté nécessaire à qui veut sortir de la confusion.
C’est ainsi que l’homme de bien connaît l’importance de la pratique,
qui discipline les forces sauvages et
rassemble les énergies en une orientation claire.
Cette leçon, il l’étend à ceux qu’il a en charge de guider :
son enseignement ne fait qu’imiter l’écoulement continuel de l’eau et delà
mettre à profit les risques répétés inhérents au moment.
Un mouvement se produit celui de juguler ses peurs.
Et six hexagrammes dérivés aident à apporter un complément bien utile
comme des « compagnons » de route à ces entraînements
au franchissement des ravins.
C’est une révélation que ces hexagrammes dits " dérivés "
H60 : la limitation ou mesure une modération de permettre à la peur de s’estomper.
H8 : la solidarité ou alliance, c’est se dégager de l’obscurité et de fédérer,
établir un centre.
H48, le puits ou source, c’est un point autour duquel les énergies s’ordonnent pour devenir ressources. C’est le lien avec l’extérieur à partir d’un cœur qui assemble et relie.
H47, l’accablement ou épuisement est un enfermement, incompréhension, solitude.
Moment éprouvant pour les convictions personnelles.
H7, l'armée ou une discipline qui permet d’assembler les énergies,
la rigueur fait jaillir la force tapie dans la peur.
H59, la dissolution ou dénouer, c’est un affolement et une désorientation, mais aussi
une opportunité de cesser de s’accrocher au passé.
Cela demande de dépasser la crainte de perdre les repères anciens, de laisser dissoudre les peurs afin d’aller vers de nouveaux dispositifs favorables.
En résumé est proposé six conseils prioritaires !
- D’abord trouver une juste mesure des capacités à avoir pour cet entraînement.
- Dépasser ses peurs en se recentrant sur de solides appuis et se sortir de toute inquiétude.
- Une aide extérieure de venir qui nous enseigne à rechercher en soi une énergie sachant qu’une contrainte en découlera, un épuisement ou fatigue.
- Vient la volonté de rassembler des forces dans un but de dissoudre en soi des rigidités, des blocages, les évacuer alors par une discipline efficace.
Comme l’écrivait Zhu Xi :
" Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes,
il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ;
ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "
Le guide de cet "abysse"
est celui qui porte en lui de grandes dispositions
pour traverser toute épreuve périlleuse. Il rassemble tout azimut.
Il invite à une participation bienvenue.
Boris Cyrulnik de nous apporter un éclairage à ce guide par cette citation.
" Tout homme se trouve entraîné par deux besoins contraires :
devenir lui-même, ce qui l’arrache à son groupe,
et appartenir à son groupe,
ce qui l’ampute d’une partie de ses potentialités
en lui donnant une personnalité collective."

