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23 Avril 2024 à 21:51:36

Izazen  |  Messages récents
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 le: Aujourd'hui à 11:10:47 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


18, le travail sur ce qui est corrompu ou remédier
à toute état de délabrement, de dégradation et
13, s’accorder aux autres, s’entendre avec eux ou
cultiver la concorde.


Cet hexagramme particulier, j’ai eu souvent à le ré expliquer
 à des personnes qui se retrouvaient confrontées à la situation du H18.
Pas simple de leur avouer de rompre rapidement
 avec leurs habitudes. De leur dire que c’est en eux,
 par un lâcher prise que se trouve la solution à leur problème,
ensuite de trouver des appuis pour gérer la situation.

Dans la Dixième Aile ce H18, c’est faire que tout soit réparé.
Le caractère chi signifie arranger, soigner, mettre en ordre et aussi attentif, diligent, laborieux, soigneux.
D’ailleurs Nathalie Chassériau de définir ce H18 par : NETTOYER les plaies.

Ceci en fait revient à dire : parfois pour de telles affaires empoisonnées
d’envisager un lâcher-prise, juste, opportun, libre et de le partager à plusieurs pourquoi pas à l’aide du H13.



https://astropalais.forumactif.com/t1345-18-eliminer-la-corruptio

18. Le travail pour remédier ou les affaires empoisonnées.

Le trigramme Vent est surmonté du trigramme Montagne.
Le vent au pied de la montagne, se heurte à elle, alors il repart en sens opposé.
Bouleversement, inquiétude, trouble, il est temps de revenir à l’ordre naturel.
Remettre de l’ordre à ce qui a été corrompu doit être envisagé avec des précautions d’usage.

Les mots : guérison – réparation – corrections des erreurs passées – épuration de la corruption – restauration de l’équilibre – action responsable.

Mais aussi :
Venin, poison, sortilège. Séduire, ensorceler.
Cause de désordre, affaire.

Autres symboles :
Un vase dans lequel se trouvent trois insectes venimeux – poison – venin – périmé – sortilège – séduire – ensorceler – nettoyer et canaliser – remettre de l’ordre.

Le Ricci : passage à l’action, moment où l’on entre en action.
Le ciel antérieur au H18 est le H54.
Quelle idée ? Est-ce par un mariage une union concrétisée dans la hâte que tout a commencé ? Dans l’antiquité les entremetteuses en mariage de mettre
« leur grain de sel » dans le rapprochement des familles, des futurs époux.
Et parfois d’aller trop vite dans la mise en place des préparatifs nuptiaux.
Donc cela favorisait-il déjà des affaires dites « empoisonnées »
dans l'avenir.


Version de Ma Deva Padma : ".../...  Si vous placez les restes de votre dîner dans le réfrigérateur et les y laissez plusieurs jours, ils finissent par moisir et sentir mauvais.
La même chose se produit avec les erreurs et les difficultés que nous refusons de regarder en face.
Nous pouvons prétendre n’en rien savoir ou les couvrir du parfum de situations plus plaisantes.
Mais toutes nos erreurs et difficultés sont des opportunités pour apprendre et,
 quand la date de péremption est dépassée,
 l’odeur de pourriture trouve toujours le moyen de se répandre
jusque dans les moindres recoins de la maison.

Quand cela se produit, il est temps de regarder la réalité en face.
Tout nouvel effort visant à couvrir de fleurs cette putréfaction ou
 la justifier sera vain.
L’instant de vérité est arrivé et il n’est plus possible de vous y soustraire :
la situation doit cesser.

En premier lieu, il convient de regarder à l’intérieur de soi-même,
 sans rien nier ni embellir, pour voir la part qui vous revient dans la dégénérescence actuelle.

Il est de la plus grande importance de prendre le temps d’identifier soigneusement,
dans votre manière de penser,
toute habitude malsaine ayant contribué à cette spirale descendante car,
 tant que ce travail n’est pas accompli en premier,
rien d’autre ne peut changer.

En corrigeant votre tendance à faire des suppositions,
à remettre à demain ou à prétendre être indifférent,
 vous commencez à rétablir l’équilibre.

Du plus profond de votre être,
une onde se propage et rayonne vers l’extérieur,
le processus de guérison peut alors commencer.

Trouver la façon de remédier aux situations malsaines
exige d’être patient (vu que l’état de corruption a des années d’existence)
et tolérant à l’égard des insuffisances et
des limites qui sont les vôtres ou celles des autres.

Si la négligence d’autrui a, en partie, contribué à cette décadence,
il est sage d’éviter des confrontations directes.
 (Pot de terre contre pot de fer).
Il revient à chacun, à sa manière, d’apprendre sa propre leçon…/..."


Le message du H18,
s’adresse en premier lieu à celui, celle qui reçoit  une demande forte de changer puis
 de l’inviter à accomplir le travail intérieur nécessaire
 pour éviter qu’à l’avenir cette situation ne se reproduise.

Après un examen attentif, basé sur le détachement et la contemplation,
 il est manifestement nécessaire de prendre du recul vis-à-vis
de l’ensemble de la situation,
cela ne peut se régler par colère ou par vengeance comme cela est le cas en de rares situations.

Ce H18, parle d’un moment où le fondamental prend son essor,
c’est qu’il est soutenu par un souffle jeune, plein, originaire :
« épurer l’ancien est gage de renaissance et de redémarrage. »
Un lâcher-prise devient une période reconstituante ,
destinée à faire le ménage en soi-même.
S'attelant sincèrement à cette tâche, on favorise,
sur une plus grande échelle,
 le retour à l’équilibre et
servant à d'autres d’exemple positif.
C’est le risque de franchir le grand fleuve.

Chacun a été témoin, à travers les médias ou de façon directe,
de la tragédie des désastres écologiques dus à la négligence humaine ;
la plupart d’entre nous n’étant pas directement responsables de ces catastrophes,
mais globalement, nous y contribuons tous,
 à un moment ou à un autre, directement ou indirectement
par nos manières irresponsables de penser ou d’agir.

Notre attitude intérieure induit la réalité de tragédies,
drames voire même des épidémies, guerres ou cataclysmes.


L’émergence du neuf de se faire attendre car beaucoup semblent créer
des marées noires dans les relations et
 laissent des produits toxiques se répandre dans les esprits.
C’est ce qu’il faut appeler
« des affaires empoisonnées. »

Et de déverser des ordures mentales sur les êtres
 que nous aimons, sur nos amis et nos voisins.
Nous permettons au feu de nos émotions de se propager,
 détruisant tout sur son chemin.

Un travail de nettoyage doit être déclenché
comme le retour à l’équilibre dans son petit égo.
Il faut regarder en face ce qui a été altéré et d’y porter remède.
Un lâcher-prise d’être le bienvenu.

La situation de ce H18 est à l’image de ces vers grouillants dans un récipients
(vers, serpents et scorpions). On est dans les difficultés, la confusion :
 "le délabrement est à son comble "
dit le Yi Jing.
" Toutes choses sont secouées et bouleversées ".

Sylvie Verbois ajoute une pointe d’optimisme par :

/…L’insecte est transition :
 s’il s’immisce dans le corps de l’homme, par le biais de son sang,
 c’est que l’organisme doit être " remanié ";
 signe avertisseur que quelque chose de corrompu
ou d’invisible évolue silencieusement dans un organe
(ou dans un état d’être)."


D'ajouter après l'organe, le physique, le plus tenace est l'ego.
Décortiqué, l’ego, est-ce possible de le voir autrement ?

Qu’est-ce que l’ego et le sens nous lui donnons aujourd’hui, considérons
ce qui suit :l’ego est ce que vous pensez être.

Toutes les étiquettes que vous portez, soit parce qu’elles vous ont été attribuées de l’extérieur, soit parce que vous les imposez ou les acceptez vous-même.
Que répondriez-vous si quelqu’un vous demandait ce que vous étiez ?
Peut-être diriez-vous que vous êtes impatient, sociable ou méticuleux.
Tous ces attributs sont votre ego, ce que vous pensez être ;
 mais ils ne sont pas votre essence, ce que vous êtes vraiment.

 C’est l’impulsion qui vous pousse à agir par peur et non par amour.
 Lorsque vous réagissez de manière défensive et automatique,
 lorsque vous vous limitez ou reculez devant une opportunité
ou lorsque vous acceptez quelque chose avec lequel vous n’êtes pas d’accord,
 c’est l’ego qui vous guide.

 Dans ces cas, vous n’agissez pas pour gagner, mais pour éviter de perdre.

L’ego est le masque que vous portez lorsque vous évoluez dans le monde.
Celui que vous avez construit à la suite de vos blessures d’enfance
et de vos expériences passées pour survivre.

La personne qui commence un travail (de ré harmonisation) se met
à réfléchir à cet ego
et de revenir en arrière pour analyser les causes
 qui ont produit un ego surdimensionné puis d'en convenir
 que c’est l’ego collectif qui a créé le résultat
de ces « affaires empoisonnées ».

C’est dans la paix et le repos que l’on comprend les erreurs passées.
A partir de là, afin de ne pas s’exposer à tomber rapidement
 dans une nouvelle période de décadence,
on trouve comment mener son action
 en prévoyant les conséquences logiques d’un retour à l’harmonie.

Le désordre redevient ordre.

" Mais si la méditation, ne prévoit pas les conséquences lointaines,
le genre de maux futurs persistera ".


Parmi toutes les difficultés qui peuvent naître,
 la plus grave est celle qui consiste à se gouverner
soi-même et à gouverner les hommes.
Et gouverner, pardonner, avec quelle aide ?
Comment une telle " difficulté " peut-elle être guidée ?

Pour accomplir un travail et remettre de l’ordre
de freiner avec fermeté … …
c'est un peu écouter une phrase mantique du Livre :
"  Réfléchir trois jours avant, trois jours après, puis réformer
 ou reformuler la question ".


La réflexion nécessaire aux changement profonds est de limiter
les actions à entreprendre et pas forcément de fermer une frontière
lorsqu’une épidémie fait rage.
Il n’existe pas de ligne « Maginot » à construire,
c’est mesurer nos capacités et en convenir
de ne pas prétendre "faire des miracles".

Je retiens l’apport de Paco Alpi et Alain Constantin en ce H18 qui est définit
par le mot « réparation » :

Le vent souffle au pied de la montagne, bientôt l’hiver…
Quand vient le temps des changements, l’époque des changements de temps, il est bon de penser à réparer le toit, sans quoi le vent et les intempéries lui seraient fatales...
S’il y a des vers dans la maîtresse-poutre, il serait temps de la changer.

Mais avant d’agir, réfléchir, pendant trois jours, et après, trois jours aussi, dit le proverbe.
Il y a du changement dans l’air. Autant en prévoir les conséquences. Et corriger ce qui peut l’être.
Après l’hiver viendra le printemps, pourvu que la maison ait résisté.
Consolider, réparer, mais seulement ce qui mérite de l’être.
Inutile de se laisser influencer par les rumeurs.
 Ou par des mirages.

