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Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
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 De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 53, le développement ou pas à pas, évolution graduelle, et 49, la révolution ou mutation. Préambule. On note qu’entre H35 (le progrès) et le H53 avec des chiffres inversés (le développement) il y a une différence entre « avancer au grand jour » où le trigramme Terre est en bas et le Feu en haut. Ici en ce H53, c’est « " progresser pas à pas " le trigramme Montagne en bas est surmonté du trigramme Vent ou bois, le symbolisme d’un arbre qui croit sur une montagne mais à son rythme.
Au H35 on ne diffère pas une action, au H53 on se donne du temps et de n’avancer que par étapes. Toute croissance, régulière au quotidien, dans l'harmonie, parvient à prospérer…c’est à la fois concrétiser une abondance du yin qui, parvenant à son apogée se met à déployer une énergie yang. Dès lors d’employer une stratégie pour enclencher une mutation radicale.https://astropalais.forumactif.com/t1380-53-le-progres 53. Développement ou progresser pas à pas.
Le trigramme Montagne est surmonté par celui du Bois (selon ou vent). Signe de croissance, l’élévation des arbres provient de la montagne où ils auront une croissance idéale selon l’adret et l’ubac.
L’image est celle d’un arbre qui croît sur le sommet d’une montagne, croissance double celle au sol par ses racines et celle vers le ciel par la photosynthèse.
Les mots : progrès graduel – continuité – prudente lenteur – faculté d’adaptation – approche convenable.
Mais aussi : Se déverser dans, se jeter dans (cours d’eau). Mouiller, humecter, imbiber. Exercer une influence (bonne ou mauvaise). Prononcé au quatrième ton : avancer pas à pas, pénétrer peu à peu, graduellement.
Autres symboles : L’eau, le char, la hache, ces trois éléments creusent petit à petit les surfaces avec lesquelles ils sont en relation – progression par à-coups – mouvements cycliques.
Le Ricci : développement régulier, moment ne nouvelle étape est franchie dans la marche vers un accomplissement final.
Le ciel antérieur du H53 est le H17 c’est un souffle dynamique pas autant que le Ciel l’est, c’est le Un c’est un jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer et donc il ne s’avance que par de petits PAS comme dans le SUIVRE petits pas ou grands pas selon.
En ce H53, l’image d’une progression harmonieuse est présentée en trois symboles distincts dans le caractère chinois.
- L’EAU de la rivière qui creuse peu à peu son lit, qui avance à son rythme selon son afflux d’eau. - Le CHAR à faux lourd qui avance lentement, majestueusement, en respectant ordre et mesure. - La HACHE qui débite à une cadence lente, petit à petit par éclats. Elle met de l’ordre en détruisant l’inutile.
L’idée pour cette étude des deux hexas est d’avancer peu à peu et de se mettre en quête d’harmonie……. jusqu’à l'évidence qu'un apprentissage s’impose.
Belle illustration de ce H53 par une citation de Lautréamont pour rappel à l’oiseau migrateur :
" Comme un angle à perte de vue de grues frileuses, méditant beaucoup, qui, pendant l’hiver, vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l’horizon…"
Pas à pas, battement d’ailes après battement d’ailes, la progression est autant décrite par le long vol migratoire de l’oiseau que l’implantation de l’arbre.
L’arbre d’une montagne incruste lentement ses racines dans la roche et s’élève ainsi peu à peu vers le ciel par un effort quotidien et avec une régularité sans faille.
Le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Vent (ou bois). Ce H53 est une progression réglée, graduelle, imagée par l'élévation des arbres et c’est la montagne qui fixe les étapes, les forêts de s’étendre à volonté.
Un arbre croît au sommet d’une montagne qui par sa masse a concentré beaucoup d’eau en son intérieure, lieu où de nombreuses sources y coulent.
C’est une avancée lente, cadencée, régulière, pour laquelle efforts et endurance sont requis. Quelle soit grue ou oie sauvage, un oiseau migrateur au vol tranquille et sûr, dont le retour à date fixe est garant de constance et de fidélité.
La pensée chinoise d'y voir un symbole de " l’Être Grand qui se relie à la lumière tel un arbre et la reflète à son tour aux quatre orients. "
Tchouang tseu donne un aperçu de cet Être : " Il vit en dehors de l’éloge et du blâme, il s’étend comme le dragon, il se replie comme le serpent, il se transforme selon le cours du temps et ne s’obstine dans aucun parti pris, il s’élève ou s’abaisse selon l’harmonie universelle, il s’ébat auprès de l’ancêtre des êtres, il traite en être les êtres sans être écrasé dans les êtres, qui pourrait entraver sa liberté ? "
Si le H52 est une montagne redoublée, lieu idéal pour y méditer, le H53 est l’occasion de développer son Être intérieur le vrai soi.
En ce H53, que des signes symbolisant une progression par petits pas…vers ce SOI,chaque jour par un pas nouveau.
Cet hexagramme décrit le processus de développement du vrai soi grâce auquel celui-ci s’affirme graduellement et toujours d’avantage aux commandes de la personnalité, mais qui fait défaut à beaucoup d’entre nous.
Ce H53 est un processus graduel. Il mène toujours à plus de clarté à de nombreuses « compréhensions-paliers ». Il peut être comparé à l’escalade du versant d’une montagne : chaque « prise » permet d’élargir la vision globale, aucune vue n’étant définitive.
L’idée est d’avancer peu à peu… comme par une autre image antique toute chinoise dirions-nous : "La femme à marier attend que l’homme s’avance " !
LE PROGRÈS a pour modèle le mariage, qui représente l’association entre forces Yin et Yang. L’objectif du périple ne peut être atteint que par l’alliance entre l’adaptabilité dont la femme est le symbole et l’aptitude Yang à se maintenir dans une direction suivie.
Le potentiel du souffle Yin, face obscure et indéterminée du vivant, il en est à la fois la source et de réceptacle. « Fermement ancré dans la quiétude », cette force recèle un potentiel de génération immense, dont les qualités sont simplicité et souplesse.
Pour un marin, dans l'ordre c'est apprendre à lire sa position sur une carte, faire le point, seulement ensuite de choisir un cap selon les vents et aléas de la météo.
Le progrès graduel décrit une avancée lente, cadencée, régulière, pour laquelle la patience et l’endurance sont requises tout comme en méditation. Ainsi on mène un projet à terme et s’inspirer d’une énergétique par des phases d’effort alternant avec des moments de pause.
Les différentes étapes du voyage de cet oiseau migrateur (en les six traits de lire : l’oie sauvage) ou pas à pas, s’accompagnent du thème de l’enfantement, symbole du projet que l’on cherche à mener à terme.