https://astropalais.forumactif.com/t1372-45-le-rassemblement
45, rassemblement, réunion.
Le trigramme Terre est surmontée du trigramme Brume ou Lac.
L’eau du lac est au-dessus de la terre, d’où l’image
de rassemblement des eaux.
Les mots : amoncellement – convergence – unification – assemblage – combinaisons de forces –
supériorité de l’ensemble par rapport aux parties.
Autres symboles :
Une foule dense se rassemble – une manifestation – des soldats aussi nombreux que des herbes dans la plaine –
un rassemblement – gestion d’une énergie puissante et versatile.
Mais aussi :
Dense, touffu, épais. Se réunir, se rassembler. Foule, multitude.
Le Ricci : concentration, moment où tout se regroupe autour du fort et en conformité avec le Ciel.
Le ciel antérieur du H45 est le H48 LE PUITS où y puiser. Normal qu’autour d’un puits, c’est déjà un rassemblement de gens qui viennent à la source. Se nourrir d’une source c’est déjà penser à tout autre rassemblement et de les penser harmonieux car provenant de ce puits.
Des forces veulent s’entraider puisque rassemblées, cependant
elles doivent être organisées si on veut éviter le désordre et les rendre utiles.
De plus si cela doit affecter un retrait d’une situation autant parer tout imprévu.
L'harmonie étant un bien précieux, tout rassemblement peut en être inspiré à la participation d’une méditation en soi puis en d’autres.
S’il y a des évènements plus ou moins fous qui sont en marche
ils bénéficient de convergences.
Ces combinaisons de forces sont bien utiles, nécessaires
pour adhérer à une action et de s'organiser (avant de rassembler)
ou de reculer (paradoxal n’est-ce pas ?).
Est-ce de d’apprendre un art martial, une discipline ?
Le Taï chichuan, judo, kendo, voire même le tir à l’arc ?
Si une ou des actions sont parfois déconcertantes il est nécessaire d’avoir une haute vue d’ensemble de ce que cela enclenche et d'avoir une réflexion supplémentaire
comme appréhender les éventuels effets à toute action précipitée.
C'est une retenue à adopter dans le quotidien…….
c'est aussi faire confiance au présent!
Ce guide rassembleur, ne peut qu’enrichir un nouveau cycle d’advenir.
Mettre en route un projet tant souhaité pour qu’il débute avec un optimisme,
c’est une belle "traversée" toute proche dont il est question.
Le lâcher prise
peut rafraîchir une vision d’ensemble
à toute émotion cela allège le cœur.
C’est décanter puis de déployer en soi un souffle originel pour rassembler.
Une pleine réceptivité permet d’être au bon moment et au
bon endroit…pour cette traversée des ravins.
" En s’asseyant dans le silence, détendu et confortable,
observant simplement la respiration et les pensées,
on vide l’esprit et les tensions qui affectent le bien-être.
C’est une manière de puiser intérieurement en son soi. "
Mais il n’est pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
avec le Tout cosmique.
Ces H29 et H45 proposent une réflexion par l’image des trigrammes et de comment ils s'influencent entre eux.
Le H 29 le trigramme Eau est redoublée en bas comme en haut.
Le H 45 le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac.)
H29 : L’eau se trouve redoublée en ce H29, elle apporte son côté insondable voire même inquiétant, dangereux.
Elle suit continuellement son cours, patiemment mais obstinément elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle ou de le contourner.
Franchir des ravins est une manière d’avancer à la façon Yin
c'est-à-dire : selon ! comme aurait dit Tchouang tseu.
H45 : Une terre rassemble tandis que l’eau (sur la terre) court en un flux continu,
ce flux rassemble les cours d’eau, rivières, fleuves, océan .
La brume, elle, suit le même parcours et se diffuse en étendue, c’est un flux comme l’eau qui devient un rassemblement ininterrompu occupant tous les recoins…
sur l’eau, sur terre, vallées et montagnes.
Ce côté fluidique évoque une identité de vue partagée, des convergences, des opportunités à s’assembler avec des personnes de tout horizon n’ayant pas forcément une identité de vue commune. Cela sous-tend un rassemblement parfois hétéroclite.