Voici un peu vite résumé ce H18 par cette citation en
« Le Mémoire de la Mue ».

En tout exercice du travail pour remédier
(parfois travail périlleux avec une part de danger)
une aide est précisée par un guide face à la réalité.
Comment une telle " difficulté " peut-elle être guidée ?

Pour accomplir ce travail (remettre de l’ordre) quoi de plus normal
que de concrétiser une union et traverser un grand fleuve mais
à plusieurs avec les précieux conseils du H13.


https://astropalais.forumactif.com/t1340-13-union-fraternelle

13, s’entendre avec tous ou s’accorder aux autres, ou bien la communauté des hommes.

S’accorder avec tous ou union avec ses proches ou
ceux que nous avons rassemblés pour un but commun.
 Ce but commun étant plutôt une identité de vue,
 deviendra le bien commun dans l’intérêt de tous.

Après l’hexa 11, la paix puis le 12, la stagnation,
un moment de réflexion a été propice pour arriver à ce point central concernant les relations humaines c’est-à-dire la façon dont chacun peut mieux réaliser son potentiel individuel
 au sein d’une relation amoureuse,
 d’une famille ou d’une communauté plus large et
comment un regroupement (ensuite) d’individus peut s’opérer
 et fonctionner comme un ensemble harmonieux.

" Sans la présence d’un autre, nous ne pouvons pas devenir nous-mêmes. " Boris Cyrulnik.

13 . T’ONG JEN. Ou autrement dit : la société.

T’ong est un récipient sur lequel s’adapte étroitement le couvercle :
 idée de  "concordance" , de choses faites l’une pour l’autre.
Jen est l’homme.
T’ong Jen est donc l’ensemble des " hommes en parfait accord ".On dit aussi d’être coulé dans le même moule.

"Rencontre, alliance.
C’est l’union qui crée l’humain, qui produit l’humain,
c’est la réunion d’une femme et d’un homme
qui secrètement produit la vie,
et voilà un petit d’humain.
Rien n’est plus lumineux, clairement. "

C’est le préambule de Paco Alpi et Alain Constantin dans "Le Mémoire de la Mue. "
Sentence chinoise :
"L’accord entre les hommes, c’est le succès de leur pays.
Dans un tel pays, toutes les difficultés seront surmontées,
 et les sages y atteindront leur perfection."


Les mots : gentillesse – respect mutuel – buts communs – interdépendance – accord – liens renforcés .

Mais aussi :
Ensemble, en commun. Avec. Se réunir, se rassembler. Semblable, identique, le même.
Union, concorde, harmonie ;
être humain, personne, les gens.

Autres symboles :
L’union avec tous les êtres humains – ne faire qu’un – bols et couvercles sous le toit – convivialité.

Le Ricci : concorde et union entre les hommes, moment de la rencontre et de l’acceptation mutuelle.

Le Ciel antérieur au H13 est le H26 qui représente un Ciel sous une Montagne : la retenue du Grand.
Comment est-ce possible  qu’une action céleste soit retenue pour le plus grand bien ?
Plusieurs sens représentent des situations défavorables qui alertent.
États brutes, sauvages, non-domestiqués, colère, comportement compulsif, forte tension, risque de violence. La maîtrise d’une retenue dans la marche que l’on désir adopter est recommandée. Dès lors on se résigne à s’accorder à plusieurs pour une marche appropriée, lucide.


Ciel et Feu réunis : s’entendre avec tous.
Ainsi l’homme de bien en regroupant les hommes par catégories distingue les choses.
Dans le Huainanzi ( - 139 av. JC):

    " Le souffle chaud du Yang en accumulation engendra le feu, et l’essence du souffle igné donna le soleil " .

Ciel et Feu sont d’une même espèce,
 où l’ardeur et la clarté l’emportent.
Le ciel engendre l’infinité des êtres, le feu est la clarté qui réside en chacun.
L’élan est commun mais la forme diffère.

L’alliance du feu et du ciel, c’est le rayonnement.
Lorsque de telles vigueurs s’assemblent,
 le vouloir est si fort que la véhémence parfois l’emporte.
La tête dirige et l’œil sait, ou croit savoir.
Cependant, quand les dissemblances apparaissent,
gare aux prétentions du savoir personnel,
gare à l’illusion de la toute-puissance !

L’homme de bien, lui, n’ignore pas que c’est par la ressemblance
que les êtres se rassemblent.
Mais il sait aussi que la référence commune
ne suffit pas à définir chaque monde particulier.
Il a donc apprivoisé les forces de la nature pour
le plus grand bien de la communauté.


L’apparition simultanée de forces vigoureuses
 appelle distinction,
répartition,
 organisation.
Il régit donc ce double mouvement :
l'attirance vers un même objectif et l’affirmation de chacun, c’est là qu’une maîtrise des émotions a lieu.

Le texte de Pierre Faure est extrêmement juste :
"Une fois dépassés les rêves de fusion, où l’on ne parvient à se comprendre qu’avec ceux de son espèce, arrive le temps d’une extériorisation.

Et celle-ci amène inévitablement à quitter des personnes avec qui on partage les mêmes références pour se confronter au vaste monde :
On découvre alors que les autres ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes critères que nous…./…Une fois acceptée la disparité des points de vue, on devient capable d’assumer sa différence, de reconnaître celle de l’autre, et de les faire coexister.

Ysé Tardan-Masquelier dans cette visée d’écrire à propos d’Elie Humbert :

« Il lui était arrivé cette aventure qui consiste à s’accomplir et, s’accomplissant, à se ressembler de plus en plus, à se différencier au plus haut point de l’autre pour mieux s’accorder à lui. » "

Lorsque l'homme de bien regroupe autour de ce qui est commun,
c’est pour y voir la différence dès lors il trouve une place dans la multitude.
Dès lors il comprend les mécanismes qui ont été à l’origine des
 « affaires empoisonnées ».

Ainsi la concorde ne se résume-t-elle pas
 à la recherche fusionnelle d’harmoniques communes?
Elle devient dialogue entre différents.


    " Chaque être est stimulé par ce qui lui ressemble par la forme et la catégorie[…]
Quand l’accordeur de luth frappe la corde gong sur un instrument,
 la même corde sur un autre instrument y répond par résonance ;
et quand il pince la corde jiao sur un instrument,
la même corde sur un autre instrument se met à vibrer.

Tel est le phénomène de l’harmonie mutuelle entre des notes semblables. "

Le couvercle s’adapte exactement au récipient.

A la vue de cette communauté des hommes……qui émet de l’harmonie…
avec nos semblables, leur faire goûter de jolies notes (blanches et noires)
sans même les avoir lu auparavant promet des émotions
qui n'en seront que plus fécondes.
Approchons un chef d’orchestre qui puise de belles notes à tous les musiciens présents.
Mozart a dit, écrit :

" je mets des notes de musique ensemble et elles s’aiment ."

Précieuse est l’action si l’harmonie est présente.
Pour cette association nous pouvons avancer qu’en tout « point focal au-delà duquel on ne peut aller » (A.Cheng) on détient la capacité à assumer une lourde charge puisque ayant atteint une extrême confiance…partagée et un souffle de produire un essor résolu.

Parfois on demande de s’entourer de conseillers et les plus proches sont ceux
qui inscrivent l'harmonie en leur foi,
et plus besoin de prendre un temps de réflexion.
On émet l’idée de procéder toute action
avec une conviction très forte enrobée d'une vérité intérieure.
Et tout fardeau de s'évanouir.
le lâcher-prise est la condition d’une paix pérenne.

Nos décisions sont dites " porteuses de fruits bénéfiques"
et pointent déjà le bout du nez.
Trouver la paix de l’âme jamais elle n’est en excès mais présente
dès lors qu’un besoin de se faire sentir :
rassembler dans la confiance et d’œuvre à remédier.


C'est ainsi que le Livre donne cet avertissement :
 restaurer tout équilibre en tempérant constance et inconstance,
cela réclame une bonne dose d’harmonie à développer en soi
d’abord puis chez d’autres.

Symbolisme des trigrammes :
H18 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Montagne.
H13 : le trigramme Feu en bas est surmonté du trigramme Ciel.

H18 Un vent porteur à toutes les difficultés de gravir la montagne et de prendre de la hauteur.
La montagne arrête, stoppe les élans du vent qui affronte cette terre massive, changeante et très lente.
Cette étude invite à évaluer les premiers travaux pour restaurer voire réorganiser
 les équilibres écologiques (mondiaux) par une action lente à la base
avec mesure et partage, persévérance.
Gravir SA montagne
sans pour cela en arriver à un " bras de fer écologique."

H13 Feu et ciel prennent alors de la consistance, un éclair, une lumière dynamique s’opère,
un accord s’est constitué pour œuvrer en un projet commun,
 faire s’entendre les humains entre eux, ceci de façon durable,
dans la constance comme un feu haut dans le ciel.
Ainsi on se sent résolu de l’objectif commun, humain par excellence,
à mettre en route.

Cette constance est à rapprocher d'une phrase hermétique concernant les émotions.
 "Et toujours changer de rive avec sa barque. "

C’est aussi écouter la nature et de s’entendre avec elle et
 les battements de son cœur,
puis évidemment s’accorder avec tous.  Lèvres scellées

On émet l’idée de procéder toute action (de nettoyage des plaies)
avec une conviction très forte enrobée d'une belle confiance intérieure.

 

Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels
(quoique), et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]

 2 
 le: Hier à 18:16:18 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

47, l’accablement, épuisement, oppression, éreintement, épreuve et 60, la mesure, les limites.


https://astropalais.forumactif.com/t1374-47-l-affliction

47, accablement, épuisement, oppression, éreintement, épreuve.

Première citation de Christiane Singer et au final son ultime au revoir comme conclusion à cette association d’hexagrammes.

  "Et y a-t-il pire que d’avoir traversé la vie sans houle et sans naufrage, d’être resté à la surface des choses, d’avoir dansé dans toute une vie
au bal des ombres ? "

KUN.
Le trigramme Eau est surmonté du trigramme Brume (ou lac).
C'est un excès de la satisfaction et du péril,
réunis ils décrivent du bonheur mais mis en péril.

Les mots : restriction – épuisement – dépression – diminution des ressources – sentiment d’isolement – punition – confinement.

Mais aussi :
Entourer, encercler. Pauvre, à bout de ressources. Pauvreté, détresse. Difficile. Se tracasser. Souci, anxiété. Fatigue, épuisement. Avoir sommeil.

Autres symboles :
Un arbre aux racines visibles se trouve limité dans son expansion – être encerclé – un arbre en prison – fatigue – incompréhension – toucher le fond – deux arbres en prison se trouvent par hasard nez à nez.

Le Ricci définit le H47 comme suit :
oppression, moment où face à l’adversité,
la persévérance dans l’effort permet de conduire au succès.