Cette capacité d’engendrement, c’est la femme qui en est l’exemple (pérennisation des générations) et le symbole. C’est donc la principale qualité YIN qui est mise en avant ici : par un terme chinois qui signifie : attendre, espérer, accueillir, se proposer et sert de marque pour le futur.
L’homme, quant à lui, est caractérisé par le terme qui désigne à la fois le mouvement, l’action, une marche en avant caractéristique du comportement Yang, c’est le mandat du Ciel.
Tandis que la femme son domaine est la Terre et sa réceptivité, c'est l'assurance de pérennité; l’arbre sur la montagne apporte deux indications : la montagne est rigueur, le bois est force de croissance.
En incrustant patiemment ses racines dans la roche, l’arbre en dissout jour après jour l’inaltérable dureté et grandit lentement, fortifiant sa sève par cette résistance.
Il est dit que le sage à la rigueur, il n’a d’autres ancrages que sa force personnelle, d’autre souci que de maintenir la direction qui l’affermit telle la sève de l’arbre qui embellit. Et toute arbre avec ses racines de contourner même les roches les plus denses et profondes du sol.
En cette situation il est utile d’avoir une hauteur intérieure , et non pas un motif d’orgueil ou de mépris. Le sobre, le quotidien, l’ordinaire est ce terrain où s’exerce tout apprentissage. Ainsi le sage est-il également flexible comme le bois ? Il considère le banal avec bienveillance et respecte les usages courants.
Plus, il voit dans leur continuité le signe d’un accord " L’homme de bien travaille à la racine. C’est sur des racines bien ancrées que la Voie peut croître et s’épanouir. " Confucius.
Les ultimes conseils sont particuliers au 6èm trait du H53 avec ce texte qui commence par : " L’oie des moissons progresse à hauteur de coteau…/…"
Messagère céleste, l’oie guide l’être sur son chemin. Il convient de suivre son exemple, de ne rien faire avec précipitation mais spontanéité, d’avancer petit à petit dans la vie, sachant appréhender ce qui survient par la force d’un vent appelé harmonie.
En les six traits, l’oie sauvage se trouve en six places différentes respectivement : sur la berge, sur les rochers, sur un plateau, dans les arbres, et d’arriver sur la colline des ancêtres. Un conseil est approprié à chacun des traits.
Cette oie qui prépare son émigration est synchronisée avec le temps facteur important d’arriver à destination.
Un périple se prépare, un élan se forme, la traversée quitte le point zéro. " Volant vers la rive" "Avançant vers le haut de la falaise"
"S’envolant au plus haut des nuages" : le chaman doit utiliser ses plumes pour exécuter la danse du vent. " (trois citations en la version de Sylvie Verbois)
C’est ce pas à pas du H53 qui est matérialisé par un vent très doux au sommet d’une montagne. La souplesse est mise à l’épreuve et Pierre Faure de citer les sept défis à relever en cette situation :
- apprendre à mener les choses à bien en s’enracinant dans la lenteur et la durée - savoir traverser une épreuve difficile à force de temps, d’efforts, de patience - œuvrer au quotidien avec persévérance sans dépendre du résultat immédiat - oublier la griserie, accepter la grisaille, s’ancrer dans le vrai - poursuivre les efforts sans se laisser désarçonner par les échecs - savoir faire des pas en arrière - garder foi quand un projet ne peut aboutir qu’à longue échéance.
Pour harmoniser, un chemin idéal de s’entrouvrir, et comme citation, celle de C.G. Jung dans « la Réalité de l’âme » : " devenir un homme entièrement unifié. " Pourquoi pas lors d’une trouvaille de l’Être de valeur ?
Tchouang tseu de nous en donner l’exemple plus loin dans l’étude.
Mais l’être d’envergure est aussi une métaphore qui indique qu’il faut prendre de la hauteur par rapport à toute difficultés survenant, en les extériorisant, en les faisant partager avec autrui mais pas tout le monde.
En fait en les verbalisant et d’en parler c'est déjà beaucoup.
Et l’apparition d’un guide expert pour agrémenter une progression lente faite d’efforts comme des temps de repos. C'est le H49 qui va apporter une contribution bien venue.
Toutefois ces deux hexagrammes parlent de progrès sous deux aspects. 1) En un progrès graduel on aborde la progression par des périodes alternées d’efforts et de temps de repos. 2) En le guide, il y a une nécessité de retenir toute décision impulsive ou immédiate comme une révolution.
Ces deux hexagrammes H53 et H49 d’apporter de fins arguments sur le comment progresser lorsqu’une grande mutation est en jeu..
Cependant en H35, d’évoquer de progresser en plein jour avec une difficulté, s’attendre à des obstacles, ici le H53 évoque tous les aspects d’étapes progressives utiles et les accepter, ne pas s’en affranchir comme les sauter de manière irréfléchie.
C’est en cela que le guide doté d’un réel pouvoir pour avancer progressivement se donne du cœur à l’ouvrage avec d’emblée trois conseils très directs : - retenir l’impulsivité, - assouplir la rigidité, -freiner toutes difficultés !
Ensuite une connivence de trouver sa place pour qu’une mutation soit la plus harmonieuse, connivence entre les stratèges, les penseurs de cette mutation et les acteurs qui iront " au charbon !"
Toutefois si on se plie au rythme (au rite) sans être vraiment en résonance, cela n’ira pas . Le guide, d’agir entre excès et mesure, préconise toujours la recherche d’un équilibre. C’est l’épreuve des épreuves à engager ce H49
 https://astropalais.forumactif.com/t1112-49-la-revolution49, la révolution, mutation, changement, transformation ou modifier.Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Lac ou Brume. La nature du Feu est de s’élever, celle de l’Eau de descendre. L’Eau et Feu s’influencent mutuellement, d’où l’image de séparation nécessaire comme si chacun regagnait le domaine où il excelle.
Le Ciel et la Terre changent, les quatre saisons s’achèvent. Le renouvellement, la modification, le changement sont les traces que nous puissions suivre.
Les mots : transformation – changement radical – abandon de ce qui est vieux pour faire place à la nouveauté – bond en avant.
Mais aussi: Peau débarrassée des poils, cuir en préparation, cuir. Peau. Cuirasse. Soldat. Éliminer, abroger, retrancher. Changer, révolutionner, renouveler.
Autres symboles : Révolution – une peau de bovidé tendue pour être raclée – raser – recycler – transformer la peau en cuir – abolir l’ancien.