Et une brume de faire son entrée dans le jeu de tout rassemblement,
aidée du vent, la communication se fait tonitruante; à l'homme de s'adapter à une transformation bienvenue, d’augmenter son pouvoir de passer les grands fleuves.
La volonté de s’engager en un parcours ardu, la maîtrise des émotions est nécessaire surtout lorsque l’on est confronté aux difficultés d’une longue traversée des abysses.
C’est la détermination animant le cœur qui permet de persévérer dans une même direction.
Cette étude invite à dominer, une inquiétude, une peur même parfois une insatisfaction.
On installe une réorganisation interne, qui n’est qu’évolution
comme une adaptation à conjurer un danger.
La réflexion à avoir est qu’en toute dynamique,
une énergie se concentre puis se libère
et induit la rencontre avec un danger menaçant.
Menace qui réside en cette association,
où toute l’attention à apprendre à franchir des ravins
est impactée par un puisage , dosé, mesuré avant d’être mis à jour.
Lorsqu’il est question d’actions de franchir, de passer par-dessus des ravins,
des réactions énergiques se préparent, condensées,
tout projet sont déjà
dans les tiroirs alors pourquoi s’en inquiéter ?
Le " bon moment" à choisir n’échappe pas
à celui qui est adepte du franchissement des "ravins "
il(elle) doit s’en satisfaire et ne pas en être contrarié(e).
Comme l’écrivait Zhu Xi :
"Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes,
il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ;
ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "
Être en un milieu défavorable en un danger, Maud Kristen d’écrire en son ouvrage:
Développez votre sixième sens d'écrire :" .../...si évoluer dans un milieu à risque où il faut déjouer de nombreux pièges, il est important d'apprivoiser son angoisse et développez une vigilance.
Le moment est à l'observation prudente et à l'entraînement de l'équilibre.
On évite toute prise de risque inutile. "
Une finalité heureuse en pareille situation est possible
à qui sait utiliser son pouvoir de retenue
même lorsque l’excès vient en contrecarrer une résolution harmonieuse.
Et ce n’est pas un jeu d’enfants.
Conclusion à cette étude par une belle citation d’Henri Michaux :
" Ce que tu as gâché,
que tu as laissé se gâcher et qui te gêne et te préoccupe,
ton échec est pourtant cela même qui, ne dormant pas,
est ENERGIE, énergie surtout.
Qu’en fais-tu ? "
Cette étude parle de puiser en soi par des entraînements
à la traversée de ces situations obscures, incertaines, difficiles,
ce qui annonce un enseignement incomparable
à l’expérience humaine face à l’harmonie.
Comme une terre décomposée en éléments disparates,
la foule malléable se rassemble autour du sacrifice rituel.
La parole de l’officiant s’exhale alors comme la brume,
en une incantation qui vient séduire sans dire tout son SECRET.
Quel est ce chant qui s’élève de l’obscur,
quelle est cette ferveur qui attise une MEMOIRE assoupie ?
L’homme de bien doit savoir, à l’instar de ses lointains ancêtres,
convoquer l’invisible pour juguler rivalités et désaccords……..
c’est un art que de laisser parler l’ailleurs dont
chacun se nourrit sans perdre la vigilance que ce contact exige.
REUNIR cette innocence qui doit s’exprimer ce jour,
n’est pas une gageure car des événements
sont en marche et bénéficieront de convergences.
Ces combinaisons de forces seront bien utiles
pour adhérer à une action : un RECUL ou une AVANCEE
s’écarter du précipice ou plonger.
Recul sur soi, travail sur l’ego et renforcement de
notre Être intérieur qui aspire à s’exprimer.
Notre regard sera porté sur l’" intérieur ".
Un seul but retourner à la Source.
C’est si simple de l’écrire,
c’est autant difficile de le faire.
Celui qui rassemble, ce GUIDE ,canalise en « chaudronnant » encore et encore,
cela deviendra pour lui (elle)
une spontanéité qu’il adoptera dans son quotidien…….
puisqu’il fait confiance au PRESENT .
Ce H45, un rassembleur,
ne peut que nous rendre confiant
à la spontanéité de l’adversité
qui paraît.

Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.
et le 45, rassembler, union ou réunion, regroupement de forces.
On est proche de la réalité en définissant l’hexa 29 comme :
l’entraînement au passage des ravins,
avec des circonstances évoquant la présence d’un danger comme un traquenard
ainsi de dominer sa peur on ne se laisse pas entraîner dans le vide.
En dessous de soi, il s’agit d’un manque de terre et non d’une présence d’eau excessive.
Ce H29 est une épreuve initiatique comme apprendre à survivre en un milieu hostile en cultivant son intérieur.
Mais quoi de plus enseignant que de se dire en pratique :
" Eh bien la dernière fois, je m’en suis bien sorti et de survivre même en milieu hostile, je cultive mon équilibre d’énergie intérieure.".
Le guide H45 a les moyens de franchir les ravins si les énergies rassemblées œuvrent agréablement, harmonieusement, pas de précipitation, puisque c’est un processus ardu qui se profile. Faire face simplement à une peur résiduelle.

https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete
K’AN. Entraînement aux abîmes, au passage des ravins, danger.
Le trigramme Eau est répété deux fois, les gouffres sont le domaine de l’eau :
mouvante, insaisissable, mystérieuse, insondable, c’est l’alliée des profondeurs.
Ce H29 est la répétition d’un danger comme un vide qui s’ouvre sous nos pas !
Les mots: danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .
Mais aussi :
S’exercer, s’entraîner à, apprendre, pratiquer, se familiariser avec, répéter un exercice, habitude, entraînement.
Autres symboles :
Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.
Le Ricci : Abîme, successions de dangers, moment où les difficultés multiples suscitent un redoublement d’effort pour atteindre au but.
Le ciel antérieur du H29 est le [H2]
La Terre porte toute chose en elle et apporte une réceptivité hors norme.
Elle est le lieu du recueil, de la gestation, de la naissance, du soutien.
A son image, l’Être de valeur cultive en lui-même de la force et l’infinie patience du réceptif qui permettent de supporter êtres et situations tels qu’ils se présentent, tel qu’un ravin ou des abysses.
" C’est sagesse que d’avoir peur. "
Carl Gustav Jung.
L’avertissement principal nous vient de Carol Anthony et Hanna Moog en leur ouvrage très particulier venant apporter une suite à Carl Gustav Jung.
Et d’écrire :
"Le thème principal de cet hexagramme concerne la manière dont les peurs opèrent dans le psychisme.
Selon le Yi Jing, le terme « psychisme » désigne l’aspect invisible de l’être.
Il recouvre la totalité de la conscience, y compris ce qui est appelé
«inconscient » et « subconscient ».
Les peurs qui pénètrent l’esprit sont emmagasinées dans tout le corps, à l’intérieur même des cellules. Certaines de résider dans le cerveau, d’autres dans le cœur et les différents organes, d’autres encore dans les muscles.
Parfois en méditation, elles apparaissent là où elles demeurent…/…
Et prenant conscience de cela, il est utile de se débarrasser des idées, des images que l’on se construit qui ont bloqué l’accès
à notre vérité intérieure, située elle dans les cellules de notre corps comme une conscience de sentiment distinct d’un programme mental.
H29: Xi K’an , l’image comprend deux caractères.
Le premier dessin sont des plumes et le mot blanc ou soleil levant, à son début du jour.
La combinaison des plumes et du « début » a le sens de s’exercer, s’entraîner à apprendre, se familiariser avec, pratiquer allant à répéter un exercice comme pour l’oiseau à son premier vol.
Dessous ce premier caractère, le second a le radical « terre »
mais cette terre est un endroit qui fait défaut, où l’on s’enfonce comme dans une fosse,
un piège, un abîme, un trou, un précipice où le sol se dérobe sous les pas.
Peurs, vertiges angoisses et d’autres ravins du cœur sont à vivre d’une part puis à franchir.
En la Dixième Aile du Yi Jing, est rassemblé un couple d’opposés que constituent l’ECLAT et l’ABIME.
Les caractères shang et xia sont très usuels.
- Le premier signifie en haut, au-dessus, supérieur, il a le sens verbal qui a été choisi ici : monter, s’élever, gravir.
- Le second lui est antinomique : il signifie en bas, au-dessous, inférieur et a aussi le sens de descendre ou tomber.
Les deux termes décrivent des mouvements naturels, ainsi que les vertiges qu’ils provoquent chez l’être humain.
Quand l’ ÉCLAT resplendit, la vie miroite, scintille et bientôt éblouit, entraînant excitation, envols et illusions.
Un autre vertige attend celui qui se laisse fasciner par l’ ABÎME :
Insaisissable, impalpable, insondable, le vide attire et plonge toujours plus loin dans les profondeurs.
En chacune des situations, les attitudes à adopter sont à l’exact opposé de ces mouvements naturels.