Le ciel antérieure du H47 est le H8 L’union, une alliance qui est incertaine de provoquer plus qu’un malaise, un épuisement qui appelle à se ressourcer en son intérieur avant de s’engager.
Et comme par un second oracle suggéré en H8,
on prend le chemin qui convient sans être accablé,
si pas de deuxième oracle on s’épuise en chemin.


L’image : un arbre, image de la force, de la puissance, de la grandeur, de la croissance est emprisonné dans un enclos, c’est la détresse.
Une sentence est tout de même adressée en termes d’espoir…
dans les difficultés, l’homme fort reste serein. Il puise en son for intérieur.

Claude Pipitone en son "Yi king du thérapeute" pour évoquer cet hexagramme apporte une vision tout autre :
"L’arbre est sécurisé. Le jardin est un verger rassurant dans lequel les besoins sont comblés.
 Les angoisses s’envolent, disparaissent."


Ce H47 juste avant le H48 en fait, est un temps pour intérioriser et appréhender ce puisement patient car tout proche de la source ce H47 est.
Si l’ACCABLEMENT est un face-à-face, le PUITS, lui est une compénétration.

Sylvie Verbois parle de
" campement dans les bois, c’est aussi s’aguerrir,
s’affermir, ne pas être agité ni désœuvré.
Un homme dort sous un arbre : repos forcé.

Ne plus bouger : avancer mènerai à l’infortune.
Supporter l’entrave c’est convenir de ne pas se débattre,
 on se blesserait inutilement.
Il convient aussi de ne pas être indécis
 mais ferme en s’appuyant sur sa force intérieure.

Résoudre le problème en agissant et non en bavardant :
 rompre afin d’éviter de plus grands blocages …
c’est aussi ne pas se laisser briser mais demeurer silencieux.
On dit que le lac étouffe l’eau courante c’est l’épreuve pour le changement,
ce qui ne parvient pas à s’exprimer.

Mais piégé dans les hautes herbes,
c’est aussi  restaurer ses forces puis songer
 à faire une sortie en force."


Autre coup de projecteur de ce H47 : l’éreintement,
le ferme est encerclé, danger et joie… prospérité car faste
 pour le Grand Homme, hors d’atteinte.
Le Sage d’énoncer des paroles mais elles demeurent incomprises.

Voir la carte du Tarot " le Mat ", tel un individu qui a atteint une autre dimension de la vie,
un bonheur impossible à traduire en paroles,
 c'est ainsi qu'il ne parle pas.
 Il est accompli et son visage n'est pas son visage mais un masque
puisque son visage tellement lumineux ne peut être vu par le commun des mortels.

Pierre Faure en sa « brique bleu » de poser de premiers éléments à ce H47 :
" L’accablement est un temps de désarroi, un temps de confrontation à la réalité dure et nue : souci, détresse, épuisement enfermement, isolement, à quoi s’ajoutent d’éventuelles luttes de pouvoir.
Que de réalisations se heurtent à tant d’incompréhension et de rejet, cela conduit nécessairement à se poser certaines questions :

cette affliction est-elle la conséquence d’ambitions que l’on peine à assumer ?
Le reflet d’illusions puériles quant aux réactions attendues du monde extérieur ?
Le prix à payer d’exigences démesurées ? "

 
Ainsi d'écrire si bien Dominique Bonpaix en son ouvrage : " Le Yi Jing pour les nuls".

"il est question ici de prendre le risque de se remettre totalement en question et de vérifier de bien-fondé de sa façon de voir les choses en allant puiser à la source même de son être.
Terrible travail intérieur pour celui, celle en cette situation d’accablement.
C'est ainsi qu'il est possible de trouver le sens véritable de ses aspirations et de donner corps à sa parole et ou ses écrits.../..."


De Pierre Faure de répliquer :
"…/…la parole ou compénétration qui signifie communiquer au double sens du terme, d’abord circuler aisément, passer librement,
 ensuite pénétrer par l’intelligence, comprendre à fond.
C’est un enseignement de plus que de passer par une épreuve d’accablement, d'oppression,
la difficile prise de conscience d’un manque de vérité
oblige à faire retour sur soi
pour vérifier ses certitudes, et renforcer sa foi.

Seul celui qui vit le lien entre ce qu’il ressent et ce qu’il exprime,
 peut maîtriser ce qui " accable ".
Et aisément de rester patient.


Une autre image est l’occasion de toucher la pensée du H47 de Dominique Bonpaix.
" Un arbre, dont les racines sont bien visibles, est entouré par un mur étanche.
L’arbre, dans la symbolique chinoise, est lié au printemps, à l’extériorisation du flux vital.
Or, cette propension est ici bloquée. C’est la non-communication avec l’extérieur.
Les racines sont alors importantes. "


Autre aspect de ce H47.
Pour les religions révélées comme pour les grandes traditions de sagesse,
les difficultés devaient être accueillies comme des cadeaux du Ciel,
 car elles nous permettent de nous révéler à nous-mêmes
en nous obligeant à puiser à la source même de notre être, notre âme.


Cela est fort discutable, car ce H47 fait appel à se rapprocher d’une source,
 présente en chacun de soi, mais pourtant cachée au plus grand nombre.

Claude Pipitone en son "Yi king du thérapeute" pour évoquer cet hexagramme par une vision tout autre :

" Les deux glandes hormonales du stress, thyroïde et surrénales, participent à ce H47.
Cela procure un intense besoin de sécurité, de protection avec le risque que l’excès de sécurité devienne un enfermement et procure un accablement.
L’idéal serait de créer un beau jardin aéré, une sécurité qui laisse aussi passer l’eau, l’air, qui soit liberté tout autant qu’assurance.
Alors la passion peut nourrir l’élan vital surrénalien et sublimer les doutes. "


La capacité à faire face aux pires dangers est
 le propre de " l’honnête homme " tel que l’entendait Confucius.

"  Bien sûr que l’honnête homme  peut tomber dans la détresse.
Dans la détresse, seul l’homme vulgaire se laisse démonter. "


Cette façon de voir les choses paraît bien discutable à
celui qui se trouve au cœur de la tourmente et
a d’autres soucis que de savoir s’il est un honnête homme
ou un homme vulgaire.

Des turbulences annonciatrices de bouleversements plus profonds.
Comme si un nouvel ordre cherchait à s’imprimer d’en haut,
la terre est bousculée, amenée à participer
 désormais à de nouveaux engendrements
ou entendements nouveaux.

Si l’heure est à œuvrer en puisant en soi cela invite à un examen
pour réviser certains fonctionnements
et reconsidérer ce qui a été cru comme acquis,
parfois des réponses-solutions concernant l'écologie deviennent manifestes.

Mais tous ceux qui ont su traverser de terribles épreuves
sans se laisser détruire, pourront vous le confirmer :
on ne sort pas indemne des grandes crises de la vie,
d'une grave maladie ou d'une guerre
– elles laissent toujours des cicatrices
mais considérablement enrichissantes pour l'avenir afin d’être
mieux armé pour le reste de l’existence.

Comme la plupart du temps la souffrance provient d’expériences imprévues
 pour lesquelles nous ne sommes pas armés…
 si l’on est préparé on peut les prévenir.

Carol K.Anthony et Hanna Moog d’apporter en leur ouvrage" Yi King l’Oracle de la Voie du Cosmos." ceci :
 " Oppresser/épuiser/accablé désigne en premier lieu les situations qui épuisent continuellement la réserve de chi
ou force vitale -énergie puisée dans le vrai soi et prodiguée à la naissance."


Face à une oppression fugace ou durable un guide apporte un potentiel pour limiter cet épuisement et de conserver ainsi une
" réserve de ce chi " bien utile.
Une symbiose a lieu, celle de l’eau et de sa brume,
c’est le H60, un guide qui incite à se donner des limites et de rendre l’ACCABLEMENT un peu moins âpre, plus modeste.

Serait-ce pour l’occasion à ce H47,
le Tao qui par trois fois s’insinue ?
Il y aurait-il " en l’air du temps " des changements produits de la mesure ?


https://astropalais.forumactif.com/t1387-60-la-limite

 60, la limitation, les limites ou la mesure.

L’excès d’eau produit le marais.
Le trigramme du bas est le Lac ou Brume et en haut le trigramme Eau :
c’est l’image symbolique de la limitation ou mesure.

 Les mots : autodiscipline – pratique – respect de soi – introspection – entraînement à la patience – accumulation d’énergie – rituel – maturité .

Mais aussi :
Cérémonie, rite, règle de bien séance. Économiser, modérer, tempérer, mesure.
Fermeté d’âme, droiture, fidélité. Rythme. Degré, niveau, classe. Lettre de créance.

Autres symboles :
Aller vers les bambous - régulation -mesure -économie - souplesse - partage - confondre économie et partage avec radinerie - les bambous proches les uns des autres arrivent à croître et partager sans nuire - s'arrêter quand il faut.

Le Ricci :  modération, moment où un élément modérateur limite les excès et assure l’union.
Le ciel antérieur du H60 est le H7, LES GENS EN ARMES.
Mais plus communément appelé : discipline.
Si l’Être de valeur, établit des règles elles doivent être rigoureusement respectées.
Un ordre est validé, c’est une discipline à rapprocher à un acte militaire anodin.
 Une compagnie de gens en armes, d’être au garde-à-vous sur la place d’arme
d’une caserne à la levée du drapeau.


L’idéogramme chinois est imagé par une autorité distribuant
 des bambous et des grains de riz.
Au-dessus de la brume il y a de l’eau. C’est la mesure.
Est distribué juste le nécessaire à la vie.

La nature impose des limites à toute chose,
 obligeant l’énergie à croître de l’intérieur.
En fait, sans limite, il serait impossible d’optimiser tout potentiel.

Ainsi l’homme de bien établit les nombres et les règles
en évaluant l’agir qui déploie le talent.
C'est-à-dire que le cadre dans lequel l’action
se déroule doit être parfaitement défini.
Les limites ne doivent pas en être dépassées.
L’économie est le but des limitations…
l’action mesurée en est le résultat.

Et Montaigne d’ajouter :
" La grandeur de l’âme ne consiste pas tant à aller vers le haut
et en avant qu’à savoir trouver son rang et s’y limiter."


On dit que dans la mesure, les brumes
d’abord se dispersent,
puis s’assemblent peu à peu en un courant unique :
une cohésion s’établit – une direction se dessine –
 la vitalité est endiguée qui s’éparpillait sans contrainte.

Et cette autorité ne distribue pas seulement
des bambous et des grains de céréales
mais elle maintient une harmonie par son influence,
 par des lois soigneusement ordonnées et contrôlées.

Les lois, Les règles sont des jalons qui servent à canaliser et rythmer le déploiement d’une créativité comme printanière.

Autre approche de ce H60, celle de Claude Pipitone
concernant le bambou, se trouvant par deux fois sur le pictogramme chinois.
" Le bambou est une plante à la fois mâle et femelle.
On perçoit dans le pictogramme le signe d’une indifférenciation qui porte en elle le grain du Yin et le sceptre du Yang.
Le danger est que la mémoire familiale portée par les surrénales limite la passion du joyeux, de la thyroïde.