Le Ricci : révolution, moment où deux forces opposées suscitent le rejet de ce qui est décadent et le renouvellement de la vie.Deux hommes écorchent un animal à cornes accroché à une traverse : c’est le symbole de changer de peau." La mue de l’esprit n’est jamais regrettable, Si on l’oriente vers la justice. "Le temps de la révolution est celui de la rupture quand, souvent en dépit de ce que vous souhaitez, les choses anciennes disparaissent remplacées par de nouvelles. Jamais aucun serpent ne résiste à la mue de sa peau, quel que puisse être le caractère désagréable de cette expérience.
Alors face à un état de constance, il est demandé de négocier un virage à 180 degrés, un bond prodigieux jusqu’à se rendre mille fois plus fort pour s’enraciner dans l’instant présent, dans le ici et maintenant, en toute sérénité. La sérénité d’en ressortir triomphante d’une situation insupportable mais pas insurmontable.
Sachant que toute évolution contient en elle de l’harmonie, toutes avancées dans le bien, vécues en une pleine conscience, est appréciable.
C’est l’art de voir grand et de se maintenir dans le yin qui a pour effet de démarrer le processus yang, sa contre partie et l’inspiration naît pour révolutionner.
Confucius disait : " Il est bon d’habiter là où règne l’humanité. Qui choisit de séjourner là où elle fait défaut, manque de sagesse."
Ce guide ne subit pas le déroulement des phénomènes qui assaillent, il en prépare l’émergence . Le H49 s’accordant à de nouveaux cycles (yin- yang) de l’univers, fait que toute résolution acceptée sans contrainte devient harmonieuse.
Ce H49 est un acteur résolu pour convenir au retour d'une sérénité qui était étouffée. Un couple de se reconnaître impulsif ou de soulever les bonnes question/réponses possède en lui tous les moyens d’engager une révolution dite « de velours » .
Il est suggéré par cette association une méthode pour déployer des connaissances acquises ... et de savourer le moment propice où la révolution se doit d’être enclenchée. Il suffit de coller savamment avec le “ vent révolutionnaire ”. Alimentaire mon cher Watson !
Hanna Moog et Carol K.Anthony en leur ouvrage Yi King Oracle de la Voie du Cosmos, d’apporter un éclairage au cinquième trait du H49 : " Le Grand Homme change comme un tigre.
Représente une personne qui, grâce à l’aide du Sage, observe maintenant une situation avec clarté. En conséquence, la faiblesse qu’elle ressentait disparaît au profit d’une force et d’une indépendance intérieures véritables qui attirent la confiance des autres. Cette confiance est telle que nul ne la remet en question. C’est là le sens de la phrase : « même avant d’interroger l’oracle, il est cru. » "
Cela peut aussi désigner une personne qui ne consulte pas l’oracle car elle estime déjà savoir ce qui est correct de ce qui ne l’est pas. Lancer une révolution ou la retenir ?
La révolution (un cycle finissant, remplacé par un autre) rend des services, les rendre précieux est encore plus talentueux. Il en découle un bouillonnement manifeste, des leçons par la connaissance des changements.
L’étude de cette association est porteuse de réflexions judicieuses on s’insère dans un mouvement libératoire et de préparer une transition nécessaire. La vie a une qualité totalement différente une fois que cette " peau " est retombée.
Les changements imposent de muter, changer de saison, (pourquoi pas de maison aussi) rester en harmonie croissante, décroissante, ce qui permet de connaître les personnes partageant des aspirations d’harmonie et d’autres sous l’influence de fils invisibles, imprévisibles.
La vie invite toujours à stimuler, à inspirer et donner un cap, une ligne de conduite, et d'accepter coûte que coûte le rôle de révolutionnaire-chaman.
Un autre cycle peut être engagé dès lors que l’ancienne " peau " est tombée. Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour, c’est prévoir mais lorsque la puissance céleste s’en "mêle" alors nous sommes parfois décontenancés et sans réaction, sinon celle de suivre le mouvement d’une révolution.
Secouer sa torpeur, épurer son regard, rectifier sa posture, c’est comme si notre esprit avait mué… alors qu’il était oppressé. En fait c’est une transformation à vivre, un changement extraordinaire oui parfois bouleversant.
Sachant que toute révolution déclenchée se doit d’être un moment propice qui entraîne un courant de confiance.
De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste doit être développé, une attente soutenue et comme par " un déclic " : d’engager une réaction énergique au " bon moment " pour établir ou rétablir de l’harmonie, en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu, elle ne nous avait jamais quittés. Le flux vital poursuit un éternel chemin… celui de voir grand et de réaliser de manière universelle
Symbolisme des trigrammes.
H53 : Le trigramme Montagne (stabilité) en bas est surmonté du trigramme Vent (soufflant sur la montagne) mais ici c’est plutôt le symbole de l’Arbre, le bois qui progresse sur la montagne devenant forêt.
H49 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H53 : De grandes réalisations adviennent c’est donc du fait d’avoir fait émerger des forces Yin qui sommeillaient en soi, doucement, lentement.
H49 :Fort de ces énergies sont-elles qu’on finit par les combattre, les vaincre aisément ? Un feu couve et demande qu’à se diffuser en gouttelettes d’eau avivées par un feu. Incompréhension possible, paradoxale, feu et légère eau car feu associé à l’EAU, deviennent H63, la fusion parfaite.
Là on avance l’idée d’un feu oppressant et une brume qui se diffuse avec parcimonie. Une révolution est-elle une affaire qui va engendrer un fracas ?
C’est une nouvelle vision qui fait entrevoir ce qui vient. Connaître les transformations auxquelles chacun fait face chaque jour, c’est prévoir et lorsque la puissance céleste "s’en mêle" alors la " révolution à engager " de devenir grandiose.
Si une prouesse doit se faire jour (comme s'éveiller), seul l’être grand (sage ou homme de bien) après s’être retenu, sait alors transformer l’aspiration en véritable vouloir… ce vouloir fait qu’une marche est retardée (à bon escient) afin d’appréhender un futur succès.
La brume est du silence, sa vision l'est aussi, ces deux silences se complètent et l’harmonie de paraître. Souvent les préparatifs d’une révolution restent en secret, en silence entre les protagonistres.
Belle réflexion de Pierre Faure en son dernier ouvrage sur le H49 : " Quand une peau usée craquelle de toutes parts, quand le pouvoir en place n’est plus à même d’assurer un bon gouvernement, quand l’emprise du passé s’avère insupportable, c’est qu’une transition devient nécessaire. L’heure de l’aggiornamento a sonné et un changement de pouvoir s’impose, tel celui qui, dans le Chine du XIèm siècle av.J.-C, conduisit au remplacement de la vieille dynastie Shang par celle des Zhou."