- Pour compenser l’excès d’activisme Yang qui caractérise l’ ÉCLAT, il est impératif de revenir sur terre : prendre soin de la vache est-il recommandé dans le Jugement du H30.
- Pour compenser l’attirance vers l’ ABÎME, il faut s’efforcer d’aller de l’avant et sortir de la tendance Yin à l’enveloppement et la fusion : en agissant, on se dépasse, est-il affirmé au Jugement du H29.
Autre pensée sur le sujet
de Sylvie Verbois."Ce qui s’enfonce brusquement : l’être touche les profondeurs du doute et du désespoir."
En la Grande Image est écrit :
L’eau par un cours continuel atteint son but :
l’entraînement aux abîmes.
Ainsi l’Être de valeur,
agissant avec un zèle réitéré,
S’ENTRAÎNE à l’apprentissage des affaires redoutables.
L’homme se sent piégé par un élément qu’il ne contrôle pas.
Alors une expérience passée est à remettre en mémoire, ce qui vient du passé :
se tenir immobile.
Et si cet hexagramme présente des aspects de crainte,
il n’en est pas moins un hexagramme
où se trouve la solution de s’en sortir.
Par un entraînement à ces "passages" difficiles,
une vigilance est de mise !
Et plus l’adversité nous atteint et plus
d’expériences de l’adversité sont regroupées, amassées comme
pour servir bien plus tard.
Et quels que soient les dangers encourus,
il faut garder confiance qui rime avec patience.

En fait ce H29 des "abysses"
revient souvent lorsqu’ une expérience passée
nous fait TILT et de nous la rejouer.
Le petit travail d’observation de la situation,
cette expérience qui "reviendrait" :
permet d’élever un obstacle pour s’en protéger et
ne pas retomber dans le danger qui se présente.
C’est de l’entraînement sans plus qui prend de l’expansion.
Revenons à l’image K’AN.
Deux auteurs en parlent de manière identique.
En premier Claude Pipitone en son "Yi King du thérapeute."
"…deux êtres vivent en symbiose, voire en interdépendance.
La plante à gauche inspire du gaz carbonique et expire de l’oxygène et l’homme inspire de l’oxygène et expire du gaz carbonique.
La plante trouve à côté de cet homme ce dont elle a besoin de vivre.
Ce pictogramme au sens littéral du dessin pourrait s’appeler le souffle de l’homme, du père…./…"
Marguerite de Surany aborde aussi cette image de Khan en son " Perpétuel Devenir. "
" La petite plante à gauche vient de sortir de terre et commence à croître. Elle assimile et capte l’énergie d’activité Yang solaire et astrale et la distribue.
Le jour elle exhale l’oxygène, la nuit du gaz carbonique.
Un circuit s’organise qui va du ciel à la terre et de la terre au ciel.
Cet homme à droite (de l’image) respire ; il prend de l’oxygène et rejette le gaz carbonique. Ses pieds sont sur la terre, sa tête vers le ciel. En lui aussi s’organise un circuit intégration/rejet qui entretient la vie. C’est l’interlude subtil de la force vitale qui comprend le flux et le reflux, le stimulant et la réaction…./…
Cet immense circuit magnétique qui est la Vie est une Chose Unique. Il n’y a pas de matière, il n’y a pas d’esprit, mais seulement une lumière qui en crée une autre, la nourrit qui en recrée une autre…/…"
Et maintenant un plus apparaît en des ouvrages comme ceux de C.D.Javary et D.Bonpaix.
Des plumes, oui qui n’apparaissent pas en d’autres ouvrages !
Ces plumes au-dessus d’un soleil levant signifie le début d’un mouvement d’ailes.
Un apprentissage du vol.
A droite du dessin le signe de la terre et une gorge dont on voit la glotte surmontée de trois traits horizontaux : signe de déficit, du manque. Ces deux parties accolées donnent le sens de " gouffre à franchir ".
Et pour y arriver dans le Jugement du H29 sont écrites quatre phrases :
Il y a onde porteuse.
Unifier le cœur.
Favorisant.
Agir amène à se surpasser.