De même que l’incertitude, la peur de faire le mauvais choix peut inhiber l’élan passionnel.
Lorsque l’hexagramme est réalisé, il demande de pouvoir être dans la complétude de l’union intérieure du masculin et du féminin. "


La brume (ou lac au-dessus de l’eau)
 symbolise le désir d’expression et d’échanges et ce fluide souvent
 désigné comme insondable car porteur d’inquiétude, de peur, d’inconnu.

On dit que le ferme se distingue du souple,
(mais) le ferme obtient le centre.
S'il s’agit de découvrir son talent et d’en affirmer les contours.
La mesure est contenue car le but,
 en fait est d'arriver à une méditation des plus harmonieuses
parfois une médiation « bienvenue ».

Et l’art de la limitation permet d’épanouir au mieux ... ...
ce talent souvent inexploité.
Cela fait partie de nouvelles leçons à méditer
 qui imposent l’émergence de forces Yin qui sommeillaient.
Et tout quidam qui s’éveille
 en devient grandi.


La mesure est recommandée en cette association H47 et H60,
qui contient de fortes énergies du Feu redoublé, puis Brume et Eau. 

Le feu redoublé est l’Éclat dans sa splendeur.
La brume (ou lac en-dessous de l’eau)
 symbolise le désir d’expression et d’échanges.
On dit que le ferme se distingue du souple,
(mais) le ferme obtient le centre pour mesurer.

Le H60 signifie aussi décider, régler, prendre des mesures importantes (yang/yin).
Et de trouver sa confiance en soi comme Être bambou quoi !
La modération permet d’épanouir au mieux ... ...
un talent souvent inexploité dans l’art de la mesure.

Cela fait partie de nouvelles leçons à méditer
qui imposent l’émergence de forces Yin auparavant en sommeil.

C’est un moment où une aide inopinée, celle du Livre
avec qui l’on se trouve en affinité ou en compatibilité fait prendre conscience
parfois d’un excès de confiance et paradoxalement sa limitation.

En limitant c’est de ne pas arriver à obtenir un effet inverse que celui initialement recherché
qui parfois d’aboutir à une situation bloquante.
Cette aide permet d'agir en dépassant ses peurs.

Cette étude, invite à modifier la manière de percevoir,
 ressentir intérieurement, une confiance profonde sans excès, mesurée tout comme également une détresse.

Entre ce qui emporte une vision au dehors et ce qui travaille au-dedans,
 il est bon de trouver des paroles, des partages harmonieux.
L’Être de valeur d’élaborer soigneusement un plan par la mesure.
Il accède à un plein de mots favorables avant d'engager un essor.

Tel est le parcours de l’être humain quand il passe d’une vision floue à
celle qui devient, mesuré, limité.
Il fait ainsi la part des choses, trouvant le rythme juste par un comportement adéquat.

De cette étude des H47 et H60,
l est important de déverrouiller son cœur par un nouveau mode de pensée
une nouvelle vision, un apprentissage oublié parfois par des mémoires anciennes.
Cela permet aussi de se contenir lorsqu’ arrivé « au port » une irrésistible envie de repartir survient.

Symbolisme des trigrammes.
H47 : le trigramme Eau en bas est surmonté du trigramme Brume.
H60 : le trigramme Brume en bas est surmonté du trigramme Eau.

H47 : La brume s’expose à vouloir surpasser l'eau, non pas la déborder mais l'étouffer.
Que d’eau en ces trigrammes même sous sa forme habituelle ainsi qu’une vapeur d’eau.
De quoi s’inquiéter, s’enfermer comme emprisonné par de sombres ressentis ou sentiments accablants, émotions insondables et mêmes négatives.

L’eau peut devenir un tourbillon qui emporte, une inquiétante adversité pouvant tout emporter, de se diffuser comme le fait une brume de s’étendre et de parvenir à un blocage qui accable.

Y être cerné, enfermé, gardant cependant en soi un espoir, un hypothétique espoir de VOIR autrement (soit par un livre ou d’une tierce personne).

Le tout confère un nouveau regard (d’une situation arrivée à un seuil critique),
un échange de vie harmonieuse comme des partages harmonieux en un moment critique
 où tout va basculer ou pas dans l’extrême émotion.

H60 : La brume, quand elle se condense en eau, elle gagne en profondeur et en consistance pour devenir rivière et trouve sa direction.
Tel est le parcours de l’être humain quand il passe d’une pérégrination floue
 à un déploiement cadré et mesuré.
Un rythme juste apportant un comportement adéquat à toute situation,
souvent par la parole ou le silence.
La brume est du silence, sa vision l'est aussi,
 ces deux silences se complètent et l’harmonie de paraître.

Belle réflexion de Pierre Faure en son dernier ouvrage sur le H60 :
" Cette articulation du vide et du plein, se retrouve également en musique ; tout comme l’action ne fait sens que par la retenue, le son ne prend sa valeur que par le silence. "

Tout en le H47 est une épreuve extrême et dès lors en contact
avec un trésor essentiel, l’harmonie,
 il n’est plus besoin de prévoir ni de s’attendre, tout vient spontanément par la mesure qui s’applique à cet ACCABLEMENT..

On ne succombe pas à de l’empressement,
de l’impulsivité, un remue-ménage radical.
 L’eau par contre peut déborder voire submerger,
inonder et causer de vastes dégâts cependant,
 elle épouse le feu.

C’est en avançant [difficilement le H47 de le rappeler]
que l’on trouve des ressources qui n’apparaissaient pas,
des capacités qui étaient en suspend car
 elles n’existaient auparavant qu’à l’état informe de potentiel.
Voici une aide-découverte avec facilité : l’harmonie au bon moment.

Se gouverner et gouverner les autres,
fait accepter le farouche au prix d’un effort infime
par la mesure de l’harmonie qui accomplit sans cesse.
Faire accepter tout moyen pour faire s’éloigner ces situations d’oppression ou de déprime.

L’harmonie est à la porte de tout ce qui s’éveille.
A souhait est proposé un éveil-réveil et d’être moins douloureux par
une méditation appropriée et brûler de l’encens.

La parole devient modérée pour exposer un point de vue.
Une vision sacrée naît comme restaurée par une histoire ancienne.
C’est déployer un sens de s’accorder à plusieurs
et de se surprendre à pouvoir composer par des partages avant de s’engager.

En ces H47 et H60,
Une progression de clarté s’entrouvre.
En fait c’est la fermeté qui est plus forte que le destin.

En cette association, il est requis d’assurer une confiance en soi
 et d’être à l’affût de tout changement harmonieux se produisant,
 il rend fécond des partages d'idées
 même en situation les plus extrêmes.

Se met en place un sentiment de confiance pour celui-celle qui se trouvait empêché(e), oppressé(e), fatigué(e) .

Toute sagesse permet quoique étant enfermé, d’être au diapason de toute expansion qui surgit et si cela se fait au plus mauvais moment quoique cela coûte de demeurer en harmonie et d'autres d'écrire :
 rester en l'amour.

La plus belle conclusion à cette étude provient de Christiane Singer et son ultime message de circonstance, in extenso
mais subtilement long comme témoignage. A l’approche d’une fin, de son épuisement suite à une maladie elle écrit:

"" C'est du fond de mon lit que je vous parle - et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c'est à chacun de vous - à chacun de vous, que je parle au creux de l’oreille.
Quelle émotion !

Quelle idée extraordinaire a eue Alain d’utiliser un moyen aussi simple, un téléphone, pour me permettre d’être parmi vous.
Merci à lui. Merci à vous, Alain et Evelyne, pour cette longue et profonde amitié - et pour toutes ces années de persévérance.

Des grandes initiatives, comme c'est facile d'en avoir !
 Mais être capable de les faire durer - durer - ah, ça c'est une autre aventure ! Maintenant ces quelques mots que je vous adresse.

J’ai toujours partagé tout ce que je vivais ; toute mon œuvre, toute mon écriture était un partage de mon expérience de vie. Faire de la vie un haut lieu d’expérimentation.

Si le secret existe, le privé lui n’a jamais existé ; c'est une invention contemporaine pour échapper à la responsabilité, à la conscience que chaque geste nous engage.
Alors ce dont je veux vous parler c’est tout simplement de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée.

Avec surtout le mystère de la souffrance.
 J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang-froid.
 Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule.

Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable.
Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu.
Ce qui est bouleversant c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait,
 pas du tout.
Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour.
 Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent.

C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment.
C'est la substance même de la création.
 Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau !
C’est un peu dans cet état d’amphibie que je m’adresse à vous.
On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains
Il faut choisir.

Et je crois que, tout de même, ma vocation profonde, tant que je le peux encore - et l’invitation que m’a faite Alain l’a réveillée au plus profond de moi-même, ma vocation profonde est de retourner parmi mes frères humains.

Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin !
Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère.
C’est cela le plus grand vertige.

Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle :
 de l’autre côté du pire t’attend l’Amour.
Il n’y a en vérité rien à craindre.
Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte.


Et puis, il y a autre chose encore. Avec cette capacité d’aimer - qui s’est agrandie vertigineusement - a grandi la capacité d’accueillir l’amour, cet amour que j’ai accueilli, que j’ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d’années, j’accompagne et qui m’accompagnent - parce qu’ils m’ont certainement plus fait grandir que je ne les ai fait grandir.

Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d’êtres qui vous portent !
 Il faut partir en agonie,
il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d’amour pareille.
Une vague. Une vague immense.

 Tous ont osé aimer, sont entrés dans cette audace d’amour.
En somme, il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer.
Debout dans le courage et dans leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré.
L’amour démesuré. L’amour immodéré.
Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément.
Tout est mystère.
Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ;
 vous me rencontrerez peut-être ces jours errant dans les couloirs car
 j’ai de la peine à me séparer de vous.
 La main sur le cœur, je m’incline devant chacun de vous. "



Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels.
Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]


 3 
 le: 21 Avril 2024 à 15:27:10 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H


 


De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
 à y insérer au mieux notre action.

C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)

  28, l’excès ou grand excès et
50, le chaudron.


Cette association parle d’un excès de poids devenant insupportable
mais tout de même de favorisé par une énergie universellement connu par un chaudron.
- dans le H28, l’idée est une poutre faîtière proche de la rupture.
- dans le H50, l’idée est de mettre du bois sous le feu, travailler son chaudron.


Personne ne peut résister aux situations excessives.
La sagesse d’intervenir en paroles harmonieuses jour après jour est opportun,
même de voir cette situation extrême d’atteindre un essor harmonieux
en utilisant son chaudron, un rituel efficace d’atténuer un grand excès.

Un aspect à citer avant cette étude, le mot Grand (en ce H28 grand excès).
P.Faure et C.Javary d’apporter la mention suivante :
Une formule mantique classique indique les mots
Il est avantageux d'avoir une destination.