A son heure tel un vent qui se lève, l'harmonie est enclenchée, ceci n’est possible que dans une attitude réceptive bien entendu car si fermé soit-on intérieurement comment pourrions-nous alors entendre le conseil de se fondre en la révolution ? 
De se fondre en un pas progressif et de prendre un essor qui soit le plus harmonieux. Des pas à pas conformes aux lois naturelles de la vie comme celles de la société. Au symbolisme du Vent est associé la parole, la communication , les partages d’idées. La bonne période de poindre à son heure, patience donc, c’est la Montagne qui insuffle cette patience.
Le temps de la révolution est celui de la rupture quand, souvent en dépit de ce que vous souhaitez, les choses anciennes disparaissent remplacées par de nouvelles. Jamais aucun serpent ne résiste à la mue de sa peau, quel que puisse être le caractère désagréable de cette expérience.
Soyons simplement témoin des préoccupations de l’esprit vis-à-vis du passé et du futur et REVENONS constamment au PRÉSENT.
Ce qui peut se passer un JOUR de RÉVOLUTION, dans notre quotidien n’est rien moins qu’un virage à 180 degrés, un bond prodigieux nous rendant mille fois plus fort puisqu’il va fermement nous enraciner dans l’instant présent inoubliable, dans le ici et maintenant d’une belle mutation.
 Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit se serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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le: 18 Décembre 2025 à 23:42:24
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Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
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 De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 27, les lèvres ou administration de la nourriture, nourrir et 22, grâce, embellir, apparence, élégance, la beauté.
Par cette étude du H27 associé au H22, une source d’inspiration se déplace vers des actes pour nourrir des concrétisations, des créativités, des nourrissements les plus beaux qu’ils soient. Une nécessaire cuisine de créer un festin parfait.https://astropalais.forumactif.com/t1134-27-les-commissures-des-levres-nourritures27, Les lèvres ou nourrir , administration de la nourriture ou combler un manque.
Le trigramme tonnerre est placé sous celui de la montagne. Deux positivités encadrent quatre négativités. L’extérieur est solide, l’intérieur est vide.
Il s’agit de nourrir le corps ensuite de développer l’action juste.
Les mots : nutrition – santé – bien-être – apport aux autres – instauration de l’équilibre – sustentation du corps, de l’esprit et de l’âme.
Mais aussi : Bas du visage, menton, joues. Nourrir, entretenir.
Autres symboles : La bouche – les joues – la tête – nourrir et se nourrir de concepts, d’informations, tout autant que d’aliments – c’est là entretenir la rectitude.
Le Ricci : Entretien de la vie, moment où la puissance atteint graduellement tous les êtres et les fait vivre.
Le ciel antérieure au H27 est le H55 : l’abondance, la profusion. la profusion semble au prime abord être un plus. Quand il y a trop de choses pourtant, (à manger) on est comme pris dans une végétation épaisse, on peine à s’y retrouver et la profusion devient vite confusion. Et alors de devenir vigilant à toutes paroles qui sortent de la bouche. Et alors d’être modéré dans la façon d’ingérer ce qui vient du dehors.
[Aparté : les hexas 5, 21, 32, 48 et 50 sont à rapprocher de tout ce qui procède de l’alimentation – la nourriture sous toutes ces formes.
Autre particularité au H27, c’est d’y voir en ses hexagrammes dérivés que des hexagrammes retournés. les 21 et 22, 23 et 24 et les 41 et 42.]
Petit résumé aux hexas dérivés du H27 : - H23, on prépare le renouveau de ses nourritures laissant de côté les anciennes. - H41, retenue et privation sont au cœur de toute nourriture et de réduire. - H22, et de privilégier les apparences en toute alimentation, on mange d’abord avec les yeux. - H21, alors on tranche sans faiblesse vers une alimentation normale, saine décision. - H42, c’est dans une alimentation saine (ou bio) que l’on se réaménage et de croître. - H24, dès lors on fait éclore de nouvelles sources d’alimentation sans précipitation vers des marchands de frites.
Guy Corneau apporte une merveilleuse citation pour ce H27. " Tranchez votre compulsion à chercher à l’extérieur la solution à vos besoins. "
Ce qui importe avec ce H27, c’est d’avoir, ou de faire naître une réflexion utile comme l’écrit si bien Pierre Faure en son récent Yi Jing " bleu. "
" Identifier sereinement ses besoins et voir comment les honorer de manière conséquente, plutôt que de se précipiter ou de demander à autrui de combler notre faim (ou diverses nourritures à profusion).
Seulement après avoir examiné si ce que l’on recherche est réellement "nourricier", il s’agit de se mettre soi-même en quête de nourritures nécessaires, sans attendre que tout soit octroyé du dehors."
L’idéogramme chinois du H27, est très explicite. A gauche une tête où l’idéogramme met l’accent sur les mâchoires, le menton, et le nez. A droite, une tête cette fois-ci sur un corps. Alimenter son corps, mental, esprit tout cela à la fois et cela mène à s’approcher de plusieurs ingrédients qui vont nourrir l’ensemble de l’humain. Il s’agit aussi de questions matérielles : nourriture ou travail ou gagne-pain. La sagesse en est exclue par la priorité donnée à un moyen d’existence, de subsistance.
Si deux êtres sont en présence, l’un voudrait dévorer l’autre. Une sorte de fiel se glisse dans les paroles et pourrait détruire ; des écrits n’atteignent pas celui à qui ils sont destinés ; on peut être noyé sous du travail matériel. "Moment important" dit le Yi King.
Marguerite de Surany d’ajouter : " Avertit que remâcher ses malheurs ou les exprimer par des surexcitations, diminue la vigueur sexuelle et ouvre la porte à la peur.
Si on ne maîtrise pas ses crises par le raisonnement (ou la course à pied), elle s’empare du malade dont le Moi sera la proie. Il faut se fixer des règles pour la boisson et la nourriture dont la digestion influencera les pensées puis les paroles. "
Les symboles en jeu : Tonnerre en bas. Un trait yang " pousse " deux traits Yin, c’est comme un bol posé, ouverture vers le haut, la mobilité en action. Montagne en haut. Nous avons un bol renversé, il y a donc immobilité.
Voici imagées en fait, les deux mâchoires, l’une mobile, l’inférieure, l’autre immobile fixée au crâne, c'est la bouche.
Claude Pipitone apporte un élément supplémentaire en son « Yi King du thérapeute ». "L’accent étant mis sur la bouche, on comprend dans ce pictogramme une forte relation avec l’affectif, les baisers, la tétée et la nourriture.