On en vient de suite aux différents sens du H29 selon Pierre Faure :
- La peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies.
- La mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression.
- Une épreuve émotionnellement fatigante.
- Une difficulté à avancer.
- Un blocage intérieur, le manque de confiance.
- La tendance à dramatiser.
- La traversée nécessaire de l’obscurité ou de la nuit intérieure.
L’insistance de l’eau : par la reprise incessante de son mouvement, finit toujours par vaincre.
C'est un peu ce qui procure une assurance à tout funambule
au-dessus d'un vide ou le cascadeur d'exécuter une prouesse exceptionnelle.
D’où une insistance à vouloir franchir les obstacles,
ils n’en seront que plus faciles par la suite à franchir dès lors
qu’ils se présenteront d'une même nature ou similaire.
Seulement il est important de ne pas atteindre un seuil critique pour ne pas plonger dans l’inconnu, une chute imprévue ou un vide de s'ouvrir sous nos pieds.
L’eau qu’elle s’accumule patiemment dans les creux
ou bien revienne par vagues répétées,
c’est de son obstination que lui naît sa force,
par la persévérance qu’elle détermine son chemin.
L’humain d’en garder un excellent conseil comme
de faire face à l'emportement de l'eau jusqu'à des catastrophes
comme les inondations. Alors qu’un orage si prompt de déverser cette eau manifeste
comme en plein mois d’août pour détendre l’atmosphère trop lourde.
Sombre comme les ravins où elle s’assemble,
lourde comme la peine que demande leur franchissement,
l’eau est alliée à l’obscur insondable.
Elle est pourtant source de fécondité.
Telle une lumière céleste, elle agit dans ce qui est
"caché et dissimulé, "
mais aussi dans ce qui a
" le cœur dense ".
Son écoulement continu est l’image
de l’opiniâtreté nécessaire à qui veut sortir de la confusion.
C’est ainsi que l’homme de bien connaît l’importance de la pratique,
qui discipline les forces sauvages et
rassemble les énergies en une orientation claire.
Cette leçon, il l’étend à ceux qu’il a en charge de guider :
son enseignement ne fait qu’imiter l’écoulement continuel de l’eau et delà
mettre à profit les risques répétés inhérents au moment.
Un mouvement se produit celui de juguler ses peurs.

Et six hexagrammes dérivés aident à apporter un complément bien utile
comme des « compagnons » de route à ces entraînements
au franchissement des ravins.
C’est une révélation que ces hexagrammes dits " dérivés "
H60 : la limitation ou mesure une modération de permettre à la peur de s’estomper.
H8 : la solidarité ou alliance, c’est se dégager de l’obscurité et de fédérer,
établir un centre.
H48, le puits ou source, c’est un point autour duquel les énergies s’ordonnent pour devenir ressources. C’est le lien avec l’extérieur à partir d’un cœur qui assemble et relie.
H47, l’accablement ou épuisement est un enfermement, incompréhension, solitude.
Moment éprouvant pour les convictions personnelles.
H7, l'armée ou une discipline qui permet d’assembler les énergies,
la rigueur fait jaillir la force tapie dans la peur.
H59, la dissolution ou dénouer, c’est un affolement et une désorientation, mais aussi
une opportunité de cesser de s’accrocher au passé.

Cela demande de dépasser la crainte de perdre les repères anciens, de laisser dissoudre les peurs afin d’aller vers de nouveaux dispositifs favorables.
En résumé est proposé six conseils prioritaires !
- D’abord trouver une juste mesure des capacités à avoir pour cet entraînement.
- Dépasser ses peurs en se recentrant sur de solides appuis et se sortir de toute inquiétude.
- Une aide extérieure de venir qui nous enseigne à rechercher en soi une énergie sachant qu’une contrainte en découlera, un épuisement ou fatigue.
- Vient la volonté de rassembler des forces dans un but de dissoudre en soi des rigidités, des blocages, les évacuer alors par une discipline efficace.
Comme l’écrivait Zhu Xi :
" Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes,
il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ;
ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "
Le guide de cet "abysse"
est celui qui porte en lui de grandes dispositions
pour traverser toute épreuve périlleuse. Il rassemble tout azimut.
Il invite à une participation bienvenue.
Boris Cyrulnik de nous apporter un éclairage à ce guide par cette citation.
" Tout homme se trouve entraîné par deux besoins contraires :
devenir lui-même, ce qui l’arrache à son groupe,
et appartenir à son groupe,
ce qui l’ampute d’une partie de ses potentialités
en lui donnant une personnalité collective."