Dans le « Jugement du H28 »est ajouté
 le profitable d’avoir où aller,
c’est-à-dire garder son cap sans se déboussoler par une prolifération d’événements
Sans risque de fléchir, l'énergie doit circuler, se diffuser, s'épanouir, ce qui suppose de ne pas rester inerte à supporter ce qui pèse sans réagir."
,
c'est dire ce que l’Être de valeur d’y être investi sans crainte
puisqu’il fera usage d’un chaudron dont il est adepte depuis des lustres.

En cette étude c'est de se donner du CŒUR à l’ouvrage.
Vaincre tout excès fait entrevoir en plein jour que l’on peut se montrer rayonnant par son chaudron.
Un flot de choix clairs Lèvres scellées d’en sortir de cette « lampe d’Aladin ».




https://astropalais.forumactif.com/t1355-28-la-faille

28, l’excès, l’excès de grand ou seuil critique, déséquilibre.

Da Guo .
Le trigramme Vent ou Bois est surmonté du trigramme Brume, Lac.
Deux traits yin enserrent quatre traits yang.
Il y a donc excès de grandeur mais les extrêmes ne peuvent supporter cette force.

Les mots : stress – surcharge – épuisement – obsession – gloutonnerie – fardeau – inquiétude – point de rupture.

Mais aussi :
Da  : Grand. Important, grandir. Adulte. Noble. Aîné.
Guo  : traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser,
outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute.
Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou tout simplement du temps.

Autres symboles :
Grand, important, déployé – traverser, franchir, aller au-delà – dépasser une limite – la grande traversée – aller au-delà de la carapace – grand mouvement de dépassement des normes – c’est l’apogée, le renversement. 

Le Ricci : dépassement, moment où une grande puissance surmonte les obstacles pour atteindre son but.
Le ciel antérieur du H28 est le H47 l’ ACCABLEMENT ou épuisement, fatigue, ce H47 n’est pas nécessairement un drame, c’est une épreuve bénéfique qui doit passer par un paroxysme évident.
 Paradoxalement une fin d’accablement, un temps de désarroi d’arriver à s’adoucir et de ce GRAND EXCÈS d’intégrer ses effets ainsi de pouvoir les atténuer jusqu’à les effacer.


Dans l’excès, le yang passe la mesure .
Un poids excède la norme et menace l’ensemble de la structure. (P.Faure et C.Javary).
L’image est en deux parties.
A gauche, un homme, les bras et jambes grands écartés, signifie " grand ".
Ce terme, dans le Yi Jing, est lié au Ciel et au yang.

Au centre de l’image, trois traces dessinées au-dessus d’un pied, donnant l’idée générale du mouvement.
A droite un trou (ressemblant à une bouche) est surmonté de lignes courbes.
Le sens global du H28 par tous ces caractères énoncés de l’image
 est de " passer à travers ",
d’ "aller au-delà ", de " dépassement."
Par un excès de yang.

Voici les différents sens de l’Excès de Grand :
1)   Un fardeau, une surcharge sclérosante, une exigence démesurée.
2)   Un poids intérieur : sensation de tristesse, de solitude, de blocage.
3)   Une grande force personnelle, mais qui peine à s’exprimer.
4)   Le sentiment de ne pas pouvoir faire face.
5)   Un trop plein à décharger.
6)   La nécessité de ne pas rester inerte.
7)   L’opportunité de déployer sa force.


 Si l’excès est un fardeau, il est supporté et supportable et
 comme le H1, l’élan créatif en est l’hexagramme nucléaire c’est un poids supplémentaire
qui permet des actions fécondes et de surmonter parfois l’insupportable. Lèvres scellées
On avance l’idée que le yang est à bout de souffle. Cependant les ressources sont disponibles si l’on fait sienne cette citation appropriée de Carl Gustav Jung : [i)" L’homme doit être seul pour découvrir ce qui le porte
lorsqu’il n’est plus en état de se porter lui-même."[/i]
Lèvres scellées

La poutre faîtière soutient une structure.
Elle subit une pression si pesante et apparemment si insurmontable qu’elle est sur le point de rompre. Pour certains thérapeutes, psy et autres d’y voir en cette métaphore, une structure sur le point de s’effondrer, ou une personne près de perdre sa volonté de continuer dans la vie.

Potentiellement la métaphore possède plusieurs significations mais principalement la volonté humaine.
La principale fonction de la volonté selon Carol Anthony et Hanna Moog,
chez une personne est de restaurer et de maintenir son harmonie avec le Cosmos.
Cette volonté est aussi traitée en H34.
« Volonté » est le terme qui désigne la totalité de la conscience du psychisme exprimée en tant qu’énergie.

Une autre qualité est liée à ce H28,
 c’est la prépondérance du grand qui est très proche du H26,
grand apprivoise où il est écrit :
 " Profitable de passer le grand fleuve.

L’idéogramme qui définit le caractère chinois désigne le sommet de la tête.
Un point au-delà duquel on ne peut aller – pour l’acupuncteur, ce point se situe tout en haut du crâne et se définit comme celui où toutes les énergies Yang se rassemblent et correspond aux
cent réunions, bai hui
Energies qui se rassemblent et par où s’évade l’âme du taoïste
 « pour aller vaquer hors du corps. » (Léon Wieger)

Ce sommet de la tête est la place du Chakra couronné et celle du Cordon d'Argent.
Le terme a plus largement le sens de sommet, cime, faîte d’un toit.
Et celui plus abstrait d’origine, d’essentiel.
Mais une autre définition d’image apporte un petit plus au sens du fardeau.

Un homme et trois pas.
Cet homme marque des pas, il avance.
Sa bouche est déformée par un bec de lièvre : en effet,
 il est gêné dans sa communication avec autrui,
 mais pas dans la liberté de ses mouvements.

Il peut entreprendre une action, mais il faiblit car son fardeau est important et
il se sent comme sur une arête du toit dont le milieu est fort,
 mais les extrémités sont faibles.
Cependant, s’il ne voit pas trop grand et ramène les choses à leur juste valeur,
 il trouvera une voie praticable qui le satisfera.

Et son fardeau n’en sera qu’allégé, en cette association avec le H3, un fardeau  empêche de démarrer courageusement car tout début d’action pose
une simple question : par quoi on commence ?

C’est en cela que le Yi King invite
 à demeurer seul, de fuir le monde sans chagrin et
de ne pas avoir peur de la solitude pour décider seul.
(Le H33 se mettre à l’abri est aux aguets.)

Il est écrit dans la « grande image » :
" La brume submerge les arbres
GRAND  EXCES
l’être accompli (ou de valeur) ainsi
en s’établissant dans la solitude ne s’inquiète pas
(se dresse seul sans crainte)
en vivant dans la retraite ne s’attriste pas.
(se retire du monde sans tristesse)."


Grand Excès.
Bois en bas et Brume (ou lac) en haut.
Le bois est force d’enracinement, la brume aptitude à l’échange.
Le mouvement de l’un, tel celui des racines, est un renforcement intérieur ;
 le mouvement de l’autre, tel celui des brouillards matinaux,
 est une expression tournée vers le dehors.

Désir d’affirmation, qui exige de la force mais entraîne
souvent des complications avec l’entourage ;
désir de communication, qui apporte un soulagement
 mais voile parfois les repères intérieurs.
Les tiraillements entre intérieur et extérieur induisent de premières difficultés.

Cette double aspiration peut se révéler pesante,
 ou égarer, ou même paralyser :
la forme symétrique de l’hexagramme donne une idée
 de la tétanisation que risque d’entraîner l’écartèlement
entre ces deux tendances.

Il faudra, pour éviter l’immobilisme,
 calquer son attitude sur ce double mouvement
  se rappeler que le bec de lièvre du marcheur,
ne l’empêche pas de poursuivre sa route
 mais le gêne au niveau de la communication.

Alors d’une part, il ne faut pas craindre de s’ériger seul sur ses références propres et de se manifester ;
d’autre part, savoir se retirer pour renforcer ses convictions
 lorsqu’elles ne rencontrent pas l’écho espéré au dehors.

C’est ce va-et-vient souple entre ces deux attitudes
qui nourrit la force nécessaire à ce moment de passage.
Dans ce fardeau à porter, à supporter, voyons l’attitude de l’homme de bien.
Il ne démarrera plus au " quart de tour. "

Il n’éprouve pas d’inquiétude ni ne succombe à la tristesse :
 la sensation de solitude pas plus que la nécessité du retrait
 ne lui font perdre sa direction.

Comme l’indique l’image de la poutre caractéristique de cet hexa,
c’est le moment où l’on doit ressentir le point où
les forces sont unifiées,
afin de pouvoir à la fois aller de l’avant et s’enraciner
 dans ses convictions propres.
 L’homme de bien ou sage a de l’expérience, il demeure en éveil.

S’exprimer, se renforcer : promouvoir ces deux pentes de la capacité personnelle
 est d’une grande exigence, mais savoir en soutenir le poids
tout en gardant sa fluidité permet d’accomplir
 la traversée sans se laisser submerger.
C’est pressentir les limites à atteindre jusqu’à l’infranchissable et que le clan n’en soit pas affecté.


"  Le dragon est puissant et pourtant il se cache.
Il ne change pas selon l’époque.
Il ne réalise pas son œuvre en fonction du renom.
Il se retire du monde sans tristesse.
On ne le voit pas et cela ne l’attriste pas.
Lorsqu’il est joyeux, il passe à l’action ;
 lorsqu’il est anxieux il se met à l’écart. "

Extrait de : Le Dit du savoir.

Un guide s’associe à ce H28, propose en pareille circonstance un usage sans commune mesure avec un excès, on mitonne avec un CHAUDRON. D’où en sortent des transformations et pourquoi pas innovantes.

 

https://astropalais.forumactif.com/t1377-50-le-chaudron


En cette association d’un travail de fourmi à produire, puisant,
se conjugue avec le chaudron
par une progression rapide ou lente qui se doit d’être maîtrisée par cet
" Athanor. "
malgré les secousses possibles par son usage.
Lampe d'Aladin, baguette magique ou chaudron ?

Le trigramme Bois est sous le trigramme Feu.
Sous la flamme le bois se transforme lentement en braises puis en cendres.
L’effet utile du feu est de cuire, brûler et réchauffer en symbolisme,
 il s’attache.
Ce H50 est l’idée symbolique de la cuisson qui est la transformation par excellence.
Véritable lampe d’Aladin prête à l’emploi.

Les mots : alchimie intérieure – maîtrise – renouveau spirituel – réceptacle – rajeunissement – sagesse discriminante –

Mais aussi:
Vase tripode qui servait pour les offrandes et les sacrifices.
Vase rond ou rectangulaire à trois ou quatre pieds pour la cuisson des aliments ou offrandes rituelles, marmite, chaudron.

Autres symboles :
Chaudron – marmite – outil de communication entre les dimensions et les générations – lieu d’échange entre les morts et les vivants – une grosse casserole sur le feu – appeler le nouveau.

Le Ricci : le chaudron dans lequel les aliments se laissent
se transformer pour s’élever en offrande vers le Ciel
et devenir la nourriture du sage ;
 moment où le faible s’élève vers le fort en s’y conformant,
assurant la marche vers le succès.