La parole aussi est prépondérante et devient nourriture comme on l'extériorise lors d'une rencontre fixée à l'avance.
Et Carol K. Anthony et Hanna Moog de souligner : " Cet hexagramme tire son sens de son apparence graphique : Les traits pleins (yang) du haut et du bas dessinent les lèvres d’une bouche ouverte, tandis que les traits brisés représentent des dents, le tout suggérant la partie du corps par où entre la nourriture.
La nourriture désigne à la fois les aliments qui sont absorbés par le corps et, métaphoriquement, les pensées, idées et croyances qui sont absorbées par le psychisme. Le Sage distingue ce qui nourrit le vrai soi et ce qui alimente l’ego. Ce qui nourrit le vrai soi augmente l’apport existant de tchi (force vitale, volonté de vivre), alors que ce qui alimente l’ego dérobe le tchi.
Toutes les pensées, idées et croyances exercent une influence sur l’ensemble de notre être. Celles qui ne sont pas en harmonie avec la Vérité cosmique perturbent tant notre capacité à recevoir du Cosmos le tchi dont nous avons besoin, d’où revoir comment nous utilisons les aliments et la boisson.
Le tonnerre gronde au pied de la montagne. Turbulence et roulements où s’entendent le désir et l’impatience. L’égarement poussant à des paroles excessives, engendrant des réactions brutales. S’il importe de calmer nos ardeurs, c’est qu’aucune faim – physique, affective, sexuelle, spirituelle ou autre – ne se comble réellement dans la hâte. la patience d’être le guide idéal.
" Ainsi l’homme de bien est attentif dans ses paroles et mesure dans ce qu’il mange et boit. " Et ce Soi de devenir foi……. Michel Foucault dans "Le souci de soi" nous éclaire de belle manière.
" Il ne s’agit pas d’instaurer une lutte de l’âme contre le corps ; ni même d’établir des moyens par lesquels elle pourrait se défendre en face de lui ; il s’agit plutôt pour l’âme de se corriger elle-même pour pouvoir conduire le corps selon une loi qui est celle du corps lui-même.
En s’asseyant dans le silence, détendu et confortable, observant simplement respiration et pensées, c’est vider l’esprit de toutes tensions qui affectent le bien-être. Quand une pensée captive, l’attention s’élève, respirer calmement, la tension se relâche et l’on revient à la neutralité. C’est la forme de méditation la plus simple et elle fonctionne.
Vient alors un guide pour établir un plan nourriture, satisfaire une faim et d’apprendre une subtile leçon. Le déploiement du souffle vital est générateur d’harmonie et sa décroissance comme son augmentation d’apporter des dissonances pas forcément négatives ou positives.
Le guide H22, assure à quiconque veut nourrir, d’entrer en un flux porteur de l’ornement du Ciel.. Le flux ou chi, ce potentiel d’être déployé progressivement et satisfaire une communauté de personnes dans l’attente d’être nourrit par du BEAU, de la BEAUTÉ. Beauté et beau d’apparaître dans les six traits.
Ce guide d’être le soutien idéal pour permettre à une vraie synergie de se mettre en place " au bon moment, au bon endroit."
On se retrouve porté par une sensation fluide, naturelle, entière comme celle qu’un chef de cuisine réputé par son art culinaire, d’exceller par un feu Céleste.. Toutefois de demeurer longtemps pour certains et de patienter et d’accomplir les gestes simples du cuisinier-apprenti en herbes.
Guy Corneau de résumer ce H27 (nourrir) par : " Tranchez votre compulsion à chercher à l’extérieur la solution à vos besoins.
Philippe Jaccottet de répliquer sur le H22 (la beauté) par : " Les images ne doivent pas se substituer aux choses, mais montrer comme elles s’ouvrent, et comment nous entrons dedans. Leur tâche est délicate.
center] https://astropalais.forumactif.com/t1349-22-l-elegance 22, la grâce , embellir ou la beauté, la parure.
Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Montagne. Le feu qui éclaire l’intérieur de la montagne est une image d’une parfaite correspondance entre l’apparence (l’apparat) et la réalité. Prendre soin de l'extérieur sans négliger l'intérieur.
Les mots : parure – élégance – mis en évidence de la beauté – extérieur, reflet de l’intérieure - vanité – charisme – expression de soi.
Mais aussi : éclatant, brillant, orné, élégant.
Autres symboles : Ornement – le jaillissement d’une multitude de coquillages, de choses belles et précieuses – émergence, jaillissement de ce qui est précieux : la beauté naturelle – sans apparence – sans maquillage.
Le Ricci: Raffinement, moment où l'harmonie du fort et du faible contribue à leur mutuel embellissement.
Le ciel antérieur du H22 est le H26 LA RETENUE DU GRAND ou accumulation du grand et encore grand apprivoise. Une belle citation de Carl Gustave Jung d’approcher la raison de ce ciel antérieur à la beauté.
"S’il n’y a pas une forme qui contienne en elle le désir et le comprime, celui-ci ne peut parvenir à un niveau plus élevé."
En toute situation un temps est venu à l’harmonie de se révéler telle qu’elle est dans l’instant…mais l’apparence n’est pas tout. Faire face à de l’empressement ou prendre le temps et regarder l’harmonie là où elle s’expose.
La plupart du temps, cette révélation est intérieure ; elle peut sembler être causée par des circonstances extérieures mais, en réalité, c’est l'être intérieur qui de lui-même s’est réaligné sur le Tao… d'où un éveil momentané… puis celui d’agir en se disant il faut que cela cesse ! Un éveil est effacé et d’en appeler d’autres.
Comme tout est accord, la grâce ou beauté invite à porter un regard sur la parure qui sera un jeu du yin et son yang accolé. Nathalie Chassériau apporte une excellente vue de ce H22.
"L’hexagramme peut être lu à trois degrés différents,…/…
Le premier concerne l’apparence extérieure : nos vêtements, notre maison, notre voiture, notre moto ou vélo… notre élégance vis-à-vis de l’extérieur, tout est langage, tout parle de nous, nous révèle aux autres. Voilà pourquoi négliger son " look " c’est se négliger soi-même et négliger ses rapports avec les autres parfois être « in » !
Le second degré traite de l’intériorité de l’individu : ici les " fioritures " à éliminer sont toutes les préoccupations futiles ou mesquines qui parasitent notre esprit et compromettent notre évolution personnelle.
Le dernier degré peut s’agir d’un rappel à l’ordre…/… "
Que dire de plus de cette association H2 et H22 ?