https://astropalais.forumactif.com/t1372-45-le-rassemblement
45, rassemblement, réunion.
Le trigramme Terre est surmontée du trigramme Brume ou Lac.
L’eau du lac est au-dessus de la terre, d’où l’image
de rassemblement des eaux.
Les mots : amoncellement – convergence – unification – assemblage – combinaisons de forces –
supériorité de l’ensemble par rapport aux parties.
Autres symboles :
Une foule dense se rassemble – une manifestation – des soldats aussi nombreux que des herbes dans la plaine –
un rassemblement – gestion d’une énergie puissante et versatile.
Mais aussi :
Dense, touffu, épais. Se réunir, se rassembler. Foule, multitude.
Le Ricci : concentration, moment où tout se regroupe autour du fort et en conformité avec le Ciel.
Le ciel antérieur du H45 est le H48 LE PUITS où y puiser. Normal qu’autour d’un puits, c’est déjà un rassemblement de gens qui viennent à la source. Se nourrir d’une source c’est déjà penser à tout autre rassemblement et de les penser harmonieux car provenant de ce puits.
Des forces veulent s’entraider puisque rassemblées, cependant
elles doivent être organisées si on veut éviter le désordre et les rendre utiles.
De plus si cela doit affecter un retrait d’une situation autant parer tout imprévu.
L'harmonie étant un bien précieux, tout rassemblement peut en être inspiré à la participation d’une méditation en soi puis en d’autres.

S’il y a des évènements plus ou moins fous qui sont en marche
ils bénéficient de convergences.
Ces combinaisons de forces sont bien utiles, nécessaires
pour adhérer à une action et de s'organiser (avant de rassembler)
ou de reculer (paradoxal n’est-ce pas ?).
Est-ce de d’apprendre un art martial, une discipline ?
Le Taï chichuan, judo, kendo, voire même le tir à l’arc ?
Si une ou des actions sont parfois déconcertantes il est nécessaire d’avoir une haute vue d’ensemble de ce que cela enclenche et d'avoir une réflexion supplémentaire
comme appréhender les éventuels effets à toute action précipitée.
C'est une retenue à adopter dans le quotidien…….
c'est aussi faire confiance au présent!
Ce guide rassembleur, ne peut qu’enrichir un nouveau cycle d’advenir.
Mettre en route un projet tant souhaité pour qu’il débute avec un optimisme,
c’est une belle "traversée" toute proche dont il est question.
Le lâcher prise

peut rafraîchir une vision d’ensemble
à toute émotion cela allège le cœur.

C’est décanter puis de déployer en soi un souffle originel pour rassembler.
Une pleine réceptivité permet d’être au bon moment et au
bon endroit…pour cette traversée des ravins.
" En s’asseyant dans le silence, détendu et confortable,
observant simplement la respiration et les pensées,
on vide l’esprit et les tensions qui affectent le bien-être.
C’est une manière de puiser intérieurement en son soi. "
Mais il n’est pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
avec le Tout cosmique.
Ces H29 et H45 proposent une réflexion par l’image des trigrammes et de comment ils s'influencent entre eux.
Le H 29 le trigramme Eau est redoublée en bas comme en haut.
Le H 45 le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac.)
H29 : L’eau se trouve redoublée en ce H29, elle apporte son côté insondable voire même inquiétant, dangereux.
Elle suit continuellement son cours, patiemment mais obstinément elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle ou de le contourner.
Franchir des ravins est une manière d’avancer à la façon Yin
c'est-à-dire : selon ! comme aurait dit Tchouang tseu.
H45 : Une terre rassemble tandis que l’eau (sur la terre) court en un flux continu,
ce flux rassemble les cours d’eau, rivières, fleuves, océan .
La brume, elle, suit le même parcours et se diffuse en étendue, c’est un flux comme l’eau qui devient un rassemblement ininterrompu occupant tous les recoins…
sur l’eau, sur terre, vallées et montagnes.
Ce côté fluidique évoque une identité de vue partagée, des convergences, des opportunités à s’assembler avec des personnes de tout horizon n’ayant pas forcément une identité de vue commune. Cela sous-tend un rassemblement parfois hétéroclite.
Et une brume de faire son entrée dans le jeu de tout rassemblement,
aidée du vent, la communication se fait tonitruante; à l'homme de s'adapter à une transformation bienvenue, d’augmenter son pouvoir de passer les grands fleuves.
La volonté de s’engager en un parcours ardu, la maîtrise des émotions est nécessaire surtout lorsque l’on est confronté aux difficultés d’une longue traversée des abysses.
C’est la détermination animant le cœur qui permet de persévérer dans une même direction.