Le ciel antérieur au H50 est le H10 LA MARCHE.
Petite recommandation avant de produire une transformation d’avec un chaudron. Une marche rituelle est nécessaire, et respecter l’usage de SON
Chaudron commence par un respect à cet outil fabuleux.
Jean Lévi d’apporter une très simple citation, réflexion d’usage :
" Les destin d’un homme se reconnaît à sa marche. "
La MARCHE d’une cuisson parfois peut être à haut risque, elle se doit d’être respectée, veillée.
Cependant une recette peut être « ratée », dès lors
de convenir à ne plus reproduire d’erreur de cuisson.


Utiliser son "chaudron" c’est :
avancer d’un pas assuré,
demeurer sans inquiétude
mais en n'en restant pas moins vigilant à la recette qui se transforme.

Un chaman averti conseille un bon usage du Ting.
En la plus belle et totale liberté de choix, il explore le mystère du chaudron et l’inconnue de son Soi.
À tout moment de créer et œuvrer pour le surgissement de nouveaux états à pacifier.
Ouvrir des espaces inexplorés à l’intérieur de soi
et pour l’alimenter choisir les ingrédients subtils, harmonieux.

Cette association recommande (comme ayant plusieurs cordes à son arc)
de se maîtriser par son " Athanor " ou de plusieurs.
Le chaudron trouve idéalement sa place par son principe éternel :
il est dit que ce qui pénètre dans un chaudron en ressortira transformé,
 mais ne pourra plus revenir à son état antérieur.

Ce qui signifie que les éléments de la situation (les échanges) subissent une transformation définitive,
mais bénéfique, puisque l’objectif est d’alimenter la situation pour
 faire croître une patiente discipline pour puiser à une source.

Le regard de se transformer de même lorsque nous faisons une recette
 (culinaire par ex) dans la marmite nous y mettons les ingrédients, il y a un temps de cuisson,
la surveiller et la stopper au bon moment,
 ensuite de procéder au partage de la recette réalisée.
On procède à des échanges harmonieux, on exhale une joie,
 des moments agréables.

" …/…La parole devient nourriture, forte idée, la nourriture est souffle,
 inspiration vitale, c’est pourquoi
 il convient de veiller à les mesurer, pour qu’elles soient justes,
 équitables et substantielles.
 Le sage ou la sage veille à ce qui entre et sort de sa bouche, il,
 elle pèse ses mots, et mesure ses aliments.
Modération, respectueuse de soi et des autres, des ressources et des recettes,
 simples principes, en principe évidents…/…"

De Paco Alpi et Alain Constantin : « le Mémoire de la Mue ».

Qu’est-il nécessaire au chaudron afin de pouvoir expulser les fumées
 et les vapeurs symboliques qui sont dues aux transformations 
(qui se produisent à l’intérieur)…
 de la " percée " ou une résolution ?
Faut-il être résolu pour expulser tout ce qui pourrait porter préjudice
à la finalité de la recette ?
Ou la finalité d’une joie à partager lors du repas.

Cet outil que chacun possède et qu’il développe plus ou moins en son quotidien
a été imagé dans l’ancienne Chine comme un trépied ou vase sacrificiel
avec des "oreilles " pour le porter,
ce chaudron a toujours été le symbole d’un événement heureux.

D’ailleurs les premiers chaudrons comportaient en leur intérieur des idéogrammes symboliques d’une haute teneur et non visibles par les personnes extérieures à la préparation.
Comme si on en cachait déjà au profane une ou plusieurs
 " recettes "
inscrites et visibles par celui qui aura le privilège
de procéder au prochain nettoyage du chaudron.

C’est préciser la part de l’usage du chaudron qui ne doit pas devenir quotidien
et d’être utilisé qu’en de grandes occasions, des fêtes par exemple pour une armée victorieuse !
Il en est de même lors d'un calcul d'hexagrammes avec les baguettes ou pièces de monnaie,
 ce moment doit être choisi, d’en sortir une ou plusieurs transformations.

En cette association cela permet d’occuper le mental,
de laisser de côté ce qui oppresse, perturbe, isole, en résumé : accable
Un nouveau regard d’advenir, de paraître se métamorphose aussi bien en ce puits qu’en tout chaudron !

Une citation de François Cheng d’éclore :
" Le vrai futur est la métamorphose de tout le passé vécu. "

Ce chaudron représente une mise au monde ,
une expression d’une vision personnelle et de créativité
qui s’élève du plus profond de son être.
C’est être prêt à donner naissance à un rêve
qui a pris forme en soi, il y a un certain moment et de s'inscrire
en une discipline quotidienne.

 Ô combien il est plus simple d’enfouir le réel
que de se défaire du rêve !
Voir Matrix "résurrection."

Et pour conclure, une belle sentence :
 le chaudron est le symbole d’une transmutation,
d’un passage à un niveau supérieur
où un signe d’une progression régulière
dans l’harmonie se propage,
 prospère par l'usage répété de ce chaudron.

Il est question dans l’usage d’un chaudron,
de pratiquer naturellement le
 " bon moment par excellence "
et la pratique quotidienne venant…
le bon moment arrive immanquablement.
 
De biens beaux hexas ce jour
à l'aide de son "chaudron" la réussite est à ceux qui transforment leur regard intérieur
 (entre autre par une discipline maîtrisée) et d'agir pour un retour planifié, résolument..

Entendre par ceux qui se ressemblent,
en qui résonne le même son du cœur.

Développer, faire croître " son chaudron "
c’est se mettre à parler avec son cœur
pour le plus grand bien des situations du moment et de mettre en marche un printemps !

A chacun de découvrir ce bel "Athanor",
Ce chaudron céleste dans lequel se mesure l’évolution spirituelle ainsi que les choix de la vie à partager à plusieurs.
Le chaudron devient une boîte crânienne et c’est dans la tête que la marmite bouillonne.
D’autres de parler du Yin d'élévation du regard !

 A cette étude des H28 et H50,
on plonge en des circonstances où les éléments faibles étant aux extrémités
au centre la souplesse de revenir à sa place.

En ce trop de poids du H28,  si la surcharge augmente on doit savoir se surpasser et trouver un équilibre et d’éviter qu’une « masse critique » arrive à un point de déséquilibre. Là en pareille circonstance le CHAUDRON devient nécessaire.
 Ainsi le Sage restant seul est sans crainte d’un déséquilibre
" il met en marche son chaudron "
puisqu’il lui fait confiance dont il a la patience.
Il ne craint pas de se dresser au-dehors pour réaliser ses aspirations, des choix clairs et précis. Les transformations s’opèrent naturellement.
C’est un enracinement pour recommencer une vie, un karma.

Symbolisme des trigrammes.
H28 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Brume (du lac).
H50: le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Feu.

H28 : Un vent stagnant, une brume qui s’élève, d’où l’idée d’un flottement intérieur.
C’est aussi ne pas voir et entendre ce qui n’est pas,
l’appréhension d’un état hors norme, en excès.
Le vent comme la brume disparaissant,
apparaît souvent un manque de contrôle de soi,
 la poutre faîtière en soi bien trop pesante.
Lorsque la brume submerge les arbres, il faut revenir aux qualités premières de ces deux symboles.
Savoir s’exposer, telle la brume qui se propage avec aisance ET savoir s’enraciner, tel le bois qui creuse obstinément son chemin dans le yin de la terre.
 
La réflexion à avoir est qu’en toute dynamique,
une énergie se concentre puis se libère
et induit la rencontre avec un danger menaçant.
Une poutre faîtière de rompre pas forcément
si l’on persévère car « avancer est propice  » paradoxalement.

H50 :  Un vent soufflant sur terre, un feu s’élevant poursuit sans relâche son action de s’attacher à tout ce qui est sur terre. De faire se rencontrer, se plier, on dit que le ciel régule le vent sur terre comme le canaliser, une décision de naître, en son "chaudron ".
Feu et bois de vivre l’un en l’autre.

L’usage du chaudron, c’est de proposer des " recettes "
réfléchies ou non, de convenir d’ingrédients choisis (remontés d’une source en produits issus de la nature) ou aléatoires
puis d’inclure une cuisson optimale soigneusement surveillée à " petit feu ".
De revenir les pieds sur terre et convenir d’une surveillance de ce qui se prépare
pour satisfaire des repas bien attendus. On mitonne joyeusement.

 Cette étude d’inviter à percevoir de s’accorder avec en point de mire : l’harmonie  de revenir en ce temps de Grand Excès,
 des déséquilibres ou turbulences produitent par une démesure.

Le paradoxe est qu’il en découle une agréable sens de cuisiner en harmonie.
Cuisiner dans le sens de proposer des recettes en pareille circonstance d’EXCES, celui de Grand de devenir Petit excès comme être réduit à la manière de préparer une sauce.

Associés ces deux hexagrammes proposent
par une hauteur de vue, de demeurer au diapason
de l’expression Yin-Yang, l’invisible Yin qui contribue
à harmoniser la vie et d’exprimer l’unicité.

On engrange entre ciel et terre du Yin
pour modérer tout excès de yang, démarrer doucement façon Yin.

Le poids d’un excès ne fait plus peur car arrivé à son paroxysme,
toute situation mue !

 Puisque "  L’homme de bien ne gouverne pas par la force
mais par la droiture et la bienveillance.
Telle la brume symbole d’échange,
il est à l’écoute des paroles et des arguments.
Tel le vent symbole d’influence,
il s’emploie à persuader et s’abstient de naviguer dans l’Excès.

Adepte de l’art de réguler,
il se place au centre, là où les choses se rejoignent,
 il se place au cœur, là où elles sont ressenties…/… "

Son chaudron ne faiblit pas.


Pierre Faure dans : " Le Yi Jing par lui-même ".


Ceci n’est possible que dans une attitude réceptive
bien entendu car si fermé soit-on intérieurement
comment pouvoir alors entendre le conseil du jour ?


 A cette étude pour conclure la simple formule:" Déployer ses ailes, ouvre des fenêtres ",
déverrouiller son cœur ainsi qu’un nouveau mode de pensée
permet de se contenir en toutes situations, même les plus extrêmes.
Mesuré sera l’usage du cinabre que chacun possède.

Ceci n’est possible que dans une attitude réceptive et une fermeté intérieure.
Entendre le conseil du jour c’est progresser en harmonie entre cuisson et cœur.
Tout dépend de ce que l’on introduit en son cœur. Lèvres scellées
Mieux se gouverner et gouverner les autres fait accepter le farouche
 au prix d’un effort d‘une retenue des ingrédients dans son chaudron.

Trouver la paix de l’âme pas à pas, en soi et pourquoi pas en l’autre.
Dès lors un art de vivre de s’installer en celui, celle qui vit en paix. Lèvres scellées
Plus de confusion par tout déséquilibre d’un grand excès cuisiner autrement.




Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels,
 et si cela était (quoique), complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette ét

 4 
 le: 20 Avril 2024 à 01:05:48 
Démarré par Guy H - Dernier message par Guy H
 


12, la stagnation, séparation automnale ou adversité et
62, la beauté de ce qui est petit ou l’excès de petit,
 voire même le petit défaut.


Particularité de ces deux hexas:
 - le H12 : l'idée contenue est le signe d’une bouche qui dit un non,
 c’est rassembler des paroles et la liaison avec la communication
ou une non-communication. Paroles et silences sont contenus.
-  le H62, est un passage qui peut s’avérer bénéfique si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre.

La vie est relation.
Quand les liens se distendent ou s’altèrent, la vie s’éloigne.
Deux hexagrammes qui s’accordent très bien ensemble pour ne pas manifester de projets grandioses.



12, la stagnation ou adversité . P’I.

" A quoi  peut être bon un homme (une femme) qui ne tient pas parole ?
Il (elle) n’est guère plus viable qu’un char à bœufs sans joug
ou qu’une voiture sans attelage. "
Confucius.

Le trigramme Terre est situé en bas surmonté par le trigramme Ciel.
Il y a séparation des forces complémentaires et opposées,
leur direction est en sens contraire ; les deux éléments fondamentaux
à la vie se séparent de façon absolue, cela exprime la fin de tout cycle
et est contenu l’avènement d’un autre nouveau.
Naissance de l’adversité.

Les mots : aliénation – impasse – stagnation – résistance – immobilisation – manque de sensibilité – méfiance.

Mais aussi :
Mauvais, mal, malheur, infortune, bouché, obstrué,
ne pas pouvoir avancer, ne pas pouvoir réussir, etc.…
Prononcé FOU : Dénier, refuser, dire non, non, est-ce que… ou non ?

Autres symboles :
Dire non, s’opposer – une bouche  – un oiseau qui s’envole – parole oiseuse – obstruction – la parole qui sort de la bouche est tel qu’un oiseau qui s’envole, impossible à rattraper – trop de questions – stagnation – fluidité et stagnation alternent naturellement.

Le Ricci : stagnation, moment où les contraires ne communiquent pas.

 Le Ciel antérieur au H12 est le H18 qui représente
" des affaires empoisonnées"  ou de nettoyer des plaies.
Le fondamental de prendre son essor et il est avantageux de franchir un grand fleuve. Avant le signe " jia " trois jours, après le signe  " jia " trois jours.

Une grande transition entre la saison passée et celle à venir s’impose.
On se gonfle d’un souffle et de préparer sereinement la mise en route de forces naissantes, l’émergence du neuf par un temps de stagnation et en l’instant on prononce un NON !
Rien d’autre à faire que d’aller fouiller dans les profondeurs avant de provoquer un remue-ménage. De remonter à une première souffrance nous a inspiré à dire
ce " NON ", le H12 de se le permettre.


Cet hexagramme est totalement l’inverse du H11 la paix, prospérité, harmonie féconde.
Alors que dans le H11, ciel et terre s'épousaient...là
 le Ciel est le trigramme du Haut , il s'écarte vers le haut.
La Terre, trigramme du bas s'enfonce dans le sol !

C'est aussi ces moments, de non communication, forcée ou pas,
 mais qui sont là pour nous inviter aussi ,
 un jour à... communiquer sous une autre forme.
Sur le bas du pictogramme une bouche. Le haut est un signe qui deviendra en chinois moderne le sinogramme qui signifie la négation.
 De la bouche émerge un "non."

L’évènementiel représente deux éléments qui se repoussent,
on dit qu’ils n’ont plus " commerce" entre eux,
d’où la stagnation. Mais ce n’est pas si simple que cela.

Voyons l’image origine.
De haut en bas : la terre (dessinée par un trait horizontal supérieur)
empêche une plante de pousser.
Celle-ci a ses racines, ses cotylédons, mais ne donne aucune tige.
Tout en bas une bouche exprime cette difficulté. Le seul trait du haut bloque toute expansion, celle de la plante comme celle de la communication.

P’i était primitivement l’" obstacle " et la bouche ajoutée postérieurement à l’idéogramme, évoque l’idée de " négation", de refus.
La sentence est cinglante :
La malhonnêteté conduit à l’insuccès, la sagesse à la réussite.

Quand le grand se déplace il attire le petit.
L’adversité est le temps des vauriens, des tricheurs et des affabulateurs.
 De ceux qui profitent des fruits du cycle écoulé et cherchant la compétition
 s’attribuent les reflets d’une gloire imméritée et pervertissent la parole.

L’homme de bien se retire dans son for intérieur,
 car il possède une qualité éminente,
celle de voir la réalité au-delà de l’instant immédiat,
 il sait que pas plus que les autres cette saison (d’adversité) ne durera.

K.Anthony et Hanna Moog avance avec une précision sur ce
 « Être interrompu »:
"Le « grand s’en va » désigne le retrait de l’Aide dont une personne a besoin pour progresser dans sa vie. Cette Aide est le Sage qui parle à travers le Yi-King. Il se retire chaque fois qu’une personne n’a plus conscience de son besoin d’aide du monde invisible.
L’expression « gens mauvais » désigne des croyances erronées et non pas des personnes réelles. "


Le temps de la stagnation arrive lorsque tout ce qui jusqu’alors,
débordait d’activité s’immobilise. ; cela peut être la maladie (le Covid), la paralysie, l’incapacité de déplacement mais l’on dit
 (la bouche de l’idéogramme) que sans raison apparente,
 les portes de communication sont soudainement fermées,
c’est aussi apparenté à la dépression.
Une chose est dite et on en entend une autre.

En ce H12 évènementiel, on peut se sentir désorienté comme voir une chape de plomb bloquer peu à peu tout ce qui allait se dérouler selon des plans trop bien organisés
alors qu’hier encore, nous en avions la maîtrise.
En des moments semblables, la meilleure chose à
 faire est de sereinement
 s’en tenir aux "petites  choses".
Prendre soin au niveau le plus basique, de toutes les petites choses qui ont besoin de maintenance, d’attention et, dans certains cas, d’être éliminées.

Ceci s’applique également aux façons de faire, d’être, d’entrer en relation et de penser. Un conseil revient souvent en ce H12.

Toute tentative de vous accrocher, par sens du devoir ou parce que vous ne savez pas quoi faire d’autre, ne vous sera d’aucune aide maintenant.

Il est temps de dire stop et de voir que le résultat si l’on insiste sera de s’embourber de plus en plus.

 Souvent cela s’accompagne à obtenir l’effet inverse que celui recherché initialement.

C’est le moment de faire une pause, tourner son attention vers l’intérieur
et devenir attentif à toutes les petites choses intimes
qui contribuent à la force intérieure et nourrissent un sentiment de bien-être.

En faisant fondre la glace (paralysante) de l’intérieur et restaurer le lien avec une confiance en la vie, on s’accorde ainsi à une pause bien utile vis-à-vis d’une lutte inutile. Est-ce une définition renforçant l'idée de rester confiné ? Est-ce une solution jamais envisagée de naître ?

J’ajoute que lorsque des amis m’interpelaient sur ce H12 souvent je leur répondais tout de GO, de rester couché chez eux ce jour.
 Et pour certains cela " marchait " dans le sens qu’ils en prenaient compte dans l’avenir.
Et c’est ainsi se mettre à utiliser une grande
capacité de réceptivité pour le plus grand bien dans une joie
de vivre et d’employer son libre arbitre.

Un regard sous un autre angle de l’adversité s’opère
et malgré tout d’engendrer l’harmonie du seul fait d’être soi.

Quel guide pour se donner du cœur à l’ouvrage,
et passer cette adversité ou la dépasser ?

C’est parfois en renversant une situation d’adversité qu’un autre regard
de se faire jour.
Le H62 à tous les attributs du Yin et d’être un passage qui peut s’avérer bénéfique
 si on sait le franchir en ramenant les pieds sur terre.
Et donc l’heure n’est pas d’entreprendre tous azimuts, ni d’échafauder des espoirs démesurés.
La connaissance intuitive,
le retrait d'une action s’impose et il convient de se l’appliquer.

C’est se placer dans l’antichambre du H63.

Aboutissement funeste ou éclairement divinatoire ?


62, la beauté de ce qui est petit ou l’excès de petit,
 voire même le petit défaut.


Les mots : découverte de l’extraordinaire dans l’ordinaire – maintien de la simplicité – ralentissement – grande attention – discrétion – sensibilité aux détails.

Mais aussi :
Xiao : Petit, menu, mince. Peu, un peu de. Rapetisser, diminuer, s’amenuiser.
Guo : traverser, franchir, aller au-delà, dépasser, surpasser, outrepasser, passer au travers, trop, excès, transgression, faute. Opérateur grammatical marquant le passage d’une limite ou simplement du temps.

Autres symboles :
Petit, germes – traversée – la petite traversée – ce qui est petit, en germe, traverse, va au-delà – au-delà des limites temporelles.

Le Ricci : prépondérance du petit, moment où la puissance en voie de développement reste faible et ne permet que de faibles résultats.

Le ciel antérieur du H62 est le H21 MORDRE et UNIR.
" Couper avec les dents et joindre les mâchoires."
Il s’agit donc de mâcher et mastiquer jusqu’à ce que les données d’un problème soient suffisamment disséquées pour pouvoir trancher, autrement dit :
accomplir les efforts nécessaires pour clarifier une situation afin d’aboutir à une position ferme et à des décisions nettes. De se donner alors du temps et l’antichambre d’être bienvenue pour y patienter. Et de prononcer ce NON !


A noter que les deux traits du milieu (3em et 4èm) sont yang et tiennent tout l'ensemble. Montagne et tonnerre de se repousser et l’éloignement de ces énergies ne permet pas une grande expansion,
mais un temps est propice à régler les petites choses.
Ou autrement écrit : « …de montrer comment l’attention portée aux « petites » graines à l’origine des événements entraîne le « succès ».

Au sommet d’une montagne, un tonnerre s’exprime !
Le tonnerre est mouvement, secousse, désir !
Alors que la montagne est rigueur, fermeté, sagesse.

L’écartèlement est complet entre ces deux courants opposés,
 dont la disposition et le rythme sont à contretemps l’un de l’autre.
Si les forces se contrarient celle du tonnerre en perd une partie de son élan car en base.
La montagne, son calme d’en être toutefois perturbé.
On dit que le Yang est totalement enveloppé par le Yin (deux traits du bas, deux traits du haut) et c’est ce dernier qui l’emporte.

Siao est " petit "
Kouo est le " défaut ", ou alors " les défauts du petit ".
Une autre définition aussi acceptable est le petit excès.

Mais c’est une image triple que cet idéogramme montre.
Premier dessin, celui du haut que l’on retrouve dans l’hexa 9,
 est un trait vertical entre deux autres qui lui servent de canal,
est le symbole de l’ Influx de l’impulsion pure de la Cause Initiale
qui vient stimuler l’univers pour tisser la toile de la Manifestation ;
il " traverse" dit le dessin.