Il nous arrive de nous poser une question pour commencer une journée. Celle de nous transporter au-delà de terre, presque vaincre l’apesanteur. L’apesanteur du Yin. Un feu d’entourer cette terre de montagne fait apparaître son lumineux. S’accorder ces deux hexagrammes et d’en découvrir de bonnes réflexions concernant l’état de réceptivité.
Une seule petite réflexion supplémentaire, prenant de la hauteur une vision fugace d'apparaître plus rien ne nous retient si ce n’est que de rester en contemplation devant la grâce, la parure et peu importe le début d’un essor (tout Yin)!
Le guide d’exprimer que le paraître est toutefois un ingrédient primordial . « La beauté est un invité qu’on aime accueillir partout » écrivait Goethe. Il est recommandé de poursuivre cette capacité de NOURRIR et de la répandre par de petites touches et de voir cette nourriture diffusée tout azimut.
De l’association de ces deux H27 et H22, il en ressort ceci par leur symbolisme :
H27 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Montagne. H22 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Montagne.
H27 : Ce qui surprend est ce Tonnerre en bas avec cette Montagne qui est stable, immobile. Ces trigrammes vont s’inverser dans le guide. Il y a tout un processus qui s’opère et la montagne retrouve son domaine, le tonnerre de secouer le haut et s’évapore. Un tonnerre, tonitruant, ébranler, secouer, non ! Mâcher !
De la bouche, ce maxillaire inférieur est aussi un « en avant », une dynamique afin de rencontrer le supérieur stable. Cette bouche est l’ouverture pour entraîner un mouvement perpétuel : absorber intérieurement. Tout, tout ce qui est possible par nos sens. Le tonnerre sort de terre, cela secoue certes mais un bel accord en est traduit, Nourrir, se nourrir. L’hexagramme nucléaire H2 d’éclairer ce H27 et de manger du Yin qui ira très loin en chacun d’entre nous.
H22 : La montagne n’a pas le feu à son sommet (sinon il devient voyageur H56) mais à sa base et d’être illuminée. Chauffant, brûlant est-ce un élément troublant ? Ainsi la montagne d’adoucir ce feu par son Yin qui stabilise, tranquillise.
De cette étude, se dégage une idée forte d’approcher harmonieusement un merveilleux chemin de changements par l’administration des nourritures sous toutes ses formes.
D’autres surprises sont attendues par la BEAUTÉ de cette administration de la nourriture .
Du H27 de se changer en H22, ces deux hexagrammes ayant la montagne comme trigramme du haut. Un sommet qui stabilise. Un seul trait d’être modifié, le troisième trait qui en hexagramme dérivé donne le guide H22 . On privilégie souvent les apparences, mais sachant rester dans le superficiel ne peut combler ni le besoin de nourriture consistante, ni un vrai désir d’harmonie.
Voilà ce que l’administration de la nourriture dans ces excès comme la mal-bouffe peut en désarçonner plus avec les conséquences dommageables pour la santé .
Méditons alors sur la nature transitoire de toute chose, ce qui allumera en soi le désir d’être conscient de chaque instant, de donner à la beauté de la vie telle forme d’expression de nourrir.
Vivre le moment présent est une invitation à briller et faire de notre mieux. C’est un peu comme laisser Mère Nature d'être un modèle. Ne dit-on pas que la beauté de la nature est amour ?
Vivre l’instant présent c’est goûter un fruit agréable et d'y voir tout le parcours qui le fait arriver à notre table.
Apparaît une concorde unanime , déployer d’infinies ressources qui ne sont plus enfouies mais préparées en un profond sentiment de vouloir nourrir malgré tout jusqu’à l’harmonie ! En un bon repas.
 Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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le: 18 Décembre 2025 à 20:02:26
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Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
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De C.J.-D..Javary : Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir. Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne, un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord avec la tradition confucéenne. (p162 : Grandir avec Confucius.) 51, l’éveilleur ou ébranlement et 17, suivre ou suite.
De cette étude il y a comme savoir accepter un précieux éveil, ceci par une profonde approche qui va secouer. https://astropalais.forumactif.com/t1110-51-l-eveilleur-l-ebranlement-le-tonnerre 51, ébranler ou ébranlement, orage choc, secousse, fracas.L'ordre cosmique ne se perpétue qu'à travers le mouvement, des collisions et des chocs cataclysmiques d'énergie et de matière. C'est pour cela qu'après le Chaudron (H50 où se transforment les ingrédients) vient la foudre, l’orage ou fracas et encore l’action d’un éveilleur. C’est se préparer à être secoué.
Cet ordre cosmique non rationnel parce qu’échappant au déterminisme, ne fait pas parti du monde matériel mais du monde de l’esprit, par contre, il est libre, " il souffle où il veut. " Serait-il anarchique n’admettant pas le principe d’autorité ? Il est lumière c’est ainsi que cet ordre cosmique libre, emprunte des voies différentes et parfois sous la forme d’un Tonnerre. Une recommandation est évidente : accueillir l’ébranlement sans se laisser déstabiliser.
Le trigramme Foudre, Tonnerre est redoublé. La foudre ébranle et à la fois éclaire soudainement, causant un effroi mais avertit de méditer sur les effets imprévisibles de causes importantes.
En cette étude le Tonnerre est redoublé ensuite de se retrouver à terre et dans les airs (d'approche). Le fracas s’adoucit cherchant à transformer des situations et parfois de faire retomber les tensions.
Les mots : choc – crise – bouleversement – inspiration de crainte respectueuse – importantes modifications du pouvoir – imprévisibilité – réveil en fanfare.
Mais aussi : Violent coup de tonnerre. Ébranler, mettre en mouvement, exciter puissamment, faire trembler. Tremblement (de terre). Majesté (qui en impose), inspirer la crainte, user de sévérité.
Autres symboles : Orage printanier – coup de tonnerre et pluie – ébranlement – secousse – qui inspire la crainte, le respect – l’aube – réveil.
Le Ricci : ébranlement, moment où l’effroi du choc suscite un nouvel élan d’activité. Le Ciel antérieur du H51 est le H30 l’ ÉCLAT, si la foudre tonne un soleil éclatant de provoquer un autre éclat comme celui du tonnerre. De Christian Bobin une citation subtile : " Plus il s’approche de la lumière et plus il se découvre plein d’ombres." Autrement écrit, plus on s’approche de la lumière, d’entrevoir ce qui n’est pas encore lumière. Et pour certains d'en être pris d'une stupeur. 
Le ciel antérieur d’apporter la réciproque au tonnerre. Plus la lumière sort du silence et plus le tonnerre de terrifier.