Cette étude invite à dominer, une inquiétude, une peur même parfois une insatisfaction.
On installe une réorganisation interne, qui n’est qu’évolution
comme une adaptation à conjurer un danger.
La réflexion à avoir est qu’en toute dynamique,
une énergie se concentre puis se libère
et induit la rencontre avec un danger menaçant.
Menace qui réside en cette association,
où toute l’attention à apprendre à franchir des ravins
est impactée par un puisage , dosé, mesuré avant d’être mis à jour.
Lorsqu’il est question d’actions de franchir, de passer par-dessus des ravins,
des réactions énergiques se préparent, condensées,
tout projet sont déjà
dans les tiroirs alors pourquoi s’en inquiéter ?

Le " bon moment" à choisir n’échappe pas
à celui qui est adepte du franchissement des "ravins "
il(elle) doit s’en satisfaire et ne pas en être contrarié(e).

Comme l’écrivait Zhu Xi :
"Qu’il s’agisse de se gouverner soi-même ou de gouverner les hommes,
il faut toujours procéder par la répétition de l’exercice et de la pratique ;
ce n’est qu’ensuite que la parfaite habitude assure la tranquillité. "
Être en un milieu défavorable en un danger, Maud Kristen d’écrire en son ouvrage:
Développez votre sixième sens d'écrire :" .../...si évoluer dans un milieu à risque où il faut déjouer de nombreux pièges, il est important d'apprivoiser son angoisse et développez une vigilance.
Le moment est à l'observation prudente et à l'entraînement de l'équilibre.
On évite toute prise de risque inutile. "
Une finalité heureuse en pareille situation est possible
à qui sait utiliser son pouvoir de retenue

même lorsque l’excès vient en contrecarrer une résolution harmonieuse.
Et ce n’est pas un jeu d’enfants.
Conclusion à cette étude par une belle citation d’Henri Michaux :
" Ce que tu as gâché,
que tu as laissé se gâcher et qui te gêne et te préoccupe,
ton échec est pourtant cela même qui, ne dormant pas,
est ENERGIE, énergie surtout.
Qu’en fais-tu ? "
Cette étude parle de puiser en soi par des entraînements
à la traversée de ces situations obscures, incertaines, difficiles,
ce qui annonce un enseignement incomparable
à l’expérience humaine face à l’harmonie.
Comme une terre décomposée en éléments disparates,
la foule malléable se rassemble autour du sacrifice rituel.
La parole de l’officiant s’exhale alors comme la brume,
en une incantation qui vient séduire sans dire tout son SECRET.
Quel est ce chant qui s’élève de l’obscur,
quelle est cette ferveur qui attise une MEMOIRE assoupie ?
L’homme de bien doit savoir, à l’instar de ses lointains ancêtres,
convoquer l’invisible pour juguler rivalités et désaccords……..
c’est un art que de laisser parler l’ailleurs dont
chacun se nourrit sans perdre la vigilance que ce contact exige.
REUNIR cette innocence qui doit s’exprimer ce jour,
n’est pas une gageure car des événements
sont en marche et bénéficieront de convergences.
Ces combinaisons de forces seront bien utiles
pour adhérer à une action : un RECUL ou une AVANCEE
s’écarter du précipice ou plonger.
Recul sur soi, travail sur l’ego et renforcement de
notre Être intérieur qui aspire à s’exprimer.
Notre regard sera porté sur l’" intérieur ".
Un seul but retourner à la Source.
C’est si simple de l’écrire,
c’est autant difficile de le faire.
Celui qui rassemble, ce GUIDE ,canalise en « chaudronnant » encore et encore,
cela deviendra pour lui (elle)
une spontanéité qu’il adoptera dans son quotidien…….
puisqu’il fait confiance au PRESENT .
Ce H45, un rassembleur,
ne peut que nous rendre confiant
à la spontanéité de l’adversité
qui paraît.

Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.