Deuxième dessin, un bec de lièvre :
nous l’avons déjà vu au H28 où
le  " Souffle créateur traverse le Principe
des idées archétypes et leur donne la vie.
"

Et le dernier dessin, une bouche et son mouvement,
à ce H62, il anime les formes et
crée le Principe du langage servant à communiquer.

"  L’influx céleste descendant en trois rayons n’est pas sans rappeler
 le triban lumineux et sonores des druides, créateur de vie.

Effectivement, ici cette énergie est porteuse d’un message du ciel puisqu’elle se cristallise dans des oracles divinatoires.
Il en est ainsi des trois feuillets embryologiques à la base de la constitution de l’embryon.
Le besoin de spiritualité va de pair avec celui de la démonstration d’affection.
Une attention importante est donnée aux petites choses, aux petits gestes.
C’est en eux que résident les sentiments profonds. "

 Claude Pipitone dans le "Yi King du thérapeute."

 En haut du caractère, il y a trois traits : sens de petit.
En bas du trigramme, deux parties. Sur celle de gauche des traces sont laissées par un pied : signe général du mouvement. Sur celle de droite en bas un trou : idée de passage au travers, de dépassement.
Ce pouvoir est l’expression dynamique de la Cause Initiale :
si lui est pur (le trait vertical), la forme ne l’est pas (bec de lièvre).

Donc, le son a existé avant la parole
qui n’en est qu’un reflet de plus en plus imparfait
à mesure que les plans se diversifient
car il perd à chaque fois de sa puissance.

Dans le sens divinatoire de l’image, on a un objet ténu de sa nature et partagé en deux.
" Si le bruit des ailes de l’oiseau, contrairement à la loi naturelle, monte et s’élève,
 cela indique une difficulté ; si, au contraire,
 il se conforme passivement à cette loi et descend,
 ce sera l’indication d’une chose aisée et facile.
Descendre constitue la grandeur du présage heureux. "
dit le Yi-King.

 On dit que l’heure est au petit, à la défiance et de ne pas voir "grand" !
La place est occupée par ceux qui prétendent,
 mais chez qui le talent fait défaut dit une citation.

L’homme de peu s’empêtre dans ses errances,
 il perd le Nord et le sens commun, il y a un trop plein de luminosité,
cela induit un aveuglement ou blocage imminent…plus rien ne fonctionne de façon normale.

Et s'il révisait ses objectifs à la baisse ?

Se refusant à entrer dans ces jeux où le mesquin le dispute au prétentieux,
l’homme de bien rappelle au petit la modestie
 tout en le tenant à distance.
Distance d’acteur, qui offre au vulgaire
le reflet amplifié de sa duplicité .

C’est en s’enracinant dans le possible par un terre à terre, le petit à petit,
 la répétition, la méticulosité, que l’on retourne à son avantage les forces Yin
et de traverser la situation sans grandes difficultés.

D’Eric Jackson Perrin il mentionne ceci sur le H62 :
"Seule une personne se faisant suffisamment petite, acceptant totalement sa petitesse, bien ancrée dans la matière et incarnant son humanité peut parvenir et accéder ensuite à sa grandeur suprême,
à l’éveil au sommet de la grande montagne."


On note que deux traits yang sont au cœur du H62, comme encerclés,
ce qui ne leur permet pas d’avancer. La prudence est de mise.
Le trigramme surplombe le tonnerre, c’est un signe évident de retenue.
Un pareil guide, invite à ne pas trop engager
des forces yang dynamiques de retour comme l’est le Printemps.

Comme le guide est composé d'un élément faible situé
 à une place forte,
 il est contraint d'établir une relation avec l'extérieur.
Il ne doit pas se prendre pour ce qu'il n'est pas,
ni se perdre dans la folie des grandeurs en toute innocence,
même si une "Grande force " est potentiellement présente.

Et donc les divergences, les oppositions semblent vouloir s’aplanir et pourquoi pas s’effacer.
Il est fait mention à se tourner vers des voix simples (du petit peuple)
qui ne s’étaient jamais exprimées.

Toutefois le Livre donne cet avertissement :
que l'heure n'est pas aux grandes réalisations
et que celui qui n'est pas à la hauteur doit se montrer humble
et se concentrer sur les petites choses.
Pas simple connaissant les réactions toutes juvéniles au début de la vie.
Donc s'il est besoin d'user que cela soit en commençant petit.

Comme le Tao restaure constamment
l’équilibre en tempérant les excès,
dans certains domaines de la vie,
après avoir dépassé la mesure,
il est bon de réduire ses ambitions,
il est temps de ralentir
et de reprendre contact
avec son Être intérieur.

A Chacun d’en ressentir ces moments subtils de la vie,
 ce H62 est un passage étroit donnant accès au H 63, accomplir.


Échanges de paroles, d'actions, d'expériences
comme si l’eau coulait alors qu’elle avait été gelée.
Suivre le dégel et l’écoulement ne demande pas un trop gros effort.

 Et le H62 préconise de s’employer à faire patienter le déploiement
 de ces énergies yin-yang, ce qui réclame le besoin de développer une perception intuitive
 (cet autre regard du chaman)
qui fait que l'on vibre à l’écho bruyant (ou Influx) de l’univers en constant bouleversement,
 constant changement, passant par des cycles ininterrompus.
Ce H62 devient une belle antichambre au H63.

De coller à la constance des changements de l’univers,
 est-ce possible de les maîtriser ou du moins une partie ?


En fait se tenir en tout moment
 et s’approcher d’une harmonie, la faire advenir. Comment ?
En collant avec ce flux cosmique comme le pratique tout jardinier,
agriculteur, éleveur, aimant la nature.
Ne nous verrions nous pas un peu en cette étude
devenir un des jardiniers de l’hiver ?

Il est dit :"... implacable, le ciel ordonne et suit son cours,
peu enclin à s’attarder sur ce qui musarde ou le freine.
Vive et légère, la lumière séduit,
comme une parole qui insinue ou insiste, et finit par l’emporter. "


Une belle étude de ces hexas et d'en dégager de la lumière,
de l’observation du ou des petits défauts survenant dans le quotidien
de devenir une aide précieuse, providentielle.
A notre œil de le (les) cerner (discerner) au bon moment.
Comme par exemple un souvenir égaré de ressurgir.

Les H12 et H62 invitent à la fois à chercher en soi l’authenticité intérieure
la communication de trouver sa place, ou le silence
alors qu’on ne l’attendait plus !

Symbolisme des trigrammes.
H12, le trigramme Terre en bas est surmonté du trigramme Ciel.
H62, le trigramme Montagne est surmonté du trigramme Tonnerre.

Terre et Ciel de jouer à cache-cache (H12)
 puis d'être remplacés par Montagne et Tonnerre (H62).

La terre est le don de soi capable d’accueillir ce qui doit être vu et ce qui vient,
en ce H12 , elle s’enfonce en son domaine, le ciel en fait autant, il y a séparation.
Ciel comme terre, de rentrer  " chez soi " et d’œuvrer à être " soi " . Cette séparation ne dure qu’un temps, passage obligé,
 l’adversité de paraître et si l’échange n’est pas, le laisser se faire attendre.

Terre et ciel n’ayant pas de contact, n’ayant pas « commerce » entre eux, tout s’arrête ou devrait s’arrêter. C’est l’occasion à l’adversité de paraître
 puis de s’effacer en vivant une patience avec le H62.

Montagne en base et tonnerre comme exécutant quoi de plus autoritaire,
 dynamique que de bouleverser une adversité. Non pas la combattre mais de lui dire un
 « Stop » affirmé.

H62 : le tonnerre est stabilisé par la montagne qui demeure en base.
Cette montagne résistante au sol se découvre un tonnerre qui tonne mais au loin,
et lui confère le nom de porte, de passage à cette
antichambre du « accompli » hexagramme final du Livre.

La pluie battante fait que l’on se met à l’abri sous la montagne, de plus si le tonnerre secoue,
l’adversité de reculer.

Voici deux soucis, l’un comme l’autre interdépendant, désunion et union apportant une solution à l’autre.
Si ce qui se dégrade induit un conflit, prendre acte dès maintenant de nos excès ou manques permet à l’adversité de ne pas être amplifiée. La parole devenant sereine puis d’agir en conformité avec une harmonie naissante.
 C’est l’orage salvateur.

Suivre les mouvements yin-yang produits par la constance des changements
 et faire corps avec cette constance permet de découvrir la nature de toute dégradation, climatique, environnementale, politique, sociale car il est à craindre un débordement.

De l'association de ces H12 et H62,
les conseils invitent à expérimenter la méthode de se laisser couler
 dans tout ce qui surgit.
Comme le NON-AGIR....
puis après de se permettre à l'enseigner !

Trois traits ne mutent pas c’est le premier qui retient l’attention comme conclusion en l’hexagramme H12.
Dominique Bonpaix en son « Yi Jing pour les nuls » résume ce trait par :
"Dissocier les choses et extraire ce qui n’est pas nécessaire pour consolider la situation.
Capacité de sélection.
Potentiel de développement.
Agencement fertile.
D’où le H25, hexagramme dérivé, " Spontanément " Le Ciel antérieur au H12 est le H18 qui représente
" des affaires empoisonnées "  ou de nettoyer des plaies.
Le fondamental de prendre son essor et il est avantageux de franchir un grand fleuve.
 Avant le signe " jia " trois jours, après le signe  " jia " trois jours.

Une grande transition entre la saison passée et celle à venir s’impose.
On se gonfle d’un souffle et de préparer sereinement la mise en route de forces naissantes, l’émergence du neuf par un temps de stagnation et en l’instant on prononce un NON !
Rien d’autre à faire que d’aller fouiller dans les profondeurs avant de provoquer un remue-ménage. De remonter à une première souffrance nous a inspiré à dire
ce " NON ", le H12 de se le permettre.


Ne pas s’enfermer dans un plan préconçu pour être en mesure de saisir au vol les opportunités. "

Si la SÉPARATION est un temps d’incertitude (où la communication est difficile
où les relations peinent à s’établir, où les paroles se grèvent d’arrière-pensées)
une image simple de procéder à un tri de cet ordre que procède le jardinier lors de son désherbage d’automne : il préserve les plantes qui ont un potentiel à exprimer en empêchant la mauvaise herbe de les étouffer.

Belle invitation à l’adversité.
Tout à fait imagée par un vol d’oiseau majestueux,
 libre comme le vent et de s’y complaire dans le ciel.
Pas simple à copier.
L’oiseau suit le vent et le vent le lui rend bien.
Est-ce en faire de même avec l’adversité ?
Pourquoi pas ?

  Belle association tout de même,
moment idéal par commencer à s’adapter soi-même à l’adversité.
De l’observation du ou des petits défauts en soi,
l’œil cerne, discerne des défauts et selon les convenances du moment
le geste utile survient ; il en ressort des transformations qui secouent
l’entendement humain d’où l’on ne peut se concentrer que sur de petites choses.


 


Guy H

[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuel.
Si cela était, complètement fortuit cela serait car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]


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