L’image symbolique de la FOUDRE qui ébranle et éclaire soudainement fait que la répétition du tonnerre engendre l’effroi, il surprend et fait peur. L’image du caractère chinois " frayeur " (Tchen en chinois), est composé de deux dessins, en bas, un homme se penche en avant, regardant ses pieds sur une terre qui tremble, sous l’effet de la frayeur qui lui inspirent les éléments déchaînés, c’est-à-dire, la pluie qui tombe du ciel et la voûte des nuages ou comme il existe en Chine et partout ailleurs, les séismes.
Tchen évoque la jeunesse tremblante, effrayée par un milieu qu’elle ne connaît pas entièrement. Par suite, c’est aussi la rapidité du mouvement, (jeunesse), et la croissance sous l’effet d’ébranlements successifs.
Ce H51 démontre qu’en notre intérieur se manifeste parfois un éveil d’une force naissante brutale. L’éveil est dit : déblocage et paradoxalement, est proposé un obstacle en hexagramme nucléaire. Tout comme les séismes, deux plaques (ou plusieurs) tectoniques de se chevaucher, se faisant obstacle.
Au " cœur " du H51, le H39 , l’obstacle ou obstruction justifie que la force se manifeste contre ce tonnerre par une résistance. Il est certes difficile de sortir de terre violemment, comme de s’éveiller après un très long temps endormi.
Il reste à savoir lequel des deux sera vainqueur de l’autre. Tonnerre ou obstacle ? Les textes classiques parlent d’un " tonnerre roulant au loin qui gronde, maraude… soudain la foudre s’abat brutalement dans un fracas assourdissant. "On dit que le Ciel suscite et extermine dans un même mouvement, et le tonnerre est sa voix : l’éveil, le jaillissement du naissant, l’invocation soudaine de ce qui dépasse l’entendement. C’est une secousse violente qui surprend, engendrant une mise en mouvement propice à un démarrage fécond une métamorphose savante .
C’est en cela que : " l’homme de bien connaît les manifestations de la puissance céleste et sait qu’on ne l’approche pas sans précaution. Il connaît la valeur de la crainte. Avant d’entreprendre, il secoue sa torpeur, épure son regard, rectifie sa posture. N’oubliant pas les frayeurs subies, il veille à l’impact de ce qu’elles engendrent. Averti de ce qu’il peut surgir du fond de soi, il entend ce rappel :
" Il y a du sacré dans le mouvement."
Et de prononcer trois " Oh Oh Oh " puis passé l’effroi trois " Ha ha ha s’ensuivent! " A quoi un guide va-t-il servir à un fracas, un ébranlement ?
Le guide parle de suivre toutes les conséquences issues de ces secousses. H17.SUIVRE.
“ L’abandon à soi n’est pas l’abandon de soi, mais sa floraison.” “ Whisper in the dark.”.Felicia Simion. https://astropalais.forumactif.com/t1344-17-l-entourage17. Suivre, suite ou adaptation. En chinois SUI.Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Brume ou Lac. Suivre, s’adapter, conduit à la liberté. Il y a nécessité à rechercher l’instant juste.
Les mots : loyauté – adaptabilité – coopération – confiance – fiabilité – sensibilité aux autres – service – obtention de conseils.
Mais aussi : Suivre, se conformer à. Suivant, selon, d’après, conformément à. Au gré de. Au fur et à mesure…etc.
Autres symboles : Découper de la viande de façon rituelle – se laisser glisser, se faufiler dans les interstices – accompagner un mouvement – sans motif, sans cause, sans précédent.
Le Ricci : conformité au déroulement, moment où l’on s’insère dans le développement universel. Le ciel antérieur du H17 est le H63 , l’ ACCOMPLISSEMENT RÉALISÉ ou le "avalé". SUIVRE est le dispositif idéal où tout est en ordre et à sa place, ainsi d’aller dans le sens du courant fluide.Impétueuse la volonté – poussée par le désir de la découverte – bataille, tâtonne, travaille les ingrédients d’une maturité future.
Arrive un temps où l’effort n’est plus de mise, où c’est en lâchant prise que l’on trouve confiance et d’évoluer un peu plus souplement.
Suivre est un guide qui éclaire malgré les images contenues dans les trigrammes un " Tonnerre ", le trigramme Tchen du bas sort de la Brume le trigramme Touei du haut.
SUI est un mouvement souple, comme si le mouvement conduisait à une allure simple, plus ouverte, plus diffuse, comme si l’impulsivité le cédait à cette légèreté qui permet aux forces de s’assembler, se rassembler.
La légèreté de toute brume pénètre en toute anfractuosité. En ce H17, il y a une grande capacité d’initialisation Comme de faire un "plein. " avant de s’attaquer à une route nouvelle et en repartir de zéro avec une fluidité comme acquise avant ce départ (H64).
Cela demande à tout un chacun de se maintenir avec patience et confiance en cette dynamique produite par la base de l’hexagramme, le Tonnerre. Il s’agit de franchir le grand fleuve avec tous les éléments favorables " n’est-il pas écrit que la constance est avantageuse. "
L’homme de bien ne craint pas l’obscurité car il connaît la valeur de l’abandon : qu’après les difficultés des premières expériences survient une phase où la conscience claire s’estompe et renonce à ses prérogatives.
Le vouloir laisse alors place à une activité plus fluide, plus relâchée, et ainsi plus entière. Une impulsion est donnée, suivre c’est savoir abandonner le volontarisme et laisser le mouvement se poursuivre de façon naturelle.
L’hexa nucléaire H53 est une progression pas à pas, au cœur de suivre il y a un comportement qui dépasse l’individu. On ne peut que SUIVRE !
C’est ce qui se produit lorsqu’un apprentissage a été mené à bien : les éléments nécessaires ayant été intégrés, l’activité est en mesure de s’exercer par elle-même, sans que nous ayons davantage à intervenir.
Comme une belle leçon d’apprivoisement, nous ne cherchons plus à contrôler, nous avons confiance dans le " suivre ". Jean-François Billeter ajoute : " L’oubli est lié à la maîtrise, il se produit lorsque les forces profondes prennent le relais : la conscience peut oublier de diriger les opérations comme elle le faisait jusque-là, et s’oublier elle-même. "
J’aime bien ce suivre il en vient même à adopter un comportement totalement libre, l’émergence du Yin est inévitable… et sans devenir un mouton de Panurge, le suivre est un mouvement, une situation qui a toujours un début et une fin.
Ce suivre, et de parvenir à faire accepter la "mesure d’une retenue de la décision ", par un autre regard celui de comment "suivre"... un peu comme on regarde un vol d’oiseau en plein Ciel, jusqu'à sa disparition.
Suivre les mouvements produits par les changements demande parfois à freiner l’impulsivité et donc en pleine conscience de choisir un bon chemin à suivre. Alors un remord prend naissance comme d'avoir échappé à quelque chose; alors avec une petite réflexion supplémentaire, une vision fugace, on suit car il n’y a pas d’autre issue ! 
Dans le Jugement du Livre du H17 on lit : SUIVRE Fondamentalement favorisant. Ténacité profitable. Absence de faute.
Voici l’approche de ce SUIVRE, celle de Dominique Bonpaix en son ouvrage « le Yi Jing pour les nuls »
" C’est se mettre en phase. La situation est caractérisée par un courant très favorable dans lequel il faut s’insérer avec facilité. Faire le pas est nécessaire pour déboucher sur de nouvelles perspectives opportunes. S’adapter alors avec patience et confiance à ce qui porte est gage de réussite. Il ne faut pas rester dans l’expectative mais rejoindre le flux sans hésiter.
Ou résumé par ; Suivre apporte un succès suprême Être fermement correct fait avancer, et est sans blâme.
Carol K.Anthony et Anna Moog d’apporter une autre approche tout aussi particulière : " « Suivre » notre vérité intérieure dans tout ce que nous entreprenons, c’est là le sens cosmique donné par le Sage à cet hexagramme. La vérité intérieure est notre mémoire du sentiment d’Harmonie cosmique. Soumettre la réalité extérieure à notre sentiment de vérité intérieure nous incite à répondre correctement à chaque situation et
Les symboles sont le langage de l’esprit, aidant à prendre conscience à pérenniser en soi de l’harmonie. 
Ce guide H17 de rendre palpable subtilement qu’en toute sensibilité d’une émotion libératoire, on apprend à s’ouvrir à tout vent qui nous propulse sans perdre notre équilibre. Et de nous adapter avec souplesse tel un merveilleux et modeste funambule sur une corde tendue.
Serait-ce leTao qui par trois fois s’insinue ? Il y aurait-il dans " l’air du temps " des changements qui s’annoncent ?
Le devin-divin que chacun porte en soi se fait-il plus proche ? Devin, dans le sens de découvrir le caché, le faire naître. En faire une discipline à parfaire n’est pas un impossible rêve.
Prendre à " bras-le-corps " toute impulsivité naissante requiert qu'une sérénité s'installe auparavant (Voir le H52, Montagne redoublé).  En fait c’est une transformation à vivre, une de plus en suivant le cours des événements.
Cela demande à tout un chacun de se maintenir avec patience et confiance en cette dynamique produite par la base de l’hexagramme, le Tonnerre. Il s’agit de franchir le grand fleuve avec tous les éléments favorables malgré qu' " il n'est pas écrit que la constance est avantageuse. "
L’homme de bien ne craint pas l’obscurité car il connaît la valeur de l’abandon : qu’après les difficultés des premières expériences survient une phase où la conscience claire s’estompe et renonce à ses prérogatives.
Le vouloir laisse alors place à une activité plus fluide, plus relâchée, et ainsi plus entière. Une impulsion est donnée, suivre c’est savoir abandonner le volontarisme et laisser le mouvement se poursuivre de façon naturelle.
L’hexa nucléaire H53 est une progression pas à pas, au cœur de SUIVRE il y a un comportement qui dépasse l’individu. On ne peut que SUIVRE !
C’est ce qui se produit lorsqu’un apprentissage a été mené à bien : les éléments nécessaires ayant été intégrés, l’activité est en mesure de s’exercer par elle-même, sans que nous ayons davantage à intervenir.
Comme une belle leçon d’apprivoisement, nous ne cherchons plus à contrôler, nous avons confiance dans le " suivre ".
Ou résumé par ; Suivre apporte un succès suprême Être fermement correct fait avancer, et est sans blâme.
Cette étude invite à modifier sa manière de percevoir, ressentir intérieurement les événements ainsi de procurer un certain pouvoir de s’adapter à toutes les situations même les plus soudaines. C'est le principe du Livre.
Ce SUIVRE est un mouvement dynamique, jeune, plein d’allant qui cherche à se déployer…. et de commencer par suivre simplement le cours du quotidien, favorisant une pleine expression de la vie en collectivité.
Symbolisme des trigrammes. Le symbolisme des trigrammes est évocateur : H51 : le trigramme Tonnerre est en bas comme en haut. H17 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Brume.
H51 : Un tonnerre ébranle, secoue, fait peur par des secousses telluriques. Puissant il est, et si l’on se réfère aux saisons, on appréhende facilement ces moments où tout séisme (concret ou abstrait) est le plus fréquent, ce qui augure des événements parfois dangereux. Des signes avant-coureurs peuvent être perceptibles, suffit de ressentir l’ordre cosmique au travers de tout ébranlement.
H17 : Ce qui surprend est ce Tonnerre en bas avec cette Brume étendue de finir en harmonie. Force est de constater qu’un tonnerre secoue, la brume lieu d'échanges et de rendre plus doux cette secousse. Une communication propice (utile) à la fusion d’un élément peut ébranler mais est si nécessaire à une vie nouvelle.....une brume épaisse devenant très fine poussée par le vent qui devient secousse.
Ce qui ne surprend pas c’est de SUIVRE en plein " Big Bang " et d’être sans intention de mal agir, autant prendre de nouveau conseil au Livre, connaître si sublimation il y a, de suivre radicalement.
Ouvrons une étude des changements entre le H51 et H17 : Les traits des hexagrammes ont le trigramme de base identique. Le Tonnerre. Ensuite le trigramme du haut a un seul trait qui change le 5èm trait dit " le ministre." En hexagramme dérivé cela donne le guide H17 ce suivre qui colle au Tonnerre redoublé. C’est être porté par les courants à l’œuvre jusqu’à atteindre une maturité. Le propos de ce guide est de faire des secousses, mouvements d’ébranlement ou commotions, une opportunité de maturation. Il suffit d’attendre de voir le soufflé retomber !
Ayons par cette étude une réflexion supplémentaire de cette connaissance universelle acquise par le SUIVRE, connaissance qui est amour par tout temps et en tout temps.
Ô combien l’univers est bien fait entre ce yin et ce yang, alors tout est en place, dans l’instant présent. Le flux vital poursuit cet éternel chemin…de claire voyance et de voir grand, c’est réaliser de manière universelle.
" L’éveilleur est nécessaire à tout succès même si cela secoue, avec le guide on en était résolument avisé. "

Guy H [Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel. Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]
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